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 "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.

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MessageSujet: "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.  "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. EmptyVen 13 Jan - 22:31
Le bien et le mal. Deux entités inséparables. On ne peut évoquer l’un sans sous-entendre l’autre. Ils représentent les deux opposés de la conscience morale humaine mais également la complémentarité parce qu’il n’y a pas de bien sans mal et pas de mal sans bien. Une personne ne peut pas être totalement bonne de la même manière qu’elle ne peut pas être totalement mauvaise. On est forcément un concentré des deux avec simplement une dominante. En effet, tout comme on ne peut pas être totalement l’un ou l’autre, il est aussi impossible d’être d’une neutralité parfaite. Tout est dans la nuance. Tout est toujours une question de nuance parce que dans la vie ce n’est pas de savoir de quel côté on se place qui est important c’est de connaitre le degré de nuance parce qu’il joue un rôle majeur lorsqu’il s’agit de changer de camp.

Ainsi et depuis la nuit des temps, le bien et le mal s’affronte dans une guerre sans merci mais surtout sans issue possible. Malheureusement, cette guerre se base continuellement sur le désir de domination de l’être humain et se désir est inné. Il ne peut évoluer que défavorablement et ne permet donc pas à la guerre opposant ceux avides de pouvoir à ceux favorables à la liberté et la justice, de se stopper. C’est donc un cercle sans fin. Un combat infini.

Et comme dans toutes autres, la société magique n’échappe pas à cette guerre. Bien au contraire, les sorciers disposent même de l’arme la plus redoutable qui soit. Cette arme, c’est la magie et peut s’avérer bien plus cruelle que n’importe quel fusil ou poignard. Oh non, parce qu’avec la magie, rares sont les morts douces et lentes. Malheureusement, les adeptes de la magie noire ont tendance à considérer la mort comme le résultat d’une lente et douloureuse torture qu’elle soit physique ou psychologique. De cette façon, la guerre dans le monde de la sorcellerie s’avère être d’autre plus dangereuse que n’importe laquelle chez les moldus.

Hermione sait quels ravages la guerre peut faire dans les cœurs et sur les corps. Elle l’a vécu et à son plus grand damne, elle n’en a pas encore fini. Pour ceux de son époque, la guerre leur a tout prit : leur innocence perdu bien trop tôt et à jamais, leurs familles avec les nombreuses morts qu’elle a engendré, leur confiance parce que dans des temps si durs seul le doute est de rigueur et bien plus encore. Mione fait parti de ceux qui ont tout perdu mais dont la perte ne se voit qu’en cherchant. Ron, lui a perdu un frère. Mais elle, elle a du effacer les souvenirs de ses parents à son propos ainsi que modifier une partie de leur mémoire de manière a ce qu’il n’y ait aucune possibilité que Lord Voldemort les retrouve, eux les sangs-purs qui ont fuit et qui se font passés pour des dentistes moldus. Elle a également perdu l’une des personnes les plus chers à son cœur. Une amitié qu’elle espérait éternelle. Le mage noir lui avait prit mais elle se battrait pour celle-ci qui paraissait pourtant brisée aux yeux du jeune homme. La guerre l’avait marqué physiquement aussi par la torture que Bellatrix Lestrange lui avait faite endurer et les mots « sang-de-bourbe » qui orneraient pour toujours son bras droit.

Hermione était brisée et à défaut de ne savoir si elle pourrait réparer les dégâts, elle devait au moins se battre pour mettre un terme définitif à tout ceci. Elle en avait assez de se battre, assez de voir ses proches morts ou détruits. Ce voyage dans le temps était leur dernière chance et elle ne la laisserait passer sous aucun prétexte. Elle donnerait tout ce qu’elle avait, tout ce qui lui restait du moins pour que leur plan fonctionne. Son plan. C’était elle la tête pensante du trio d’or alors quoique cela ne lui coûte encore, ce ne serait rien face à la rage de vaincre et à la détermination qui coulaient dans ses veines et faisaient battre son cœur à l’heure actuelle. Et si pour cela elle devait devenir tout ce qu’elle haïssait, elle n’hésiterait pas. S’infiltrer chez l’ennemi ? Fait. Mentir ? Fait. Manipuler pour obtenir des informations ? C’était en cours.

Elle n’en était pas fière. Bien loin de là même mais avait-elle d’autres choix ? Aucun ne s’offrait à elle. Le temps passait plus vite qu’on ne l’aurait cru et les mois s’écoulaient trop rapidement à son goût. Elle devait agir et vite. C’est pour cette raison, qu’environ deux mois avant celui joliment enneigé de février, Mione avait commencé à aborder Mathéo Collins. Elle savait que son père était un mangemort parce qu’elle l’avait vu pendant la bataille, elle l’avait combattu même, elle et de nombreuses autres personnes. Et elle ne doutait pas un instant qu’il était responsable de la mort de personnes qu’elle connaissait, peut-être uniquement de vue mais qui pour d’autres, étaient des proches. Bref, elle l’avait approché dans le but premier d’obtenir des informations sur son père mais avait bien vite compris qu’il n’était au courant de rien. Dieu, ce pauvre garçon ignorait quel monstre cruel et sans pitié était son paternel, son géniteur. Hermione avait de la peine pour lui. En comprenant qu’il ne pourrait pas l’aider, elle décida tout de même de creuser un peu mais plus de le même objectif. Elle voulait savoir de quel côté Mathéo se tournerait ? S’il était plus pour le bien ou plus comme son père pour le mal ? Et quelle était sa nuance ? S’il penchait vers celui du  mal, y avait-il une chance de le faire changer d’avis ?

Au fut et à mesure du temps, elle avait apprit à apprécier sa compagnie et la cordialité qui était au début feinte avait fini par devenir réelle. A présent, en plus de vouloir voir s’il était plus « bien » ou plus « mal », elle s’intéressait également à ses désirs, et surtout, elle se demandait s’il voudrait rencontrer son père. Si c’était le cas, elle devrait l’en dissuader. Il paraissait être une personne agréable et elle ne souhaitait pas que cela change.

En tout cas, Hermione avait eu une longue journée en ce dernier jour de semaine et elle n’avait qu’une envie depuis des heures, aller se détendre dans la salle commune des Serpentards. C’est donc ce qu’elle fit, décidant qu’en contrepartie elle passerait la journée du lendemain à travailler pour les devoirs des deux prochaines semaines. Lorsqu’elle entra dans la pièce réservée aux verts et argents, il n’y avait pas encore grand monde et elle en fut plus que ravie. Mione remarqua néanmoins rapidement Mathéo installé dans un coin, sur un canapé. Vu qu’il était seul, elle en profita pour le rejoindre et s’assoir à ses côtés. Elle lui fit un sourire franc.

-          Salut Collins. Alors dis-moi tout, quelle chose passionnante étais-tu en train de faire avant que je ne décide de venir t’embêter ?

Elle eu un petit rire avant de détourner son regard de lui pour observer les autres personnes dans la pièce. Il y avait quelques personnes qu’elle connaissait de vue, une ou deux qu’elle n’appréciait pas et les autres, elle ne savait pas qui ils étaient. Elle fit une petite moue avant de le regarder à nouveau.

-          Non sérieusement, tu vas bien ?

Etant donné qu’ils s’étaient déjà parlé à plusieurs reprises, il était la connaissance qui se rapprochait le plus d’un « ami » dans cette maison, si on omettait sa relation amicale très conflictuelle et bien trop complexe avec le fils Malefoy. Mais lorsqu'elle est basée sur de la manipulation, peut-on vraiment imaginer qu'une amitié est envisageable ?
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Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

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MessageSujet: Re: "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.  "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. EmptyDim 15 Jan - 20:52


“Amitié et manipulation. Difficile de voir la limite.”



Hermione & Mathéo




Quelle journée pourrie quand même. Bon déjà Mathéo avait eu un emploi du temps très chargé aujourd’hui. Il avait eu beaucoup de cours, dont certains avec des examens, comme celui de Soins aux créatures Magiques. Pensant que la classe était beaucoup trop agité, leur professeur leur avait donné un devoir surprise à rendre à la fin de l’heure. Le Serpentard n’en était pas réellement fier, mais il avait passé son heure à finir sa nuit, et à dormir sur sa table. Avant de lui jeter la pierre, il fallait savoir que l’un des mecs de son dortoir avait passé la nuit à ronfler bruyamment, ce qui était clairement insupportable, empêchant le pauvre brun de fermer l’œil. Alors forcément quand il avait attaqué sa journée, il était totalement épuisé. Et son premier cours avait été avec le professeur Allister dans le parc. Malgré le froid insupportable, le garçon avait quand même réussi à s’assoupir. N’ayant rien écouté, forcément, ça avait été la catastrophe pendant ce fameux contrôle. Il n’avait pu répondre à aucune question, et était reparti totalement dégoûté. Surtout que pour une fois, il ne participait pas à l’agitation de la classe. Bref, totalement injuste. Les cours s’étaient ensuite enchainés, lui laissant seulement une pause pour déjeuner d’une petite heure. Et ensuite tout avait recommencé. Il avait passé sa journée assis sur une chaise. Ou presque. Entre deux cours. Avant la classe de Défense Contre les Forces du Mal, le garçon s’était rendu aux toilettes. Il s’était accordé cinq minutes pour fermer les yeux et y retourner. Mais comme vous pouviez vous en douter, tout ne s’était pas passé comme prévu. En effet, il s’était totalement endormi dans l’un des cabinets. Franchement Mathéo ignorait totalement combien de temps il avait fermé les yeux, ce qu’il savait c’était que le réveil avait été très dur. Quelqu’un avait martelait de coup de poing la porte des toilettes dans lequel il était. Putain, qui était l’idiot qui venait le réveiller. Ce n’était pas comme s’il y avait une seule cabine dans les toilettes des garçons quand même.

– Ferme là, je dormais.

Balança le jeune homme en sortant, en se frottant les yeux. Peut-être aurait-il dû regarder avant d’ouvrir la bouche. Devant lui, ne se tenait pas un élève mais bel et bien le concierge de l’école Poudlard. Et mince, Mathéo était réellement dans de beaux draps. Outre le fait que le vieil idiot n’aimait aucun élève, il ne pouvait particulièrement pas le blairer. Et à chaque fois qu’il lui tombait dessus, il lui faisait passer un très mauvais quart d’heure. Mathéo entendit la voix de Rusard résonner dans ses oreilles « J’espère que vous avez bien dormi. » Bon ça n’annonçait rien de bon. Il semblait bien trop content pour laisser Mathéo se barrer sans aucunes remontrances. Finalement il commença à lui gueuler dessus, en lui annonçant qu’il ferait un rapport d’incident sur son cas, et qu’il se retrouverait très bientôt en retenue avec lui. Mathéo soupira avant de se casser. Très franchement il n’avait pas envie de l’entendre plus. Quel abruti. Déjà qu’il n’avait pas beaucoup de temps pour voir Ayla en ce moment, alors s’il se rajoutait encore des heures de colle, il n’aurait plus un seul moment de libre pour la belle Serdaigle.

Surtout que Mathéo n’avait toujours pas fini les retenues qu’il faisait pour Minerva McGonagall, à cause de cette lettre érotique qu’il lui avait un jour envoyé. Non mais quel idiot. Et quelle folle de lui en avoir mis autant. Mais bon, il n’avait pas réellement le choix avec la vieille chouette des Gryffondor. A croire qu’elle voulait vraiment qu’il meurt de fatigue. Bref, le garçon décida de rentrer à sa salle commune. Sécher le reste de la journée n’était pas une bonne idée, étant donné qu’il n’était pas dans les bonnes grâces des professeurs, mais là, il n’en pouvait réellement plus. Il avait besoin d’un peu de sommeil. Ainsi le garçon regagna l’antre des Serpents, et se posa sur le canapé dans la pièce principale. Il dormit un bon petit moment, avant de se réveiller. Il se sentait désormais beaucoup mieux. Il n’était pas encore au top de sa forme, mais il sentait son énergie revenir petit à petit. La salle commune était encore vide, et il en profita pour faire ses devoirs. Quand il eut fini son parchemin pour le cours de sortilège, il se laissa tomber sur le canapé avec un gros bouquin. Non ce n’était pas réellement le style de Mathéo de lire. Mais il avait réussi à mettre la main sur un registre des employés au Ministère de la Magie. Il avait dans l’espoir de peut-être trouver le nom de son père à l’intérieur. Le garçon parcourut donc les pages.

Quand finalement quelqu’un vint le rejoindre sur le canapé. Mathéo leva la tête et put apercevoir Hermione. Cette fille était arrivée en début d’année, et elle était très gentille. En tout cas, Mathéo n’avait absolument rien contre elle, au contraire, il aimait bien passer un peu de temps avec elle quand ils étaient dans la salle commune. Il lui avait même confié vouloir retrouver son père. Elle connaissait donc un peu son histoire, sans trop rentrer dans les détails. La jeune femme s’installa donc, le salua, et lui demanda quelle était la chose passionnante qu’il était en train de faire avant qu’elle ne se décide à venir l’embêter. Le jeune homme sourit, plutôt content de voir la jeune femme avec un grand sourire. Elle eut d’ailleurs un petit rire, avant d’observer la pièce. Mathéo ne s’était même pas rendu compte que la salle commune s’était un peu rempli. Il avait été trop concentré sur son gros bouquin pour voir ou entendre quoi que ce soir.

Et plus sérieusement, elle lui demanda s’il allait bien. Il n’allait pas réellement mal, il manquait simplement d’un peu de sommeil, et s’était surement attrapé encore des heures de colles, mais à part ça, ça allait.

– Je meurs de fatigue, je vais surement me retaper un mois de retenue tous les soirs, et j’ai à peine fait un quart du boulot qu’on a à rendre la semaine prochaine. A part ça, c’est la grande forme. Et toi, tout est parfait ?

Lança le jeune homme avec un sourire en coin. Ça faisait du bien de se plaindre un peu en fait. Mathé n’avait qu’une hâte, que cette journée se termine enfin, et qu’il puisse bien dormir. Si l’un de ses camarades de chambre se décidait à ronfler comme un tracteur, il viendrait surement finir sa nuit sur le canapé, il ne pourrait pas enchainer une deuxième journée sans sommeil. D’ailleurs, il se souvint qu’elle lui avait demandé ce qu’il faisait avant qu’elle n’arrive et se décida à lui répondre.

– J’étais en train de regarder un registre, pour voir s’il n’y avait pas le nom de mon père à tout hasard. C’est méga-chiant, et super long. A croire qu’il s’est volatilisé depuis des années. Tu crois que c’est peine perdu d’essayer de le retrouver ?

Demanda le jeune homme. Il ne connaissait pas Hermione depuis très longtemps, mais elle était la seule dans sa salle commune a réellement connaître son histoire, il avait donc besoin de ses conseils maintenant, en espérant qu’elle l’aide à y voir plus clair. C’était une fille très intelligente, elle aurait surement plus d’inspiration que lui après tout.

*Continue à chercher dans ton bouquin de 500 pages, tu risques d’y passer une vie mon pauvre.*

– Et si t’as une meilleure idée, je suis preneur aussi.

Lui lança-t-il avec un clin d’œil.




par humdrum sur ninetofive
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MessageSujet: Re: "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.  "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. EmptyDim 15 Jan - 22:19
Cette journée du vendredi avait donc était longue et épuisante. Non pas parce qu'Hermione avait mal dormi durant la nuit, bien au contraire son sommeil était pratiquement toujours réparateur, mais parce qu'elle avait enchainé cours sur cours et n'avait même pas manger pendant l'heure dédiée au repas du midi. Elle avait un livre qu'il fallait qu'elle aille à tout prit chercher à la bibliothèque et elle savait qu'elle serait trop fatiguée le soir. Ainsi, elle s'y était rendue pendant que tout le monde déjeuner et bien heureusement pour elle, la bibliothécaire n'était pas encore partie lorsqu'elle était arrivée. Mione était toujours fatiguée le vendredi soir. Quand certains profitaient du début de week-end bien mérité, elle, elle prenait un peu de répit à dormir ou à lire pour le plaisir. La semaine, elle travaillait beaucoup plus tard que les autres élèves et elle passait la plupart du temps son samedi et son dimanche à faire ses devoirs. Néanmoins, si elle travaillait autant c'était dans un but précis : réussir ses études. Elle le devait parce qu'elle avait un objectif pour l'après-guerre : changer ce ministère de la magie qui s'avérait être trop corrompue à son goût et elle avait décidé de commencer la dure mission qu'elle se lançait en tant qu'avocate. Sauf que pour cela, il lui fallait des notes Optimales. Evidemment, ce n'était pas si compliqué que ça. Après tout, on ne la surnommait pas Miss Je-Sais-Tout pour rien. Très intelligente, Mione adorait lire et apprendre, s'enrichir. Ainsi, elle était pratiquement toujours en avance sur le programme et surtout dans ses devoirs. Toutefois, depuis qu'elle s'était fixée un objectif, elle passait deux fois plus de temps sur chaque parchemin à faire, sur chaque cours qu'elle apprenait dans le but d'approcher si ce n'est d'égaler la perfection.

Enfin bref, tout ça pour dire que travailler était le quotidien d'Hermione bien plus que la quasi totalité des autres étudiants de Poudlard et que ce soir-là, elle ne désirait qu'une seule et unique chose : se détendre et se changer les idées. Pas de cours en ce vendredi soir, pas de devoirs et même pas de livre, c'est pour dire. Elle était donc rentrée dans la salle commune des Serpentards où elle avait retrouvé Mathéo. Elle était ainsi parti le rejoindre en s'asseyant à ses côtés sur le canapé.  Elle lui avait demandé ce qu'il était précédemment en train de faire et s'il allait bien. En l'écoutant lui répondre, Mione fit une grimace assez amusante et pas très belle.

- Aïe, je vois. Le genre de journée où t'aurais mieux fait de rester coucher ?

Elle lui sourit d'un air désolé. Il arrivait souvent que ce type de journée un peu sadique et diabolique apparaisse et vienne entacher la misérable existence des êtres humains. Elle soupira d'exaspération face à cette lassante journée qui avait apparemment l'air d'avoir été pire encore pour le jeune homme, et s'installa confortablement dans le canapé, se relaxant.

- Et dire que je trouvais avoir eu une sale journée. Raconte moi comment tu as fais pour risquer de te prendre à nouveau un mois de retenue ? Ne me dis pas que tu as encore envoyée une lettre érotique au professeur McGonagall ?

Hermione lui lança l'un de ses fameux regard sévère qui montrait clairement qu'elle désapprouvait même si elle avait bien rit quand, après avoir entendu des rumeurs et lui avoir posé la question, il lui avait avoué l'avoir fait.

- Moi bah écoute, j'ai eu une journée longue et épuisante mais moins affreuse que la tienne à ce que je vois. Oh et j'ai pas mangé à midi donc je crève la dalle mais il est pas encore l'heure d'aller manger. Et toi, pourquoi tu es autant fatiguée ?

Elle fit une petite moue déçue avant que son regard ne se pose sur le gros bouquin que tenait Mathéo lorsqu'il lui dit de quoi il s'agissait. Mione tenta de ne pas laisser s'exprimer son mécontentement et elle lui fit un petit sourire triste à la fois.

- J'imagine bien que ça doit être long et chiant.

Le registre était un vieux livre épais avec de nombreuses pages de parchemin assez fine. Hermione lui demanda d'un geste de tête si elle pouvait le prendre pour regarder et vu qu'il n'avait pas l'air contre, elle attrapa le registre afin de l'ouvrir. C'était même écrit petit.

- Mais tu en as pour une éternité ! Surtout que rien n'est sûr, il peut ne pas s'y trouver... 

Elle venait de s'exclamer mais pas très fort afin que personne n'entende leur conversation. Il y avait très certainement des petits curieux qui se seraient fait plaisir en interprétant la phrase qu'elle venait de dire de telle ou telle manière en colportant des rumeurs toutes plus folles que les autres. Quand il lui demanda si elle pensait que c'était peine perdu de tenter de le retrouver, Hermione hésita un instant avant de répondre, réfléchissant aux mots qu'elle pourrait employer.

- Je ne pense pas que ce soit peine perdu d'essayer de le retrouver mais je me demande si cela vaut vraiment le coup. Je comprends que tu veuilles le retrouver, après tout j'aurais fais pareil à ta place mais tu ne peux pas savoir ce qu'il est devenu et peut-être vaut-il mieux que tu ne saches pas plutôt que tu sois déçu...

Et c'était vrai, du moins en parti. Mione connaissait le futur parce quelle en venait et savait que le père de Mathéo était un mangemort. Alors, elle ne voulait pas qu'il sache de une parce qu'elle avait peur et devait à tout prit éviter qu'il suive l'exemple de son père, cela faisait parti de sa mission après tout, mais aussi parce qu'elle ne voulait pas qu'il soit déçu. Comment réagirait-il ? Comment aurait-elle réagit elle si cela avait été son père qu'elle recherchait et qu'elle découvrait qu'il était un mangemort ? Dévastée. Elle aurait été dévastée. Non, définitivement, elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour qu'il ne le découvre pas. Leur amitié était basée sur de la manipulation et sur un besoin d'informations mais elle l'appréciait et puis, elle ne doutait pas un instant que le temps suffirait pour qu'elle le considère vraiment comme un ami.

- Une meilleure idée ? Attends, laisse moi réfléchir deux minutes et je trouve une occupation parce que hors de question de travailler et rien que la vue de ton registre arrive à me donner des sueurs froides. Et pourtant, je suis réputée pour lire beaucoup. Et de gros livres.

Elle rit ensuite en lui faisant un petit sourire en coin. Qu'est-ce qu'ils pouvaient faire ? Elle eut soudain une petite idée. Rien d'exceptionnel mais ils étaient tous deux fatigués alors de toute manière, elle n'était pas sûre qu'ils soient physiquement capable de plus.

- Bouge pas, je reviens.

La jeune femme partit ainsi, pas en courant mais en marchant vite, évitant de justesse de tomber en descendant du canapé, jusqu'à son dortoir. Arrivée dans celui-ci, elle récupéra la valise se trouvant sous son sac et en sortit de quoi passer une bonne soirée. Elle redescendit presque aussitôt, un sourire aux lèvre, se rassit sur le canapé mais un peu plus loin pour laisser la distance suffisante entre eux pour déposer... pleins de bonbons et confiseries achetées plus tôt dans le mois à Honeydukes et un plateau de jeu d'échec version sorcier avec les pions qui allaient avec rangés dans un petit sac de tissu.

- Ca te tente ? Et en même temps je veux que tu me parles un peu de ta copine. Ayla il me semble qu'elle s'appelle c'est ça ?

Hermione avait un sourire tellement adorable sur le visage qu'il était difficile de lui dire non, on aurait dit une enfant. Mais au moins, ça leur changerait les idées à eux deux.

- Et tu pourras même te plaindre de tout ce que tu veux. Si c'est pas beau la vie !
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Mathéo A. Collins
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Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

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MessageSujet: Re: "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.  "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. EmptyDim 15 Jan - 23:14


“Amitié et manipulation. Difficile de voir la limite.”



Hermione & Mathéo




Maintenant que le premier semestre était terminé, le rythme était en train de s’accélérer dangereusement, surtout pour les Septièmes années qui avaient encore plus de boulot que les autres. Le stress des examens se faisait de plus en plus ressentir. Mathéo était lui aussi en dernière année, les professeurs les pressaient pour qu’ils choisissent réellement une orientation et qu’ils décident enfin ce qu’ils allaient faire de leur avenir. Pour être totalement honnête, le Serpentard n’était pas réellement décidé pour son avenir. Au moins, il n’avait pas la pression de ses parents comme certains autres élèves. Son père s’était barré du domicile familial quand il avait cinq ans, et il n’avait plus jamais eu de nouvelles de lui, après ça. Alors il était la dernière personne qui pouvait le pousser à étudier une certaines branches de la magie. Quant à sa mère, c’était une moldu, qui n’était pas très fan des sorciers depuis que l’un d’eux l’avait lâchement abandonné du jour au lendemain, donc bon, elle devait se ficher totalement des futures études de son fils unique. Le garçon ne pouvait donc se reposer que sur lui. Son rêve était de continuer à jouer au Quidditch, et de se faire engager par une équipe professionnelle. Mais les places étaient peu importantes et les chances qu’il puisse jouer en tant que professionnel étaient mince. Alors il allait devoir vite trouver un second plan pour pouvoir quand même faire quelque chose de sa vie. Ce n’était pas facile, et Mathéo avait du mal à se mettre les idées en place pour prendre réellement une décision. Son choix à la fin de l’année allait influer son futur, toute sa vie même, alors il n’avait pas le droit à l’erreur. Depuis quelques semaines, ses notes avaient remonté. Il faisait des efforts pour travailler et rester au niveau pour réussir ses ASPICS. Pour ce qui était du comportement, ce n’était pas encore ça, il avait encore du mal à ne pas se dissiper pendant les cours. Il essayait tant bien que mal de se canaliser. Mais pour un garçon qui avait autant d’énergie, passer toute une journée assis sur une chaise était un défi assez compliqué à relever. Il ne devait néanmoins pas relâcher ses efforts, pas maintenant qu’il était sur la dernière ligne droite.

Alors qu’il était tranquillement dans la salle commune, après une longue journée, il s’était mis à rechercher dans un registre. La journée avait été plus qu’horrible pour le pauvre Mathéo qui avait accumulé les faux pas. Pour commencer, il n’avait presque pas dormi la nuit précédente à cause de l’un de ses voisins de chambre, ensuite, il s’était assoupi dans les toilettes et fait réveillé par Rusard, et puis à cause de cet incident, il allait surement se prendre encore des retenues supplémentaires. Ce n’était vraiment pas sa journée pour le coup, le pauvre chéri. Il avait séché quelques cours cette après-midi, étant totalement incapable de se concentrer plus que ça. Trop fatigué mentalement et physiquement. Après une petite sieste, il s’était quand même tout de suite senti mieux. Le pouvoir réparateur du sommeil était incroyable. Il avait donc sorti son grand registre pour essayer de trouver le nom de son père quelque part. Mais ça allait être un travail très long. Le livre que tenait le garçon entre ses mains faisait environ un demi-millier de page. Et en plus de cela l’écriture était très petite. Il devait y avoir des milliers et des milliers de nom sur le parchemin vieilli. Il faudrait des semaines à Mathéo pour rechercher le nom de son paternel. Surtout qu’il y avait des chances qu’il ne soit même pas sur le registre. Franchement c’était un travail laborieux, mais le Serpentard avait vraiment envie d’avancer. Il voulait retrouver cet homme du même sang que lui. Mais alors qu’il était plongé dans sa lecture, quelqu’un vint le rejoindre. C’était une fille, Hermione. Mathéo la considérait comme une bonne amie. C’était une très gentille fille, avec qui il avait eu le loisir de partager des conversations plusieurs fois. La jeune femme lui demanda comment s’était passé sa journée. Mathéo lui fit un bref résumé. Elle comprit très vite que c’était le genre de journée où il aurait mieux fait de rester coucher. Le garçon acquiesça de la tête avec un sourire. Elle lui sourit à son tour d’un air désolé. Avant de lui raconter elle-même qu’elle pensait avoir eu une salle journée. Elle voulait qu’il lui raconte comment il avait fait pour risquer de se prendre à nouveau un mois de retenue. D’un air désapprobateur, elle lui fit comprendre qu’elle espérait qu’il n’avait pas renvoyé une nouvelle lettre érotique à leur professeur de métamorphose.

– Je me suis endormi dans les toilettes des garçons pendant quelques heures alors qu’il y avait cours. Le vieil idiot m’a chopé et m’a promis une punition bien salée. Et pour ce qui est de la lettre, sache que c’était une véritable œuvre littéraire, avec des rimes et tout, et tout.

Répondit le garçon avec un sourire aux lèvres. Cette histoire de lettre avait vraiment le tour complet de Poudlard, c’était incroyable à quel point ce genre d’histoire allait vite. C’était une bêtise évidemment, surtout que Mathéo avait fait ça alors qu’il était sous l’emprise de certains produits. Malheureusement comme un idiot il avait envoyé cette lettre, et il avait très vite subi les conséquences de son acte en se faisant collé un bon moment par la directrice des Rouges et Ors. Encore aujourd’hui, il n’avait toujours pas fini cette longue série de retenue. C’était chiant et long, mais il n’avait pas d’autre choix que d’obéir après tout, il n’avait pas envie de se taper la vieille sur le dos à longueur de journée. Il en avait déjà assez en ne la voyant qu’en cours. Mathéo se décida à lui retourner la question. Après tout, il n’allait pas se plaindre tout seul quand même. Ainsi Hermione avait eu tout comme lui une journée longue et épuisante, et elle n’avait même pas mangé à midi, alors forcément la jeune femme mourrait de faim. Malheureusement pour elle, elle allait devoir attendre encore un petit peu pour se remplir l’estomac. L’heure du diner n’avait pas encore sonné. Elle voulait également savoir pourquoi il était aussi fatigué.

*Parce que tu as oublié de mettre tes bouchons d’oreilles petit bébé.*

– Relève la tête de tes bouquins, et arrête de te la jouer rat de bibliothèque. Prend cinq minutes pour manger quand même ! … Un de mes coloc a ronflé comme une tronçonneuse toute la nuit, c’était juste horrible.

Lança le jeune homme avec un sourire. Bien sûr, il la taquinait. Mathéo était comme ça, il aimait bien rigoler, et embêter les gens qu’il appréciait. Elle devait très bien s’en douter et ne risquait pas de vexer après ce qu’il avait dit. Il lui avait également dit la vérité sur son manque de sommeil. Franchement ce mec allait devoir faire quelque chose. Mathéo était même prêt à aller voir leur professeur de potion pour qu’il lui donne un truc. Il avait trop besoin de sommeil, le pauvre petit bébé.

Mathéo lui montra donc ce qu’il était en train de faire avant qu’elle ne vienne le rejoindre sur le canapé de la salle commune. Il recherchait un indice sur qui avait pu devenir son père depuis qu’il l’avait abandonné lui et sa mère plus d’une dizaine d’année auparavant. Hermione attrapa le bouquin pour le voir de plus près. Après tout, c’était elle la spécialiste des livres. Elle remarqua à quel point il était gros, et surtout à quel point c’était écrit petit. Elle lui balança qu’il allait en avoir pour une éternité, surtout que rien n’était sûr, il se pouvait que le garçon ne trouve au final aucune trace de son père là-dedans. Elle avait raison bien sûr, mais Mathéo ne pouvait pas abandonner. Hermione lui expliqua qu’elle ne pensait pas que c’était une peine perdu de vouloir le retrouver mais elle se demandait quand même si ça valait le coup, surtout s’il avait mal tourné et qu’il était devenu quelqu’un d’horrible.

– Ca va me prendre un moment, mais c’est ma seule piste pour le moment. Je peux pas abandonner Hermione. Ecoute, crois moi, je me fais absolument aucune illusion sur ce qu’était mon père. Ma mère m’a assez souvent raconté des histoires pour que je sache à quel point c’était un connard fini. Mais j’ai besoin de savoir d’où je viens.

Répondit le jeune homme. Tout au long de sa vie, sa maman n’avait fait que de lui répéter tout le temps à quel point son père était quelqu’un de foncièrement mauvais dans tous les domaines. Selon elle, il était un mari exécrable, un père indigne et un coureur de jupon, un peu trop porté sur la bouteille. Le garçon savait qu’il n’allait pas à la recherche d’un homme respectable et bon. Mais il avait besoin de le connaître, de le voir, et de se faire sa propre opinion sur cet homme. Il voulait connaître ses origines, et encore plus pourquoi il s’était barré sans donner de nouvelles, en abandonnant son fils unique.

Mathéo lui avait demandé si elle avait une meilleure idée. La jeune femme lui demanda de lui laisser deux minutes pour réfléchir et pour trouver une occupation. Il était hors de question pour elle de travailler ce soir, pour lui aussi d’ailleurs. Non Mathéo avait simplement envie de se détendre en faisant une activité tranquille. La jeune femme lui fit un sourire en coin, avant de partir quelques instants. Elle se dirigea vers son dortoir. Le Vert et Argent l’attendit patiemment sur le canapé quelques instants. Puis il la vit redescendre ensuite, avec des bonbons dans la main, et un plateau de jeu d’échec. Elle avait eu une bonne idée. Au moins, ça allait les détendre. Elle lui demanda si ça la tentait, et elle voulait aussi qu’elle lui parle d’Ayla.

– Parfait, justement ce qu’il nous fallait pour nous détendre. J’ai des pilules magiques, si tu veux t’amuser encore plus d’ailleurs.

Balança Mathéo avec un sourire malicieux. Ce n’était pas réellement une blague, il en avait vraiment dans ses affaires personnelles, mais il n’était pas réellement sûr qu’Hermione soit vraiment le genre de fille dans ce délire. Elle l’avait même autorisé à se plaindre de tout et n’importe quoi. Super cool, ils allaient vraiment passer un bon moment.

– Elle est dans la maison Serdaigle. Elle est vraiment incroyable et magnifique. Je crois que j’ai beaucoup de chance qu’elle se soit intéressé à un mec comme moi. Je l’aime vraiment beaucoup.

Annonça le jeune homme un grand sourire sur le visage, le regard plein d’étoile, révélant la totale sincérité de ses paroles.

– Elle est surtout super patiente.

Rajouta-t-il avec un petit sourire malicieux en pensant à cette pauvre Ayla qui devait caler son rythme sur celui de Mathéo. Elle avait déjà de l’expérience dans les relations amoureuse contrairement à Mathéo qui n’y connaissait absolument rien. Ils avaient déjà mis un bon moment avant de passer le cap du premier baiser, alors pour ce qui était du sexe, la jeune femme allait devoir faire preuve d’encore plus de patience.

– Et toi ? T’as un mec ? Je me souviens plus.

Demanda le jeune homme tandis qu’il installé le plateau d’échecs, tout en ouvrant les paquets de bonbons comme un grand gourmand.




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MessageSujet: Re: "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.  "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. EmptyLun 16 Jan - 14:52
Ce que Hermione appréciait le plus dans les moments qu'elle passait avec Mathéo était l'atmosphère détendue qui régnait. Ce n'était pas prise de tête. Depuis le début, depuis la première fois où elle avait été lui parlé, le jeune homme ne l'avait jamais jugé et certainement pas sur ses origines. En effet, comme à tout le monde, elle lui avait dit que ses parents étaient des dentistes moldus. A force de mentir, c'est comme si le mensonge devenait réel et quand elle pensait ou "parlait" avec Drago de ses origines de sang pur, cela lui paraissait presque irréel. Enfin bref, il était de bonne compagnie et elle pouvait le considérer comme un ami même si les raisons qui l'avait poussé à aller lui parler n'étaient pas honorables. Et il fallait bien l'avouer, il était le premier ami qu'elle avait à Serpentard, si l'on mettait de côté cette affaire avec Drago qui devenait de plus en plus compliquée. Depuis les quelques temps qu'elle avait passé chez les vertes et argents, Mione avait réalisé que ces serpents n'étaient pas si venimeux qu'ils en avaient l'air. Plus les jours et les semaines passaient, plus elle avait l'impression que ses convictions tombaient une par une et surtout, plus elle était perdue. Ainsi, elle profitait des moments comme ceux qu'elle était en train de vivre, où tout n'était que plaisanterie et détente, de ces moments où elle oubliait pendant un quart de seconde qui elle était, où elle était, d'où elle venait et pourquoi elle était là.

Ces moments étaient rares et c'est ce qui les rendait si précieux. C'est pour cette raison qu'après s'être confortablement installée dans le canapé aux côtés de Mathéo, elle lui avait demandé comment s'était déroulée sa journée et qu'elle avait pu comprendre que cette dernière avait été des plus horribles, encore pire que celle qu'elle avait elle-même vécue. Eh bien ils étaient beaux c'est deux Serpentards épuisés de fatigue ! Hermione avait ensuite questionné le brun pour savoir quelle bêtise il avait encore pu faire pour risquer à nouveau un mois de retenue, en lui lançant bien évidemment l'un de ses fameux regards désapprobateur. Il était capable de tout à ses yeux, ayant déjà envoyé une lettre érotique au professeur de métamorphose, Minerva McGonagall, une femme âgée qu'elle connaissait très bien à son époque parce que cette dernière était encore professeur et les avait aidé pendant la bataille de Poudlard. Lorsqu'il lui raconta l'événement qui avait donc eu lieu, Mione ne pu s'empêcher de se moquer de lui, gentiment bien sûr mais tout de même.

- Oh mon dieu, tu auras au moins le mérite d'avoir égaillée ma journée. J'imagine tellement la scène, cela devait être mémorable !

En effet, elle imaginait parfaitement et cela l'amusait très fortement. Elle regrettait de ne pas être une petite sourie. Elle aurait tant aimé pouvoir se glisser discrètement dans les toilettes des garçons et observait tout ça. Malheureusement, elle n'en avait pas la capacité.

- Je suppose, ou du moins j'espère, que tu n'avais pas prévu de t'y endormir.

Elle calma ses éclats de rire mais garda un magnifique sourire en coin, moqueur, sur le visage avant de lui répondre pour la lettre érotique.

- N'empêche que j'aurais bien voulu la lire ta merveille littéraire. Mais il faut que tu arrêtes, à force tu vas devoir rester là pendant les vacances d'été tellement tu auras de retenus.

Bon, certes elle exagérait un tant soit peu mais pas tant que ça. Il est vrai que s'il ne se calmait pas un peu, à ce rythme là c'est ce qui finirait par arriver. Mais après tout, elle n'était pas sa mère et n'avait aucun droit de lui dire quoi faire, elle pouvait simplement le conseiller. Elle se rappelait parfaitement la vitesse à laquelle la rumeur concernant la lettre s'était répandue. Le pauvre garçon ne devait pas être sorti du bureau de la directrice des ors et rouges que tout le monde était déjà au courant. Hermione se demandait d'ailleurs ce qui avait bien pu lui prendre de faire une telle chose même si elle se doutait qu'il avait dû être sous l'emprise de pilules magiques. Mathéo lui avait par la suite demandait comment s'était passée sa journée et si elle avait été meilleure que la sienne et elle lui avait fait comprendre que c'était le cas mais de peu. Elle avait ainsi pu se plaindre de ne pas avoir pu manger et il la taquina à ce sujet.

- Je suis pas un rat de bibliothèque !

Elle avait râlé de manière à montrer son indignation, bien évidemment feinte parce qu'elle savait que c'était pour rigoler et n'était pas du tout vexée. Elle avait même placé ses mains sur ses hanches en guise de mécontentement avant de se laisser aller à nouveau sur le canapé en soupirant de frustration.

- J'avais un livre à aller chercher absolument aujourd'hui et je savais que je n'aurais pas le courage d'y aller après les cours. Et j'avais raison d'abord ! Comme toujours.

Elle rit doucement face à cette marque claire et nette d'absence totale de modestie avant de froncer les sourcils à la mention de la raison pour laquelle il n'avait pas pu dormir. Elle était désolée pour lui et réfléchit à un moyen pour lui d'éviter une deuxième nuit d'insomnie.

- Tu as essayé de jeter un sort d'insonorisation uniquement sur l'espace de ton lit ? Je sais que ça marche vraiment bien pour les pièces après je ne sais pas si ça serait le cas aussi pour un si petit truc mais tu peux essayer. Ou bien lance lui un sort pour qu'il fasse moins de bruit voir plus du tout ? Ou alors je peux aussi te passer des bouchons d'oreilles, je crois que j'ai un paquet neuf qui traine dans un coin de ma valise. J'ai de la chance, j'ai pour ma part des camarades silencieuses.

Et c'était vrai, elle n'avait pas ce problème avec ses camarades de chambres et c'était d'ailleurs plus qu'agréables. De toute manière, si cela avait été le cas, elle n'aurait pas hésité un instant à lancer un sort pour que cela ne soit plus le cas. Son sommeil était important avec tous les devoirs et l'intensité des cours...Non, décidemment l'insomnie était inenvisageable et elle ne doutait pas que cela soit pareil pour le jeune Collins.

Ils en vinrent ensuite à débattre sur ce registre et à la question de si oui ou non, c'était une bonne idée que Mathéo cherche à retrouver son père. Si Hermione n'était pas si têtue, elle aurait presque pu être émue parce qu'il lui disait. Elle voyait dans son regard à quel point il semblait sûr de lui et dans quoi il se lançait.

- Tu peux abandonner mais tu ne veux pas et je comprends Mathéo. Mais promets moi de ne te faire strictement aucune illusion parce que tu sais, s'il était déjà un connard fini et cruel avant, aujourd'hui il doit être encore pire. Je ne voudrais pas que tu sois déçu...

Elle se rappelait parfaitement de la cruauté du père du jeune homme et du monstre qu'il était devenu. De ce qui lui semblait et même si ses souvenirs étaient assez en pagaille, il lui semblait que son père était encore en vie en 98 même s'il méritait de finir ses jours à Azkaban et elle espérait que ce serait le cas. Mais Mathéo avait l'air déterminé alors elle soupira de frustration parce qu'elle se sentait impuissante.

- Bon, si tu es si déterminé et que c'est si important pour toi que ça je suppose qu'il vaut mieux que je t'aide. Je chercherais, j'essayerai de trouver une meilleure piste que ce machin.

Elle finit sa déclaration par un sourire. Effectivement, puisqu'elle ne pouvait l'empêcher de le chercher, elle pouvait au moins l'aider à le trouver et être là lorsqu'il découvrirait la vérité sur ce dernier. Peut-être, à ce moment là, elle pourrait le convaincre de rejoindre l'Ordre du Phénix et de se battre pour la liberté et l'égalité des sangs.

Quand il lui avait demandé si elle avait une meilleure idée, Hermione avait directement pensé à une soirée tranquille entre amis autour d'une bonne partie d'échec version sorcier avec plein de bonbons à parler de tout et de rien, de leur vie. Elle avait donc fait un aller retour en vitesse dans son dortoir pour prendre ce qui leur faudrait dans sa valise. Puis, elle s'était rassise sur le canapé. Son idée eu l'air de faire son effet puisque le jeune homme sembla ravie. Il lui proposa ces fameuses pilules magiques. Mione n'en avait jamais prit, ce n'était vraiment pas son genre et ayant bien trop peur de faire des bêtises. Elle ne voulait pas avoir de retenue et encore moins être renvoyée ! Ce serait un véritable drame si cela arrivait.

- Ca a quoi comme effet ces machins là ?

Elle était méfiante quant à tout ça. Elle avait déjà vu certaines personnes avoir de graves problèmes mais elle avait vraiment envie de s'amuser, de penser à autre chose ce soir-là. Et puis, ce n'était pas une fois qui allait la tuer... si ?

- Pourquoi pas après tout, ça pourrait être drôle.

Définitivement, être chez les Serpentards n'avait pas une bonne influence sur elle mais qu'importe ce soir-là, elle avait vraiment besoin d'être ailleurs, dans un autre univers, loin de tout.

- Si elle est à Serdaigle celle veut dire qu'elle est intelligente et perspicace donc c'est déjà un bon point. Oh si tu te voyais, tu as des étoiles dans les yeux. C'est adorable !

Elle trouvait cela vraiment mignon et était heureuse de voir à quel point il était attaché à elle. Cela ne lui ferait pas de mal d'être avec une fille bien. Quand il ajouta qu'elle était super patiente, il eu un sourire malicieux qui éveilla la curiosité de notre jolie Hermione.

- Qu'est-ce que tu veux dire par "Elle est surtout super patiente" ? Je veux tout savoir moi oh !

Mione fit une petite moue boudeuse avant d'ouvrir un paquet de bonbons et de picorer. Cela faisait du bien de manger quelque chose et des sucreries en plus de ça ! Que du bonheur ! Puis, il lui demanda si elle avait un mec et elle devint sans même sans rendre compte ou le vouloir, toute rouge. Ce n'était pas un sujet dont elle parlait. Aborder les relations des autres, c'était simple mais sa vie amoureuse était plate et inexistante.

- Personne. Je suis célibataire comme l'air. Je n'ai pas le temps de tomber amoureuse et coucher sans sentiments n'est pas mon style, même si le mec est à tomber.

Et des gars séduisants, elle en connaissait. En pensant à cela, un visage fit son apparition dans son esprit mais elle le chassa aussi vite qu'il était venu.
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NEUTRE
Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Lui-même en mangemort.
Patronus: Renard
Capacité spéciale: Aucune

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MessageSujet: Re: "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.  "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. EmptyMar 17 Jan - 2:36


“Amitié et manipulation. Difficile de voir la limite.”



Hermione & Mathéo




Hermione et Mathéo s’entendait vraiment bien. Les deux jeunes adolescents semblaient souvent être sur la même longueur d’onde. Il ne fallait pas se méprendre non plus, ils étaient tous les deux très différent. La jeune femme était quelqu’un de réfléchi, très concentré sur ses études, elle était plutôt sage en cours, toujours contente d’apprendre de nouvelles choses, une vrai élève modèle en soit. Mathéo n’était pas tout à fait dans le même délire. Lui était beaucoup plus dissipé. S’il faisait des efforts depuis quelques semaines, les cours n’étaient quand même pas sa priorité. Au contraire, il s’ennuyait fermement quand il devait rester assis sur une chaise pendant des heures. Mathéo avait toujours préféré l’action à la théorie. Il était un peu hyperactif sur les bords, alors devoir écouter de longs monologues pendant des heures n’était pas réellement son truc. C’était pourquoi il aimait à ce point le Quidditch. C’était vraiment la chose qu’il préférait au monde. Ce sentiment d’allégresse quand il volait sur son balai, l’impression que tout était possible, le vent qui faisait voler ses cheveux, et l’air pur qui passait par ses narines. Il n’y avait rien de mieux au monde. C’était plus qu’un sport, c’était devenu une passion. Le Serpentard était un bon Poursuiveur, l’un des meilleurs de son équipe. Il savait manier la vitesse et l’adresse pour faire gagner des points à son équipe. Bon malheureusement pour lui, les Serpentard ne gagnaient pas tout le temps leur match. Dés fois, c’était de la faute des Poursuiveurs. D’autre fois, l’Attrapeur de l’équipe adverse était très doué et arrivait à attraper le Vif D’Or avant qu’ils aient assez de points pour faire la différence. Mathéo n’aimait pas perdre, mais après tout c’était le jeu. Il devait l’accepter et avancer. Il s’entrainait très dur pour être le meilleur. Etre simplement bon ne l’intéressait pas. Et s’il voulait réaliser ses rêves, il devait continuer sur cette voie-là.

Enfin Bref, tout ça pour dire que les deux jeunes n’étaient pas tout à fait pareil, et pourtant ça ne les empêchait pas d’être amis. La jeune femme venait d’une autre école, qui avait brulé au cours de l’été. Ainsi elle s’était retrouvé à devoir faire une dernière année à Poudlard. Mathéo imaginait que ça ne devait pas être facile pour elle. Après tout, leur école devait avoir un fonctionnement totalement différent de le leur, et elle se retrouvait peut-être séparé de ses amis maintenant. Elle avait dû entendre beaucoup de rumeurs à son avis. Les Serpentard n’avaient pas réellement une bonne réputation au sein de l’école. Il se disait que la plupart des personnes qui y était finissaient par sombrer dans la magie noire. Les rumeurs disaient également que les Verts et Argents étaient des gens froids, et hautains qui croyaient dur comme fer à la suprématie du sang. Mathéo n’était pas comme ça. Il ne se sentait pas supérieur, et puis de toute façon son sang n’était même pas pur puisque sa mère était une moldu. Il n’était pas du genre à juger les gens selon leur sang, il n’écoutait pas les rumeurs, et préférait se faire son idée seul sur les personnes qu’il rencontrait. Il n’allait pas changer son avis sur quelqu’un parce que l’un de ses amis ne l’aimait pas. Non Mathéo était quelqu’un de simple, qui ne se prenait pas la tête pour ce genre de chose. Les deux amis étaient donc installés bien confortablement sur le canapé dans la salle principale de leur salle commune. Ils discutaient de tout et de rien, parlant du déroulement de leur journée. Celle de Mathéo avait été réellement catastrophique le pauvre. En général il n’avait pas de chance, les emmerdes s’accumulaient pour lui. Hermione était elle aussi épuisé par sa journée, elle avait sans doute bien trop travaillé à la bibliothèque tard le soir, cette semaine. Mathéo confia à la jeune femme qu’il risquait encore des retenues. Hermione était curieuse de savoir ce qu’il avait encore fait. Après tout, il avait bien été capable d’envoyer une lettre érotique à la Directrice des Rouges et Ors, ce qui montrait bien qu’il était un peu capable de tout le pauvre garçon. Le jeune homme lui raconta donc sa mésaventure. Elle lui répondit qu’il avait au moins eu le mérite d’égailler sa journée. Elle imaginait la scène et se doutait que cela devait être mémorable.

– Moi assis sur les toilettes, la tête contre le mur, un filet de bave coulant sur ma joue, et Rusard qui me réveille. Ouais j’avoue que ça devait être quand même intéressant et super sexy à voir.

Balança-t-il avec un sourire. Non pour le coup il n’avait vraiment pas été malin. Le concierge l’avait pris au piège. Quel idiot celui-ci aussi. Mathéo se demandait bien comment il avait eu l’idée de venir le chercher dans un endroit pareil. A moins qu’il ne venait simplement faire sa grosse commission et qu’il ait senti le doux parfum d’un élève faisant une bêtise. Il avait quand même le flair pour ça ce grand dadet. La Serpentard semblait assez amusé des aventures de son camarade puisqu’elle avait le sourire aux lèvres. Elle qui avait l’habitude de suivre le règlement devait être quand même surprise de ses agissements. Mais heureusement pour lui elle n’était ni sa mère, ni préfète, elle ne pouvait donc pas lui dire grand-chose sur ses écarts de comportements. Elle supposait ou du moins espérait qu’il n’avait pas prévu de s’endormir lorsqu’il s’était rendu dans les toilettes. Non en effet, ce n’était pas son but principal. Il s’était rendu dans cet endroit simplement pour faire comme la plupart des gens quand ils vont aux toilettes, rien de très exaltant. Mais la fatigue avait pris le dessus, et lui qui voulait simplement fermer les yeux pendant quelques secondes, avait sombré dans un sommeil plutôt profond, et était resté dans le cabinet beaucoup plus longtemps que prévu. Il fit non de la tête pour rassurer Hermione. Il n’avait pas fait exprès.

Pendant un instant, la Vert et Argent réussit à calmer ses rires, et finit simplement par lui sourire. Ils étaient revenus sur le sujet de la fameuse lettre érotique. Ah mon dieu cette lettre aura bien fait parler dans Poudlard. Ça avait fait le tour avant même que Mathéo n’ait eu le temps de dire ouf. Tout le monde avait été assez amusé par cette histoire, mais encore plus surpris en entendant l’auteur de la lettre. Après tout, Mathéo n’était pas connu pour être le garçon totalement à l’aise avec le sexe. Bien au contraire. Il avait reçu plusieurs félicitations d’ailleurs pour sa bêtise. Tibus Tagel, le plus grand queutard de Poudlard était même venu le voir pour lui présenter ses respects, apparemment même lui n’aurait jamais eu le culot de faire ça. Donc oui pendant quelques jours Mathéo avait été le big boss de l’école à cause de cette histoire plutôt marrante. Par contre, il en avait bien subi les conséquences le pauvre. Hermione lui annonça qu’elle aurait bien aimé lire sa merveille littéraire. Mais elle lui conseilla d’arrêter parce qu’à force il allait devoir rester pendant les vacances d’été tellement il avait de retenues à son actif. Elle n’avait pas tout à fait tort.

– C’est pas de ma faute. Les problèmes adorent me trouver je crois. Nan mais pour la lettre, c’est à cause de Becca aussi, elle arrêtait pas de me dire de l’envoyer. Donc tort partagé on va dire !

Lança le jeune homme en rigolant. Il n’était pas totalement sérieux pour le coup. Il était vrai que sa meilleure amie l’avait encouragé mais il pouvait toujours prendre ses décisions tout seul. Et puis Becca, il l’aimait trop pour lui en vouloir pour quoi que ce soit de toute façon. Hermione avait continué de parler, et s’était plaint de ne pas avoir eu de temps pour prendre son déjeuner. Il voyait déjà l’histoire arriver de loin. Tel qu’il la connaissait, elle devait être en train de bosser à la bibliothèque et n’avait pas vu l’heure de défiler. Pour la taquiner, le jeune homme la traita de rat de bibliothèque. Elle était en train de râler pour montrer son mécontentement, ce qui était réellement drôle du point de vue du Serpentard. Mais finalement, elle lui avoua qu’elle avait un livre à aller chercher absolument aujourd’hui, et qu’elle savait qu’elle n’avait pas le courage d’y aller après les cours. Et apparemment elle avait eu raison comme toujours. Mathéo rigola. La modestie finirait surement par la tuer, la pauvre.

– Faut faire un tour dans les cuisines quand t’as pas le temps d’aller manger. C’est ce que je fais en général. Faut juste être gentil avec les elfes, ils aiment bien quand on leur rapporte de petits cadeaux. Les cartes chocogrenouilles, ils aiment grave.

Conseilla le jeune homme. Il arrivait souvent que le garçon ait faim après les heures de repas, alors il se rendait assez souvent dans les cuisines. Il avait vite compris qu’il valait mieux avoir les elfes de maison dans sa poche. Alors il leur apportait des petits trucs en échange de bon repas à savourer. C’était un bon deal, plutôt juste du point de vue de Mathéo.

Mathéo lui avait ensuite parlé de son horrible nuit à devoir supporter les ronflements de son camarade de classe. A cause de cela, le jeune homme n’avait pas pu fermer l’œil de la nuit et était maintenant réellement très fatigué. Il ne pouvait pas continuer pendant encore longtemps comme ça, sinon il risquait de devenir un véritable zombie le pauvre. Heureusement Miss-Je-Sais-Tout était là pour lui donner des conseils. Elle lui demanda s’il avait essayé de jeter un sort d’insonorisation. Elle ne savait pas si ça marchait pour un petit endroit mais c’était drôlement efficace dans les salles de classe apparemment. Il pouvait également tenter de lui lancer un sort pour qu’il fasse moins de bruit, ou alors utiliser des bouchons d’oreilles. Elle avait raison finalement, il y avait plusieurs solutions à tenter pour remédier à ce grand problème. Heureusement qu’elle était là pour lui faire penser à tout ça. Sans sommeil, son cerveau avançait à deux à l’heure.

– Non j’avais pensé à rien de tout ça. J’avais juste tenté de le réveiller en criant et en me plaignant. Heureusement qu’il y a les intellos comme toi pour me rappeler qu’il existe des vraies méthodes.

Lança le jeune homme en souriant. Oui c’était sa manière à lui de lui dire merci. Hermione avait de la chance, elle, de ne pas avoir de copines bruyantes dans sa chambre. Au moins, elle pouvait dormir tranquillement.

Finalement le sujet revint très vite sur le registre que Mathéo tenait entre ses mains. Oui il avait expliqué à la demoiselle qu’il voulait retrouver son père, et c’était par ça qu’il allait commencer. Il fallait bien qu’il débute quelque part de toute façon. Et comme il n’avait pas la moindre idée, la moindre piste … En le quittant sa mère et lui, le père du jeune homme avait bien fait les choses. Le garçon avait du mal à le retrouver. Alors soit il était mort, soit il était bien caché, soit Mathéo était vraiment nul pour retrouver des gens. Il avait besoin de savoir ce qu’il s’était passé, il avait besoin de rencontrer cet homme. Hermione comprenait que cela puisse être important pour le garçon et qu’il n’ait pas envie de l’abandonner. Mais elle voulait qu’il lui promette de ne se faire strictement aucune illusion parce qu’un connard en restait un en général, et qu’elle ne voulait pas qu’il soit déçu.

– Dés fois, je me dis que je m’imagine le pire. Peut-être qu’il a fait des erreurs, mais qu’il a refait sa vie et que c’est quelqu’un de bien maintenant. D’autre fois, je m’imagine que c’est un crevard. Bref, tout est flou, j’ai vraiment besoin de réponses.


Qu’importe ce qu’on pourrait lui dire, le choix du garçon était fait dans sa tête. Il avait absolument besoin de retrouver son père que ce soit le pire des salops ou le meilleur des hommes. On ne pourrait pas l’en dissuader. Heureusement la Serpentard était très compréhensible. C’était marrant parce qu’ils ne se connaissaient que depuis peu de temps, mais ils étaient déjà assez proche. Bon en tant qu’amis bien évidemment. Elle allait essayer de l’aider et de trouver une meilleure piste que ce registre de malheur. Ouf !

Bon maintenant il était l’heure d’oublier la lecture et le travail et de penser à se détendre un peu. La Vert et Argent avait eu une super idée. Elle était allée dans son dortoir pour récupérer des paquets de bonbons et un jeu d’échec. Super, Mathéo adorait réellement ce genre de truc. Il était ravi et afficha un grand sourire. D’ailleurs il lui proposa même des pilules magiques. Il en avait encore en réserve. En même temps Mathéo était loin d’être un enfant sage, et c’était bien avec ce genre de réflexion qu’on le découvrait. Il n’avait beau rien connaître du domaine sexuel, il était plutôt bien calé en ce qui concernait l’alcool et les dragues. Un mauvais garçon dans l’âme ce petit. Hermione restait tout de même sur ses gardes, et lui demanda ce qu’il pouvait y avoir comme effet.

– Ça dépend laquelle tu choisis ma grande. Il y en a une qui te donne grave envie de faire une partie de Quidditch, donc celle-là on va éviter, t’as les halu, t’as l’euphorie fin’ plein de trucs assez dément quoi.

Lança-t-il en rigolant. Oui pour lui une partie de Quidditch faisait référence au sexe. Mathéo était vraiment un grand malade quand il s’y mettait. Alors qu’il ne pensait pas une seule seconde que la jeune femme puisse accepter, elle donna l’air d’être tenté par l’expérience. Intéressant. Leur petite soirée tranquille allait surement être beaucoup plus marrante qu’ils ne l’auraient pensé.

– T’as qu’un seul mot à dire ma grande, moi je suis toujours partant.

Finit par répondre le garçon. Ils avaient finalement dérivé sur un autre sujet de conversation tout aussi sympathique : celui de la petite amie de Mathéo : Ayla. Le jeune homme lui expliqua donc qui elle était et à quel point il l’appréciait. Franchement il n’avait que des bonnes choses à dire sur elle, tellement il était heureux. Il avait tellement qu’elle se soit intéressé à un garçon comme lui. Hermione déduisit que si elle était à Serdaigle, cela voulait dire qu’elle était intelligente et perspicace et que c’était donc déjà un bon point. Elle lui annonça également qu’il avait des étoiles dans les yeux et que c’était réellement adorable. Oui le petit Mathéo avait vraiment les yeux de l’amour quand il parlait de la belle jeune femme.

Mais la jeune femme avait été intrigué parce quelque chose qu’avait rajouté le garçon. En effet, il avait dit que sa copine était surtout très patiente. Et maintenant la Verte et Argent voulait absolument savoir ce qu’il entendait par là.

– Et bien … hum … Comment dire … Elle doit faire preuve de chasteté parce que moi je ne suis pas prêt à jouer au Quidditch avec elle.

Avoua le jeune homme. Hermione ne devait pas ignorer qu’il n’avait jamais touché une fille. Après tout, tout le monde le savait à Poudlard, et lui n’en avait pas spécialement honte, il s’en fichait tout simplement. Mathéo avait quand même décidé de lui rendre la pareille en lui demandant si elle avait un mec. Après tout, les confidences pouvaient aller dans les deux sens. Elle lui répondit donc qu’elle était célibataire, qu’elle n’avait pas le temps de tomber amoureuse et que de coucher sans sentiments n’était absolument pas son style même si le mec était à tomber.

– Donc tu as jamais fait … euh … Je comprends tu sais. Même un Cab ou un Tib arriveront pas à te mettre dans leurs filets ?

Lança le jeune homme en rigolant, bien qu’un peu gêné par le début de sa phrase. Oui le pauvre chéri n’avait pas l’habitude de parler de sexe.



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MessageSujet: Re: "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.  "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. EmptyMar 17 Jan - 8:42
L'amitié qu'il y avait entre les deux jeunes était assez étrange dans le sens où elle était naturelle. Au début, Hermione s'était rapproché de lui dans le but d'obtenir des informations. La manipulation n'était pas vraiment ce qu'elle aimait le plus faire, bien au contraire elle détestait ça, mais elle ne pouvait nier être assez douée dedans. A l'exception près qu'elle finissait toujours par s'attacher quand même. Quand ils repartiraient chez eux, il n'y aurait aucun doute sur le fait qu'elle aurait mal. Très mal. Elle s'attachait de plus en plus à des personnes qui avaient l'âge d'être ses parents. Et pourtant, elle avait beau essayer, mais elle n'arrivait pas à rester distante. De plus, elle commençait sérieusement à apprécier la maison dans laquelle elle était alors même que c'était avant tout une mission d'infiltration. Mais bon, à cet instant, elle avait mit toutes ses questions et préoccupations en pause, comme si elle arrêtait le temps. Mathéo et elle s'entendait remarquablement bien et elle avait simplement besoin de passer une soirée tranquille avec un ami. Néanmoins, les deux jeunes étaient tout de même bien différents. En effet, Mione aimait respecter le règlement, étudier, apprendre, lire et était l'incarnation même de la fille brillante et sage, de l'élève modèle. Mathéo quant à lui paraissait moins concentré dans ses études, n'avait pas peur d'enfreindre le règlement et ne passait pas ses journées le nez dans les livres. Cette amitié était donc un peu étrange aux premiers abords mais ils n'apportaient aucune importance à tout cela. De plus, elle appréciait chez le jeune homme le fait qu'il soit de sang-mêlé. Ils faisaient partis des seuls à ne pas être de sang-pur. Enfin, pour Hermione, à ne pas l'être officiellement du moins. Ici, personne hormis Drago ne savait pour ses origines et cela devait rester ainsi parce que personne ne comprendrait pourquoi ses parents avaient décidé de se faire passer pour des dentistes moldus.

Il était rare à Serpentard de trouver des élèves dont les parents n'étaient pas tous deux des sorciers. Cela arrivait, la preuve était sur ce canapé, mais c'était plutôt rare. C'était l'une des principales raisons pour lesquelles la maison était mal vue par les autres. Ce n'était pas forcément la faute des élèves mais plutôt celle de Salazar, leur fondateur. Et ça, Hermione l'avait compris avec Caleb parce qu'il est vrai que jusqu'à présent elle faisait partie de ceux qui associaient les verts et argents à des gens froids et hautains, qui étaient pour la suprématie des sangs. Mais après tout, comment pouvait-on vraiment lui en vouloir alors qu'elle avait été insultée pendant des années de "sang-de-bourbe" à leur époque. Et puis, il fallait l'avouer. La guerre entre Gryffondor et Serpentard était quand même beaucoup plus présent en 98 qu'ici. Ici, ils avaient l'air d'être tous amis les uns avec les autres. Il fallait un temps d'adaptation. Mais la maison dans laquelle elle s'était infiltrée restait celle où le plus de sorcier avaient rejoint le culte de la magie noire.

Bref, les deux amis au caractère cependant opposé, étaient tranquillement en train de discuter sur le canapé, comme coupés du monde extérieur et même du reste de la salle commune. Ils se plaignaient en se racontant leur journée respective et Mione riait sous les bêtises du jeune homme. Il lui racontait comment il avait fait pour être certain d'obtenir à nouveau un mois complet de retenu, la dernière fois étant à cause d'une lettre érotique qu'il avait écrite au professeur McGonagall. Il décrivait la situation et cela amusait beaucoup la brunette qui s'imaginait parfaitement la scène. Il était vraiment pas doué quand il s'y mettait pensait-elle. Dormir dans les toilettes... Alors lui, vraiment.

- J'imagine très bien. J'arrive pas à croire que j'ai loupé un truc pareil. Je suis sûre que c'est justement parce qu'il a senti l'attitude sexy de la situation qu'il est venu te réveiller. Il devait vouloir voir ça de ses propres yeux.

Expliqua-t-elle, un sourire narquois aux lèvres. Elle aimait bien se moquer de lui un peu, le taquiner. Ce n'était pas bien méchant et il le savait. Et puis, cela lui apprendrait à s'attirer des ennuis après tout ! Quel idiot, mais quel idiot pensait-elle en se mordillant la lèvre inférieure pour ne pas éclater de rire et éveiller la curiosité de tous ces gens. Mathéo avait au moins le mérite d'avoir mit de la bonne humeur dans sa journée et ce n'était pas rien. Bien sûr, elle aurait tout aussi bien pu lui faire une morale digne de ce nom. La bonne élève qui était en elle en avait terriblement envie d'ailleurs mais elle savait qu'il en baverait assez pendant le prochain mois alors se permettre en plus d'enfoncer le couteau dans la plaie n'était pas forcément la meilleure des idées. Et puis, il avait l'air assez fatigué et blasé quand elle était arrivée, or, elle voulait lui redonner le sourire  et tourner la situation à la dérision lui semblait la meilleure idée qui soit à cet instant. Et puis, de quel droit lui aurait-elle fait une leçon de moral ? A Poudlard, la seule personne qui selon elle pouvait se le permettre était sa copine Ayla parce qu'indirectement, cette dernière serait affectée par le fait de ne pas pouvoir voir plus le garçon, elle serait touchée parce qu'elle devrait subir à nouveau un mois sans beaucoup le voir. Oui, définitivement, il serait assez puni sans qu'elle en remette une couche le pauvre chou. Hermione avait presque de la peine pour lui parce que dans tout ça, il n'avait rien demandé. Ce n'était tout de même pas sa faute si colocataire de chambre ronflait la nuit. La jeune femme fut rassurée lorsqu'il lui fit un signe de tête affirmant que non, il n'avait pas prévu de s'endormir aux toilettes.

Hermione pensa qu'il aurait très bien pu aller voir la directrice adjointe pour tenter de négocier en lui expliquant la situation. Elle aurait même pu aller avec lui pour le soutenir. Mais le problème était que cette fameuse directrice était Minerva, femme à qui il avait envoyé une lettre érotique et qui ne le laisserait clairement pas s'en tirer comme ça. Elle doublerait peut-être même la mise. Eh oui, c'était le problème à faire des bêtises, à force, on est mal vu et on est forcément reconnu comme coupable. Surtout que bon, c'était quand même osé ce qu'il avait fait avec cette lettre. Même des personnes telles que Tibus Tagel ou Caleb Carlton n'avaient jamais fait une chose pareille. Le pauvre...

- Ils adorent te trouver Mathéo parce que tu adores les chercher. C'est comme un petit jeu entre vous. L'amour fou.

Et elle rit de sa bêtise avant d'enchainer sur ces dernières phrase. Selon lui, il devait se partager les tords avec Becca, sa meilleure amie, qui l'aurait poussé dans cette démarche.

- Non mais c'est quoi cette lubie de tout mettre sur le dos des autres hein ? Assume tes responsabilités mon vieux roh.

Bien évidemment, Hermione ne doutait pas un instant que Rebecca l'ait encouragé dans une telle folie, c'était bien son genre après tout, mais dieu s'il devait faire tout ce dans quoi elle le pousser, il serait pas sorti de l'auberge le petit bébé. Surtout que bon, si c'était vraiment elle qui l'avait convaincu de faire ça, il ne devrait pas en être fier parce qu'être à ce point soumis à une femme, ça craint des fois quand même hein. Puis, ils avaient enchainé sur sa journée à elle et sur son absence de repas à l'heure du déjeuner et sur les raisons de celle-ci bien évidemment.

- Je prends note du conseil, merci. Ou alors tu peux te faire à manger tout seul aussi, comme un grand. Ca aussi les elfes ils apprécient.

Elle avait dit ça dans l'unique but de le taquiner même si elle le pensait. Néanmoins, elle n'entrerait pas dans ce sujet, sachant pertinemment qu'elle y était plutôt sensible. Elle était assez heureuse de voir que Mathéo ne prenait pas les adorables créatures pour des esclaves. Ahah, elle se promit intérieurement de passer dans les cuisines la prochaine fois et d'apporter des chocogrenouilles pour les elfes même si elle se préparait la nourriture elle-même.

Les deux adolescents avaient ensuite évoqué la dure nuit de sommeil du brun qui s'était finalement transformé en nuit d'insomnie et Hermione lui avait donné quelques astuces et conseils pour qu'il fasse quelque chose. Rares étaient les choses plus sacrées que le sommeil, elle le comprenait bien. Toutefois, Mione comprit bien vite à l'expression de son interlocuteur qu'il n'y avait pas pensé un seul instant. Effectivement, le manque de sommeil avait des effets désastreux. Sur lui du moins. Elle soupira d'exaspération quand il lui affirma n'avoir pas pensé à faire quelque chose et elle lui lança un regard noir quand il la qualifia d'intello avant de lui sourire moqueur.

- Ah bah c'est sûr que si le monde reposait sur les épaules de personnes aussi brillantes que toi, on serait encore plus dans la merde.

Elle rit avant de lui ébouriffer les cheveux, geste machinal d'affection qu'elle avait avec tous ses amis masculins.

- Mais j'accepte ta manière totalement imparfaite de me remercier pour mes "vraies méthodes". Si tu veux je peux même t'apprendre à le faire pas toi-même, ça s'appelle réfléchir.

Elle contenait difficilement ses rires. Elle aimait bien se moquer de lui parce qu'il la connaissait suffisamment pour savoir qu'elle n'était pas sérieuse et qu'il n'avait aucune raison de se fâcher. Le sujet se positionna ensuite à nouveau sur ce que Mathéo était en train de faire lorsqu'elle était arrivée. Elle savait qu'il recherchait son père, qu'il voulait comprendre, savoir et elle ne pouvait lui en vouloir mais elle, elle savait et la vérité n'était vraiment pas belle. Aussi, elle aurait voulu tout faire pour le convaincre d'abandonner et qu'il ne soit pas déçu. Cependant, il était têtu, déterminé et c'était important pour lui, aussi, elle le rassura ensuite en lui disant que si elle ne pouvait le convaincre de ne pas le chercher, elle pouvait au moins l'aider à le faire et être là quand il découvrirait la vérité.

- Tu sais, les gens changent Mathéo mais ce n'est pas toujours le cas. Il est plus probable qu'il soit devenu encore pire qu'il ne l'était plutôt qu'il se soit rangé.

Hermione et Mathéo avaient ensuite laissé de côté ce sujet sérieux puisqu'il lui avait demandé s'il avait une meilleure idée pour les occuper que parcourir ce registre de malheur. Elle avait réfléchi et avait trouvé. Quelques instants plus tard, elle s'était réinstallée sur le canapé avec pleins de bonbons achetés chez Honeydukes ainsi qu'un jeu d'échec version sorcier. Le jeune homme avait ensuite proposé des pilules magiques pour accompagner leur soirée et il ne devait pas se douter qu'elle réagirait ainsi. Mione n'était pas le genre de filles à faire ça, absolument pas même. Elle était plus de ceux qui faisaient des leçons de morale pour cela mais ce soir-là, elle avait envie de s'évader. Par conséquent, elle lui avait demandé par méfiance quels effets ça pouvait avoir et il lui avait expliqué que cela dépendait des pilules.

- En effet, celle qui donne envie de "faire une partie de Quidditch", tu l'oublies.

Affirma-t-elle en riant. Elle avait bien entendu mimé dans l'air les guillemets, trouvant cette expression particulièrement amusante. Mais pour être franche et en revenir au sujet des pilules, elle était assez tentée. Pour une soirée... Elle pouvait bien vivre comme une élève normale qui se laissait aller pour une soirée, le temps de quelques heures.

- Je suis partante.

Elle n'en revenait pas elle-même d'avoir dit ça. La soirée s'annonçait amusante et riche en surprises.

- Je veux bien un truc qui permet de s'évader, d'éprouver un sentiment de liberté, d'euphorie ouais.

Elle sourit. Si cela avait été n'importe qui d'autre, elle aurait décliné, elle n'avait aucun doute là-dessus. Mais voilà, elle avait besoin de se lâcher et elle savait qu'il ne la jugerait pas. Puis, ils en vinrent à parler d'Ayla et Hermione n'avait pu que remarquer les étoiles dans les yeux du garçon qui brillaient. Il était fou amoureux de la belle blonde, il ne pouvait pas y avoir de doute dessus et elle était heureuse qu'il est trouvé quelqu'un de bien avec qui il puisse être totalement lui-même. Il avait néanmoins évoqué la patiente de sa petite-amie et curieuse comme elle était, Mione n'avait pu s'empêché de vouloir en savoir plus.

- Quel sadique tu peux être ! La pauvre... ça doit être horrible de désirer quelqu'un et de ne pouvoir rien faire mais je comprends que tu préfères attendre. Après tout, plus on attend, meilleur c'est.

C'était du pur géni diabolique. Il n'y avait rien de pire que l'abstinence pour jouer avec les nerfs et s'il n'était pas prêt, il était compréhensible qu'il prenne son temps. En dépit de son approbation pour cette attente, la verte et argent ne pouvait que plaindre sa copine qui elle devait subir un véritable calvaire. Malheureusement, il lui retourna le compliment en lui posant à son tour des questions sur sa vie amoureuse, et sexuelle au passage. Un peu gênée, elle répondit tout de même simplement à ses questions.

- Tu sais tu peux le dire. Non, je n'ai jamais fais l'amour. Je suis toujours vierge et j'en suis assez fière quand je vois à quel point certaines filles se laissent aller au point de ne plus se respecter elles-mêmes. Même un Cab ou un Tib y arriveront pas. Tib est pas assez intelligent pour ça et Cab, je lui ai déjà parlé et il a bien compris que ça ne valait même pas le coup de tenter avec moi. A la place on a eu une longue conversation des plus philosophiques.

Elle éclata de rire à ce souvenir. Non, c'était clair qu'avec Caleb, il n'y avait aucun risque. Dès le début, c'était leur facilité à converser qui les avait rapproché et certainement pas autre chose. Et puis, Hermione voulait le rapprocher à nouveau de son amie Jaylin. Elle voulait voir cette dernière heureuse et ferait tout pour que cela arrive.

- Mais attention, ça ne veut pas dire que je veux attendre le mariage ou attendre longtemps une fois que je serais avec la personne. Le jour où j'en aurais vraiment envie, où une personne me donnera envie de tout risquer pour elle et de lui sauter assez dessus pour que je ne puisse plus me retenir, ce jour là que ça fasse une semaine ou un an que je sois avec la personne, ça ne changera rien. En fait, j'attends surtout d'éprouver cette femme qui te donne envie. Enfin... je sais pas trop si tu me comprends et me suis.


Ce qu'elle voulait c'était la passion, ce feu qui la dévore de l'intérieur. En fait, elle était presque certaine que même si elle n'était pas en couple avec la personne, elle serait prête à le fait quand même. Mais en attendant, elle préférait restée bien sage à attendre le bon moment, la bonne personne. Ca ne lui coutait rien. Elle ne l'avait jamais fait, elle n'y avait jamais goût mise à part un baiser avec Ron l'année dernière alors, ça ne lui manquait pas. Elle aurait pu être inquiète que cela n'arrive pas, après tout ce n'était pas donné à tout le monde. Ou alors, que cela arrive beaucoup plus tard mais elle savait. Elle était persuadée que ça arriverait beaucoup plus tôt qu'elle ne le pensait.
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NEUTRE
Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Lui-même en mangemort.
Patronus: Renard
Capacité spéciale: Aucune

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MessageSujet: Re: "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.  "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. EmptyMer 18 Jan - 3:04


“Amitié et manipulation. Difficile de voir la limite.”



Hermione & Mathéo




Mathéo s’était toujours senti bien dans sa maison : Serpentard. Il ne s’était jamais senti rejeté, ou regardé de haut parce qu’il ne correspondait pas à la politique Sang-Pur. Sa mère était une moldu et son père, du peu qu’il en savait, était un sorcier. Il n’avait jamais caché le statut de son sang, même s’il ne criait pas sur les toits la nature de sa mère. Ses relations avec cette dernière n’avaient jamais été facile. Depuis qu’il était petit, elle lui en voulait d’être comme son paternel, et pensait qu’il allait tourner aussi mal que l’homme qui l’avait lâchement abandonné. Non elle n’avait pas été une mère parfaite loin de là. Les relations entre mère et son fils étaient catastrophiques, alimentés de coup bas, et de haine. Mathéo ne vouait pas une haine totale à tous les moldus, il n’était pas comme ça. Mais il ne pouvait pas dire qu’il les appréciait beaucoup. Avec tout ce qu’il avait subi pendant son enfance parce qu’il était justement un sorcier, quelqu’un d’anormal et de différent, cela ne lui donnait pas envie de prendre la défense de ceux qui n’avaient pas de pouvoir magique. Il avait payé le prix de la magie en se faisant rejeter à cause de ses pouvoirs. Il n’avait pas des idées extrémistes, il ne voulait pas tous les voir mort. Et pourtant cette rancœur envers eux, provoquait une fissure en lui qui pourrait peut-être être la balance entre le bien et le mal au cours de sa vie. Mathéo ne voulait évidemment pas perdre le contrôle de lui-même et finir comme certains de ses camarades qui pensaient déjà à suivre un chemin noir. C’était une peur profonde qui grandissait en lui au fur et à mesure, celle de basculer. C’était sans doute pour cela que sa plus grande peur, son épouvantard était lui-même avec la marque des Mangemorts sur l’avant-bras. Et cela lui faisait peur parce qu’il savait qu’il avait peut-être une chance de basculer un jour ou l’autre. Chaque jour sa mère lui donnait des bonnes raisons de détester les moldus. Il n’y avait pas que les bons d’un côté et les Mangemorts de l’autre, il y avait une partie d’ombre et de lumière en chacun. Mais le plus important était celui qu’on choisissait de montrer. La peur pouvait faire agir, l’amour aussi. Il n’était qu’un adolescent qui n’avait pas vécu des choses très facile depuis sa naissance, et il allait devoir croire en sa bonté pour rester sur le bon chemin. Rien n’était encore joué, et son avenir était encore à écrire.

Hermione était devenue l’amie de Mathéo, après des discussions et un bon feeling entre les deux. Elle n’était peut-être pas là depuis très longtemps, pourtant elle s’était toujours montré très sympathique avec lui. Elle avait de l’humour malgré son image de première de la classe. Et puis elle s’intéressait à lui, elle n’écoutait pas seulement les rumeurs qui le décrivaient comme un garçon effrayé de la gente féminine, puceau et coincé. Mathéo était content de l’avoir connu, et surtout heureux que ce genre de fille soit dans sa maison. C’était plutôt reposant de savoir qu’elles n’étaient pas toutes droites, avec leurs idées de sang-pur et de femme respectable dans la tête. Ils étaient différents. Très différents même. Ils avaient surement plus de différence que de points communs et pourtant ils arrivaient à très bien s’entendre. C’était plutôt drôle d’ailleurs, comme quoi personne n’était forcément amis avec des gens qui leur ressemblaient comme deux gouttes d’eau. L’intello avec le nez en permanence dans les livres, ami avec le fauteur de trouble aux multiples retenues. Elle n’était pas non plus une Sang-Pur, mais une Née-moldu. Mathéo avait été assez surpris au début, il fallait bien l’avouer. Ce n’était pas souvent que des né-moldus étaient envoyés à Serpentard, pour la simple et bonne raison que le créateur de leur maison croyait en la pureté du sang. Ça ne dérangeait pas Mathéo dans tous les cas, il n’allait pas arrêter de lui parler à cause de son sang, il n’était pas comme ça. Mais la pauvre avait dû subir des moqueries ou de la méchanceté gratuite, tout le monde n’était pas aussi clément que le Vert et Argent. Leur maison était moins bien vue que les autres justement à cause de cette suprématie du sang entré dans les mœurs. Ils avaient la réputation d’être des personnes hautaines, froides, cultivant la haine des Moldus et du Sang impur. Sur ce canapé en tout cas, il n’y avait pas ce genre d’idée et de prétention. De toute façon, comment pourraient-ils défendre la suprématie de la pureté en étant de sang impur eux-mêmes.

Sur ce canapé, tranquillement, ils continuaient de discuter et de partageaient sur leur journée. Ils étaient comme coupés du monde, comme s’il n’y avait personne d’autre qu’eux dans la salle commune des Vert et Argent. Chacun se plaignait de sa journée qui avait été plutôt agité. Bon Mathéo gagnait quand même haut la main dans le concours de la journée pourrie, étant donné ce qu’il s’était passé pour lui. Mais malgré ça la bonne humeur était au rendez-vous. Dire que le concierge l’avait retrouvé sur le siège des toilettes, endormi, avec un filet de bave dégoulinant de la bouche. Il y avait quand même plus sexy comme position. Mais Mathéo ne pouvait rien y faire. Il était tellement fatigué qu’il n’avait pas pu faire autrement le pauvre. Hermione imaginait très bien la scène et n’arrivait pas à croire qu’elle ait loupé un truc pareil. Elle était sûre que c’était parce qu’il avait senti l’attitude sexy qu’il était venu le réveiller, pour voir ça de ses propres yeux. Le gamin éclata de rire en entendant les paroles de son acolyte.

– Je me demande par quoi il est intéressé celui-là. Il prend simplement son pieds en punissant tous les élèves qu’il peut. Pas clair le type, doit y avoir un truc étrange entre lui et sa chatte.

Lança le jeune homme en rigolant. Il était vrai que plus le concierge punissait des élèves plus il semblait heureux et épanoui dans sa vie. A dire vrai, sa vie n’avait rien à envier, étant donné qu’il était la personne la moins respecté de Poudlard, et n’avait comme compagnie que sa veille Chatte : Miss Teigne. La vie ne devait pas être passionnante tous les jours pour ce vieux rabougri. Bon Hermione en avait bien profité pour se moquer un peu de lui pour le coup. Mais Mathéo savait que ce n’était pas bien méchant, et ne lui en tenait pas du tout rigueur. Bien au contraire, ça le faisait juste bien rire pour le coup. Elle aurait pu d’ailleurs lui faire la morale sur son comportement peut-être quelque déplacé pour une jeune femme qui respectait les règles, mais elle n’en avait rien fait. Après tout, elle devait bien savoir que ses leçons de morales ne serviraient à rien. Le Serpentard n’écoutait que lui-même. Personne ne pouvait rien lui dire. Sa mère pourrait. Quoi que. Vu comment elle était engagée dans la vie de son fils, elle n’aurait surement pas le culot de dire quoi que ce soit. De toute façon, Mathéo ignorerait surement ses remontrances. Un adolescent sans repère parentaux faisait un peu n’importe quoi c’était bien connu.

Ayla était beaucoup plus studieuse que lui, ça s’était sûr, mais elle non plus ne se permettait pas pour autant de lui faire des remontrances sur son comportement. Après tout, ce n’était pas très utile. Elle pensait bien que ça ne changerait pas grand-chose. Il était assez grand pour agir selon son bon-vouloir le petit Serpentard. Et puis s’il continuait à agir de la sorte, il subirait les conséquences de ses actes. Malgré tout, les retenues n’avaient pas l’air d’avoir le moindre impact sur le garçon puisqu’il recommençait encore et encore. Mais pour le coup, il était bien assez puni surtout à cause de l’histoire avec leur professeur de Métamorphose qui lui avait donné une bonne dose d’heure de colle, qu’il n’avait toujours pas fini d’ailleurs. Pour ce qui était de l’incident dans les toilettes, il aurait surement une nouvelle couche de punition. Il ne pouvait pas trop se plaindre à la directrice-adjointe puisqu’elle allait surement doubler la punition s’il osait venir se plaindre auprès d’elle. Elle ne la portait pas du tout dans son cœur celle-ci. Les problèmes l’adoraient visiblement. Hermione lui confia qu’ils adoraient le trouver parce que lui-même adorait les chercher. C’était comme un petit jeu, et surtout l’amour fou entre eux.

– Nan mais en vrai je fais pas exprès tout le temps. C’est la vieille chouette McGo qui peut pas me supporter aussi. Et ça remonte bien avant la fameuse lettre.

Répondit le jeune homme avec un sourire comme pour se défendre. Non elle ne l’aimait clairement pas, alors forcément elle ne lui faisait pas de cadeau. Bon pour la lettre, Rebecca avait aussi sa part de responsabilité, c’était bien elle qui l’avait poussé encore et encore pour qu’il l’envoie. Et lui avec tout ce qu’il avait fumé et bu ce soir-là n’avait pas été assez malin pour réfléchir à ce qu’il était en train de faire. Hermione lui demanda ce que c’était cette lubie de tout mettre sur le dos des autres, il fallait qu’il assume ses responsabilités le petit père. Bon oui elle n’avait pas tort. Mais il avait déjà assumé en se prenant plusieurs mois de retenue donc bon, ça suffisait peut-être. Il préférait se plaindre maintenant que cette histoire était derrière lui.

– Mouais, j’assume en devant nettoyer les milliers de trophées et de médailles qu’il y a dans l’une des salles de Poudlard.

Répondit le jeune homme en souriant. La discussion continuait. Hermione n’avait pas eu le temps de manger ce midi alors Mathéo en bon ami venait de lui donner un conseil. Lui quand il avait faim en dehors des heures de repas, il se rendait dans les cuisines. L’avantage c’était qu’elles étaient proches de leur salle commune, et puis il demandait gentiment aux elfes de lui préparer quelque chose en échange d’un petit présent. Si on savait comment les prendre, ils étaient plutôt sympas en vrai. Dans tous les cas, le Serpentard mangeait toujours à sa faim et ça c’était quand même le pied. Car beaucoup d’autres élèves galéraient à récupérer de la nourriture en douce. Ce n’était pas son cas et heureusement, il avait souvent un grand appétit.

Hermione prit note du conseil, et lui proposa aussi de se faire à manger tout seul comme un grand, parce que ça aussi les elfes apprécieraient. Mathéo la regarda avec de grands yeux tout ronds, avant de voir qu’elle rigolait.

– Moi cuisiner ? J’sais pas faire. C’est ma mère ou les elfes qui s’en occupent. Je crois que je me suis jamais retrouver tout seul devant un fourneau. T’imagines la panique !

Lança-t-il en rigolant. Outre la plaisanterie, il était vrai que Mathéo n’avait absolument aucun talent culinaire. Il n’avait jamais fait la cuisine dans sa vie que ce soit à la maison ou à l’école. Le jour où il se retrouverait tout seul dans une cuisine, ça risquerait d’être très drôle surement. Heureusement pour lui, ça n’allait pas arriver de sitôt. Du moins il l’espérait où alors il allait devoir compter sur Ayla, en espérant qu’elle sache un peu mieux cuisiner que lui sinon il était mal le pauvre.

Après la nuit horrible qu’il venait de passer, Mathéo n’était pas en grande forme pour réfléchir à quoi que ce soit. Et même sur le coup, il n’avait pas pu réfléchir à grand-chose. En entendant les conseils d’Hermione, il se rendait bien compte qu’il y avait beaucoup de solutions à son problème de sommeil. Trop épuisé, rien ne lui avait traversé l’esprit. Au moins maintenant il avait plusieurs choix et si ça recommençait pourrait agir au lieu de crier et de se plaindre. Heureusement qu’elle était là. Hermione le taquina en lui disant que si le monde se reposait sur les épaules de personnes aussi brillante que lui, ils seraient encore plus dans la merde. Touché. Elle n’avait pas tort. Elle lui ébouriffa les cheveux pour lui montrer qu’elle rigolait. Mathéo partit dans un fou rire. Elle acceptait néanmoins sa manière imparfaite de la remercier, s’il voulait, elle pouvait lui apprendre à réfléchir par lui-même.

– Je crois que j’en aurais besoin de temps en temps.

Répondit-il sur le ton de la rigolade. Non mais des fois ce n’était pas forcément facile de réfléchir en plein milieu de la nuit alors qu’on était totalement crevé et qu’on avait qu’une seule envie : se rendormir le plus vite possible. Au moins les deux adolescents passaient un bon moment de rigolade avec tout ça. Et c’était réellement apaisant après une journée pareille.

Hermione avait cherché à savoir ce qu’était le registre que tenait le jeune homme entre les mains avant qu’elle n’arrive. Et une chose en entrainant une autre, le garçon avait fini par lui expliquer qu’il cherchait toujours son père, et que c’était la première option à laquelle il avait pensé. Chercher dans ce livre serait long et fastidieux mais après tout, pour le moment, il n’avait pas d’autre piste, il était coincé dans le flou. Il risquait de retrouvait quelqu’un de mauvais et il s’en doutait. Pour autant, Mathéo ne voulait pas perdre espoir que ce soit finalement quelqu’un de bien. Les gens pouvaient changer, et après tout pourquoi n’aurait-il pas un peu de chance au moins une fois dans sa vie en ce qui concernait ses parents. Etait-il vraiment l’être mauvais que sa mère lui avait décrit ? Cet espoir était tout au fond de lui, et il aurait tellement aimé avoir raison. Tellement aimé s’être totalement trompé sur l’homme qui l’avait abandonné. Hermione se voulait rassurante mais elle lui confiait que même si les gens parfois changeaient, il était plus probable qu’il soit devenu encore pire qu’il ne l’était plutôt qu’il se soit rangé.

– Probable. Mais ce n’est pas ça qui va m’arrêter. J’ai passé ma vie à écouter ma mère. Je veux me faire ma propre idée maintenant. Il est qui il est, il reste quand même mon père n’est-ce pas ? C’est peut-être le plus important.

Répondit le jeune homme. Même si elle voulait le protéger, la jeune femme n’arriverait pas à le faire changer d’avis. Il voulait retrouver l’homme qui l’avait vu naître, et ne reculerait devant rien pour arriver à son but. Ça allait peut-être prendre du temps, mais il finirait bien par y arriver. Il n’était pas sûr de ce qu’il allait trouver à l’arrivée, mais il voulait quand même tenter le voyage. Ce qu’il ignorait cependant c’était qu’Hermione savait qui était son père. Elle lui cachait parce qu’elle ne pouvait pas lui avouer.

Ce sujet sérieux avait été laissé de côté pour faire place à des activités beaucoup plus amusantes. Hermione avait eu l’idée de prendre des bonbons et un jeu d’échec. Au moins, ils allaient tous les deux pouvoir se détendre après leur longue journée. Mathéo avait proposé à Hermione de prendre des pilules. Oui il avait une très mauvaise influence sur les autres le jeune homme. Elle n’était pas obligée d’accepter, elle pouvait bien faire ce qu’elle voulait la demoiselle, Mathéo ne la forcerait jamais à rien. Mais visiblement aujourd’hui elle était plutôt intriguée et surtout partante pour l’aventure. Elle avait cependant demandé des informations sur ce qui allait se passer au jeune connaisseur. Ils étaient tous les deux d’accord sur le fait que le cachet qui donner des envies de relation sexuelle n’était pas une très bonne idée. Mais en tout cas, elle était partante, ce qui afficha un sourire sur le visage du Vert et Argent. Elle voulait bien un truc qui permettait de s’évader, et d’éprouver un sentiment de liberté et d’euphorie. Le jeune homme fouilla dans son sac et sortit une pochette normalement utilisé pour ranger des lunettes. Il l’ouvrit et attrapa trois petites pilules. Il en tendit une à Hermione puis mit les deux autres directement dans sa bouche, les avala et fit passer le tout avec un peu d’eau.

– Prend en un seul, on réagit pas tous pareil. Puis comme c’est ta première fois, on va y aller doucement quand même. Décollage pour le monde parfait ma grande.

Lança-t-il en rigolant. Oui il avait pris double portion en comparaison à la jeune femme, mais lui c’était bien loin d’être la première fois qu’il en prenait. Il ne savait pas trop comment Hermione allait la réagir. Il se souvenait que lors de sa première fois, il avait vomi pendant une bonne vingtaine de minutes avant d’enfin sentir les effets positifs de cette drogue. Il espérait que la pauvre ne subissent pas les mêmes désagréments pour sa première fois sinon elle allait vite le détester.

Le temps que les pilules fassent effet, les deux jeunes étaient en train de discuter d’un autre sujet de conversation : sa relation avec Ayla. Il lui avait parlé un peu d’elle, et Hermione avait vite compris à quel point il était attaché à la jeune femme. Il l’aimait vraiment, ce n’était pas une petite lubie qui allait passer, il avait vraiment des sentiments pour elle. Et peu de temps auparavant ils avaient eu leur premier baiser. Ça avait été également le premier baiser du jeune homme. Lui n’avait jamais eu de petite copine avant elle, ni même d’histoire ou d’aventure d’un soir, il connaissait donc tous ses premiers rapprochements physiques avec la belle Serdaigle. Il lui avait également avoué qu’elle devait être patiente puisque le garçon ne couchait pas et ne se sentait pas encore prêt. Ainsi Hermione lui balança qu’il était un sadique. Elle pensait que ça devait être horrible de désirer quelqu’un et de ne rien pouvoir faire. Mais à côté de ça, elle comprenait qu’il préférait attendre.

– Non mais je l’aime beaucoup, et elle me fait de l’effet. Mais franchir le cap c’est une grande étape quand même. On a eu notre premier baiser il y a quelques jours en plus.

Lança-t-il avec un sourire. Il se souviendrait sans doute de ce moment toute sa vie. Il avait préparé tout une soirée surprise pour la belle Serdaigle. Il avait monté une tente dans le fond du parc près du lac. Il avait demandé aux elfes de lui préparer quelques trucs à manger, elle l’avait rejoint là-bas. Il avait discuté, et rigolé, et finalement il lui avait donné un petit papier pour lui avouer, à sa manière, qu’il l’aimait. Et le baiser avait suivi. C’était un moment tellement agréable et romantique à la fois, plutôt drôle aussi.

Le Serpentard avait demandé à la jeune femme si elle l’avait déjà fait. Elle lui annonça donc que non, elle était toujours vierge et plutôt fière d’ailleurs surtout quand elle voyait certaines filles se laisser aller au point de ne plus se respecter elle-même. Apparemment même un Cab ou Tib n’arriveraient pas à la faire craquer. Tib était trop bête, et Cab avait bien compris en parlant à la jeune femme qu’il n’avait aucune chance. Le jeune homme sourit, tout en pensant aux paroles de la jeune femme. Intéressant comme point de vue.

– Tu as bien raison d’en être fière, il ne faut pas avoir honte. Mais une fille qui a des rapports sexuels, même beaucoup, peut également se respecter. Je pense que tout le monde peut faire comme il veut, c’est un choix personnel après tout.


Répondit le garçon en nuançant quelque peu les paroles d’Hermione. Sa petite amie Ayla avait eu quelques amants avant de sortir avec lui, des histoires d’un soir, mais ça ne faisait pas pour autant d’elle une fille peu respectable. Au contraire, les femmes avaient le droit d’avoir une vie intime aussi épanouie que certains garçons. Hermione continua, qu’elle soit vierge ne voulait pas dire qu’elle voulait attendre le mariage une fois qu’elle serait avec la personne. Elle voulait simplement se sentir prête. Mathéo essayait de suivre mais c’était vrai qu’il avait un peu de mal.

– J’avoue que j’ai pas saisi tout ton blabla de fille mais je crois que j’ai compris l’essentiel.

Commença à dire Mathéo tandis qu’il se sentait tourner un peu. En prendre deux d’un coup commençait à lui faire de l’effet. Ils étaient fous de faire ça dans leur salle commune devant tout le monde. Mais très franchement, à cette minute précise, le garçon n’en avait absolument rien à faire. Et au pire, ils iraient dans un autre endroit. Cette sensation différente et en même temps inqualifiable qui marquait le début des effets. Il regardait la jeune femme avec un sourire. Les couleurs ressortaient beaucoup plus autour de lui, comme si il y avait beaucoup plus de lumières qu’avant dans cette pièce. Ils allaient bien s’amuser, il le sentait. Mathéo savait également que sa langue allait très vite se délier. Sous influence de stupéfiant, il parlait beaucoup plus librement de tout. C’était un des effets de la drogue, il parait, se confier, parler comme si la personne en face de nous était notre meilleure amie. La pièce tournait un peu autour de lui, mais rien de trop grave, pas au point de lui donner la nausée. Il avait ce sourire aux lèvres, dont il n’arrivait pas à se défaire. L’euphorie, le bonheur, tout était en train de monter. Cette journée pourrie n’était qu’un vague souvenir désormais. Le cerveau du jeune homme était en train de totalement s’embrouiller, il ne savait pas encore s’il était à deux à l’heure, ou s’il était plein d’énergie.

– Je crois que ça commence … Tu te sens bien ?

Oui même s’il était dans son monde, il était en train d’initier Hermione et il devait faire attention à elle. Surtout que c’était une première pour la jeune femme, il fallait faire attention aux réactions qu’elle pouvait avoir.

– Je crois qu’va falloir qu’on bouge ma grande, ce soir je vais trop parler, danser, crier, jesaispastropquoi mais vaut mieux se tirer autre part.

Confia-t-il en rigolant. Il n’y avait plus trop de barrière, plus grand-chose qui empêchait le jeune homme de sortir n’importe quoi de sa bouche. Il s’en foutait. Et c’était ça qui était bon.

– Allez balance le nom du mec avec qui tu voudrais perde ta fleur, je le dirais à persoooooooonne !




par humdrum sur ninetofive
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MessageSujet: Re: "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.  "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. EmptyJeu 19 Jan - 22:17
De nature timide et réservée, Hermione avait tout au long de ses années d'étude, réussit à développer une facilité à socialiser. Les livres, les devoirs tout ça, c'était bien mais si elle ne communiquait pas, ça ne lui servirait à rien. De cette manière, la jeune femme avait fait un effort. Lorsque Ron et Harry l'avait sauvé du troll lors de leur première année, elle avait décidé d'être "plus agréable" tout simplement parce qu'elle leur devait bien ça, après tout, ils lui avaient sauvé la vie, et aussi parce qu'elle n'allait pas passé sept ans sans amis. Et à partir de ce moment là, ils étaient devenus ses meilleurs amis. Le trio d'or. Indissociable. Pourtant, en dehors de leur maison qu'était Gryffondor, les trois amis n'avaient rien en commun. Ron et Hermione par exemple, représentait un contraste fulgurant d'autant plus si l'on connait la vraie nature de la jeune femme. Par la suite, les deux garçons l'avaient présenté à des amis à eux, des amis qui étaient devenus les siens : il y avait Ginny, Jaylin, Neville, Dean, Seamus et bien d'autres. Toutes ces personnes qui comptaient pour elle, elle les tenait de ces deux idiots un peu boulets qui la mettaient parfois hors d'elle. Elle se rappelait encore la fois où Ron les avait abandonné, Harry et elle dans la forêt de Dean lors de leur chasse aux Horcruxes. Lorsqu'il était revenu, il avait eu de la chance que ce soit Harry qui avait eu sa baguette, sinon elle l'aurait tué dans d'atroces souffrances. Enfin bref, tout ça pour dire que jusqu'à qu'ils n'arrivent en 1977, dans ce Poudlard tellement différent du sien, tous ses amis, on lui avait apporté sur un plateau. Elle n'avait jamais eu besoin de s'en faire, d'aller elle vers les gens. Même Drago qu'elle connaissait depuis toujours parce que s'ils étaient amis à la base c'était parce que leur mère respectives l'étaient. Alors, quand elle était arrivée ici, Mione avait eu un peu de mal. Mais elle s'y était faite et avait réussi à s'approcher de Serpentards qu'elle avait apprit à apprécier : Caleb ou bien Mathéo avec qui elle était amie.

Leur amitié était assez étrange dans le sens où ils ne se ressemblaient pas. Ils avaient beaucoup plus de différences que de ressemblances. Mais en même temps, c'était ça qui était amusant. Découvrir le monde, l'univers de l'autre avec ses problèmes et ses moments de bonheur. C'était là toute la beauté d'une amitié où les deux concernés sont différents. Pace que c'est cette différence qui rend beau chaque chose dans le monde, chaque personne : parce que l'être humain est unique, il n'en existe pas deux pareils. De cette manière, un amitié peut être comparé à un défi, à une sorte de quête. Avec Mathéo, elle pouvait presque être totalement elle-même parce qu'elle savait qu'il ne la jugerait pas. Et ça, c'était très agréable, presque autant qu'une journée dans un spa, c'était reposant. Avec lui, elle pouvait se reposer, ne pas jouer un rôle, se contentait de ne pas dire la vérité sans avoir besoin de mentir. Si elle ne voulait pas répondre à la question, elle l'éludait. Sauf ce jour-là, ce vendredi soir où fatigués, elle avait accepter de prendre pour la toute première fois une pilule magique censée provoquer l'envol, l'euphorie, la liberté. Tout n'allait pas se passer comme prévu.

Mais revenons en au début, au moment où les deux jeunes sont encore tranquillement assis dans un des canapés de la salle commune, ou plutôt avachis. Ils étaient en train de se raconter leur épouvantable journée, pour l'un comme pour l'autre, même si Mathéo obtenait de loin la palme d'or de la pire journée de l'année. Au moins, il ferait difficilement pire alors il valait mieux à présent qu'il pense à des choses positives mais néanmoins, Hermione n'avait pu s'empêcher, en grande curieuse, de lui demander ce qu'il avait bien pu faire pour risquer une nouvelle de se prendre un mois de retenue. Il fallait le faire quand même, deux mois d'affilée... Le pauvre elle le plaignait mais en même temps, il l'avait en partie cherché en écrivant une lettre érotique au professeur de métamorphose, aussi bien écrite soit-elle. Cette fois-ci, il s'était endormie quoique non volontairement, dans les toilettes pendant les cours et s'était fait surprendre par le concierge de Poudlard : Rusard. Rien que de le voir ou de parler de lui, Mione en avait des frissons. Un cracmol rancunier, jaloux et sadique. Oh oui pour être sadique, il l'était et comme le jeune homme était en train de le spécifier, il prenait son pied en punissant tous les élèves qu'il pouvait. Puis, il dit qu'il devait y avoir quelque chose entre ce dernier et sa chatte, Miss Teigne. Et Hermione rigola en s'imaginant comment Rusard était avec le petit animal. Elle l'avait déjà vu. C'était comme si les deux étaient connectés. Si Miss Teigne vous voyait en train d'enfreindre le règlement, même si lui était à l'autre bout du château, occupé à d'autres choses, vous étiez foutu et pouviez être sûr qu'il débarquerait dans la seconde, vous promettant des mois et des mois de punitions toutes plus sadiques les unes que les autres.

- Je l'aime pas. Il me fait peur en vrai et sa chatte aussi. Mais après, chacun c'est lubies hein. Lui c'est le sadisme écoute.

Rien qu'à cette pensée, elle frissonna violement de dégoût. Définitivement, il valait mieux changer de sujet de conversation et revenir sur l'histoire de cette fameuse lettre, bien plus intéressante et divertissante, en espérant que le brun n'en profitera pas pour se venger. Depuis tout à l'heure, elle se moquait de lui et là, elle venait clairement de montrer à quel point le concierge la rebutait et elle espérait, très certainement vainement, qu'il ne se moque pas à son tour d'elle. Mais bon après tout, ce serait de bonne guerre.

Cette lettre, elle aurait vraiment voulu pouvoir la lire parce que de ce qu'elle avait entendu dire et de ce que son ami lui avait assuré, elle était superbement bien écrite. Quand il faisait une bêtise, il avait au moins le mérite de le faire proprement, parfaitement. Néanmoins et contrairement à beaucoup d'élèves, elle ne l'en féliciterait pas parce qu'elle, elle était plutôt du genre à rentrer dans le rang, à respecter le règlement et en dépit que cela la fasse bien rare, elle ne désirait pas l'encourage. Elle ne le sermonnait pas non plus. En fait elle souhaitait surtout restait neutre, sans s'attirer d'ennuis et sans énerver le jeune homme contre elle. Et puis, au moins elle pouvait rire ce qu'elle ne pouvait pas toujours faire avec les cours, les devoirs et le train train quotidien de la semaine et de la vie d'élève en dernière année à Poudlard. Hermione partait du principe que chacun devait assumer les conséquences de ses actes. Mais c'était souvent bien plus simple de le dire que de le faire. La plupart du temps, elle ne faisait rien dont elle pourrait avoir à payer des répercussions. En fait, les seuls fois où elle avait eu des problèmes était quand Drago les avait balancé, elle Ron et Harry lorsqu'ils avaient été voir Hagrid une nuit dans leur première année, il lui semblait mais elle n'était plus sûre. Bien sûr, il y avait aussi sa situation actuelle, où elle tentait de se faire pardonner par le jeune Malefoy. Mais ça, ça s'avérait bien compliqué...

Par opposition, Mathéo était apparemment du style à s'attirer constamment les ennuis et Mione ne loupa de lui faire remarquer que s'ils les trouvaient si facilement s'était sûrement parce qu'ils les cherchaient, ce que bien évidemment, il chercha à nier.

- Oh je suis sûre que tu abuses ! Elle est adorable, pour qu'elle t'aime pas c'est que tu dois lui avoir quelque chose.

Elle s'arrêta quelques instants avant de sourire, fière et moqueuse.

- En tout cas, moi elle m'adore. Je suis même l'une de ses élèves préférées si ce n'est sa préférée nah !

Et comme une enfant de cinq et demi, elle lui tira la langue. Puis il affirma qu'il était autant responsable que Rebecca, sa meilleure amie, dans cette histoire et elle lui reprocha de ne pas assumer, de tout mettre sur le dos des autres. Bien sûr, elle le taquinait parce qu'elle ne doutait pas que la blonde avait joué un rôle majeur dans cette histoire un peu tordue et osée. Et il se défendit. C'était assez amusant de le voir ainsi, comme s'il allait se mettre à bouder. Mione l'imagina enfant et eu un léger rire. Elle lui fit un bref signe de tête, pour lui expliquer qu'il ne fallait pas qu'il s'en formalise, et elle revint au sujet.

- Oh le pauvre chéri. Je suis sûre que c'est très dur et fatiguant.

Elle leva les yeux au ciel. Parfois, les sangs-purs pouvaient être ridicules parce qu'ils étaient habitués à ce qu'on leur fasse tout : la cuisine, le ménage, tout ce qui demandait un effort hormis les devoirs, et encore, s'il y en avait eu à leur disposition ça n'aurait pas loupé, était fait par les elfes de maison. Et si jamais elle avait pu en douter, elle en eu la preuve à peine quelques instants après.

En effet, Hermione n'avait pas pu manger le midi, ayant un livre à aller chercher de toute urgence et sachant qu'elle n'en aurait ni courage ni envie en fin de journée. Elle s'était donc plainte à son tour à Mathéo et celui-ci lui avait conseillé de demander aux elfes de lui faire à manger, en échange de quelques petites confiseries. Elle avait alors rétorqué qu'elle pouvait le faire elle-même. Lui apparemment n'en était pas capable, se laissant servir par sa mère et les elfes chez lui. Un sourire aux lèvres, elle lui répondit.

- Ah mais si ce n'est que ça, je peux t'apprendre mon cher. Tu n'es pas un prince, tu n'as aucune raison de ne pas te servir toi-même. Les jambes, les bras, le cerveau c'est fait pour ça.

Elle lui fit un léger clin d'oeil. Elle rigolait bien sûr mais était tout de même sérieuse dans sa proposition. S'il désirait qu'elle lui apprenne, elle le ferait. D'autant plus s'il aimait vraiment sa petite-amie parce que cela risquait d'énerver cette dernière si elle se retrouvait à le servir et à tout faire toute seule. Ils revinrent ensuite sur les périples nocturnes de Mathéo. A croire qu'ils ne faisaient que se plaindre, l'un après l'autre et à se taquiner. C'était vraiment déconcertant et à la fois divertissant. Hermione lui avait donné deux trois conseils contre les ronflements désagréables de ses copains de chambre. Après tout, le sommeil c'était sacré et elle avait pitié de lui. Mais elle en avait profité pour le titiller en lui disant qu'il fallait apprendre à réfléchir parce que cet idiot, par la faute du manque de sommeil, n'avait rien essayer cette nuit quand il avait été réveillé que crier et se plaindre. Il avait donc enfin approuvé en disant que ça pourrait être une bonne idée. Bah tu m'étonnes !

- Effectivement. Je t'assure, c'est très utile ces machins là de temps en temps, en cas de pépin et tu sais quoi ? Même pour les devoirs dis donc !

Que de piques qu'elle lui lançait ce soir, mais il savait que ce n'était pas bien méchant. Il était rare qu'elle se lâche ainsi mais elle était trop fatiguée pour se retenir de se moquer gentiment de lui. Après avoir plaisanté sur ce sujet au détriment du pauvre garçon qui en prenait un peu pour son grade, ils étaient passé à un sujet beaucoup plus sérieux : le registre. Mathéo cherchait son père et ne sachant pas par où commencer, il avait tenté de le trouver parmi ces très nombreuses pages où l'écriture était minuscule. Quand elle avait observé le vieux livre, Mione lui avait dit d'abandonner, que ça lui prendrait trop de temps. Il avait refusé, désirant plus que tout retrouver son père. Il était déterminé et elle savait que rien ne pourrait le faire changer d'idée alors elle avait pris la décision de l'aider mais pas avec ce truc qui lui donnait même à elle des sueurs froides. Elle ferait des "recherches" plus tard, beaucoup plus concluantes que celles du garçon parce qu'elle savait où chercher. Elle lui avait toutefois demandé de ne pas se faire d'illusions, connaissant la vérité. Mais il espérait d'une certaine façon que son paternel avait changé et Hermione culpabilisait un peu de ne pouvoir lui révéler ce qu'était son père, l'homme cruel et dangereux qu'il était devenu. Elle le prévint cependant qu'il pouvait être encore pire que celui que sa mère lui avait décrit mais le vert et argent restait buté et elle soupira, lui faisant un sourire triste. Que pouvait-elle faire d'autre ?

- Oui, il reste ton père et oui tu dois te faire ta propre opinion mais tu dois aussi tenter le plus possible même si c'est compliqué, de rester neutre. Parce que si tu le retrouves et que tu es déçu... Je m'en voudrais de ne pas t'avoir arrêter.

Et pour s'en vouloir, s'était déjà le cas. Elle aurait tellement voulu pouvoir l'empêcher mais elle ne pouvait pas lutter contre l'ignorance et le désir de savoir, de comprendre. Elle pourrait juste l'aider à aller plus vite de manière à être toujours là quand il l'apprendrait, de pouvoir passer cette épreuve à ses côtés. Parce qu'il faut se l'avouer, elle ne sera pas toujours là. Il y a un moment où ils repartiront, où ils rentreront et ce jour-là, elle ne le reverra plus jamais. A cette pensée, elle eu un petit pincement au coeur qu'elle supprima en revenant à la conversation. Quelques instants plus tôt, elle avait été cherché un jeu d'échec version sorcier ainsi que des confiseries pour qu'ils se détendent et pour déconner, très certainement, il lui avait proposé des pilules magiques pour s'amuser d'autant plus, quoique l'idée qu'elle avait proposé soit déjà intéressante en soi. Il pensait sûrement qu'elle refusait, elle qui était si calme, si élève modèle, si innocente dans tout ce qui était en lien avec ce domaine. Et s'étonnant même elle-même, elle accepta, après lui avoir demandé les effets et elle demanda quelque chose qui la fasse s'évader, qui lui donne une impression de plénitude, de bien être, d'euphorie. Il lui en tendit une et en avala deux, lui donnant l'explication, plus que raisonnable, de pourquoi elle en prendrait moins que lui.

- Merci, répondit-elle seulement.

Hermione fixa durant de longues secondes la petite pilule qui reposait au creux de sa main, hésitant. Est-ce qu'il était vraiment judicieux de la prendre ? Est-ce que cela en valait le coup ? "Le monde parfait". Elle vivait depuis maintenant des années dans un monde plein de haine, de guerre, de morts, de sang, de torture, de fuite, de dilemmes, de tristesse, dans un monde pleins de problèmes et de décisions à prendre, plus dures les unes que les autres. "Le monde parfait" elle en rêvait. Alors, elle n'attendit pas plus longtemps et mit la pilule dans sa bouche, l'avala et tout comme Mathéo l'avait fait précédemment, elle fit passer avec un peu d'eau. Elle se demanda enfin combien de temps mettrait cette petite merveille avant de faire effet.

En attendant que cela soit le cas, ils continuèrent de parler de sa petite-amie, la jolie et intelligente Ayla qui devait apparemment faire abstinence, son prince charmant n'était pas encore prêt. Mione lui reprocha d'être un peu sadique. La pauvre, cela devait être dur. Néanmoins, elle comprenait les motivations de Mathéo. De cette façon elle approuva lorsqu'il évoqua le fait que faire l'amour pour la première fois était un cap majeur. Elle ne pouvait de toute façon pas dire le contraire, étant elle-même toujours vierge.

- Je suis d'accord, c'est important et ça ne doit pas se faire par obligation mais parce qu'on en a envie, parce qu'on se sent prêt.

Elle s'arrêta deux trois secondes pour imaginer la joie que les deux jeunes avaient du ressentir face à ce premier baiser. Depuis le temps qu'ils étaient ensemble... Et c'est à cette réflexion qu'elle ouvrit la bouche et que ses yeux sortirent de leurs orbites.

- Attends mais ça fait combien de temps que vous êtes ensembles ?

Alors qu'ils commencèrent à parler d'elle et de sa virginité, des raisons qui la pousseraient à le faire pour la première fois, elle sentit sa tête commencer à tourner. Elle se dit d'abord que c'était normal et tenta de suivre le fil de la conversation sans s'en formaliser. Après tout, ça finirait par passer, cela devait certainement être une phase de la drogue. Elle l'écoutait lui dire qu'elle avait raison d'en être fière mais qu'il ne la rejoignait pas sur le fait que les filles qui le faisaient souvent ne se respectaient pas.

- Ne t'inquiètes pas, je sais que je n'ai aucunement à en avoir honte. Euh, pas toutes mais beaucoup oui. Bien sûr il y a des exceptions hein. Mais tu as raison, c'est un choix personnel et chaque personne a un point de vue différent sur la question.

Elle partit ensuite dans un élan philosophique sur la passion qu'elle voudrait ressentir la première fois qu'elle le ferait mais il n'eu pas l'air de la suivre totalement. Néanmoins, elle ne s'en préoccupa parce que les maux de tête se faisaient de plus en plus violent, ayant une impression que la tête tournait à toute vitesse. Ainsi, elle s'arrêta de parler, ferma les yeux et se positionna recroquevillée sur elle-même sur le canapé pour éviter de bouger et attendre, dans le "noir" que ça se calme. Elle ne pensait absolument pas au fait que des gens puissent les observer. Heureusement, ça ne tarda pas à s'arrêter. Une fois fait, elle attendit encore quelques instants puis ouvrit un oeil après l'autre avant de se rassoir normalement et de sourire, se rappelant qu'il lui avait demandé si elle allait bien.

- Oui oui t'inquiètes. C'est bon, c'est passé. C'est adorable de t'inquiéter pour moi alors que tu es déjà loin.

Et elle explosa littéralement de rire comme une enfant qui voit quelqu'un faire une chute des plus comiques. Quand il lui proposa de bouger parce que lui connaissait parfaitement les effets des pilules sur sa propre personne et qu'ils allaient avoir besoin d'être dans un coin isolé. Elle fit une petite moue et le suivit. Elle commençait doucement à ressentir les effets positifs. C'était moins brutal pour elle parce qu'elle n'en avait prit qu'une seule au contraire du brun qui en avait prit le double. Ils sortirent donc de la salle commune et Mione, étant encore capable de réfléchir proposa la salle sur demande où ils se rendirent très rapidement avant que les effets ne les empêchent de monter les sept étages. Elle riait de plus en plus. Une fois entrés tous deux dans l'endroit douillé qu'elle avait demandé où ils pourraient être tranquilles, il lui demanda le nom de la personne avec qui elle voudrait perdre sa virginité. Effectivement, lui était déjà pleinement dans le truc pour lui demander une chose pareille à laquelle elle n'aurait répondu sous aucun prétexte.

Mais elle aussi était à présent totalement dans le truc. Elle lui tira la langue en tombant sur l'un des  deux canapés à leur disposition et s'allongea dessus, fermant les yeux avant de lui répondre.

- Noooooon je te dirais rien. C'est un secreeet. Et ma maman elle dit qu'il faut pas dire les secrets.

Elle eu par la suite un rire enfantin. Une personne avec qui elle voudrait perdre sa fleur ? C'était une question trop compliqué et elle avait du mal à réfléchir.

- Beuh, si je te le disais je devrais te tuer.

Et elle rit. Parce que le fait qu'elle n'arrivait plus à réfléchir lui faisait déjà du bien mais montrait aussi clairement ce qu'elle n'osait s'avouer et le visage qu'elle voyait dans sa tête avec les yeux fermés...

- J'aurais pleins de problèmes si je te le disais. Et j'ai pas envie, j'aime pas les problèmes. C'est chiant. Après y a pleins de conséquences et tout le blabla.

Les yeux fermés et positionnée comme elle l'était, elle fit une grimace des plus magistrales qui auraient valu le coup d'être prise en photo. Puis, elle sourit d'un sourire narquois, sadique et diabolique dont l'apparition était très rare.

- Avoue que tu peux déjà plus te retenir avec Ayla. Je suis sûre qu'à chaque fois que tu la vois tu as envie de lui faire pleins de petits bébés Collins blonds aux yeux bleus et que tu t'imagines dans une grande maison avec des enfants qui courent partout.

Elle ne parla pas un moment et profita des quelques secondes à peine de silence qu'il y eut avant de proposer une nouvelle idée. Décidément, s'ils mettaient toutes leurs idées à profit, la soirée risquait d'être amusantes.

- Ca te dit un jeu ? Un question réponse ? On pose dix questions chacun, en alternant et on a le droit qu'à euh... un joker.

Mon dieu, si elle avait été parfaitement capable de réfléchir elle aurait réalisé l'idiotie d'un tel jeu qui la mettrait dans un sacré embarras mais aucun des deux adolescents n'étaient capable de faire une telle action dans cette salle et cela risquait d'être... divertissant.
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NEUTRE
Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Lui-même en mangemort.
Patronus: Renard
Capacité spéciale: Aucune

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MessageSujet: Re: "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.  "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. EmptySam 21 Jan - 2:51


“Amitié et manipulation. Difficile de voir la limite.”



Hermione & Mathéo




C’était marrant de voir à quel point les gens se connaissaient sans réellement se connaître. Les élèves se côtoyaient à Poudlard pendant leurs sept années. Pourtant à la fin, lorsque était venu le temps de tous se quitter, savait-ils vraiment qui étaient leur camarade ? Mathéo appréciait beaucoup la toute fraichement arrivé : Hermione Bennett. Il n’aurait certainement pas la prétention de dire qu’il la connaissait par cœur, et sur le bout des doigts. Non, il l’appréciait bien, était au courant de quelques trucs à propos de sa vie, mais rien de grandiose. Pourtant, il ne se serait pas méfier de la douce jeune femme une seule seconde. Jamais il n’aurait pu penser qu’elle était venue lui parler en premier lieu pour le surveiller. Parce que cette fille arrivée de nulle part, n’était certainement pas là par hasard. Elle avait une mission à faire. Et aussi étrange que cela puisse paraître, Mathéo avait quelque chose à faire avec cela. Il était le fils d’un mangemort, et attiré donc la curiosité sur lui. Hermione était là pour veiller sur lui, pour s’assurer qu’il ne finisse pas comme son père, dans les rangs du plus terrible mage noir de tous les temps. Mathéo ne pourrait même pas imaginer cette histoire dans ses rêves les plus fous. Pour la simple et bonne raison qu’il avait la mauvaise habitude de ne pas se méfier des gens. Si quelqu’un était cool avec lui, il était cool en retour. Il ne cherchait pas plus loin, ne posait pas tellement de questions, et ne cherchait pas absolument à connaître tout sur l’identité d’une personne. C’était peut-être une erreur de sa part d’ailleurs. S’il se posait plus de questions, peut-être qu’il se serait rendu compte qu’il avait une fois parlé au mangemort Lucius Malefoy. Il aurait peut-être mieux compris et fait le rapprochement sur la question de pourquoi l’homme s’intéressait de prêt à lui. Pleins de questions qu’il ne s’était pas posé parce que justement il ne faisait pas subir un interrogatoire à chaque personne qui lui adressait la parole. Hermione avait donc de la chance sur ce point, Mathéo ne s’était jamais montré méfiant envers elle. Contrairement à elle qui l’avait été. Elle continuait peut-être à l’être d’ailleurs, même si une réelle complicité entre les deux adolescents Serpentard était évidente. Ils s’entendaient bien, alors même si cette amitié avait commencé par de la manipulation, était-ce vraiment important ?

Parce que dans tous les cas, leur amitié n’était pas réellement banale. La plupart des groupes de jeune à l’école trainaient ensemble parce qu’ils avaient des points en commun évident. Par exemple Tibus et Caleb étaient tous les deux des coureurs de jupons. Tibus avait également plein de copain aussi idiot et très porté sur le sexe, tout comme lui. Il y avait des groupes de filles qui s’habillaient de la même manière, qui pouffaient dès qu’elles croisaient un garçon mignon, qui s’amusaient à critiquer le monde entier ensemble. Oui la plupart des personnes se rapprochaient naturellement de gens avec qui ils voyaient des ressemblances. Ce n’était pas vraiment le cas des deux compères : Hermione et Mathéo. Parce qu’ils ne se ressemblaient pas le moins du monde. Ils étaient plutôt des véritables opposés. Personne n’aurait sans doute parié sur eux. Ils ne venaient pas du même monde, n’avaient pas les mêmes activités ni les mêmes passions. Rien ne les rapprochait réellement, et pourtant. Tout le monde était différent bien évidemment. Il n’y avait pas deux être dans le monde entier qui étaient totalement les mêmes, chacun avait sa petite nuance qui le rendait totalement unique et digne d’intérêt. Chaque personne avait ses bons et ses mauvais côtés, ses qualités et ses défauts. Mais quand on se sentait réellement bien avec quelqu’un d’autre, c’était là que commençait la vraie complicité, et le début d’une amitié. Hermione vivait dans un monde totalement différent de celui du Serpentard. Elle était ce genre de fille studieuse, toujours le nez dans les bouquins, cherchant peut-être à atteindre la perfection, très concentré sur les cours. C’était quelque chose que Mathéo ne comprenait pas tellement, étant lui-même à l’opposé de cela, et pourtant cela le rendait curieux. Curieux de connaître cette jeune femme si différente, de découvrir son monde à elle. Mais cela ne pouvait pas faire de mal à Hermione de rentrer dans le monde de Mathéo, dans un monde où il n’y avait pas de règles, pas de gênes, où l’on pouvait dire et faire ce qu’on voulait. La jeune femme se sentait sans doute à l’aise avec lui parce qu’elle savait qu’elle pouvait être elle-même sans être jugé. Mathéo était la dernière personne qui oserait juger quelqu’un sans connaître entièrement son histoire, parce qu’il savait que beaucoup de choses pouvaient se dissimuler, et parfois les gens n’avaient pas assez d’éléments pour pouvoir dire de quelqu’un qu’il était une bonne ou une mauvaise personne. Mathéo n’était pas embêtant comme garçon de toute façon, et elle avait dû bien vite s’en rendre compte à force de passer du temps avec lui.

Les deux adolescents étaient sur le canapé de la salle commune des Serpentard en train de discuter comme si personne n’était là. Très sincèrement, Mathéo se fichait totalement de qui était présent ou non. Déjà parce qu’il était fatigué, et puis aussi parce que pour le moment, il discutait avec Hermione et n’avait pas forcément envie d’être dérangé. Assis était un bien grand mot pour décrire sa position, il était plutôt avachi, comme s’il revenait d’une guerre très éprouvante qui l’avait littéralement épuisé. Bon sa journée n’avait quand même pas été de tout repos, alors il avait une excuse le pauvre petit. Et puis il n’avait pas bien dormi la nuit précédente non plus. Chacun racontait à tour de rôle la journée merdique qu’il avait passé. Mathéo gagnait surement à ce petit jeu, car en plus de ne pas avoir dormi de la nuit presque, il s’était endormi dans les toilettes des garçons et s’était fait réveillé par Rusard, et une retenue. Il y avait quand même mieux comme programme. Si Hermione n’en était pas arrivé à ce point, elle avait semble-t-il eu une journée chargée en travail. En même temps, elle passait surement le plus clair de son temps à la bibliothèque celle-là. Si travailleuse était l’une de ses qualités, elle était tout aussi curieuse puisqu’elle interrogea son camarade Serpentard sur ce qu’il avait fait pour risquer un nouveau mois de retenue. Mathéo lui raconta l’histoire avec le concierge. En professionnel des bêtises, ce n’était pas la première fois que le garçon se prenait des heures de retenues, et pour être tout à fait exact, ce serait sans doute loin d’être la dernière. Le concierge de l’école était quelqu’un de très aigri, qui prenait vraiment son pied à rendre la vie impossible aux élèves de Poudlard. C’était comme s’il attendait toute la journée de prendre un élève en faute, et quand, enfin, il y arrivait, il sautait presque au plafond de bonheur. C’était sa jouissance que de prendre des gamins en faute, et pouvoir leur distribuer des heures de colles à la pelle. Si vraiment, c’était ce genre de chose qui le rendait heureux, ce mec devait vraiment avoir une vie très triste. Sadique, jaloux, rancunier, pitoyable. Tant de mots pour le décrire, et aucun réellement à son avantage. Il devait forcément cacher quelque chose, ce n’était pas possible. Bon il avait une dent contre Mathéo, en même temps, lui ne faisait que des conneries. Mais il n’aimait personne. Même la plus gentille et la plus sage des élèves. Hermione lui annonça qu’elle ne l’aimait pas, qu’il lui faisait peur ainsi que sa chatte. Sa lubie était donc le sadisme selon la jeune femme.

– Tu penses pas qu’il y a un truc derrière un comportement de psychopathe comme ça ? Sa chatte faudrait l’attacher par les pieds dans son bureau tiens.

Lança le jeune homme en rigolant. Bon évidemment il ne le ferait jamais. Se faire punir par le concierge était une chose, se faire tuer en était une autre. Sa chatte semblait vraiment être sa vie alors s’il voulait ne pas subir une fin affreuse, Mathéo avait intérêt de ne pas mettre ses plans à exécution. Il n’était pas encore complètement suicidaire.

Les deux adolescents changèrent donc de sujet pour revenir sur un incident dans le parcours scolaire de l’année de Mathéo. En effet, il y a quelques semaines, le garçon avait fait une grande bêtise, quelque chose d’inexcusable selon leur professeur de métamorphose. Cet idiot lui avait envoyé une lettre érotique. Bon pour sa défense, c’était plus un poème donc en quelque sorte de l’art. Et pour une fois qu’un élève faisait ressortir son côté artistique, ça n’avait pas plu, et il avait subi la censure, en plus d’une punition. Hermione se moquait beaucoup de lui à cause de cet évènement. Bon en même temps, il le prenait aussi à la rigolade. Il y avait un certain comique de situation. Mathéo avait été complètement fou de faire ce genre de courrier à un professeur aussi sévère. Bon il avait quand même assumé en se prenant beaucoup de retenues par la suite. Hermione n’allait surement pas le féliciter, comme bon nombre d’élève l’avait fait. Il la connaissait un minimum pour savoir qu’elle ne soutenait pas vraiment ce genre d’action. Elle était beaucoup plus dans le respect des règles et de la hiérarchie. Mais ce qui était bien, c’était qu’elle ne lui fit pas la morale non plus en le plombant ou en lui faisant un discours sur ce qui était bien ou ce qui ne l’était pas. Non elle se contentait d’en rire simplement, sans faire plus de commentaires que cela, ce qui allait très bien au Vert et Argent. Après tout si Mathéo assumait les conséquences de ses actes, il n’y avait pas vraiment de soucis à propos de ça. Il se demandait bien si Hermione avait déjà fait de grosses bêtises avant, si elle s’était déjà retrouvé puni comme lui pendant des heures à faire un travail ingrat. C’était plutôt compliqué à imaginer. Contrairement à lui, elle ne s’attirait pas tout le temps des ennuis. D’ailleurs, elle lui fit remarquer que s’il les trouvait facilement, c’était aussi peut-être parce qu’il les cherchait. Il nia tout en bloc, ce n’était pas de sa faute quand même, c’était parce que la vieille chouette ne pouvait pas le saquer. Hermione était sûre qu’il était en train d’exagérer, parce que apparemment cette dame était adorable, et il lui avait forcément fait quelque chose pour qu’elle ne l’aime pas. Mathéo leva un sourcil interrogateur.

– Adorable ? On parle bien de la même personne ? T’es folle, c’est la meuf la plus froide et la plus strict que j’ai jamais rencontré, même une porte de prison est plus agréable à côté. Il y a que les Gryffondor qui l’aiment bien.

Lança le jeune homme. Non pour lui, la directrice des Rouges et Ors était loin d’être une femme chaleureuse ou sympathique. Bien au contraire, elle était froide et hautaine. Peut-être qu’elle agissait comme ça avec Mathéo, parce qu’il faisait partie d’une maison concurrente de la sienne après tout. En général, la plupart du temps, les élèves étaient d’accord pour dire qu’elle était stricte. C’est pourquoi le Serpentard fut un peu choqué et surpris lorsqu’il entendit sa camarade qualifier cette femme d’adorable. Tout sourire, elle venait de lui confier que leur professeur l’adorait et qu’elle était l’une de ses chouchoutes. Intéressant. Comme une enfant, la jeune femme lui fit un sourire moqueur avant de lui tirer la langue. Mathéo leva les yeux au ciel pour rigoler. Elle était bien vantarde la petite ce soir dis donc. Pour ce qui était de la lettre, le garçon rejetait un peu de la faute sur sa meilleure amie : Rebecca. Pourquoi ? Parce qu’elle était là quand il l’avait rédigé et qu’elle l’avait encouragé à l’envoyer par hibou. Il ne lui en voulait pas du tout, il s’en fichait, il cherchait simplement un moyen de se défendre un peu face à Hermione. Et puis comme Rebecca n’appartenait pas à la maison Serpentard, elle ne pourrait pas faire une apparition pour se défendre, et ça l’arrangeait bien d’ailleurs. Hermione se moquait gentiment en le plaignant faussement sur la punition qu’il avait à faire : nettoyer tous les trophées et médailles de Poudlard.

Le sujet de la cuisine venait d’être mis sur la table. Mathéo avait donné comme conseil de s’y rendre directement si elle n’avait pas le temps de manger, lui, c’était ce qu’il faisait tout le temps après tout. Les elfes étaient là pour faire la cuisine, et si tu étais gentil avec eux, ils te préparaient quelque chose. Hermione lui avait balancé qu’il pouvait très bien faire la cuisine lui-même. Faire la cuisine ? Lui ? Non. Bon déjà tout simplement parce qu’il n’avait jamais rien cuisiné de toute sa vie, et puis surtout il n’y avait aucun intérêt ; puisqu’il y avait des personnes qui étaient là pour le faire pour lui et qui étaient très contentes de rendre service en plus de ça. Hermione lui proposa même de lui apprendre. Elle lui balança qu’il n’était pas un prince, donc aucune raison de ne pas se servir par lui-même. Ouais mais non quand même.

– Euh … non ça ira. Je vais pas faire la cuisine pour manger quelque chose qui sera forcément moins bon que ce que les elfes ont préparés pour moi.

Répondit-il en rigolant, oui pour le coup ça paraissait logique, s’il voulait bien manger, il valait mieux compter sur les elfes de maison que sur lui. Il serait probablement un véritable cauchemar en cuisine. Hermione lui avait quand même fait un clin d’œil et un sourire, pour ne pas qu’il se méprenne et comprenne bien qu’il s’agissait d’une plaisanterie. Dans tous les cas, Mathéo ne l’avait pas du tout pris mal. Bon, elle n’avait pas tort, il devrait bien apprendre un jour ou l’autre à faire la cuisine sinon il crèverait de faim une fois parti de l’école. Elle lui lança une autre pique dans la folie à propos de son cerveau, comme quoi il était bien utile pour plein de choses comme pour les devoirs. Elle le taquinait beaucoup ce soir, mais Mathéo rigolait avec elle.

Ils s’étaient plongés dans un sujet beaucoup plus sérieux, à savoir le livre que tenait entre ses mains Mathéo, qui n’était rien d’autre qu’un registre des employés du Ministère de la magie. Le garçon voulait absolument rencontrer son père et tous les moyens étaient bon pour le retrouver. Il avait commencé par ce gros bouquin parce qu’il n’avait pas la moindre idée de l’endroit où chercher. Il espérait encore qu’il allait rencontrer quelqu’un de bien, qui avait changé et qui était différent de ce que sa mère en disait. Il essayait de rester réaliste quand même mais c’était assez dur de ne pas idéaliser une personne partie pendant de nombreuses années. Il était très têtu et ne lâcherait rien, tant qu’il n’aurait pas rencontrer son père. Hermione était d’accord sur le fait que cet homme soit son père qu’il devait se faire sa propre opinion de lui mais elle voulait qu’il reste neutre, parce que s’il le trouvait et qu’il était déçu, elle s’en voudrait de ne pas l’avoir arrêté.

– Pourquoi t’es à ce point persuadé qu’il va forcément être quelqu’un d’horrible ? Arrête de t’inquiéter pour moi, ça ira, puis la déception fait partie de la vie, ce sera pas la première fois de toute façon.

Se contenta le jeune homme de répondre. Mathéo ne savait pas réellement ce qui se passait mais il ne comprenait pas pourquoi Hermione lui disait sans cesse de se méfier. Après tout, elle ne connaissait pas grand-chose au sujet de son père non plus. Elle voulait le protéger parce qu’il était son ami et il pouvait le comprendre mais elle était un peu trop pessimiste sur le sujet à son goût.

Les deux adolescents abandonnèrent vite ce sujet pour s’amuser un peu. Au programme : jeu, bonbon et pilule. Et oui Mathéo avait finalement proposé un peu de drogue à la jeune femme, qui à sa plus grande surprise, avait accepté. Il lui en avait donné un, et prit deux. Pour la simple et bonne raison qu’il avait beaucoup plus l’habitude, et qu’il ne savait pas comment elle allait réagir. C’était parti, ils avaient tous les deux avaler, maintenant il n’y avait plus qu’à attendre que les effets arrivent jusqu’à eux. En attendant, ils commencèrent à parler d’Ayla, la petite amie du Serpentard. Le jeune homme venait de lui confier qu’elle devait faire preuve de patience parce qu’ils ne couchaient pas ensemble, il ne se sentait pas encore prêt à le faire tout simplement. C’était un cap vraiment très important à passer pour le jeune homme. Hermione était d’accord avec lui pour le coup, le sexe ne devait pas être motivé par un sentiment d’obligation mais juste par l’envie. Mathéo fit un sourire, c’était exactement ce qu’il pensait. Mais la jeune femme lui demanda très vite depuis combien de temps ils étaient ensemble.

– Euh … Officiellement ? Depuis le bal de noël.

Répondit le jeune homme. La discussion continua sur le sujet de la virginité, chacun expliquant son point de vue sur l’importance du sexe. Certains ne trouvaient pas cela important, et ne s’empêchaient pas de coucher à tout va. Mathéo s’en fichait, chacun faisait sa vie et personne ne devrait être jugé pour ça. Hermione n’avait pas non plus à avoir honte de n’avoir jamais fait l’amour. Il était comme elle, donc ne pouvait trop rien dire après tout.

– Chacun fait ce qu’il veut de son corps, c’est vrai. Si une fille a envie de s’amuser et de coucher avec tous les garçons qu’elle rencontre, pourquoi pas. De toute façon si un garçon fait la même chose, on ne lui dira rien.

Finit-il par répondre. Mathéo n’était vraiment pas du genre à juger les personnes pour ce qu’ils faisaient dans un lit. Hermione était parti dans une sorte de monologue philosophique mais malheureusement pour elle, le garçon ne l’écoutait que d’une oreille. Lui était déjà très loin de tout ça, et sentait bien les effets de ses pilules arriver. Tout le stress était en train de disparaître pour faire place à un sentiment de quiétude intense. Cela semblait également monter à la tête de la jeune femme qui venait de fermer les yeux. Mathéo s’inquiétait un peu pour elle, après tout, c’était lui qui lui avait donné le produit. Mais il était vrai qu’il n’était pas dans le meilleur des états pour bien s’occuper d’elle si quelque chose tournait mal. La jeune femme le rassura, lui disant que c’était passé. Elle trouvait ça adorable qu’il s’inquiète pour elle alors qu’il était déjà loin. Mathéo lui sourit en guise de réponse, tellement bien, tellement dans son monde.

Ce fut le rire d’Hermione qui le fit sortir de son état second. Il ne savait pas réellement pourquoi elle était en train de rigoler, mais l’accompagna en éclatant de rire à son tour. C’était en entendant tout ça que Mathéo se rendait compte qu’ils allaient devoir bouger pour un endroit un peu moins à la portée de tout le monde. Il risquait de trop parler, et puis s’il y avait des balances dans la salle commune, ils seraient tous les deux dans de beaux draps. Ils sortirent ensemble de la salle commune et se rendirent finalement dans la salle sur demande. Au moins, là-bas, ils ne risquaient pas d’être dérangés normalement. Mathéo lui avait demandé qui était le mec qui lui faisait de l’effet. La jeune femme répondit comme une gamine, ce qui fit beaucoup rire son camarade. Elle pensait donc à un mec avec qui elle voulait perdre sa fleur. Intéressant, elle avait totalement attisé la curiosité de Mathéo maintenant.

– Alleeeeeeeeeez, j’dirais rien à personne promis.

Répondit-il en faisant le signe de croix de bois, crois de fer, si je mens je vais en enfer. Oui il était très curieux et voulait avoir une réponse le petit chenapan. Elle ne pouvait pas le laisser sur la fin. Finalement elle ferma les yeux avant de les ouvrir à nouveau en lui faisant un sourire narquois, sadique et diabolique en même temps. Etrange, qu’est-ce qu’elle était en train de manigancer celle-là ? Et en effet elle avait bien quelque chose en tête puisqu’elle lui balança quelques mots à la figure. En effet, elle lui demanda de lui avouer qu’il n’arrivait déjà plus à se retenir avec Ayla. Elle était sûre qu’il avait envie de lui faire des bébés à chaque fois qu’il la voyait, et qu’il s’imaginait déjà avec déjà dans une grande maison avec des enfants qui courraient partout.

Mathéo ouvrit de grands yeux ronds avant d’éclater de rire. Cette fille était totalement timbrée quand même. Il était peut-être un peu tôt avant de s’imaginer une famille, des gosses et une maison, il n’avait que dix-sept ans après tout, pas trente. Mais il n’eut pas tellement le temps de répondre puisque la jeune femme lui proposa un jeu. Le principe était simple, il y avait des questions et il fallait y répondre. Dix questions et ils n’avaient le droit qu’à un seul joker. Et bien dis donc, les deux garnements ne risquaient pas de s’ennuyer ce soir.

– Deux jokers, et si on les utilise on doit effectuer un gage en échange.

Lança le jeune homme en guise de réponse. Bien sûr qu’il acceptait de jouer, il aimait bien ça, et puis dans son état, il trouvait vraiment que c’était une bonne idée. Il sentait l’effet des drogues lui parcourir le corps. Plus rien n’avait réellement d’importance ce soir, il se fichait de tout vraiment. Il avait super chaud, et il rigolait pour rien. Mais c’était ça qui était justement drôle. Mathéo réfléchissait déjà à la question qu’il allait poser à la jeune femme. Il ne savait pas s’il voulait directement taper fort, où alors y aller doucement et tranquillement.

– Euh ma question, c’est censé être celle que tu viens de poser ?

Demanda le jeune homme. Mais tellement pressé de commencer, il n’allait même pas laisser le temps à Hermione de lui répondre et il reprit la parole immédiatement.

– Je peux me retenir avec Ayla, sinon on serait surement déjà passé à l’acte. Mais j’avoue qu’elle fait de l’effet dans mon pantalon.

Balança-t-il avant d’éclater de rire. Il n’en revenait même pas lui-même d’avoir dit ça à voix haute, encore moins à Hermione. Cette soirée risquait réellement d’être super intéressante. Le jeune homme reprit un peu son souffle avant de poser sa question à Hermione.

– Dis-moi qui est le mec qui te fait de l’effet !

Elle était donc coincée maintenant. Soit elle crachait enfin le morceau, soit elle allait devoir se taper un gage. Et quand c’était Mathéo qui les faisait, il valait mieux faire attention. Après tout elle était en face du mec qui avait été capable d’envoyer une lettre érotique au professeur de métamorphose, directrice de maison des Gryffondor, et sous-directrice de l’école de sorcellerie Poudlard.



par humdrum sur ninetofive
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"Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. Empty
MessageSujet: Re: "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.  "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. EmptySam 21 Jan - 23:16
Ce qui est le plus étonnant dans la vie c'est la capacité de l'être humain à cacher une part de lui, de sa personnalité et à celle de ne pas connaitre parfaitement les personnes qui l'entourent et notamment celles qu'il considère comme appartenant à ses proches. C'est ainsi et on ne peut rien y faire. Techniquement, il serait impossible d'affirmer connaitre une personne dans le sens où on ne peut pas la connaitre à cent pour cent, pas totalement, il y aura toujours quelque chose qui nous échappera, un simple détail ou bien un lourd secret. De cette manière, affirmer cela serait mentir. Par exemple, cela faisait plus de sept ans qu'elle était amie avec Ron et Harry. A ce stade, ils devraient la connaitre à la perfection mais ce n'était pas le cas et ça n'était pas leur faute. Après tout, c'était elle qui leur cachait qui elle était vraiment. Elle avait parfois l'impression d'être une imposture. Elle leur cachait tellement de choses, une partie de sa vie en réalité carrément. Une partie d'elle. Elle ne portait pas de maque mais comme elle l'avait évoqué lors de sa conversation avec Caleb, elle ne montrait qu'une partie de sa personne. La moitié Gryffondor et elle cachait la moitié Serpentarde si l'on peut dire au reste du monde. La seule personne qui connaissait cette vérité sur elle était son ami d'enfance, Drago Malefoy. Et leur relation était bien trop longue pour être expliquée. Elle n'était même pas sûre qu'elle en serait capable, cette dernière étant bien trop complexe pour cela.

Avec donc la quasi totalité des élèves de Poudlard, Hermione ne pouvait pas être réellement elle-même. En effet, les seuls moment où c'était le cas étaient avec Drago, avec Ron et Harry en dépit qu'elle leur cachait certaines choses, et avec ce Serpentard qu'elle avait d'abord approché par nécessité plus que par désir d'apprendre à le connaitre et de converser avec lui. L'amitié liant Mathéo Collins et Hermione Bennet Granger Rubys était assez simple en réalité : ils passaient de bons moments ensemble, ils se confiaient ce qu'ils souhaitaient se confier et l'autre ne posait pas plus de questions que ça. Ils avaient de bons délires par l'opposition de leur caractère et ils se détendaient facilement l'un avec l'autre. Il était d'une compagnie agréable et un allié pour la jeune femme qui en arrivant dans chez les verts et argents avait eu l'impression de se retrouver entourée d'ennemis et de personnes peu fiables. Aujourd'hui, les choses avaient commencé à changé et son regard sur les habitants de cette maison avait évolué. Elle campait sur certaines de ses positions mais elle ne restait plus butée et ne les juger plus sans raison. Les pauvres, ils n'avaient même pas demandés à être envoyés là. Elle était sûre que s'ils avaient eu la possibilité de choisir et qu'ils n'avaient pas eu la pression familiale, beaucoup aurait demandé une autre maison. Mais ils n'en avaient pas eu la possibilité et devait faire avec. Elle aussi d'ailleurs pour les prochains mois.

Ce qui était différent dans l'amitié des deux adolescents par rapport aux autres, était le fait qu'ils n'avaient aucun point en commun. Pour aller même plus loin, Mione était sûre que s'ils avaient étudié à la même époque, sans ne pas avoir la guerre le voyage dans le temps et tout ça, ils ne seraient jamais devenus amis parce qu'il faisait parti de ces garçons qui font toujours plein de bêtises et que elle, elle aimait respecter le règlement et côtoyer des personnes qui dans la mesure du possible n'enfreignaient pas trop les règles. Sauf qu'ils ne venaient pas de la même époque et que cette amitié quoique étrange, mensongère d'origine et vouée à être brisée par le retour inévitable des élèves dans leur époque, existait et Hermione comptait bien en profiter le plus possible.

Les deux concernés se trouvait tranquillement installés sur l'un des canapés mis à leur disposition dans la salle commune des Serpentards. La journée avait été longue et éprouvante pour les deux, mais un peu plus pour Mathéo qui ajouté à la fatigue allait subir à nouveau un mois de retenu alors même qu'il n'en avait pas encore fini avec celles du professeur McGonagall. En effet, Rusard avait trouvé le jeune homme en train de dormir dans les toilettes alors qu'il y avait cours et l'avait prévenu qu'il aurait une punition salée. En outre, il allait à nouveau se prendre un mois à nettoyer les trophées et médailles pendant un mois. A moins que le vieux et effrayant concierge ait prévu quelque chose d'encore pire. D'une certaine manière, cela amusait beaucoup Hermione qui se moquait de lui et qui, par la faute d'une toute petite part de sadisme en elle, aimerait bien que ce soit quelque chose de plus affreux pour pouvoir se moquer encore plus de lui. Néanmoins, elle avait également et surtout beaucoup de peine pour le garçon. Après tout ce n'était pas réellement la faute de celui-ci et elle en était bien consciente. Autant elle avait trouvé que la sanction précédente était justifiée autant là, elle concevait qu'il n'était pas responsable et qu'il ne méritait pas une torture pareil. Parce que pour l'ancienne rouge et or c'était en effet de la torture de passer du temps avec Rusard qui était un être plein de sadisme et de rancune, qui adorait voir souffrir les élèves. Rien qu'en parlant de lui, elle éprouvait des frissons de dégoût. Il lui avait ensuite demandé si elle ne pensait pas qu'il y avait quelque chose derrière et avait proposé de pendre Miss Teigne par les pieds dans son bureau ce qui eu pour mérite de faire sourire la jeune fille dont le visage était empreint de dégoût à l'évocation du concierge.

- Je ne sais pas s'il y a quelque chose derrière son comportement de psychopathe et très franchement je n'ai aucunement envie de le savoir.  Mais pour sa chatte, ce serait con que tu te fasses tuer dans ton sommeil tu crois pas ?

Lorsqu'il s'agissait de sa chatte, le vieil homme pouvait s'avérer violent et colérique. Mione ne doutait pas que dans un excès de colère il puisse tuer le jeune homme et elle ne le voulait pas. Elle tenait un peu à lui quand même, qu'il ne fasse pas de bêtise ce con !

Ils avaient ensuite parlé d'un événement passé mais qui avait beaucoup amusé Poudlard et surtout Hermione qui n'avait pu s'empêcher de se moquer de Mathéo et elle le faisait encore maintenant d'ailleurs. C'était trop tentant. Bien évidemment, au contraire de nombreux élèves du collège de sorcellerie, elle ne l'avait pas félicité mais elle ne l'avait pas non plus sermonné comme elle en avait pourtant l'habitude. Elle aurait pu mais cela n'aurait pas servit à grand chose de une parce qu'il y avait peu de chance qu'il décide d'arrêter uniquement parce qu'elle lui disait que c'était mal mais également parce qu'elle n'en avait pas le droit. Elle n'était pas une des principales femmes de la vie du brun, ni sa mère, ni sa copine ni sa meilleure amie. La seule chose qu'elle pouvait faire était plaisantait un peu de cette histoire et restait neutre. Parce que bon, même si elle n'approuvait pas c'était hilarant. Il avait envoyé une lettre érotique à Minerva McGonagall. Hermione aimait beaucoup ce professeur dans le futur et en dépit de son changement de maison, cette dernière avait l'air de toujours la considérer comme son élève préférée, quelle que soit son âge. Ainsi, l'ancienne Gryffondor ne pouvait que la trouver adorable ce que son interlocuteur avait apparemment du mal à envisager. Il est vrai qu'avec lui, elle était plutôt hargneuse, ce que Mione ne comprenait pas, raison pour laquelle elle pensait qu'il avait déjà fait une bêtise bien pire et que ce n'était que les tristes conséquences de ses actes.

- Oh tu abuses. Certes elle est stricte, j'en conçois mais c'est pour nous. Et elle est gentille quand on ne la cherche pas trop mais c'est vrai que la plupart du temps elle n'aime pas les Serpentards. Je suis un peu l'exception qui confirme la règle.

Le professeur de métamorphose était la préférée d'Hermione. Du moins, celle du futur mais peut-être qu'à cette époque là, elle était beaucoup plus stricte et hautaine, peut-être qu'elle était distante et peu chaleureuse en 1978. Après tout, qu'en savait-elle ? Elle ne l'avait pas souvent vu, ne faisait pas de bêtises, elle n'allait jamais dans son bureau sauf pour des félicitations. En ce qui concernait donc cette fameuse lettre, Mathéo se déchargeait d'une partie de la culpabilité sur les épaules de sa meilleure amie Rebecca MacMillan. Mione en avait entendu parler et ne doutait pas de l'implication de cette dernière qui n'avait quant à elle, pas eu à subir les conséquences de ces actes, le garçon ayant pris pour eux deux. Et elle se dit que la jeune femme devait avoir beaucoup de chances d'avoir un meilleur ami comme lui parce qu'elle ne doutait pas que beaucoup de personnes, auraient lâché leur complice pour qu'il trime avec eux. Après avoir donc évoqué les calvaires de Mathéo, ils en vinrent à parler de ceux d'Hermione et notamment du fait qu'elle n'avait pas pu manger à midi par la faute d'un livre à aller chercher à la bibliothèque. Il lui avait conseillé dans ces cas là de se rendre dans les cuisines et de demander très gentiment aux elfes de maison de lui préparer un petit quelque chose, elle avait trouvé que c'était une bonne idée mais avait affirmé le faire elle-même. comprenant qu'il ne savait pas faire la cuisine, elle lui avait proposé de l'aide ? Après tout sa copine n'accepterait sûrement pas de le servir telle une elfe de maison, aussi bien traitée soit-elle. Néanmoins, il refusa affirmant qu'il n'allait pas se casser la tête à faire à manger alors que ce serait moins bon que ce que les elfes prépareraient avec envie.

- Comme tu veux hein, c'était juste une proposition. Rah, ces sorciers, tous plus dépendants les uns que les autres...

Elle lui sourit en exagérant sa réaction. Comment feraient-ils s'ils se retrouvaient livrer à eux-mêmes dans le monde moldu ? Cela pourrait être plus qu'amusant à voir ! Elle imaginait parfaitement le truc et ne pouvait s'empêcher de rire toute seule. Ce soir, elle le taquinait plus qu'habituellement mais il n'avait pas l'air de s'en formaliser et ça l'arrangeait parce qu'elle avait réellement besoin de décompresser et il était un bon moyen. Il prenait tout à la rigolade en général mais faisait attention tout de même. Sincèrement, c'était agréable de passer du temps avec lui de temps en temps. Et en plus de ça, il pouvait même être sérieux quand le sujet de la conversation l'y encourageait comme à présent.

Effectivement, ils étaient partis sur le fait qu'il désirait retrouver son père et qu'il était bien déterminé à cela quoiqu'Hermione en dise et pourtant elle avait tenter de l'influencer pour qu'il abandonne. En vain. Alors, elle lui avait proposé son aide mais lui avait conseillé de se méfier. A plusieurs reprises et il commençait, au vu de se dernière réponse, à trouver ça louche. Alors, elle prit son plus beau sourire enfantin et combattit son envie de lui dire la vérité. Elle ne pouvait pas faire une telle chose, elle n'était pas la seule concernée par toute cette histoire.

- Eh bien vu que tu fais le petit ange sur l'épaule qui souffle les bonnes choses en disant qu'il aura certainement changé, je me charge de faire le petit démon. Si ça avait été l'inverse, j'aurais fait l'ange mais faut avouer que je suis une meilleur diablesse hein ?

Et hop, un mensonge de plus à son actif ! Encore un ! A ce rythme là, elle finirait pas croire elle-même que chaque parole franchissant ses lèvres serait un mensonge. Elle se désolait toute seule, elle avait de la pitié pour elle-même, si ce n'était pas aussi ironique, ça en serait bien plus que dégradant et humiliant. Elle était ridicule à mentir de cette façon mais elle ne voyait pas d'autre solution. Et qu'était-ce que sa conscience morale dans une guerre ? Rien de plus rien de moi qu'un sacrifice à faire. Ce n'était rien si cela leur permettait de gagner, d'arriver à leur fin. Si seulement... Elle n'en voyait plus le bout, elle n'y croyait plus. Etait-ce encore réalisable ? N'avaient-ils pas trop changé le passé ? N'était-elle pas aller trop loin avec ce voyage dans le temps ? Certainement que si, mais il était trop tard pour y penser.

Heureusement, après un sujet sérieux et un peu triste pour un vendredi soir, ils passèrent à l'amusement avec un jeu d'échec et des bonbons que Hermione avait ramené. Bon, au final, seuls les bonbons serviraient puisqu'ils ne joueraient pas aux échecs. Eh oui, Mathéo avait proposé pour déconner des pilules magiques à Mione et étonnant autant le garçon qu'elle-même, elle avait accepté, désirant profiter d'un moment de détente et d'euphorie. Il lui avait expliqué les effets et lui en avait finalement donné une, en prenant quant à lui deux mais il était habitué alors qu'elle, c'était sa première fois, son baptême en quelque sorte. Ils firent passer cela avec de l'eau et en attendant qu'elles fassent leur effet, ils mangèrent des confiseries tout en parlant de la petite-amie du jeune homme, Ayla avec qui il avait décidé d'attendre pour le faire, étant toujours puceau. Hermione trouvait cela admirable vu que peu d'hommes l'était encore à son âge. Il lui avait également avoué que leur premier baiser avait eu lieu il y a quelques jours et Mione avait trouvé ça adorable jusqu'à se rappeler qu'il lui semblait que cela faisait un moment qu'ils étaient en couple. Elle lui avait par conséquent poser la question et sa réponse était qu'ils sortaient ensemble officiellement depuis le bal de noël.

- Et officieusement ? Depuis le bal de noël ? Ah oui, t'as attendu quand même pour l'embrasser. Au moins, avec ça, tu peux être sur et certain qu'elle t'aime vraiment c'est pas plus mal. Et puis, si vous avez aimé quand tu l'as embrassé c'est le principal. C'est le plaisir qui compte pas le temps.

Bien évidemment, il lui avait rendu l'appareil de sa curiosité en lui demandant si elle était en couple, ce à quoi elle avait répondu à la négative avant d'enchainer sur la virginité, avouant qu'elle l'était toujours et en étant même fière. Il lui dit qu'il ne fallait pas juger une fille qui voulait profiter en couchant avec les hommes puisqu'on ne jugeait pas les hommes quand ils le faisaient avec les filles.

- Ah mais si, moi je considère les filles exactement au même titre que les gars et de la même manière que je n'aime pas les coureurs de jupons, je n'aime pas les filles qui donnent leur corps comme si ce n'était rien d'autre qu'une bise sur la joue. Il y a des exceptions bien entendu hein, des filles qui le font en se respectant et ça je ne juge pas. Non, celles que je juge c'est celles qui ne se respectent pas, qui se donnent uniquement dans l'espoir que l'homme dont elles ont envie leur jette un coup d'oeil. C'est tout.

Elle avait ensuite enchainé sur un discours philosophique mais n'avait ensuite plus répondu, n'étant plus là. Les effets de la pilule arrivaient lentement mais violemment. Elle avait d'abord eu mal à la tête, elle avait l'impression que celle-ci tournait, et un léger mal de ventre. Hermione s'était recroquevillée sur elle-même en fermant les yeux et avait attendu que ça fasse ce qui ne tard bien heureusement pas à arriver. Mathéo avait l'air de s'inquiéter pour elle alors elle le rassura. Par la suite, ils décidèrent de quitter la salle commune, beaucoup trop à la vue et à l'écoute de d'autres élèves pour se rendre au septième étage, dans la salle sur demande. Cela avait été laborieux mais ils y étaient arrivés avant que les effets soient complètement présents pour Mione qui riait déjà aux éclats sans raison. Arrivés, il lui demanda avec qui elle voudrait perdre sa virginité et elle lui avait répondu comme une gamine, d'un ton très enfantin mais il insistait. En vain, elle était peut-être dans un état second mais au point de totalement oublier que cela pourrait avoir certaines conséquences de lui révéler quel homme dans Poudlard elle trouvait assez séduisant pour obtenir l'honneur de lui prendre ce qu'elle avait de plus précieux.

- Je m'en fiche de ta promesse, c'est un secret roooh ! Faut vraiment que je te définisse le mot secret. C'est un truc qui se dit pas, à personne.

Elle se moquait de lui, comme une enfant de cinq ans. Définitivement, pour le moment, les effets de la pilule sur elle la faisait retourner en enfance et oser plus de choses. Et bien, ça promettait d'être beau ce soir. Elle savait son ami très curieux et prêt à tout alors elle aurait du se douter de ce qui suivrait. Si elle avait été consciente, elle aurait comprit directement mais non, cette idiote avait proposé un jeu : un question réponse avec un Joker uniquement pour dix questions. C'était de la folie cette idée mais apparemment, elle s'en moquait. Mais il avait l'air de ne pas s'y intéresser ou alors ç lui plaisait de la voir un peu plus amusante que d'habitude parce qu'il surenchéri. Deux jokers mais à chaque joker utilisé, la personne concernée devrait prendre un gage en échange. Elle laissa échapper un petit hochet de surprise avant d'accepter.

- D'accourd, ça me va. Mais tention à ce que tu me fais faire toi hein, je t'en voudrais fort fort si j'ai des ennuis, tu seras plus mon ami et je le dirais à ma maman.

Hermione se sentait bien tout simplement. Elle était ailleurs tout simplement et laissait parfois échapper des petits rires qui n'avaient aucune origine. Elle se sentait détendue, comme si d'un coup tout le poids qu'elle avait accumulé sur ses frêles épaules depuis le début de la guerre s'était envolé rejoindre les étoiles. Elle se sentait vivante et heureuse. Mais surtout, cela était d'une jouissance infini de se sentir libre de tout.

- Euh c'était pas le cas mais on va dire que oui, je suis curieuse de connaitre la réponse. Je veux tout savoir moiiii, je suis curieuse. De l'effet dans le pantalon ? Ca veut dire que ça grossit et que ça fait une bosse ? C'est bizarre ce truc. Baaaaaaah.

Oh purée, quand les effets de la pilule s'atténueraient, elle se terrerait sous sa couette et n'en sortirait plus pendant des semaines. Mais pour le moment, elle ne se rendait pas compte du tout de ce qu'elle disait. Puis, la question qui lui posa et qu'elle aurait du prémédité, c'était quel mec lui faisait de l'effet.

- Oh mais c'est pas juste. Mais...

Elle ne savait pas quoi faire, elle ne voulait pas lui dire mais elle ne voulait pas utiliser un de ses deux jokers maintenant et en plus de ça, elle n'était pas encore prête à se risquer aux gages du jeune homme. Ainsi, elle fit une petite moue et lui répondit finalement.

- T'es méchant, je devrais te bouder, affirma-t-elle avant de soupirer. Drago, c'est un ami. Et je ne veux pas en parler.

Elle venait de lâcher ça et n'en revenait pas qu'elle l'avait fait. Elle était toute rouge et se sentait partir encore plus loin qu'à l'heure actuelle. Alors, elle décida de se venger en parlant de quelque chose qui l'embarrasserait. Mais avant, elle avait une autre question en tête.

- Quelle est la plus grosse bêtise que tu ais faite et que je ne connaisse pas ? Et je serais toi je prendrais pas de joker parce qu'après j'ai pleiiiiiiin de questions sur Ayla, gniark gniark gniark.
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NEUTRE
Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

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MessageSujet: Re: "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.  "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. EmptyMar 24 Jan - 16:59


“Amitié et manipulation. Difficile de voir la limite.”



Hermione & Mathéo




Il n’était pas tout à fait possible de connaître entièrement une personne. Chacun était tellement différent. Même un très bon ami, ou un membre de la famille ne pouvait pas se vanter de connaître quelqu’un par cœur. Parce que l’être humain était une espèce intelligente qui pouvait décider ou non de cacher une partie de sa personnalité à autrui. Et ce n’était pas rare d’ailleurs. Certains utilisaient cela pour se dissimuler, pour ne pas à avoir à s’ouvrir et à se montrer complètement. C’était une caractéristique humaine donc normal pour les sorciers aussi. Ce n’était pas réellement un mensonge, on ne pouvait pas vraiment l’assimiler au fait de mentir, mais il y avait clairement une volonté de ne pas être totalement transparent là-dessus. Pour certains qui se fichaient totalement de l’image qu’ils renvoyaient, les autres faisaient ça parce qu’ils avaient quelque chose à cacher. Et pour Mathéo ce n’était pas totalement faux. Il n’avait pas envie de montrer tout ce qui se cachait en lui. Parce qu’une propre partie de lui-même lui faisait en quelque sorte peur. Mathéo était quelqu’un de gentil au fond, il était drôle et ne se prenait pas la tête. On avait une vision agréable de lui, ici, à l’école de sorcellerie. Mais il savait qu’il n’y avait pas que ce bon côté en lui. Mais également ce côté un peu plus noir qui se révélait lorsqu’il rentrait chez lui et qu’il était avec sa famille. Il n’en était pas fier, et c’était sans doute pour ça qu’un grand nombre de personnes l’ignorait. Ayla en avait eu un petit aperçu à travers quelques histoires du garçon. Et bien sûr Rebecca, sa meilleure amie, depuis presque sept ans maintenant, était bien placé pour un connaître un rayon sur lui. En dehors de ces deux personnes, personne n’imaginait vraiment ce qui se cachait derrière la façade bon enfant de l’élève de Serpentard. Tout ne se passait pas bien dans l’intimité de la famille Collins. Les relations avaient toujours été tendus, mais après les vacances de Noël, c’était visiblement pire que tout. Mathéo avait du mal à garder son calme en présence de sa mère et de son beau-père. Pourtant pendant ce début de vacances tout s’était bien passé. Sa mère était anormalement proche de lui, s’intéressant de prêt à ce qui se passait dans la tête du jeune homme, à ses relations, et à son travail à l’école. C’était quelque chose qu’elle n’avait pas l’habitude de faire. Et au lieu de mettre la puce à l’oreille du Serpentard, il était totalement tombé le panneau de sa maman, ayant tellement besoin de cette affection qu’elle ne lui avait pas donné par le passé. Mais évidemment le coup s’était retourné contre lui quand il avait appris de quoi il en retournait. Mathéo s’était senti trahi, et avait une fois de plus perdu le contrôle chez lui. Il avait poussé violement sa mère sur le coup de l’énervement. Son beau-père l’avait arrêté en lui mettant son poing dans la figure. Vive la famille. Mais si ce mec ne l’avait pas arrêté peut-être qu’il serait allé plus loin. Il n’en savait rien. Il savait simplement qu’il avait totalement perdu le contrôle de lui-même encore une fois.

Derrière un homme peut souvent se cacher plusieurs visages qui dépendent fortement de la personne avec qui, il se trouve. Et pour le coup c’était le cas de Mathéo. Il ne voulait pour autant pas cette personne perdant le contrôle. Il essayait tant bien que mal de contrôler cette partie impulsive de sa personnalité. Mais ce n’était pas facile, surtout avec sa famille. Le cœur de Mathéo était encore trop empli de rancœur envers eux. Il avait peur de cette facette, mais dans un même temps n’avait pas l’impression que c’était lui. C’était en étant à Poudlard qu’il avait enfin trouvé une maison, un endroit où il se sentait bien, où il se sentait apprécié à sa juste valeur, et non pas rejeté. C’était ici son endroit, sa famille. L’endroit où il pouvait enfin être lui-même, et laisser de côté toute sa tragédie familiale. Et ça lui faisait du bien. C’était à Poudlard qui voulait être. Et il le comprenait à chaque fois que les vacances approchaient et qu’il avait la boule au ventre à l’idée de rentrer chez lui. Bientôt tout cela serait terminé, et Mathéo devrait réellement prendre une décision sur son avenir, sur les relations qu’il veut entretenir avec sa famille. Quand il serait majeur et partit de Poudlard, il n’aurait plus l’obligation de continuer à voir sa famille. Mais était-ce ce qu’il voulait vraiment ? Commencer sa vie d’adulte tout seul, sans aucun soutien. Le soutien il ne l’avait jamais vraiment eu, mais il y avait une différence entre se retrouver totalement tout seul, et savoir qu’il y avait quand même sa famille, aussi manipulatrice qu’elle peut être, derrière.

Mathéo et Hermione avaient fini par devenir en quelque sorte des amis avec le temps. Ils s’étaient parlés, avaient rigolés ensemble. Et maintenant, ils aimaient bien se retrouver dans la salle commune le soir. Et c’était bien qu’elle soit là puisque déjà Rebecca, sa meilleure amie ne faisait pas partie de la même maison que lui, et puis ses amis Serpentard étaient souvent en vadrouille ou alors à parler de sexe et compagnie, ce qui n’était pas forcément le truc de Mathéo pour le moment. Hermione était marrante, mais en réalité tellement différente de lui. Ils ne se ressemblaient pas c’était un fait, que ce soit dans le comportement ou dans l’esprit. Mais ça ne les avait pas empêchés de continuer à passer du temps ensemble. D’ailleurs, si Hermione n’avait pas commencé à venir lui parler, Mathéo ne l’aurait peut-être pas fait, à part pour lui demander si elle était partante pour lui faire l’un de ses devoirs en retard, mais c’est tout. Comme quoi il ne fallait jamais juger un live à sa couverture, car on pouvait être très surpris dans le bon sens du terme de ce qu’on allait trouver à l’intérieur. Les deux amis étaient donc sur le canapé de la salle commune des Serpentard à discuter.

Ils étaient en train de se raconter leur malheur. Ils avaient tous les deux passés une journée éprouvante. En même temps cela était compréhensible. Tous les deux étaient désormais en Septième année, et à la fin de l’année scolaire, ils devraient passer leurs ASPIC. C’était de gros examens qui demandaient beaucoup de travail, bien plus que ce qu’ils avaient dû donner en cinquième année. Les professeurs leur donnaient un bon nombre de devoirs, sans se rendre compte qu’ils allaient finir par les noyer à ce rythme. Hermione était surement beaucoup mieux organisé que lui pour son travail. Mais Mathéo qui n’avait jamais vraiment travaillé depuis qu’il était arrivé à l’école Poudlard se retrouvait dans une drôle de situation, et semblait totalement épuisé par la dose de travail qu’on lui donnait. Pour lui ce n’était pas humain et il avait presque l’impression qu’on le traitait comme un elfe de maison. Quelle horreur pour un garçon qui aimait jouer le rôle de la fainéantise, et mettre les pieds sous la table jusqu’à que quelqu’un fasse ses devoirs à sa place. Aujourd’hui il comprenait bien qu’il allait lui aussi devoir faire un effort s’il ne voulait pas se planter totalement à ses examens. Pauvre Mathéo, il allait devoir mettre les bouchés doubles. Et vu l’état de fatigue dans lequel il était déjà, il risquait de se tuer à la tâche. Le Serpentard avait donc expliqué à sa camarade en quoi sa journée avait été éprouvante. Déjà il y avait les devoirs, les cours qui s’étaient enchainés, et puis cette histoire de ronflement pendant la nuit. Rusard l’avait trouvé endormi dans les toilettes et lui avait promis une punition bien salée. Lui qui n’avait pas encore fini ses heures de retenues avec le professeur de métamorphose était clairement dégoûté. Visiblement la détente le soir, ce n’était pas encore pour tout de suite. Hermione se moquait gentiment de lui. En même temps, elle devait penser qu’il l’avait bien cherché à toujours faire des bêtises et contourner le règlement. Bien que suivre les règles n’était pas le fort du Vert et Argent, pour le coup cette deuxième punition était vraiment abusé. Ce n’était quand même pas de sa faute si son camarade de chambre l’avait empêché de dormir toute la nuit. Pour autant, il n’avait pas envie de se plaindre auprès de la vieille McGo. Elle risquait de lui mettre le double et il ne voulait vraiment pas de ça. Rusard était étrange. Déjà parce que c’était un gros sadique qui aimait à tout prix punir tout le monde, et aussi parce qu’il entretenait quand même une relation étrange avec sa chatte. Hermione, tout comme lui, ne savait pas s’il y avait quelque chose derrière son comportement de psychopathe et elle n’avait aucune envie de le savoir. Mathéo qui avait émis l’envie de suspendre la chatte par les pattes dans son bureau, se fit reprendre par Hermione qui ne pensait absolument pas que ce soit une bonne idée à part s’il voulait se faire tuer dans son sommeil. Bon pour le coup elle n’avait pas totalement tort.

– Yep pas bête, puis il y aurait trop de personnes tristes si je venais à mourir. Autant ne pas courir le risque.

Lança le jeune homme avec un sourire. Les deux adolescents continuèrent leur conversation sur l’un des sujets qui avait beaucoup fait parlé Poudlard : la lettre érotique envoyé à la sous-directrice de l’école de sorcellerie Poudlard. C’était Mathéo qui l’avait écrite un soir, et sous les conseils avisés de sa meilleure amie Rebecca, l’avait envoyé. Quel idiot quand il s’y mettait. Bon il n’était pas totalement maître de tous son esprit à ce moment précis, mais n’avait pas pu utiliser ça comme excuse devant la direction évidemment. Bon il avait quand même eu la côte pendant quelques semaines grâce à cette histoire, alors forcément il avait été un peu fier malgré tout. Beaucoup d’élèves étaient venus le féliciter pour son audace. Peu de gens auraient visiblement été capable de faire une telle chose, tout le monde aurait bien eu trop peur des répercussions. Bon Hermione ne faisait pas partie des gens qui allait l’encourager dans ses bêtises, mais en tout cas ça l’avait fait beaucoup rire, comme chacun d’ailleurs. Et elle ne l’avait pas sermonné non plus, ce qui était une bonne nouvelle. Bon si elle l’avait fait, Mathéo ne l’aurait sans doute pas trop écouté et ne se serait pas calmé pour autant. Elle avait bien fait de ne pas gaspiller sa salive avec le petit garçon récalcitrant. En tout cas, les deux pouvaient à présenter plaisanter de cet évènement. Et même si sa camarade n’approuvait pas forcément ce genre de comportement, elle restait tout de même neutre face à la situation, ce qui était sans doute la meilleure chose à faire avec Mathéo. Mathéo n’était quand même pas aussi blanc que neige, ce qu’il avait fait n’était pas anodin, ni à prendre à la légère pour un professeur. Il s’était quand même permis d’envoyer un poème érotique à un professeur, ce qui représentait quand même un grand irrespect envers cette personne. Le garçon ne l’avait pas vu sous cet angle mais plutôt sous l’angle de l’humour. De toute évidence, la directrice des Gryffondor ne l’appréciait pas beaucoup. Pire même elle ne pouvait pas le saquer. Jamais elle n’avait montré un peu d’indulgence envers lui. Bon en même temps, il avait commencé fort dès sa première année à se la mettre à dos. S’il ne faisait pas autant de bêtises, elle l’engueulerait surement un peu moins. Mais bon, c’était les frasques de l’adolescence, ce moment où le grand enfant pense forcément que l’adulte qui l’engueule en a après lui. Hermione, contre toute attente, semblait apprécier la vieille, ce qui surprenait le garçon au plus haut point. Non il ne pensait pas ça possible. Cette femme était froide comme une porte de prison. Pour lui, il n’y avait que les élèves de sa maison qui pouvaient l’apprécier. Hermione pensait qu’il abusait. Elle reconnaissait que cette femme était stricte mais qu’elle le faisait pour eux. Elle était apparemment gentille quand on ne la cherchait pas trop, mais la plupart du temps elle n’aimait pas les Serpentard. Elle était elle-même l’exception.

– Elle est pire que stricte Mione. Si tu bouges une oreille, tu te fais allumer. Ok je rectifie il faut soit être un Gryffondor soit une cireuse de pompes pour être dans ses bonnes grâces.

Lança le jeune homme en rigolant. Oui il avait envoyé une petite pique à la jeune femme pour l’embêter comme toujours. Après, c’était quand même réel qu’il ne comprenait pas comment on pouvait apprécier une telle professeure. Franchement Mathéo n’aimait les cours, donc il ne pouvait pas avoir d’enseignants favoris. Tous avaient leurs mauvais côtés, comme le fait de trop parler, et de leur donner une tonne de devoirs. Mais pour Mathéo la pire de toutes était celle de Métamorphose. Il avait la réelle impression qu’elle s’acharnait sur lui. Sans voir qu’il en faisait parfois un peu trop lui aussi quand même. Pour en revenir à la fameuse lettre qui lui avait value un bon mois de retenue chaque soir, Mathéo tenait à remettre les choses au clair. Evidemment il n’était pas blanc dans cette histoire, mais il n’était pas non plus le seul responsable, Rebecca aussi avait un peu participé. En effet, elle était avec lui ce soir-là, et n’avait pas hésité à le pousser pour qu’il l’envoie. Bon après, la Serdaigle avait eu le beau rôle puisqu’elle n’avait dû subir aucunes conséquences. En même temps, Mathéo ne l’aurait jamais balancé dans le bureau de la directrice des Gryffondor, il n’était pas comme ça. Autant lui éviter des problèmes à elle aussi. Mais Mathéo n’était quand même pas le seul à avoir une vie un peu compliqués, Hermione aussi avait son lot de problèmes comme avoir loupé son repas du midi pour aller chercher un livre à la bibliothèque. Mathéo lui partagea l’astuce d’aller voir les elfes, ce qui entraina une proposition de la jeune femme pour lui apprendre la cuisine. Ce que Mathéo déclina. Non il ne voulait pas perdre de temps à préparer lui-même ses casse-croûtes alors que les elfes faisaient ça beaucoup mieux que lui. Hermione balança que tous les sorciers étaient dépendants, le jeune homme rigola. Elle n’avait pas totalement tort pour le coup.

Et puis le sujet de conversation avait encore changé. Mathéo avait fait part à la jeune femme de ses envies de retrouver son père. Elle était visiblement très froide à cette idée et semblait tout faire pour le dissuader. Le Serpentard avait trouvé cela un peu étrange et lui avait demandé alors pourquoi elle faisait ça. Elle lui expliqua qu’elle jouait le rôle du petit démon, puisque Mathéo avait pris celui de l’ange ce soir. Mathéo sourit, évidemment, il n’avait aucune idée que la jeune femme pouvait avoir d’autres motivations. Il n’avait pas la moindre suspicion là-dessus.

– J’avoue que c’est marrant de te voir dans un autre registre. Après tout en temps normal, c’est toi l’ange, la petite fille bien sage qui bouge pas d’une oreille.

Finit-il par dire en rigolant, pour revenir doucement à un sujet beaucoup moins sérieux que la recherche de son père. Parce que ce soir, il était mieux de se relaxer, surtout après une journée comme ils venaient d’avoir. Hermione était d’ailleurs allé chercher des bonbons et des jeux. Plus de travail pour ce soir. Et elle avait même finit par dire oui pour une pilule magique. Mathéo en avait pris deux. Ils allaient bien s’amuser ce soir dis donc. La conversation était partie sur Ayla, en attendant que la drogue fasse effet. Hermione lui avait demandé depuis combien de temps ils étaient ensembles, trouvant surement étrange que leur baiser soit arrivé il y a aussi peu de temps. Elle trouvait qu’il avait beaucoup attendu. Mais elle rajouta qu’avec ça, il pouvait être certain qu’elle l’aimait vraiment, c’était le principal. Pour elle, c’était quand même le plaisir qui comptait, pas le temps.

– Sinon, on se côtoie depuis plusieurs mois, je peux pas te dire exactement. Oui c’est important un premier baiser, du moins pour moi, j’avais envie que ce soit quelque chose de spécial en fait, tout comme la fille avec qui je le ferais.

Répondit-il. Oui Mathéo n’était finalement pas aussi cool dans ses relations amoureuses que dans ses bêtises. Mais il s’en fichait, il avait besoin de prendre son temps pour se sentir bien dans cette relation, et tant qu’Ayla l’acceptait, le reste n’avait pas la moindre importance. Evidemment, comme Hermione s’était permise d’être un peu curieuse, le garçon avait fait de même en commençant à l’interroger aussi pour savoir si elle l’avait déjà fait, si elle avait quelqu’un en vue.

La discussion avait donc continué sur les filles et les garçons, l’égalité et tout ça. Hermione racontait donc qu’elle considérait les filles exactement au même titre que les garçons et de la même manière qu’elle n’aimait pas les coureurs de jupons, elle ne supportait pas les filles qui donnaient leurs corps très facilement.

– Ouais. Je crois que je m’en fous un peu moi. Les gens font ce qu’ils veulent, c’est à pas moi de les juger sur leurs comportements.

Lança le jeune homme. De toute façon il était déjà très loin avec les deux pilules qu’il avait pris, et cette question était déjà un peu trop philosophique pour lui et son pauvre petit cerveau. Il se sentait tellement bien, tellement détendu, comme si rien n’avait d’importance. Ils étaient partis de la salle commune pour se rendre dans la salle sur demande. Il valait mieux que personne n’assiste à leur petite conversation de drogués. On ne savait jamais ce qui allait en ressortir. Evidemment Mathéo n’avait pas envie de lâcher l’affaire. Il voulait savoir à quel mec Hermione pensait. Et il la relança donc sur le sujet. Mais elle ne voulait définitivement rien dire. Ok pas de problème, le Serpentard allait surement réessayer ça un peu plus tard. Il aurait sans doute l’occasion. Hermione proposa le jeu des vérités, dix questions et seulement deux jokers. Hermione commençait à dérailler. Elle parlait comme une enfant, ce qui était vraiment très amusant. Comme quoi, chacun avait vraiment une réaction très différente face aux pilules magiques. Mathéo était plus stone, plus en mode la vie est parfaite, prêt à raconter et à tout sortir. Il allait être bavard, surement même un peu trop d’ailleurs.

Elle lui avait posé une question sur Ayla, d’avouer qu’il avait envie de lui faire des bébés. Mathéo pris cela pour la première question du jeu et répondit qu’il n’était pas prêt mais qu’elle lui faisait quand même de l’effet dans le pantalon. Hermione lui demanda ce qu’il entendait dans l’effet dans le pantalon. Si ça faisait une bosse ou si ça grossissait. Le jeune homme éclata de rire. Non mais vraiment, elle était trop drôle celle-là.

– T’es grave toi, tu veux que je te fasse un dessin ? Quand un mec ressent du plaisir et que le sang afflue jusqu’en bas … Tu te souviens en première année quand Madame Bibine nous apprends à dire debout au balai ? Bah c’est peu près le même délire !

*Alors toi et tes comparaisons …*

Mathéo rigolait de plus belle. Franchement ça lui faisait un bien fou cette petite soirée sans prise de tête. Mais c’était à son tour de poser une question. Et évidemment il revint sur le sujet de son crush. Elle allait devoir répondre maintenant. Non ce n’était pas juste, il en avait pleinement conscience, mais c’était plutôt drôle quand même. Après des plaintes, elle finit quand même par lui balancer le nom du garçon : Drago.

– Drago Malefoy ? Le mec de notre maison ? Connait pas bien, juste de vu comme ça. T’as pas de honte à avoir, je suis sûr que la moitié des filles de Poudlard voudraient de lui dans leurs lits aussi.

Répondit le garçon à Hermione. Elle n’avait pas à avoir honte de ses crushs, c’était normal après tout. Puis c’était pas Mathéo qui allait la juger pour le coup. Mais c’était à Hermione de lui poser une question, et elle lui demanda quelle était la plus grosse bêtise qu’il ait faite et qu’elle ne connaisse pas. Elle lui conseilla de ne pas prendre de joker parce qu’elle avait pleins de questions sur Ayla après. Mathéo rigola de plus belle et se mit à réfléchir.

– Naaaan mais j’ai pas fais tellement de grosses bêtises. Pleins de petites en vrai. Quoi qu’une fois, j’ai fait exploser un sac dans le hall d’entrée. T’aurais dû voir la tête des professeurs, je me suis fait défoncé.

*Quel idiot quand même.*

Mathéo était quand même un gamin et forcément il en avait fait des bêtises, pleins même. Il était beaucoup trop souvent en retenue.

– Quel est ton classement des cinq plus beaux mecs de Poudlard ?

Oui autant rire après tout. Puis ça pouvait être intéressant de voir le point de vue d’Hermione sur la question.



par humdrum sur ninetofive
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MessageSujet: Re: "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.  "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. EmptyDim 12 Fév - 19:55
Depuis qu'elle était toute petite Hermione devait cacher une part d'elle-même mais cela avait réellement empiré depuis ses onze ans, depuis son entrée à Poudlard. C'est à partir de cet été là, avant sa première année, que toute sa vie était en réalité partie en cacahuète. Elle comprenait le choix de ses parents. Elle l'avait toujours compris mais elle mentirait si elle disait qu'elle ne leur en avait pas voulu durant ses premiers mois à l'école de sorcellerie. La situation avait vraiment été dure, horrible et selon elle, une véritable torture. Elle s'était sentie seule, abandonnée, insultée, mal menée. Encore aujourd'hui, en parler était toujours très compliqué pour elle. Surtout depuis sa conversation avec Drago Malefoy. Elle était assez perdue dans toute cette histoire. De toutes les personnes qu'elle connaissait, il était celui qui devait le mieux la connaitre et pour cause, ils étaient amis depuis leur naissance. Néanmoins, ces dernières années avaient creusé un écart entre eux, un sacré faussé qu'elle tenterait de réparer mais pour le moment... pour le moment, on ne pouvait pas dire que quelqu'un le connaissait par coeur. Elle aurait pu penser à Harry et Ron ou même à Ginny mais c'était beaucoup plus compliqué parce qu'il y avait une partie de sa vie qu'ils ne connaissaient pas. A cette pensée, Mione culpabilisa un petit peu. Comment pouvait-elle mentir à des personnes qu'elle considérait comme sa famille ? Parce que c'était parfaitement cela. Harry, Ron, Ginny et même Jaylin, George, Bee et Neville. Ils étaient sa famille. Sa famille de coeur.

Parce que sa famille de sang, c'était un peu plus compliqué. Son père était un homme bon et c'était très certainement de lui qu'elle tenait tout son altruisme. Mais justement, il était peut-être un peu trop bon, naïf et pas assez passionné selon Hermione. Sa mère, Eléo était une femme forte, puissante, de caractère, qui savait ce qu'elle voulait. Mais c'était aussi une femme loyale, sublime, passionnée, avec un goût certain pour les causes perdues et les ennuis. Physiquement, Hermione ressemblait énormément à sa mère et elle était étonnée que personne dans le Poudlard de 77/78 n'ait remarqué cette ressemblance. Pourtant il y avait de quoi mais sûrement que le fait que sa mère est quitté Poudlard il y a quelques temps maintenant et qu'elle se fasse à présent passer pour une moldue aidait. Mione avait d'ailleurs eu pour le moment la chance de ne pas croire Lucius Malfoy ou Narcissa Black parce qu'à cet instant, elle ne savait pas comment elle expliquerait une telle ressemblance. Sûrement nierait-elle et ferait l'étonnée, comme si elle était agréablement surprise de savoir qu'une autre personne lui ressemblait autant.

Mais pour le moment, la question ne se posait pas. Elle n'avait pas le temps de penser à des "et si" qui n'étaient pas encore apparues. Elle avait déjà ceux qui n'étaient pas censés arriver mais qui l'étaient quand même à gérer. Et c'était très loin d'être de tout repos. Est-ce qu'elle regrettait ce voyage dans le temps ? Oui et non. En fait, elle ne savait pas réellement. Bon, si elle regrettait mais en même temps, si elle devait se retrouver exactement dans la même solution, elle savait qu'elle referait exactement les mêmes choix parce que c'était la meilleure décision. C'était leur dernier recours. Que pourraient-ils faire d'autre ? Actuellement, elle avait pour mission de s'occuper des mangemorts, de réduire les rangs et de s'assurer que ces derniers ne soient pas au contraire augmentés. Et cela commençait par de l'infiltration. Au départ, sa curiosité pour le garçon était feinte dans le sens où son véritable objectif était d'obtenir des informations, ce qui s'était avéré vain, et de s'assurer qu'il ne devienne pas comme son père, un mangemort. Néanmoins, au fil des fois où ils s'étaient vu pour parler et passer du temps ensemble, elle avait découvert un garçon plus qu'agréable et adorable. Elle aimait bien le rejoindre dans leur salle commune le soir, c'était quelqu'un de divertissant et amusant. Et ça lui faisait un allié, une personne avec qui elle pouvait parler dans l'antre des verts et argents, un ami plus proche géographiquement que les siens qui étaient à l'autre bout du château. C'était en quelque sorte rassurant et apaisant d'avoir quelqu'un à qui parler. Bon, ils n'avaient pas du tout le même caractère mais Mione se sentait libre d'être elle-même avec lui. Toutefois, elle n'en oubliait pas son objectif principal.

La jeune femme était allée le rejoindre sur le canapé après une longue et interminable journée, une fois rentrée à la salle commune des Serpentards. Elle s'était approchée nonchalante et s'était ensuite posée puis installée confortablement avant de commencer à se plaindre de sa journée ce que Mathéo fit également. Elle pensait avoir eu une journée pourrie mais lui obtenait la palme d'or. Tous deux étant en dernière année subissaient les humeurs de leur professeur et l'angoisse des Aspics qui arrivaient bien trop vite au goût des élèves. Hermione s'en mettait d'autant plus la pression. Elle était bien évidemment organisée, très bien organisée même mais cela n'aidait pas à calmer son angoisse. Cette année, elle passerait un examen important, le plus important, le tournant de sa vie. C'était là que tout son futur se jouerait, si bien évidement, ils battaient Voldemort aussi, ce serait pas mal. Elle devait absolument réussir son année, ses examens et pour ça même si cela paraissait infaisable, elle devait inévitablement faire tout le travail demandé par les professeurs tout en continuant de lire des livres à côté pour s'instruire. Elle était fatiguée, épuisée et avait l'impression que tout allait beaucoup trop vite, comme si elle n'avait plus aucun contrôle sur rien de ce qui l'entourait. C'était compliqué de suivre, de tenir le rythme et de réfléchir à comment est-ce qu'ils pouvaient rentrer chez eux et comment vaincre le Seigneur des Ténèbres ?

Mathéo lui avait raconté sa terrible journée, l'histoire des ronflements qui l'avaient empêché de dormir, les cours, les devoirs, la fatigue à cause des retenues et cette histoire dans ces toilettes qui renouvellerait certainement son mois de retenue par un nouveau. Le pauvre, il n'était vraiment pas sorti de l'auberge. Elle avait de la peine pour lui en dépit du fait qu'elle pensait que c'était en parti mérité. Non, en fait ça l'était totalement mais un mois c'était quand même beaucoup. Il était normal qu'il soit puni mais autant et alors que ça risquait de jouer sur ses études c'était pour Hermione inacceptable. Elle l'admirait de réussir à s'en sortir d'une certaine manière, elle, elle avait beau être très forte pour combattre et dans les études mais avec autant de choses à gérer que lui en même temps, elle aurait bien vite fini à l'infirmerie. Peut-être même aurait-elle réussit à faire annuler ou alléger une partie de punition. Bon après tout, elle ne se serait pas fait punir tout court parce qu'elle n'aurait pas envoyé une lettre érotique à un professeur mais voilà. Elle avait doublement de la peine pour le jeune homme que les retenues avaient lieu avec Rusard. Mione avait peur du concierge, il la terrifiait et il y avait de quoi ! Il était sadique, renfermé sur lui et... eurk, rien qu'en pensant à lui elle avait des frissons d'horreur. Elle le détestait depuis sa première année à Poudlard.

- Trop de personnes tristes tu dis ? Euh, je n'irais pas jusque là.

Elle le taquinait gentiment en faisant mine de réfléchir à qui pourrait être triste avant de lui sourire.

- Mais oui, tout Poudlard serait en deuil, ou du moins plusieurs personnes. Ta copine, ta meilleure amie, les Serpentards dans l'ensemble. Au moins ça ! Alors oui, évite de courir un tel risque ! Je suis sûre que même McGonagall serait triste...

Oui en disant cela elle faisait référence à la fameuse lettre, elle qui lui avait donc valu tant de retenues et de malheurs. Hermione tentait toujours de savoir ce qui avait bien pu lui passer par la tête à ce moment là même si apparemment c'était la faute à Rebecca MacMillan, la meilleure amie du jeune homme. L'ancienne rouge et or ne lui avait jamais parlé mais elle se dit que si le brun était aussi proche d'elle c'est qu'elle ne devait pas être que ce que tout le monde voyait en elle. Parce que si elle ne connaissait pas la Serdaigle, elle commençait cependant à bien connaitre son camarade de maison et elle ne doutait pas qu'elle devait au minimum avoir un fond de gentillesse en elle aussi ridicule soit-il. Hermione n'avait pas fait de leçon de morale à Mathéo parce qu'elle n'en avait pas le droit mais si ça avait été l'un de ses meilleurs amis, Ron ou Harry, ça aurait barder très fort et elle aurait radoté pendant au moins dix ans, leur rappelant leur idiotie spectaculaire. Si elle ne lui faisait pas de leçon de moral, Mione ne pouvait cependant pas reprocher aux autres de lui en faire et certainement pas au professeur McGonagall, qui avait été la victime si l'on peut dire de cette farce. Elle, elle ne trouvait pas leur professeur trop sévère mais elle savait que c'était le cas de beaucoup d'élèves surtout des Serpentards. Elle, elle était très intelligente, première de la classe et appréciait la métamorphose donc forcément elle était très proche de la dame. Et puis, dans le futur pour celle-ci, et dans le passé pour elle, elles avaient été très proches, Mione étant à Gryffondor, elle avait considéré Minerva comme un exemple à suivre en plus d'être son professeur préféré. La preuve, elle en était même son épouvantard pour la représentation de l'échec, la plus grosse peur de l'actuelle Serpentarde.

- Je ne suis ni une Gryffondor, ni une cireuse de pompes !

S'offusqua-t-elle gentiment, sachant qu'il n'était pas sérieux, ou pas totalement du moins. Le pire ? C'est qu'elle était justement ces deux là. L'un elle ne pouvait pas l'avouer, l'autre, elle ne voulait pas l'avouer. Alors, elle répliqua elle aussi mais doucement et en souriant.

- Il suffit juste d'être respectueux et adorable. Et d'aimer la métamorphose. Donc c'est vrai, que pour toi, ça va être compliqué de faire autrement. Désolé, je crois que tu vas finir ton année avec la très stricte et sévère Minerva McGonagall derrière toi à doubler tes retenues et à te faire vivre un enfer ! J'aurais presque de la peine !

Le sujet dériva ensuite vers quelque chose de beaucoup plus sérieux : le père de Mathéo. C'était assez dur pour Hermione de se taire parce qu'elle désirait ardemment lui dire la vérité, lui expliquer que ses illusions ne seraient jamais la réalité, que son père était un mangemort et qu'elle pouvait lui dire parce qu'elle s'était battu contre lui lors de la bataille de Poudlard qui aurait lieu vingt and plus tard. Elle ne pouvait pas lui dire mais elle en avait envie parce que c'était un mec bien et qu'il méritait de savoir. Mione lui avait dit qu'elle jouait le rôle du petit démon sur son épaule parce que lui s'entêtait à jouer celui du petit ange et qu'il fallait bien qu'elle garde l'équilibre. Mensonges, elle disait juste ça parce qu'elle voulait le faire changer d'avis ou du moins, l'empêcher de se bercer d'illusions qui le briseraient. Il lui affirma que cela était assez amusant de la voir changer de registre, qu'habituellement c'était elle le petit ange.

- Je sais pas trop comment je dois le prendre hein.

Si ça n'avait pas été Mathéo et si elle n'avait pas été sûre que ce n'était pas méchant, elle se serait sans doute vexée. Elle était mine de rien assez susceptible et elle n'aimait pas forcément qu'on la critique parce qu'elle ne faisait pas de bêtises comme tout le monde. Cela ne voulait pas dire qu'elle ne savait pas s'amuser, juste qu'elle ne le faisait pas de la même manière. Pourquoi diable personne ne le comprenait ? Néanmoins, pour ne pas gâcher ce joli moment d'amitié et de plaintes, elle sourit et rit doucement. Pour détendre l'atmosphère et quitter cette conversation des plus sérieuses, elle était aller chercher de quoi s'amuser et le brun avait renchéri en proposant des pilules magiques. Mione avait hésité un moment, elle ne connaissait pas trop les effets et avait peur de faire des bêtises mais voilà, ce soir-là, elle avait irrévocablement besoin de se lâcher, d'abandonner cette partie sage et modèle de sa personnalité, elle avait besoin de se détendre, de penser à autre chose ou même mieux, de ne plus penser du tout, d'échapper à cette pression quotidienne de ses angoisses pour leur futur mais aussi de celle des cours. Elle voulait échapper à tout et entrer dans une bulle de plénitude, de liberté, de bonheur. Alors elle accepta et en attendant que la pilule qu'il lui avait donné fasse effet, ils se mirent  à parler d'Ayla, la petite amie du jeune homme.

- C'est mignon de vouloir attendre la bonne et je trouve que ça donne un charme encore plus fort au moment. Je suppose que ça a du être magique et je suis heureuse pour toi si tu penses que c'est la bonne.

Et elle était sincère. Hermione avait beaucoup de respect pour Mathéo justement parce qu'il déjà rare de voir une fille attendre mais ça l'était encore plus lorsqu'il s'agissait d'un gars. Elle se dit que cette Ayla, qui qu'elle soit, devait être chanceuse et elle espéra que cela durerait longtemps entre eux et qu'ils iraient pas à pas mais elle n'en doutait en fait pas même l'espace d'un instant vu les étoiles dans les yeux du garçon. La discussion ne pu sur le moment aller plus loin parce que les effets étaient déjà bien présents chez Mathéo et ils étaient en train d'arriver chez Mione qui découvrait les bons et les mauvais côtés de la drogue. Ils s'étaient donc rendus dans la salle sur demande pour ne pas se faire chopper, quittant ainsi la salle commune et les regards qu'il pouvait y avoir. Une fois là-bas, le vert et argent insista pour savoir par qui Mione était attirée mais elle ne voulait rien lui dire, rien lâcher. Elle ressemblait à une enfant de par ses paroles et ça contrastait assez avec son vocabulaire habituel ce qui était assez amusant. Elle proposa d'ailleurs un jeu enfantin : celui des dix questions réponses et ils pimentèrent le tout en disant que si on ne répondait pas, on avait un gage.

Ce fut Hermione qui commença en lui demandant d'avouer qu'Ayla lui faisait assez d'effet pour lui donner envie de le faire ce à quoi il répondit qu'effectivement elle lui en faisait mais qu'il ne se sentait réellement pas encore prêt pour le faire. Elle lui demanda des explications, après Mione en plus d'être vierge était totalement pure. Elle ne savait pas réellement comment fonctionnaient les hommes et ce qui les faisait tourner la tête.

- Un dessin ? Ouais ça pourrait être une bonne idée.

Puis, elle éclata de rire, comme une petite fille de cinq ans qui venait de dire un gros mot.

- Mais non je rigole.

L'explication qu'il lui donna la fit réfléchir et elle garda la question qui lui venait dans la tête pour lui poser après, quand ce serait à nouveau à son tour. La question qu'il posa par la suite, elle aurait du s'en douter, la voir venir. Quel mec désirait-elle assez pour accepter de lui offrir sa virginité ? Elle hésita à prendre joker mais elle se dit que c'était beaucoup trop risqué alors elle avoua être attirée par Drago Malefoy. Après tout, avec un peu de chance il ne s'en rappellerait plus. Sinon, elle se retrouverait dans un sacré merdier.

- Oui lui. Ouais sûrement mais pour le coup c'est un peu différent.  Toutes les filles le veulent parce qu'il est fiancé et qu'il est séduisant mais aussi pour son statut social.

Elle ne voulait pas vraiment en parler même si au final ça faisait du bien de se confier. Ce fut ensuite son tour à elle de lui poser une question et elle y alla doucement en lui demandant qu'elle était la plus grosse bêtise qu'il ait faite. Elle le prévint que prendre un joker serait une mauvaise idiot vu qu'elle avait pour lui pleins de questions sur Ayla par la suite. Elle rit quand il lui répondit, il était vraiment un peu fou parfois. Il lui demanda alors sont top cinq des plus beaux mecs à Poudlard.

- Euh... Bon le numéro 1, je pense pas avoir besoin de préciser, en 2 je dirais Ezickan Beauword. En 3 bon même s'il a pas de cerveau, Tibus Tagel est pas mal. Ensuite, bah il est normal que je dise mes deux meilleures amis : Ron Weasley et Harry Blavis.

Elle aurait pu dire Caleb Carlton mais il aurait été en sixième position. Ce fut ensuite son tour de poser une question. Elle réfléchit un instant avant de finalement lui retourner la question avec une simple modification de terme.

- Ton top 5 des filles les plus sexy de Poudlard ?

C'était intéressant de connaitre son avis à lui. Après tout, ce n'était pas avec Harry et Ron qu'elle avait ce type de conversation. Ce n'était pas genre à elle, et elle ne se droguait pas avec eux. C'était sa première fois dans ce délire, mais il faut bien une première fois à tout n'est-ce pas ?
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NEUTRE
Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Lui-même en mangemort.
Patronus: Renard
Capacité spéciale: Aucune

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MessageSujet: Re: "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.  "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. EmptyLun 13 Fév - 0:28


“Amitié et manipulation. Difficile de voir la limite.”



Hermione & Mathéo




Mathéo n’était pas un garçon conventionnel et il le savait depuis toujours. Cela pouvait être considéré comme une force, ou bien comme une faiblesse, cela dépendait de la personne qu’il avait en face de lui. Il avait souvent subi les jugements par des inconnus et par des proches. Sa famille n’avait pas été tendre avec lui, mais c’était surement à cause de cela qu’il était le garçon qu’il était actuellement. Après le départ de son père, sa mère avait tenu son fils pour responsable. C’était une réaction totalement irrationnelle provoqué surement par une douleur importante et un cœur brisé. Mathéo n’y était pour rien dans cette histoire, comme un garçon de cinq ans n’est pas responsable de sa nature non plus. Etre un sorcier, exactement comme son père, lui avait pourri la vie avant qu’il ne puisse intégrer la célèbre école de magie Poudlard. Il s’était senti différent et rejeté à cause de cela. Ce n’était pas juste. Sa maman le voyait comme son père. Il avait fini exactement comme ce coureur de jupons qui lui avait fait un gamin avant de se barrer. Il n’était pas normal, le fruit de mensonges et de trahisons, il avait le sang d’un homme mauvais qui coulait dans ses veines. Alors il n’y avait pas d’espoir pour lui, il finirait comme son père, cet homme qu’elle détestait désormais par-dessus tout. On ne peut jamais prévoir comment tournera un enfant lorsqu’il est encore si petit. Cela avait été sans doute l’erreur de cette maman brisée par le chagrin. Elle ne s’était pas rendu compte le fardeau qu’elle avait posé sur les épaules de son jeune fils. Car peu importe sa condition, peu importe son sang, il restait néanmoins son enfant, celui qu’elle avait porté pendant neuf mois, celui qu’elle avait commencé à élever ces cinq dernières années. Elle ne lui avait pas offert un environnement stable, dans lequel il pouvait s’épanouir. A la place, elle l’avait élevé dans le mépris, dans le rejet, et dans l’intime conviction qu’il faisait quelque chose de mal en étant un sorcier. Comment un gamin élevé comme cela avait-il pu survivre et devenir le jeune homme qu’il était actuellement ?

La haine ne dictait pas son cœur et ses actes. Mathéo avait beaucoup de problèmes avec sa famille, mais ne rejetait pas la faute sur quelqu’un d’autre. Ils avaient tous pensés qu’il finirait exactement comme son père, qu’il tournerait forcément mal, et le jeune Serpentard s’efforçait de tous les faire démentir. Mais cette guerre contre lui-même allait-elle réellement marché ? Il n’en était pas si sûr que cela, et c’était à cause de ça qu’il avait peur. Il avait cette part en lui qui en voulait réellement à sa famille, aux personnes sans pouvoir magiques qui l’avait fait sentir comme un moins que rien pendant des années et des années. C’était de leurs fautes s’il s’était senti aussi mal pendant de nombreuses années. Comment garder un certain contrôle à propos de ça, et comment réellement s’empêcher de tous les mettre dans le même sac ? On apprenait souvent aux jeunes sorciers à respecter les moldus, à les considérer comme des êtres égaux aux sorciers. Mais si c’était vraiment le cas, pourquoi eux devaient se faire traiter mal, pourquoi devaient-ils se cacher pour ne pas déranger les personnes sans pouvoirs magiques. Tellement de questions sans réponses qui rendaient parfois fou le jeune homme. Il ne comprenait réellement pas tout ça. Il savait qu’il devait contrôler des pensées de la sorte, que la vengeance n’était jamais la bonne solution, mais c’était dur, surtout quand on avait à peine dix-sept ans, et qu’on en voulait à des personnes pour ce qu’elles nous avaient fait subir.

Hermione était avec lui ce soir, ce qui était une bonne chose pour lui. Cela allait lui permettre de s’évader un peu de ses pensées divagantes. Il avait fort besoin de distractions. Le Serpentard avait du mal à réfléchir, il était tellement fatigué par ces dernières semaines. Il ne savait même pas comment il avait réussi à gérer tout en même temps. Entre les cours, les devoirs, les entrainements de Quidditch et les retenues, il ne lui restait plus beaucoup de temps, et son sommeil s’en était véritablement fait ressentir. Il avait de grandes poches sous les yeux désormais à cause de son manque de sommeil. Mais il ne s’en inquiétait pas trop pour le moment. Son mois de retenue touchait bientôt à sa fin, et il aurait le loisir de faire quelques siestes dans les prochains jours. Sa punition avait été mérité, en même temps, il aurait surement pu être un peu moins stupide ou au moins ne pas se faire prendre. Mais ses retenues étaient avec le concierge, et il n’y avait pas plus sadique et horripilant que cet homme. A croire qu’il aimait faire subir sa frustration à ses élèves. Il devait néanmoins faire attention à ses actes, et si l’envie lui venait de torturer sa chatte adorée, il risquait très clairement de mourir sous les mains furieuses du cracmol. Chose qu’il n’était évidemment pas prêt à subir. Hermione se moquait gentiment de lui en sous-entendant que peu de monde serait réellement triste s’il venait à disparaître. Mathéo eut un petit rire enfantin en entendant la pique de la demoiselle. C’était plutôt bon enfant, elle ne cherchait pas réellement à lui faire du mal. Elle se rattrapa tout de même quelques secondes après en disant que tout Poudlard serait en deuil. Au moins quelques personnes comme Rebecca, Ayla, et ses camarades de maison. Oui, certaines personnes auraient surement du mal à accepter sa mort. Beaucoup surement pas, mais ceux qui comptaient, c’était ça le plus important. Mais Hermione rajouta que leur professeur de métamorphose serait surement triste elle aussi.

– Tu rigoles, elle félicitera le vieux cracmol en se rendant compte qu’elle est enfin débarrassée de moi à vie.

Lança le jeune homme en rigolant. C’était une blague. Car même si son professeur ne pouvait pas le voir en peinture, il s’imaginait quand même qu’elle n’espérait pas sa mort. Après tout, elle n’était pas aussi cruelle. Quoi que dés fois en voyant ce qu’elle lui réservait pour ses retenues, il se demandait. Hermione l’avait embêté avec la Directrice des Rouges et Ors pour la simple et bonne raison que Mathéo lui avait envoyé une lettre érotique quelques semaines plus tôt, ce qui lui avait d’ailleurs valu cette retenue. Bien que toute cette histoire ne soit pas entièrement de sa faute, le Serpentard en avait assumé la responsabilité et continuait encore aujourd’hui d’en payer les conséquences en passant plus de temps que nécessaire avec l’horrible concierge de l’école. Pauvre lui, il n’avait pas vraiment de chance, heureusement que la fin de cette punition arrivait bientôt, il n’aurait sans doute pas pu tenir encore des semaines.

Le professeur de métamorphose, directrice des Gryffondor, et sous-directrice de l’école Poudlard était une femme impressionnante. Outre toutes les casquettes qu’elle possédait au sein du château, elle était une personne réellement stricte qui imposait le respect en un regard. La défier était réellement dangereux pour un élève. Mathéo faisait partie de cela, déjà parce qu’il était complètement inconscient mais également parce qu’il n’avait rien à perdre. C’était cette femme qui lui avait distribué sa première heure de retenue pendant sa première année à l’école, et depuis c’était devenu monnaie courante qu’elle l’envoie faire des travaux d’intérêt généraux plus ou moins désagréable en fonction de la gravité de ses bêtises. Mais Hermione prenait visiblement plaisir à défendre cette femme. Chose que Mathéo ne comprenait pas réellement. A part les cireurs de pompes et les Gryffondor, il n’y avait pas grand monde qui l’aimait réellement. Parce qu’il fallait être un peu fou pour aimer ce professeur super strict. Sa camarade démentit donc, elle n’était ni une lionne, ni une cireuse de pompes. Bon à savoir, même si le garçon avait quand même un doute sur le deuxième point. Après tout, elle était quand même le genre de jeune femme à vouloir se faire bien voir des professeurs. Et en ça, les deux élèves étaient très différents. Sur le plan scolaire, ils ne se ressemblaient absolument pas, c’était donc plutôt drôle de les voir débattre sur le sujet. Hermione lui donna tout de même les clés pour se faire apprécier de la lionne. Apparemment il suffisait simplement d’être respectueux et adorable, et d’aimer la métamorphose. Alors oui forcément, ça allait être des plus compliqué pour Mathéo de se faire bien voir, même impossible d’ailleurs.

– Oui donc on confirme que tu es bien une cireuse de pompe, avec tes paroles. Et puis pour la vieille, elle est sûr moi depuis presque sept ans maintenant, j’ai l’habitude, je peux encore encaisser six mois de plus.

Répondit le jeune homme avec un sourire. Après tout, elle n’allait surement pas s’arrêter de lui donner des retenues ou d’être encore plus sévère avec lui. Et cela n’allait pas changer maintenant qu’il ne restait plus que six mois avant le départ définitif de Mathéo de Poudlard. Le garçon allait simplement serrer les dents et prendre son mal en patience jusqu’en juin, ça ne devrait pas être si terrible que cela après tout. Les deux jeunes adolescents en avaient bien finis avec le sujet de leur professeur de métamorphose. Ils dérivèrent sur un sujet beaucoup plus sombre : le père du Serpentard. Parce qu’Hermione avait bien vu le registre qu’il lisait quand elle s’était pointé. Et le Serpentard avait donc dû lui raconter un peu l’histoire.

Mathéo voulait plus que tout retrouver cet homme, retrouver son père, celui qui était responsable de son arrivée sur terre et qui était resté à ses côtés pendant cinq ans avant de se volatiliser dans la nature. Bien sûr qu’il savait que cet homme n’était pas un sain, il savait également qu’il y avait peu de chance qu’il soit devenu quelqu’un de bien et de respectable. Mais il restait son père, c’était son sang, sa famille, ses racines, et il avait réellement besoin de le voir et de lui parler. Mathéo voulait comprendre pourquoi il était parti, pourquoi il l’avait quitté lui, et pourquoi il n’avait jamais repris contact avec son propre fils. Et puis pouvait-il réellement être pire que la famille dans laquelle il avait grandi avec une mère lui faisant payer son départ chaque jour ? Il ne savait pas, mais il avait terriblement envie de le découvrir, à n’importe quel prix. Mathéo avait enfin besoin de savoir ses origines. Il avait dix-sept ans maintenant. Il n’était plus un gamin et savait qu’il pouvait encaisser, peu importe qui était son père. Depuis le début de la conversation, néanmoins, Hermione ne semblait pas réellement chaude face aux envies de son ami. Au contraire, elle semblait vouloir le dissuader d’aller à la rencontre de cette personne. Pourquoi ? Le Serpentard commençait à avoir des doutes, ne comprenant pas pourquoi elle était à ce point fermée à cette idée. La demoiselle lui expliqua qu’elle voulait simplement jouer le rôle du démon, puisque lui semblait persistait dans son rôle d’ange. Cette réponse sembla convaincre Mathéo qui eut un petit sourire, avant de lui répondre que les rôles étaient inversés car en temps normal, ils avaient plus l’habitude de voir Hermione dans le rôle de l’ange. La demoiselle ne savait pas trop comment le prendre apparemment.

– D’apparence tu es une fille propre sur toi, le genre qui écoute bien en cours, qui fait ses devoirs en temps et en heure, sincère et loyale, qui semble savoir où elle va. Tu as plus le profil d’un ange, mais ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Par moment, j’aimerais bien être plus un ange qu’un démon.

Répondit simplement le jeune homme. Elle n’avait pas besoin d’être vexé par les paroles du Serpentard, car ce n’était réellement pas méchant dans sa bouche, bien au contraire. Elle était un ange, une fille bien, qui était sûre de ses idées, qui savaient surement faire la part entre le bien et le mal. Et parfois Mathéo aimerait bien ressembler plus à un ange qu’à un démon. Et ça n’avait rien à voir avec les bêtises qu’il pouvait faire, mais plutôt dans sa manière de pensées. Il aurait aimé comprendre mieux où se trouvait la ligne entre le bien et le mal, entre mangemorts et bons. Parce qu’il n’en était plus très sûr. Plus il en entendait parler, plus ses certitudes s’envolaient en fumée. Mathéo sourit à la jeune femme qui lui rendit également son sourire. Elle ne lui en voulait pas pour les paroles qu’il avait prononcé un peu plus tôt. Heureusement, cela aurait été dommage qu’elle se vexe pour si peu. Connaissant Mathéo, il n’était pas du genre des méchancetés dans l’unique but de blesser quelqu’un. Il était simplement un peu maladroit par moment.

Pour s’évader un instant du caractère un peu trop sérieux de la conversation, les deux camarades avaient commencés à parler d’Ayla, une jolie Serdaigle, qui était également la petite amie de Mathéo depuis quelques mois maintenant. Le temps de patienter que la pilule magique fasse bien effet, c’était un bon sujet de conversation. La Serdaigle était vraiment quelqu’un d’important dans le cœur de Mathéo. Elle avait pris beaucoup de place en peu de temps. Il n’avait pas encore couché avec elle, et avait eu son premier baiser il y a quelques jours. Mais Mathéo ne voulait pas se presser. Hermione trouvait ça mignon, et que cela donnait même du charme au moment. Elle était gentille avec lui, et respecter sa vision de l’amour, même si elle aurait pu trouver ça ridicule venant d’un garçon de son âge.

– Je ne sais pas si c’est la bonne. Je ne connais pas le futur, mais si c’est elle, alors j’aurais beaucoup de chance.

Répondit tranquillement le garçon. Il mettait beaucoup d’espoir dans cette relation, en oubliant de protéger son cœur. Parce que c’était la première fois qu’il tombait amoureux et il n’avait sans doute pas ce recul, qui lui aurait conseillé de faire attention. C’était bien d’un côté, il sautait à pieds joint dans l’amour sans pour autant se mettre de barrières insurmontables. Il espérait que cette relation allait encore durer longtemps, parce qu’il aimait vraiment la demoiselle, et qu’il trouvait qu’il y avait quelque chose de rare entre eux. Ils méritaient le bonheur ensemble.

La drogue faisant doucement effet, Mathéo avait pensé qu’il serait plus sûr de se rendre dans la Salle sur Demande. Rester dans la salle commune, à la vue de tous n’était pas très intelligent, surtout qu’il ne savait pas ce qu’il pourrait balancer, une fois devenue totalement incontrôlable à cause de cette pilule. Il valait mieux être en lieu sûr. Ils étaient bien là-bas, et désormais le Serpentard était très curieux. Il voulait en savoir plus sur les attirances de la demoiselle. Qui voulait-elle vraiment dans cet école ? Elle ne voulait rien dire, et pour changer de sujet proposa simplement un jeu de vérité à Mathéo. Grand joueur il accepta avec plaisir. Ce fut d’ailleurs elle qui commença en prenant les devants. Elle lui demanda d’avouer qu’Ayla lui faisait de l’effet et lui donnait envie de passer le cap. Bon, Mathéo ne voulait pas utiliser de joker maintenant, ne sachant pas réellement ce qu’elle lui réservait par la suite. Alors il répondit honnêtement. Elle lui faisait de l’effet, mais il ne se sentait pour le moment pas prêt à passer à l’acte. Il lui expliqua d’ailleurs ce qu’il entendait par faire de l’effet puisqu’elle semblait totalement ailleurs. Et ensuite, ce fut son tour de poser une question. Il la prit d’ailleurs à son propre piège en lui demandant à nouveau par qui elle était attirée. Drago. Un garçon de leur maison, qui était bien beau et que la moitié des filles voulaient. Hermione acquiesça mais toutes les filles le voulaient pour sa beauté, et pour son statut. Elle pensait donc que c’était différent.

– Et toi tu le veux pourquoi ?


Demanda le jeune homme, piqué par la curiosité. Avait-elle des sentiments plus que physiques pour le blondinet des Serpents ? Mais c’était à son tour de demander quelque chose, alors il avait voulu savoir son top cinq des plus beaux garçons de l’école. Elle commença donc à faire la liste. Sans surprise le premier fut Drago, le deuxième un garçon de Serdaigle, ensuite Tibus puis ses deux meilleurs amis. Intéressant comme liste. Mathéo éclata de rire quand même, à cause de la drogue mais également parce que son top était plutôt marrant.

– Sérieusement Tagel est dans le lot ? S’il apprend ça un jour, tu peux être sûr qu’il te lâchera pas tant qu’il t’aura pas mis dans son lit.

Lança le jeune homme en rigolant de plus belle. Après tout Tibus était bien connu pour vouloir absolument toutes les filles. En sachant qu’Hermione le trouvait mignon, elle ne pourrait surement pas arrêter le gros lourd qui se présenterait à sa porte. Mais bon c’était quand même plutôt marrant à imaginer. Mais la demoiselle lui retourna la question, elle voulait désormais connaître son top cinq à lui. Et bien c’était une question plutôt difficile pour lui, parce qu’il ne s’était jamais réellement posé la question, ne voyant que par Ayla. Il resta donc silencieux un instant, essayant de retrouver quelques belles filles dans son esprit.

– Ayla évidemment, puis ensuite Rebecca, Jaylin, Aurélya et … bah toi tu es jolie aussi.

Répondit le garçon. Franchement, il ne notait pas réellement les filles sexy, mais plus les jolies filles, car évidemment dans son cœur il n’y en avait qu’une : Ayla. Les autres n’avaient pas tellement d’importance pour lui. Une seule comptait, c’était aussi simple que cela. Mais maintenant c’était à son tour de trouver une autre question pour Hermione. Le garçon réfléchit un instant avant d’ouvrir la bouche.

– Quelle est la pire chose que tu ais faites à quelqu’un ? … Même les anges ont leur part d’ombre, non ?

Lança le garçon avec un petit sourire en coin.



par humdrum sur ninetofive
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MessageSujet: Re: "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins.  "Amitié" et manipulation. - avec Mathéo Collins. EmptyMar 14 Fév - 23:52
Quoiqu'on en dise, quoiqu'on en pense, la famille, les proches définissaient, définissent et définiront toujours qui nous sommes. Que nous le voulions ou non c'est le cas et il n'y a malheureusement aucun moyen d'y échapper, aucun moyen de faire le contraire parce que si l'on tente justement de ne pas être influencée ou de ne pas ressembler à nos paternels par exemple, soit on finit quand même par être la représentation de "tel parent, tel enfant" soit on finit par être leur total opposé. A chaque choix qu'on prend on se demande si cela nous fera ressembler à ce que l'on veut ou ne pas être. Parce que les parents représentent un modèle, celui que l'on désire suivre ou celui que l'on désire éviter ou bien, dans un cas plus mitigé, on se dit qu'il ne faudrait pas faire ça de la même manière qu'eux et ainsi de suite jusqu'à ce que tous nos choix finissent par être définis. Il arrivait aussi souvent que de parents soient directement caractérisaient, avant même de grandir comme étant le sosie de leur parent et Hermione avait déjà pu le voir durant ces années à Poudlard mais aussi pendant son enfance "moldue". Toutefois, elle ne savait pas que c'était le cas pour Mathéo. Elle savait juste que son père les avait quitté quand il était enfant, que celui-ci n'était déjà à l'époque pas quelqu'un de bien et que aujourd'hui, le petit enfant avait grandi et désirait retrouver et découvrir celui qui l'avait conçu. La jeune femme comprenait mais ne pouvait approuver.

Hermione n'avait pas de problème avait sa famille, elle aimait d'ailleurs énormément ses parents. Ce n'était pas simple tous les jours, loin de là même mais c'était ainsi et elle savait qu'il y avait bien pire situation que la sienne. Alors certes, il y avait également mieux mais elle s'en contentait. Elle avait apprit à ne plus détester sa prétendue origine de née-moldue et par remercier ses parents pour le libre-arbitre qu'ils lui laissaient, pour les possibilités qu'ils lui avaient offertes. Malheureusement, contrairement au garçon, elle savait parfaitement où était ses parents. A cette époque ci ils venaient tout juste de se cacher et de commencer à se faire passer pour des moldus, ne l'ayant pas encore mise en marche, et à leur époque, ils étaient chez eux, à ne plus se rappeler qu'ils étaient sorciers et qu'ils avaient une fille. Leur lancer cette oubliette avait été l'acte le plus dur que la jeune femme ait eu à faire durant cette guerre, et pourtant, elle n'y avait pas perdu son innocence pour rien...

Mais à présent, elle était une grande fille et elle n'avait plus le temps de s'inquiéter pour des choses sur lesquelles elle n'avait pas le contrôle. Elle s'occuperait de ce problème plus tard, pour le moment, à cette époque, elle ne pouvait rien faire. Ou bien si, elle pouvait toujours tenter de rencontrer sa mère mais cette idée lui faisait bien trop peur. Rencontrer Eleo Rubys jeune était un acte qu'elle n'était pas encore prête à faire. Peut-être avant de repartir à leur époque ou bien elle n'en aurait jamais le courage. Et elle se disait Gryffondor... n'était-ce pas ridicule ?! Mione savait simplement que si elle rencontrait sa mère à quasiment le même âge que cette dernière, elle découvrirait des secrets sur cette dernière qu'elle ne voulait pas connaitre parce que mine de rien, sa mère était toujours rester en partie assez discrète sur son passé.

Pour le moment, Hermione préférait ne pas y penser et se concentrait sur l'instant présent soit sur elle qui venait de rejoindre son ami sur le canapé. Tous deux se plaignaient de la journée respective, Mathéo un peu plus qu'elle puisque le pauvre chou avait vraiment eu une journée des plus longues et interminables. Et apparemment c'était un peu son quotidien depuis un mois, soit le début des retenues que lui avait mit leur professeur de métamorphose à la suite d'une lettre érotique qui lui avait envoyé. La jeune femme se doutait bien qu'il devait regrettait cette bêtise parce que pour le coup, il en bavait assez violemment entre les cours, les devoirs, les retenues, le Quidditch et le peu de vie sociale qu'il voulait très certainement maintenir, cela devait être vraiment éprouvant pour lui et surtout pour son sommeil qui s'avérait de courte durée d'autant plus que de ce qu'il venait de lui raconter, il avait un colocataire assez bruyant la nuit. Le pauvre avait définitivement tout gagné ! Elle, elle n'aurait clairement pas tenu et d'une certaine façon, elle le respectait de ne pas avoir encore craquer. Surtout que les retenues avaient lieu avec le cracmol, soit Rusard le concierge de l'école et que ce dernier était particulièrement frustré, un sentiment qu'il utilisait pour torturer les élèves. Mathéo avait d'ailleurs des envies de vengeance face à ce dernier, envies que Mione comprenait mais n'encourageait pas. S'il tentait de s'en prendre à Miss Teigne, il pourrait sérieusement s'inquiéter de sa survie. Pour le taquiner elle lui dit d'abord que personne ne serait attristé de son décès mais elle revint rapidement sur sa petite pique en affirmant qu'au moins Rebecca, la meilleure ami du garçon, Ayla, la petite-amie de ce dernier, et les Serpentards, membres de sa maison seraient en deuil. Puis, pour déconner, elle ajouta que ce serait également le cas de McGonagall ce que Mathéo contra en se moquant.

- Tu crois ?

Elle réfléchit un instant avant d'hocher vigoureusement la tête.

- Oui, en fait je pense qu'ils se sont ligués contre toi ! C'est la théorie du complot Collins tu devrais fuir vite Poudlard avant qu'ils ne viennent à bout de toi.

Finalement, elle leva les yeux au ciel pour prouver l'absurdité d'une telle idée. Elle savait qu'il déconnait. Minerva McGonagall pouvait être stricte mais elle ne ferait et même ne voudrait jamais de mal à un élève.

Hermione se doutait parfaitement que Mathéo n'avait pas été le seul sur le coup, et que s'il avait assumé l'entière responsabilité de sa bêtise c'était aussi pour couvrir Becca qui était sans contestation possible, l'acolyte du jeune homme. Elle pensa que la Serdaigle avait bien de la chance de l'avoir parce que tout le monde n'aurait pas accepté de se prendre une sanction si sévère seul simplement par pur altruisme. Puis, elle se rappela comment elle était réellement et officiellement devenue amie avec Ron et Harry, elle se rappela l'attaque du Troll, le fait que les garçons l'avaient sauvé, le fait que les professeurs étaient arrivés et le fait qu'à la surprise des deux enfants masculins de onze ans, elle les avait couverte en prenant la totalité de cette histoire sur le dos, comme quoi ayant lu des tas de livres sur le sujet, elle avait été persuadée de pouvoir affronter seule le troll et que les garçons l'avaient simplement suivi pour tenter de la dissuader et s'assurer de sa sécurité.

Minerva McGonagall, professeur de métamorphose, directrice de la maison Gryffondor et sous-directrice de Poudlard était très certainement la femme la plus impressionnante que Hermione ait jamais vu. Comme tous les élèves, elle avait un peu peur mais c'était surtout une angoisse de la décevoir parce que oui, Mione considérait qu'elle était le meilleure professeur de l'école de sorcellerie. L'ancienne rouge et or avait un respect infini pour cette vieille femme qu'elle avait connu qui en dépit de son côté stricte qui paraissait néanmoins beaucoup plus important à cette époque qu'à la leur, était très protectrice envers les élèves. Ils étaient ses enfants, la raison pour laquelle elle se levait le matin et se couchait le soir. Elle leur faisait totalement confiance même si elle ne le montrait pas. Hermione se souvenait parfaitement du jour de la bataille de Poudlard, du fait qu'elle les avait défendu et leur avait demandé de quoi ils avaient besoin. " De temps. On a besoin de temps" avait répondu Harry. Elle s'était battue à leur côté, elle avait mit la vie de nombreuses personnes, l'avenir de la société magique entre les mains de l'Ordre du Phénix qui était menée par un groupe de trois adolescents à peine sorti de l'enfance tout simplement parce que l'un d'eux était le survivant, celui qui n'était pas mort face au sortilège mortel qu'était le Avada Kedavra et parce qu'ils avaient durant leurs années à l'école, démontrés leur intelligence, leur vivacité, leur courage et leur dévouement. Oui, définitivement, Hermione avait une profonde admiration envers ce professeur et même si elle ne pourrait jamais avouer toutes les raisons de celle-ci, elle ne s'empêcherait sous aucun prétexte de la défendre. Cependant, elle pouvait comprendre que les élèves de cette époque-ci, notamment Mathéo ne voit pas la même personne en Minerva McGonagall qu'elle. C'était d'ailleurs à la fois amusant et à la fois tellement innocent... Bien évidemment que ceux de 77 n'avaient jamais eu l'occasion de la voir se battre, défendre les murs de Poudlard contre tout et envers n'importe qui.

- Une cireuse de pompes ? Allez oui appelle ça comme tu veux mais pour moi c'est simplement du respect.

Elle leva les yeux au ciel amusée. Il était évident durant ce type de conversation qu'ils n'avaient pas du tout la même vision des études mais ceci ce n'était pas nouveau après tout.

- Encaisse, encaisse si ça t'amuse de prendre des retenues après tout. Rah la la mais quel enfant têtu tu peux être hein ?!

S'amusa-t-elle à le taquiner. Ils dévièrent ensuite de sujet pour en arriver à un qui était beaucoup plus intéressant pour la Hermione en infiltration : le père mangemort du jeune homme. La Serpentarde avait déjà eu l'occasion de lui parler, de se battre contre lui même et en réalité, elle ne savait pas réellement ce qu'il était devenu. Elle ne l'avait pas tué ni même blessé. Elle s'était contenté de le repousser et chaque fois qu'elle parler à Mathéo elle s'en remerciait parce que dieu qu'elle n'aurait pas pu lui faire face en sachant que dans le futur elle tuerait son père. Toutefois, il était presque tout aussi dur de devoir lui mentir. Elle tentait de convaincre celui qu'elle finissait par considérer comme un ami de ne pas chercher à le retrouver mais c'était peine perdue alors elle préférait lui assurer son aide afin d'être présente lorsqu'il découvrirait la vérité et de faire en sorte qu'il n'ait pas trop d'illusions au sujet de son père. Malheureusement, cela lui semblait assez compliqué à réaliser. Il était un adolescent qui cherchait des réponses après ne plus avoir revu sa figure paternelle depuis ses cinq ans alors en dépit de ce qu'avait pu lui confier sa mère sur ce dernier et en dépit du fait qu'il était presque certain que l'adulte ait mal tourné, il gardait le vain espoir d'un retour dans le droit chemin, de retrouvailles peut-être émouvantes et révélatrices sur son passé. Il voulait savoir et cela faisait mal à Mione de devoir lui mentir ainsi, de le manipuler même. Finalement, elle n'était peut-être pas tant un ange que ça. A croire qu'elle finissait pas ne pas jouer le rôle du démon mais par en être un tout court.

- Un ange ? Mh...

Elle n'osait pas répondre à cela, elle était en effet une élève modèle, était une fille parfaite si on omettait qu'elle avait volontairement effacé son existence de la mémoire de ses parents, une amie loyale et sincère si on ne prenait pas en compte sa traitrise envers Drago et ses mensonges sur sa véritable origine envers tous ses proches. Un ange, ouais totalement. Encore heureux qu'elle culpabilisait sinon elle aurait pu en venir à se demander si elle avait même une conscience.

- Oh tu sais, être un démon c'est plus simple que d'être un ange. On attend rien de toi.

Parce qu'il était vrai que l'on attendait énormément de Mione, tellement qu'elle avait parfois besoin de s'isoler totalement, de rentrer dans une bulle de bien être, de liberté, loin de toute cette pression. Hormis les points noirs qui enveloppaient son apparence d'ange, il était vrai qu'elle n'était pas non plus au point de ne pas discerner la limite entre le bien et le mal. Cette dernière était d'ailleurs assez mince en réalité mais la brunette savait parfaitement de quelle côté elle se situait. Elle était dans le camp des gentils, sans aucun doute possible sur ce fait et contrairement à ce que Drago pouvait penser elle n'y était pas pour faire bien, elle n'y était pas pour qu'on fasse d'elle une héroïne, pour qu'on l'adule. Elle n'y était pas pour les remerciements et les récompenses mais pour les principes auxquelles elle croyait, pour ceux que ses parents lui avaient inculqués.

Afin de réaliser leur souhait de quitter un sujet de conversation si sérieux parce qu'il était indéniable que tous deux avaient besoin de se détendre, de s'amuser et de futilité, ils avaient fini par opter suite à la proposition du brun pour l'utilisation de pilules magiques. Ce serait la première fois d'Hermione mais il faut bien une première fois à tout n'est-ce pas ? Elle était un peu anxieuse quant aux effets même si les propos de Mathéo l'avait en quelque sorte rassurés surtout qu'il ne lui en avait donné qu'une. Alors, pour patienter en attendant que les effets se fassent ressentir le sujet Ayla avait été abordé. Il s'agissait de la petite amie du brun avec qui il était depuis peu et qu'il avait embrassé pour la première fois très récemment. Tout comme Mione, il n'avait jamais fait l'amour et préférait attendre. Elle lui dit qu'Ayla devait être la bonne et il lui répondit qu'il ne savait pas si c'était le cas mais si ça l'était alors il était très chanceux. La jeune femme sourit chaleureusement.

- Elle aurait aussi beaucoup de chance de t'avoir. Tu es quelqu'un d'adorable Mathéo.

Il était vrai qu'il était quelqu'un de très gentil, d'attentionné. Il était une personne loyale, sur qui on pouvait compter, qui aimait s'amuser dans biens des domaines mais qui connaissait la valeur de certaines choses comme celle de la première fois. Hermione était tout à fait sincère. Si lui et Ayla étaient fais l'un pour l'autre, alors elle serait très heureuse parce qu'elle leur souhaitait énormément de bonheur. Elle ne connaissait pas la Serdaigle mais pour aimer et être aimé de Mathéo, elle devait être spéciale et dans ce cas, elle l'appréciait déjà. Qu'ils vivent heureux et aient beaucoup d'enfants !

Vu que la drogue commençait à faire effet, les deux adolescents avaient fini par rejoindre, quoiqu'un peu difficilement, la salle sur demande où ils s'étaient posés. Là-bas, Hermione qui était à présent sous emprise de la pilule avait proposé un jeu de questions réponses. Il y avait un nombre limite de questions réponses mais elle n'était pas sûre qu'il serait en état de compter. Mathéo accepta à condition qu'en cas d'utilisation de joker, un  gage soit donné. Mione commença en l'interrogeant sur Ayla et il enchaina en lui demandant qui était la personne avec qui elle accepterait de perdre sa virginité, qui était la personne pour qui elle pouvait craquer. Et vu qu'elle ne pouvait pas réfléchir, elle avait répondu sincèrement qu'il s'agissait de Drago Malefoy. Dieu que si elle n'avait pas été sous l'effet de ce stupéfiant elle ne l'aurait jamais dis à voix haute. Elle précisa également que ce n'était pas pour les mêmes raisons que toutes les autres filles et il lui demanda pourquoi avec elle c'était différent, pourquoi elle le voulait. Elle n'était pas dupe et comprenait la question sous-entendue.

- Si tu me demandes si j'ai des sentiments pour lui ce n'est pas le cas. Je le connais depuis un certain nombre d'années et il est vrai qu'il a changé. Il est devenu très séduisant et puis de toute manière j'ai aucune raison de te répondre oh c'est pas ton tour !

Elle râla en rigolant, tentant de changer de sujet. Pourquoi Mathéo ne comprenait-il pas quand elle disait ne pas vouloir en parler ?! Elle avait bien sûr éviter de préciser depuis combien de temps elle le connaissait. Sa réponse pouvait bien laisser croire que c'était depuis leur première année dans le même établissement alors que cela datait de bien plus longtemps encore. Les questions s'enchainaient et il lui avait demandé sont top 5 des garçons de Poudlard et apparemment la présence de Tibus Tagel dans cette liste surprenait Mathéo.

- Il a pas de cerveau, il a un humour pourri mais il est canon. Sauf qu'il ne le saura jamais. Ou en tout cas je l'espère pour toi Collins, à moins que tu ne tiennes pas à ta vie parce que je t'assure que le petit ange peut vite devenir un véritable démon.

Elle lui retourna ensuite la question et son classement la fit sourire parce que de toute manière, elle savait pertinemment qu'il n'y avait qu'Ayla pour lui et elle trouva ça super mignon.

- Euh merci... je crois.

Elle eu un rire enfantin. Son classement était assez juste même si elle était étonnée d'en faire partie. Ce fut ensuite au tour de Mathéo de lui poser une question et il voulu savoir qu'elle était la pire chose qu'elle avait faite à quelqu'un. Le pauvre, il ne savait pas que cette question était un peu taboo pour elle mais elle choisit de ne pas s'en formaliser, de répondre et d'enchainer afin de passer rapidement sur la question.

- J'ai trahi une personne à laquelle je tenais beaucoup. J'ai abandonné cette personne au moment où elle avait le plus besoin de moi, où elle se sentait seule et je lui ai simplement tourné le dos.

Au fond d'elle, elle savait la question qui franchirait ses lèvres et elle savait qu'il y avait de gros risques. Même sous l'effet de la drogue, elle arrivait encore un peu à réfléchir.

- Tu réagirais comment si ton père avait vraiment très très mal tourné ?

Il pouvait à la fois choisir de ne pas répondre à cette question et à la fois avoir de gros doutes sur les raisons de ses interrogations.
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