Hélian • I can't breath... Why it's so hot here ? [HOT]

Un soupire. Un râle. Une caresse. Une main chaude remonte le long des reins de la jeune femme qui soupire de nouveau avant de pencher la tête en arrière croisant ces jambes autour des hanches de l’homme qui se trouve au-dessus d’elle. La chaleur devint étouffante, la sueur commence à couler le long des deux corps nus qui se collent encore un peu plus l’un à l’autre. Une deuxième main remonte le ventre du corps de la femme avant de caresser doucement les seins de cette dernière tout en douceur, l’autre main fait des aller-retour au creux des reins de la femme avant de revenir vers le bas-ventre. De nouveau, soupire’élève dans la pièce rouge et argent. Un léger gémissement échappe des lèvres de la femme qui s’accroche au dos de son partenaire avant de planter ces ongles dans son dos. Un sourire s’affiche sur les lèvres de l’homme qui vint mordiller ces concours avec délicatesse retenant une sauvagerie existante. La femme s’accroche encore plus à l’homme quand ce dernier donne un premier coup de reins, puissant, profonds. Une cadence s’installe doucement entre les deux êtres soupirant d’aise à chacun des mouvements. Les soupiré s’intensifient  au rythme des coups de reins qui accélèrent de plus en plus. L’homme vint mordiller les oreilles de la femme qui éclate de rire avant de mordre le cou de l’homme en lui lançant une trace. Elle lui sourit satisfaite d’elle-même. Pour lui répondre, l’homme donne un puissant coup de rein qui fait gémir la brune qui se relève soudainement sur l’homme posant ses mains sur le torse du brun. C’est au tour de la femme de mettre de la cadence, elle s’appuie sur les épaules de l’homme musclé lançant sa tête en arrière à rythme régulier. Les mouvements accélèrent de plus en plus, les deux êtres sont à la limite de la rupture. L’homme les fait basculer pour se retrouver de nouveau au-dessus baissant la poitrine de la brune en continuant ces puissants coups de reins. La brune se mord les lèvres tout en tirant les cheveux de son amant. Les mouvements continuent jusqu’à arriver à leur apogée. Un long gémissement accompagné d’un puissant râle résonne dans la salle.


Héléna se réveille en sueur et en sursaut. Mon dieu qu’elle rêve. Elle avait bien entendu reconnue les deux personnes et cela l’agaçait encore plus. La chaleur l’étouffait. Elle avait besoin de prendre l’air, elle avait besoin de froid. De calmer ses ardeurs, d’éteindre le feu qui l’anime à ce moment précis. Discrètement, le rouge et or sort du dortoir encore essoufflé et les joues rosies par son rêve plus que chaud. Elle n’était pas assez torturée la journée, il fallait que son esprit la mette à rude épreuve le soir aussi. Ouvrant doucement le tableau pour ne pas réveiller la grosse dame, la brune court dans les couloirs sa longue robe de nuit blanche touchant le sol. Il fait frais, mais la fraîcheur des couloirs ne refroidit pas suffisamment la brune qui est brûlante. Le désir l’anime encore. Alors, elle court, marche, se faufile dans les couloirs de Poudlard en prenant soin de ne réveiller aucun tableau qui pourrait éveiller les soupesons du concierge. Héléna venait tout juste de prendre un nouveau couloir quand elle frappa contre le torse de quelqu’un. Elle ne regardait pas où allait. Elle était encore dans les brumes du rêve. Le choc la fit reculer de quelques pas, la brune releva la tête les joues rosies en se mordant la lèvre inférieure.

« Avery ?! »

Ce rêve, Kylian avait entre " " prendre l'habitude de le faire. Puisqu'il ne pouvait, ne voulait, l'avoir en vrai, il c'était introduit dans sa tête. Pour être honnête, la première fois il ne c'était absolument pas attendu à ça ! Quelle bonne surprise, il a pu l'embêter toute la journée suivante avec des sous-entendus salaces. Si au début il c'était que ça ferait juste une bonne plaisanterie, il c'était laissé attiré et était revenu encore et encore. Bon pour être parfaitement honnête, cette fois il n'avait pas prévu d'emmener Bee avec lui, mais il ne peut pas toujours contrôler les connexions oniriques, parfois c'est plus dur que d'autres. Pas que ça le dérange plus que ça, c'est un homme après tout, et puis la rousse avait beau faire la sainte ni-touche, il est quasiment sûr qu'elle en fait aussi. Non, le problème là-dedans, c'est qu'elle est amie avec miss White, et il préférerait qu'elle n'ébruite pas ce genre de chose.

Pourtant, une fois dans ce lit, perdu dans les brumes du plaisir, il ne prête pas attention à l'endroit ou pourrait se trouver la serdaigle. Toute son attention va aux soupires que laisse échapper la jeune lionne, alors que ses grandes mains se promène sur sa peau pâle, caresse son épiderme, répondant des frissons sur leurs deux corps. Ses lèvres qui maltraitent les siennes de baisers passionnés auxquels elle répond sans vergogne. Ses doigts glissent sur ses courbes comme s'ils découvraient la chose la plus précieuse du monde, alors que sa bouche s'éloigne de la sienne pour venir effleurer la chair sensible de sa gorge offerte tandis qu'elle rejette la tête en arrière alors qu'il s'enfouit en elle dans un râle de plaisir. Ses doigts se crispent sur ses hanches en même temps que ses ongles abîment la peau de son dos quand elle s'accroche à lui, écorchant sa peau et faisant sourire le serpent.

La jeune femme semble si étroite, pourtant parfaite pour lui. Alors qu'il donne des coups de reins lent, ample, profond il sent chaque sensation venir pulser dans ses veines, lui faisant presque tourner la tête. L'ambiance est lourde, leurs peaux chaudes, recouvertes d'une infime pellicule de sueur se frotte l'une contre l'autre. Leurs mouvements de reins son en cadence, comme la danse de deux amants connus depuis la nuit des temps. Au fur et à mesure, le rythme s'intensifie, les gémissements résonnent dans la pièce de dortoir étrangement calme. Son souffle erratique s'échappe de sa bouche pour venir effleurer la peau de sa gorge quand il vint mordiller son oreille. En réponse, la brunette vient lui mordre le cou. Fière d'elle, Kylian donna un puissant coup de rein, touchant sa peine son point de plaisir, comme une punition, souriant à son tour en la voyant ainsi gémir sans retenue. Bientôt les positions s'inversent, ses mains glissent le long de son dos alors qu'elle se mouve sur lui, à la manière d'un serpent sous le charme de son chaman.

Le jeune Avery se mord la lèvre inférieure, la fixant d'un regard brulant alors que ses mains s'accrochent à ses hanches pour l'aider dans ses mouvements. Le vert se redresse alors, laissant ses lèvres avides parcourir sa peau légèrement salée, pour venir s'égarer l'espace d'un instant sur sa poitrine qu'il mordille légèrement avant d'y laisser trainer sa langue. Pourtant, sentant le plaisir menacer dans les emportés tous les deux, Kay inverse de nouveau les rôles pour être en position dominante. Il empoigne l'une de ses cuisses afin de pouvoir faire des mouvements rapides et profonds, et bientôt le gémissement de délivrance de la brune résonne dans la pièce, accompagné par un râle de plaisir du jeune homme.


Kylian se redresse d'un coup, respirant une grande goulée d'air. Encore perdu dans les brumes de son rêve, il remarque à peine la présence, gênée, de Lullaby à côté de lui. Il finit par s'extirper de son lit de fortune, pour sortir dans le couloir. Il avait besoin de respirer un peu, ça faisait des heures qu'ils étaient là-dessus. Ils avaient plus ou moins fait le tour, et Kylian avait besoin d'une pause avant qu'un mal de crâne se vienne le submerger. Et puis, il préférait laisser Bee se remettre de ses émotions. Le serpent n'avait pas spécialement envie de parler de ça non plus, ça ne le regardait que lui et la concernée. Le fils Avery avait donc enfoncé ses mains dans les poches de son jean noir, avant de se mettre en marche dans les couloirs déserts du château, sans même craindre de se faire attraper par un professeur ou par Rusard. Qu'importe, ce ne serait pas sa première heure de colle. Non, ses pensées sont ailleurs, encore dans ce rêve. Les soupires de la jeune femme résonne dans sa tête, son parfum flotte dans l'air. Il ne peut s'empêcher de se demander si ses lèvres sont aussi gourmandes dans la réalité.

Perdu dans ses pensées, le regard fixé sur le sol, il n'entend pas le bruit des pieds nus qui court sur le pavé. Il se rend compte d'une autre présence, simplement quand on lui rentre dedans. Réflexe de batteur, il attrape le bras de l'inconnue, pour éviter une potentielle chute. Son regard croise les yeux bruns d'Héléna, et aussitôt, le feu au creux de ses reins ronronnés d'une satisfaction silencieuse. Elle semble chamboulée, la jeune lionne. Ses joues sont rouges, elle se mordille la lèvre, serait-elle gênée ? Sans doute, parce que lui sait. Il sait ce qui se passait dans la tête de la si fière Héléna White quelques minutes plus tôt. Il sait qu'il était dans son rêve, et qu'elle gémissait sous ses mains. Il sait qu'il était dans son rêve, et qu'elle gémissait sous ses mains.

-Et ben White... On a le Diable aux trousses ?

Un léger sourire amusé vient tirer le coin de ses lèvres. Après tout, elle ne cesse de lui balancer à la figure que ce sera un mangemort, comme son père. Les mangemorts ne ressemble pas un peu au Diable ici . Du moins, à ses sous-fifres. Bref, il tente une légère allusion au fait qu'elle tente de fuir la réalité de ses rêves. Elle le veut. Il le sait. Finalement, Kylian relâche son poignet, non sans une légère caresse, avant de s'avancer d'un pas vers elle.

-Essayerait tu de fuir quelque chose, mon ange ?

Son accent français détonne avec le reste. C'est comme ça qu'il la surnomme dans leurs petites rencontres nocturnes. Mais comment pourrait elle ne serait-ce que savoir qu'il vient réellement visiter ses rêves ? Rares sont les bouquins qui en parle, surtout à Poudlard. Kylian a dû mettre plusieurs années avant de mettre la main sur l'un d'entre eux. Son regard glisse sur sa robe de chambre immaculée. Robe de chambre qu'il lui a retirée sans peine quelques instants plus tôt.

Alors qu’elle courait encore dans le couloir afin d’éliminer sa frustration, Léna s’arrêta subitement s’appuyant contre le mur froid à ses côtés. Fermant subitement les yeux tandis que les images envahissent de nouveau son esprit, les mains chaudes et puissantes du batteur remontent doucement le long de son corps nu. Les soupire de plaisir résonne encore et encore dans ses oreilles, la tête lui tourne. Il faut qu’elle se remette en route, il fallait qu’elle fasse fuir les images qui revenaient sans cesse dans son esprit. Ce n’était pas la première fois que cela arriverait, elle avait déjà eu des rêves de ce genre dans le passé, mais ils étaient bien moins intenses que celui qu’elle venait d’avoir. De plus, le lendemain le Serpentard avait fait des sous-entendus salaces. On aurait dit qu’il était au courant et la jeune femme ne comprenait pas comment cela pourrait être le cas. Soudain, des pas résonnent dans la direction de la brune qui se cache rapidement et en silence derrière une statue. Mauvais plan. L’immobilité lui fait revivre encore et encore le rêve. Ces agaçantes images remontent encore dans son esprit rejouant les scènes à de multiples reprises comme si son cerveau voulait lui montrer chaque angle, lui rappeler chacun soupire, chaque baisé chaque mouvement échangé.

Les deux joueurs de Quidditch sont à nouveau étendus dans ce grand lit aux couleurs rouge et argent. Le mélange des couleurs des deux maisons pourrait être ironique, mais ce n’est pas ce qui perturbe le plus la jeune femme qui revit encore ce moment. Pourquoi ? Ce rêve avait paru si réel que cela en était perturbant pour la brune. Elle ne s’était jamais trouvée dans un état pareil même lorsqu’elle passait des soirs avec des hommes, mais c’était différent. Elle le désirait vraiment, chaque mouvement qu’il faisait, chaque geste, chacun soupire, chaque baisé la faisait soupirer d’aise. Tout ce qu’il faisait lui donnait des frissons. Et cela, jamais la brune ne l’avait ressentie auparavant. Leurs corps ne faisaient qu’un, comme s'ils étaient faits l’un pour l’autre. C’était tout simplement idiot, ce n’était pas le genre de pensée que la jeune femme avait, ce n’était pas son genre de réagir de la sorte surtout envers le serpentard. Elle le détestait depuis leur première rencontre.

Sans vraiment prendre le temps de s’assurer que les pas qui se dirigeaient vers, elle était partie, Héléna repartie dans les couloirs pieds nus. Sa peau entrait en contact avec les pierres froides ces bras dénudés auraient voulu frissonner, mais la chaleur habitait encore le corps de la jeune femme qui marchait à l’aveugle en silence dans les couloirs du château. Sa robe de nuit blanche lui collait légèrement à la peau à cause de la sueur due au rêve, étant longue cette dernière traînait sur le sol. Les coups de reins dus serpentèrent, lui revienne à l’esprit se mordant violemment les lèvres, la jeune femme reprend sa course folle, comme si courir l’aider à fuir la réalité, à fuir ces images qui allaient la tourmenter pendant des jours et des nuits cela, elle en avait bien consciente et cela avait le don de l’agacer fortement.

Elle ne se rend pas compte que ce rêve est plus ou moins à cause du Seprentard qui était en train de s’entraîner avec Lullaby. C’était quelque chose de tellement rare que très peu de sorciers connaît l’onirisme et il y avait encore moins d’ouvrage qui en parlant que ceux qui traitait de l’anima gus. Comment aurait-elle pu s’en douter que le fils aîné des Avery était exactement dans le même état qu’elle en ce moment même ? Et qu’elle tomberait dans cet état sur lui ? Personne. Les chances étaient tellement minimes qu’ils tombent l’un sur l’autre dans cet immense château à cette heure de la nuit, ou plutôt du matin, elle ne savait plus vraiment. Alors qu’elle venait de tourner au bout d’un couloir toujours en courant la rouge et or rentra en collision avec quelqu’un. Ce dernier la retient par les poignées. Quand elle releva la tête, Héléna ne put s’empêcher d’ouvrir grand les yeux et de crier, silencieusement bien sur, le nom de famille du garçon qui venait de la retenir. Il avait fallu que ce soit lui, entre tous les élèves cela avait été lui. Étrangement, la brune aurait largement préféré que ce soit Rusard.

Observant attentivement le visage de Kylian, la brune chercher des traces qui l’auraient mis sur la piste, après tout il lui avait peut-être lancé un sort pour s’amuser et se moquer d’elle cela n’aurait rien eu d’étonnants. Secouant la tête la brune se détacha de l’emprise du vert et argent, elle avait crut voir une lueur de plaisir dans les yeux du batteur, mais elle avait sans doute halluciné après tout, elle était encore dans les vapes du rêve. Croisant les bras sous sa poitrine la jeune femme ne fait pas vraiment attention au détail, oubliant qu’elle ne porte rien d’autre qu’une culotte sous sa robe blanche encore trempée qui lui colle à la peau montrant chaque forme de son corps. Reprenant un visage neutre et dénoué de toutes expressions la jeune femme relève la tête en lançant un regard noir au bras.

« En fait, il est plutôt devant moi. » Répliqua-t-elle froidement.

C’était en effet le cas, la brune courait dans les couloirs du château dans l’unique but d’oublier les images de ce rêve qu’elle venait tout juste de vivre, et voilà qu’elle se retrouvait en face de la personne qui se trouvait, il y a quelques minutes à peine dans son lit, enfin le lit de son rêve. Sans s’en rendre compte, une main du batteur était toujours accrochée à son poignet quand elle avait croisé les bras sous sa poitrine. Ce dernier la relâcha non sans lui laisser une légère caresse. Avait-elle rêvé de cela aussi ? Restant de marbre la brune ne fait comme si rien ne venait de se passer et continue de lancer un regard noir au brun. Qu’est-ce qu’il faisait ici à cette heure de la nuit ? L’accent français du jeune homme résonne dans les oreilles de la brune qui réplique sans attendre pour ne pas se laisser surprendre. Son corps toujours à deux doigts de la rupture.

« Je suis insomniaque Avery. » Lâcha-t-elle avant d’essayer de le contourner.

Héléna avait dit plus ou moins la vérité, il était vrai que quelquefois la brune avait des difficultés à s’endormir, mais cette nuit-là ce n’avait pas été le cas et le brun n’avait aucunement besoin de le savoir cela lui ferait trop plaisir. Son regard se pose rapidement sur le torse du jeune homme avant de lui passer sur le côté essayant de mettre le plus de distance entre lui et elle. Le surnom qu’il avait utilisé elle l’entendait souvent dans ses rêves. Était-ce un hasard ? C’était un drôle de hasard et la jeune femme commençait à avoir un doute, le serpentard n’était pas tout blanc dans cette histoire, elle en était certaine.

Ce n'est pas la première fois que le serpent se faufile sournoisement dans les rêves de la lionne, s'en est presque devenu une fâcheuse habitude pour être honnête. Il est froid et distant avec elle, à longueur de journée. Il ignore jusqu'à sa présence, s'autorisant juste de temps en temps des regards volés. Sa conscience était elle qu'il avait l'impression de ressentir sa présence à chaque bourrasque de vent. Peut-être simplement parce qu'il se la refuser, alors sa tête, lui dit encore et encore qu'il la veut. Le fait était qu'il a fini par s'autoriser une petite visite dans sa tête. Si au début, ce n'était que plus ou moins une visite sans arrière-pensée, juste un moment ou être lui-même avec la jeune femme, les choses se sont vite emballées.

Le goût de ses lèvres sur les siennes, un soupir partagé comme s'ils avaient attendu cela depuis des siècles, leurs langues qui s'entremêlent et son corps qui se moule contre le sien... Il a fini par rompre brutalement la connexion, ce demandant ce qui ne va pas avec lui. Mais elle était toujours là, cette envie, cette pensée, cette présence, qui le hante jours après jours. Alors, il s'est dit que s'il allait jusqu'au bout avec elle, même en songe, sa tête finirait par comprendre que ce n'est qu'une lubie de plus. Kylian, c'est donc laissé emporté par ses sentiments, ses envies, et ce fut un rêve plutôt enflammé pour dire vrai. Il se souvient encore avec une précision troublante des détails. De la façon dont elle l'avait regardé, touché, comme s'il était une chose unique, précieuse, hors du commun. Pas de la chair à canon, pas le fils d'un mangemort. Ca l'a troublé un long moment après cela, et s'en été fini de lui.

Régulièrement, il a fini par la rejoindre dans ses rêves, parfois pour simplement parler, imaginer des choses, d'autres pour se consumer l'un et l'autre. Cette fois encore, c'était différent, peut-être parce qu'il partageait cette connexion avec Bee, cela à renforcer les choses, ou peut-être pas. Et il n'a pas nécessairement envie de savoir. Il peut encore sentir le feu brûlant au creux de ses reins, alors que sa langue vient humidifier ses lèvres sèches dans une habitude, tandis que son regard se promène sur ce corps qu'il a si souvent vu, sans barrière, dans un monde qui n'appartient qu'à eux. Avec un léger sourire en coin, le vert penche légèrement la tête sur le côté en la dévisageant.

-Ah... Et peut-on savoir pourquoi tu sembles si désespéré de me fuir au beau milieu de la nuit, alors que je suis à l'autre bout du château ? Est-ce que je hanterai tes rêves par hasard, mon ange ?

Il ne put empêcher un léger rire de lui échapper. Conscient que cela pourrait la vexer un peu plus, il fit semblant de tousser, même si dans le fond, il ne cherchait pas à cacher le fait que son excuse était vraiment bidon. Dans le monde des sorciers, il y a peu de chose qu'on ne peut pas soigner. Alors une insomnie, franchement, c'était risible.

-Tu m'en vois navré. N'as-tu donc jamais pensé, au cours de toutes ces années, à aller voir madame Pomfresh pour une petite potion de sommeil ? Ah, mais j'y pense ! Nous avons étudié cette potion, il y a deux ans déjà.. Je suis sûr que tu arriverais bien à t'en faire une toute seule.

Le brun la suit du regard quand elle passe à côté de lui, avant de se positionner juste derrière son dos. Asser proche pour que leurs parfums s'entremêlent et que son souffle effleure son cou, mais pas assez pour se toucher directement. Avec un léger sourire séducteur aux lèvres, il se penche afin de murmurer près de son oreille.

-De quoi rêves-tu, mon ange ?

Le souffle lui manquait le froid la quittait trop rapidement, la chaleur quant à elle l’étouffait de seconde en seconde. Un flash. Une caresse. Un second flash. Un baisé. Le souffle cours la brune s’arrête de courir, posant sa main contre la pierre froide pour reprendre son souffle, reprend son calme. Reprendre contrôle de son esprit toujours embrumé par la chaleur du rêve qu’elle venait d’avoir. Le cerveau pouvait fonctionner de drôle façon, créer des images qui n’ont aucun sens. Comment pouvait-il se retrouver dans ces rêves alors qu’ils se détestaient depuis des années ? Ce détestait-il vraiment ? Elle était certaine que le serpent portait une haine viscérale pour elle, toutes ces insinuations à son futur possible avait créée un immense faussé entre eux.

Il ne se passait pas un instant ou elle ne pensait pas à lui. Le vert et argent trouvait toujours un moyen d’occuper les pensées de la jeune femme et cette dernière ignorait comment il faisait. Soit c’était l’agacement qui prenait place soit c’était ces images qui la hantait encore et encore. Ces mains rugueuses et pourtant si douce glissant doucement sur sa peau explorant les moindres recoins de son corps qu’il connaît parfois. Une légère pression bien placé et elle est déjà prête à chevaucher avec lui toute la nuit. Ces sourires. Ces soupires rauques. Ces râles. Sa chaleur. Son odeur. Son corps. Tout l’hantait, tout l’animait chez lui. Sa voix sombre, ténébreuse, rauque. Ces petits rictus. Absolument tout avait un effet envoûtant en elle. Tout ceci était amplifié fois cent dans ces rêves. Etait-ce des rêves anodins ? Ou le fruit d’un désir enfuie en elle ? En eux ? La brune secoua la tête avant de reprendre son chemin sans véritablement de but dans les couloirs de ce château froid. Pourtant c’est la chaleur qui anime la moindre parcelle de son corps.

Héléna errait sans but dans cet immense château aux innombrables couloirs, son seule envie est de fuir ces images qui ne cessent de revenir à l’attaque dans son esprit. Elle crût entendre un bruit. Se retournant vivement la brune n’aperçoit que l’obscurité. La chaleur l’envahit de nouveau, son imagination ayant pris le fonctionnement de son cerveau. La brune secoua la tête avant de se retourner et de recourir sans regarder ou elle va. Soudain, son corps percute quelques choses. La jeune femme se retrouve face au démon de ces rêves, démon de ces nuits qu’elle essayait de fuir. La rouge et or ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel en rencontrant le regard du brun et son sourire en coin. Ce même sourire qui l’a faisait fondre quelques minutes plus tôt.

- Je parlais de te fuir, la maintenant de suite, Avery. Fit-elle en faisant mine de ne pas réagir au surnom qu’il venait de lui donner.

C’était le surnom que le Kylian de son rêve utilisait tout le temps quand ils se rencontraient. Une fois pouvait parfaitement être une coïncidence, il ne fallait pas qu’elle devienne soudain paranoïaque sans aucune raison. De plus, elle risquait de dire des choses dont elle préférait garder pour elle plutôt que d’en parler avec lui. Plutôt mourir en se jetant de la tour d’Astronomie.

- C’est Sevy qui s’en occupe normalement. Je pensais qu’il m’en restait encore en stock. J’ai d’autre chose à faire que des potions et il est bien meilleur que moi. Dit-elle en haussant les épaules. Severus avait toujours été sa boutique personnelle de potion quand elle en avait besoin, bien entendu rien n’était gratuit. Elle aidait son meilleur ami dans d’autres matières même si ce dernier préférait se débrouiller seul. Il était le meilleur sorcier du monde voyez vous. Huh.

Héléna essaya de passer à côté du brun afin de continuer son chemin et de refoulé les images qui commencent à hanter de nouveau son esprit. Kylian se positionna juste derrière le dos de la jeune femme suffisamment proche pour que leur deux parfums s’entremêle tandis que le souffle chaud du serpent viens caresser le cou de la brune. Un léger frisson parcourut le corps de la jeune femme tandis que le Serpentard se pencha à son oreille pour lui murmurer de nouveau des paroles. Cela ne pouvait être une coïncidence. Il savait clairement quelque chose. Et la jeune femme était persuadée que le brun s’amusait avec elle depuis plusieurs semaines déjà. Il avait sans doute dû lui lancer un sort sans qu’elle ne s’en rende compte pour rentrer dans ces rêves. Héléna se retourna et plongea son regard violet dans celui du jeune homme. Leurs deux corps s’effleuraient dû à leur proximité.

« A quoi tu joues Kay ? » Répliqua-t-elle d’un ton enjôleur. Il voulait jouer ? Elle allait jouer. Elle utilisait seulement ce surnom dans ces pseudos rêves dont elle doutait maintenant de leur réalité.

Comme les choses pouvaient être surprenantes parfois. Kylian ne croyait pas au destin, du moins pas vraiment. Le genre de chose comme "le destin a choisi cette fille pour toi" les conneries de ce genre n'est que des niaiseries pour lui. Non, pour le serpent, le destin est bien plus fourbe que cela. Rien à voir avec les sentiments. Mais plus des actions. Peut-être est-ce son destin de mourir jeune ? D'avoir souffert toutes ces années ? De ne pas avoir un peu de calme ? De ne voir que chute et morts autour de lui ? Qui sait ! Ce qui est sûr, c'est qu'après avoir planté Lullaby dans la salle sur demande, il ne s'attendait certainement pas à tomber sur celle avec qui il venait de rompre la connexion onirique.

Pourtant, Héléna White est bel et bien devant lui, aussi essoufflée que si elle avait fait le tour du château en courant. Elle semblait aussi perturber que lui et il en savait la cause. Dans la tête, il se demanda un instant si elle le cherchait... Ou bien si comme la Gryffondor le disait, elle tentait de fuir ce souvenir.... Mais courir dans les couloirs du château serait un peu stupide dans ce cas. On ne peut pas fuir une pensée ! Alors avant de lever les yeux au ciel devant cette idée stupide, il la chassa de sa tête, pour se concentrer de nouveau sur la jeune femme en face de lui, en tenue de nuit, qui semblait bien perturbé par sa présence. Sans doute autant que le vert l'était par la sienne. Un sourire en coin vient étirer ses lèvres, avant qu'il ne fasse un peu de côté et lui montra le chemin dans une révérence parfaitement exécutée, mais clairement moqueuse.

-Qu'attend tu pour me fuir alors ? Le couloir est tout à toi.

Haussant un sourcil en signe de défi, il finit par se redresser en détaillant son visage qu'il connaît déjà par cœur. Héléna..... Elle lui rappelle cette fille de l'histoire moldu... Héléne de Troie...Fille de Zeus et Leda.. La plus belle femme du monde. Dans cette chemise de nuit si longue, ample et pourtant semblable à une deuxième peau, elle ressemble à un Ange que Dieu aurait laissé chuter pour venir le tourmenté. La lionne semblait sûre d'elle, rageuse... Pourtant, il savait pour le partager dans ses songes, qu'elle pouvait être vulnérable, douce et souriante... Peut être un peu trop tendre pour son bien. Mais que peut-il arriver dans les rêves, pas vrai ? Enfonçant ses mains dans les poches de son jean, le jeune homme lève les yeux au ciel.. Sevy. Severus Snape. Un serpentard un peu à côté de sa baguette.

-N'es-tu donc pas assez grande pour cela ? Madame Pomfresh doit bien avoir ça dans son infirmerie, j'imagine... Tiens donc ? Et qu'est-ce que la princesse White a-t-elle bien donc à faire d'autre de si important ?

L'héritier des Avery la suivi du regard quand elle passa à côté de lui, avant de la rejoindre. Derrière elle, juste assez près pour que son souffle vienne s'échouer sur la peau nue de son cou, mais suffisamment pour que leurs corps se touches. Le vert s'est penché vers elle pour venir murmurer à son oreille, non sans constater le frisson qui vient secouer la jeune femme. Il ne prit pas la peine de s'écarter quand elle se retourna, baissant sa tête pour venir plonger son regard bleu azur dans le violet si étrange de la brunette. À nouveau, un sourire vient étirer le coin de ses lèvres au ton de sa voix. Voilà qui devenait intéressant. La voix légèrement rauque mais tout aussi charmeuse de la sienne, il lui répondit.

-ça dépend... A quoi veux tu jouer Lena ?