(fb) Serena - Quand les chats ne sont pas là la souris peut danser

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Quand les chats ne sont pas là la souris peut danser
Charlotte Deauclaire & Serena Tagel

Charlotte était assise à son bureau. Le temps avait passé très vite et il avait travailler son corps pour la vieillir. Bien qu’elle se considérât encore bien jeune pour son âge, elle allait approcher de la trentaine dans trois ans et c’était assez effrayant. Mais c’était la seule inquiétude qu’elle pouvait avoir dans sa vie. Maintenant elle avait une famille, Charlotte s’était mariée ayant trouver un prince charmant et devait non seulement gérer sa vie de femme, de mère, mais aussi elle continuait à travailler dans la musique bien que restant bien plus souvent chez elle. Charlotte travaillait pour un label de musique, écrivant et composant des chansons pour d’autres, choses qu’elle avait toujours aimé faire et malheureusement pour elle l’inspiration n’était pas toujours au rendez-vous. Elle avait beau essayé de trouver de bons sujets, sa vie était tout simplement parfaite. L’ancienne poufsouffle savait très bien que pour écrire de bonnes chansons il fallait s’inspirer de ce qu’on connaissait de choses pour le moins triste afin de faire partager une émotion et elle en avait écrit des choses, heureuses ou moins heureuses, amour et bonheur, tout comme malheur, inquiétude, ayant pour l’instant l’impression d’avoir simplement épuiser toutes ses capacités à écrire. Certes les paroles étaient compliquées à trouver, mais les mélodies venaient toutes seule. C’était pour elle, la partie la plus facile puisque depuis qu’elle était jeune jouer d’un instrument était quelque chose qui la faisait basculer dans un autre monde, alors sa guitare sur les genoux, elle fermait les yeux pour jouer quelques notes, griffonnant sur des feuilles quadrillées ce qu’elle imaginait et espérait que ça plairait aux gens pour qui elle travaillait. La maison était silencieuse et sans les notes de musiques qu’elle entendait résonner dans le bureau, personne n’aurait pu penser que quelqu’un y habitait. Tylio était au travail, Pénélope avait fait sa rentrée à Poudlard cette année. Charlotte jeta un coup d’œil à l’horloge fixé sur le mur. L’heure tournait et elle reposa sa guitare sur son socle, lorsqu’elle entendit qu’on sonnait à la porte. Elle se mit à sourire avant de descendre pour aller ouvrir. Charlotte n’eue pas le temps de saluer les personnes qui attendaient à la porte que déjà une petite fille blonde sautait dans ses bras. « Bonjour à toi aussi Serena. » fit la rousse en observant la petite fille de six ans dans ses bras. Elle observa son meilleur ami dans l’encadrement de la porte et alors que les deux échangeaient les nouvelles, les banalités et se promettant de se faire un repas prochainement pour parler plus longuement, Tibus transplana du parvis de la maison pour laisser la filleule et la marraine ensemble. Charlotte avait accepté de garder Serena pour la journée et cela était très agréable de pouvoir passer du temps avec la petite fille. Charlotte reposa sa filleule sur le sol avant de lui demander : « Bon maintenant qu’on est toutes les deux, que veux tu faire ? Promis on peut faire tout ce que tu veux et tes parents n’en sauront rien. » Charlotte savait très bien que Tibus comme Télia élevaient parfaitement bien leur fille, mais pour le coup en étant sa marraine, la rousse pouvait bien se permettre de ne pas trop agir comme une mère en présence de Serena, bien qu’elle ne pouvait nier que parfois elle ne pouvait s’empêcher.

electric bird.

Serena était impatiente. Elle ne tenait littéralement plus en place et ses parents ne devaient plus supporter de l'entendre piailler. Ils avaient décidés de s'offrir une petite journée en amoureux et, du coup, ils avaient demandés à Charlotte de garder la petite. En apprenant qu'elle passerait l'après-midi chez sa marraine, la fillette était devenue une petite fofolle qui avait fait courir ses parents dans toute la maison parce qu'elle devait absolument se préparer, trouver ses lunettes de stars et sa petite guitare que sa marraine lui avait offert pour son dernier anniversaire et qu'il fallait absolument que sa petite jupette en cuir soit prête pour tout à l'heure. La totale, la petite était devenue totalement intenable depuis qu'elle avait apprit la nouvelle et le repas de midi avait probablement été un enfer pour ses pauvres parents, parce que l'énergique future rouge et or ne cessait de papoter avec entrain en regardant l'horloge, demandant à intervalle trop régulier quand ils allaient enfin aller chez marraine.

Et puis l'heure était arrivée, avec un peu d'avance, après un regard désespéré de Tibus pour Telia et une énième question de l'enfant pour savoir «quand est-ce qu'on y va !?». Finalement il avait attrapé l'enfant en disant que c'était l'heure et ils avaient transplané pour arriver devant la porte de Charlotte. Alors que Tibus signale leur arrivée, la petite blonde ne tient déjà plus en place pour sa part et aussitôt que la porte est ouverte, elle bondit dans les bras de sa marraine qui la salut en riant. Oubliant toute politesse, la fillette ne salut pas sa marraine, son câlin équivalent largement avec une salutation, dans son esprit d'enfant.

Alors que son père s'en va rapidement, la petite fille y fait à peine attention alors que sa marraine demande ce qu'elles vont faire comme elles sont toutes seules maintenant. Serena sait parfaitement à quoi elles vont jouer ou plutôt à quoi elle a envie de jouer alors que les oreilles de sa marraine ne sont peut-être pas prête pour leur part.

«- On va jouer à être une staaaaaaaaaaaaaaaaar !!!!» cri la petite avant de commencer à chanter en faisant comme si elle avait un micro dans les mains et commençant à danser avec une grâce toute particulière. «LIIIIIIKE A SUNSHIIIINE ON SUUUNDAYYYYYYYY !!!!!!!!!!!!!!!!!!»

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Charlotte Deauclaire & Serena Tagel

Charlotte était très heureuse de passer du temps avec sa filleule. C’était assez rare au final puisque même si elle bossait à la maison, Serena restait chez ses parents, mais quand Tibus lui avait demandé de la garder pendant qu’il profitait de la journée avec sa dulciné, elle n'avait pas rechigné pour dire oui. La maison était bien silencieuse et avant de dire oui, Charlotte avait demandé à Tylio s’il était d’accord bien évidemment. Mais son mari avait dit oui. Et puis ils étaient habitués à avoir des petites filles à la maison qui courraient partout. Ce n'était plus vraiment un problème, surtout pour une journée alors que le reste du temps la vie était bien calme. Charlotte avait entendu la sonnette retentir et bien évidemment était descendu pour ouvrir la porte à la Tibus et Serena, cette dernière semblant plus qu’heureuse de passer du temps avec sa marraine ne lui laissant pas le temps de dire bonjour que déjà la petite blonde sautait dans les bras de la rousse. Celle-ci se mit à rire en la saluant et la petite en retour lui fit un câlin. Charlotte regarda son meilleur ami et elle comprit bien assez vite que Serena avait dû être intenable avant d’arriver ici. Après avoir un peu discuter Tibus transplana pour pouvoir profiter de sa journée avec Télia. Il semblait soulager de laisser sa fille au bon soin de sa marraine et à peine la porte fermée, Charlotte reposa sa filleule sur le sol en lui demandant ce qu’elle voulait faire. La petite était toute excitée, ne tardant pas à dire qu’elle voulait jouer à être une star, prenant sa main comme micro et commençant à crier une chanson. Charlotte se mit à rire en la voyant ainsi. « Mais dis-moi tu vas devenir une grande star si tu continues ainsi. » répondit-elle. La petite avait encore du travail si elle voulait devenir une grande star, mais sa marraine n’allait pas casser tous ses rêves, surtout qu’elle était très fière que Serena s’intéresse autant à la musique. Les lunettes sur le nez, la petite guitare dans les mains, sa filleule ressemblait vraiment à une mini-star magnifique. Charlotte reprit Serena dans ses bras et l’emmena dans le salon, la posant sur la table-basse, suffisamment solide pour tenir le coup du poids de la petite fille, même si elle était certaine que ni Tylio, ni Tib ou Télia n’approuverait ce genre de chose. Elle se dirigea par la suite vers son ancien lecteur de vinyle et commença à chercher le CD adéquat pour faire chanter la petite. Elle trouva ce qu’elle cherchait et plaça le disque sur la platine avant d’entendre plusieurs notes. Montant le son assez fort pour qu’il sonne bien dans toute la maison, puis elle prit elle roula un vieux journal de la gazette du sorcier et reprit la parole. « Mesdames et Messsieurs, je vous prie d’accueillir pour une représentation spéciale, la belle et magnifique Serena Tagel ! » Elle avait utilisé son prénom et nom courant même si le petite aurait peut-être aimé un nom de scène, mais Charlotte qui avait pas mal d’expérience dans ce domaine avait toujours utilisé son propre nom pour les concerts, alors elle n’avait pas pensé à demandé à Serena si elle voulait utiliser un autre nom. La rousse savait que dans quelques instants, la petite ne se gênerait pas pour chanter ce qu’elle voulait chanter vu les notes de musiques qui se faisaient entendre, Charlotte n’allait quant à elle pas tarder à danser.

electric bird.

Au milieux du salon de sa marraine, avec ses lunettes, sa jupette en cuir, son top rose, sa petite guitare et son micro imaginaire, la fillette se déhanche en continuant d'hurler sa mélodie, provoquant le rire de sa marraine. L'enfant ne le remarque pas, elle s'y croit beaucoup trop pour réaliser que sa marraine se moque un peu, en lui promettant une grande carrière de star dans son avenir. Pourtant l'enfant est bien capable d'y croire. Elle s'y voit déjà, avec son nom à paillette sur les façades des grandes salles. Elle n'en a jamais vu en vrai, parce qu'elle est encore trop petite pour les concerts d'après ses parents. Mais elle a déjà vu des illustrations, dans quelques livres d'images. Et elle fait fonctionner son imagination.

Elle laissa sa marraine l'installer sur la table basse et elle rit, elle rit comme un bossu en pensant à la tête que ferait sa mère si, à la maison, elle montait sur la table comme ça. jamais Telia ne la laisserait faire, la petite poupée blonde serait les pieds sur le sol avant que le second n'ait put se hisser sur le meuble. Telia avait comme un sixième sens, selon l'enfant, pour surgir rapidement quand cette dernière commençait tout juste à s'amuser. Peu importe. Alors que sa marraine se la joue présentatrice, la fillette fait sa starlette sur sa table, prend la pose, envoie des bisous au public qu'elle s'imagine.

Et puis elle commence à gratter sa guitare en approchant d'un micro fixe imaginaire, pour faire le show alors que sa marraine a mis de la musique. Serena croit reconnaître le morceau, mais il faut dire qu'elle n'a pas vraiment l'oreille musicale, ni aucun réel talent pour la musique contrairement à sa marraine mais peu importe, parce que quand la chanteuse commence à chanter, l'enfant recommence à hurler, sans s'apercevoir que la musique est si forte qu'elle couvre un peu la voix de l'enfant - épargnant au passage les oreilles de sa marraine.

"- HOOOW CAN AÏ DECAÏDE WHAAAAAAAT'S RIIIIIGHT WHEN YOU'RE CLAOUDIIIING UP MY MIIIIIIIND !!!!!!"

Et la fillette danse sur sa table basse, gratte sa guitare avant de frapper dans ses mains pour s'accompagner, riant de voir sa marraine qui se trémousse, imaginant que cette dernière kiffe sa chanson. Elle lève une main en l'air.

"- AVEC MOI !!!! DOYOUUUUU SEE WHAAAAAAT WE'VE DOOONE WE'RE GONNA MAÏKE SUUUCH FOULS OF OURSELVEES !"

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Charlotte Deauclaire & Serena Tagel

Chanter et danser était l’un des plaisirs de Charlotte. Elle avait toujours vécu avec la musique dans sa vie, depuis qu’elle était toute petite et elle ne pouvait pas nier que voir sa filleule complètement dingue des cadeaux que sa marraine lui avait offert lui faisait énormément plaisir. Evidemment Pénélope aimait également la musique, mais cela faisait bien longtemps que sa fille adoptive n’avait pas danser sur la table du salon avec sa mère. Serena était encore petite et elle était suffisamment légère pour ne pas casser la table, même si aucun adulte dans l’entourage de la petite fille n’approuverait ce genre de truc, mais à quoi cela servirait d’avoir une marraine si ce n’était pas pour faire quelques bêtises sans que les parents ne soient au courant. Et puis voir la petite fille rire des interdits qu’elle avait le droit de braver ne pouvait la rendre qu’heureuse. Charlotte n’avait jamais emmené Serena dans un concert, parce que même si elle permettait quelques trucs, Tibus comme Télia lui avaient dit qu’elle était beaucoup trop petite pour ce genre de chose, mais ça n’empêchait pas la marraine d’imaginer le faire un jour. Sur scène c’était une sensation bien différente que de chanter toute seule dans sa chambre ou de jouer pour soi-même, Charlotte l’avait expérimenté plus d’une fois avant d’arrêter de se produire elle-même sur scène. La marraine alluma le lecteur de vinyle laissant l’introduction musicale se jouer doucement, s’amusant par la suite à présenter la star de la journée en se la jouant présentatrice. Serena salua une foule imaginaire et Charlotte en vint à se demander si un jour la petite blonde n’aurait pas le droit de saluer un public loin d’être imaginaire. Vu la beauté de Télia ce ne serait pas étonnant que Serena devienne une belle jeune femme, mais ce qu’ignorait encore Charlotte pour le moment c’était la manière dont Tibus serait protecteur avec sa fille avec les garçons. Elle espérait quand même qu’elle ait des prétendants, mais d’un autre côté qu’elle trouve l’amour avec un charmant garçon. Serena aurait le temps pour ça, pour le moment la petite fille commença à se trémousser sur la musique qui résonnait dans le salon, grattant sa petite guitare et chantant à un micro imaginaire les paroles qu’elle croit reconnaitre. Charlotte connaissait la musique par cœur, mais elle doutait que ce soit une bonne idée de se mettre à chanter, craignant que sa filleule se sente moins douée qu’elle. Alors elle se mit simplement à se trémousser sur la musique s’imaginant avec une guitare invisible dans les mains jouant l’air qu’elle connaissait si bien tandis que Serena chantait. Charlotte sourit, tout en se trémoussant entendant la petite frapper dans ses mains en demandant à sa marraine de chanter avec elle. D’une geste, comme si elle avait également une micro dans les mains, la rousse se mit à chanter à son tour, prenant une voix différente de lorsqu’elle chantait vraiment, jouant alors le jeu d’un spectacle pour le moins étrange : « How did we get hereeeee ? When I used to know you so well. Yeah, Yeah ! » Et elle s’arrêta continuant à danser dans le salon, en même temps que sa filleule continuait de chanter. Tylio ne rentrerait pas du travail avec un moment, mais il aurait sans doute été surpris de voir les deux filles chanter ainsi dans son salon, n’importe qui l’aurait été. Quand la musique s’arrêta doucement, Charlotte se mit à applaudir Serena. Après tout elle avait donné une très belle performance sur la scène improvisée. « Bravo ! Une vraie petite starlette. On enchaîne sur une autre ? » Si ça continuait les deux demoiselles allaient faire tout un concert. Un jour la rousse emmènerait sa filleule dans ce genre d’endroit, quand elle serait plus grande pour lui faire découvrir son monde. Mais d’un autre côté, Charlotte devrait profiter de ce genre de moment car après tout ça ne pourrait plus jamais arriver à l’avenir.

electric bird.

Son petit spectacle la ravie et Serena ne se rend pas compte que son chant n'a rien de mélodieux, bien au contraire. Tibus s'il l'entendait, se boucherait certainement les oreilles tandis que Telia assurerait probablement, pour ne pas décevoir son enfant, que c'était merveilleux, avant de trouver une autre occupation pour détourner la fillette de ses désirs de chant. Jouer à faire la top modèle pour les créations enfants de Telia, c'était quand-même beaucoup moins risqué pour les oreilles des parents de la petite demoiselle et ce même si Serena s'accompagnait de quelques applaudissement d'auto-congratulations dans ce genre de moment. Peu importe, pour l'instant, elle est une grande chanteuse, que la foule adule. Sa marraine danse, en tout cas, c'est déjà ça. De même, à vrai dire, que les visages de parfaits inconnus, que la petite sorcière s'imagine comme une foule compacte venu applaudir ses talents.

Serena essaie de soulever la foule, de l'entraîner avec elle, appelant sa marraine à chanter avec elle et cette dernière ne se fait pas prier, alors, pour pousser la chansonnette avec sa filleule, sans que cette dernière ne se rende compte de l'effet qu'elle avait décidé de donner à sa voix pour ne pas frustrer l'enfant. Serena applaudit, comme la chanson se termine et elle lève ses deux petits bras en l'air, dans un signe de victoire avant de quitter sa table pour offrir un câlin à sa marraine. Et cette dernière propose de continuer, de s'occuper d'un autre morceau. Serena est ravie et grimpe de nouveau sur sa scène de fortune. Pour ce qui est de chanter, la petite demoiselle a tout un répertoire plus ou moins délicat.

«- Encore une, encore une ! Tu as la chanson des poney ?»

Mon petit poney était à la mode ces dernières années. Créés deux ans plus tôt, ils fascinaient littéralement la fillette quand celle-ci restait en place deux minutes devant une télévision, ce qui restait rare toutefois parce que l'enfant ne savait pas vraiment rester assise en place plus d'un épisode à la fois. Hors le générique de l'émission, lui, restait très bien incrusté dans le petit cerveau de l'enfant et avant même que sa marraine n'ait put répondre à sa question, la petite dive entonne sa mélodie.

«- J'AI DANS LE COEUR UN GRAND AMI SECRET UN GRAND BONHEUR C'EST MON PETIT PONEEEEEEEEEY. J'AI DANS MA VIE UN COPAIN QUI ME PLAÎT DOUX ET GENTIL C'EST MON PETIT PONEYYYYYYYY.» scande la fillette en ayant déposé sa guitare et prenant à deux mains son micro imaginaire, comme une grande star.

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Charlotte Deauclaire & Serena Tagel

Charlotte se souvenait de quand elle était enfant. Elle se souvenait de sa passion pour la musique, l’envie d’apprendre dès son plus grand âge tout comme Serena adorait chanter. Mais Charlotte avait plus joué pendant un temps que chanter, ne trouvant pas sa voix mélodieuse, elle s’était pourtant plu à gratter les cordes des petites guitares du magasin de musique que ses parents tenaient autre fois, à s’imaginer un solo de guitare devant une foule déchaîné. Mais les choses avaient changé à mesure que le temps passait. Charlotte avait commencé à craindre cette foule quand cette dernière avait pu s’avérer réelle et elle n’avait pas réussit aussi vite qu’elle ne l’aurait cru à chanter pour d’autre personnes qu’elle-même ou Tylio. Elle avait mis énormément de temps, mais pourtant elle y était parvenue. L’insouciance qu’elle voyait dans les gestes de Serena, dans sa fierté vis-à-vis de son chant, tout cela ne pouvait que ravir sa marraine très fière de voir que sa filleule souhaitait presque se lancer dans ce genre de voie. Elle ne savait pas comment serait la petite blonde dans le futur, si elle tenterait de devenir une grande célébrité peu importe le domaine où si elle choisirait une toute autre voie. Mais c’était ça qui était beau quand on était encore qu’une enfant, ne pas s’occuper de ce que les autres pensaient, ne pas se préoccupé du regard de ceux dont on ignorait l’existence, ne rien craindre si ce n’est la colère de ses parents. Retomber en enfance pourrait être quelque chose de plaisant, mais Charlotte avait fait énormément de chemin au cours de ses années et elle était parfaitement bien dans sa vie aujourd’hui. Elle vivait un rêve éveillé dont elle ne voudrait jamais sortir. La rousse observait la blonde s’acclamé, s’imaginer une foule qui l’applaudirait tandis que sa marraine se laisser aller à danser ne s’occupant pas de savoir si sa filleule chantait bien ou non. Elle voulait simplement que la petite fille s’amuse et passe un bon moment. Surtout que Charlotte savait que dans quelques temps Tylio ne tarderait pas à enter. Ho ils avaient de nombreuses heures devant eux mais sans doute que s’il trouvait la petite fille sur la table basse du salon ce n’était pas certain qu’il approuve. Charlotte imaginait déjà la tête de son mari s’il voyait la scène et cela la faisait plutôt bien sourire. Sans doute qu’il se permettrait de faire une remarque sur le fait que ni Charlotte ni lui n’avait laissé leurs enfants faire ça et que ce n’était certainement pas un bon exemple à donner à Serena. Et il n’aurait pas tort, mais pourtant la rousse continuait de sourire. Alors que la chanson se termine, sa filleule fière de sa prestation, descendit de son pied d’estale pour offrir un câlin à sa marraine qui ne se pria pas lui demander si elles allaient continuer leur concert. Serena lui demanda une chanson. Celle des poneys. « La chanson des … » Mais elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que déjà sa filleule se mit à chanter la chanson en question. Elle ne chantait pas vraiment mais criait plus des morceaux que Charlotte n’avait jamais entendu. Charlotte ne savait pas quoi répondre pour le coup ce n’était pas vraiment son registre mais alors qu’elle réfléchit à la manière de faire plaisir à Serena, une idée lui vint à l’esprit. « Attends-moi là je reviens. » lui dit-elle en se dirigeant par la suite vers son atelier de musique pour y prendre sa guitare acoustique. Elle descendit le manche dans les mains et se plaça sur le canapé. « Je ne connais pas la chanson des poney, mais tu vas m’aider à la jouer. Fredonne la moi et je vais voir si je peux la jouer. » proposa -t-elle en souriant sa filleule.

electric bird.

La petite fille, ravie, descend de sa scène pour offrir un câlin à sa marraine, cueillir l'amour dont elle ne manque pas et en donner aussi à cette personne formidable que ses parents ont choisit pour prendre soin d'elle et la, guider, avec eux, sur le bon chemin de la vie. Mais rapidement, Serena demande une autre chanson, alors que sa marraine propose de continuer leur petit concert. Et il n'en faut pas beaucoup à la petite fille pour qu'elle commence à chanter, alors même que Charlotte n'a pas eut le temps de dire si oui, ou non, elle connaît cette chanson. Mais ce n'est pas grave pour la petite fille, parce qu'elle a déjà oublié sa question, afin de se lancer dans son récital pour le plus grand bonheur, ou pas, de sa marraine comme l'enfant cri plus qu'elle ne chante, en réalité. Mais Charlotte la coupe, demandant à ce que la ravissante petite tête blonde l'attende là. Serena la regarde s'éloigner, sans comprendre ce que fabrique sa marraine, son petit regard curieux suivant cette silhouette qui s'éloigne, trépignant d'impatience pour découvrir ce que Charlotte mijote, avant de voir cette dernière revenir avec une guitare.

Serena tend les mains pour essayer de la prendre, la réclamant ainsi à Charlotte en essayant d'adresser à cette dernière son plus beau sourire pour l'attendrir, en vain cependant. Mais la proposition de l'ancienne poufsouffle ne tarde pas à séduire sa filleule et fait oublier à cette dernière ses projets de guitare, pour commencer à chanter, plutôt, comme le demande Charlotte. L'enfant se concentre en fermant ses yeux et porte à ses lèvres son micro imaginaire en attrapant le rouleau d'essuie-tout et elle recommence à chanter en cassant au passage les oreilles de l'innocente marraine. Tournant sur elle-même «au galop», la petite fille danse en même temps qu'elle chante, pour offrir plus de spectacle encore à son public, imitant autant que possible les poneys de son dessin animé.

Toute à sa chanson cependant, l'enfant n'oublie pas que l'heure passe et elle commence à trouver qu'elle a mal à la gorge. Comme une grande diva, elle salut son public en adressant des signes de la main à son public pour «l'entracte» avant de sourire de toutes ses dents à sa marraine en arborant un air innocent avec plus ou moins de succès.

«- J'ai faiiiiiiiiim.» déclare finalement l'enfant alors qu'il est loin d'être l'heure du goûter. Mais comme son père, la petite Tagel avait toujours faim. Comme si c'était un devoir de famille d'être un petit glouton.

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Charlotte Deauclaire & Serena Tagel

Voir sa filleule faisait énormément de bien à Charlotte. Elle adorait les enfants, elle adorait leur insouciance et leur capacité à imaginer tout un monde sans se préoccuper de ce qu’il se passait dans le monde. Serena avait de la chance de ne pas avoir connu des temps de troubles et Charlotte espérait pour elle tout comme pour Pénélope qu’elles n’auraient jamais à connaitre ça. Ce n’était pas le genre de chose très plaisant, Charlotte en avait fait les frais, elle avait vu sa propre sœur la haïr, et certains osciller entre les camps. Si la jeune femme avait rejoint tôt l’ordre du Phoenix, elle avait rarement pris part aux actions en tant que membres actifs. Elle voulait que Serena continue de chanter, de danser de s’imager être une grande star même lorsqu’elle serait plus grande, rêver était essentiel pour grandir, s’épanouir. Dans le monde après tout il y avait les rêveurs et les personnes plus terre à terre, chacun avait besoin de l’autre pour vivre, Tylio et Charlotte avaient déjà eu une discussion là-dessus autre fois. Aucun d’entre eux ne pouvaient vivre sans l’autre, car un monde rempli de rêveurs seraient bine bordélique et un monde rempli de personne terre à terre aurait sans doute été triste. Charlotte observait sa filleule danser sur la table du salon lorsque finalement la chanson se termina et elle vit Serena descendre pour lui faire un câlin. La marraine serra la petite fille contre elle fière d’elle. Mais alors que Charlotte proposait de jouer une nouvelle musique, Serena se mit à chanter une comptine sans nul doute issue d’une série animée pour enfant, une chanson que la rousse ne connaissait pas du tout. Apparemment cela parlait de licorne, mais en l’entendant brailler les notes de la chanson, Charlotte se rendait compte qu’elle était bien larguée au niveau des intérêts des petites filles. Voulant pourtant lui faire plaisir, elle monta dans sa salle de musique et prit la guitare avant de redescendre. Serena n’avait pas dû comprendre ce qu’il se passait, mais à part l’instrument apparut dans le champ de vision de la petite fille que celle-ci voulut la prendre. Elle entendit sa filleule la lui réclamé, usant de son petit sourire pour tenter de l’amadouer, mais Charlotte proposa tout autre chose séduisant ainsi sa filleule lui faisant oublier la guitare quelque instants. Les mains de la jeune femme commencèrent à frotter les notes, suivant le rythme que fredonnait Serena, tentant ainsi de reproduire la fameuse chanson des licornes. La rousse semblait être totalement concentré sur les notes qu’elle jouait, qu’elle fut quelque peu surprise quand elle entendit la petite fille se mettre à chanter, s’imaginer sur un cheval et se mettre à danser dans le salon. Charlotte esquissa un sourire tout en continuant à jouer, grattant les cordes jusqu’à la dernière note. Et elle continua pourtant encore un peu même lorsqu’elle vit Serena saluer son public tel une grande diva. Mais lorsque sa filleule se retourna vers elle, montrant un petit sourire que Charlotte avait déjà aperçu mais pas sur le même visage, la marraine esquissa un sourire en soulevant un sourcil. Ce regard, ce sourire, ce petit air qui se voulait innocent pour demander quelque chose, la rousse l’avait déjà vu chez Tibus autrefois. Finalement ce ne fut pas une demande typique de son meilleur ami, mais elle ne put s’empêcher de rire lorsque Serena lui parla d’avoir faim. « T’es bien la fille de ton père. » répondit-elle en se levant, reposant la guitare sur le canapé et se dirigeant vers la cuisine, espérant être suivit par sa filleule. Arrivée là-bas elle ouvrit en grand ses placards, regardant ce qu’elle pouvait offrir de bon à Serena. « Bon qu’est-ce que tu veux manger ? Que t’aurait fait ta mère au goûté ? » Charlotte n’était pas certaine que Serena ait vraiment envie de manger comme elle aurait pu manger chez elle, mais d’un autre côté si la rousse se permettait de négliger l’éducation que donnait Télia à sa fille cela ne lui plairait clairement pas.

electric bird.

Qu'on lui dise qu'elle est bien la fille de son père est certainement l'un des plus beaux compliments que l'on peut faire à Serena, très fière de son papa. Comme toute petite fille, qui n'a pas encore réglé son Oedipe, la petite fille épousera son papa d'ici quelques années, c'est évident. Elle voit les choses comme ça et elle consolera sa maman. Cela n'arrivera pas , mais elle ne le sait pas naturellement alors que de ses yeux d'enfant, tout est déjà écrit. Elle aura une belle robe blanche pour épouser le plus bel homme de sa vie. Forcément. Et elle s'y voit déjà. Alors qu'on la compare à son père, la fillette adore, vraiment. Pour elle aucun compliment ne pourrait être plus beau naturellement. Alors elle pose sur sa marraine un regard ravi, vraiment ravi. Mais elle a toujours faim, elle. Et ce ne sont pas les mots qui vont la nourrir, clairement. Elle adresse à sa marraine un regard gourmand, elle ne tiendra pas longtemps sans réclamer de nouveau de quoi manger. Parce que ça creuse d'être une petite fille et de chanter à tue-tête, forcément !

Ce que sa maman lui donnerait à manger ? La petite fille grimace. Non mais, elle n'est pas ici pour manger le même yaourt qu'à la maison et ce n'est de toute façon pas possible, parce que Télia fait les yaourt de sa fille elle-même. Donc, elle ne peut pas manger la même chose ici. Sa marraine ne lui donnerait pas de la nourriture industrielle, quand-même ? Elle adresse un grand sourire à sa Charlotte, alors, une idée en tête, évidemment.

«- On pourrait faire des crêpes !?» demande l'enfant.

Elles pourraient cuisiner ensemble, ce serait du fait maison et les crêpes, c'est drôlement bon, alors Serena elle pense que ça ira, les crêpes, maman ne pourra rien dire, si elles les font elle-même. Mais Serena voit les choses de ses yeux d'enfant et de son estomac gourmand. Elle imagine l'odeur des crêpes dans la cuisine et sa marraine couverte de farine. Parce que la fillette veut aider à faire ces crêpes, elle, mais que quand elle cuisine, tout ne se passe pas toujours très bien. C'est parfois un peu la catastrophe. Mais ce n'est pas Charlotte qui va râler, elle n'est pas trop à cheval sur son ménage sa marraine, elle est drôle et aime rire, non ? Serena est sûre qu'elles passeraient un bon moment, dévorant les crêpes au fur et à mesure qu'elles seraient prêtes.

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Quand les chats ne sont pas là la souris peut danser
Charlotte Deauclaire & Serena Tagel

Charlotte connaissait Télia et Tibus depuis tellement d’année maintenant. Elle avait grandi avec les bêtises du père de Serena et avait de nombreuses fois était embarqué dans les aventures de son meilleur ami. Elle ne pouvait bien sûr pas en parler de tout ce qu’il s’était passé à Poudlard, lors de la naissance de Serena, Tibus lui avait fait promettre de ne rien raconter afin qu’il puisse garder une image de père et non pas de coureur de jupon comme il était à l’époque. Charlotte trouvait ça totalement stupide, mais elle n’avait rien dit par respect pour son meilleur ami. Après tout elle se doutait qu’un jour Serena l’apprendrait mais elle espérait surtout qu’elle n’en voudrait pas à son père de lui avoir cacher cette facette de sa personnalité. La rousse n’était pas responsable de la manière dont Tibus élever sa fille, elle n’avait rien à dire là-dessus n’étant que la marraine de Serena, elle ne pouvait rien dire. Certes si elle n’approuvait pas cette manière de mentir d’une certaine façon, Charlotte ne dirait rien. Mais elle ne pourrait pas s’empêcher de voir Tibus quand elle regardait Serena parfois, elle voyait autant son meilleur ami que Télia, dans son comportement et sa manière d’être et pourtant Serena était encore jeune. Charlotte savait qu’elle aurait sans nul doute la beauté de sa mère, le tempérament aussi et les cheveux blonds de son père. Il était certain qu’elle plairait aux hommes, cela ne faisait aucun doute, mais pour le moment Charlotte devait simplement profiter de cette petite bouille, sa fille étant bien loin d’elle à Poudlard. La rousse savait que son époux ne tarderait pas à rentrer du boulot, mais ils avaient encore le temps et puis Tylio était au courant que lorsqu’il serait à la maison il aurait une petite fille à gérer. Après un petit concert improvisé sur la table basse du salon, des applaudissements de sa marraine, la petite fille eu envie de manger. Evidemment chanter pouvait donner faim, mais Charlotte ne savait pas ce dont Serena avait envie. D’autant que si sa mère lui donnait sans doute quelque chose d’équilibrer pour le goûter avec sa marraine, elle pouvait bien se permettre quelques petites folies. Serena afficha une petite grimace à la question de sa marraine et soudain elle se mit à sourire en regardant Charlotte. Cette dernière savait que la petite fille avait une idée en tête et ne tarda pas à en faire part. Des crêpes. Elle voulait manger des crêpes. La rousse eu un sourire, n’ayant jamais été très douée en cuisine, elle faisait de son mieux pour donner quelque chose de correcte à sa famille. Elle emmena sa filleule dans la cuisine et ouvrit les placards pour regarder si elle avait de quoi faire des crêpes. « Alors farine, Ok, sucre, Ok, lait, Ok et œuf ok. Et bien on dirait bien qu’on va pouvoir faire des crêpes. » Charlotte sortit un récipient pour mélanger le tout et le posa sur la table, invitant Serena à se mettre sur une chaise pour être à la bonne hauteur. Elle posa tous les ingrédients devant elle. « Bon ce que je te propose c’est qu’on en fasse suffisamment pour quand tonton Tylio reviendra du boulot. Il en aura certainement envie. Et vu le peu de fois où je cuisine vraiment. » répondit-elle avec un sourire. Charlotte ne pouvait pas refuser d’essayer de faire des crêpes à sa filleule, elle aimait faire des gâteaux avec Pénélope alors elle allait faire de son mieux. Elle alla choper deux tabliers de cuisines dans l’une des armoires et l’entoura autour de Serena pour éviter qu’elle ne se tâche pendant la préparation. Puis elle observa les ingrédients avant de se tourner vers sa filleule : « Alors par quoi on commence, cher assistante chef ? » demanda-t-elle toujours aussi souriante.

electric bird.

Elles vont pouvoir faire des crêpes, il y a tout ce qu'il faut, c'est ce que Charlotte annonce à sa filleule et, alors, un large sourire s'étale sur le visage de l'enfant. Parce que la fillette imagine déjà l'odeur des crêpes emplir toute la cuisine, toute la résidence. La petite demoiselle est gourmande, comme son papa. Son estomac est encore ce qu'il y a de plus important pour elle, comme cela avait été le cas pour Tibus. Il y a beaucoup de ses parents dans le caractère de l'enfant. Ils ne peuvent pas la renier. Mais c'est bien à son père qu'elle ressemble le plus dans l'immédiat, au sourire qu'elle lance à sa marraine maintenant, dévoré par l'impatience.

«- Oui oui oui, des crêpes, des crêpes, des crêpes !»

La petite demoiselle ne tient plus en place maintenant que marraine a accepté de cuisiner pour le goûter. Elle veut aider, Serena, elle veut participer à la réalisation de ces crêpes avec sa marraine avant de se régaler un peu plus tard. Alors quand Charlotte lui permet de monter sur une chaise pour avoir accès au récipient, la petite tête blonde ne se fait pas prier pour se hisser sur le siège et elle tourne sa tête vers l'ancienne poufsouffle, quand cette dernière parle de faire beaucoup de crêpes pour en donner aussi à tonton Tylio.

«- Il en faut boucoup alors ! Je vais tout mangeeeeeeer ! J'ai très, très, très faim moi !» annonce la fillette.

Elle caresse même son ventre au passage comme pour appuyer ses dires. Mais les choses sérieuses commencent bientôt, alors que sa marraine demande par quoi elles doivent commencer pour faire des crêpes. La petite fille se perd dans ses pensées, ses souvenirs, alors qu'elle essaie de se souvenir de comment sa maman fait les crêpes d'habitude. Elle finit par reprendre la parole en fin de compte, alors qu'elle pense, en tout cas, se souvenir de la recette.

«- Par la farine. Puis les œufs... Et le lait ?» interroge finalement l'enfant.

Elle cherche l'approbation de sa marraine dans ses dires, alors qu'elle ne veut pas faire de bêtise. Mais elle attrape le paquet de farine rapidement en fin de compte afin de l'ouvrir pour le tendre à sa marraine. Un petit nuage de farine la fait tousser alors, quand elle ouvre, et un peu de farine se dépose sur sa bouille qu'elle tourne vers sa marraine.

«- Oups !»

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Charlotte Deauclaire & Serena Tagel

Serena semblait être comme Tibus, un ventre sur patte. Une gourmande qui adorait manger des bonnes choses et d’un côté cela ravissait Charlotte. Si elle n’était pas la plus douée en cuisine, elle aimait quand même faire des gâteaux pour sa famille, même si elle n’en avait pas fait depuis un moment maintenant. La rousse passait plus de temps à composer qu’à cuisiner ses derniers temps et il lui semblait loin le temps où elle cuisinait avec Pénélope pour lui apprendre certaines recettes. Le temps passait beaucoup trop vite et elle sentait que dans quelques années Serena ne viendrait plus chez elle pour faire des crêpes, mais pour lui parler d’autres choses, de problèmes de filles et sans nul doute de la manière dont ses parents tenteraient de la protéger. Oh oui, Charlotte savait que le temps allait passer rapidement, elle le sentait et elle espérait que Serena viendrait toujours aussi régulièrement voir sa marraine même si ce n’était que pour passer du temps avec elle. Rien n’était certain, mais à moins que Charlotte ne s’embrouille avec Tibus ou Télia il était peu probable qu’elle ne voit plus sa filleule, c’était au moins un point certain. D’autant que Tibus et Charlotte ne s’étaient jamais vraiment disputer, il y avait peu de chance que ça commence maintenant qu’ils étaient des adultes plus ou moins responsable. La petite fille était toute enthousiaste à l’idée de faire des crêpes ne cessant de répéter le mot ce qui faisait rire sa marraine. Cette dernière prépara les ingrédients pour faire la pâte à crêpes avant de faire remarquer à sa filleule que cela ferait sans nul doute plaisir à Tylio d’en avoir en rentrant du travail. Charlotte en était certaine, mais comme le lui fit comprendre Serena, elles allaient devoir en faire beaucoup pour qu’il en reste. Si la petite fille avait une faim de loup, Charlotte restait gourmande également et manger restait un pur plaisir. Espérons simplement que les crêpes soient bonnes. La rousse sourit en voyant sa filleule caresser son ventre avec une envie terrible de manger et elle ne peut s’empêcher de mettre en garde Serena : « Il ne faudra pas trop en manger sinon tu vas avoir mal au ventre. Et puis si tu ne manges pas tout, tu pourras en manger plus longtemps. » Charlotte restait une mère et elle aurait sans nul doute dit la même chose à Pénélope. Manger trop pouvait nous rendre malade et il fallait pouvoir savourer ce qu’on mangeait afin de mieux apprécier. Mais si Serena avait un ventre insatiable elle pourrait sans doute manger plus que ce qu’elle pensait. Charlotte lui demanda par quoi elles devaient commencer et la petite semblait tenter de se rappeler de la recette. Evidemment la rousse savait ce qu’il fallait faire mais c’était beaucoup plus amusant de voir la petite rechercher. Alors elle lui donna l’ordre des ingrédients à mettre, demandant confirmation à sa marraine. « C’est ça. Il y a plein de version pour faire des crêpes cependant, un jour on fera des crêpes avec d’autres ingrédients quand tu seras plus grande. » répondit Charlotte en souriant. Oui elles pouvaient rajouter de la bière dans la pâte mais elle n’allait pas faire ça alors que Serena avait cinq ans. Dans quelques années elles pourraient le faire, même si c’était peu probable que sa filleule lui demande un jour d’en faire à nouveau. Serena chopa le paquet de farine pour l’ouvrir et alors qu’elle l’ouvrait un nuage de farine s’échappa du paquet pour exploser à la figure de la filleule. La bouille de Serena fut couverte de de blanc et Charlotte ne put s’empêcher de sourire. « Tu vas finir par ressembler à un fantôme avec toute cette farine. » Charlotte chopa le paquet pour en verser dans la plat, mais il semblait que ce paquet était hanté car alors qu’elle versait la farine, un nuage de farine s’échappa et se déposa sur le visage de la rousse ainsi que sur ses cheveux. « Je crois que ce paquet est hanté, mais il ne va pas nous empêcher de faire des crêpes. » rigola-t-elle.

electric bird.

La petite fille est un petit monstre, une petite gloutonne, comme son papa, et elle n'en est pas peu fière, en réalité. Son petit estomac, c'est important, le mini-pouce en prend alors grand soin et le nourrit, à tout moment. Il suffit d'un regard détourné, de quelques secondes de solitudes face à un paquet de gâteaux et le tout se volatilise. Sauf que sa mère achète très peu de gâteaux, préférant les faire elle-même. L'enfant caresse son ventre en assurant qu'elle va tout manger et qu'elles doivent alors en faire beaucoup si sa marraine veut que son oncle en ait un peu. Mais sa marraine lui dit d'être raisonnable, pour ne pas avoir mal au ventre. La petite bouille de Serena devient légèrement boudeuse, alors. Le mal de ventre c'est pas bine, il l'empêche de manger des crêpes et ça, elle n'aime pas du tout ! Parce que la petite fille veut des crêpes, à tout ! Au sucre, au miel, à la confiture, au chocolat, à la crème même si marraine en a ! Son appétit ne semble pas avoir de limites, à moins que ce ne soit sa gourmandise qui s'exprime. Mais elle a l'impression d'être en mesure de dévorer, vraiment ! Il va vraiment falloir que tonton se dépêche s'il en veut un peu !

«- Mais non j'aurais pas mal au ventre ! Papa il dit, j'ai un bidou de compet, comme lui !» annonce l'enfant, toute fière d'elle.

N'empêche que des maux de ventre parce qu'elle avait trop mangé, ça lui est déjà arrivé et ce n'est pas agréable, mais sur le coup, la petite fille ne s'en souvient pas. Un peu comme les gens font à noël. Ils savent qu'ils mangent toujours trop, mais tout les ans c'est pareil, ils recommencent et souffrent, pendant plusieurs heures, de leurs excès. Peu importe pour la petite Serena pour l'instant, car avant de pouvoir manger ses crêpes, il faut déjà les faire. Sa marraine l'interroge sur la recette et l'enfant fait de son mieux pour répondre, espérant que c'est bien comme ça. Marraine confirme.

«- Ah oui !? On mettra quoi dedans alors ? J'suis déjà grande moi !» annonce l'enfant, un regard curieux posé sur sa marraine.

S'il y a une chose que l'enfant tient de sa maman, outra sa gentillesse et son amour de la mode, du glamour, c'est certainement cette curiosité très Serdaigle qui anime Télia. L'enfant a la même. Une question en entraîne souvent une autre, donnant lieu à de grandes conversations que Tibus préfère fuir, le plus souvent, en laissant l'ancienne Serdaigle gérer seule les interrogations de leur princesse.

Alors que l'enfant se couvre de farine par inadvertance, il arrive la même chose peu de temps après à sa marraine et Serena affiche alors un large sourire en pointant du doigts les cheveux roux devenus clairsemés de blanc comme une petite ville.

«- Fantôme aussi, fantôme marraine !!!»

Mais non, elles ne seront pas empêchées de faire leurs crêpes et Serena tend ses mains vers le paquets d’œufs pour casser l'un d'eux dans le saladier, laissant une coquille tomber dedans, sans faire bien attention. Pas très soigneuse, la fillette, elle continu sa manœuvre.

«- Combien ?» demande-t-elle en tournant sa petite bouille vers Charlotte.

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Quand les chats ne sont pas là la souris peut danser
Charlotte Deauclaire & Serena Tagel

Serena ne semblait pas prendre les conseils de Charlotte pour ce qu’ils étaient. Evidemment elle pouvait se montrer têtue et très maligne, autant qu’aurait pu l’être Tibus à son âge. Il est vrai que ce dernier avait un estomac à tout épreuve, mais pour avoir été de nombreuses fois manger avec lui quand ils étaient à Poudlard, la rousse savait très bien que ce dernier avait été plus d’une fois malade à force d’avoir trop manger. C’était le souci d’ailleurs, même s’il continuait à manger, il tombait malade et recommençait encore et encore. Et Charlotte ne doutait pas que lorsque Serena était chez elle, elle mangeait beaucoup tout comme son père. Mais Télia devait avoir un secret pour éviter que sa fille ne mange plus que nécessaire pour qu’elle ne soit pas malade, elle devait avoir quelque chose et Charlotte allait devoir lui demander. D’ailleurs cette dernière aurait dû prendre des cours de cuisines car faire des crêpes n’étaient pas de tout repos, elle avait peur de ne pas y arriver, mais elle tenterait de faire ce qu’elle pourrait pour faire plaisir à sa filleule. Après peut-être que même si ce n’était pas bon, Serena continuerait à manger, seul Tylio lui dirait d’ailleurs si ses crêpes valaient le coup. Elle proposa d’ailleurs d’en laisser à son mari, et la petite répondit qu’il faudrait en faire beaucoup dans ce cas. Charlotte ignorait si elle aurait assez d’ingrédient pour en faire énormément surtout que si ce n’était pas bon, elle avait un peu peur que ça ne soit pas mangeable. Mais elle allait faire de son mieux. Serena lui expliqua avoir le ventre de son père et alors que Charlotte souriait en se remémorant de nombreux souvenir. « Ho j’ai déjà vu ton père avoir mal au ventre à force d’avoir trop manger, crois-moi, même si tu as son estomac, si tu manges trop tu auras mal. » Et tous les enfants qui aimaient les bonnes choses n’avaient pas envie d’avoir mal au ventre. Charlotte commença la préparation, se demandant ce qu’elle allait mettre dans la pâte, elle qui avait l’habitude de rajouter de la bière pour sa pâte, mais elle ne pouvait pas vraiment se le permettre selon elle. Serena n’était pas vraiment sa fille, et peut-être Télia comme Tibus n’approuverait pas. Cela dit son meilleur ami accepterait peut-être, mais elle préférait éviter que les parents de sa filleule soient en colère contre elle si elle faisait une bavure. Pourtant Serena semblait curieuse de savoir ce qu’elle pouvait mettre dedans pour la pâte, prétendant être assez grande pour réussir. Charlotte eu un nouveau sourire, préférant attendre que la petite fille grandisse pour pouvoir faire des choses encore plus folles que maintenant. Elle espérait sincèrement être toujours aussi proche de sa filleule qu’elle ne l’était maintenant et surtout que comme beaucoup d’adolescent elle ne cherche pas à l’éviter. « Tu es grande, c’est vrai, mais je n’ai pas envie que tes parents m’en veuillent. Donc on va faire une recette simple. » Farine, sucre, œuf et lait, c’était déjà pas mal pour la pâte. Serena était curieuse, elle l’avait toujours été voulant découvrir le monde dès qu’elle avait eu l’occasion de le faire, mais à cause de ça Charlotte était obligé de mentir sur la scolarité de Tibus ou du moins de ne pas tout raconter. La rousse détestait faire ça, mais elle avait promis à son meilleur ami, espérant que dans les années qui viendraient les choses changeraient. Les parents avaient des secrets, mais il arrivait un âge où les enfants avaient le droit de savoir. Serena mit un peu de farine sur elle et Charlotte se mit à rire en la voyant la comparant à un fantôme. Mais alors que la rousse se met à rire, cette dernière est également recouverte de farine à son tour. Elle se met à rire en entendant sa filleule. « La farine ferait un bon costume d’halloween. On essayera l’année prochaine. » dit-elle toujours en rigolant. Serena se mit alors à la tâche après avoir mit la farine et commença à casser les œufs. Alors qu’un bout de coquille tombait dans le plat, Charlotte l’enleva de ses mains pour éviter que la pâte ait un goût trop croustillant. « Il en faut 4, mais fait attention quand tu les casses. » répondit la rousse, alors qu’elle commençait à peser le sucre pour le rajouter à la préparation.

electric bird.

» On peut exprimer autant de sentiment en un mot qu' en cent, si c' est un mot venu du coeur ♠ Serena
» Parce que j'aime mes camarades, surtout quand ils sont morts. w/libre
» Libre • Un sot peut poser plus de questions en une heure qu'un homme sensé n'en peut résoudre en un an
» (LIBRE) Pourquoi les chats n'aiment pas l'eau ? Car, dans l'eau minet râle !
» "Séche tes larmes princesse et souris à la vie" - avec Mary Pierce.