Professeurs ▬ Qui va bouger ses fesses pour s'occuper des gamins.

“Qui va bouger ses fesses pour s'occuper des gamins.”

Les collègues & Tristan

La semaine venait tout juste de s’achever. Et franchement, c’était sans doute mal de dire ça, mais qu’est-ce qu’il en était heureux. Ne plus avoir à supporter l’attitude détestable des élèves en cours pendant deux jours allait lui faire un bien fou. Il ne fallait pas se méprendre, Tristan adorait son nouveau job à l’école de sorcellerie Poudlard. Etre professeur, c’était tout ce qu’il avait toujours voulu. C’était son rêve, et il était heureux d’avoir enfin pu le concrétiser. Mais la semaine avait été longue et dure. Alors que les Troisièmes années étaient toujours aussi adorables, les autres avaient été particulièrement chiant. Il n’y avait pas de meilleur mot pour les décrire. Tous semblaient croire que leurs petits problèmes personnels et sexuels étaient beaucoup plus importants que d’en apprendre plus sur les soins aux créatures magiques. Oui car les élèves discutaient beaucoup de leurs petites vies respectives en cours. Un peu trop même. A force, le jeune professeur allait connaître parfaitement la vie de ses élèves. Les cinquièmes années avaient eu le démon au corps cette semaine. Tristan leur avait fait cours en fin d’après-midi, bon déjà de base, ce n’était pas un créneau parfait pour qu’ils soient au top de leur écoute. Mais en plus de ça, ils avaient été très excités, et assez en colère par la dose de travail que leur donnait les autres professeurs. Les gamins semblaient avoir oublié l’espace d’un instant qu’ils devaient quand même passer leurs buses à la fin de l’année. Tristan avait donc distribué des heures de colle à la pelle pour les calmer. Et ça avait plus ou moins marché au final. Les Sixième et Septième années avaient été comme à leur habitude, assez dissipé. L’un d’entre eux avait vraiment été très excité à cause de l’assistante qui l’avait supporté pour son cours sur les vélanes. Mon dieu, Tristan avait été un peu surpris de voir à quel point les hormones pouvaient travailler certains garçons de Poudlard. Il ne se souvenait pas vraiment avoir été comme ça quand lui avait son âge et qu’il étudiait encore à Poudlard.

Tristan avait simplement envie d’oublier un peu cette semaine. Aujourd’hui c’était enfin le week-end, et il avait bien l’intention d’en profiter pour se détendre. D’ailleurs pour se faire, il avait envoyé quelques hiboux aux autres professeurs pour leur proposer de boire un coup ce soir au Trois balais. Après tout, maintenant qu’ils travaillent ensemble, ça pourrait surement être sympa de développer les relations dans un cadre un peu moins professionnel. Et puis ça leur permettrait de s’évader un peu du château l’espace d’une soirée. Certains devraient sans doute rester pour faire leur tour de garde dans les couloirs, mais par chance, le professeur de soins aux créatures magiques n’avait pas de tour à faire ce samedi soir. Le jeune homme passa quand même une journée plutôt studieuse à corriger une montagne de copie. Oui il voulait faire un maximum de travail aujourd’hui pour être tranquille et pouvoir boire ce soir. Ainsi, il travailla dur. Un travail qui paya finalement puisqu’à la fin de la journée, le jeune homme avait pratiquement fini ses corrections. Il lui restait seulement le tas de copies des Troisième année qu’il ferait surement demain dans la journée.

*Enfin si ta gueule de bois n’est pas trop importante évidemment. Je sais pas pourquoi, je sens qu’ils n’auront pas leurs copies corrigés lundi les gamins.*

C’était enfin l’heure. Il était environ neuf heures du soir, et Tristan fit le chemin jusqu’au village de Pré-Au-Lard. Il n’y avait pas beaucoup de monde dans les rues. Il pénétra dans les Trois Balais, et s’installa à l’une des tables. Il fut très vite rejoint par d’autres professeurs. Ils purent commencer à discuter, apprendre à mieux se connaître en dehors du travail, et surtout boire. Un peu trop d’ailleurs. Tristan en était surement à son cinquième ou sixième whisky-pur-feu. Et il sentait qu’il commençait à être pompette. Oui il était joyeux, tout allait bien dans le meilleur des mondes, avec une petite once d’euphorie. Les discours du jeune homme se faisait beaucoup moins sérieux et plus légers. Mais il restait quand même marrant, et évidemment pas grossier. Ce n’était pas son style.

– Les professeurs sont quand même très sexy cette année. Je crois que les enfants bavent devant beaucoup d’entre vous.

Lança le jeune homme en rigolant, alors qu’il attaquait de boire son énième verre. Il ne fallait pas trop lui en vouloir, il avait besoin de décompresser après la semaine qu’il avait eu le pauvre. Il profitait, et pour l’instant se fichait pas mal de ce que ses collègues pouvaient penser. Bon il ne dirait surement pas la même chose demain.

Mais finalement tout allait être gâché. L’un des aurors entra dans la pièce. Tristan le regarda un instant, trouvant quand même un étrange le fait qu’il vienne se prendre une petite bière alors qu’il devait protéger Poudlard. Mais bon, il était peut-être en repos comme eux après tout, et il pouvait bien faire ce qu’il voulait. Tristan n’avait pas forcément envie qu’il approche plus près, étant donné que c’était quand même l’une des brutes qui n’avait pas été tendre avec lui lors de ses années à Poudlard. D’ailleurs depuis qu’il travaillait ici, lui aussi, le jeune homme n’avait pas eu l’occasion de lui parler. Honnêtement il ne cherchait pas l’occasion non plus. Finalement l’homme était sans doute à leur recherche puisqu’il arriva à leur table et commença à leur parler.

– Je sais pas comment vous gérer vos élèves, mais je crois qu’ils ont organisés une orgie dans la cabane hurlante.
– Ok tu nous tiens au courant quand tu les auras calmés.
– Moi je protège, s’ils se bourrent la gueule c’est pas mon problème.

Et merde. Toujours aussi agréable celui-là. Mais Tristan n’avait pas la moindre envie de bouger son cul en fait. Et en plus de ça, lui aussi avait beaucoup trop bu, il serait pas tellement crédible à les engueuler à moitié bourré. Quand il eut fini de parler, il partit en mode « je vous laisse avec votre merde, j’ai fait mon boulot ». Tristan regarda ses collègues. Qui allait donc finir sa soirée plus tôt pour s’occuper de ces élèves supers chiants.

– Joker.

*Tellement mature, et juste Tristan. Bravo.*

Ouais il n’avait très clairement pas envie d’y aller.

par humdrum sur ninetofive

Fin de journée et fin de semaine, ENFIN ! Les élèves avaient été sympathiques, sauf Irélia, qui s’était (encore) endormie en cours. Enfin l’une ou l’autre allait bien finir par s’habituer mais en attendant, elle en avait mal de se retenir de donner des heures de colles. Mais le reste du temps, tout se passait bien. Heureusement car elle avait peu d’élèves. Kate savait bien que sa matière ne plaisait pas à tous, mais elle aurait espéré un peu plus de motivation de la part de ses quelques élèves. Mais bon, elle s’en contenterait. De toute façon elle n’avait pas le choix ! Regagnant ses appartements, elle s’octroya un bain chaud avec des bougies et un verre de bierraubeurre. Elle s’occupa ensuite de ses cheveux qu’elle lava avec un shampooing au doux parfum de fleur de monoi. Comme toute fille qui se respecte, elle profitait de ses moments seule car Merlin que c’est bon de se détendre après une longue journée. Vêtue d’un peignoir de soie Azur, elle s’installa dans un fauteuil et dina légèrement d’une saucisse de volaille avec de la salade, en tête à tête avec Isis. Elle prit ensuite un moment pour mettre à jour sa correspondance, notamment avec sa cousine Narcissa puis avec le fils de son frère, tout juste retrouvé.

Kathelyn avait encore des choses à regler mais la lune éclairait à présent avec bienveillance son salon. Elle s’habilla d’une robe et de cuissardes auquel elle ajouta une veste avant de descendre rejoindre ses collègues à un petit after work aux 3 balais. Elle y retrouva Tristan et, bien qu’elle soit au début un peu crispée, elle finit par se détendre et par apprécier le moment. Elle finit même par blaguer, s’intégrant à son groupe de collègues. Les 2 verres d’hydromel y étaient sans doute aussi pour quelque chose.

Mais quand le gardien de Poudlard vint les prévenir de la fiesta d’élèves dans la cabane hurlante, elle fit la moue. L’alcool la rendait courageuse mais pas téméraire. Cependant, elle accepta à l’unique condition qu’elle soit accompagnée de 2 hommes. La tenue qu’elle portait ce soir n’était pas idéale pour stopper une fête étudiante. Niveau crédibilité : 0 et montée d’hormones : +1000 !

Sortir avec les collègues professeurs pour boire un verre en soirée. Il n’y a pas à dire, Calypso se demande un peu ce qu’elle peut bien faire là, à regarder Tristan enquiller encore un verre d’alcool dans son gosier. En plus, dans son état, la sorcière ne peut même pas se permettre de boire un seul verre et la voilà qui carbure au jus de citrouille pendant que son mari, tout en finesse et élégance, ne s’abaisse heureusement pas à se mettre aussi minable que certains collègues, ce qui ne l’empêche pas de bien profiter de sa soirée. Elle a un léger soupir. Un énième.

Comme elle s’ennuie ferme, la jeune femme baisse la tête et joue avec ses doigts avec l’espoir que cela fera passer le temps, ce qui ne saurait être le cas. Elle avise sa robe d’une jolie couleur bleue, qui lui arrive un peu au-dessus du genou et ce léger décolleté qu’elle arbore, qui a fait légèrement tiquer son mari un peu plus tôt, comme s’il voulait garder cette vision de sa femme pour lui tout seul. Pourtant, elle n’a rien de choquante ou de dépravée, à ce qu’il lui semble.

Quand un gardien entre, la jeune femme relève la tête surprise par l’intervention qu’il leur fait en se permettant de juger leur rôle de professeur et leurs capacités à maintenir les élèves. Avec les hormones, elle le trouve tout à coup très gonflé celui-ci et elle ne se prive pas pour lui adresser un mouvement de sourcil un tantinet réprobateur. Il s’en moque bien et quitte les lieux pour retourner vaquer à ses occupations.

Comme Tristan se décharge de cette responsabilité, la sorcière laisse échapper un petit sifflement. Comme s’ils allaient l’envoyer lui régler le problème alors qu’il ne tient même pas debout et est quasiment incapable de faire un pas sans se casser la figure. Bonjour la crédibilité de l’enseignant ! Elle a aussi un petit air surpris à l’intervention de Mademoiselle Black. Décidément, les professeurs enchaînent les idioties ce soir.

«- Nous avons donc un professeur manquant de virilité et de bon sens qui croit que nous allons envoyer un parfait ivrogne stopper une fête étudiante et une enseignante qui croit qu’elle va parvenir à quelque chose dans un tel accoutrement ? Pour peut que les organisateurs soient Tibus Tagel et Caleb Carlton, je ne vous donne pas deux minutes mademoiselle Black avant de perdre toute dignité. Vous semblez oublier que tout ces jeunes aux hormones débordantes de tout leurs pores sont à cette heure imbibée de tant d’alcool que votre… crédibilité serait… tout à fait inexistante.» répond la sorcière d’un ton sarcastique, soumise à la poussée de ses hormones ces derniers temps. Elle se tourne vers son époux. «Je crois sincèrement que nous devrions envoyer quelqu’un de… poigne. Quelqu’un d’assez autoritaire et que nos élèves redoutent, pour leur faire passer l’envie de jouer à ces petits jeux. Qu’en dites-vous Hadès ?» demande la sorcière, en sous-entendant qu’il devrait y aller. Peut-être avec Minerva s’ils parviennent à ne pas s’entre-tuer mais ils comptent parmi les professeurs les plus craints par les étudiants.

Minerva se trouvait dans son bureau, en train de répondre à quelques lettres. Elle n’avait pas vu le temps passer, et n’avait pas non plus remarquer que son samedi était presque terminé. Elle avait passé une bonne partie de la journée à corriger toutes ses copies, afin de n’avoir plus rien à corriger pendant son dimanche, et cela faisait maintenant une bonne heure qu’elle répondait à toutes ses lettres du Ministère ou de parents qui venaient se plaindre. Elle devait, de plus, encore envoyé des lettres aux parents de James Potter, de Sirius Black, de Petter Pettigrew, de Remus Lupin, ces garçons qui se faisaient appeler les Maraudeurs, ou encore d’autres parents d’élèves peu obéissants, pour leur raconter leur énième bêtise. Elle soupira. Décidément, ils n’arrêtaient pas. Elle était persuadée que ces parents devaient reconnaitre parfaitement bien et très facilement l’écriture de la professeure de Métamorphose.

Finalement, après un certain temps, il semblerait que Minerva avait déjà bien avancé dans son travail. Il ne restait plus qu’une seule lettre sur son bureau. Elle l’ouvrit et reconnut l’écriture du professeur de Soins aux Créatures Magiques, le professeur Allister. Elle la lut et vit qu’elle avait été invité à partager une boisson dans le célèbre pub des Trois Balais dans le charmant et pittoresque village de Pré-au-Lard. Elle vit que la soirée entre professeurs avait déjà commencé, mais elle se dit que cela ne pourrait lui faire aucun mal d’y aller, pour la simple raison qu’elle avait fini tout le travail qu’elle devait faire dans le week-end en un jour et que de plus, cela ne pourrait faire aucun mal de faire plus amplement connaissance avec des gens qu’elle ne connaissait que trop peu, voire pas du tout pour certains. Le fait de partager les mêmes repas et de passer son temps libre dans la même salle des professeurs ne servait pas toujours à connaître quelqu’un. Evidemment que non.

Elle se leva, afin de prendre sa cape noire, qui pourrait la réchauffer et lui faire une barrière contre le froid dehors et sortit du château en direction du lieu de rendez-vous. Elle n’avait pas changer de tenue pour cette soirée, et elle était toujours dans une de ses robes vertes émeraudes d’enseignement, toujours aussi longues et son cheveux, encore et toujours attachés dans le même chignon. Rien n’avait varié.

Elle quitta le parc de Poudlard et transplana juste devant le célèbre pub, car il fallait se l’avouer, c’était drôlement plus rapide. La magie avait quand même un côté pratique que les Moldus ne pouvaient pas connaître.

Elle rentra dans le lieu de rendez-vous et se dirigea vers la table où se trouvait quelques professeurs, déjà arrivés. Elle pouvait voir Tristan Allister, qui avait l’air d’avoir abusé de la boisson, ce qui, bein évidemment n’allait pas plaire à Minerva, ils étaient professeurs et avaient un exemple à montrer, même si elle ignorait qu’en ce moment même, dans la Cabane Hurlante, les élèves, aussi se saoulaient – Mais où va ce monde ? - ; il y avait aussi Kathelyn Black, la professeure de Divination, matière que Minerva détestait à cause de ce côté nébuleux et mystérieux, mais aussi le couple Selwyn avec la discrète professeure de Défenses Contre les Forces du Mal qu’elle connaissait peu pour lui avoir rarement parlé, et son assistant de Métamorphose, qu’elle rêvait ne plus jamais voir.

Elle les salua poliment, ou du moins elle essaya pour Hadès et s’assit à la table, ignorant tout ce qui s’était passé, étant arrivée au moment où Calypso demandait l’avis de son mari sur un sujet dont elle ignorait tout. Elle commanda un jus d’œillet dans un petit verre et attendit qu’on le lui serve. Au bout d’un moment, n’y tenant plus, elle regarda son collègue, bien ivre, désapprobatrice. Elle parlait de sa voix sèche qui la caractérisait pour montrer tout son mécontentement.

« Monsieur Allister, le samedi n’est pas une raison pour se saouler. Je vous rappelle que nous nous devons de montrer l’exemple à nos élèves. Imaginez qu’un adolescent vous croise dans cet état. »

L'homme avait reçu l'invitation, comme tous les autres professeurs, de se rendre aux Trois Ballais pour boire un verre. Il avait fait entrer sa femme avec lui en lui disant qu'ils devaient parler entre eux, qu'elle le veuille ou non. Il avait fini par la convaincre en lui disant qu'elle n'avait qu'à prendre un jus de citrouille. Évidemment, il n'était pas nécessaire de se saouler la gueule à chaque coup. De son côté, Hadès n'aimait pas avoir un verre dans le nez. Il trouvait que cela donnait une mauvaise image et enlevait toute crédibilité à une personne. Il préférait garder son honneur que de s'amuser tel un homme des cavernes avec une intelligence réduite par une bière ou toute autre boisson alcoolisée!

Une fois dans l'auberge, il rejoint les autres, les saluts et soupire en voyant l'état d'Allister. Non, mais il souhaitait les recevoir comme cela?! Il soupire, s'assoit près de sa femme et commande un verre de vin et le jus de citrouille que voulait son épouse. Il croise les bras, regardant le jeune homme étrange qui faisait le singe. Il avait toujours une impression étrange que quelque chose clochait avec son cadet. Ses paroles surtout... Heureusement pour se dernier qu'il ne se doutait pas qu'il essayait de le charmer, parce qu'on l'aurait plus jamais retrouvé! Soudain, un homme se présente et annonce que les jeunes faisaient la fête. Tout de suite, le blondinet se détache de toute l'affaire. Il ricane un peu comme sa femme le critique. Voilà une première de sa part! Mais il aima moins qu'elle le propose avec ce regard.

- Moi?! Vous rigolez j'espère?! Hors de question que j'aille perdre, mon temps à allé chasser ces idiots de la cabane hurlante! Si vous voulez tant que quelqu'un de sérieux s'en occupe, allez-y avec miss McGonnagall parce que je ne mettrais pas les pieds là, je vous le garantis! Puis ma femme à raison, monsieur Allister. Vous n'êtes pas en état pour vous y rendre. De plus, ce ne serait pas une belle image pour les professeurs de Poudalrd si on vous retrouve ivre mort à une fête étudiante!

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Les collègues & Tristan

Bon Tristan avait donc invité tous les professeurs à venir boire un coup avec lui au Trois Balais. Il était là-bas ce soir pour s’amuser oui et avait donc prévu de boire. En même temps, il faisait bien ce qu’il voulait puisqu’il n’était pas prévu pour des rondes aujourd’hui. Les professeurs étaient arrivés petit à petit, et le jeune homme avait pu parler à quelques-uns. L’ambiance était plutôt bonne, plutôt détendue. Et ça faisait beaucoup de bien de découvrir ses collègues dans un contexte hors professionnel. Oui parce qu’après tout, ils ne se connaissaient pas vraiment, ils s’étaient simplement croisés de temps en temps, se saluaient quand ils entraient dans la salle des professeurs, mais n’avaient jamais pris le temps d’avoir une réelle discussion. En plus de ça, l’alcool déliait souvent les langues, ce qui allait surement lui permettre d’en apprendre un peu plus sur ses collègues. Miss Black était arrivé, elle était vraiment très jolie ce soir. Tristan aimait bien sa tenue, même s’il se doutait qu’elle ne devait pas porter ça lorsqu’elle était en cours. Certains de ses élèves n’auraient surement pas pu se retenir si c’était le cas. Le couple Selwyn était également de la partie. Ils n’avaient pas l’air d’être très emballé par cette petite réunion de professeurs, mais à cette heure-ci du soir, Tristan s’en fichait un peu. Surtout que l’homme était vraiment très sexy. Heureusement que bobonne était là sinon il l’aurait surement dragouillé un peu. Enfin bref tout se passait plus ou moins bien jusqu’à qu’un auror arrive. C’était l’un de ceux qui avait été envoyé comme gardien de l’école après l’attaque du village. Il venait les prévenir que les élèves étaient en train de faire une fête dans la cabane hurlante. Et merde, ils pouvaient pas restés calme, rien qu’une fois dans leurs vies ceux-là. Ils allaient leur gâcher leur petite fête à eux. Insupportable ces gosses. Si Tristan avait cru un instant qu’Abraham allait s’en charger, le mec leur avait laissé l’affaire entre les mains et c’était barré. Toujours aussi sympathique ce personnage. Bon maintenant il fallait que quelqu’un y aille.

Instinctivement, le garçon annonça « Joker ». Pour lui cela signifiait simplement qu’il n’avait pas la moindre intention d’y aller et que ses collègues allaient devoir se démerder entre eux s’ils voulaient stopper cette connerie. Et là, la grosse enceinte commença à s’inquiéter, ayant visiblement mal compris ses paroles. Elle commença à sous-entendre qu’il manquait de virilité et de bon sens, qu’il était en plus de ça un ivrogne, et qu’en gros il était stupide. Puis elle commença à s’en prendre à Black, la jeune femme voulait bien aller mais seulement avec deux hommes, et à se tenue, en lui disant qu’elle n’était pas crédible.

– Tu peux te détendre un peu ma grande.

Lança le jeune professeur qui commençait à en avoir marre que la sorcière le dénigre lui et sa collègue. Qu’ils ne soient pas en état d’y aller, soit, mais elle n’avait pas non plus besoin de les insulter de cette manière. Ainsi elle continua quand même sur sa lancée en disant qu’il fallait envoyer quelqu’un de sévère, sous-entendant clairement que son mec devrait s’y pointer. Alors qu’elle avait bien commencé à l’emmerder, la vieille McGo commença aussi en lui disant que la samedi soir n’était pas une raison pour se saouler, qu’il devait montrer l’exemple et patati et patata.

*Je crois qu’ils se sont donné le mot pour te faire chier ce soir, mon grand.*

Et puis Hadés fit comprendre à tout le monde qu’il n’avait pas la moindre envie de bouger son cul pour aller stopper cette fête. En gros il était trop bien pour y aller. Et comme si deux réflexions n’étaient pas assez, ce sexy abruti lui balança que sa femme avait raison qu’il n’était pas en état d’y aller, et qu’il ne serait pas une belle image pour les professeurs. Tristan avait du rater un épisode où alors ils étaient tous idiots, ou alors ils voulaient tous l’emmerder ce soir. Jamais il n’avait dit qu’il voulait arrêter cette stupide fête de toute manière.

– Non mais j’ai pas la moindre intention d’aller arrêter cette fête, et je fais encore ce que je veux de mon corps un samedi soir quand je ne bosse pas.

Voilà, c’était clair, il n’avait pas besoin de rendre de compte à ses collègues. S’il avait envie de se bourrer la gueule quand il ne bossait pas, il avait le droit de le faire et ce n’était pas eux qui allaient lui faire des réflexions là-dessus.

– Si je ne peux pas y aller, et Kate non plus, ça se joue entre le couple et Minerva. Mettez vous d’accord entre vous du coup.

Lança le jeune homme avec un sourire. Ouais il était bien content d’être éliminé d’office pour aller faire bouger les élèves. Maintenant il pouvait savourer la bataille entre les professeurs qui n’avaient aucune envie d’y aller.

par humdrum sur ninetofive

"- Je ne crois pas que vous soyez habilité à me dire quoi que ce soir, Professeur Allistair, quand à mes remarques ou quoi que ce soit d'autre. Le fait est que vous êtes totalement îvre..."

La jeune femme regarde ses collègues, alors que le professeur McGonagall réprimande le professeur Alistair, lui faisant remarquer qu'il n'est pas raisonnable de boire, même quand on est pas en service, jusqu'à l'ivresse. Ce qui est certain c'est que Calypso ne s'amuserait pas à cela. Pour la simple et bonne raison qu'on est trop mal, après. C'est ce qu'elle a remarqué au cours de réunions de mangemorts, quand les acolytes du lord forcent un peu trop sur la bouteille pour célébrer une victoire. Ce qui n'est pas arrivé dernièrement d'ailleurs, comme la dernière réunion résonne encore dans les oreilles de la brune, comme le lord avait été particulièrement mécontenté par ses sbires.

"- C'est exactement ce que je suggérais, cher époux. Je pense que vous devriez aller, vous et miss McGonagall, régler la question de ces élèves." répond la jeune femme en dévisageant son mari comme ce dernier ne semble pas vouloir partir.

Elle soupire un peu. Il faut des professeurs qui en imposent, vu l'ampleur des dégâts. De fait, la jeune femme ne voit pas qui, mieux que les deux enseignants de métamorphoses, pourraient s'occuper de ce cas. Les élèves ne feraient pas long feu de malice devant ces deux là. La sorcière est presque certaine que ça ne prendrait que cinq minutes pour que les deux sorciers gèrent et règlent la situation. La brune a un soupir de nouveau.

"- Vous êtes autour de cette table les deux professeurs les plus aptes à aller régler le problème. Les élèves auront peur et devraient retenir la leçon. Je ne vois pas trop en quoi je les inquiéterait, moi." explique la jeune femme pour son mari toujours, avant de se tourner vers le professeur de métamorphose en titre. "Vous n'êtes pas de mon avis, professeur McGonagall ?" Et elle espère bien avoir l'appuie de la sorcière.

Minerva commençait à regretter de s'être pointée à cette soi-disant soirée entre collègues. Elle avait voulu être agréable en faisant l'effort de venir, alors qu'elle en aurait pu faire des choses pendant ce temps libre, comme finir ce magnifique livre sur la métamorphose, ou passer une soirée à jouer aux échecs avec Albus, un très bon ami. Mais au lieu de cela, elle avait voulu être sympathique et faire plus ample connaissance avec ses nouveaux collègues, et Merlin sait qu'il y en avait plein de nouveaux, mais bon comment passer une agréable soirée afin de faire connaissance, si un était ivre et si le reste se disputait ? Cela lui apprendra à vouloir être sympathique.

De plus, elle venait d'apprendre à son plus grand déplaisir, que les élèves avaient organisé dans leur coin une fête, qui semblerait tournée à une soirée abusive en alcool... Décidément, qu'avaient-ils tous avec l'alcool ? Il était très simple de passer un bon moment, sans avoir nécessairement le besoin de saouler, et leur foie, ils l'oubliaient ? Mais la meilleure de tout cela, c'est qu'aucun professeur avait l'envie de bouger leurs fesses pour aller les arrêter ! Mais eux aussi, oubliaient-ils que les élèves étaient sous leurs responsabilités et que s'ils leur arrivées quelque chose, la faute retomberait sur le dos du directeur ? Albus ne devrait pas avoir à endosser la fainéantise de ses employés...

Calypso fit comprendre à Hadès et à Minerva qu'ils étaient les plus aptes à aller arrêter cette soirée étudiante. Mais bien évidemment, l'assistant en Métamorphose ne semblait pas vraiment apprécier cette idée et préférer rester sagement assis. Comme d'habitude, cela serait à la directrice adjointe de remettre dans le droit chemin les élèves. Elle soupira discrètement et se leva.

Comme personne ne semble très enthousiaste à le faire, je vais aller arrêter cette soirée étudiante. Sachez cependant que votre comportement me déçoit et que je le trouve indigne d'un professeur à Poudlard. De plus, l'ivresse en dehors des heures de travail, est intolérable à mon goût. Imaginez qu'un élève vous croise comme cela, et là vous perdez tout autorité sur lui. Faîtes bonne impression !

Elle quitta la salle en colère, et encore elle avait réussi à garder un ton came pour réprimander ses collègues, elle leur avait seulement parlé d'un ton sec et froid, qu'elle réservait habituellement à ses mauvais élèves. Elle se dirigeait à présent vers la Cabane Hurlante, en espérant que son assistant n'ira pas le rejoindre, elle ne tenait pas particulièrement à le voir ce soir.

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