EVENT n°4 ~ The christmas night

“"J'ai aucune idée du genre de vie qu'on aura mais je veux être avec toi.”

Ayla & Mathéo

Le jeune homme était vraiment heureux d’être au bal avec la belle Serdaigle. S’il avait un jour imaginé qu’il pourrait aller à un tel évènement avec cette magnifique jeune femme. L’ambiance était tellement bonne. Tout le monde profitait de cet instant de répit, tout le monde était là pour s’amuser. Pas d’histoires, pas de politique, pas de dispute le temps d’une soirée. Qu’est-ce que ça pouvait faire du bien. Le but de cette soirée était simplement de prendre du bon temps, de s’amuser, de profiter de la bonne musique et également de rencontrer des personnes travaillant au ministère pour leur futur. Bien que le futur de Mathéo ne soit pas bien loin. En effet étant en Septième année, il allait finir son éducation à Poudlard dans quelques mois, il ne s’intéressait pas trop pour le moment aux personnes dites importantes ici. Ce n’était pas qu’il se fichait complètement de son avenir mais il n’avait pas envie d’y penser pour le moment. C’était un grand enfant et il avait du mal à s’imaginer devoir bientôt rentrer dans le monde des adultes. Et puis il n’avait également aucune idée de ce qu’il voulait bien faire plus tard.

Pour le moment, il profitait de la seule chose qui lui importait ce soir : Ayla. Elle était là avec lui et avait finalement accepté son invitation à venir, même si celle-ci était loin d’être parfaite ou romantique. Il se sentait vraiment bien avec elle, et n’aurait pas pu rêver meilleure cavalière. En même temps, cette fille lui plaisait depuis des années maintenant. Depuis sa cinquième année et depuis ce jour où il l’avait remarqué, il n’avait jamais pu complètement rester indifférent. Mais il lui avait fallu du temps pour l’aborder, beaucoup de temps, puisque finalement la première fois qu’il lui avait adressé la parole était au terrain de Quidditch il y a quelques semaines. Ce premier rendez-vous n’était peut-être pas parfait, mais le garçon était quand même tombé une nouvelle fois sous son charme. Puis il y avait eu cette rencontre pendant le marché de noël où ils avaient passé un petit peu de temps ensemble. Ca n’avait pas été très long mais Mathéo avait apprécié chaque minute qu’il avait passé avec la Serdaigle. Et puis cet autre rendez-vous un peu moins parfait où cet idiot avait eu beaucoup de retard. Ils s’étaient pris la tête à cause de Rebecca. C’était dommage et stupide mais finalement ils étaient quand même là tous les deux au bal de noël plus complice que jamais.

*Que tu es mignon mon petit bébé.*

Depuis qu’il était rentré dans sa famille pour les vacances, l’idée de passer ce moment dans le monde magique avec Ayla l’avait aidé à tenir le coup. Et cette soirée était enfin arrivé et Mathéo voulait vraiment en profiter du mieux qu’il pouvait. Le jeune homme venait de blaguer avec la Serdaigle en lui annonçant qu’il la mettait juste au courant du fait qu’ils étaient ensemble et qu’il ne lui posait, de ce fait, pas la question. Ayla lui répondit que normalement on demandait l’avis de l’autre personne avant de l’informer d’une telle chose, il avait de la chance elle était pour l’idée d’être avec lui. Elle le remercia par la suite de l’avoir tenu informé de son statut sentimental. Mathéo eut un petit éclat de rire. Elle avait bien compris son humour et était même rentré dans son jeu.

Une autre petite blague à propos du baiser. En effet le jeune homme n’était pas vraiment sûr de pouvoir lui donner ce qu’elle voulait ce soir. Etant quelqu’un de très franc, il lui avait quand même dit pour qu’elle ne soit pas trop déçu si au final ça n’arrivait pas ce soir. Il en avait profiter pour lui dire de pas aller embrasser Lia, même s’il était un peu long à se décider à l’embrasser. La jeune femme lui annonça qu’il devrait s’inquiéter de Lia, cette diablesse qui lui avait montrer ses seins, ou c’était peut-être à elle de s’inquiéter puisqu’elle avait entendu qu’elle lui avait fait toucher sa poitrine, ce qui de ce fait l’avancer par rapport à elle. Cette était quand même partout. Le jeune homme ne put réprimer son sourire. Donc Ayla était au courant de cette fameuse histoire qui s’était déroulé dans la salle commune des Serpentard un soir. Ce soir-là, Mathéo avait surpris Lia et Drago en train de bien s’amuser. Et la jeune femme folle de rage lui avait hurlé dessus et finalement lui avait mis sa main sur sa poitrine. Un peu traumatisant pour Mathéo il fallait quand même l’avouer. Mais depuis, les relations entre les deux Serpentard s’étaient bien sûr arrangé.

– Pour ma défense, je n’ai jamais voulu lui toucher.

Lança le jeune homme, un sourire malicieux au coin des lèvres. Oui c’est vrai que lui n’avait rien demandé le pauvre. Ayla avait elle aussi éclaté de rire. Visiblement l’image d’un Mathéo touchant la poitrine de Lia était à mourir de rire. Ce qui était bien le cas en réalité. Malgré cette blague, Mathéo ne doutait pas de la sincérité de la Serdaigle. Il ne pensait pas qu’elle serait capable d’aller voir ailleurs si elle était avec lui. Elle n’avait pas de soucis à se faire avec lui en tout cas. Vu le temps qu’il avait besoin pour un simple baiser, il ne risquait pas de la tromper en allant voir ailleurs, ça c’était une certitude.

*En même temps, t’as jamais été capable d’embrasser une fille en presque dix-sept ans, et maintenant qu’une s’intéresse à toi, tu ne vas pas aller en voir une autre.*

Mathéo se sentait tellement bien ici, il aurait vraiment voulu que le temps s’arrête et qu’il puisse profiter de cette soirée indéfiniment. Ayla voudrait aussi, elle se sentait bien ici avec lui et elle aussi aimerait bien stopper le temps. Mais malheureusement les deux jeunes gens n’avaient pas ce pouvoir, ils devraient se contenter de profiter au maximum de cette soirée.

Elle était belle, magnifique et Mathéo ne pouvait pas ne pas la regarder. Ses yeux avec des étoiles dedans étaient en train de le faire chavirer. Il lui dit d’ailleurs qu’il fallait qu’elle arrête de le regarder comme ça car il allait chavirer. Elle s’en fichait, elle comptait le regarder comme ça toute la nuit. Ses yeux étaient tout simplement magnifique et Mathéo était en train de se noyer complètement dedans.

– T’imagines même pas l’effet que tu me fais.

Lui lança-t-il avec un sourire. Cette sensation, il ne savait pas vraiment ce que c’était puisqu’il n’avait jamais ressenti ça avant. Mais il appréciait ces petits papillons qui lui retournaient l’estomac, ce sourire qui lui faisait tourner la tête.

Et ils continuaient de danser, et ils s’amusaient. C’était une excellente soirée qui battait son plein. Dans quelques heures tout serait fini, mais maintenant à ce moment précis ça n’avait pas la moindre importance. Ils étaient simplement tous les deux comme seuls au monde. Rien ne pouvait ternir l’image au beau fixe de cette soirée. Il savait que Rebecca ne viendrait pas le voir ce soir, déjà parce qu’elle serait surement trop occupée avec son cavalier mais aussi car elle lui avait promis de rester sage ce soir. Bon en échange Mathéo devrait quand même lui raconter toute sa soirée dans les moindres détails.

Il était bien. Il n’avait pas besoin de fumer ce soir, parce que c’était elle sa bouffée d’air frais. Il ne savait pas d’ailleurs si elle était au courant qu’il fumait assez souvent. Bon il ne comptait pas lui dire ce soir, puis de toute façon il n’en avait pas besoin quand il était avec elle.

– Par contre maintenant que tu es avec moi tu es coincé. Pas trop d’activité physique, mais tu auras le droit de te rattraper sur la nourriture.

Lança t’il alors qu’il s’était rapproché d’elle pour lui dire ces quelques mots dans l’oreille. Oui après tout avec la musique aussi forte on n’entendait pas grand-chose.

*Tu la mets au régime sexuel mais elle a le droit de compenser sur la bouffe ? Tu es vraiment trop sympa comme garçon toi.*

Elle continuait de le regarder avec ses grands yeux. Mon dieu que c’était déstabilisant. Ses yeux : on s’y plongeait puis on s’y noyait. Une sensation incroyable. Le jeune homme s’approcha d’elle et passa son bras derrière son cou pour l’approcher un peu plus de lui avant de poser ses lèvres contre sa joue. Oui un nouveau petit rapprochement qui cette fois-ci venait quand même de lui.

– Tu es tellement belle.

“"J'ai aucune idée du genre de vie qu'on aura mais je veux être avec toi.”

Ayla & Mathéo

Lia et Ayla devait être de très bonnes amies pour que la première lui ait raconté l’histoire de la salle commune. Quel jour horrible et quel souvenir pour ce pauvre Mathéo. Il avait pas mal d’alcool dans le sang ce jour-là. Oui car il s’était caché derrière un rideau attendant patiemment Lullaby. Elle n’aurait jamais pu le rejoindre puisqu’elle n’appartenait pas à la maison des Verts et Argents, mais ça, à ce moment précis, le jeune homme ne s’en souvenait plus. Alors il avait attendu, bien caché. Et Lia et Drago avait commencé à faire leurs petites affaires, tranquillement, sans savoir qu’il y avait un invité indésirable dans la même pièce qu’eux. Le pauvre garçon avait été quand même bien traumatisé par ce qu’il avait vu. Et quand les deux jeunes gens s’étaient rendu compte qu’il était là, il avait passé un sale quart d’heure. En grosse partie à cause de son amie Lia. Car celle-ci avait très mal pris qu’il joue les voyeurs. Après lui avoir hurlé dessus pendant un bon moment, elle lui avait pris sa main et l’avait posé de force sur l’un de ses seins. Mathéo avait été vraiment gêné par la situation. Ce n’était pas comme s’il avait l’habitude de toucher une fille, qui plus est à moitié nu. La semaine qui avait suivi, le jeune homme l’avait un peu évité, honteux. Mais Lia lui avait envoyé une jolie lettre pour s’excuser, accompagné de quelques présents de noël. Aujourd’hui tout allait mieux entre les deux jeunes gens, même si Mathéo essayait de ne pas trop repenser à cet épisode plutôt déroutant et marquant.

Ayla était donc au courant de toute cette histoire, ce qui fit anormalement rosir Mathéo. Il ne pensait pas que la jeune femme allait être mise au courant de cette situation gênante. Mais après tout ce n’était pas si grave, et elle avait l’air de le prendre plutôt bien. Elle lui annonça qu’il ne pouvait même pas imaginer la tête qu’elle avait fait quand elle avait appris qu’elle avait pris sa main de force pour la mettre sur une partie intime de son anatomie. Elle lui confia également qu’elle lui avait fait la morale car elle ne voulait pas qu’il soit traumatisé des femmes à vie. Peut-être pour le rassurer, elle lui confia qu’elle était plus sage qu’elle car elle ne l’avait jamais forcé à un contact aussi poussé.

Oui ce qu’il y avait de bien avec la Serdaigle c’est qu’elle semblait comprendre que Mathéo avait besoin de temps pour se sentir plus à l’aise. Il était totalement novice dans les relations amoureuses et il ne valait mieux pas le pousser à faire des choses contre son gré. Il préférait prendre son temps et agir quand il se sentirait prêt. Cela était donc aussi valable pour le baiser. Mais ça, la jeune femme semblait l’avoir bien compris. Elle s’était montré compréhensible et Mathéo ne doutait pas qu’elle saurait être patiente. Après tout, les choses sont meilleurs quand on attend, non ?

*Mouais, c’est qui qui t’as dit ça ?*

Ayla espérait que l’effet qu’elle avait sur lui était à la hauteur de l’effet qu’il lui faisait. Mais il n’en doutait pas. Les deux jeunes gens s’étaient bien trouvés et se plaisaient mutuellement. Mathéo avait confiance en leur histoire et savait qu’il pouvait avoir de bons moments ensemble. Petit à petit, la jeune femme devenait de plus en plus importante dans sa vie. Et même si d’un côté l’inconnu était effrayant, il était heureux de l’effet qu’il lui faisait. Il était très attaché à elle, et ne voulait vraiment pas la perdre. Il espérait que ce soit la même chose pour la jeune femme. La preuve, il n’arrêtait pas de sourire ce soir, car pour lui, elle était vraiment la plus belle fille de l’assemblée. Pas une ne lui arrivait à la cheville. Bien sûr il n’était pas objectif mais il s’en fichait. Il avait beaucoup de chance d’être avec elle ce soir. Elle était un petit rayon de soleil et une grande bouffée d’air frais pendant ces vacances.

– J’en ai fait des cauchemars pendant une semaine.

Raconta le jeune homme en rigolant. Ce soir aucun problème n’était présent dans la tête de Mathéo. Il profitait simplement du moment avec sa belle cavalière. Et ils continuaient de danser. C’était comme s’il n’y avait qu’elle et lui ce soir, et ça lui allait très bien comme ça. Ils rigolaient ensemble. Mathéo avait fait une blague en conseillant la jeune femme de compenser le manque de sexe qu’elle aurait avec lui par la nourriture. Le Serpentard était totalement à l’aise avec elle ce soir. Il s’était d’ailleurs doucement rapprocher d’elle pour lui murmurer ces quelques mots dans l’oreille. Elle lui confia qu’elle ne serait plus aussi jolie si elle mangeait autant, elle pensait compenser par une activité physique et vu que c’était Mathéo qui la mettait au régime, il devrait également l’accompagner dans son régime. Ca semblait être un bon deal. Elle rajouta quand même qu’ils pourraient en discuter surtout s’il lui offrait des fruits au chocolat : son pêché mignon. C’était bon à savoir, Mathéo allait garder cette petite information dans un coin de sa tête au cas où ça lui serait utile un jour.

– Tu tiendras pas longtemps si tu fais du sport avec moi. Le niveau est élevé.

Lança le jeune homme avec un sourire. Il aimait le sport et en faisait le plus souvent possible. Si son sport favori restait tout de même le Quidditch, il avait beaucoup pratiqué de sport moldu en particulier le hockey sur glace. Si elle essayait ça avec lui, il la battrait à plate couture il en était sûr. Et puis quand il ne pouvait pas s’entrainer sur le terrain à Poudlard, il aimait bien aussi aller courir. Ca le détendait et lui permettait également de se vider l’esprit.

*Oui monsieur sportif on a compris que tu aimais ça.*

Le jeune homme lui avait fait un compliment. C’était totalement sincère. Et il vit la belle Ayla rougir un petit peu, ce qui le fit sourire à son tour. Elle lui retourna le compliment avec un grand sourire. Puis ajouta que c’était pour cela qu’elle ne devait pas se plonger dans la nourriture, sinon elle deviendrait laide et lui resterait beau, et on lui volerait. Mathéo laissa échapper un petit éclat de rire.

– Je t’appartiens, ne t’inquiète pas.

Murmura t-il dans son oreille d’une voix malicieuse. Il n’y avait surement aucune chance qu’une autre fille arrive à le détourner d’Ayla. Après tout il avait mis trop longtemps à lui parler pour maintenant abandonner et aller voir ailleurs. Puis il n’avait pas envie qu’un autre garçon fasse chavirer le cœur de la belle Serdaigle non plus.

Ils continuèrent de danser. La musique était vraiment fantastique ce soir. Ce groupe était réellement très bon. Et le temps continuait de passer, en allant toujours trop vite. Car le temps passait à une vitesse totalement incroyable quand il était avec Ayla.

– C’est plutôt moi qui ait du souci à me faire : entre les filles et les garçons, j’ai deux fois plus de concurrence.

Lança le jeune homme avec un sourire, avant de la prendre par la main et de la faire virevolter au son de la musique. Il en profita d’ailleurs un instant pour regarder le dos de sa robe, qui était très clairement aussi joli que le devant.

“"J'ai aucune idée du genre de vie qu'on aura mais je veux être avec toi.”

Ayla & Mathéo

Mathéo avait donc vu la poitrine de Lia pour la première fois quelques semaines auparavant. D’ailleurs c’était même la poitrine qu’il voyait tout court. Et ça avait été un véritable choc pour le jeune garçon. Ce qui l’avait bien conforté dans l’idée qu’il n’était absolument pas prêt pour ce genre de chose pour le moment. Il préférait vraiment prendre son temps au lieu de se brusquer inutilement. Il savait qu’Ayla avait eu une histoire avec la Serpentard également. Alors, elle avait sans doute déjà vu cette partie de son anatomie elle aussi. C’était étrange pour le jeune homme de se dire que par rapport à sa cavalière il n’avait pratiquement rien vécu dans le domaine des relations amoureuses et sexuelles. Pour l’instant ça ne l’inquiétait pas trop car il ne pensait pas encore à des rapprochements trop poussés. Mais quand il serait prêt à se débarrasser de sa virginité, il aurait surement peur à l’idée de décevoir les attentes de la jeune femme.

La poitrine de Lia, il aurait préféré ne jamais la toucher, mais le destin en avait décidé autrement. Enfin le destin, c’était plutôt Lia qui en avait pris le contrôle. La jeune femme s’était bien excusé depuis mais il espérait que ce genre de truc ne se reproduirait jamais.

Il dansait tous les deux, et Mathéo se sentait bien avec la Serdaigle dans ses bras. Tout semblait si simple ce soir, c’était tellement agréable. Ayla riait, surement à cause de l’idée de voir Mathéo toucher les seins de son amie. Il était vrai que sa tête devait être très drôle à voir quand tout ça était arrivé. Ayla lui confirma donc qu’elle avait aussi vu et toucher la poitrine de la Serpentard et qu’elle n’avait pas fait de cauchemars contrairement à lui, elle pensait que c’était sans doute le fait qu’elle lui hurle dessus qui avait rendu la situation plus effrayante qu’elle l’était d’ordinaire. Surement aussi car ce n’était pas un geste voulu. Mais peu importe, tout ça était du passé, et Mathéo n’avait pas fait de cauchemars bien longtemps. A vrai dire c’était une petite blague pour souligner le caractère humoristique de la situation. Ils riaient tous les deux car après tout c’était marrant, et puis surement car ils se sentaient bien ensemble.

*Espérons que la prochaine fois que tu touches la poitrine d’une femme, tu ne t’enfuis pas en courant, ou que tu ne tombes pas carrément dans les pommes.*

Mathéo avait donc dit à la jeune femme qu’elle allait devoir compenser par la nourriture le manque de sexe, mais la jeune femme préférait choisir l’option sportive et avait même proposer à Mathéo de s’entrainer ensemble. Très sportif, et clairement de façon très macho, il lui avait répondu qu’elle ne tiendrait surement pas le coup si elle venait un jour faire du sport avec le jeune homme. Lui aimait beaucoup le sport et en faisait depuis très jeune, il était plutôt bon dans beaucoup de disciplines. Ayla lui rétorqua que son corps n’était pas tombé du ciel, qu’elle travaillait tous les jours et pas qu’avec du sport de chambre. Elle lui annonça qu’elle était une professionnelle de course en longue durée et en football grâce à son père qui lui avait appris à jouer dès qu’elle avait su marché. Tout en le traitant de macho, elle le mit au défi de la faire abandonner dans le domaine sportif.

Mathéo ne put s’empêcher de rire.

– Ecoute, il n’y a surement qu’un sport où tu es plus douée que moi et on peut pas s’entrainer ensemble pour le moment.

Répondit le jeune homme en repartant dans un fou rire. Oui bien sûr qu’il parlait du sport de chambre. Bon il n’avait pas l’arrogance de dire qu’il était le meilleur dans chacun des sports qui pouvait exister sur terre, mais c’était une manière en plus de s’amuser de la belle Serdaigle. Il aimait bien la taquiner car elle rentrait vite dans le jeu.

Puis ils continuèrent à parler des différentes concurrences qu’ils pouvaient avoir par rapport à l’un ou à l’autre. Très sincèrement Ayla n’avait pas la moindre concurrence du côté des filles. Tout simplement parce que Mathéo n’était pas du genre à aller voir les filles et à les vouloir toutes. Il n’en voulait qu’une seule et il était déjà avec elle ce soir. Alors il n’avait vraiment aucune raison d’aller voir ailleurs aujourd’hui ou les autres jours d’ailleurs. Mathéo avait quand même plus de soucis à se faire à propos de la Serdaigle car il n’y avait pas que les garçons qu’il devait concurrencer mais aussi les filles. Double travail pour le pauvre Serpentard qui rentrait tout doucement dans une nouvelle vie amoureuse, un terrain inconnu.

*C’est sûr que dans le château il y a quand même au moins une centaine de filles beaucoup plus sexy que toi, bébé.*

Mais la jeune femme le rassura vite en lui disant qu’elle lui appartenait tout autant, qu’elle ne voyait pas les choses à moitié et quand elle s’offrait c’était en entier, il n’y avait pas de demi-mesure. Si la fidélité était l’une de ses qualités c’était plutôt rassurant. Elle rajouta qu’il n’avait aucune concurrence car elle ne voyait que lui de toute manière. Elle continua néanmoins dans l’humour en rajoutant que si l’envie lui prenait de se transformer en fille, elle serait toujours d’accord pour être sa petite amie, c’était quand même un avantage.

*C’est bon à savoir quand même.*

– Hors de question que je me transforme en fille, je suis désolé.

Répondit t-il avec un sourire. Non en effet, ce n’était absolument pas son délire. Il était très bien dans sa peau en tant que garçon, et ne comprenait tellement pas les filles qu’il ne pourrait jamais en être une de toute manière.

Et puis ils continuèrent de danser. La fête était vraiment géniale. Et Mathéo avait vraiment envie d’en profiter au maximum, même s’il était déçu de ne pas connaître un sortilège pour arrêter le temps l’espace de quelques heures.

– Quels vont être tes vœux pour cette année ?

Demanda le jeune homme avec un petit sourire. Après tout, elle avait pu lire tous les vœux qu’il avait fait depuis sa première année, il pouvait être un peu curieux sur le sujet.

“"J'ai aucune idée du genre de vie qu'on aura mais je veux être avec toi.”

Ayla & Mathéo

Le bal de noël continuait doucement mais surement pour les deux jeunes gens. Cette soirée était digne d’un conte de fée, et Mathéo en profitait autant qu’il ne pouvait. Jamais il n’aurait pu s’imaginer une aussi bonne soirée. La musique continuait de résonner fort dans les oreilles de chacun et pour le moment le Serpentard de semblait pas fatigué de danser autant. Ayla était toujours aussi magnifique même en sautant partout. Ils continuaient à être dans leur monde et à discuter ensemble. Tout était bien. L’un et l’autre se confiait sur leur sentiment respectif. Ils continuaient de rire ensemble sur tout et n’importe quoi. C’était une soirée sous le signe de la joie, de l’humour et des blagues. Et il fallait dire que Mathéo s’y sentait très à l’aise. L’humour, il connaissait bien, en usant et abusant mais il aimait. L’ambiance était simplement bonne enfant, sans prise de tête, sans sujets sérieux, sans problèmes. Le jeune homme l’avait embêté sur le sport, en laissant ressortir un petit côté macho, il ne pensait pas que la belle Serdaigle était capable de le battre quand il s’agissait d’effort physique, à part dans un seul domaine bien évidemment. Il avait toujours aimé le sport, et avait souvent été le meilleur.

*Peur qu’une fille te batte ?*

Il n’avait pas vraiment peur de la compétition avec la jeune femme car il connaissait ses forces et le sport en était une pour sûr. Il ne niait pas le fait qu’elle devait être quelqu’un de sportif elle-aussi, mais il avait du mal à imaginer qu’elle puisse un jour le battre. Mais il le découvrirait bien assez vite après tout. Pour le moment, il ne l’avait vu que sur un balai et pas assez longtemps pour juger de ses performances. Pour ce qui était du Quidditch, Mathéo était très confiant aussi, il était plutôt doué, d’ailleurs c’était la raison pour laquelle il était dans l’équipe. Il y était rentré dès sa troisième année, lorsqu’il avait eu assez de muscle pour pouvoir se mesurer aux « grands » qui avaient déjà leurs places dedans. Pour être honnête, s’il leur été arrivé de perdre, la faute ne revenait pas aux poursuiveurs de l’équipe des Serpentard. Les attrapeurs adverses avaient juste eu plus de chance qu’eux. Mais cette année, pour sa dernière année à Poudlard et dans l’équipe, Mathéo comptait bien remporter la coupe. Il ne voulait pas repartir d’ici en échouant encore au Quidditch.

Mathéo avait donc sous-entendu que le seul sport où la jeune femme pourrait potentiellement le battre, c’était dans le domaine du sport de chambre. Evidemment, car Mathéo n’avait absolument pas la moindre expérience dans ce sport particulier, contrairement à la jeune femme qui avait eu quelques partenaires avant lui. Ayla confirma que dans ce sport-là, elle aurait tout à lui apprendre, elle rajouta qu’elle s’en donnerait même à cœur joie quand il serait apte à jouer avec elle. Mais elle rajouta qu’elle était quand même sûre qu’elle pouvait lui mettre la pâté dans pleins d’autre sports, et que sa fierté d’homme en prendra un coup quand elle lui exploserait la figure en football, en course ou bien en surf. Elle adorait le surf. A vrai dire Mathéo ne savait même pas ce que c’était ce sport et donc de quoi elle voulait bien parler. Partant de ce fait, elle le gagnerait surement dans ce fameux sport, si compétition il y avait un jour.

– La course, s’il te plait, j’en fais tous les jours depuis des années, je suis trop rapide pour toi. Pour ce qui est du surf, je n’ai aucune idée de ce que c’est. Et pour le football je me débrouille, même si je suis meilleur en rugby. Apparemment le foot est un sport de fillette et comme je suis un garçon je devais absolument apprendre à jouer à un vrai sport d’homme, dixit mon oncle.

Lança le jeune homme. Oui pour ce qui était de la course il était très confiant. Mathéo était très rapide quand il s’agissait de courir. Bon après si elle voulait parler de la course d’endurance, c’était un peu différent. Avec tout ce qu’il fumait dans son temps libre, c’était quand même assez dur de tenir le coup sur de longues distances sans cracher ses poumons. Mais bon ça, elle n’avait pas besoin de le savoir, du moins pas tout de suite. Et puis le football, Mathéo y avait jouer un petit peu quand il était plus jeune, mais son oncle Phil avait très vite voulu qu’il apprenne le rugby au détriment de l’autre sport car pour lui le footballeur était des branleurs payés des millions qui se tordaient de douleurs comme des femmelette à chaque fois qu’on avait le malheur de les toucher. Bref, à l’époque le gamin était bien jeune et n’avait pas chercher plus loin, et avait appris à jouer au rugby comme on lui avait dit.

Les deux jeunes gens avaient abordé un autre sujet : le fait qu’Ayla soit aussi bien attiré par les filles que par les garçons. Ça ne dérangeait pas vraiment Mathéo dans le fond. Car si un jour elle le quittait pour quelqu’un d’autre : que ce soit une fille ou un garçon ne serait pas vraiment le problème. Oui voilà au fond il s’en fichait, il était plutôt ouvert d’esprit donc ça ne le dérangeait absolument pas, tant qu’elle était avec lui pour le moment. Mathéo lui précisa quand même qu’il n’avait pas la moindre intention de se changer en fille si elle lui demandait un jour. La Serdaigle lui répondit que ce n’était pas bien grave car elle avait toujours eu une préférence pour les filles. Ce qu’elle aimait chez les filles était la douceur et la tendresse qui lui avait permis d’oublier la brutalité qu’elle avait eu avec son ex-petit-ami en première année. Mais il n’était pas comme cet homme, elle ne le craignait pas et n’avait pas besoin d’aller voir ailleurs ou de chercher à le changer car il était ce dont elle avait besoin.

*Oh c’est vraiment trop mignon.*

– Ca tombe bien, parce que maintenant que j’ai réussi à attirer ton attention, je ne risque pas de te laisser partir de sitôt.

Plaisanta le jeune homme. Oui après tout, il n’avait pas attendu aussi longtemps pour ne passer que très peu de moments avec la belle Serdaigle. Il voulait profiter le plus de ces moments passés en sa compagnie et qui sait peut-être que leur histoire marchera après tout. Après avoir dévoilé ces vœux des six années précédentes, le jeune homme se risqua à lui demander quels étaient les siens pour cette nouvelle année. Elle lui confia qu’elle n’en avait pas vraiment puisqu’elle ne suivait pas cette tradition. Elle souhaitait simplement être heureuse, et elle aimerait pouvoir le garder près d’elle, mais pour cela elle ne pensait pas qu’un vœu soit suffisant. Elle n’arrivait pas à faire de vœux bateau mais elle aimerait également percer dans le milieu de la mode pendant les grandes vacances. Elle rajouta qu’elle n’en avait pas d’aussi personnel que lui en tout cas. Mais elle ajouta quand même que si elle voulait faire des vœux qui le concernait, elle aimerait beaucoup que cela dure entre eux et qu’il ne l’oublie pas quand il partirait de Poudlard, et elle aimerait beaucoup qu’il l’embrasse un jour, cela leur faisait donc un vœu en commun

– Tu pourrais être mannequin, vraiment.

Lui murmura le jeune homme à l’oreille. Oui elle était assez magnifique pour l’être, ça c’était une certitude.

– Il faudrait que toi tu ne m’oublies pas quand je m’en irais.

Lança le jeune homme avec un sourire en coin. Le moment de quitter définitivement le château était encore loin, mais il avait quand même un peu peur qu’elle l’oublie quand il ne serait plus là et qu’elle ne pourrait plus le voir dans

– Notre vœux en commun se réalisera un jour, je te le promets.

“"J'ai aucune idée du genre de vie qu'on aura mais je veux être avec toi.”

Ayla & Mathéo

Les vœux de débuts d’années : de biens belles choses. Le temps ne s’arrête jamais et il défile à une allure express. Chaque année est synonyme de renouveau. Et c’est sans doute pour ça que les souhaits existent. Ça donne de l’espoir et du courage. Mathéo avait l’habitude de faire des vœux en chaque début d’année. Quand il était petit, il lui arrivait déjà d’en faire, mais tout était devenu plus concret à Poudlard avec Rebecca. Mathéo se souvenait de ce moment comme si c’était hier. Après des vacances de noël passé au château, le Serpentard avait enfin pu retrouver son amie à la rentrée. Ils avaient passé cette soirée dans la volière, pensant que personne ne viendrait les chercher là-haut. Il faisait froid mais chacun avait sa couverture. Rebecca lui avait parlé en long et en large de ses vacances avec ses parents dans les îles. Il avait eu tous les détails : à quel point les paysages étaient magnifique, la chaleur, le soleil, la plage et les piscines. Mathéo l’avait écouté parlé pendant un long moment, émerveillé par le discours de la jeune demoiselle. Pour un gamin qui n’était jamais sorti de l’Angleterre, cette histoire avait le goût de l’aventure. Rebecca lui avait raconté sa passion pour les voyages et son envie de découvrir le monde. Elle voulait faire tant de choses et était tellement sûr d’elle du haut de ses onze ans. Puis elle avait sorti son petit papier. Le Serpentard avait été étonné et curieux de savoir ce que c’était. Alors elle lui avait expliqué, que depuis qu’elle était petite elle avait l’habitude d’écrire ses vœux sur un papier en chaque début d’année, elle le mettait ensuite dans une petite boîte qu’elle cachait à l’endroit où elle habitait. Et maintenant que Poudlard était sa maison, elle avait l’intention de trouver un bon endroit pour cacher sa boîte. Elle avait regardé Mathéo avec ses grands yeux bleus et lui avait dit qu’il devrait faire la même chose, qu’avec ça il aurait au moins des objectifs pour l’années et que petit à petit, il pourrait réussir à réaliser ses rêves. Un brin de motivation, voilà ce que ça représentait. Alors le jeune garçon l’avait fait, il avait écrit ses premiers vœux un soir de janvier, dans la volière du château de Poudlard.

« 1. Devenir poursuiveur dans l’équipe de Quidditch de Serpentard.
2. Faire exploser une salle de classe.
3. Avoir la collection complète des cartes chocogrenouilles. »

C’était les vœux d’un enfant de onze ans avec la vie devant lui et l’insouciance qui va avec. Il n’avait pas réalisé tous ses vœux cette année-là. D’ailleurs il n’en avait réalisé aucune au cours de cette année. Mais avec un peu de recul, il était désormais bel et bien poursuiveur dans l’équipe des Verts et Argents et avait une collection plus que raisonnable de ses fameuses cartes. Il n’avait jamais réussi à faire exploser une salle de classe, et n’avait finalement pas essayé. Mais lors de sa deuxième année, il avait quand même réussi à faire exploser son chaudron en cours de potion à cause de sa maladresse. Ses vœux avaient évolué en même temps que lui. Mais aujourd’hui encore, cela restait une tradition importante pour lui. Et il ferait a même chose quand il reviendrait à Poudlard dans une semaine. Parce qu’il voulait continuer à y croire, continuer à croire que ses souhaits griffonnés sur une feuille de papier puissent un jour se réaliser.

Finalement les adolescents en étaient revenus au sujet sportif, qui méritait débat entre les deux partis. Mathéo était arrogant, persuadé qu’il pouvait battre la jeune femme dans n’importe quel sport, oui parce qu’après tout il était un garçon et elle une fille, il n’y avait pas photo. Le jeune homme aimait bien la taquiner, parce qu’il savait au fond de lui, même étant un grand sportif, qu’il n’était pas imbattable dans tous les domaines. La preuve il ne savait même ce qu’était le surf. Mais bon, pour sa défense, ça ne se pratique pas à Londres. Il continuait quand même à jouer les machos sûrs de lui pour ne pas perdre la face. La jeune femme ne voulait pas le laissait s’en tirer comme ça pour autant. Elle lui fit comprendre qu’il devrait prouver ce qu’il avance, car c’était bien joli de parler, mais ça ne prouvait rien du tout. Alors que Mathéo lui expliquait que son oncle avait préféré l’initier au rugby parce qu’il pensait que le football était un sport de fillette, elle lui répondit que ce n’était pas pour les filles de base. Son père avait forcé un entraineur à la garder dans l’équipe masculine après l’âge légal parce qu’il n’y avait pas d’équipe féminine près de chez elle. Et puis elle lui expliqua ensuite gentiment ce qu’était le surf, pour éclaire un peu la lanterne du jeune ignorant. Apparemment c’était donc un sport de glisse qui se pratiquait dans l’eau, sur les vagues plus précisément. Mon dieu qu’est-ce que ça avait l’air compliqué à l’entendre parler. La Serdaigle lui annonça qu’elle pratiquait seulement de l’endurance pour la course : une heure par jour à Poudlard et deux pendant les vacances. Ah oui, l’endurance. Bon d’accord. Ça ce n’était pas bon signe. Autant Mathéo était très bon en vitesse, autant l’endurance était plus dur étant donné sa consommation de cigarette magique.

– L’endurance oublie, à part si tu veux me voir cracher mes poumons.

Lança le jeune homme en rigolant. Elle n’était surement pas au courant qu’il fumait, encore moins des cigarettes magiques mais comme le jeune homme ne se voyait pas lui dire très clairement, elle comprendrait surement avec cette allusion. Enfin du moins qu’il fumait, après, elle n’avait pas non plus tous les détails. Bref, c’était donc hors de question de faire de l’endurance avec elle, le jeune homme ne tiendrait surement pas le coup, surtout si elle était aussi douée qu’elle le prétendait.

La conversation était retournée aux vœux. Et Ayla avait fait part de souhaits personnels le concernant, ce qui avait beaucoup touché le jeune homme. Mathéo n’avait pas l’intention de la laisser partir maintenant qu’il avait enfin réussi à capter son attention après deux ans d’essais infructueux. Elle le rassura en lui disant qu’elle ne voulait pas partir, mais que c’était quand même rassurant que si elle le voulait, il ferait tout pour la retenir. Par contre, si lui tentait de la fuir, elle le kidnapperait pour qu’il reste à elle quoi qu’il arrive. Les paroles de la jeune femme firent rire le Serpentard.

– Tant que tu ne me séquestres pas dans ta cave, ça me va.

Répondit-il sur le même ton de l’humour. Cette soirée était placée sous le signe du rire, de l’insouciance et des blagues. Et Mathéo aimait beaucoup ça.

Elle voulait devenir mannequin. Elle pourrait, elle était tellement magnifique que les agences seraient folles de lui fermer la porte au nez. Elle aimerait l’être, mais elle expliqua à Mathéo que ce n’était pas vraiment un milieu facile, et qu’avec son manque de confiance en elle, elle avait peur de ne pas pouvoir réaliser son rêve. Elle tenterait le coup et si ça ne marchait pas, elle resterait quand même dans le milieu de la mode. Mathéo était impressionné par les certitudes d’Ayla. Elle savait ce qu’elle voulait faire de sa vie, ce qui était tout le contraire de lui. Il n’avait pas la moindre idée de quel métier il voulait exercer.

– Le jour où tu montras sur ton premier podium, je serais dans la salle pour t’applaudir.

Lança t-il avec un sourire. Car si elle n’était pas sûre d’elle, Mathéo l’était. Il était vraiment persuadé que ce rêve était à la portée de la magnifique jeune femme.

Il ne voulait pas qu’elle l’oubli. Mais elle ne pourrait pas l’oublier, car il était le garçon qui l’avait réconcilié avec l’amour, il resterait à jamais dans son cœur et dans sa mémoire quoi qu’il puisse se passer entre eux. Elle espérait lui manquer tout autant, et elle lui annonça qu’elle le garderait toujours à l’œil. Touché mais ne trouvant pas les mots, le Serpentard se contenta de lui sourire. Mais il lui avait quand même promis que leur vœu en commun se réaliserait un jour, il ne pouvait pas dire quand parce qu’il ne le savait pas, mais ça se passerait c’était une certitude. Et avec un petit sourire espiègle, elle lui répondit qu’elle tâcherait d’être au rendez-vous le jour où ça se réaliserait.

– Je te promets un ticket aux premières loges.

Laisse-t-il échapper dans un éclat de rire. Ce genre de rire enfantin et insouciant.

“"J'ai aucune idée du genre de vie qu'on aura mais je veux être avec toi.”

Ayla & Mathéo

Cette soirée continuait tranquillement. Tout le monde semblait apprécier ce bal de noël. Il y avait ceux qui discutaient tranquillement au bar, ceux qui avaient pris place sur des sièges pour manger quelque chose, et puis il y avait la piste de danse où les plus jeunes et les moins jeunes se déhanchaient au rythme de le musique. Mathéo et Ayla faisait partie de cette catégorie de personne. Bien sûr au début de leur soirée, ils s’étaient arrêté un instant prendre un verre, mais après cela ils avaient tout de suite foncé sur la piste pour danser et n’y avaient pas bouger depuis. Ils dansaient ensemble en même temps qu’ils continuaient à discuter de choses et d’autres. L’ambiance était bonne et les deux adolescents riaient de plus bel ensemble. Le Serpentard se sentait vraiment très bien en compagnie de sa charmante cavalière. Il savait qu’il pouvait être totalement lui-même avec la jeune femme, et c’était ce qui lui plaisait. Il n’avait pas besoin de faire semblant d’être quelqu’un d’autre, elle l’aimait bien tel qu’il était. Et puis c’était bien évidemment la même chose pour lui, il appréciait beaucoup Ayla comme ça, et ne voudrait pas la changer d’un poil.

Ainsi au fur et à mesure de la soirée, ils avaient eu l’occasion d’aborder divers sujets aussi différents les uns que les autres comme les vœux, le sport ou encore leur avenir. Des discussions toujours placé sous le signe de la rigolade. Les vœux de la nouvelle année était quelque chose d’important pour le Serpentard. Cette année, il continuerait à le faire. Il n’avait pas eu vraiment le temps de réfléchir à ce qu’il écrirait sur son papier, mais il prendrait le temps pour être prêt pour la rentrée à Poudlard. En effet, il savait que dans la première semaine qui suivrait le début des cours, Rebecca n’allait surement pas le lâcher pour qu’ils se trouvent un moment rien que tous les deux pour mener à bien leur petite tradition.

*T’es en vacances, tu trouveras certainement un moment pour les préparer, pas d’inquiétude mon grand.*

Le sport était le sujet du moment. Les deux adolescents étaient surement aussi sportif l’un que l’autre, mais cela ressemblait fortement à une compétition. Qui serait le meilleur ? Mathéo aimait bien taquiner la Serdaigle en jouant les machos et en lui montrant qu’elle ne serait jamais capable de le battre dans n’importe quel sport. Bien sûr c’était totalement faux. En effet, déjà il ne connaissait pas le surf, avant qu’elle lui explique exactement ce que c’était. Ne sachant même pas que ce sport existait avant ce soir, il aurait sans doute du mal à la battre dans ce domaine. Le football elle avait surement beaucoup plus de chances que lui, puisqu’elle en avait pratiqué en club. Et enfin la course d’endurance qui avait pour but de courir en gros le plus longtemps possible. Mathéo était quelqu’un de rapide, il avait une très bonne vitesse de pointe, et sur des courses courtes, il avait de grandes chances de remporter. Mais le problème avec l’endurance était sa consommation de cigarettes, cigarettes magiques en tout genre. Bref, autrement dit, courir plus de dix minutes était un calvaire pour lui. Et d’ailleurs il annonça à la jeune femme d’oublier la course d’endurance sinon il allait surement cracher ses poumons.

Avec cette expression en général réservée aux fumeurs, Ayla allait surement vite comprendre que Mathéo n’était pas un sain et qu’il avait d’autres petites manies assez agaçantes. Il ne tenait pas particulièrement à ce qu’elle sache, mais il ne voyait pas non plus l’intérêt de lui cacher. Puisque de toute façon il ne s’en cachait pas vraiment, elle l’aurait sans doute su un jour ou l’autre. C’était mieux qu’elle l’apprenne de sa bouche après tout. Et puis de toute façon, elle n’était pas sa mère, elle ne pouvait pas lui interdire de faire quelque chose. Quoi que même si sa mère lui ordonnait d’arrêter de fumer, il était surement exclu que le jeune homme l’écoute.

*Ça remonte à quand la dernière fois que tu as obéis à ta mère ?*

La réaction de la jeune femme arriva vite. Evidemment, elle lui annonça qu’il n’avait pas qu’à fumer. Oui c’est sûr que s’il voulait être performant en endurance, il devrait oublier sa mauvaise habitude. Mais pour dire vrai, il s’en fichait et préférait continuer à fumer tranquillement. Tant pis, il trouverait un autre sport dans lequel il battra la belle Serdaigle à plate couture. Elle lui annonça qu’il pourrait tenir le coup sans fumer, et que c’était ça de mettre sa santé en danger. Puis elle ajouta qu’il mériterait une fessé s’ils n’étaient pas dans un lieu public. Elle reprit la parole en disant que pour les gens de la haute cela serait vraiment honteux comme comportement. Sa propre mère était ici apparemment. Ayla essaya d’imaginait la scène et blagua sur le fait qu’elle devrait justement le faire pour voir sa réaction. Mathéo eut un petit rire, en imaginant la scène lui aussi. Il n’avait pas pensé au fait que la mère de la Serdaigle puisse être là ce soir, mais après tout ils ne faisaient rien de mal. Et puis tant qu’elle n’était pas à côté d’eux et qu’elle n’entendait pas leurs conversations, tout irait bien.

– Tu sais, moi je fais pas parti de la haute, alors je m’en fiche.

Répondit-il avec un clin d’œil.

*Serait-ce une façon de la mettre au défi, bébé ?*

Non le jeune garçon ne faisait certainement pas parti de la haute société. Sa famille avait toujours été modeste. Aujourd’hui l’argent était revenu grâce à l’oncle Phil, mais sa famille n’avait jamais eu ses entrées dans des soirées mondaines et chic. A vrai dire, c’était surement l’une des premières fois qu’il portait un costume et une cravate. En réalité peut-être la deuxième, il avait dû en porter un lorsqu’il s’était rendu à un mariage l’été dernier. Cela étant dit, Mathéo n’avait pas la moindre idée des convenances et s’en fichait quelque peu. Il ne voulait pas s’empêcher de vivre et de rire parce que telle chose ou telle chose ne se faisait pas dans le monde des gens importants.

Ayla avait émis l’hypothèse de kidnapper le garçon un jour, et celui-ci s’était vite défendu en disant que tant qu’elle ne le séquestrait pas dans une cave, ça ne le dérangeait pas vraiment. Elle répondit en rigolant qu’elle l’attacherait dans son lit et abuserait de lui tous les jours. Elle lui demanda ensuite s’il ne trouvait pas que c’était beaucoup plus agréable comme torture. La soirée était vraiment placée sous le signe de l’humour ce soir et ce que venait de dire Ayla était assez drôle, il fallait l’avouer. Puis elle lui demanda s’il préférait la cave. Elle serait une kidnappeuse très facile à vivre, prête à faire des compromis pour qu’il se sente bien en sa présence.

– Intéressant. Donc je suis une pauvre victime de ton kidnapping mais j’ai le droit à des traitements de faveurs. Des pancakes au petit déjeuner et trois cigarettes par jour, et j’accepte d’être attaché à ton lit.

Répondit le jeune homme en lui tendant la main pour qu’elle accepte ce pacte. Bien sûr, le jeune homme répondait avec humour lui-aussi. Qu’est-ce que ça pouvait faire du bien de respirer de temps en temps, de ne pas se prendre la tête avec des choses futiles, et de rigoler simplement encore et encore sans se soucier de ce que vont penser les gens autour d’eux.

La Serdaigle lui avait parlé de son souhait de devenir mannequin. Mathéo avait tout de suite soutenu l’idée car il pensait réellement qu’Ayla en était capable, elle avait le physique pour en tout cas ; et vu comment elle en parlait, ça avait vraiment l’air d’être un de ses rêves les plus cher. Mathéo lui annonça qu’il serait dans la pièce lors de son premier défilé sur un podium. Il lui donnait confiance en elle, et elle trouvait ça vraiment gentil. Elle lui annonça qu’elle le chercherait du regard ce jour-là pour être sûr qu’il ne soit pas arrivé en retard. C’était une petite pique gentille pour lui rappeler ce fameux retard de quarante minutes qu’il avait eu un jour à l’un de ses rendez-vous avec le belle Serdaigle. Mathéo ne put s’empêcher de rigoler face à cette réponse.

Puis ils enchainèrent sur une discussion à propos de leur premier baiser. Mathéo lui avait promis que ce vœu en commun se réaliserait un jour, et qu’elle serait même aux premières loges. La jeune femme lui annonça qu’elle ne louperait ce spectacle pour rien au monde, et qu’elle ne laisserait pas la place à une autre.

– La première place est pour toi.

Répondit-il amusé par les paroles précédentes de la belle jeune femme.

“"J'ai aucune idée du genre de vie qu'on aura mais je veux être avec toi.”

Ayla & Mathéo

La jeune femme avait délibérément menacé Mathéo. En effet, elle avait appris par sous-entendu plutôt explicite que le Serpentard fumait. Bon heureusement qu’il ne lui avait pas expliqué exactement à quoi correspondait sa consommation, elle l’aurait sans doute tué. Non au fond, il pensait vraiment qu’elle s’en fichait. Après tout, c’était sa vie et il en faisait bien ce qu’il voulait. S’il avait envie de se détruire la santé avec la nicotine, qui pouvait bien l’en empêcher, après tout. Mathéo n’était pas vraiment sûr que sa mère soit au courant. Quoi que, il ne se cachait pas non plus forcément quand il était chez lui, mais c’est vrai que ses cigarettes magiques ou normales étaient souvent fumés lorsqu’il partait se promener dans les bois. Ainsi, il n’avait jamais fumé en présence de sa mère. Mais elle ne devait pas être complètement stupide et devait s’en douter. Après tout, c’était le genre d’odeur qui s’imprégnait bien sur les vêtements.

*Oui puis elle a tellement pas l’habitude que tu sois détendu, qu’elle doit être finalement contente en te voyant revenir de tes longues promenades.*

En fait, c’était ça au final le secret d’une bonne ambiance dans la famille Collins : que le fils soit complètement stone à longueur de journée. Bon ce n’était pas une solution à long terme, mais c’était intéressant d’en faire l’expérience. Bref, où en étions-nous ? Oui donc la Serdaigle se préoccupait de sa santé. Et c’était donc pour ça qu’elle l’avait menacé. Il méritait une fessé selon elle. Mais elle avait quand même pris la peine de préciser que ce genre de chose était honteux dans la haute société, surtout que sa mère était apparemment dans la salle. D’un air de défi, le jeune homme lui avait dit que lui s’en fichait totalement, parce qu’il ne faisait pas parti de la haute. C’était vrai d’ailleurs, avant que Phil « le sauveur avec de l’argent pleins les poches » décide de les aider, les revenus de sa mère n’étaient pas gros. Il n’avait jamais assisté à des réceptions mondaines, ou hautement chic. Mais il s’en fichait. A vrai dire, il trouvait les gens de ce milieu trop coincé, trop snob. Il préférait ne pas avoir un balai dans le derrière et agir comme bon lui semblait.

Ayla avait semble-t-il compris le petit défi que lui lançait le jeune homme, pour mettre une claque en pleine figure des bonnes manières et des règles de bienséance de la haute société. Elle s’était tortillé, et sa main avait finalement atteint le postérieur du Serpentard. Mathéo aimait bien les filles qui n’avaient pas peur des petits défis. Il aimait bien jouer. Après tout, c’était un grand enfant ce garçon-là. La Serdaigle agrémenta sa fessé d’un petit commentaire, et lui annonça que le sport pouvait avoir du bon, et que ses fesses étaient apparemment parfaites pour les fessées. Elle lui confia même qu’elle recommencerait aussi vite que possible, ce qui ne put empêché un éclat de rire sortir de la bouche de Mathéo.

*Tu veux qu’elle te demande l’autorisation à chaque fois pour te toucher le postérieur ou ça ira ?*

Cette soirée était magique, tranquille et drôle. Ayla savait rire et s’amuser sans se prendre la tête, et elle sautait à pieds joints dans les blagues du jeune homme. Elle relevait les défis. Cette fille était vraiment trop cool et il avait la chance qu’elle soit avec lui ce soir. Il avait de la chance qu’elle l’aime bien et qu’elle ait envie d’être avec lui, autant que lui avait envie d’être avec elle. En fait, il était tellement chanceux ce soir. Il était avec la fille qui lui plaisait, à un bal tout à fait super, avec de la bonne musique. Il ne pouvait rien demander de mieux, vraiment.


– Oui tu es pas la première à me dire ça.

Lança le jeune homme avec un sourire en coin. Juste une autre manière de continuer à la taquiner pendant cette très agréable soirée. Finalement après cela, la discussion avait dérivé sur le kidnapping du jeune homme. Oui en effet, si Mathéo venait à l’oublier, Ayla avait décidé qu’elle le kidnapperait et l’attacherait à son lit. Oui il y a pire comme enlèvement, c’est sûr. Mais Mathéo essayait néanmoins de négocier les différentes parties du kindapping. En effet, il voulait des pancakes pour le petit déjeuner et trois cigarettes par jour. Ca va il ne demandait pas la lune et se trouvait même plutôt raisonnable sur ses requêtes pour une fois.

*T’as vraiment besoin de trois cigarettes par jour ?*

Oui trois semblait un bon chiffre. Une le matin, une l’après-midi et une le soir. Bon bien sûr, il n’avait pas précisé à la Serdaigle s’il parlait de cigarettes magiques ou de normales. Il voulait attendre qu’elle accepte sa requête avant ça. La jeune femme rigola un peu, en se mordillant la lèvre avant de lui répondre. Elle était d’accord pour faire un effort pour les pancakes mais pour les cigarettes il devrait apprendre à s’en passer, elle voulait prendre soin de santé. Elle lui confia qu’il aurait une belle vie attachée à son lit. Et lui précisa que si elle était lui, elle ferait exprès de la quitter pour qu’elle passe à l’action. Cette fille était cinglée mais dans le bon sens, et c’était ça qu’il aimait chez elle.

– Une cigarette magique une fois tous les deux jours.

*T’es sérieux, tu cherches toujours à négocier pour tes pauvres cigarettes ?*

Il fallait bien défendre ses envies après tout. Au moins Ayla comprendrait avec ça, qu’il n’était pas forcément qu’un fumeur de passage. En espérant qu’elle accepte cela et que dans la vraie vie, hors du kidnapping fictif, elle ne soit pas trop sur son dos à cause de ça. Mais il fallait reconnaître que la Serdaigle serait sans doute une gentille séquestatrice. Elle se laissait amadouer et acceptait quelques règles, ce qui était plutôt encourageant.

Elle lui précisa qu’il ferait quand même beaucoup d’envieux si elle le faisait réellement même si elle le voyait mal rester bloqué des années dans une position allongée, juste pour son bon plaisir. Elle continua en disant que cela pouvait être tentant s’il continuait à la chercher de la sorte.

– C’est vrai que tu es souvent méchante avec moi.

Finit-il par répondre, pour lancer un gentil pique à la jeune femme. Oui il avait envie de la taquiner ce soir, et de continuer sur ce chemin plutôt drôle. Ils continuaient de discuter tranquillement entre eux, et le premier baiser avait été abordé. Mathéo lui avait promis qu’il y en aurait un, et qu’elle serait aux premières loges. Personne ne lui passerait devant, c’était une certitude. La jeune femme était rassuré, elle savait maintenant que personne n’allait lui passer devant et qu’elle pouvait désormais attendre patiemment.

– T’as pas fini d’attendre je crois.

Petit sourire et clin d’œil. Le temps avait bien passé depuis qu’ils s’étaient retrouvés devant la salle de bal. La fin de ce merveilleux moment approchait à grand pas. La jeune femme lui annonça qu’elle ne voulait pas partir d’ici et lui demanda de la garder avec lui. Mathéo la serra dans ses bras, et lui fit un sourire. Il aimerait beaucoup la garder avec lui, et n’avait pas la moindre envie de partir non plus.

– J’aimerais bien.