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 (avec Remus) Une inquiétude un brin maternelle

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MEMBRE DE L'ORDRE
Minerva McGonagall
Minerva McGonagall
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Gryffondor J'ai posté : 376 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 14 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : qu'on peut blesser

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MessageSujet: (avec Remus) Une inquiétude un brin maternelle  (avec Remus) Une inquiétude un brin maternelle EmptyVen 30 Déc - 22:51
Le soleil venait à peine de pointer le bout de son nez, mais Minerva était déjà habillée avec sa robe vert émeraude d’enseignement. Mais elle n’eut pas le temps de faire son chignon, car grâce à son ouïe développée par sa forme féline, elle entendit des bruits de pas dans le couloir. Elle sortit immédiatement, les cheveux détachés, la baguette à la main (on n’était jamais trop prudent), afin de trouver l’origine de ses pas. Qui se promenait dans les couloirs de l’école de sorcellerie alors que la journée venait à peine de commencer ? Un gardien ? Normalement ils se faisaient plus discrets… Un Mangemort ? Mais alors que font les gardiens ? Un autre professeur ? Mais que faisait-il hors du lit ? Un élève ? Exactement la même question que pour les professeurs.
 

A un détour de couloir, ce qu’elle vit l’inquiéta et elle courut rejoindre la personne. C’était Remus Lupin, qui semblait blessé, suite à une nuit assez mouvementée. A chaque pleine lune, il se transformait en loup-garou et c’était toujours une nuit désagréable pour lui. Cette pensée serrait à chaque fois le cœur de Minerva. Il avait réussi à faire quelque pas avant de s’écrouler, épuisé, par ses blessures et sûrement sa nuit blanche.
 

Le temps que Minerva arrive (les couloirs de Poudlard sont très longs), Remus se releva et reprit sa marche, sans s’apercevoir de la présence de sa professeure de Métamorphose. Elle finit par arriver à son hauteur, et lui toucha l’épaule d’un geste maternel.
 

Monsieur Lupin, vous allez bien ? Suivez moi je vous prie, je vais vous emmener tout de suite à l’infirmerie.
 

Sans attendre la réponse de son élève, Minerva commença déjà à le guider en direction de l’infirmerie. Elle s’inquiétait pour le jeune garçon, et elle ne sentirait rassurée que quand l’infirmière aurait fait un bilan complet sur la santé de l’étudiant. Une vraie Maman Poule !!
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MessageSujet: Re: (avec Remus) Une inquiétude un brin maternelle  (avec Remus) Une inquiétude un brin maternelle EmptyDim 1 Jan - 17:01
Comme chaque mois, plus la pleine lune approchait, plus j'étais stressé. J'essayais toujours de le cacher, mais mes trois amis ne rataient aucun signe. Ils étaient peut-être déconneurs et irresponsables par moment, mais ils étaient fidèles. J'avais les meilleurs amis du monde. Malheureusement pour moi, ils ne pouvaient dissiper l'angoisse qui montait au fur et à mesure de la journée. Je voyais bien qu'ils faisaient leur possible, mais rien ne pouvait détourner mes pensées de ma plus grande peur. Chaque fois, je ressassais les mêmes questions: Et si l'on me voyait? Peu de personnes étaient au courant.. Mais, comme peur, il y avait bien pire: Et si je blessais quelqu'un? Et si je TUAIS quelqu'un?! 

Je me pris un coup de coude dans les côtes. Je sursautais et tournais la tête vers mon interlocuteur qui me sourit. " Mange un truc, Remus. " Je me forçais à tracer un sourire sur mon visage en réponse à James et saisissais ma fourchette. Mes yeux ne faisaient que de se tourner vers le ciel simulé de la grande salle. Dans deux heures, tout au plus, la pleine lune serait présente. J'avalais difficilement une bouchée de mon repas et reposais mes couverts. Je me levais de table, et esquissais un sourire figé: "On.. On se voit plus tard.. ". 

Je ne pouvais rester une seconde de plus à table. Mon estomac faisait des noeuds et des noeuds, il se tordait dans tous les sens. Je remontais dans les chambres de ma maison et attrapais la carte du maraudeur. Je me traçais un chemin mémoriel jusqu'au passage secret qui me mènerait à Pré-au-Lard, pris soin de laisser ma baguette dans ma valise et parti. Je réussis à ne pas me faire repérer jusqu'à la Cabane Hurlante et sursautais lorsque je découvrais mes amis qui rirent sous mon air surpris. 

"_Vous.. Vous êtes déjà là?! 
_On a prit au plus court! rigola Sirius
_Le saule cogneur! expliqua James
_Mh..C'est pas le plus disc..aaaargh!"

Je plaquais ma mains contre mon buste, et.. Le reste, je ne m'en rappelle plus. 

[...]

Je me pliais soudainement de douleur en gémissant. Je tombais à genoux sur le sol, mes mains suivirent. De l'herbe. Humide. Ma vue se brouillait par moment mais je reconnu le grand parc. Des bras m'attrapèrent de part et d'autre et me relevèrent. Je grimaçais de douleur. Je devais bien avoir une côte cassée. 

"_Allez Remus! On y est presque!!! Tiens bon! 
_O..Oui.. 
_On y a pas été de main morte cette fois, désolé.." 

J'esquissais encore un sourire avant de grimacer en me tenant les côtes. Ils s'excusaient. Je leur infligeais toujours la même chose, une fois par mois, et ils s'excusaient. C'était plutôt à moi de le faire, mais je savais qu'ils ne m'écouteraient pas. Je lâchais un " Merci.. " dans un soupir. Nous arrivâmes tant bien que mal à l'intérieur du château. L'infirmerie n'était pas loin, je pouvais continuer seul. Je ne voulais pas qu'ils aient de problèmes à traîner dans les couloirs, en plus de subir tout ça... Je fis des pieds et des mains pour qu'ils partent et réussis à les convaincre. Je continuais désormais solitairement. Peut-être devrais-je aller voir Dumbledore, plutôt que l'infirmière? Je me dirigeais dans les couloirs, me raccrochant aux murs, m'agrippant comme je pouvais. Ma respiration était sifflante, je boitais. Cette nuit passée avait apparemment été particulièrement dure. Voilà un moment que je n'avais pas été si amoché. 
De douleur et d'épuisement, je m'écroulais. Je soufflais quelques instant, à genoux par terre, avant de me redresser en gémissant encore. Une main se posa sur mon épaule, et je tournais la tête. C'était Mme McGonagall. Je m’évertuais un instant à paraître normal, mais cela ne fût possible qu'une seconde avant que mon visage se torde de nouveau. Moi qui ne voulais créer de problèmes à personne, c'était raté. J’acquiesçais à sa phrase, et avec son soutient, nous arrivions jusqu'à l’infirmerie. Je m'effondrais sur le lit le plus proche dans un concert de gémissements et de grimaces. Personne n'était encore dans cette salle, il devait être particulièrement tôt. 
Je tournais la tête et regardais mon professeur. Je me sentais tellement coupable... 

"Pr..Professeur je suis.. vraiment désolé.. de vous causer du soucis.. Je..." 

J'avais du mal à parler mais je tenais à m'excuser. 
Quelques minutes plus tard, l'infirmière arriva, et dans une exclamation porta ses mains à sa bouche. Elle me prit en charge tout de suite, me donnant des cachets et murmurant des incantations destinées à calmer la douleur. Le professeur de métamorphose restait à mes côtés. J'en profitais que l'infirmière soit partie un instant pour parler de nouveau. 

"Je n'en peux plus. De tout ça. Je n'en peux plus. Je ne veux plus de cette vie. J'inquiètes tout le monde, je ne sers à rien... Vous êtes tous autour de moi mais... Dumbledore.. Dumbledore doit avoir des contacts, doit connaitre des endroits, où je pourrais partir. Faire de mal à personne.. Professeur... Qu'est ce que je dois faire.. Je peux plus.. " 

C'était dans ce genre de moment que je me détestais particulièrement.
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Minerva McGonagall
Minerva McGonagall
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Gryffondor J'ai posté : 376 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 14 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : qu'on peut blesser

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MessageSujet: Re: (avec Remus) Une inquiétude un brin maternelle  (avec Remus) Une inquiétude un brin maternelle EmptyDim 1 Jan - 19:43
Minerva se souvenait encore parfaitement, il y a sept ans de cela à peine un mois avant la rentrée de septembre, le directeur de l’école de sorcellerie, Albus Dumbledore l’avait convoquée, sans vraiment donner de raison. Elle ne s’en était pas vraiment souciée, étant habituée à être convoquée dans son bureau sans motif, étant donnée qu’elle était sa directrice adjointe. Elle s’était donc pointée dans son bureau le plus rapidement possible. Une fois assise, le directeur commença tout de suite à expliquer la raison de sa venue ici. Pour une fois, il n’était pas parti dans une de ses extravagances et la professeure de Métamorphose ne pouvait que l’en remercier. Il lui expliqua que cette année, Poudlard accueillerait un enfant qui, durant sa jeunesse, avait eu la malchance de se faire mordre par un loup-garou. Il continua en lui disant qu’il allait mettre en place des moyens pour que ce jeune garçon ait la chance de suivre une scolarité normale. La Cabane Hurlante, le Saule Cogneur faisaient partis, entre autres, de ses moyens… Quand il lui dit qu’elle pouvait se retirer, Minerva, qui n’avait pas encore prononcé un mot depuis qu’elle était rentrée, posa une main que sur l’épaule de son vieil ami en lui disant qu’il avait eu une excellente idée.
 
Un mois après, le jour même de la rentrée, eut lieu la Répartition. Ce jeune garçon qui n’était autre que Remus Lupin fut envoyé chez les Gryffondor. Une fois la cérémonie terminée, Minerva s’assit à sa place à la table des professeurs et Albus lui sourit en lui disant que l’enfant n’aurait pas pu avoir meilleure suffisance que la directrice des Gryffondors.
 
C’est donc depuis ce jour-là que Minerva plaça Remus Lupin sous ses bons yeux attentifs. Elle restait toutefois discrète, ne voulant pas que d’autres personnes ne s’en rendent compte. Bien évidemment, elle avait eu du mal à échapper à l’observation d’Albus Dumbledore qui la taquiner parfois en la comparant à une maman lionne qui allait voir ses petits.  La professeure de Métamorphose s’inquiétait beaucoup pour ses élèves, et encore plus pour ses lionceaux comme les appelait le directeur. Remus n’échappa donc pas à cette surveillance, au contraire.
 
A chaque fois que Minerva le voyait, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir un serrement au niveau de son cœur en pensant qu’un loup-garou avait gâché la vie d’un pauvre enfant qui n’avait rien demandé, et qui était très adorable. Car on pouvait en dire ce que vous voulez, mais aux yeux de la société sorcière, qui n’était pas du tout tolérante, cet enfant serait mis de côté, mais s’il avait été le plus adorable des enfants. Mais malgré ce qu’elle pouvait penser, son comportement envers Remus ne différenciait pas de celui qu’elle avait envers les autres élèves.
 
Minerva s’inquiétait encore plus quand la nuit de la pleine lune approchait. Elle ne s’inquiétait pas du fait que Remus, sous sa forme de loup-garou ait pu tuer quelqu’un, elle avait confiance en Albus pour installer toutes les mesures de sécurité possibles. Elle s’inquiétait plutôt pour le jeune garçon, qui à chaque fois qu’arrivait cette nuit fatidique, devenait de plus en plus tendu, et le lendemain, il était toujours très fatigué, et parfois blessé.
 
Et cette fois là n’échappa pas à la coutume. Le soir même, Minerva qui observa minutieusement Remus, vit qu’il n’avait pas mangé grand-chose de ce qui se trouvait dans son assiette. En s’endormant, la directrice des Gryffondors pensa au pauvre Remus, seul dans cette Cabane, à souffrir. Elle ignorait qu’en fait, il n’était plus seul, mais il ne valait mieux pas qu’elle ne le sache.
 
Et finalement, la scène du matin. Aucun mot était assez fort pour exprimer l’inquiétude que la sorcière d’un certain âge maintenant, avait ressenti en voyant son petit protégé, comme l’appelait Albus, en train de s’accrocher aux murs, dans l’espoirs d’avancer, tout en boitant et en ayant du mal à respirer. Quand il aperçut la présence de sa professeure, Remus avait essayé de paraître normal, mais il souffrait tellement que même le meilleur comédien du monde n’aurait pas réussi à tromper Minerva.
 
Ils commencèrent alors leur longue route en direction de l’infirmerie. La professeure de Métamorphose essaya de le soutenir du mieux qu’elle pouvait. Finalement, ils y arrivèrent, et Remus s’allongea tout de suite dans un des lits. Et il ne trouvait rien de mieux qu’à s’excuser… Mais de quoi ? D’être la victime d’un destin aussi horrible ? Il pensait vraiment qu’il dérangeait sa professeure ? Elle lui parla d’une voix douce.
 
Remus…
 
Elle n’utilisait le prénom de ses élèves que dans des moments difficiles, pour essayer d’enlever pendant un moment cette distance.
 
Remus, vous ne me dérangez pas. Enlevez-vous cette idée de la tête.
 
L’infirmière arriva et s’occupa tout de suite de Remus. Dès qu’elle eut fini, elle eut la mauvaise de proposer des calmants à Minerva, qui s’inquiétait pour le jeune garçon, mais en réponse, elle eut droit à un regard noir. Si un regard pouvait tuer…
 
Une fois que l’infirmière fut partie, Remus reprit la parole en disant qu’il en avait marre d’inquiéter les autres et que Albus devrait sûrement avoir des relations pour le faire partir d’ici. Minerva s’indigna et prit la main de Remus avant de la lâcher, à peine une seconde après, regrettant son geste.
 
Vous n’avez jamais dérangé personne. Le professeur Dumbledore était prêt à vous accueillir et c’était une bonne idée. Il ne vous l’aurait pas proposé si cela aurait une source d’inconvénient, comme vous semblez le penser. De plus, aucun professeur ne semble se plaindre de vous, vous ne dérangez personne, pourquoi devrez-vous partir ? Je refuse d’en parler au directeur. Pour le moment, vous n’avez blessé personne à part vous-même. Je vais me renseigner pour voir s’il y a n moyen que vous vous blessez moins.
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MessageSujet: Re: (avec Remus) Une inquiétude un brin maternelle  (avec Remus) Une inquiétude un brin maternelle EmptyMer 4 Jan - 17:23
Je soupirais, las de tout ceci. La directrice adjointe essayait de me rassurer. Elle qui avait toujours l'air stricte, avec son chignon tiré en arrière à la perfection, ses mots toujours choisis avec soin et son allure droite, paraissait inquiète. Malgré ses paroles, je ne pouvais éviter de m'en vouloir un minimum. Je remerciais tout de même le ciel et tout ce qu'il pouvait y avoir, d'être tombée sur elle et non sur quelqu'un d'autre. 
Cela me surpris lorsqu'elle me prit la main, pour la lâcher dans la seconde d'après. C'était un geste maternel et pendant un instant, je me demandais si elle avait des enfants, une famille. Je ne pu m'attarder sur cette pensée, une petite vague de douleur me traversant. 
Ma requête concernant mon départ de Poudlard fut aussi rapidement refusé qu'un voyage par poudre de cheminette. Pour elle, c'était un "non" catégorique et tout le monde savait bien que dans ce cas là, il valait mieux ne pas discuter plus.
Je détournais les yeux lorsqu'elle mentionna sa dernière phrase. Je ne m'étais pas blessé moi-même, mais cela, elle ne pouvait le savoir. Pourtant, cela remonterait surement la réputation de James, Sirius et Remus. Autant de bravoure et de courage serait récompensé, rendant certains professeurs possiblement plus indulgents avec eux et cela ne leur ferait pas de mal. 
D'une voix rauque, je la remerciais, couvrant de nouveau mes meilleurs amis. 

_Merci, Professeur. Mais... S'il-vous-plait... Ne me mettez pas un garde, ou quelque chose de ce genre... Je ne voudrais blesser personne.. 

Ma phrase n'était que la moitié d'un mensonge. Une question me trotta dans la tête, une question qui n'avait rien à faire là par un moment pareil. Mais je la posais tout de même: 

_Professeur.. Vous êtes une animagi... Vous avez donc des souvenirs lorsque vous vous transformez et reprenez forme humaine. Alors pourquoi, les... je n'en n'ai pas? Est ce que toute ma vie va s'apparenter à cela? Devenir un... un monstre, et au petit matin, ne pas savoir ce qu'il s'est passé? 

Cela me meurtrissait le coeur. Jamais je ne pourrais vivre comme tout le monde. Jamais je ne pourrais avoir de famille, d'enfants. Bien sûr en tant d'années, j'avais eu le temps de ressasser encore et encore ces mêmes pensées mais, plus je grandissais, plus je ne pouvais me les enlever de la tête. Je n'avais d'autre choix que d'accepter ma nature. La renier ne changerais rien. Encore les mêmes réflexions, encore et toujours. L'indignation, la tristesse, l'acceptation, la colère, l'abandon. Je tournais en boucle. 

_Peut-être que, je pourrais rencontrer quelqu'un comme moi qui saurait m'aider. Peut-être que, je... Non.. J'en sais rien.. 

Je divaguais un peu. L'infirmière avait prévenu que les médicaments seraient un traitement de cheval pour me remettre d'aplomb très rapidement. Demain dans la matinée, je devrais être de nouveau sur pied, prêt à étudier malgré le lourd bilan corporel. Côtes cassées ( merci James ) , plaies ouvertes (merci Peter ) , morsures ( merci Sirius )... Il faudra que je remercie encore mon professeur de métamorphose. Oui, une fois sur pied, je lui achèterais un petit présent en guise de reconnaissance.
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Minerva McGonagall
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MessageSujet: Re: (avec Remus) Une inquiétude un brin maternelle  (avec Remus) Une inquiétude un brin maternelle EmptySam 21 Jan - 13:10
La professeure de Métamorphose entendait souvent ce qu’on, c’est-à-dire, les élèves, pouvait raconter sur elle, une fois qu’elle avait le dos tourné. « Elle est trois fois trop stricte ! », « Mais se rend-elle compte de la quantité de devoirs qu’elle nous donne ? Elle a oublié ce que cela faisait de vivre ? En même temps, cela ne peut être qu’impossible que quelqu’un l’attende chez elle… Qui voudrait d’elle ? », « Ne se rend-elle pas compte que personne ne l’aime ? »… Bien évidemment que Minerva entendait tout cela. Elle avait une bonne ouïe, surtout grâce à sa forme Animagus, qui avait amélioré certains de ses sens. Mais elle n’en prenait même plus ombrage. Elle faisait comme si elle ne les entendait pas. Et Albus faisait tout pour les contredire. Et même si elle ne se l’avouerai jamais, il était d’un grand réconfort. De toute façon, elle savait, que certains élèves étaient très imaginatifs pour inventer de nouvelles bêtises ou des remarques blessantes, mais l’étaient beaucoup moins pour faire les vingt centimètres qu’elle leur demandait sur la Métamorphose humaine.
 
Ainsi, même si Minerva était stricte, elle avait un cœur. Et un cœur qui s’inquiétait, peut-être un brin trop, pour les autres. En effet, elle n’avait pas de mari, ou d’enfants pour qui s’inquiéter, mais elle avait tous les élèves… Et c’était comme une famille. Elle les voyait devenir grand et quitter le berceau scolaire.
 
Elle écouta la requête de Remus.
 
D’accord, Remus, je ne mettrai pas de garde pour votre surveillance. Cela ne faisait pas partie de mes intentions.
 
La question que lui posa le pauvre élève alité, serra le cœur de Minerva, et afin de mieux cacher ce qu’elle ressentait, elle se leva et tourna quelques instants le dos à Remus, pour masquer ses émotions.
 
Ce n’est pas pareil. J’ai choisi de devenir Animagus, c’est une métamorphose volontaire. Je me transforme à ma guise. Vous, c’est une… une punition que quelqu’un vous a infligé… Une fois par mois, vous serez donc obligés de vous transformer et de ne pas vous souvenir de la nuit de votre transformation. Mais le reste du temps, vous êtes le Remus que les autres apprécient.
 
Cela attristait beaucoup la directrice de l’Ecole de Sorcellerie de Poudlard, que son élève se traite tout seul de monstre. Elle-même, ne pourrait jamais se résoudre à le traiter comme tel. Pour elle, il était un très bon élève, très travailleur, au caractère presque exemplaire, s’il n’avait pas été amis avec ces Maraudeurs qui ne cessaient de les faire courir dans tous les sens, qui malheureusement, une fois par mois, avait un problème de pleine lune et de… pilosité. Mais la dernière remarque du jeune Gryffondor la fit se retourner d’un coup. Elle s’approcha de l’adolescent.
 
Je pense que cela serait une très mauvaise idée. Vous, vous avez eu de la chance… La chance d’avoir des parents aimants, qui vous acceptèrent comme vous êtes… Tout le monde n’a pas eu et les autres loups-garous, pour la plupart, ont eu une mauvaise enfance, qui les firent devenir les monstres sanguinaires qu’ils sont aujourd’hui. Mais ce n’est pas votre cas, et vous n’avez en commun avec eux, que cette transformation lors de la pleine lune.
 
Elle fit une courte pause.
 

De plus, vous êtes un adolescent séduisant... Je... JE veux dire avec un bon caractère. Je suis certaine que vous trouverez une femme prête à vous aimer. Il ne faut pas perdre l’espoir.
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