Plan number one * Charlotte

"- On est dans le monde des adultes, Charlotte. J'ai seize ans et je suis largement plus mature que lui. D'accord, je suis une fille alors ça aide. Mais la vérité c'est que dans le monde des sorciers, il est majeur. Il a des responsabilités. Je suis plus responsable que lui et pourtant j'ai pas l'impression de ne pas m'amuser. Je profite de ma vie mais je n'oublie pas que mes actes ont des conséquences et qu'ils peuvent blesser des gens. Je sais que c'est ton ami, mais c'est pas l'aider que de dire amen à toutes ses conneries tu sais." lance la jeune femme en soupirant, secouant la tête de gauche à droite. "De toute façon, j'imagine que je ne peut rien faire de plus pour le changer, je ne suis pas dans ses proches moi."

Elle hausse les épaules comme sa marraine lui dit que la seule personne qui aurait de l'influence c'est Telia et qu'il faut laisser le temps faire son oeuvre. Oui, peut-être. Mais en attendant, la demoiselle doit se coltiner un père dragueur et immature, qui a la capacité de lui faire péter les plombs en un rien de temps. La jeune femme soupire. Ce n'est pas l'image qu'elle se faisait de son papa. Oui en effet, même elle l'a toujours connu drôle et plein de blagues. Mais aussi insouciant... le contraste est étonnant. Epuisant pour la jeune femme. Et tellement agaçant en même temps, au point que la jeune femme peu parfois sortir de ses gonds. Pas forcément devant lui d'ailleurs, parfois c'est après coup, quand il n'est pas là, quand il a filé et que la pression retombe.

"- Si elle pouvauit se dépêcher un peu cette Telia parce que vraiment, c'est épuisant pour les autres et il n'est pas malin. Il grille toutes ses chances avec Telia à force de faire l'imbécile. Tu ne lui  a jamais parlé de l'adage qui dit suis-moi je te fuie, fuie moi je te suie ? Parce que ce serait peut-être plus profitable pour lui. Encore qu'il faudrait qu'il enlève les œillères qu'il a mit devant ses yeux tu vois, mais ça... autant demander la lune. Il m'énerve, il se fou de tout, je n'ai jamais vu quelqu'un d'à ce point... je m'en foutiste ! C'est aberrant !" lance Serena en s'agaçant comme elle repense à certaines des petiotes phrases que le sorcier lui a déjà sortit.

Elle ouvre les vannes, elle parle, elle parle. La rouge et or a besoin de parler, de se confier, elle a toujours tout dit à sa marraine. Aujourd'hui comme autrefois, la voilà qui devient devant elle un vrai moulin à parole. La demoiselle a besoin de parler, de dire tout ce qu'elle a sur le cœur et de se libérer un peu de la colère qu'elle a accumulé contre son paternel au cours des dernières semaines, à force de le voir si contradictoire à celui qu'elle a connu.

"- Un jour oui ce serait vraiment bien qu'il change, il n'a plus cinq ans. Regarde George, dans ma maison. C'est le genre de gars qui plaisante toujours, qui se montre insouciant de tout tu vois. Mais même ce gars, et je pensais pas pouvoir dire ça un jour, est quelqu'un de mature et de responsable, face à Tibus Tagel. Et pourtant je te garantie que jusqu'à mon arrivé ici, c'était lui le plus grand gamin que j'avais connu dans ma vie."

Alors que la jeune femme remarque le changement de couleurs de cheveux de sa marraine, elle fait semblant de s'en étonner, pour ne pas lui mettre la puce à l'oreille du fait qu'elle la connaisse déjà. D'accord, Charlotte n'y penserait peut-être pas de suite mais elle aurait peut-être des soupçons, des doutes. Et la jeune femme ne peut pas se permettre ce luxe. Elle donne donc le change, s'étonnant du fait que les cheveux de la jeune femme change de couleur.

"- Ce serait bien que je trouve justement la personne pour qui je suis spéciale mais très honnêtement, quand je vois tout les problèmes de couples que tout le monde a. Franchement, quand je vois Tibus et Telia, ça donne pas envie, je ne suis pas pressée du tout crois-moi. Et si y'avait qu'eux. J'ai des exemples à la pelle dans cette école, de cas qui ne donnent pas envie d'essayer de vivre d'amour et d'eau fraiche."

La jeune femme a un sourire, comme sa marraine lui raconte, encore une fois, comment elle a découvert son don de métamorphomagie. Cette histoire, elle l'a déjà entendue mais elle ne le dira pas à Charlotte. Et comme d'habitude, elle s'agace d'entendre le sort que les autres enfants lui ont réservé.

"- Les enfants sont si méchants entre eux... Je ne comprend pas ce que tu as put ressentir, naturellement parce que je n'ai jamais connu ce genre de choses, mais je crois que je peut dire... que ça ne devait pas être facile et je suis vraiment désolé d'apprendre cela."

Serena ne se rend pas compte de ce que c'est que d'être un adolescent en 1977. Elle ne prend pas en compte l'idée que l'on puisse être insouciant, parce qu'à son époque, plus aucun enfant n'a le moyen de l'être. La rouge et or, comme ses camarades, a connu la guerre. Et la guerre change les hommes, les vies, celles des grands comme celles des plus jeunes. La vision de Serena ne peut pas être celle de Tibus parce que sommes toute en cette époque, malgré le kidnapping de Godric Black et les quelques attaques rapportées par la gazette du sorcier, les gens vivent relativement bien et protégés, dans l'enceinte de Poudlard. La blonde ne se rend donc pas compte, elle qui connait la menace depuis plus de trois ans maintenant, que les gens qu'elle rencontre ici ne peuvent pas avoir le même esprit parce que même si c'est la merde dehors, ils ne sont pas touchés de près par la guerre, pas touchés de suffisamment près pour en être impactés, pour voir leurs caractères modifiés par elle. Donc d'une certaine façon, si Serena est parfois si mature, c'est à cause de la guerre. Donc, elle ne peut pas vraiment attendre de la part de son père qu'il se montre aussi mûr qu'elle, puisqu'il ne grandit pas de la même façon et ne s'épanouie pas dans le même environnement que celui connu par son enfant.

"- Ce n'est pas une raison pour agir comme il le fait. Je sais que tu veux lui trouver des excuses parce que c'est ton ami, mais la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres et j'ai la liberté, comme toutes les autres femmes, de ne pas subir sans cesse les assauts effrénés et commentaires déplacés de Tibus. J'aimerais beaucoup être à ta place, de sorte à ce qu'ils ne m'enquiquine plus autant, ce serait vraiment agréable à mon goût. Les parents nous cachent des choses toute notre vie, de toute façon."

Oh ça, pour parler des mensonges de la part de parents et du ressenti que cela procure, la jeune femme est plutôt bien placée. Mais le simple fait de le mentionner réussi à l'agacer au plus haut point et la blonde préfère passer le sujet. De toute façon, ici, elle doit la jouer fine au niveau de ses parents et ne pas trop en dire, si elle ne veut pas prendre le risque de laisser découvrir son petit secret et celui de ses petits camarades. Donc elle se tait et n'en dit pas plus à ce sujet, préférant se calmer tout de suite avant que ses propos ne dégénèrent sous l'effet redoutable de la colère. Parce qu'elle ne tient pas à se disputer avec sa marraine. Elle a déjà suffisamment de tourments avec ses parents pour ne pas en ajouter encore.

"- Le soucis c'est que tu es la personne la mieux placée pour le faire dans un même temps parce qu'il se trouve que tu es également la personne la plus proche de lui. Sa meilleure amie. La personne qui le connait le mieux et aussi celle qui a l'avis le plus important pour lui, non ? Donc... C'est toi qu'il écouterait, il se fiche bien de ce que moi je lui dis. Il écouterait peut-être Telia mais... non, il ne l'écouterait pas, parce qu'il adore la faire enrager de toute évidence. Donc il ne reste que toi, parce qu'on ne va pas envoyer un hiboux à sa maman pour qu'à son âge cette pauvre femme apprenne que son fils est un petit démon irrespectueux des femmes, qu'il la prend pour une idiote avec sa prétendue copine et qu'il se tape tout Poudlard. Donc... tout ça pour dire Charlotte qu'il n'y a que toi qui peut faire ça pour Tibus..." explique Serena en suivant son raisonnement. Pour elle, seule Charlotte peu faire quelque chose, c'est tout.

La jeune femme soupire. Une influence sur Tibus ? La seule influence avérée qu'elle ait sut le sorcier, c'est que techniquement elle est sensé faire de lui un papa. Le petit ennuis c'est qu'à force de se comporter comme un con, il se pourrait que le sorcier perde définitivement Telia, ne puisse pas l'épouser et donc... n'enfante jamais de la jolie blonde. Si bien qu'elle mourrait au moment même où son existence a cessé, c'est à dire au moment de sa non-conception. Et Serena n'a aucune envie de disparaitre dans le néant parce que son papa n'aura pas sut tremper le biscuit dans la bonne tasse au moment opportun pour lui donner naissance.

"- Oui c'est possible aussi, je ne connais pas la vie de George en détail mais il a au moins un point commun avec Tibus... c'est que ni l'un ni l'autre, qu'ils soient lions ou blaireaux, ne sait parler à la fille qui lui plaît. Cela dit, George a au moins pour lui le mérite de respecter celle qui lui plaît et de ne pas lui parler de son beau petit cul - et encore si Tibus ne disait que cela ce serait beau - ou de sa paire de nichons si tu vois ce que je veut dire, pour reprendre les mots très classes de ton ami.

Changer de conversation fait un bien fou à la jeune femme et elle discute donc de la chevelure de sa marraine, de métamorphomagie, d'être spéciale. Sauf que Serena ne veut pas être spéciale pour qui que ce soit, si c'est pour être comme Tibus et Telia. Non merci. Et puis, il y a tout un tas d'amoureux aveugles qui ne donnent pas envie d'aimer à Poudlard. Cependant la blonde doit admettre que Charlotte n'a pas tord et qu'en effet, on peu être spécial aux yeux d'un ami, tout simplement, inutile de l'être forcément aux yeux d'un amoureux. C'est sûr, on peu aussi l'être aux yeux de sa famille. Mais la jeune fille en cette époque est un peu dépossédée de parents et le sort a voulu qu'elle n'ai même pas un frère ou une sœur avec qui partager cette peine.

"- J'imagine que tu as raison mais le fait est que je n'ai pas de frères et sœurs. Quand à mes parents c'est un peu compliqué, nous avons du mal à nous entendre ces temps-ci." explique Serena en espérant ne pas trop en dire, si bien que sa respiration s'accélère.

Serena pousse un soupir, encore un. Ce n’est pas parce que sa marraine Charlotte l’agace, non c’est loin d’être le cas. C’est simplement que son père la dépasse, qu’il est trop foufou, trop gamin, trop immature, qu’il ne pense pas aux conséquences de ses actes, qu’il peut faire du mal aux autres sans même s’en rendre compte et tout cela parce qu’il n’a pas la moindre jugeote, parce qu’il ne fait pas attention. Alors non, ce n’est pas sa marraine qui agace la jeune femme loin de là. Puisque celui qui la met hors d’elle dans tout cela c’est son père. Son père pour tout les mensonges qu’il lui a dit, ou qu’il lui dira puisque pour Tibus, il s’agit encore seulement de son avenir. Elle est en colère de voir, de découvrir, que c’est contre des types comme lui qu’il la met en garde. Ce qui la rend furieuse c’est de voir que les « connard qui ne pensent qu’à te sauter » qu’il a dénoncé auprès d’elle, c’est le genre de garçon qu’il est quand il est jeune et accessoirement, c’est aussi le genre de son meilleur pote, Caleb, le propre parrain de la jeune femme. S’il n’y a pas, là, de raisons de s’agacer…. Ce qui la dérange plus encore, évidemment, c’est de voir que son propre père est sur sa trace, qu’il la piège, qu’il la veut. C’est dégouttant, même si évidemment il ne sait pas et ne peut pas savoir qui est la jeune femme.

Elle en veux à sa maman, Télia, également. Télia qui lui en veux d’être le centre d’attention de Tibus en ce moment, comme si c’était la faute de leur fille tiens ! Télia qui, comme son mari, a menti à sa fille à propos des garçons, qui s’est bien gardé de lui apprendre que même ceux qui ont l’air gentils, que même son père, sont de vrais petits démons. Elle en veux à sa maman de ne pas en avoir parlé, d’avoir été en quelque sortes complices de tout cela et elle en veux bien sûr à son parrain Caleb d’avoir tenu le même discours quand il ne vaux pas mieux qu’elle, finalement. Si bien que la seule personne après qui Serena n’est pas en colère, c’est Charlotte, sa marraine, qui se tient devant elle et avec qui elle parle du comportement de son paternel. Sauf que Charlotte ne connaît pas toute la situation alors bien évidemment elle défend son ami, elle regarde la situation avec ses yeux de jeune fille de dix-huit ans, elle n’a pas énormément de recul. Mais au moins, songe la jeune femme, sa marraine dans cette affaire a seulement tenue sa langue parce que c’est ce que ses parents ont demandé, elle en est certaine : sinon elle ne lui aurait pas fait ça. Tout du moins, elle espère qu’elle ne l’aurait pas fait. Mais peut-être qu’elle a menti sciemment elle aussi. Dans le fond, Serena préfère peut-être bien ne pas savoir.

«- Le seule petit soucis c'est que ne pas faire attention à lui c'est franchement compliqué, il est du genre collant ton ami tu sais...»

Parlant de ses parents, la jeune femme répond aux questions de Charlotte, acquiesce à ses propos. Mais au fond ce qui lui importe c’est qu’elles puissent trouver un moyen de pousser la bleu et bronze entre les pattes du blaireau, de sorte que la jolie blonde puisse un jour venir au monde. C’est une vision probablement un peu égoïste mais qui ne le serait pas dans un pareil cas ? La jeune femme pense bien que n’importe qui à sa place aurait le même genre de raisonnement parce que c’est profondément humain, voilà tout. L’humain veut simplement vivre, ni plus ni moins.

Comme elles parlent de la métamorphomagie et de la différence, de ce que c'est d'être exceptionnel, la jolie Serena se confie sur ce point à sa marraine, disant ne pas se trouver vraiment particulière. Elle est jolie, c'est vrai, avec son teint digne d'une poupée de porcelaine, que les moldus exposent dans des vitrines : elle en a déjà vu parfois en allant du côté du Londres moldu avec Télia. oui elle est jolie avec ses cheveux blonds et ses yeux bleu mais elle n'a rien de spécial, rien pour la démarquer des autres, rien qui la rende spéciale. Ou si... un père qui lui cours après : ça c'est sûr, ce n'est ni normal ni quelque chose que l'on a l'habitude de voir. Mais pour la jolie demoiselle ce n'est pas évident.

«- C'est gentil. Mais en ce moment avec mes parents c'est un tantinet compliqué en fait... ils ne me parlent plus.»

C'est un mensonge bien entendu pour la couverture de la jeune femme dans la mesure où cela lui évitera peut-être des questions sur le sujet. Elle songe que de cette façon, Charlotte pensera que le sujet est sensible et qu'elle n'en demandera pas plus ce qui évitera à la blonde de trop mentir ou de dévoiler involontairement ses parents. Hermione Granger lui en voudrait si elle mettait en péril le secret des étudiants de leur génération, la situation pour eux est déjà bien assez compliquée et il est inutile d'en rajouter d'après elle.

D'ailleurs Serena songe qu'il serait judicieux de changer de sujet de conversation et elle réfléchit rapidement pour trouver comment orienter au mieux la conversation pour éviter de reparler de ses parents, même si pour le coup, le sujet qu'elle trouve revient au même. Charlotte ne s'en doute pas, pour sa part et c'est tout ce qui compte.

«- En attendant, tout cela ne nous dit pas ce que l’on peu faire pour les pousser à se parler, se rapprocher... Tu sais pour Tibus et Télia donc on pourrait peut-être réfléchir à une solution pour que  nous puissions les rapprocher. On est pas obligé de trouver une solution tout de suite mais on pourrait éventuellement y réfléchir et s'en reparler. Je pense que ce serait une bonne chose de les rapprocher, vraiment. Pour le plus grand bonheur des filles de cette école et parce que dans le fond on sait toutes les deux que Télia c'est la seule fille qui peut encore faire quelque chose pour le cas Tibus...»

«- Si je veux l’éviter je le vois venir de loin en effet, mais encore faut-il pouvoir l’éviter. Parce que si lui te repère et qu’il décide de venir te voir, c’est foutu pour toi. Un vrai radar à meuf c’est impressionnant. » marmonne la jeune femme à l’attention de sa marraine alors que cette dernière répond que son ami est facilement repérable si elle veux l’éviter.

Elle soupire en repensant à sa dernière entrevue avec Tibus. Parce que la jeune femme sait fort bien qu’elle aurait eut beaucoup de mal à éviter le jeune homme. Elle avait voulu le faire mais il avait décidé de la voir. Donc il l’avait vu. Son super pote Caleb était venu lui filer un coup de main pour coincer la jeune femme dans un coin de la boutique et ça avait alors été un jeux d’enfant que de pouvoir rejoindre la sorcière, pour Tibus. Et ça l’avait agacé. Elle s’était énervé contre lui ce jour-là et assez copieusement, elle doit bien le reconnaître. Il l’avait mise hors d’elle avec son comportement. Cette manière de chasser une fille, en quelque sorte, comme on chasserait un animal. C’est un peu ce qu’ils avaient fait avec la sorcière, ça l’avait profondément agacée. Et même plus que cela. Elle avait été outrée par son comportement et avait explosé, littéralement, sur le sorcier en provoquant son agacement.

Du coup, comme elles abordent le sujet de ses parents, la jeune femme est obligée de mentir à leur sujet, légèrement, en prétextant qu’ils ne lui parlent plus et pourtant, dans un même temps, ce n’est pas si faux que cela. Son père se contente de lui courir après et sa mère lui fait la tête parce qu’elle plaît à son paternel. Donc quelque part en effet, la jolie Serena n’a plus vraiment de contacts avec ses parents, sinon pour se disputer avec eux ce qui n’a rien d’agréable même si elle n’est jamais en reste quand il s’agit de se disputer, avec son caractère de feu. Elle n’est pas la fille de ses parents pour rien à vrai dire, elle sait qu’elle a beaucoup tiré d’eux et des défauts qu’ils peuvent avoir.

«- Merci c’est gentil. J’imagine que ça va passer.» répond la jeune femme avec un sourire pour son interlocutrice. «On ne reste jamais fâché bien longtemps avec ses parents n’est-ce pas ?» répond la demoiselle avec un sourire.

Mais le principal de la discussion, que Serena remet sur le tapi, c’est la nécessité de mettre Tibus et Télia ensemble et le plus vite possible pour débarrasser les filles de l’école de la menace Tibus. Et en même temps, plus vite ils seront ensemble et plus vite Serena sera rassurée. Mais elles n’ont pas beaucoup de temps pour continuer de parler de cela, alors que Charlotte dit avoir besoin d’aller en cours rapidement. Serena hoche la tête, elle avait presque oublié, en parlant avec sa marraine, qu’elles étaient des étudiantes dans une école, avec des obligations de ce fait. Elle sourit à sa marraine comme cette dernière semble déjà prête à y aller.

«- Oui, espérons en tout cas. Ravis de t’avoir rencontré Charlotte. A bientôt ?»

Serena adresse un sourire à la sorcière avant de lui tourner le dos, pour retourner vaquer à ses occupations alors qu’elle a un cours aussi, au sixième étage du château. Tout le long du chemin menant à sa salle de classe, elle reste perdue dans ses pensées en repensant à cette discussion qu’elle avait eut et elle espère que sa marraine pourra effectivement faire quelque chose pour calmer Tibus.