Silvius ▬ Je me disais que j’allais écouter vos théories, les rejeter, puis ne garder que la mienne. Comme d’habitude.

Côté physique, ce que l’on peut dire de Silvius est qu’il est plutôt mince, mais pas dans le style beau gosse, bien monté, avec des abdos en béton, non plutôt dans le sens mou. Sous ses costumes bon marchés se cache un ventre gonflé par la bièreaubeurre et un manque flagrant d’exercice – étrange pour un homme qui considère qu’écoutait le Quidditch sur Radio Sorcier tous les matins est une activité sportive à part entière. Silvius a de nombreuses caractéristiques physiques comme ses grandes jambes, ses grands pieds. Tout est grand chez lui, ou presque. C’est pourquoi il parait assez impressionnant au premier abord. Son nez légèrement tordu est justifié par un cognard qu’il s’est reçu en pleine face quand il était en cinquième année à Poudlard. Toujours côté visage, il a de grandes dents, et un sourire plutôt gingival lorsqu’il cherche à séduire – oui que quand ils se trouvent en compagnie de belles femmes sinon il a un sourire tout à fait normal.


Caractère de ce cher Silvius.

Il serait assez difficile de décrire un caractère pour Silvius, et pour cause : il adapte son comportement aux situations. Ses amis auront tendance à le décrire comme un type sympathique, le genre d’homme sur lequel on peut compter dans les bons comme dans les mauvais moments. Ses patrons le voient comme quelqu’un d’efficace, qui fait son travail en temps et en heure. Son (ex) femme le traiterait de tous les noms. En réalité, Silvius a plutôt un tempérament sanguin. Il aime les jolies femmes, la boisson et la bouffe – il profite des deux dernières à défaut de pouvoir réellement profiter de la première. En effet, les belles filles ne se ruent pas pour taper à sa porte, son manque de succès envers la gente féminine a développé ce côté misogyne en lui – déjà fortement implanté dans son cerveau par son père – à l’extrême. Cela explique aussi le fait qu’il aime beaucoup « commander » ses filles dans un des magasins de l’Allée des Embrumes.

En tant que professeur, il se présente comme quelqu’un de froid et d’autoritaire. Etant très lunatique, ses pauvres élèves ne pourront jamais réellement prévoir ses réactions, et à cause de cela ils sont prudents. Silvius peut se montrer très cynique envers ses élèves qui ont des difficultés, au point de les faire complexer sur leur niveau intellectuel. Car il est comme ça, il est quelqu’un de très exigeant et de perfectionniste. Dans son nouveau travail de professeur, il se permet deux écarts : ne pas se gêner pour reluquer les jolies gamines et surcharger ses élèves de devoirs impossibles à réaliser dans le temps imparti – cela a pour but de les culpabiliser lorsqu’ils renoncent puis de prendre son pieds en les collant ensuite en retenue. Tordu, fourbe, amer, à éviter … C’est comme ça que les élèves le voient.


Sa vie & son parcours professionnel

Silvius est donc le cadet d’une famille de trois enfants. Son père, Travers, était un irlandais, et avait le sang chaud. Il avait des valeurs qui lui tenaient drôlement à cœur, et qu’il voulait absolument transmettre à ses gamins : la femme s’occupait de la cuisine et des gosses, le père buvait des bières. En même temps, les origines irlandaises font que la bière est la seule boisson acceptable à table. La mère était d’accord avec ces idées, son rôle était de faire à manger, et de faire des enfants à son maris, elle devait s’occuper d’eux, et il était inconcevable que son mari bouge ses fesses du canapé pour lui venir en aide. Parfois elle semblait même encore plus misogyne que son époux. D’ailleurs, elle détesta chacune des filles que ses fils ramenèrent à la maison, les traitant de catins, de trainées, de filles de joies et de petites vertus. Le niveau intellectuel de sa famille étant proche du niveau de la terre, Silvius est vu comme une sorte de prodige, un petit génie surdoué – ou alors un phénomène de foire, encore une fois selon les avis.

Silvius est né en Angleterre, ses parents avaient déjà quitté l’Irlande depuis un moment, à cause du chômage trop élevé. Il fut envoyé dans une école moldu en attendant sa lettre pour aller à Poudlard. Sa vie avant fut trop banale et sans intérêt pour qu’il y ait un quelconque avantage à en parler ici. Ainsi, il commença son éducation à l’école de sorcellerie à onze ans. Il fut envoyé à Poufsouffle comme ses frères, il montra très vite de grandes qualités en sortilèges, métamorphose et botanique. Il a été dans l’équipe de Quidditch dans sa maison au poste de batteur mais n’a jamais remporté la coupe des Quatre maisons. D’ailleurs, c’est bien lorsqu’il est à Poudlard qu’il va rencontrer sa future (ex) femme, une jeune boutonneuse de Serpentard, âgé d’un an de moins que lui, qui est toute fière de se taper un joueur de Quidditch comme lui. Leur histoire amoureuse va connaître de nombreux hauts et bas – surtout à cause de sa mère qui espérait un peu mieux niveau qualité comme belle-fille – mais ils se marièrent quand même un an après la fin de leurs études, plus pour le côté pratique que pour la passion évidente. Ils eurent du mal à faire un gosse. Et finalement n’y arrivèrent pas, heureusement pour l’enfant.

Bon après Poudlard, il suivit donc une double formation (oui il aimait bien se compliquer la tâche, et surtout avoir un plan au cas où il se fasse finalement chier dans l’un des deux domaines.) Donc l’un dans la botanique, et l’autre au sein de la Brigade Magique. Il obtient donc ses diplômes après plusieurs années. Il deviendra donc Briseur de sortilège. Au bout de quelques années, lassé de ce boulot de terrain, finalement très ennuyeux et répétitif, au bout de quinze ans, il arrive à obtenir le poste de lieutenant-chef de briseurs de sorts après le départ à la retraite de Didjus, un vieil homme passionné par son travail. Ce travail consiste en fait à un travail de bureau et de paperasse. Il sera largement assisté dans ses nouvelles fonctions par une jeune secrétaire, Cherry. Après avoir appelé sa femme par ce nom lors d’un moment assez intime, elle demande le divorce et se barre du jour au lendemain – même si son mari lui assure qu’il n’a jamais touché la secrétaire, ce qui était vrai en plus. Mais sa femme ne revint pas sur sa décision, fit ses valises et disparut. Bon outre tous ces dommages collatéraux, ce travail lui permit de se familiariser avec les grosses têtes du Ministère, et avoir des contacts de mieux en mieux placés. Un haut-dirigeant vint lui parler quelques semaines auparavant, pour lui demander d’assurer le poste de professeur de botanique, le dernier s’étant barré sans explications, car ils n’ont pas le temps pour en chercher un nouveau en deux jours, et qu’il était au courant que son collègue avec suivi une formation dans la matière. L’homme n’eut pas d’autre choix que d’accepter, et puis comme Cherry virait baleine à cause du têtard qu’elle avait dans le bide, ça ne le dérangeait pas de s’en aller vers d’autres horizons.

Un homme aussi tordu psychologiquement ne pouvait que prendre une voie plus sombre que les autres. Il aime avoir le pouvoir, il aime contrôler, et malmener les esprits dits inférieur. Il a rejoint les rangs de Vous-Savez-Qui depuis de nombreuses années maintenant. Il partage quelques idéaux des mangemorts, mais a sa propre vision de ce que le monde devrait être. Si l’accouplement avec des moldus est une tare, lui, voit surtout que la bêtise en est une. Certains sorciers sont si idiots qu’ils ne devraient même pas faire partie de leur communauté. Poudlard était une grande école en son temps, et l’éducation des jeunes sorciers devrait être un exemple de grandeur, les gosses stupides devraient simplement être écartés. Le pouvoir, il a réussi à l’avoir en quelque sorte, de par son poste au sein du Ministère, de par ses relations, et en devenant un conseiller important du plus grand mage de tous les temps. Et maintenant qu’il a un poste comme professeur dans l’école de sorcellerie, il va pouvoir observer, contrôler, et formater cette jeunesse qui part à la dérive.