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 Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black]

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MessageSujet: Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black]  Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black] EmptyLun 4 Avr - 19:07

Are you my daddy?






Noms des participants : Sirius & Godric Black
Relation des personnages sur le forum : Père et Fils
But de ce rp, contexte : Faire la première rencontre entre eux, sauf que cette fois, Godric ose dévoiler leur lien de parenté au fil de la discussion.
Nous nous engageons à respecter les règles édictées dans la description de la catégorie : Bien entendu, on ne va pas bz ensemble, promis juré What a Face
Ce rp est : sans impact sur votre histoire / le futur (1982 - Mai 1998) de vos personnages ?


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MessageSujet: Re: Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black]  Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black] EmptyLun 4 Avr - 19:12

Are you my daddy?






L'invitation était arrivée par hibou, quelques heures seulement après qu'il soit arrivé chez lui pour les vacances de Noël. Il venait juste de lancer ses affaires quelque part dans sa chambre avant de débouler les marches, son balais sur son épaule, pour aller voler un peu avant de dîner. Oui, sortez le du train, il retourne aussitôt dans les airs, même s'il ne manque pas d'embrasser la joue de sa mère en passant, avant d'enfin pousser ce cri de joie typique de quand il quittait le sol. En revenant plus tard sur le plancher des vaches, les cheveux en désordre et plus souriant qu'après un cours de potion, le jeune Black s'était écrasé sur une chaise, face à son assiette, avant de se relever aussitôt face au regard de sa mère, qui voulait clairement dire : Va te laver les mains, jeune homme. Autrement tu peux te gratter pour avoir à manger. Bah... il pouvait bien faire ça, surtout que l'odeur du dîner suffisait à le faire se dépêcher et raconter ce premier trimestre de sa quatrième année, même si la phrase qui revenait le plus était la suivante :

« Non mais elle est tarée Ombrage ! Je te jure ! Faut qu'elle aille voir un psychomage ! » ou encore : « Mais regarde ma main ! Ma main ! Je suis défiguré à vie de la main ! Tout ça parce que je l'ai traîté de Nazi ! J'suis sûre, elle sait pas ce que c'est un Nazi, sinon elle saurait que je dis la vérité ! »

Bon ok... traiter une prof de soldat allemand ayant participé à la Seconde Guerre Mondiale des moldus, c'était mal... mais Merlin quoi ! C'était la vérité ! Il avait l'air fin maintenant, avec la phrase : « Je ne dois pas traiter un représentant du ministère de Nazi. » et, tout en bougonnant, le gamin affirmait en bloc :

« De toute manière, il n'y a que la vérité qui blesse. »

Sa mère avait eu un sourire en le voyant réagir ainsi, de toute évidence, ses punitions ne le traumatisait pas du tout. Même si elle n'approuvait pas les méthodes de cette enseignante, cela devait la rassurer un peu et ils en étaient au dessert – un gâteau au chocolat – quand la chouette était entrée par la fenêtre entrouverte pour chasser les odeurs de cuisine, se posant devant l'adolescent qui se demandait qui pouvait bien lui écrire si rapidement. La lettre venait de Harry, il reconnaissait son écriture :

Hey Godric ! Je suis chez mon parrain pour les vacances, avec les Weasley et Hermione. Est-ce que tu veux te joindre à nous ? Je sais que tu as toujours refusé de le recontrer, mais c'est mon cadeau de Noël pour toi. Et on ne refuse pas un cadeau.Mme Weasley viendra te chercher par le réseau de cheminée demain matin.




Harry.

Bon le truc, c'est qu'il avait fallu convaincre sa mère et au final, ce sale gamin n'avait rien trouvé de mieux que de ruser. Comment ? Disons que le lendemain matin, ce môme n'avait rien trouvé de mieux que de glisser dans les bonbons qu'il offrait à sa mère l'une des pastilles de Gerbes des jumeaux Weasley, en laissant sur la table de nuit de la femme l'ayant élevé l'autre moitié, avec un petit mot où il s'excusait pour ce mauvais coup, et qu'il la revoyait sur le quai de la gare le jour du départ. Histoire de ne pas se faire hurler dessus pour le reste des vacances. Quand Mme Weasley arrivait, Godric attendait fièrement avec ses affaires, pressant la sorcière à ne pas trop prendre de temps, et raconter que sa mère était allée faire une course, pour retourner dans la cheminée et ses flammes vertes, pour donner l'adresse où, après un trajet très désagréable, il se retrouvait de nouveau les pieds au sol, dans une maison qu'il ne connaissait pas du tout. Au départ, ses amis l'accueillirent et le guidèrent vers la chambre qu'ils allaient partager (notez que l'elfe de maison risquait d'avoir du boulot après leur passage) et un peu avant le dîner, Godric s'en allait pour aller découvrir la demeure où son père avait grandit. Ron et Harry avaient eu un petit sourire pour l'encourager à y aller, Hermione devait être quelque part avec Ginny, alors le garçon curieux se retrouvait à errer dans les couloirs sombres, se disant qu'on devait déprimer ici H24, quand une porte entrouverte attirait son attention et que, même s'il n'était pas chez lui, il entrait pour découvrir une pièce où se trouvait un hippogriffe... ah et un humain à côté. En le dévisageant longtemps, Godric reconnaissait Sirius Black – autant pas les affiches d'il y a deux ans que quelques traits qu'il reconnaissait chez lui – et rougissait avant de se racler la gorge :

« Oh euh... pardon M'sieur Black... je visitais juste... c'est... c'est l'hippogriffe sur le dos duquel vous avez quitté Poudlard ? » ahem... c'était gênant... qu'est-ce qu'il devait dire en fait... ? « Je... je suis Godric. Un ami d'Harry. Il m'a invité à passer Noël ici, j'espère que ça vous embêtes pas ? »

Non, il ne pouvait pas dire tout tout de suite. Ce serait vraiment encore plus bizarre. Autant y aller doucement.


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MessageSujet: Re: Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black]  Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black] EmptyMar 5 Avr - 23:58
Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas !
Un soupire lui échappa, une fois encore, alors qu’il se trouvait dans la chambre de sa défunte mère. Il fixait le vide, essayant de calmer les tremblements de son corps dû à l’adrénaline contenue. Il n’aimait pas rester sans bouger aussi longtemps. Il n’aimait pas cette maison. Il n’aimait pas les murs tapissaient, la poussière accumulé, les souvenirs accompagnant chaque pièce du Square Grimmaurd. Il n’aimait pas être enfermé ici. Il n’aimait pas le sentiment d’inutilité qui ne le quittait plus à présent. Il n’aimait pas se sentir comme un loup en cage – un chien en cage. Putain . Il avait quitté une prison pour une autre, et il lui arrivait dans des instants de démence, de regretter le contact froid des détraqueurs. Tu deviens fou, Sirius. C’était une évidence. Quand la maison était abandonnée des membres de l’ordre, que Molly était occupée au Ternier, et depuis qu’Harry, Ron et Hermione avaient repris le chemin de Poudlard, la seule présence qu’il avait à ses côtés c’était Kreattur. Buck. Mais également – et surtout – ses souvenirs, ses regrets, sa mélancolie. Alors il se mettait à fixer un point invisible devant lui, s’obligeant à ne penser à rien, à ne plus ressasser le passé comme il avait prit l’habitude de le faire. Dans ces moments-là, quand il le surprenait, Remus avait l’habitude de poser une main amie sur son épaule, lui rappelait qu’on ne peut pas changer le passé. Alors Sirius levait les yeux au ciel, envoyant Remus sur les roses, en lui assurant que lui ne pouvait pas comprendre. Lui pouvait agir. Lui pouvait continuer le combat. Lui était encore libre. Il savait qu’il était injuste, et que Remus ne cherchait qu’à le réconfortait, mais personne ne le pouvait. La seule chose qui le faisait sourire encore c’était l’idée de revoir Harry. Harry qui ressemblait tant à James. James qui lui manquait terriblement. James qui aurait sans doute déjà mis le feu au Square Grimaurd pour pouvoir en sorti. Il sourit à cette idée. Peut être que c’est ce qu’il devrait faire : foutre le feu à cette maison.
Où irait l’ordre ? Il se leva, excédé. Voilà que même sa conscience lui faisait la morale. Il sortit de la chambre, croisant Kreattur qui tentait de cacher sous son aisselle un verre en argent trouvé dans un coin d’une quelconque pièce. « Kreattur, lâche ça. Et fiche moi le camp. » L’elfe lança un regard noir à son maitre , laissa tomber l’argenterie, et disparut en un claquement de doigt. Pour terminer sans doute dans la chambre de feu Regulus. C’est souvent là qu’il trainait, sanglotant sur la mort de son maitre tant aimé. Regulus… encore un putain de regret contre lequel il ne peut plus rien. Son frère mort. Sa mère morte. Son frère mort. Que lui restait-il à part les regrets ?

Agacé il descend en cuisine pour prendre un morceau de viande, dans l’optique de l’amener à Buck. Un instant avec l’hyppogriffe ne serait pas de trop. En même temps, il n’avait rien de mieux à faire. « Harry amène un ami avec lui. Je compte sur toi pour être un hôte agréable. » Il sursaute quand il entend la voix de Molly retentir derrière lui. Il était tellement prit dans ses pensés qu’il ne l’avait pas vue. Il posa une main sur son cœur qui s’était soudainement emballé. « Putain Molly, tu pourrais prévenir quand tu te trouves dans une pièce. » Grogna-t-il en se tournant vers elle. Mais elle ne semblait pas l’écouter. « Je suis sérieuse Sirius. » Il fait un vague geste de la main, comme pour lui assurer qu’il avait compris. Harry revient à la maison. Un sourire barra son visage, finalement, avant de s’évanouir comme souvent. Harry qui ressemblait à James, et était son exacte opposé sur certains points. Harry qui avait refusait qu’il prenne le risque de venir à sa rencontre à Pré-au-Lard, causant la frustration de Sirius. Molly l’avait traité de sombre abruti. Il s’en moquait pas mal à vraie dire. Il avait simplement… Besoin de se sentir vivant. A nouveau.

Il remonta dans la chambre de sa mère où se trouvait Buck. L’hippogriffe vint rapidement à sa rencontre, essayant de lui prendre des mains le morceau de viande fraîche. « T’es vraiment intenable hein ? » combien de temps il resta là à faire râler Buck juste pour le plaisir, s’amusant des réactions de l’animal, preuve de son désappointement face à l’impertinence de Sirius. Celui-ci ne vit pas le temps passer, ou plutôt il passait toujours avec cette langueur qui le rendait fou. Il entendit seulement la porte de sa chambre s’ouvrir. Et se retrouva face à un garçon qu’il ne connaissait pas. Il se tendit, sa main cherchant sa baguette avant de se souvenir des mots de Molly. De toute façon c’était un gamin, pas un mangemort. Quoi qu’il n’aurait pas été contre le fait de rencontrer un mangemort. « Oh euh... pardon M'sieur Black... je visitais juste... c'est... c'est l'hippogriffe sur le dos duquel vous avez quitté Poudlard ? » Il grimace au nom employé. « Appelle moi Sirius, Monsieur Black c’était Orion Black, mon très cher géniteur. » Qu’il brûle en enfer par Merlin, et tous les autres avec lui. Il tenta de sourire et de se montrer agréable avec le nouveau venu, comme le lui avait demandé Molly. Comme s’il m’arrivait de ne pas être agréable. Non. Jamais. Ou peut être que si. Il reporte son attention sur Buck qui s’est aussi tendu à l’entré du garçon. « Buck, il s’appelle Buck, et oui c’est bien lui. Tu sais approcher un Hippogriffe, parce que celui-ci est particulièrement caractériel. » En preuve le coup de bec qu’il tente de donner à Sirius qui l’évite de justesse en lâchant un ricanement moqueur.
Il se tourne à nouveau vers le nouveau venu, qui reprend la parole, peu assuré. « Je... je suis Godric. Un ami d'Harry. Il m'a invité à passer Noël ici, j'espère que ça vous embêtes pas ? » Il avance jusqu’au garçon en lui tendant la main. Soyons sympathiques jusqu’au bout, peut être que Molly sera souriante au repas pour changer. « Enchanté Godric, Harry m’a parlé de toi. » Lui assura-t-il alors même que les mots de son filleul eut été assez bref sur le sujet de Godric. Comme s’il avait peur de lui en dire trop. Et cela ne pouvait que piquer à vif la curiosité de l’ancienne maraudeur. « Et ne t’en fais pas. Cette maison est beaucoup trop calme. Si ca ne tenait qu’à moi j’inviterai tous les élèves de Poudlard pour mettre de l’animation. » Dit-il alors que soudainement l’idée ne lui semblait pas si stupide. Molly en ferait une malade. Raison de plus. Mais il devait protéger le secret de l’ordre. Protéger Harry avant tout. Avant tout. « Ca ne dérange pas tes parents de te laisser partir chez un ancien criminel pour Noël ? - Ironie ses parents devaient penser que Sirius était en cavale quelque part à Londres à l’instar du reste du monde magique - En ces temps obscures, on aime en général à être proche des siens. » Dit-il, le visage voilé, se souvenant du dernier Noël de James et Lily…

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MessageSujet: Re: Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black]  Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black] EmptyMar 12 Avr - 18:40

Are you my daddy?






Posté dans l'encadrement de la porte, son regard clair passant de l'homme à la bête et inversement, Godric haussait un sourcil interrogateur en entendant pourtant l'adulte lui demander de lui épargner le 'Monsieur Black' qui, apparemment, lui rappelait Orion Black. Bon... super... il mettait les pieds dans le plat dès le début... et évidemment, il ne pouvait pas s'empêcher de dire ce qu'il pensait, alors que tout le monde lui rappelait de penser avant et l'ouvrir ensuite :

« Je ne pense pas que vous deviez avoir honte de porter le nom Black. Vous, vous êtes pas comme le reste de cette lignée... et je suis certain que d'autres Black sont loin d'être des adorateurs de Voldemort. »

Hum ? Bien sûr qu'il parlait de lui là ! Mais ça, il était le seul à le savoir, et allait sans doute passer pour un taré en disant cela, ou un gamin trop utopique. Bref... on s'en fichait... au moins, il parlait à son père.

« Mais si ça vous embête, ok pour Sirius ! »

De toute manière, ça allait être beaucoup plus simple comme ça. À dire le nom 'Black' tout le temps, il risquait de se dévoiler trop brusquement autrement. Ce genre de chose, il fallait y aller en douceur, surtout s'il ne voulait pas que la première réaction de Sirius soit de tenter de l'assommer en l'accusant d'être un envoyé des mangemorts.

« Hagrid nous en a parlé oui. Il nous a aussi parlé d'un idiot qui a fait le malin avec Buck, je crois que c'était Malefoy, mais j'étais qu'en deuxième année à l'époque. » et il était aussi très crétin à cet âge, heureusement, maintenant, il prenait bien le temps de s'incliner devant l'animal et attendre sa réaction, prêt à détaler dans les marches s'il le fallait, heureusement Buck jugea apparemment qu'il pouvait approcher en lui retournant son signe de tête et avec autant de délicatesse qu'il pouvait en avoir, Godric se postait face à l'hippogriffe et flattait son cou emplumé avant de reporter son attention sur Sirius. « J'crois qu'il m'aime bien. Il est intelligent. » puis de serrer la main de l'adulte, un sourire franc sur le visage, clairement ravi de se trouver ici – sans doute trop d'ailleurs, pour que cela ne paraisse pas bizarre.

La maison trop calme ? Godric n'aurait pas dit cela, d'ailleurs, il partageait encore le fond de sa pensée, certain que Sirius n'allait pas mal prendre sa franchise, il l'espérait en tout cas. Mais il avait entendu dire que son père détestait cet endroit, alors le risque était moindre.

« Sans vouloir vous vexer, cet endroit n'est même pas calme... il est carrément déprimant. Chez moi, on est seulement deux, et pourtant c'est tout le temps le chaos... » affirmait le plus jeune, avant de rajouter d'un air amusé : « C'est peut-être à cause de mes conneries en fait... »

Disons qu'il sautait dans les marches, qu'il déplaçait toujours les meubles, cassait les vitres parfois en s'entraînant au Quidditch... ah et ils avaient la télévision, qu'il mettait toujours très fort quand ce n'était pas simplement la radio. Bref, un seul enfant, mais une vraie tornade.

« J'ai pas tellement laissé le choix à maman en fait. » rétorquait franchement Godric, avant d'éclaircir sa pensée : « Enfin... je veux dire... elle n'a jamais pensé que vous étiez coupable de toute manière, elle disait que vous auriez trouvé la mort avant de trahir les parents d'Harry. » d'ailleurs, le Ministère devait en avoir eu marre d'elle à la longue... quand elle n'arrêtait pas de clamer que Sirius était innocent. « Elle avait surtout peur que je vous dérange et que ma venue ici vous attire des ennuis... mais je voulais venir, alors je lui ai donné une pastille de Gerbe de Fred et George... et hop ! »

Oui, Black Junior est content de sa méthode, il n'a pas l'air désolé le moins du monde et ne l'est pas du tout.

« Et papa ne me connaît pas, alors il n'a pas son mot à dire. » soufflait l'adolescent, un voile de tristesse passant sur son visage en disant cela, pour être rapidement chassé. « J'ai passé tous mes Noël avec maman, Harry est aussi de ma famille, c'est mon frère et avec la guerre à venir, maman devra sans doute quitter le pays vu que c'est une née-moldue... on doit apprendre à se séparer parce que moi, je resterai ici. Pour me battre aux côtés d'Harry. »

Wow... l'ambiance était devenue diablement sérieuse... c'était bizarre... mais comme ça, il avait pris conscience de la fidélité qu'il vouait à ses amis.

« Puis quelque chose me dit qu'ici aussi, je serai en famille. »



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MessageSujet: Re: Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black]  Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black] EmptyMer 13 Avr - 13:25
Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas !
Il observe le nouveau venu avec intérêt. Non pas tant parce qu’il était soudainement sur le pallier de la chambre de sa mère sans avoir vraiment fait part de son arrivé, mais surtout parce que c’était la première fois qu’il le rencontrait. Et comme bien souvent, Sirius portait un intérêt particulier aux premières fois. Molly avait beau lui répéter qu’il ne devait pas se fier à ses premières intuitions, il n’avait jamais pu s’en empêcher. Déjà à l’époque de Poudlard il fonctionnait ainsi. A l’intuition. Quand il avait rencontré James pour la première fois il avait laissé son instinct lui dicter de lui faire confiance. Quand il avait rencontré Remus, son instinct lui avait signifié qu’il cachait quelque chose, mais qu’il devait aussi être protégé. Quand il avait rencontré Rogue, il avait ressenti quelque chose de malsain qui le poussait à se mettre sur ses gardes. Sans doute, la seule personne à être passé au travers de son intuition était Peter. Mais il ne voulait pas y penser. Pas à présent.
Pour ce qui concernait ce jeune homme il lui semblait le connaître, sans pour autant le comprendre. Comme s’ils s’étaient perdus de vus, et que sa mémoire lui faisait défaut. « Je ne pense pas que vous deviez avoir honte de porter le nom Black. Vous, vous êtes pas comme le reste de cette lignée... et je suis certain que d'autres Black sont loin d'être des adorateurs de Voldemort. » Le rire sans joie qui sort de la bouche de Sirius ne lui semble pas naturel. Les mots du jeune homme sonnent comme une sorte de promesse, et il en oublie même de tiquer lorsqu’il le nomme encore « Monsieur Black ». « Il y avait bien Andromeda, ma cousine. Mais elle n’est plus là pour en faire part. » dit-il d’une voix morne, comme bien souvent lorsqu’il parlait de ceux qui sont partis. Ils étaient trop nombreux, ceux dont les souvenirs restaient uniquement pour en parler. Fort heureusement il pouvait jouir de la visite – parfois – de Nymphadora (preuve que sa cousine avait un gout exécrable en matière de prénom) qui avait la même lueur pétillante de malice dans le regard. Nymphadora… Qui regardait parfois Remus avec un peu trop d’assistance, faisant sourire Sirius. « Mais si ça vous embête, ok pour Sirius ! » Il fait un geste de la tête, comme pour acquiescer. Oui, définitivement il ne voulait pas être appelé Monsieurs Black, comme son père.

Ils parlent de Buck, qui se laisse rapidement approcher par le jeune homme alors qu’il lui avoue le connaître. Et qu’il lui parle de la stupidité de Malefoy. Drago Malefoy. Le petit cousin de Sirius – comme la famille était immense. Ca ne l’étonne pas, les Malefoy n’ont jamais été connu pour être des esprits fins. Sans compter que Sirius ne les apprécie guère. Alors il répond par un rire moqueur, laissant le jeune homme faire connaissance avec l’hippogriffe. «  J'crois qu'il m'aime bien. Il est intelligent. » Sirius sourit, regardant les réactions de Buck qui semble darder sur Godric un air intrigué. Il était intelligent, c’était vrai. Peut être plus que les autres hippogriffes. « Il sait reconnaître les gens biens. » Répondit Sirius, et il le croyait, sincèrement. La preuve : l’hippogriffe terrifiait Kreature depuis que ce dernier avait voulu entrer dans la chambre et l’approcher.
Godric vient à s’excuser pour sa présence, ne se rendant pas compte (sans doute) combien cela fait plaisir à Sirius de voir cette maison prendre vie. Cela fait trop longtemps qu’il est enfermé ici. Seul, avec pour seule présence peut sympathique les murmures dédaigneux de l’elfe de maison, et les chuchotements du tableau de sa mère. Il pourrait en devenir fou. « Sans vouloir vous vexer, cet endroit n'est même pas calme... il est carrément déprimant. Chez moi, on est seulement deux, et pourtant c'est tout le temps le chaos... » La stupeur face à la franchise du garçon déforme ses traits dans une grimace ravie. Il ne peut pas s’empêcher de rire franchement – et ce rire le renvoie à ses années à Poudlard alors qu’il avait vraiment cette jovialité en lui. « C'est peut-être à cause de mes conneries en fait... » Sourcil levé, intrigué mais complice, Sirius ne peut décider d’apprécier le jeune homme. Il semble être le genre de garçon à ne pas tenir en place. Comme James. Comme lui fut un temps. « C’est sans doute les têtes d’Elfe et les tableaux officiels des Black, mais je n’ai jamais aimé cette maison. Fut un temps elle n’était pas si… déprimante. Les rires de mes cousines et de mon frère pouvaient y résonner. Mais c’était il y a longtemps. » Avant que ses cousines ne deviennent des femmes de Mangemortes. Avant que son frère ne meurt. Soupire.

Il change de sujet, demande au garçon s’il ne manquera pas à ses parents et il vient une sorte de … Culpabilité ? briller dans son regard. « J'ai pas tellement laissé le choix à maman en fait. » Sirius grimace. Il avait fait la même chose avec sa mère, partant chez les Potter pour fêter Noël, ou pour une ou deux semaines de vacances durant l’été. Mais elle se moquait bien de savoir ce qu’il pouvait faire de sa vie. Après tout il était un traitre-à-son-sang. A l’inverse, la mère de James n’aurait jamais accepté que son fils ne soit pas avec elle le soir de Noël. Sirius pensa qu’il était important en temps de guerre de rester auprès de ceux qui comptaient pour nous. Lui aurait aimé retrouver tous ceux auxquels il tenait. « Enfin... je veux dire... elle n'a jamais pensé que vous étiez coupable de toute manière, elle disait que vous auriez trouvé la mort avant de trahir les parents d'Harry. » Son sang quitta son visage et il blêmit. Il lui sembla que son cœur battait plus vite, et il fit un geste de recul sous la surprise d’une telle déclaration. Sincèrement ? Quelqu’un dans ce monde pensait qu’il était innocent pour ce crime ? Alors même que Remus l’avait pensé coupable, capable de trahir James et Lily. Capable de faire tuer Harry, son filleul. Il y avait donc quelqu’un qui l’avait pensé incapable de le faire. Qui ? Charlie … Il se fustigea mentalement, et ravala le souvenir qui l’assaillit. Il serra les dents. « Elle était bien la seule à le penser. » Répondit-il, pour l’heure intrigué mais décidant de ne pas aller plus loin. Peut-être une autre connaissance de Poudlard ? Après tout, elles avaient été nombreuses à prendre en considération l’amitié de James et Sirius. Peut être quelqu’un qu’il n’aurait jamais remarqué. Quelqu’un qu’il aurait oublié. « Elle avait surtout peur que je vous dérange et que ma venue ici vous attire des ennuis... mais je voulais venir, alors je lui ai donné une pastille de Gerbe de Fred et George... et hop ! » Fut un temps il aurait sans doute rit à cette blague. C’était brillant, profondément brillant. Mais savoir qu’elle avait prit sa défense le toucher, et il lança un regard désapprobateur au jeune homme. « Elle sera donc seule et malade pour Noël. » Il était injuste, après tout cela ne le regardait pas vraiment. N’est-ce pas ? Il lâcha donc un ricanement moqueur et se retourna vers Buck qui s’était allongé sur le lit pour faire un somme. Sirius vint s’asseoir à côté de la tête de l’hippogriffe, posant sa main dans ses plumes, distraitement.

« Et papa ne me connaît pas, alors il n'a pas son mot à dire. » Il sentait quelque chose de triste dans la voix du jeune homme. Comme si le fait de ne pas connaître son père n’était pas tant un regret qu’une véritable souffrance. Il n’ose faire la moindre remarque, ne désirant pas accentuer la tristesse du jeune homme. Cette perspective ne lui plait guère. Il souhaitait surtout… Qu’il se sente bien. « J'ai passé tous mes Noël avec maman, Harry est aussi de ma famille, c'est mon frère et avec la guerre à venir, maman devra sans doute quitter le pays vu que c'est une née-moldue... on doit apprendre à se séparer parce que moi, je resterai ici. Pour me battre aux côtés d'Harry. » Le frère d’Harry ? Née Moldue ? Charlie Davis. Putain, pourquoi fallait-il que le souvenir de Charlie vienne l’étreindre à présent. Il ne s’y autorisait pas, honteux de l’avoir abandonnée, honteux de ne pas savoir, d’être passé pour un assassin (sans doute) à ses yeux. Ou pas ? Se pourrait-il que Charlie ait compris, que Charlie ait toujours gardé cette confiance aveugle en lui ? Il la connaissait depuis toujours. Il l’avait aimé comme personne. Il l’aimait encore, mais il savait qu’il ne la reverrait pas. Jamais. Si compter qu’elle était encore en vie, mais cette pensée lui serrer la gorge et il refusait d’y penser. Charlie devait être en vie, ailleurs, tentant de survivre. Peut être vivant comme si rien ne s’était passé. Avançant, alors que lui restait là, à attendre. Mais l’idée qu’elle était en vie lui réchauffait le cœur. Quelque part, il espérait qu’elle aimait à nouveau, et qu’elle avait gardé son sourire rieur. « Puis quelque chose me dit qu'ici aussi, je serai en famille. » Il l’entend comme s’il était terriblement loin soudainement.  
Il le fixe avec suspicion, et hésites. Est-ce qu’il veut poser cette question ? Sirius était intelligent, il était observateur, et il se trompait assez rarement, finalement. Mais est-ce qu’il voudrait savoir ? Il ne sait pas, il grimace. Et après tout, pourquoi pas ? « Comment s’appelle ta mère ? » demanda-t-il finalement, mais avant que Godric n’ait le temps de répondre, il sent le besoin de se justifier, peut être pour ne pas sembler trop… brusque. « Je veux dire… Une née moldue qui prendrait ma défense ca ne court pas les rues. On devait se connaître assez bien, je me trompe ? » Demanda-t-il en tentant de cacher son trouble et l’angoisse qui l’étreint. Et si ce garçon était le fils de Charlie ? Quel âge avait-il ? Un an de moins que Charlie ? Il devait être né quelque temps après son emprisonnement… Ce qui signifiait… Sirius sentit son cœur se glacer, attendant la réponse de Godric avec appréhension.

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MessageSujet: Re: Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black]  Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black] EmptyMer 13 Avr - 15:30

Are you my daddy?






Le rire de Sirius est bien différent de ce qu'on lui a dit la première fois. Pas étonnant en même temps, la tristesse teinte sa voix en parlant d'Andromeda, la mère de Dora. Les meilleures personnes partent souvent les premières, c'est ce que maman lui disait toujours. Il ne l'avait jamais rencontrée, mais il paraît qu'elle était quelqu'un de bien, le genre de personne qui force le respect car malgré son éducation et sa famille, elle avait fait le choix d'épouser un sang de bourbe (comme disait les sang-pur) et d'avoir une fille géniale avec. S'il était plus vieux, Godric aurait sans doute tenté sa chance avec Dora d'ailleurs, elle avait tellement d'humour ! Enfin... ce n'était pas le moment pour jouer les ados en chaleur, clairement pas... pas alors qu'il venait de gagner l'assentiment de Sirius pour l'appeler par son prénom, à la demande expresse de l'adulte en fait... donc c'était plus un ordre qu'une autorisation... Fuck my life...

En train de caresser les plumes de l'hippogriffe, Godric avait l'impression d'être passé au rayon X par le regard de la créature, au point de se demander si l'intelligence de l'animal pouvait aller au point que ce dernier sente – devine – le lien qui unissait Sirius et Godric. Peut-être ? Les Hippogriffes étaient réputés pour leur esprit très fins, bien plus que celui de nombreuses fouines de sa connaissance... Oh ? Il savait reconnaître les gens biens ? Mini Black avait bien envie de se pavaner en entendant cela, au lieu de quoi, il se contentait d'un sourire franc, le genre de ceux que font les gamins quand on leur annonce que le père noël leur a apporté le dernier balais sortit.

« Dans ce cas, je suis content qu'il me juge digne de l'approcher. »


Il se demandait ce qu'il ferait à Ombrage s'il la rencontrait... ce serait un bon moyen de se débarrasser de ce vieux crapaud ! Surtout qu'elle avait un gros soucis, autant aimer le rose, c'était clairement un signe de faiblesse psychologique... perdu dans cette pensée fort agréable, Godric sursaute en entendant dans la pièce un rire réellement semblable au sien. Le genre de rire qui attirait tout le temps un sourire triste chez sa mère, qui venait généralement lui embrasser la joue en lui disant qu'elle était fier de le voir devenir si semblable à son père, et où il répondait que lui, il était fier de ses deux parents.

« Ouais, je crois que les têtes y sont pour quelques choses... mais l'elfe vivant est vachement flippant aussi. Il m'a insulté quand je suis arrivé, j'crois qu'il est allé se pendre quand je l'en ai remercié. » s'amusait le plus jeune, bien qu'imaginant mal des mangemorts ayant rit un jour, dans leur jeunesse. Ils étaient enfants un jour ces trucs là ? Bah... sans doute... mais c'était bizarre... autant que d'imaginer qu'un jour, Voldemort ait été un bébé... weird... autant ne pas s'attarder sur le sujet, Sirius semble aussi de cet avis car il lui parle de Noël.

Enfin... surtout du fait de ne pas être avec sa famille pour les fêtes en fait. Il ignore ce qui pouvait bien passer dans la tête de l'homme, une grimace sur son visage ne lui donnait pas de grosses informations. Il pouvait aussi bien penser qu'il était le genre de gamin dans une mauvaise famille, qui avait pris la fuite à la première occasion. Aussi un sale môme tout simplement... bref... tout était réellement possible et Sirius Black perdait toutes ses couleurs en l'entendant dire qu'une personne l'avait pensé innocent dans toute cette masse l’accusant de trahison. Enfin... après douze ans à Azkaban, ça avait de quoi surprendre en même temps...

« Même si elle était la seule, c'est toujours une personne qui savait la vérité. »

Et savoir n'était pas une exagération, elle en avait été tellement certaine tout ce temps que même malgré les propos blessants, Godric avait toujours défendu son père et maintenant, il s'en voulait un peu en comprenant qu'en effet, sa mère allait être seule et malade pour les fêtes, pendant que lui allait s'amuser et s’empiffrer ici.

« J'avais pas vraiment vu ça de cette manière... »


Bah... le mal était fait en fait. Il allait s'excuser plus tard, sur les quais du train, avant de repartir pour l'école. Il savait y faire pour obtenir le pardon des femmes, en particulier de sa mère. Des années de pratiques. Au lieu de trop se blâmer, Godric posait son derrière sur le lit – il prenait pas de place de toute manière, n'est-ce pas ? – et au bout d'un moment, au regard de Black, Godric se dit qu'il en avait sans doute trop dit justement. Sirius le fixait d'une drôle de manière, comme s'il avait peur de savoir ce qu'il pensait avoir trouvé seul, par les indices laissés par l'adolescent. Puis la question était tombée... un sourire passa sur les lèvres de Godric, qui pouvait presque entendre Harry lui ordonner de ne pas reculer maintenant, que c'était trop tard de toute manière.

« Vous vous connaissiez plutôt bien oui... elle m'a tout raconté sur votre groupe d'amis avant même que je sache marcher. » commençait Godric, perdu dans ses souvenirs cette fois, alors qu'il racontait tout comme s'il avait grandit en entendant que ça. « Quand vous avez été arrêté, elle a été au Ministère tous les jours, je crois qu'ils en avaient marre d'elle d'ailleurs, car elle voulait que vous ayez un vrai jugement, pas cette décision sans arbitrage. Mais elle était épuisée et choquée, alors je suis né plus tôt que prévu... elle dit que c'est comme si j'avais sentit qu'elle avait besoin de moi. »

Cette image l'avait toujours rassuré quand il était petit... de se dire qu'il était le petit miracle qui lui avait permis de tenir le coup, de montrer aux autres qu'elle allait s'en sortir et continuer de se battre.

« Maman s'appelle Charlie, Charlie Davis. J'pense que vous savez qu'elle vous connais bien, et elle a tellement eut cette certitude qu'elle m'a donné le nom de famille de mon père, même en sachant que plus tard, je risquais d'être accusé d'être le fils d'un meurtrier. » expliquait Godric. « Mais je m'en fiche, je sais que ce ne sont que des mensonges. Puis je progresse en sortilèges comme ça, alors qu'ils continuent, ils verront ce qu'ils vont prendre. »




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MessageSujet: Re: Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black]  Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black] EmptyDim 17 Avr - 17:18
Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas !
« Dans ce cas, je suis content qu'il me juge digne de l'approcher. » Digne , le mot résonne dans l’esprit de Sirius alors que lui-même repense à la manière dont l’hippogriffe c’était laissé approché quand il avait dû fuir Poudlard. Digne, l’était-il vraiment ? Sans aucun doute il était la honte d’une famille aristocratique attachée à des valeurs qu’il avait bafoué à plusieurs reprises : amoureux d’un née-moldue, ami avec un hybride, étudiant de Gryffondor, il avait finit par fuir devant le destin que sa famille avait dessiné pour lui. Devenir un mangemort. Il se souvenait encore de cette ultime conversation dans la cuisine de cette maison, en compagnie de ses parents, Regulus, Bellatrix et Narcissa. Ses cousines. Le regard dément de Bellatrix alors qu’elle le fixait, exigeant qu’il devienne l’élève de Voldemort. Ultime conversation qui traça une destiné bien loin de la dignité que son rang exigeait.
Avait-il était plus digne de son amitié pour James et Lily ? Sans doute pas. Il n’avait pu être le gardien de leur secret, accablé par les rumeurs d’un traite dans l’enceinte de l’ordre, et la peur de ne pas être à la hauteur. Il avait laissé un autre prendre cette responsabilité, et il avait sur la conscience la mort de son frère et de sa meilleure amie. Il n’avait pas plus été digne de sa promesse de protéger Harry, d’être son parrain, d’être sa famille. S’il l’avait retrouvé il ressentait encore cette honte d’avoir été accablé de ce crime. Douze années, enfermé dans la prison d’Azkaban, une punition qu’il avait amplement mérité selon son propre point de vue. Comment encore penser qu’il était digne de quoi que ce soit ? Il soupira profondément, incapable de supporter le cours de ses propres pensés, le ramenant irrémédiablement face à sa culpabilité et ses erreurs.

Alors il se concentre sur l’instant présent, sur la présence de Godric qui le fait sourire et le distrait. Il aime faire de nouvelles rencontres, il aime cette jeunesse emplie d’un espoir qu’il avait perdu. Il se sentit inutile, glissant entre les murs du Square à la manière d’une ombre. Il espérait voir la guerre se terminer, mais quelque part il savait qu’il n’y survivrait pas. Il savait qu’il avait bien trop perdu, qu’il était bien trop accablé, qu’il était bien trop coupable pour y survivre cette fois. Alors il se contente de rester là, de survivre. De faire la connaissance de l’ami de Harry, véritablement intrigué par cet être au sourire communicateur. « Ouais, je crois que les têtes y sont pour quelques choses... mais l'elfe vivant est vachement flippant aussi. Il m'a insulté quand je suis arrivé, j'crois qu'il est allé se pendre quand je l'en ai remercié. » Il lâche un grognement en apprenant que Kreattur a encore été à la « hauteur » de sa réputation. Il haïssait cet elfe, mais il ne pouvait se permettre de le faire sortir de la maison, de le libérer. Tout comme il refusait de lui faire l’honneur de le mettre avec les autres têtes d’Elfe le jour où il passera l’arme à gauche. Kreattur mourra, oublié des Black, oublié de tous, comme la vermine qu’il est. « Je pense que rien ne peut atteindre Kreattur, je me fais violence chaque jour pour ne pas en faire une carpette. » Dit-il entre ses dents. Une raison de plus pour haïr cet endroit.

La conversation s’enchaine, allant de la mère de Godric à la manière dont il s’est retrouvé au Square Grimmaurd. La première information a tôt fait de mettre Sirius mal à l’aise, l’interrogeant rapidement sur l’identité de la jeune femme. Car il était évident qu’elle ne pouvait que le connaître. Et plutôt bien. Car même son meilleur ami avait douté de sa culpabilité, preuve qu’avoir le nom de « Black » lui avait porté préjudice malgré tout ce qu’il avait tenté de faire pour échapper à cette famille. La fuir, être un traite à son sang, combattre les Mangemorts, protéger l’élu. Qu’importe Remus n’avait pas semblé douter longtemps de sa capacité à trahir James et Lily pour le profit du Mage noir. Ce qu’il comprenait, dans certaine mesure, ou tout du moins ne souhaitait-il pas y penser. Remus était absent à cette période-là, il avait le bénéfice du doute. De toute façon, il ne pouvait pas refaire le passé, aujourd’hui. Malgré cela, apprendre qu’il y avait eut quelqu’un pour croire en lui le rendait perplexe. Qui ? La question le taraudait, mais à mesure que Godric laissait échapper. Les morceaux se mettaient en place dans son esprit et faisait battre son cœur un peu plus vite. Il allai s’asseoir près de Buck, sentant que ses jambes flanchaient alors que l’idée – saugrenue – de l’identité de Godric s’insinuait dans son esprit. C’était impossible. Alors il posa la question, sa respiration se brisa, et il attendit, sans bouger. « Vous vous connaissiez plutôt bien oui... elle m'a tout raconté sur votre groupe d'amis avant même que je sache marcher. » Scepticisme évident qui se dessine sur ses traits. L’évidence de ces déclarations le rend pantois, il ne peut pas y croire. Il ne peut pas … l’espérer ? Aurait-il voulu l’espérer ? Que la mère de Godric soit Charlie ? Que Godric passe – de fait – véritablement ces fêtes de Noël « en famille » ? Il ne savait si il pouvait penser à tout ce que cela impliquer. C’était trop gros pour sa tête qui le faisait soudainement souffrir. Il grimaça, avant de déglutir, tentant de cacher son trouble. « Ca devait être de belles histoires. » Ou en tout cas assez intéressantes pour lui donner l’idée de filer des pastilles de gerbes à sa mère pour s’enfuir chez le parrain d’Harry pour Noël. C’était très « maraudeur » comme manière d’agir.

Godric est assis de l’autre côté du lit, caressant Buck – qui dort profondément à présent – d’une manière aussi distraite de Sirius. Mais lui ne le regarde pas. Il se félicite même de ne pas pouvoir voir Godric, comme si soudainement il prenait conscience de certaines choses : ses cheveux noirs, son regard clair, son nez aquilin, ses traits aristocratiques… Il avait la marque des Black. « Quand vous avez été arrêté, elle a été au Ministère tous les jours, je crois qu'ils en avaient marre d'elle d'ailleurs, car elle voulait que vous ayez un vrai jugement, pas cette décision sans arbitrage. Mais elle était épuisée et choquée, alors je suis né plus tôt que prévu... elle dit que c'est comme si j'avais sentit qu'elle avait besoin de moi. » Il n’arrivait plus à bouger, son corps était tendu à l’extrême et il sentait une gêne au niveau de la cage thoracique. Il se rendit compte que le discours de Godric le fascinait tant qu’il en perdait le souffle, et s’obligea à prendre une grande inspiration. Plus il avançait dans son récit plus il sentait l’instant fatidique qui allait bouleverser leurs existences à tous les deux. Il devait rester sur place, bien que son corps semblait vouloir fuir. Il leva les yeux vers la porte close de la pièce et s’obligea à oublier cette idée. S’il partait en courant maintenant il pouvait encore éviter de l’apprendre. Il pouvait encore retourner dans son quotidien et se morfondre. Mais il ne bougea pas. Il devait être courageux. Après tout il était un Gryffondor, n’est-ce pas ?

Le silence dura deux secondes, sans que Sirius ne sache comment réagir. Son cœur se serra… « Maman s'appelle Charlie, Charlie Davis. J'pense que vous savez qu'elle vous connais bien, et elle a tellement eut cette certitude qu'elle m'a donné le nom de famille de mon père, même en sachant que plus tard, je risquais d'être accusé d'être le fils d'un meurtrier. » Il sent sa gorge se serrer, et ferme les yeux, durement comme pour faire fuir les larmes qui risquent de l’étreindre. Il imaginait Charlie Davis, enceinte – alors qu’il l’ignorait – hurlant pour combattre sa cause au sein du ministère. Charlie Davis, qui le sourire, le regard brillant lui revint à l’esprit comme une gifle magistrale, faisant battre son cœur plus vite encore. Elle était enceinte. Il ne l’avait pas su. Il n’avait rien vu. Comment ? Pourquoi ? Il a dû mal à comprendre, il a dû mal à y croire. Son corps se met à trembler, l’adrénaline revenant alors qu’il prend conscience que … Il se lève et commence à faire les cent pas dans la pièce. « Mais je m'en fiche, je sais que ce ne sont que des mensonges. Puis je progresse en sortilèges comme ça, alors qu'ils continuent, ils verront ce qu'ils vont prendre. » Il marche, mais il a dû mal à comprendre ce que lui dit Godric. Sa tête bourdonne. Il a besoin de prendre l’air mais il ne le peut pas et il sert les dents. Charlie, sa Charlie, sa… Il sert les dents, se pince l’arrête du nez et s’arrête de marche soudainement.
« Godric… Black. » Lâcha-t-il soudainement, comme pour se faire à l’idée. Il sent son cœur battre plus vite dans sa poitrine, et doucement, comme pour se préparer à cette rencontre qui prend soudainement une autre dimension, il le regarde dans les yeux. Il lui ressemble, il s’en rend compte à présent. Mais il a quelque chose dans le regard, dans sa manière de se tenir, dans son sourire qui lui rappelle Charlie. Et son regard se voile de cette tristesse intense quand il s’autorise à repenser à elle. Parce qu’elle restait, et serait toujours, son plus grand regret. De l’avoir perdue, à jamais. Mais il apprenait aujourd’hui qu’elle était… la mère de son fils. Qu’elle était en vie. Qu’elle était seule pour Noël, et il ressentit un grondement colérique monter dans sa gorge. « Tu as laissé Charlie seule pour Noël ? » Demanda-t-il comme si c’était la seule information d’importance qui ressortait de cette conversation. Les sentiments qu’il avait pour Charlie étaient toujours là, profondément inscrits dans son être. Il était aussi naturelle de l’aimer, encore aujourd’hui, que de respirer. Plus important encore, car après tout elle était sa lueur d’espoir. Elle était en vie. Elle vivait… Et cette idée lui réchauffa le cœur.

Il ne savait pas ce qu’il devait faire, il ne savait pas comment il devait réagir. C’était bien trop énorme. Bien trop inattendu. Qu’est-ce qu’il devait faire ? Il … Il était le père de Godric. Cette idée lui semblait absurde. Il ne le lâchait pas du regard, mais il ne comprenait pas. « J’ignorais qu’elle était… enceinte. A l’époque j’étais en mission pour l’ordre, j’essayais de… sauver James et Lily. Une belle réussite. » Le sarcasme et le regret qui perçaient sa voix lui tiraillaient le cœur. Il inspira profondément. « Pourquoi avoir choisi de te faire porter le nom de Black ? Lorsque je me suis enfuie, comment… » les autres élèves ont réagi vis-à-vis de toi ? Comment lui poser la question ? Il parlait sans vraiment savoir ce qu’il cherchait à savoir, ce qu’il voulait savoir, ou apprendre. Il fronça les sourcils, toujours debout devant Godric, le fixant sans vraiment le regarder à présent. « Tu es doué en sortilèges ? » Oui… Pourquoi pas cette question-là ? Après tout, Sirius pouvait se targuer d’avoir été le meilleur des Maraudeurs dans cette matière, qu’il affectionnait particulièrement.

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MessageSujet: Re: Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black]  Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black] EmptyDim 17 Avr - 22:38

Are you my daddy?







Le propos sur la dignité d'approcher l'hippogriffe semblait avoir plongé son père dans une réelle vague de pensées qui ne semblait pas agréable et de fait, Godric s'en voulait un peu d'avoir eu un tel choix de mots, même s'il ne pouvait se douter de l'introspection qu'il allait provoquer. L'elfe de maison semblait être une bonne distraction, comme le reste du comportement de Black Junior. Il était comme ça en même temps, toujours à faire l'idiot – ou le plus souvent en tout cas – car c'était son caractère. Le grognement de Sirius quant au comportement de Kreatture fit en tout cas rire Godric. Bah... ce n'est pas comme s'il avait été vexé par cette réaction, il aimait bien n'être qu'un 'infâme sang-mêlé', en général, il répondait qu'au moins, lui n'était pas issu d'un mariage de deux personnes de la même famille. L'inceste, c'était pas son délire... et il s'amusait du teint rouge et outré de ceux à qui il répondait de cette manière.


« Transformer ce truc en carpette ? Vous voulez faire des cauchemars en l'ayant comme descente de lit ou quoi ? » demandait Godric, avec tout le sérieux du monde. « Sans rire, je ferais une crise cardiaque tous les matins dans ce cas de figure ! »


Et encore, son cœur finirait forcément par lâcher au bout d'un moment. Puis ils en étaient venus à parler de Charlie.. enfin, de sa mère, qui s'avérait être Charlie Davis, soit l'ancienne petite-amie (et plus si affinités) de Sirius. Le palpitant de Godric s'était aussi accéléré alors qu'il dévoilait la vérité à demi-mots, craintif à l'idée de la réaction qu'aurait l'homme, qui semblait aussi se sentir assez peu sûr sur ses jambes, vu qu'il venait s'installer sur le lit afin d'écouter la suite de son propos. Bah... ça devait faire un choc en effet, après 14 ans, apprendre que vous avez un fils dont vous avez déjà loupé beaucoup d'étapes importantes.


« C'étaient de belles histoires oui. Quand j'allais me coucher le soir, je ne demandais pas les contes de Beedle le Barde... je demandais les histoires des maraudeurs. Je finissais généralement par éclater de rire avant de m'endormir... et vous savez ce qu'on dit : rire au coucher, rire au lever... enfin non, je viens de l'inventer celui-là, mais c'est parce que je ris du matin au soir. »


En avançant dans son histoire, Godric n'avait plus conscience du geste devenu mécanique pour caresser l'hippogriffe assoupis et fixait le sol, ses chaussures soudainement très fascinantes, de peur de voir du dégoût, du dédain ou de la déception chez cet homme qu'il idolâtrait depuis son enfance. Ce serait un coup dur, et si l'homme avait pris la décision de sortir d'ici avant d'entendre l'issue de son récit, Godric serait sans doute repartit aussitôt chez lui, pour jurer ensuite pendant des jours et affirmer que son père était un crétin sans borne... et au final, il se serait rendu compte que c'était encore un point commun qu'il avait avec cet homme, car lui aussi prenait parfois le fuite face à un grosse nouvelle, pour revenir plus tard, quand il était prêt à écouter.


Alors il avait lâchée sa bombe. Sa mère était Charlie Davis et Sirius après un temps bondit comme un ressort, se mettant à faire les cents pas, tel un lion en cage. Il comprenait plutôt bien... il savait qu'il n'avait jamais été au courant de l'imminence de sa paternité, que Charlie n'avait jamais trouvé à lui dire, attendant chaque fois le bon moment... moment qui n'était jamais venu. Inquiet de la suite des événements, c'est en sursautant que réagit le jeune homme à l'entente de son nom et avec un sourire, il finit par lâcher avec une fierté non feinte, son regard rivé dans celui de Sirius qui le regarde enfin :


« Godric Sirius Black. Et fier de l'être. »


Il ne pourrait pas l'être plus. Qu'importe les on-dit ou le fait que beaucoup continuent de le voir comme une mauvaise graine en puissance. Il en avait même entendu affirmer que si la guerre éclater, il rejoindrait les rangs de Voldemort et trahirait Harry. Le type avait encore le bras pété après que Godric l'ait encastré dans un mur... pauvre mur... pourtant, la remarque de Sirius arrachait un rire franc et canin au plus jeune de la lignée Black, de ceux qu'il a habituellement quand on lui sort une bonne blague :


« Tu es vraiment en train de me sermonner ? C'est pas cool comme première remarque. Maman ne m'en voudra pas trop en plus... si elle n'avait pas tant la crainte que le Ministère surveille ses déplacements dans l'idée de te retrouver, elle serait venue aussi. Et puis... une fois sa fureur de s'être faite avoir passée... elle va comprendre que je voulais passer un Noël avec toi, comme ça aurait dû toujours être le cas. »


Comment ? Il tentait sa méthode spéciale pour amadouer les adultes ? Que nenni... juste un peu... ok, totalement ! Mais il fallait bien cela pour tenter de briser cette gêne qui semblait se faire de plus en plus grande, alors que Sirius expliquait ne pas avoir été au courant, et qu'il se blâmait encore de ne pas avoir été en mesure de sauver James et Lily, comme s'il était l'unique responsable, alors que si quelqu'un devait se sentir coupable, c'était plutôt un sale rate de leur connaissance.


« Personne ne pouvait savoir que l'Autre allait les vendre sans vergognes à Voldemort. Tu t'es assez sentit coupable et tu as été assez punis ces dernières années. Tu ne penses pas qu'il est temps de commencer à te pardonner ? Harry ne t'en veux pas, il était prêt à venir vivre avec toi à l'instant où il a sût que tu étais son parrain et que tu n'étais pas un traître... si lui est capable de voir que tu n'as rien à te reprocher, tu dois pouvoir le faire aussi, non ? » surpris par son propre discourt, Godric affichait une mine éberluée avant de lâcher, loin de son sérieux récent : « Bon sang ! Remus commence à déteindre sur moi ! Au secours ! »


Pourquoi le nom de Black ? Cette décision en avait surpris plus d'un dans l'entourage de Charlie, et même quand elle avait été le reconnaître à sa naissance. Tout le monde disait que lui, petit garçon, aurait une vie plus facile avec le nom de Davis. Mais non, l'ancienne Serdaigle s'était campée sur ses positions, faisant fit des réactions.


« Maman disait que si elle me donnait son nom à elle, ce serait comme te trahir, comme aller dans le sens de ceux qui t'incriminait. Que ça m'encouragerait aussi à avoir honte de mon héritage paternel... alors que je n'ai aucune raison de l'être. » puis d'un sourire, Godric vit que son père se retenait de lui demander quelque chose, préférant embrayer sur autre chose, à savoir le fait qu'il soit doué en sortilège. « Je suis plutôt bon oui, ça énerve les autres d'ailleurs, parce que je m'endors souvent en classe, mais je reste meilleur qu'eux. C'est le talent, ils n'y peuvent rien ! » se gaussait le jeune homme, avant d'ajouter : « Et ils m'ont fait progresser en te manquant de respect quand tu t'es enfui, je rendais chaque insulte qu'elle soit contre toi ou moi, et parfois, je répondais façon moldue, avec les poings. »


Il n'en avait aucunement honte. À quoi bon ? Ce n'était pas lui l'idiot dans l'affaire, en aucun cas. Alors c'est avec une certaine pointe de fierté que le rejeton Black rajoutait :


« Les Serpentards sont les plus idiots... ils me provoquaient sur le terrain de Quidditch, pendant les matchs beaucoup se sont retrouvés à l'infirmerie après que je leur ait envoyé un cognard en pleine face. Les autres maisons savaient que c'était dangereux de m'attaquer dans les airs. »





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MessageSujet: Re: Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black]  Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black] EmptyVen 22 Avr - 12:50
Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas !
« Godric Sirius Black. Et fier de l'être. » Le nom tombe à la manière d’une bombe, et le cœur de Sirius s’emballe. Godric, à la manière du fondateur de Gryffondor, sans aucun doute une manière pour Charlie de rappeler combien l’ainé des Black était différent des autres. Ce qui faisait sa force, autrefois. Une impulsivité maladive qui lui tenait lieu de courage. Godric Gryffondor, le fondateur de la maison des rouges et ors. Un nom qui illustrait une prétention évidente, sans doute, mais il savait que chez Charlie ce n’était nullement une marque d’orgueil. C’était une manière de se démarquer, de regarder le monde avec fierté, et de lui faire un pied de nez. Parce que son fils était celui de « Sirius Black », second prénom, héritage maudit qui n’avait pas du être simple à porter. Il grimace alors qu’il prend conscience de cela. Père absent, meurtrier, enfermé et rendu inhumain par douze ans à la prison d’Azkaban. Un instant il s’imagine avoir découvert sa paternité à l’époque. A l’époque où il était encore capable de se laisser guider par ses émotions. Joie intense, angoisse terrible, sans doute la panique l’aurait-elle poussé à chercher conseil auprès de James ou de Remus, terrifiait à l’idée de ne pas être « le père qu’il fallait ». Après tout, quel exemple avait-il eut lui ? Orion Black.

Son cœur ne semble pas capable de s’arrêter de cogner durement contre sa poitrine, et pourtant il se sent vide de toute émotion. Il ne panique pas vraiment, il ne peut pas dire qu’il s’exalte d’un bonheur pur. Choqué, simplement, il se laisse entrer par cette sensation, et parle sans même y réfléchir, une seule pensée atteignant son esprit : Charlie était seule et malade à Noël. Si cela avait été quelqu’un d’autre, un parent quelconque il en aurait rit, sans doute. Mais il ne pouvait pas empêcher ses anciennes habitudes de ressurgir. En ce qui concernait Charlie, il était rarement cohérent ou raisonnable. « Tu es vraiment en train de me sermonner ? C'est pas cool comme première remarque. Maman ne m'en voudra pas trop en plus... si elle n'avait pas tant la crainte que le Ministère surveille ses déplacements dans l'idée de te retrouver, elle serait venue aussi. Et puis... une fois sa fureur de s'être faite avoir passée... elle va comprendre que je voulais passer un Noël avec toi, comme ça aurait dû toujours être le cas. » Il laisse échapper un ricanement moqueur. Première impression en tant que père d’un gamin de quatorze ans ? Il perd son sourire alors que cette pensée l’envahi. Il était père. Pourquoi cette idée lui semble bien trop insondable pour la comprendre ? Les mots de Godric mettent du temps à l’atteindre. Choqué, perturbé, troublé. L’idée de voir Charlie passait les portes du Square Grimmaurd s’inhale dans son esprit. Il la voit, dans ces couloirs sombres, devant le tableau insultant de sa mère, ou parmi les meubles poussiéreux, souvent d’une jeune femme si lumineuse qu’il trouve l’idée absurde. Elle est surveillée par le Ministère ? Sérieusement ? Quelle folie d’aller clamer son innocence… Quelle folie d’être encore en Angleterre… Puis, il a cette annonce, qui sonne aux oreilles de Sirius comme un reproche « comme ca aurait dû toujours être le cas » ; soudainement une colère sourde et orageuse monte dans sa poitrine. Non pas engagée contre Charlie qui lui a caché qu’il était père, ou contre Godric qui s’installe dans son quotidien sans qu’il n’y soit préparé. Mais contre le seul et unique coupable de cette situation : Peter. S’il l’avait eut sous la main il l’aurait tué, prouvant que sa place à Azkaban était méritée (ironie du sort n’est-ce pas ?). « Elle serait mal placée pour t’en vouloir, elle a fait bien pire que cela. Quant à moi… » Dit-il après un moment, tentant de contenir sa colère envers Peter. Sans doute serait-il malvenu de s’en prendre à Godric. Après tout, il était victime de cette situation, comme lui. Après tout quelques pastilles de gerbes n’avait jamais tué personne. Ce qui le dérangeait plus, par contre, c’était l’idée qu’elle reste seule un soir de Noël. « Elle… est seule ? » demanda-t-il, l’inquiétude toujours présente, accompagnée d’une culpabilité qui ne devrait pas être la sienne. Mais celle de Godric. C’est lui qui avait abandonné sa mère après tout. Mais les mots de son … fils, tournait dans son esprit. L’enfoiré était plutôt bon pour ce jeu n’est-ce pas ? Pour le culpabiliser et faire passer ses fautes pour celle de Sirius.

Culpabilité de ne pas avoir su. De ne pas avoir été présent. Il essaya de se souvenir d’un indice, une parole ou un changement qui aurait pu le mettre sur la voie. Dasn les dernières semaines il n’avait que peu vu Charlie, en réalité. Il était souvent absent, pour le compte de l’Ordre, essayant de trouver le traître parmi leur rang – de prouver qu’il n’était pas ce dernier par la même occasion – ou tentant d’attraper les Mangemorts avant qu’ils ne les trouvent. Trop tard. Le traître était parmi eux depuis longtemps. Et il lui avait donné les armes pour les détruire. Tous. Il rajoutait à présent Godric dans la liste de ces « victimes » de Peter. Et il s’en voulait pour cela. « Personne ne pouvait savoir que l'Autre allait les vendre sans vergogne à Voldemort. Tu t'es assez sentit coupable et tu as été assez punis ces dernières années. Tu ne penses pas qu'il est temps de commencer à te pardonner ? Harry ne t'en veux pas, il était prêt à venir vivre avec toi à l'instant où il a sût que tu étais son parrain et que tu n'étais pas un traître... si lui est capable de voir que tu n'as rien à te reprocher, tu dois pouvoir le faire aussi, non ? » Il sourit à ces mots, y retrouvant la marque de Remus, et de ses nombreux discours à ce sujet. Ce qu’il allait dire quand Godric le prit de court. « Bon sang ! Remus commence à déteindre sur moi ! Au secours ! » Il laissé s’échapper un rire timide mais franc. En ce qui concernait la mort de James et Lily il ne pourrait pas se pardonner, il le savait. Déjà d’un naturel prompt à l’auto-flagellation, savoir que son manque de confiance était à l’origine de la mort de son frère de cœur et de sa meilleure amie ne l’aidait pas à avancer. Et comment avancer alors qu’à présent il était réduit au rang de reclus. Inutile, il n’avait que ses pensés pour lui. Des pensés peu agréable. Fort heureusement il avait Harry. Harry qui ressemblait tant à James, tout en préservant quelque chose de la sagesse de Lily. « Tu nous connais bien, en effet. Lunard me répète ce genre de discours quasiment dés qu’il vient me voir. » Dit-il en soufflant, levant les yeux au ciel comme si l’exaspération de ses mots venaient en même temps qu’il s’en souvenait. Il en était venu à croire que ses années de réclusion était méritée. C’était peut être stupide, cela dit. Mais qu’importe, c’était sa peine. Du reste il ne voulait pas rester bloquer sur sa culpabilité.

Il en revint à ce que disait Godric, essayant de comprendre la seule chose qui lui échapper : pourquoi donnait à leur fils le nom de Black au risque de le mettre face à une situation désagréable ? « Maman disait que si elle me donnait son nom à elle, ce serait comme te trahir, comme aller dans le sens de ceux qui t'incriminait. Que ça m'encouragerait aussi à avoir honte de mon héritage paternel... alors que je n'ai aucune raison de l'être. » Il sourit, retrouvant là la loyauté et le sens de la justice de Charlie. Elle était exactement de ce genre, à regarder le monde de son air fier et de ne pas faire cas de ce qu’il se fisait sur son passage. Sa force, celle qui avait séduit Sirius à l’époque de Poudlard. La manière dont Charlie rester fidèle à ses valeurs, se fichant de ce qu’il se disait sans son dos, ou des conséquences. Une manière de faire qu’ils partageaient, sans doute. Qui faisait d’eux un couple impulsif parfois dans le mauvais sens du terme. Ils se mettaient dans des situations dangereuses. Assumée en temps de guerre d’être un traitre et une née-moldue, devant les futur-mangemort n’avait rien de très intelligent. Une fois sortie ils avaient failli y perdre la peau. Mais qu’importe, ils restaient fixés sur cette position : ils n’avaient pas à se cacher. Jamais. « Ca ne m’étonne pas vraiment d’elle. Cela dit… L’héritage des Black n’est pas le plus agréable à porter. » Dit-il avec une colère contenue. Lui avait eut honte de son nom, et toute son adolescente il avait tenté de s’en défaire. Il se disait parfois que s’il n’avait pas été « un Black » issue d’une famille dont l’allégeance à Voldemort n’était plus à prouver, peut être qu’il aurait eut le droit à un procès. Peut être qu’il aurait pu ne pas être condamné. Peut être qu’il n’aurait pas eut à subir les conséquences d’un nom qui lui avait rien apporté d’autre que de la souffrance finalement. « Je ne lui ai jamais demandé de m’épouser, parce que je refusais qu’elle porte mon nom. Ca l’aurait mise en danger. » rajouta-t-il sans réellement s’expliquer la raison de son aveu. Après tout, c’était l’histoire de Godric, ses parents, leurs histoires. Il devrait savoir ce genre de choses non ?

Finalement il se décida à lui poser des questions moins personnelles. Des question qui ne risquaient pas de rouvrir les anciennes blessures, et les remords d’une vie qui lui avait été volée. « Je suis plutôt bon oui, ça énerve les autres d'ailleurs, parce que je m'endors souvent en classe, mais je reste meilleur qu'eux. C'est le talent, ils n'y peuvent rien ! » Il le fixait d’un air insondable, un sourire en coin se dessinant sur ses lèvres sans qu’il en est vraiment conscience. « C’est l’héritage. » Dit-il en corrigeant la dernière phrase du garçon. Lui même passé la majorité de ses cours à rire avec James, ou à dormir… ou à regarder le ciel à travers les fenêtres de Poudlard, rêvassant ou vidant son esprit. Pourtant il avait quasiment eut que des Optimals à ses BUSEs et à ses ASPICS. Sauf en potions, matière qu’il avait abandonné de toute façon, se fermant les portes de la formation d’Aurors par la même occasion. Sans regret. « Et ils m'ont fait progresser en te manquant de respect quand tu t'es enfui, je rendais chaque insulte qu'elle soit contre toi ou moi, et parfois, je répondais façon moldue, avec les poings. » Comme lui. Il se rendait compte que Godric lui ressemblait. « Tu as dû avoir un entraînement intensif alors. Je doute d’avoir eut beaucoup de… Soutien. » Dit-il, se souvenant que James et lui s’entraînaient aussi aux dépends de certains élèves qui s’amusaient à les singer ou tentaient de les ridiculiser. Sans grand succès, rapidement les deux Gryffondor étaient devenus des pointures en matière de sortilèges. Sans doute parce qu’avec Remus qui dévorait tous les livres sur le sujet ils avaient rapidement pris de l’avance aussi.
« Les Serpentards sont les plus idiots... ils me provoquaient sur le terrain de Quidditch, pendant les matchs beaucoup se sont retrouvés à l'infirmerie après que je leur ait envoyé un cognard en pleine face. Les autres maisons savaient que c'était dangereux de m'attaquer dans les airs. » Finalement à force de la conversation le visage de Sirius était plus détendu. Il avait arrêté ses allers-venus, et il se tenait à présent face à Godric, adossait au mur de la chambre dans une de ses postures nonchalantes habituelles. Il sourit était à présent accrochées à ses lèvres, et il semblait vouloir sonder l’être qu’était Godric. « Tu me ressembles autant qu’Harry ressemble à James finalement. » Dit-il plus par réflexion personnelle que pour Godric. « Lors de mon premier match de Quidditch, j’ai désarçonné trois Serpentards. Le premier Cognard a atteint la tête d’Evan Rosier avec tellement de force qu’il est resté dans les vappes pendant deux mois. Après ça, James et Remus pariaient sur le nombre de joueurs que j’enverrai à l’infirmerie avant chaque début de tournoi. » Dit-il avec quelque chose de fier dans le regard. Il avait été batteur, un batteur redoutable. Surtout lorsqu’il volait en compagnie de James puis de Remus en dernière année. Les trois maraudeurs étaient imbattables quand ils étaient ensemble, bien trop habitués à être ensemble pour ne pas voir leurs gestes et leurs réactions se compléter naturellement. « Qu’est-ce que tu espérais trouver en venant ici ? » demanda-t-il finalement, sans une seule once de véhémence, mû par une curiosité réelle. Godric voulait rencontrer son père, fort bien. Et ensuite… ?

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MessageSujet: Re: Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black]  Tout le monde sait comment on fait les bébés mais personne sait comment on fait les papas ! [Ft; Sirius Black] EmptyDim 24 Avr - 10:43

Are you my daddy?







Après avoir lâché sa bombe, Godric laissait Sirius emmagasiner la nouvelle, conscient qu'il risquait de l'achever s'il rajoutait une bêtise du genre 'Salut papa !'. Non, l'idée ne serait clairement pas bonne, alors il attendait, regardait l'homme faire les cents pas dans la pièce et prendre plus ou moins bien ses propos. À force de souvent subir le courroux des gens – avec ses âneries – Godric savait voir quand il venait d'énerver quelqu'un, même si ce n'était pas toujours contre lui, et il pouvait affirmer qu'une rage sourde brûlait chez Sirius, ne lui restait qu'à espérer qu'elle ne se retourne pas contre lui. Lui s'énervait parfois, même s'il essayait de se gérer – et qu'il y arrivait plutôt bien en se rappelant les conseils de sa mère – mais il ne savait pas ce que cela pouvait donner chez Black Senir. Oh... sympa comme surnom... Black Senior... mais gardons le encore secret quelques instants. Enfin en tout cas.... l'adolescent savait bien que sa mère avait fait pire que lui, et ne parlons pas de son père... c'était une légende à ce niveau-là, jamais rattrapé ni égalé bien entendu. Même si son rejeton mettait tout en œuvre pour exploser tous ses records.



« Elle était seule quand je suis parti, mais je crois que Phil devait rentrer du boulot pas longtemps après mon départ. »


Oops... boulette... il n'avait pas eu envie de mentionner son beau-père tout de suite, mais maintenant qu'il en avait parlé, autant continuer, et ainsi faire savoir que non, sa mère n'allait pas être seule la soirée du réveillon.


« Phil c'est euh... mon beau-père ? » annonçait timidement Godric. « Maman l'a rencontré quand j'avais 5 ans... je leur ai fait vivre l'enfer à tous les deux. Je voulais pas de lui, parce que c'était pas mon père, j'ai essayé plusieurs fois de le faire fuir d'ailleurs... et j'en voulais aussi à maman, elle me disait que tu étais en mission pour les Aurors à cette époque, j'étais trop petit pour comprendre la vérité, alors je pensais qu'elle te trompait et je refusais de lui parler du coup. »


Imaginez juste, un Godric haut comme trois pommes, les joues gonflées par la colère et qui affirmait d'une voix fluette qu'il allait trouver son papa et tout lui dire ? Les adultes s'étaient d'ailleurs amusés de le voir attraper son doudou dans sa chambre, pour 'fuguer' à la recherche de son père, avant de revenir ventre à terre dès qu'il s'était mis à faire noir et qu'il avait eu peur du grondement de son estomac affamé. Il ne s'était jamais douté qu'il avait été suivit de loin par Phil tout ce temps, et que ce dernier avait été près à intervenir si le moindre étranger esquissait un geste pour enlever le petit. C'est bêtes les gosses.........


« On vit dans le monde moldu. Maman a coupé tous les ponts avec le monde magique quand tu as été arrêté. La première fois que j'ai vu le chemin de Traverse, c'était à mon entrée à Poudlard. Je crois que c'était trop dur pour elle, et qu'elle voulait me préserver de la vérité aussi longtemps que possible, ce qui n'aurait pas été possible autrement. On aurait forcément vu des adultes qui m'auraient regardé de travers ou autre. »


Pas qu'il ne se serait pas défendu d'ailleurs... il avait bien mordu un adulte étant petit, car ce dernier lui avait piqué son tour dans une file d'attente, alors qu'il attendait son tour à la boulangerie, pour avoir un délicieux gâteau. Il était fier en plus, maman l'avait laissé se débrouiller seul pour une fois !


« Bien sûr que je vous connais tous bien ! » clamait Godric, la fierté de retour dans ses yeux. Par contre, il plaignait sincèrement son père... entendre les discours de Remus chaque fois qu'il venait ? Lui aurait déjà avalé le premier poison venu, ou se serait jeté un sort pour ne plus rien entendre. Fin de l'histoire, silence radio. « Il est paradoxal Mus quand même... il a des discours plein d'espoir pour tout le monde... mais il est pas capable de se les appliquer. Tu crois qu'il va rester aveugle longtemps encore, en ce qui concerne les sentiments que Dora a pour lui ? Ou il va falloir qu'on lui flanque un coup de pied au cul ? »


Godric, entremetteur depuis 1995, prenez un ticket s'il vous plaît !


Bon... revenons à nos cabots... l'héritage Black, blablabla... son père était réellement un bout-en-train et Godric levait les yeux au ciel, ou au plafond ici, comme en quête d'une aide supérieure pour faire voir à son paternel que tout n'était pas mauvais. Même s'il n'avait pas de très bons exemples en tête... surtout vu la folie de la cousine de son père. Bellatrix. Ou plutôt, Mochelatrix, comme disait si bien Godric.


« Bon d'accord, il y a des cas dans ta famille, mais comme partout hein. Mais regarde, on est normaux nous. Enfin... à notre manière. Je n'aurai jamais honte de notre nom, tant que nous ne le salissons pas plus l'un ou l'autre. Au contraire, je me battrais même tous les jours pour que plus tard, on vienne assimiler le nom de Black à quelque chose d'aussi positif que l'est celui des Potter ! »


Et vu l'entêtement de ce garçon, il en était bien capable. Le plus inquiétant restait de savoir les moyens qu'il mettrait en œuvre, et s'il perdrait ou non un membre en cours de route.


« Elle supposait que c'était la raison de ton silence à ce sujet oui. Mais franchement, elle t'avait choisi depuis Poudlard, alors elle savait à quoi s'attendre, et elle aurait été fière de s'appeler Charlie Black. En plus, c'est trop classe ! Ça sonne super bien ! »


L'air de rien, Godric fut ravi de changer de sujet, d'entendre parler de ses performances plutôt que de l'histoire de leur famille. Pas que cela commençait à lui plomber le moral mais... oui en fait, alors autant changer un peu. L'héritage ? C'était un compliment ? En tout cas, mini-Black le recevait comme tel et affichait un large sourire, comme si on venait de lui offrir son cadeau de Noël avant l'heure. Bon, il était aussi devenu aussi rouge qu'une tomate, mais autant ne pas s'attarder sur ça, le fait qu'il soit plus que ravi était déjà trop voyant de toute manière.


« T'as pas eu beaucoup de soutient en effet... je me suis même battu avec Harry plusieurs fois, avant de simplement l'ignorer. Et quand il est venu me trouver pour me dire qu'il savait que tu étais innocent, j'lui est renvoyé mon poing dans la figure, par principe. »


Il avait pleuré aussi, mais ça, hors de question de le dire. Et au pire, il rappellerait qu'il n'avait que 13 ans à l'époque. D'accord, il n'avait qu'un an de plus, mais histoire de sauver l'honneur. Plongé dans son récit de ses aventures à Poudlard, Godric se cassait lamentablement la figure du lit quand il entendait Sirius lui dire qu'en fait, ils se ressemblaient beaucoup. Autant qu'Harry ressemblait à James. Il ne s'était pas attendu à cela, alors en sursautant sous la surprise, il avait glissé et patatra, les quatre fers en l'air, avec un air ahuri greffé sur le visage. Blessé dans son orgueil, Godric se redressait en jurant entre ses dents, et époussetait ses affaires en esquissant finalement un sourire face aux prouesses de Quidditch de son père et ses amis. Il imaginait tellement la scène... peut-être que ce cognard était responsable du caractère détraqué des Serpentard en fait ?


« J'aurai payé cher pour voir ça ! » avouait-il d'ailleurs, avant de réfléchir. Pourquoi était-il venu ici ? Autrement que pour enfin rencontrer son père ? C'était une très bonne question en effet... et il voulait répondre correctement. Pourtant, c'est une réponse réellement enfantine qui quittait les lèvres de Godric, celle qu'il aurait sorti des années plus tôt aussi. « Tu mettais trop de temps à rentrer... j'en avais assez d'attendre derrière ma fenêtre que tu pousses la porte. Que le père Noël ne te renvoie jamais comme cadeau, alors que je demandais tous les ans... alors je suis venu te chercher moi-même. Cette fois, je ne te laisse plus partir de ma vie. »





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