▬ Préquel▬
Dans le futur, Théodore Nott, Serpentard de son état, entendrai souvent de la bouche de son propre père Démétrios qu'il était le coupable de la mort de sa mère. Démétrios d'ailleurs, s'en accuserai vraiment régulièrement à toutes sortes d'occasions et par la suite d'autres sources aussi le définiraient de cette façon. Parce que c'étaient ses actions, ses mots et la façon qu'il avait de considérer les gens autour de lui qui avaient poussé au meurtre sauvage de la jeune épouse de Lord Nott, privant par la même occasion l'enfant de neuf ans de la présence de sa mère.
Le sentiment de culpabilité qui rongeait son père n'était pas quelque chose de tangible, il n'était pas forcément évident et sonnait souvent comme un constat froid et objectif de ce qui les avait conduit à cette situation. Beaucoup, au moment des faits avaient ajouté que c'était un destin inévitable, bien que triste et que Mrs. Nott de toutes les façons avait toujours été trop jeune, fragile et délicate pour la vie qu'on lui avait imposée. Devant la guerre qui ferai rage à nouveau, et confronté aux faibles souvenirs qu'il avait de sa mère, un créature délicate et claire, Théodore Nott n'avait pas pu s'empêcher de croire qu'ils avaient raison et qu'il avait été une bonne chose qu'elle ne soit morte avant d'être exposée à toute cette terreur.
_____________☼______________
▬ Éphémérides ▬
Carmilla Borgia pourtant était née dans les meilleures condition possibles. Venue au monde dans un Palazzo, sur le bord du fleuve Arno, à Florence au sein d'une éminente famille de sorciers au sang-pur, elle avait été accueillie avec beaucoup de fierté et d'amour. Ses parents étaient des gens âgés qui avaient longtemps espéré la naissance d'un second enfant. Le premier, leur fils Attila était né au cours d'un mois d’août particulièrement chaud onze ans plus tôt dès lors le couple n'avait eu de cesse de chercher à lui donner un frère ou une sœur. Carmilla avait été désirée, appelée de tout leur vœux pendant des années et elle était enfin arrivée.
Une petite fille fragile, délicate de santé et qui avait très vite fait montre d'une grande timidité. Si sa magie avait commencé à fluctué très tôt elle avait commencé à parler tard et elle avait marché avec beaucoup de résistance. Enfant silencieuse et calme, Carmilla avait rapidement montré plus d'intérêts pour les activités qui ne lui imposaient pas de se mêler trop aux autres enfants ou de trop bouger. Si la pureté du sang avait toujours été un facteur élémentaire de son éducation et le besoin évident de préserver cette dernière, l'enfant n'avait pas été élevée dans la haine des moldu, au contraire puisqu'elle avait été éduquée à leur contact. Probablement parce que de tout temps les Borgia avaient été mêlé aux moldus, princes italiens puis papes, ils avaient cherché par tout les moyens à imposer leur hégémonie sur les sans pouvoirs et ils y étaient parvenu.
Chez les sorciers Italiens leurs réputation n'était plus à faire et leur fortune immense était la source de convoitises, impliqués dans la politique magique, ils avaient engendré des Ministres, des Juges, des avocats et des artistes en tout genres. Oreste Borgia, par exemple, était un éminent diplomate de la « Confédération internationale des mages et des sorciers » et avait surtout été connu en temps que « Juge Borgia » , le juge Suprême de la cour Internationale de la justice Magique. Un poste prestigieux qu'il avait occupé pendant une dizaine d'année avait de libérer la place pour exercer en temps que juge et conseiller du Ministère. Son père avait lui aussi été un grand donateur du ministère et un Juge de renom, ainsi allait les choses. Inévitablement, irréductiblement, depuis des générations et des générations.
Un mode éducatif qui causerai sans doutes par la suite sa difficulté à comprendre la situation anglaise où la manières dont s'organisaient les factions pro-sang pur. Carmilla avait été élevée à domicile, par sa mère Tibéria puisque son frère lui avait déjà rejoint « L'institut San Pietro pour jeunes sorciers ». Tibéria était une femme patiente, un peu exubérante, une artiste passionnée par de nombreuses choses et elle était vive. Elle avait pris grand soin de chacun de ses enfants. Si une épouse pour Atilla avait été désignée sitôt que celui-ci avait fêté son douzième anniversaire, nul ne pensait qu'il était important de presser celui de la jeune fille et Carmilla avait pu s'épanouir sans ressentir la pression sociale qui pesait sur certaines autres jeunes filles, comme sa future belle sœur, par exemple.
Les années passèrent et elle se murait tellement dans le silence que ses parents l'avaient emmenée consulter un psychomage, terrifiés à l'idée qu'elle souffre d'une quelconque pathologie mais le guérisseur avait été clair. L'enfant allait bien, elle n'avait seulement pas envie de parler, elle s’ouvrirait quand elle se sentirai prête. Et elle l'avait fait. Petit à petit. C'était une enfant curieuse, timide, peu assurée mais pleine du désir de découvrir, d'apprendre et quand elle avait eût onze ans, elle avait rejoint à son tour les bancs de l'école que son frère avait déjà quitté pour entamer sa carrière d'avocat.
« L'Instiut San Pietro di Roma » pour jeunes sorciers, était une institution privée qui ne bénéficiait pas de la reconnaissance de la Confédération Internationale des mages et des Sorciers. Non pas à cause de la qualité de son enseignement – qui était absolument irréprochable – mais en raison de sa politique de recrutement. Que ce soit en raison des frais de scolarité mirobolants ou de l'examen minutieux des arbres généalogiques, l'école finalement servait d'écrin en ivoire à la jeunesse Riche et/ou pure de la société Italienne. Et Carmilla détesta cela. C'était un monde trop clinquant et emprunt d'une violence certaine bien que sous-jacente, et cette assurance chez les autres l'écrasait encore davantage. Elle n'arrivait pas à s'affirmer et la pression qu'ils faisaient peser sur elle, leurs regards, leurs attentes finirent par la terrifier et à la fin de l'année scolaire, rentrant à Florence, elle avait déclaré d'un ton ferme:qu'elle n'y retournerai pas.
Ses parents avaient tenté de la raisonner, sans succès et finalement c'était Dalmazo, son propre grand-père - qui habitant dans une aile du « Palazzo » avec son épouse qui avait pris les choses en main. Retraité, il avait suggéré de s'occuper lui-même de l'éducation magique de la petite fille et l'idée avait été approuvée à la condition qu'elle passe ses examens de fin de cycle à Beaubâtons comme son frère avant elle. On s'était mit d'accord et la petite sorcière avait repris le cours de sa scolarité à l'école apprenant à son rythme les choses qui l’intéressaient. Dalmazo était un homme patient mais strict et il s'appliqua a enseigner à sa petite fille tout ce qu'il savait. Et ce rythme d'étude correspondait beaucoup mieux à la petite sorcière, il s'adaptait à ses envies, à sa santé fragile et lui permettait de s'ouvrir davantage au monde, aux autres un peu, une fois retirée de la pression qui pesait sur ses épaules de devoir les égaler.
D'une façon très différente d'Attila qui se maria quelques jours après les treize ans de la petite Borgia, Carmilla faisait la fierté de ses parents. On paraît beaucoup à son sujet, à propos de sa docilité, de sa timidité ou de son visage adorable qui promettait la naissance d'une très jolie femme dans le futur. Introvertie et plus naturellement tournée vers les activités introspectives elle ne participa pas réellement aux grandes soirées que la bonne société aimait donner, elle se tint le plus loin possible des mondanités et se concentrait plus sérieusement sur l'étude des systèmes politiques et juridiques sorciers. Un sujet qui la fascinait ce qui, étant donné les alentours dans lesquels elle avait grandi n'avait rien de bien étonnant.
Attila avait quitté la maison sans qu'elle n'ai l'occasion de devenir réellement proche de lui, déchirée par les onze années qui la séparaient de son aîné et elle aurait sans doutes pu continuer à mener cette petite vie bien tranquille après avoir obtenu son Brevet de magie élémentaire mais tout avait basculé.
Personne n'était mort.
Personne n'avait été agressé.
Même s'il était vrai que c'était à cette époque que « Julius » la perruche qu'elle élevait avait disparu dans Florence à cause d'une porte mal fermée. Probablement l'événement le plus dramatique de ses quinze années.
Non ce qui avait causé son changement brutal d'air c'était son départ inattendu de Florence. Oreste avait été muté comme grand Diplomate à la « Confédération Internationale des Mages et des Sorciers » dont le siège se trouvait à Londres et de façon tout a fait naturelle, Tibéria son épouse avait pensé qu'il serai merveilleux de découvrir un nouveau pays. Ainsi avant qu'elle ne fête seizième anniversaire elle avait quitté la toscane et rejoint le climat froid et pluvieux du Royaume-Uni. Ses parents avaient fait l'acquisition d'un hôtel particulier sur Piccadilly et s'y étaient installés. Encore une fois elle avait refusé de se rendre à l'école, angoissée à l'idée de se retrouver au milieux de tout ses anglais, avec son accent italien, tout ces gens qu'elle ne connaissait pas et de reste, son père n'était pas tout à fait ravi à l'idée qu'elle ne fréquente une école aussi mêlée de sorcier de toutes sortes d’origines, même de la plus basse extraction.
Oreste avait beaucoup cherché et dégotté le professeur particulier idéal pour s'adapter au rythme qu'avait pris la jeune Carmilla et pendant une année supplémentaire elle se coupa du monde scolaire. Elle échappa cependant moins facilement à la vie mondaine sans doutes parce qu'elle avait atteint un âge ou il fallait commencer à envisager son avenir marital et c'était au contact de la fille d'un des filles Longdubat qu'elle avait commencé à nourrir de l'intérêt pour le château de Poudlard. Sa mère avait lié amitié avec des sorcières de tous horizons et à force d'histoires et d'anecdote il était venu le moment ou Carmilla avait demandé à rejoindre les bancs de l'école anglaise. Elle avait passé un entretient avec un examinateur du ministère et après qu'il eût été prouvé qu'elle avait les connaissances suffisantes pour rejoindre l'établissement en sixième année elle avait eu droit à une répartition plus privée.
Elle débuta sa sixième année scolaire à la table des Serdaigles et dans un premier temps, regretta immédiatement sa décision. Ce n'était pas que leur accueil ne fut pas des plus chaleureux – au contraire – mais elle ne parvenait pas à supporter toute cette attention portée sur elle. Leurs question à propos d'où elle venait et comment étaient les sorcier italiens ? Comment était l'éducation la-bas ? Est-ce qu'elle avait été à l'école ? Florence, comment était le quartier sorcier ? Mais Carmilla n'arrivait pas à répondre à ce flot d'interrogations et il avait fallu quelques temps pour que ses camarades comprennent à quel point elle était timide, à quel point elle avait peur de ce genre d'approche et à quel point elle avait besoin de calme. Alors ils s'étaient adapté et au fur et à mesure qu'il lui laissaient de l'espace, elle s'était acclimaté à eux et elle avait commencé à s'ouvrir, répondant de temps à autres participant aux conversations de son plein gré.
Et au cours de cette année elle fut remarquable. Pas en raison de son esprit brillant, pas en raison de la puissance de sa magie qui était spectaculaire. Non, non. Carmilla faisait de la belle magie. C'était difficilement explicable mais il y avait un genre de pureté, de délicatesse dans le geste, dans la façon dont elle concevait ses sortilèges, les construisait. Et c'était beau. Ça laissait un espèce de sentiment étrange au public, plein d'une chaleur particulière. Le professeur de divination disait qu'elle avait une aura lumineuse, pleine d'un éclat si particulier, très pur en réalité.
Carmilla cependant n'était pas appelée à laisser cette aura si délicate s'épanouir. Sans doutes pas. Cette année là quelque chose d'autre bascula brutalement.
Démétrios Nott âgé de trente quatre ans avait fait irruption dans la vie de l'adolescente. Elle ne l'avait encore jamais rencontré quand leurs fiançailles furent décidées. Démétrios n'était pas marié. Il l'avait été dans le passé pendant quelques années jusqu'à ce que la stérilité de sa première femme ne cause leur séparation. Il ne voulait pas s'encombrer d'une personne qui serai un poids pour sa lignée alors il l'avait quittée. Sans autre forme de procès. Finalement l'âge l'avait rattrapé et la nécessité de donner un héritier à la famille était devenue plus pressante que jamais et ses allée-venues au ministère ou il était un personnage influent lui avait valu la rencontre d'Oreste Borgia. Ils avaient parlé beaucoup. Oreste avait de nombreux projets et Démétrios les moyens et les capacités nécessaires pour lui facilité les négociations avec les gouvernements magiques d'autres pays, Lobbyiste réputé, il demeurait l'un des hommes les plus influents de leur époque et il était prêt à promettre de mettre ses relations au profits du Borgia. A la condition bien sur, qu'il lui profite aussi de se plonger dans cette alliance. Pour sceller cette entente, de ces choses que l'ont fait volontiers pour sa belle-famille, Carmilla Borgia avait été le prix.
La petite sorcière avait appris la nouvelle par le courrier du matin au début du mois de mars mais elle n'avait pas eût de réaction spécifique. Elle avait toujours sus que ce jour arriverai – comment aurait-il pu en être autrement – quand à la différence d'âge, les dix-huit années qui la séparaient de son futur époux elle préféra ne pas en faire grand cas non-plus. Elle le rencontré brièvement pendant cet été là et il la terrifia tellement qu'elle refusa d'en entendre parler. Et l'homme ne s'était pas outré. On lui avait parlé de la timidité et de la délicatesse de la jeune femme et il était une évidence qu'il ne lui inspirerai aucune confiance au premier abord. La brusquer ne servirait à rien alors il avait été patient et après qu'elle ai obtenu ses ASPICs il avait arrangé les choses pour qu'elle décroche la formation au ministère qu'elle avait souhaité entreprendre.
Petit à petit.
Pas à pas.
Il avait commencé à être de plus en plus présent dans son entourage et avec les semaines, les mois et les années, Carmilla s'était acclimatée à lui. Elle avait appris à maîtriser à tolérer puis à apprécier sa présence. Quand ses études s'étaient terminées elle avait atteint les vingts ans et la mission de ses parents en Angleterre s'était terminée, ils étaient rentré à Florence la laissant derrière eux aux bon soins des Nott.
Démétrios n'était pas réellement tendre, il ne lui témoignait que rarement d'affection, mais il laissait entendre qu'il était intéressé parce qu'elle faisait, parce qu'elle pensait et finalement elle avait rejoint le manoir Nott. Ils y feraient chambre à part, jusqu'au mariage mais d'après sa belle-famille il était hors de question de laisser une jeune fille vivre seule, surtout pas dans ce monde. La position de ces derniers sur leurs semblables au sang impur était infiniment plus violente et cruelle, barbare que ce à quoi elle était habitué et elle avait commencé à les craindre. Et elle étouffais parfois. A propos de cette puissance qui montait petit à petit menaçant la grande-Bretagne Carmilla savait. Elle savait que son futur-époux par exemple, était lié à toutes ces histoires et elles savait qu'elles étaient sordides et elle en crevait d'angoisse. Dans ces moments là Démétrios la regardait et il prenait un air a la foi autoritaire et apaisant – ou l'était-il seulement parce qu'elle savait que c'était ses intentions ? – il s’approchait d'elle il caressait son dos.
« ▬ Vous n'avez pas à vous soucier de cela. Ignorez-le, ne posez pas de question, vivez en paix. » il répétait pour faire taire ses questions.
Il ne la mêlait pas à cette histoire. Jamais.
D'ailleurs il ne parlait jamais de sa vie. De ce qu'il faisait pour ce mage noir, de ce qu'il faisait dans le cadre personnel. Jamais. Et si elle posait une question il se contentait de répondre « Que ce n'était pas grave, qu'elle n'avait pas besoin de regarder ces choses là si elle en avait peur. »
Et Carmilla avait peur.
Alors elle ne regardait pas.
Accueil 
J'espère que tu te plaira ici 
bon courage pour ta fiche 
Je te valide donc miss et te souhaite un bon jeu parmi nous en espérant que tu t'y plaise et reçoive rapidement des propositions de jeu. Je me demande comment un personnage si délicat va évoluer dans ce contexte ^^