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 After all this time, I'm back w/Leroy

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NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: After all this time, I'm back w/Leroy  After all this time, I'm back w/Leroy EmptyDim 30 Déc - 21:35
allison carter + leroy odgen

 PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2  


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
Une peu moins d’une année ne s’était écoulé depuis sa dernière venue dans la capitale de l’Angleterre. Et pourtant cela semblait être une éternité pour la jeune femme. En juillet mil neuf cent soixante dix neuf, elle avait tourné le dos à son pays natale, incapable d’affronter une douloureuse réalité en face. L’ancienne serdaigle avait ses bagages et avait quitté le pays sans se retourner. Cela pouvait passer pour une décision égoïste pour certains, elle avait tourné le dos à ses amis et sa famille dans un moment critique de sa vie. Elle avait refusé l’aide des personnes qui l’aimaient et qui l’appréciaient pour prendre la fuite. La fuite … certains ne comprenaient pas, ne savaient pas … prendre la fuite à cause de la peur de l’inconnu, à cause de la peur d’un monde différent, à cause de l’ignorance de ce que l’avenir peut réserver. Fuir, prétendre que ça n’a pas la moindre importance, prétendre que c’est la meilleure des solutions … La fuite était souvent vu comme un moyen de facilité, comme la réponse aux problèmes pour une personne faible. Et peut-être qu’Allison l’était. Peut-être qu’elle n’avait pas été assez courageuse pour trouver en elle la force et le courage d’affronter la réalité. Alors elle était partie, avait tout quitté. La demoiselle s’était d’abord rendue en Amérique du Sud, passant par plusieurs pays pour en apprendre d’avantage sur la magie des plantes et les animaux fantastiques. Elle avait même eu l’occasion de visiter la célèbre école de Castelobruxo au Brésil dans les profondeurs de la forêt amazonienne. Partir aussi loin dans un premier temps lui avait fait du bien, dans le sens où elle avait laissé tous ses problèmes derrière elle, comme si elle abandonnait toutes les mauvaises passes en quittant simplement son pays. Elle avait accumulé les recherches et les travaux pour ne se laisser aucun moment de répit. Plus que de l’oubli, elle continuait de vivre dans le déni. Cette pensée que si elle faisait un blocage sur tout ce qui était arrivé, cela ne pourrait jamais être réellement réelle. Et puis ensuite elle avait quitté la forêt pour un tout autre paysage : l’Afrique du Sud. Un pays magnifique qui lui fit apprendre beaucoup autant sur la magie que sur elle-même. Elle se rendit plus tard en Uganda dans la célèbre école Africaine, où elle put apprendre les prémices de la magie sans baguette. Ce fut une expérience autant incroyable que déroutante. Peu de temps avant son retour en Angleterre, elle avait fait un voyage dans une vieille tribu magique africaine. Cela avait surement tout changé dans son esprit. Elle avait rencontré ce vieux mage spécialisé dans la psychologie magique des morts. Ce qu’elle avait vu, ce qu’elle avait expérimenté avait dépassé son imagination. Peu importe ce qui s’était passé pour elle, une fois cette entrevue finie, elle comprit qu’il était temps de rentrer.

Alors en ce début de mois de juin, la demoiselle arriva à Londres. Evidemment malgré cette décision prise de son plein-gré, elle avait réellement peur de ce retour. Revenir après autant de temps … alors qu’elle n’avait donné aucunes nouvelles à personne, à part son père à qui elle avait écrit une lettre chaque mois pour qu’il ne s’inquiète pas. Elle n’avait pas revu Spencer depuis ce terrible moment. Que pensait-il d’elle maintenant ? Lui en voulait-elle d’avoir tout abandonné, de ne lui avoir plus parlé pendant cette année ? Capucine aurait surement du mal à comprendre ses actes, et cette envie de couper les ponts. Tout comme elle, elle avait toujours été un peu excessive, et elle savait que les retrouvailles avec sa meilleure amie ne seraient pas des plus simples. Mais il y avait aussi Leroy … Il était la dernière personne qu’elle avait vu avant de s’enfuir, elle avait passé un moment très intime avec lui avant de fuir en ignorant ses paroles. Et puis de manière générale, il s’était tout de même écoulé une année entière. Il se passait tellement de choses dans un laps de temps comme celui-ci. Que pensait-elle ? Qu’allait-elle donc retrouver ? Les gens avaient continué leurs vies qu’elle soit ici ou non. Et d’une certaine manière, elle avait aussi un peu peur de ce qu’elle allait trouver. Tout ne serait plus jamais comme avant. Elle marchait dans des ruelles de la capitale avec un petit sac à main et des vêtements simples, sans réellement connaître sa destination. Elle n’était pas pressée de rentrer chez elle. Pas encore du moins. Elle avait surement besoin d’y aller à son rythme. Etre dans son pays, dans sa capitale était déjà un grand pas pour celle qui avait tout fuit pendant si longtemps. Ses pas l’avaient finalement guidé dans le parc de Londres. En ce début d’été, il y avait déjà pas mal de monde qui s’y promenait.

Mais la demoiselle ne s’attendait surement pas à tomber sur quelqu’un qu’elle connaissait aussi rapidement. En effet, à quelques pas d’elle se trouvait Leroy. Cette personne avec qui elle avait imaginé les retrouvailles sous tellement de coutures différentes. L’une des personnes qu’elle appréhendait le plus de revoir. Sans s’en rendre compte, elle s’était arrêtée net à quelques mètres du blond. Ses yeux s’étaient posé sur sa silhouette comme si elle était incapable de l’ignorer. Que devait-elle faire maintenant ? Lui parler, continuer son chemin ? Elle l’avait déjà abandonné une fois sans la moindre explication, le refaire ne lui était surement pas autorisé. Et pourtant, son esprit travaillait rapidement, son cœur battait plus fort, elle ne savait pas quoi dire ou quoi faire devant cette présence surprise. Différentes émotions avaient envahis la demoiselle : de la peur, du stress, un peu d’émotion évidemment, de la gêne … « Tu viens jusque dans le parc pour servir tes boissons maintenant ? »

*WTF ? Mais pourquoi tu commences comme ça ? Un an après, et en mode normal oklm, ça demande presque une tequila, non mais reprends toi, je suis pas sûr qu’il soit en mode détente pour revoir la meuf qui l’a lâchement abandonné sur le toit d’un immeuble avant de l’ignorer pendant un an.*

C’était sorti tout seul. Le stress surement, et la peur de ne pas savoir quoi dire lui avait réellement fait dire n’importe quoi. Elle sentait d’ailleurs déjà ses joues rosirent. Et avait clairement envie de repartir en courant dans l’autre sens. Mais il était bien trop tard maintenant. Elle avait ouvert la bouche, donc s’il ne l’avait pas remarqué avant, maintenant c’était chose faite. Mais quelle idiote franchement. Il fallait se reprendre et vite, et trouver quelque chose de moins débile à dire. « Ecoute, je … je suis désolé pour la dernière fois. Disparaitre sans nouvelles comme ça … je … ca va ? »

*Je ne suis pas sûre que ce soit mieux comme début de conversation, mais bon. Tais toi, il vaudrait peut-être mieux.*

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Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : After all this time, I'm back w/Leroy Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

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MessageSujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy  After all this time, I'm back w/Leroy EmptyJeu 3 Jan - 22:22
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 After all this time
Leroy Odgen & Allison Carter
La vie de Leroy ressemblait à un gouffre dans lequel il s’enfonçait petit à petit sans être certain de pouvoir remonter. Il se rendait compte que cette année avait été horrible pour lui, bien loin de l’inconscience de Poudlard, bien loin de ce qu’il aurait penser pouvoir encaisser. Il avait toujours pensé pouvoir dresser des barrières, il avait toujours pensé être assez mature pour pouvoir affronter tout ce qui se mettrait en travers de son chemin, mais il devait bien se rendre à l’évidence qu’il avait échouer. Le premier choc avait été sans nul doute cette nuit avec Allison Carter. Cette nuit qu’il avait partagé après avoir passer quelques semaines auparavant une soirée qui l’avait poussé à faire des choses dont il ne se pensait pas capable. Une soirée pendant laquelle il s’était vraiment amusé et cette nuit passée avec elle aurait sans nul doute pu se terminer autrement s’il avait pu trouver les mots pour soigner son mal, mais au lieu de ça il semblait qu’il avait tout fait cafouiller. Encore une fois elle avait fui, mais elle était tout simplement partis. Il ne l’avait pas revu depuis, sans savoir pourquoi elle était partie, ni savoir si c’était de sa faute ou simplement de la vie de manière générale, mais la vie de Leroy ne s’était malheureusement pas arrêter là. Une fille il aurait pu tenter de l’oublier, bien que ce choix aurait été bien compliqué quand il s’agissait d’Allison. Pourtant le destin avait joué avec lui en lui enlevant sa meilleure amie. En la tuant pour tenter de protéger un moins que rien qui avait quand même péris dans sa connerie. Et elle était morte, celle à qui il aurait pu parler, celle qui l’aurait aidé à comprendre les choses qui se passait en lui, était tout simplement parti. Leroy lui en avait voulu un peu de l’avoir abandonner, mais tiraillé entre sa colère de se sentir maudit, de voir tous ceux qui pouvait lui être cher s’en aller, il avait été pris pas une effroyable tristesse qu’il avait voulut refouler au plus profond de lui pour ne pas y penser. Et il sombrait lentement petit à petit en essayant de ne pas tenir compte de ce qui avait pu le toucher autrefois, en tenant d’oublier des choses inoubliables. Il continuait à vivre, il continuait à travailler, pour gagner sa vie ayant décidé qu’il ne pouvait pas rester dans sa chambre miteuse du chaudron baveur, prenant un appartement en ville où l’on voyait s’étendre les lumières la nuit. C’était plaisant de voir cette ville si silencieuse, de profiter du silence tard le soir quand il rentrait du boulot et bien que son appartement soit bien vide de toute vie de manière générale, c’était sans nul doute ça qui l’empêchait de sombrer complètement dans ce qu’il avait toujours craint. NE pas s’attacher aux gens. Il avait bravé cette promesse par deux fois et jamais il ne ferait la même erreur. Il continuerait à vivre, il ouvrirait son bar un jour, il continuerait à croiser des gens sans la moindre importance pour lui. Une vie sans attache que personne ne semblait être possible, mais qui pour lui qui avait tout perdu semblait être la seule solution qui s’imposait à nouveau à lui.

Le mois de juin était arrivé et avec lui sa douce chaleur qui lui faisait penser que la plupart des futurs étudiants viendraient bientôt squatter les bancs du Chaudron Baveur, tenter d’oublier la peur de ce qui les attendait plus tard. Leroy se souvenait de l’été précédent évidemment et il était certain que jamais aucun ne serait identique. Sa matinée s’était terminée assez tard et il savait qu’il ne devrait pas retourner travailler avant le lendemain. En même temps il avait fait ses heures cette semaines là et avait déjà fait trois nuits ce qui lui permettait de rentrer sereinement chez lui jusqu’au lendemain. Il aurait pu transplaner jusqu’à chez lui, mais Leroy avait décider de profiter des beaux jours pour aller se balader. Se rendant compte que si l’année s’était passé correctement Kayla aurait pu être avec lui aujourd’hui, attendant de rentrer en études supérieure, il soupira en sortant du bar après avoir saluer ses collègues. Il marcha tranquillement dans les ruelles, tentant de ne réfléchir à rien, ce qui lui semblait difficile quand la solitude le guidait. Il s’alluma une clope avant de rentrer dans le parc moldu, qui lui permettrait de raccourcir son chemin pour aller jusqu’à chez lui. Il avait envie de s’installer dans son canapé, de fumer jusqu’à ne plus avoir la moindre pensée, de peut-être faire une balade nocturne le soir pour découvrir de nouveaux lieux dans Londres et tandis qu’il marchait il ne se rendit pas compte de la personne qui se trouvait non loin de lui. Ce ne fut que lorsqu’il entendit cette voix qu’il s’arrêta. Cette voix il la connaissait très bien, beaucoup trop à son goût comme si jamais elle ne l’avait quitté et qu’il ne pouvait rien faire contre l’entendre de temps en temps dans son esprit. Il eu un rictus pourtant en entendant la question qu’elle lui posa, s’arrêtant dans sa marche sans se rendre compte. Il aurait sans nul doute pu fuir, fuir la rencontre, fuir l’idée même de la revoir, mais son corps en avait décidé autrement.   « Il faut bien faire marcher la boutique. » répondit-il sans même la regarder pour le moment, répondant comme il l’aurait fait des mois auparavant. Non il ne pouvait pas vraiment répondre de cette manière. Leroy se retourna finalement pour lui faire face. C’était bien elle. Elle était là devant lui, presque inchangé à part un bronzage qu’elle n’avait pas auparavant. Il ne savait pas ce qu’elle avait fait pendant tout ce temps ni même où elle était. Et alors qu’il la regardait, son cœur fit un bond dans sa poitrine. Etrange sensation, étrange de la revoir et il ne savait pas exactement quoi dire, ni que faire dans ce genre de cas. Perdu, légèrement gêné, il se devait de ne pas lui montrer ce qu’il ressentait. Il ne pouvait, il pouvait être la cause de ce départ précipité. Allison s’excusa, enfin bafouilla une sorte d’excuse accompagné d’explication et c’était encore plus étrange car il se souvenait toujours du temps où elle tentait de se justifier sans grand résultat, tandis que lui s’amuser à jouer avec. Il ne prit le temps que de répondre à la dernière question : « De manière globale oui ça va. »  Oui globalement ça allait. Il ne pouvait pas le nier, il avait ce que beaucoup recherchaient, mais sans avoir le tout. Il fuyait le regard de la jeune femme presque comme si la regarder allait déclencher un truc et alors que ses pieds semblaient plus intéressants, il reprit la parole : « Ça   va toi ? » Ce fut sans doute l’erreur qu’il fit quand il la regarda finalement, redressant la tête. Il n’aurait pas dû fixer son regard de cette manière, sentant la gêne monter en lui, sentant des questions survenir dans son esprit, la voir à nouveau était bien trop étrange.

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Allison S. Carter
Allison S. Carter
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MessageSujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy  After all this time, I'm back w/Leroy EmptyJeu 3 Jan - 22:57
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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
Leroy. Le voir sous ses yeux après autant de temps … Elle ne pouvait expliquer ce qui se passait en elle à ce moment précis. Après tout, si elle ne l’avait pas vu cette dernière année, c’était entièrement de sa faute. Elle était partie, avait tout quitté sans même se retourner. Ils avaient vécu et partagés des choses ensembles. Cette histoire entre eux n’avait jamais été claire, et souvent très compliqués. Ils avaient commencés en ennemis … du moins du côté d’Allison qui s’énervait à la vision du garçon dans les couloirs de l’école. Même le simple fait de respirer pour le serpentard pouvait provoquer la colère et l’agacement de la préfète des serdaigle. Et sans que l’on puisse réellement comprendre le cheminement, la haine avait fait place à autre chose … mais à quoi ? La suite n’avait plus été simple : entre non-dits et fuites, entre jeu et réalité, entre vrai ou faux. Ils avaient partagés cette retenue ensemble où ils s’étaient livrés l’un à l’autre. On aurait pu croire qu’une évolution était en cours. Puis les dernières semaines au château, Allison l’avait évité après tout. Mais c’était encore elle qui s’était rendu à son bar en ce début d’été pour le voir, elle qui avait insisté pour qu’elle finisse cette soirée avec lui. Entre eux, ça avait toujours été les montagnes russes. Personne ne pouvait se positionner sur la nature même de leur relation, et il était fort probable qu’ils en étaient tout aussi incapables. Malgré tout, ils avaient tout de même partagé un moment très intime, un moment qui ne s’oublie pas dans la vie d’une femme : la première fois. Il avait été sa première expérience sexuelle. Et d’ailleurs sa seule. Et même si la situation n’avait pas été forcément idéale, elle se souviendrait de ce moment toute sa vie, des sensations qu’elle avait ressenties, et de ce rapprochement indescriptible. Mais ce qui s’était passé entre eux appartenait maintenant au passé. Le présent était tout autre. Allison était plus proche physiquement de lui qu’elle ne l’avait été pendant cette dernière année, et pourtant, elle ne s’était jamais senti aussi éloigné de lui. Tout cela était entièrement de sa faute, elle en avait conscience. Après tout, si elle n’avait pas fuit, si elle avait décidé de rester après qu’il le lui ait demandé, les choses seraient surement totalement différente aujourd’hui. Qui sait ce qu’ils seraient devenus si elle avait fait le choix de rester avec lui ce fameux soir sur le toit d’un immeuble de Londres ?

Si elle avait tout fait pour qu’il quitte ses pensées, pour ne penser à rien ni personne de cette vie qu’elle avait ici pendant ces mois à l’étranger, elle n’avait pas réussi tout le temps. Plus d’une fois, elle avait eu envie de lui écrire une lettre pour lui expliquer, pour avoir un contact, même minime, avec lui. Mais elle en avait été incapable. La peur surement de devoir affronter la réalité, la peur qu’il la déteste pour ce qu’elle ait fait. Mais aujourd’hui, il était devant elle, à quelques pas. Si proche, si loin. Elle aurait pu prendre la fuite encore une fois, mais elle ne le pouvait pas et elle ne le voulait pas vraiment non plus. La première chose qui lui vint à l’esprit fut un petit commentaire sur son service. Mais elle le regretta aussitôt dit. C’était étrange. Impossible même de faire comme si de rien n’était, comme si la dernière fois qu’ils s’étaient vus était la veille. Elle aurait aimé pourtant, cela aurait été plus simple de simplement ignorer toute cette histoire et de repartir comme ils s’étaient quittés. Mais elle avait conscience que c’était impossible, après tout la vie n’était pas aussi simple malheureusement. Il lui répondit sans la regarder. Et la demoiselle se rendait compte de ce fossé qui se tenait désormais entre eux. Mais au moins il s’était retourné vers elle, et n’était pas parti dans la direction inverse sans se retourner. Allison sentait son cœur battre la chamade. Quoi faire, que dire ? Elle essaya de bafouiller des excuses mais encore une fois, cela n’était pas très reluisant. Elle était tellement gêné, tellement mal à l’aise, tout en sachant être l’unique responsable de toute cette situation. Il lui répondit que globalement il allait bien. Elle le sentait tellement distant, et sentait son cœur se serrer. C’était compliqué de voir quelqu’un dont elle avait été proche être aussi éloigné d’elle. Surtout qu’il n’osait même pas la regarder dans les yeux. Elle ne pouvait pas pleurer, ou être en colère de cette réaction, elle n’en avait aucun droit, elle le savait bien, mais ça lui faisait quand même un peu mal. Il lui demanda à son tour si elle allait bien, la regardant enfin en face. Mais tout était tellement étrange. Ces futilités d’usages, se demander si ça allait, alors que ce n’était clairement pas quelque chose qu’ils faisaient avant, c’était … bizarre et pesant à la fois. « Je vais … Ca va mieux, je viens de rentrer. »

Elle ne pouvait pas continuer comme cela, à prétendre que tout allait bien, à parler à Leroy comme à un inconnu après les nombreuses choses qu’ils avaient vécus ensemble. Non elle ne voulait pas qu’il lui demande si elle allait bien, elle ne voulait pas qu’il la traite comme si elle était la boulangère à qui il demandait du pain. C’était égoïste, comme tout ce qu’elle avait fait cette année. Egoïste comme l’abandonner, égoïste comme ne pas lui donner de nouvelles … mais elle ne voulait pas de ça. « Je préférerais que tu me cries dessus, que tu t’énerves contre moi, que tu me reproches un million de choses … plutôt que tu me parles comme à une inconnu. » C’était sorti. Parce qu’elle ne pouvait pas continuer de faire semblant. Pas avec Leroy, et pas maintenant. Pas après tout ce temps. « Je suis partie sans me retourner malgré tout ce que je connaissais de toi, tout ce que tu m’as confié, et j’en suis vraiment désolé. » Cette conversation était compliquée, plus qu’elle ne pouvait l’imaginer. Parce qu’elle ne savait pas comment agir, quoi dire, ou comment se défendre.

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Leroy M. Odgen
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MessageSujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy  After all this time, I'm back w/Leroy EmptyJeu 3 Jan - 23:51
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 After all this time
Leroy Odgen & Allison Carter
Allison avait hanté ces nuits pendants très longtemps. Pendant des jours il n’avait eu de cesse de chercher une explication sur les raisons qui l’avaient poussé à partir alors que lui, lui demander de rester. Quand il y avait pensé, il avait même senti que dans ses mots il la suppliait presque de ne pas s’en aller et ce n’était pas son genre pourtant. Il n’aurait peut-être pas dû se montrer ainsi, et puis dans tous les cas elle était partie. Avec le temps il avait arrêté de penser qu’il l’avait supplié, il lui avait simplement demander, mais avec le temps elle n’était jamais partie de ces pensées. Il n’avait jamais su où il allait avec Allison, il n’avait jamais compris ce que cette relation n’était ni pour lui ni pour elle, ni même où elle allait les mener. Il ne savait pas et ne pas savoir l’avoir de nombreuses fois tiraillées, l’avait poussé à chercher des explications, mais toujours il y avait eu ce départ qui avait tout remis en question. Il s’était demandé ce qu’il aurait dû dire pour qu’elle reste. Leroy s’était demandé ce qu’il aurait fallu faire, mais il n’avait jamais été doué pour les relations de manière générale, il n’avait pas eu la réponse et la seule personne qui aurait été capable de lui donner une réponse était soit morte, soit partis, ce qui n’arrangeait pas ses affaires. Allison l’avait perturbé comme jamais il n’aurait pensé que cela soit possible, il lui avait prit sa virginité et peut-être qu’il y avait de ça dans le fait qu’elle soit partis. Peut-être n’était-il tout simplement pas doué et qu’elle n’avait pas osé le lui dire. Oui Leroy l’avait pensé quelque fois, mais parmi toutes les explications qu’il avait trouvé aucune ne semblait être bonne. Et maintenant qu’il semblait pouvoir reprendre une vie normale, selon lui et non selon son cerveau, elle se retrouvait devant lui à nouveau. Il entendait à nouveau sa voix, il la voyait à nouveau sans savoir que faire, sans savoir que dire. Leroy avait pensé l’oublier, il avait pensé avoir arrêter de penser à elle, mais dans un sens il savait qu’elle hantait bien trop souvent ses rêves pour que ce soit le cas. Il ne pouvait tout simplement pas, il ne pouvait pas sans avoir les réponses, sans savoir où cela l’aurait mené. D’une certaine manière tant que cette histoire ne serait pas terminée jamais son cerveau ne pourrait être totalement en paix. Mais pouvaient-ils mettre un point final à cette histoire ? En étaient-ils capables tous ?

La vérité c’était que ni Leroy ni Allison ne semblait avoir la réponse à ses questions. Ni l’un ni l’autre ne savait et le silence qui pouvaient s’éterniser entre eux semblaient être une chose banale. Il se souvenait du moment où elle l’avait évité pendant des mois à Poudlard, ne sachant pas si la haine qu’elle avait ressentie pour lui était toujours présente après leur première vraie discussion. Et si elle n’était pas venue ce jour-là dans ce bar, il ne se serait sans doute rien passer. Il n’aurait sans doute rien eu, il ne se serait pas attaché et Leroy avait cette impression d’un jeu où chacun reculait et avançait sans pour autant être capable de se réunir ou s’éloigner de l’autre. Longtemps Leroy avait espéré qu’elle franchisse le seuil du chaudron baveur, mais rien n’était venu alors il avait arrêté d’y croire. Il ne l’avait pas cherché ne sachant pas où commencer et maintenant qu’il la voyait tout un tas de questions, d’émotions totalement étrange revenait en lui. De la gêne, de l’angoisse, de la peur d’une certaine manière. Elle aurait peut-être pu l’ignorer si elle l’avait voulu, mais pourtant elle l’avait interpellé à sa manière, en blaguant sur son travail. Leroy ignorait s’il devait lui crier dessus ou pas, mais il ne pouvait pas et alors qu’il se tournait pour la regarder, la voir changer, la voir depuis un an maintenant, il se rendait compte que la regarder dans les yeux ne lui étaient pas possible. Cela lui rappellerait sans doute trop de choses. La gêne se voyait chez l’un comme chez l’autre, mais Leroy n’y faisait pas vraiment attention et en entendant ses excuses, il préféra ne pas répondre. La vérité s’était qu’il ne savait pas s’il lui en voulait et il avait peur de la regarder à cause du temps passé, à cause de ce qu’ils avaient vécu, à cause de la réponse qu’il pouvait avoir en croisant son regard. Il lui retourna la réponse, la question banale par excellence dont ils n’avaient jamais eu besoin auparavant. Cela ne leur ressemblait pas, cela créait de la distance comme si cette distance physique vécu ces derniers mois se traduisaient par ses derniers mots. Elle allait mieux, elle venait de rentrer. Alors cette rencontre était donc le fruit du hasard. La première personne qu’elle croisait était celle à qui elle avait donné sa virginité et qui lui posait un simple « ça va ? ».

Le silence s’installa entre eux et Leroy l’avait regardé. Il avait eu sa réponse, malgré tout ce qu’il s’était passé, il ne lui en voulait pas … enfin pas vraiment. Il lui en voulait d’être partis sans explication, mais pas d’être revenu, ni même d’être partis, enfin un peu. Non il n’avait pas eu la réponse réellement, tout ce qu’il savait c’était que son cœur battait fort contre sa poitrine, un sentiment mélangeant angoisse et quelque chose de nouveau en lui, au point qu’il aurait presque pensé à fuir. Et fatalement, Allison lui demanda de lui crier dessus. Pour un million de choses dont Leroy pouvait facilement faire la liste et plus il la regardait et plus il se sentait autant énervé, qu’agacé, qu’incapable de lui crier dessus. Mais alors qu’elle finissait sa phrase, elle lui demanda simplement de ne pas la traiter comme une inconnue. Le cœur de Leroy fit un bond. Il ferma les yeux un instant, assez pour qu’elle reprenne la parole en lui soulignant le fait qu’elle était partie sans prévenir, s’excusant à nouveau. Il garda les yeux fermés pendant qu’elle parlait et alors que jusqu’alors aucun n’avait bouger il fit quelques pas dans sa direction, sans trop s’approcher d’elle, mais brisant la barrière invisible qui s’était installé entre eux. « J’aimerais pouvoir te gueuler dessus ! Mais je ne sais même pas pourquoi je le ferais. Parce que tu es parti ? Est-ce que j’y suis pour quelque chose ? Est-ce que je pouvais faire quelque chose ? Est-ce que tu veux vraiment que je te crie dessus ? » Sa voix était énervée, agacée, mais aussi légèrement brisé d’une certaine manière. Il lui avait gueuler dessus d’une certaine manière. Il referma les yeux un instant. Cette conversation était vraiment compliquée. Il entendit à nouveau les mots qu’elle avait prononcé précédemment et reprit la parole vivement : « Et comment peux-tu penser que tu es une inconnue pour moi ?  » Comment pouvait-elle le penser ? Elle ne l’était pas et ne le serait jamais. Leroy rouvrit les yeux, machinalement se posant sur le visage d’Allison non loin de lui. Il ne pouvait pas, il ne pouvait pas lui reprocher le fait qu’elle soit partie, il ne pouvait pas et il ne devait pas. Le jeune homme reprit une voix plus calme reprenant ses esprits : « Tu n’as pas à être désolée, je suis sans nul doute aussi coupable que toi et je n’ai pas envie de m’énerver contre toi vraiment, enfin de te reprocher quoique ce soit …  » Il s’arrêta un instant, mais les mots qu’il prononça traversèrent sa bouche sans qu’il ait eu le temps de les maitriser. « Et je ne sais pas pourquoi.  » Leroy n’était pas vraiment énervé contre elle, étrangement il était heureux de la revoir, mais il était aussi perdu que lorsqu’elle était partie.

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MessageSujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy  After all this time, I'm back w/Leroy EmptyVen 4 Jan - 20:55
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Le jeune homme était sous ses yeux, à quelques mètres d’elle. Certaines personnes pouvaient être si proches physiquement mais si loin mentalement. Cette sensation était tout à fait étrange pour la demoiselle qui n’avait pas la moindre idée de comment elle pouvait réduire ce fossé qui s’était créé entre eux. Fossé dont elle était entièrement responsable après avoir pris une décision radicale un an auparavant. Il lui avait demandé comment elle allait, comme si elle était une personne inconnue qu’il croisait dans la rue. C’était cette impression qu’elle avait. Une impression plutôt douloureuse en connaissance de leur passé, de ce qu’ils avaient partagés par le passé. Mais que pouvait-elle bien y faire ? Après tout, c’était elle qui avait choisi de partir sans se retourner, c’était elle qui avait choisi de ne pas lui envoyer une seule lettre dans son absence, et elle n’avait même pas pris la peine d’aller le voir directement en rentrant dans la capitale. C’était un concours de circonstance qui les avait fait se retrouver ici en cette après-midi dans l’un des plus grands parcs de Londres. Elle aurait voulu effacer cette année, elle aurait voulu faire comme si de rien n’était, comme s’ils s’étaient quittés la veille. Reprendre ce petit jeu qu’ils partageaient. Mais elle avait conscience que c’était tout bonnement impossible. Ils ne pouvaient pas. Il y avait trop de non-dits entre eux pour que tout reparte comme avant. Mais elle ne savait pas comment agir, quoi dire au jeune homme devant lui. S’excuser ? Oui ça paraissait la meilleure des choses à faire pour commencer. S’excuser d’être partie sans la moindre explication. Mais elle ne pouvait pas s’excuser d’être partie tout court. Parce qu’elle ne regrettait pas son départ. A ce moment de sa vie, c’était la chose dont elle avait eu le plus besoin. De partir, de tout quitter, de fuir ce monde qu’elle ne comprenait plus. Elle avait conscience que c’était compliqué à comprendre, peut-être qu’il ne la comprendrait pas, mais c’était un besoin vitale un an auparavant pour survivre. S’éloigner de cette réalité, de ce monde où celle qui lui avait donné la vie n’existait plus. Leroy n’était pas le genre de personne à fuir, du moins de ce qu’elle connaissait de lui. Elle le savait dans l’incompréhension. Pourtant prendre la fuite semblait être quelque chose de courant chez l’ancienne Serdaigle. Prendre la fuite était sa réponse lorsqu’elle ne comprenait pas quelque chose, lorsque ses sentiments la trahissaient, ou bien lorsque quelque chose plus fort qu’elle lui arrivait. Mais malgré la fuite, elle était revenue, et se retrouvait devant le garçon. Une fois de plus, le destin leur avait fait croiser leurs chemins. Cela voulait-il dire quelque chose ? Peut-être était-ce un signe de l’univers pour la demoiselle, un signe qu’elle devait faire amende de ses erreurs, qu’elle devait affronter et prendre ses responsabilités. Elle n’avait plus le choix désormais. La fuite n’était plus une option. Parce qu’elle n’était pas revenue pour repartir. Elle n’avait pas fait autant de travail sur elle pour reculer maintenant.

Ce silence qui s’était installé entre eux était pesant. Et pourtant, c’était chose courante entre les deux. C’était arrivé auparavant. Mais ce silence enfermait tout ce qui n’avait pas été dit pendant trop longtemps. Seule dans ses pensées, la demoiselle voulait le briser. Parce qu’elle en avait besoin, et aussi parce qu’elle ne comprenait pas tout ce qui se passait en elle en ce moment même. Ce tourbillon de sentiments qui l’envahissait. Cette gêne qu’elle ressentait face à un garçon avec qui elle avait eu un moment très intime, cette culpabilité de l’avoir abandonné alors qu’il lui demandait de rester, cette peur qu’il puisse la détester pour les choix qu’elle avait fait … mais aussi une pincée de joie pour cette personne qui lui avait manqué ces derniers mois. Elle sentait son cœur battre tellement fort dans sa poitrine. Ce silence … Elle aurait préféré qu’il lui hurle dessus, qu’il lui balance tous les reproches enfouis dans sa tête plutôt que d’être traité comme une inconnue, comme une fille avec qui il n’avait rien partagé. Cela lui faisait mal évidemment, mais avait-elle le droit de lui demander quoi que ce soit après tout ce qui s’était passé ? Allison remarqua que Leroy avait fermé les yeux alors qu’elle lui parlait. Ses joues rosirent et la chaleur monta en elle. Cette réaction lui faisait peur, la faisait stresser. Qu’allait-il donc faire ou dire une fois qu’elle aurait fini ? Essayait-il de contrôler sa colère de cette manière ? Jamais elle ne s’était sentie aussi mal à l’aise en sa présence. Et elle aurait aimé pouvoir se cacher dans un petit trou de souris à l’heure qu’il est. Il fit quelques pas vers elle, tout en gardant une certaine distance. La demoiselle ne bougeait pas, se contentant de le regarder, attendant avec peur qu’il rompe ce silence qui s’était  nouveau installé entre eux. Et d’une voix énervé et agacé, il ouvrit à nouveau la bouche. Il commença par lui avouer qu’il voudrait pouvoir lui crier dessus, mais il ne savait pas pour quelle raison. Il enchaina avec des questions. La demoiselle sentait le stress monter encore une fois en elle. Que pouvait-elle lui dire ? Que pouvait-elle lui répondre ? Et alors qu’elle réfléchissait, qu’elle essayait de faire sortir des mots de sa bouche, il lui demanda comment elle pouvait penser qu’elle était une inconnue pour elle. « Je … Non, je n’aurais pas du partir sans rien dire, j’en ai conscience. Ca n’a jamais été de ta faute Leroy. Personne ne pouvait rien faire, j’avais ce besoin vitale de partir, de m’éloigner de tout. C’était trop dur … »

Est-ce qu’elle voulait vraiment qu’il lui crie dessus ? Pas réellement même si dans un sens il venait de le faire. Et maintenant qu’elle lui faisait face, maintenant qu’elle était devant l’une des personnes qu’elle avait laissées derrière elle en quittant tout, elle se rendait compte que s’expliquer était bien plus dur qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Elle devait affronter ce qu’elle avait tenté de fuir pendant des mois. Et la demoiselle se sentait sans armes. Comment lui expliquer qu’elle était partie sans lui donner les détails de cette histoire sordide ? Elle ne le pouvait pas. Et peut-être qu’à ce moment précis, elle se rendait réellement compte de ce que cela voulait dire. Elle allait devoir affronter des gens oui, mais elle allait aussi devoir affronter son passé et ses peurs. Elle devait à Leroy des explications, et il avait le droit de savoir ce qui avait motivé son départ. Elle ne voulait pas pleurer. Pas maintenant. Elle n’en avait pas le droit, pas après avoir fait souffrir des personnes qui n’avaient rien demandés. L’entendre dire qu’il pensait être aussi coupable qu’elle lui pinçait le cœur. Comment pouvait-il penser cela ? Il n’avait rien à se reprocher au fond. Il avait essayé d’être présent pour la jeune femme, et elle l’avait repoussé sans explications. Elle était en tort, et il ne l’était pas, c’était aussi simple que cela. « Ils ont torturés ma mère pour détruire Spencer psychologiquement. Ils l’ont forcé à faire des choix. Et elle est morte sous mes yeux sans que je ne fasse rien. C’est pour ça que je suis partie, pas à cause de toi. » Finit-elle par dire. Elle avait utilisé « ils » au lieu de désigner le mangemort qui avait fait ça, comme pour se protéger, comme pour le déshumaniser. Son nom n’avait pas la moindre importance dans cette histoire. Du moins pour le moment. Elle retenait ses larmes, et voulait se montrer forte. Elle ne les laisserait pas couler, et pourtant on pouvait voir ses yeux humidifiés. Mais elle avait joué la carte de l’honnêteté pour une fois avec Leroy. Maintenant il savait. Maintenant il savait qu’il n’y était pour rien dans toute cette histoire. « Je ne voulais pas t’abandonner, mais je ne pouvais pas rester. » Dit-elle presque dans un murmure. Elle cherchait son regard, voulant se montrer forte, voulant peut-être lui montrer qu’elle avait fait du chemin en un an, qu’elle n’était plus une pleurnicheuse faible.

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Leroy M. Odgen
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MessageSujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy  After all this time, I'm back w/Leroy EmptySam 5 Jan - 17:55
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 After all this time
Leroy Odgen & Allison Carter
Leroy avait pensé la revoir, d’une certaine manière il l’avait presque espéré, mais maintenant qu’elle était là, il se rendait compte qu’il ne savait pas quoi lui dire. Il ne savait pas s’il devait crier, s’il devait se montrer distant envers elle ou tout simplement tenter de comprendre pourquoi elle avait fait ça. Leur histoire n’avait jamais été simple et tout était parti d’un rien. D’une haine qui avait donné naissance à un sentiment que Leroy ne comprenait pas. Il avait simplement comprit qu’en s’ouvrant un peu à Allison, il avait enfreint sa plus grande règle, pensant sans doute qu’il ne risquait rien, mais ça n’avait pas été le cas. Comme les autres elle était partie, comme tout le monde qui s’approchait de lui, elle avait tourné les talons sans lui donner une once d’explication, alors qu’il lui demandait de rester. Leroy affrontait toujours ses problèmes, mais il savait que les autres n’en était pas capable. Il ne comprenait pas pourquoi elle était partie aussi abruptement, pensant que c’était de sa faute encore et toujours, il avait eu cette impression d’être maudit. ET jamais il n’avait tenté de garder les gens près de lui, à part Allison et Kayla. L’une avait fait demi-tour et l’autre avait fait un aller simple vers la mort. Plus personne ne pouvait compter à présent, plus personne ne devait entrer, c’était ce qu’il s’était dit pendant tout ses longs mois, espérant toutefois avoir des nouvelles. Mais alors qu’il s’était promis de fermer la porte aux autres, elle revenait dans sa vie. Elle était présente sous ses yeux, bien vivante et bien présente. Il entendait ses excuses sans même comprendre pourquoi elle le faisait. Peut-être était-ce parce qu’il avait voulu se fermer aux autres que la conversation avait été aussi banale dans un premier temps. Comme s’il voulait garder cette distance avec elle qui s’était créer, comme si il ne voulait pas la laisser rentrer à nouveau dans sa vie. Mais la vérité c’était qu’il ne pouvait pas lutter contre ce genre de sentiment. Il ne pouvait pas simplement ne pas la regarder, se détourner pour partir. Il aurait pu, sans doute, fuir comme elle l’avait fait, mais tout son corps semblait se diriger vers elle. Son cerveau cherchant des explications à des questions longtemps enfuit, là où le reste de lui-même semblait figé devant la jeune femme. Il aurait sans nul doute pu tout faire pour se libérer de l’emprise qu’elle avait sur lui, une emprise que ni elle ni lui ne semblait comprendre. Leroy savait qu’il n’aurait pas dû agir aussi basiquement dans un premier temps, mais entre rage de l’abandon, joie de la retrouver, il y avait toujours cette barrière qui s’était endurcis pendant de longs mois.

Mais il ne pouvait pas la tenir éternellement. Ça l’agaçait de voir qu’elle était capable de se faufiler au plus profond de lui sans qu’il ne puisse rien y faire. Peut-être était-ce elle ou simplement le souvenir de ce qu’ils avaient vécu qui ressurgissait à la minute où il la voyait. Elle aurait pu l’ignorer également, elle aurait pu fuir à nouveau alors que c’était elle qui l’avait interpellé, mais il y avait sans doute quelque chose entre eux d’inexplicable, une sorte de jeu du destin qui les faisaient se recroiser à chaque fois. Toujours dans diverses circonstances, Allison et Leroy se retrouvaient. Il aurait peut-être dû le savoir au lieu de penser à l’oublier, mais il avait été suffisamment mal à cette période-là, ajoutant à ça le décès de sa meilleure amie que la promesse qu’il s’était faite enfant avait ressurgit. Qu’allaient-ils se passer entre eux ? Est-ce qu’un jour ils pourraient trouver le dénouement de ce jeu dont ils étaient les acteurs ? Leroy n’en savait rien sentant simplement que le hasard les ramènerait l’un vers l’autre. Il ferma les yeux en l’écoutant, tentant de calmer une colère qui n’avait pas sa place dans cette discussion et en s’approchant d’elle, il se rendit compte que ce n’était pas possible. Sa voix s’éleva alors que les questions qu’il s’était longuement posé ressurgissait à cet instant précis dans le parc de Londres. Et malgré les mots qui sortaient de la bouche de Leroy et d’Allison, le silence ne cessait de combler le vide entre eux. Il voulait lui reprocher son départ, mais avait-il simplement le droit de crier qu’elle l’avait abandonné. Après tout elle ne lui devait rien si ce n’était que des explications. Leroy n’avait pas de raisons de lui en vouloir, ni même de lui faire ce sentir coupable et pourtant après tout ce qu’ils avaient traversé, elle n’aurait pas dû l’abandonner de cette manière. Il s’emporta à nouveau ne comprenant même pas comment Allison pouvait penser être une parfaite inconnue pour lui, se demandant si elle comprenait la souffrance qu’il avait pu vivre de son départ, ce sentiment d’abandon et cette incapacité à trouver les bons mots quand il la revoyait un an plus tard. Il se calma un peu en l’entendant lui dire qu’il n’était pas coupable et que c’était elle qui en avait eu besoin. A cause de lui ? Parce qu’il était trop envahissant ou quelque chose du genre ? Non Leroy savait qu’il y avait autre chose. Il reprit d’une voix normale qu’il ne pouvait pas lui reprocher d’être partis, comme si par habitude l’abandon était devenu une fatalité pour le jeune homme. Il ne voulait pas lui crier dessus et pourtant il l’avait fait. Leroy savait qu’Allison avait une place dans sa vie, laquelle il ignorait encore la réponse, mais tout ça l’effrayait. Il n’aimait pas ce qu’il ne comprenait pas et peut-être qu’il comprenait pourtant pourquoi elle était partie.

Croisant les bras, il se mit à fixer un point au loin, tentant de ne pas à nouveau s’énerver ou dire des choses sans qu’il puisse les contrôler, mais en reportant son regard sur le visage d’Allison, il se revit des mois auparavant quand elle était venue dans sa chambre. Elle ne pleurait pas, mais elle avait les yeux humides, comme il les avait déjà vu autrefois. Il n’aimait pas la voir pleurer ni même la voir triste et quand elle lui expliqua les raisons qui l’avaient poussé à fuir, Leroy ne sut quoi répondre dans un premier temps. Il était sous le choc, comprenant les raisons bien plus graves qui était en jeux et les souffrances qu’avait dû endurer Allison ce jour-là. Il se rendait compte que cette nuit passé à ses côtés aurait dû être largement mieux, s’il avait pu savoir de quoi il était question. Leroy aurait agi différemment il aurait essayé de trouver les mots justes. S’il n’était pas une cause de son départ, il n’avait pas su l’aider ce jour-là. Sortant de son mutisme, il reprit la parole, tentant d’affilé des mots, tentant de trouver quoi dire, mais ce ne fut pas un franc succès : « Je suis désolé d’apprendre ça … mais je comprends mieux … je …   » Non il n’avait pas fait le nécessaire pour qu’elle se sente bien ce jour-là, en confiance pour le lui dire, et même s’il espérait qu’elle ne regrettait pas sa première fois, il avait l’impression de ne pas avoir été à la hauteur. Elle reprit la parole, murmurant, toujours les yeux humides prête à fondre en larmes sans pour autant le faire et elle lui expliqua qu’elle ne voulait pas l’abandonner, mais qu’elle ne pouvait pas rester. Alors qu’aurait-elle dû faire à la place ? Partir mais avec lui dans ce cas ? Y serait-il aller ? Leroy ne savait pas. Il passa la main machinalement dans ses cheveux. « C’est difficile Allison, tu sais comment je suis, mais …  » répondit-il légèrement gêné. Malheureusement Leroy n’aimait pas l’abandon et elle le savait très bien. Alors que son regard fuyait celui d’Allison, comprenant que la discussion était loin d’être terminé, il porta son regard sur le parc ensoleillé du soleil de juin, avant à nouveau de fixer la jeune femme : « Tu veux pas qu’on aille autre part pour parler de ça ? » Il voulait savoir, il voulait comprendre, mais les yeux humides d’Allison l’inquiétait, ignorant de quoi serait fait la suite de leur retrouvailles.

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Allison S. Carter
Allison S. Carter
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MessageSujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy  After all this time, I'm back w/Leroy EmptyDim 6 Jan - 2:12
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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
Parler de ce qui s’était passé pour elle presque un an auparavant n’était pas facile. Si le temps avait passé, les cicatrices ne s’étaient pas entièrement refermées. Mais Allison sentait qu’elle n’avait plus le choix. Il était temps de parler, de se confier, et d’avouer ce qui l’avait poussé à quitter l’Angleterre et à fuir. Elle devait bien cela au jeune homme qu’elle avait abandonné sans la moindre explication alors qu’il l’avait supplié de rester. Elle se souvenait de cette fameuse après-midi comme si c’était hier. Elle se souvenait de cette voix glaciale et sadique qui résonnait encore dans ses oreilles, de ce rire qui s’était fait entendre lorsqu’il avait su gagner. Elle se souvenait de cette brise dans ses cheveux qui l’avait fait frissonner. Mais plus que tout, elle se souvenait de ce vide qui s’était emparé d’elle. Elle se souvenait de s’être figé, comme incapable de bouger alors que le temps autour d’elle s’était arrêté. De ce corps sans vie qui tombe sur le sol au ralenti alors qu’elle est à genoux sur le sol suppliant un miracle. Des larmes qui coulaient sur ses joues, des larmes sans le moindre impact, totalement inutile dans cette situation. Et Spencer, si près d’elle et en même temps si loin, tout aussi impuissant qu’elle ne l’avait été. Ils avaient subi le sadisme d’un homme sans pitié, sans compassion, qui n’aurait stoppé devant rien. Ces images avaient continués de la hanter ces derniers mois. Lorsqu’elle s’était envolée pour le Brésil, les premières nuits avaient été atroces. Elle se réveillait encore et encore, en sueur, le cœur battant la chamade, en criant, en pleurant, revivant cette scène même dans son sommeil. On avait fini par lui donner des potions de sommeil sans rêves pour qu’elle puisse se reposer sans craintes. Et le temps avait passé, les jours et les mois avaient défilés, et désormais les cauchemars se faisaient plus rares. Il lui arrivait encore de se réveiller dans la nuit, mais généralement elle pouvait mieux se contrôler. Se retrouver devant Leroy était comme une bouffée d’air frais et un pincement au cœur en même temps. Elle avait vécu des moments de bonheur et de légèreté à ses côtés. Et c’était ce dont elle avait envie de se souvenir maintenant qu’elle était devant lui. Mais en même temps, être de retour ici en Angleterre, à l’endroit où elle avait vécu les pires moments de sa vie mettait comme un point noir dans cette rencontre. Tout cela associé au fait que le garçon devait sans doute lui tenir rigueur par rapport à la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Et il avait raison, Allison le comprenait. Si les rôles avaient été inversés, si c’était Leroy qui l’avait quitté sans même lui donner une raison, elle n’aurait que l’envie de lui crier dessus, elle serait en colère, prête à lui faire des milliers de reproches. Il le pouvait. Elle ne l’avait pas simplement quitté. Elle avait quitté quelqu’un qui s’était confié à elle à maintes reprises, quelqu’un qui lui avait fait part de ses difficultés à s’accrocher à quelqu’un, quelqu’un qui avait souffert à plusieurs reprises de l’abandon. Elle lui avait fait la même chose, sans réfléchir plus loin que le bout de son nez.

Se retrouver proche de lui et sentir son agacement dans sa voix lui pinçaient le cœur. Mais elle ne pouvait qu’encaisser l’énervement de l’ancien serpentard, après tout c’était ce qu’elle méritait après ce qu’elle lui avait fait. Elle voulait rester forte, elle ne voulait pas pleurer, ou montrer encore une fois à quel point elle était faible face aux difficultés. Et pourtant, c’était compliqué. Il avait de nombreuses questions en tête. Et s’il en avait posé quelques unes, pour le connaître, Allison savait qu’il en avait encore de nombreuses sur le bout de sa langue. Elle avait atteint un point de non retour, où elle n’avait pas beaucoup de choix. Elle pouvait fuir encore une fois, ou se montrer totalement honnête. Fuir était toujours tentant, surtout pour quelqu’un comme Allison qui avait souvent pris la fuite comme moyen de fuir ses problèmes. Mais elle n’avait pas le droit, pas aujourd’hui. Déjà parce qu’elle n’avait pas pris la décision de revenir en Angleterre pour faire les mêmes erreurs que l’année dernière. Mais aussi parce qu’elle n’avait pas le droit de faire cela une nouvelle fois à Leroy. Elle puisa le courage et l’énergie qu’elle avait besoin et finit par avouer au jeune homme ses motivations. Elle restait plus ou moins vague et concise, mais avec cela il comprendrait surement. Un silence s’installa. Il avait surement besoin d’intérioriser ce qu’elle venait de lui dire. Mais ces secondes semblaient des heures pour la jeune femme qui gardait son regard posé sur le garçon. Il coupa enfin le silence, essayant de parler, d’aligner quelques mots. Difficilement. Mais comment lui en vouloir ? Après tout, que pouvait-on dire dans ce genre de moment ? Elle ne voulait pas l’abandonner. Par cette phrase elle voulait qu’il comprenne qu’elle n’était pas partie contre lui mais pour elle. Un besoin qu’elle ne pouvait réellement expliquer rationnellement. « Je sais. Et c’était surement égoïste ce que j’ai fais. Mais je l’ai fait pour moi, pas contre toi. » Dit-elle alors que le jeune homme continuait inlassablement de fuir son regard. Il ne voulait peut-être pas l’affronter, ou même peut-être ne pas lui parler.

« Chez moi ? » Il lui avait demandé si elle voulait qu’ils parlent de tout ça ailleurs. Il faut dire qu’un parc, qu’un endroit public n’était surement pas le meilleur des endroits pour une conversation qui pouvait devenir intense assez rapidement. Avant qu’elle ne décide de tout quitter sur un coup de tête, son père lui avait acheté un appartement dans Londres pour qu’elle puisse poursuivre sa scolarité à l’université. Elle y était allé deux fois avant que tout arrive, avant que l’inimaginable ne se produise. La première fois pour le visiter, et la seconde pour le transformer en son petit cocon. Il aurait été tout prêt pour l’accueillir il y a déjà un an. Elle avait les clés. Et elle savait que son père ne l’avait pas vendu. Elle savait qu’il l’avait surement laissé tel quel, sans toucher à rien, dans l’espoir que sa fille revienne le plus vite possible. Les deux jeunes se dirigeaient donc vers cet appartement. Les dix minutes de marches qui séparaient le parc de cet immeuble semblaient être interminables. Peut-être parce que l’un comme l’autre avait laissé le silence s’installer entre eux, comme si après avoir proposé de parler de cela quelque part d’autre, cela voulait dire qu’ils ne pouvaient pas en parler avant d’être à l’abris des regards. Finalement ils arrivèrent à destination. La jeune femme ouvrit la porte et comme elle l’avait pensé, l’appartement était tel qu’elle l’avait laissé des mois auparavant. Il n’était ni trop grand, ni trop petit. La porte les avait fait arriver dans un petit salon ouvert sur une cuisine dans le fond. Il n’y avait pas de poussière. Le père d’Allison était peut-être passé il y a peu. Et alors que la porte se refermait, ils étaient désormais seuls, loin du regard de quiconque, plus ou moins prêt à affronter une conversation. Etrangement, avoir Leroy dans ce cocon qu’elle s’était préparé des mois auparavant la gênait un peu. Elle n’osait plus trop croiser le regard du garçon, et sentait le stress à nouveau monter en elle. Elle se dirigea vers la cuisine, ouvrit la porte du frigo, et par chance découvrit que son père n’avait pas touché aux bières présentes. Elle en prit deux. C’était l’après-midi, mais un peu de bière ne leur ferait surement pas de mal, ni à l’un ni à l’autre. Elle ouvrit la sienne et tendit l’autre au garçon. « Qu’est-ce qu’il s’est passé pour toi ? »

Oui, ils étaient venus ici pour parler de son départ en premier lieu. Mais même si elle avait le choix de tout quitter, la demoiselle avait aussi tellement de questions qui lui brûlaient les lèvres. Un an, c’était quand même long dans une vie, surtout à leurs âges. Alors qu’est-ce qu’il avait bien pu se passer dans la vie du garçon. Avait-il changé de travail ? Avait-il noué de nouvelles amitiés ? « Tu as rencontrés de nouvelles personnes ? »] Bon en soit, dans sa tête personne voulait dire fille, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas lui poser la question comme ça, car techniquement elle n’avait absolument aucun droit. D’ailleurs avait-elle le droit de l’interroger sur sa vie après ce qu’elle lui avait fait ? « Pardon … je … je comprends que tu dois avoir encore pleins d’interrogations dans ta tête à propos de ce que j’ai fais, et … je peux m’excuser un millier de fois, mais je ne peux pas revenir en arrière. Mais je peux te répondre. Alors si tu veux me poser des questions, tu peux, et cette fois-ci, je te promets que je ne partirais pas. » Dit-elle. Sa voix trahissait sa peur et son stress. Mais maintenant, elle ne pouvait et ne voulait pas reculer.


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MessageSujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy  After all this time, I'm back w/Leroy EmptyDim 6 Jan - 13:46
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 After all this time
Leroy Odgen & Allison Carter
Leroy comme Allison avaient besoin de parler. De ce parler. Ils ne pouvaient simplement pas s’ignorer dans ce parc après des mois sans se donner de nouvelles. Ils ne pouvaient pas apparaitre comme deux inconnus après tout ce qu’ils avait traverser. Leroy avait appris depuis un moment à connaitre Allison, et la jeune femme avait également apprit à connaitre l’ancien serpentard. Comme s’ils pouvaient savoir les faiblesses de l’autres, elle connaissait une partie de sa vie qu’il n’avait pas peur de cacher, mais également son envie de ne pas ressentir l’abandon de ses parents. Il se souvenait s’être promis ça, trouvant que les moldus étaient des êtres infâmes de laisser tomber un enfant qui ne comprenait rien à un monde totalement inconnu. Il ne pouvait pas comprendre comme des gens pensaient fuir sans même se soucier de ce que les autres pensaient, de l’attachement que les gens avaient eu. C’était égoïste toute simplement et c’était douloureux, c’était aussi faible que de s’attacher à quelqu’un. Et la douleur Leroy l’avait vécu tout au long de cette année. Souffrir de la mort d’un être cher, de la disparition d’Allison qui sans se retourner l’avait abandonné sur ce toit de Londres. Il avait souffert en essayant d’oublier et d’arrêter d’y penser, mais peine perdue la sensation d’oubli n’avait pas aider. Tenter de lutter contre ses rêves, ses pensées avait été une erreur surtout quand d’un coup tout semblait revenir à la charge. Cela ne faisait pas longtemps qu’il avait reprit un peu de contenance tentant de se remettre de la mort et de l’abandon en adoptant à nouveau sa promesse par deux fois enfreint. Et alors qu’il avait réussit à se montrer fort face à tout ça, aujourd’hui tout lui revenait en pleine face. Parce qu’elle était revenue, les reproches, la colère, l’angoisse aurait pu ressurgir, mais alors qu’il avait longtemps imaginer la revoir, il s’était rendu compte que rien ne pouvait se passer comme il se l’était imaginer. Leroy ignorait ce qu’elle avait fait pendant toutes cette année, si elle avait réussi à retrouver de la force pour affronter les raisons qui l’avaient poussé à fuir et en voyant les yeux humides de la jeune femme sans qu’aucune larme ne coulent, il pouvait supposer qu’au fond elle avait changé. Comment et en quoi, tel était la question. Et tandis qu’une force le pousser à poser des questions, à chercher des raisons sur le fait qu’il ne puisse pas lui crier dessus ou lui reprocher quoique ce soit, elle lui donna des explications. Sa mère était morte sous ses yeux, tués par des mangemorts. Il n’avait pas besoin de détails, il s’avait ce que c’était que d’affronter la mort. Il la connaissait bien, joueuse et téméraire qui survenait toujours dans le jeu de la vie sans que l’on puisse y faire quelque chose. Leroy laissa le silence s’installer avant de répondre, ayant des difficultés à trouver ses mots alors que ces nouvelles informations s’ancraient en lui, lui donnant encore plus de difficultés à mieux cerner leur histoire. Il comprenait son choix de fuir pour abandonner la réalité, ne pas croire que tout s’était bel et bien passé et ce sentiment qu’elle avait eu, Leroy était bien placé pour le comprendre. Ne pas vouloir croire à la mort d’un être cher c’était normal, mais elle n’avait pas réagi comme lui, elle avait simplement fui pour éviter de tout affronter, là où Leroy avait réveillé colère et tristesse. Allison et lui étaient différents, mais en un an ils avaient fait du chemin. Il avait appris à lâcher prise sur ses émotions les plus négative et elle avait apprit qu’on ne pouvait laisser le passé éternellement derrière soi.

Allison savait comment il était, comment il réagissait face à l’abandon, ayant surtout envie de ne plus connaitre ce sentiment, Leroy craignait qu’avec elle ce ne soit encore le cas. Il ne pensait pas qu’elle le ferait à nouveau, il espérait en tout cas, mais elle avait déjà fui plus d’une fois, elle l’avait évité pendant un moment, elle était imprévisible. Alors il avait peur de ça. Et que pouvait-il faire contre cette peur ? Partir et ne plus jamais la revoir ? Il avait été attristé de son départ auparavant, il ne se porterait pas mieux de la voir s’en aller à nouveau, ni même de l’abandonner. Une force au fond de Leroy savait qu’éloigner Allison de sa vie ne serait pas possible à moins que cela ne soit pour la protéger de … mais elle ne devait rien savoir de ça, personne ne devait savoir pour le moment. C’était difficile d’encaisser le fait qu’elle soit partie et même si elle lui expliquait qu’elle en avait eu besoin, il ne savait pas pourquoi elle ne lui avait pas écrit pendant tout ce temps, ni même pourquoi elle ne lui avait rien expliquer auparavant. Son départ avait été égoïste comme elle le disait, mais n’était-il pas autant égoïste de penser qu’elle n’aurait pas dû lui faire ça ? « Oui pour toi … je comprends. » murmura-t-il. Mais Leroy ne comprenait pas totalement. Il comprenait ce qu’elle avait pu vivre, mais comme elle le disait si bien elle avait été égoïste et alors qu’il lui avait fait confiance. Peut-être qu’elle ne pensait pas de la même manière. Il fuyait son regard, ne sachant s’il pourrait être capable de soutenir ses yeux marrons comme autrefois. Ses yeux qu’ils avaient observés, regarder plus d’une fois et qui transmettait tant de sentiment en elle. Ses yeux aujourd’hui humidifiés par la tristesse, ou par autre chose. Il lui demanda de partir, ne voulant pas continuer cette discussion avec elle dans ce genre d’endroit et la jeune fille lui proposa d’aller chez elle. Leroy acquiesça et commença à la suivre.

Le silence régnait entre eux alors que les pas les emmenaient jusqu’à l’appartement d’Allison. Il n’y était jamais allé et ne savait pas à quoi cela pouvait bien ressembler. En fait il ignorait complètement qu’elle en avait un, mais d’un côté il y avait beaucoup de choses qu’il ne savait pas encore sur elle. Allison n’était pas une inconnue, mais la connaissait-il parfaitement ? Leroy marchait observant la rue, écoutant le bruit des voitures et les conversations indistinctes des passants, alors qu’il n’était pas capable de reprendre la parole pour parler à Allison. Il avait besoin de calme, il ne voulait pas avoir une conversation dans un endroit bondé de monde. Tout deux arrivèrent bientôt devant l’immeuble, montant les marches, l’appartement semblait beaucoup plus luxueux que celui de Leroy, mais il était assez petit. Un salon avec une cuisine ouverte à l’autre bout et sans doute une chambre ainsi qu’une salle de bain. Il resta planté devant la porte alors qu’elle allait regarder ce qu’il y avait dans le frigo. Leroy observait les lieux avec attention, l’endroit avait été décoré par la jeune femme ça se voyait, mais elle n’avait sans doute pas dû y mettre beaucoup les pieds. Au moins il était plus rempli que le sien. Elle revint vers lui avec deux bières, une qu’elle décapsula et une autre qu’elle lui donna. Même en pleins milieu d’après-midi vu la conversation qui risquait d’arriver, cela ne leur ferait pas de mal. Il décapsula la sienne avec son briquet, se disant qu’une clope ne lui ferait pas de mal au passage, mais il ne pouvait pas faire comme chez lui. Il fumait toujours autant si ce n’était même plus. Allison le fit sortir de ses pensées en lui demandant ce qu’il y avait de nouveau dans sa vie. Il releva les yeux vers elle, cela ressemblait à une conversation digne deux vieux amis. « Pas grand-chose … » répondit-il, buvant à la suite une gorgé de sa bière. Il ne pouvait pas le lui dire. Ou s’il aurait peut-être dû le lui dire, lui faire comprendre qu’il pouvait mieux comprendre ce qu’elle avait vécu. Mais il n’avait parlé à personne du fait que Kayla était morte, enfin à aucun de ses amis proches, de peur de voir la pitié, déjà bien trop présente dans sa vie, dans les yeux des autres. « Je bosse toujours, j’ai pris un appartement. » reprit-il comme si c’était les meilleures dernières à lui faire savoir.

Leroy commença à bouger dans l’appartement, sa bière à la main, observant la décoration et l’aménagement, avant d’entendre la nouvelle question d’Allison. Avait-il fait des rencontres ? La question avait été posé d’une certaine manière que ce n’était pas uniquement de personnes ordinaires dont elle voulait parler. Il le savait, ou du moins il le supposait. A dire vrai il avait simplement rencontré une seule fille, mais ce n’était pas grand-chose. Et bien qu’il ait trouvé Goia très intéressante, il savait qu’il n’y aurait rien entre eux à part un soupçon d’amitié. « Pas vraiment, non. Et toi j’imagine que tu as pu faire des rencontres intéressantes ? » reprit-il. La question avait été posé de la même manière que celle d’Allison et il ne put s’empêcher de la fixer, attendant sa réponse. Mais une autre était venue croiser leur regard, une autre question et une autre demande. Elle s’excusait encore et il aurait aimé lui demander d’arrêter les excuses, mais il ne fit aucun commentaire là-dessus alors qu’elle lui proposait de répondre à toutes les interrogations du jeune homme. C’était une porte ouverte qu’elle lui tendait, mais était-il prêt à entrer à l’intérieur ? Lui-même avait du mal à formuler ses propres questions.   « Tu promets de répondre honnêtement et de ne pas t’en fuir ?  » Leroy ne pouvait s’empêcher de la fixer, comme s’il la sondait pour avoir sa réponses avant qu’elle ne lui réponde. Il la regardait comme autrefois ayant l’impression que c’était un nouveau jeu qui allait se mettre en place. Le jeune homme bu une gorgée de sa bière, continuant à la fixer, avant de reprendre la parole : « Pourquoi es-tu venu me voir ce soir-là ? Outre les raisons que tu m’as déjà données, pourquoi se tourner vers moi en particulier ? » Première question qui n’avait jamais eu de réponses, une question longtemps enfuit au fond de lui. Pourquoi lui et pas un autre ? Un inconnu qu’elle ne verrait plus après ?

electric bird.
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NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy  After all this time, I'm back w/Leroy EmptyDim 6 Jan - 19:08
allison carter + leroy odgen

 PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2  


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
Et après quelques débuts compliqués, ils se retrouvaient maintenant dans l’appartement de la jeune femme à une dizaine de minutes à pied de l’un des plus grands parcs de Londres. Allison ne se sentait pas complètement à l’aise d’avoir Leroy dans son appartement. Déjà, elle ne s’y sentait pas forcément à l’aise de base. Il faut dire que même si cet endroit avait été décoré par ses soins, elle n’y avait jamais encore réellement vécu. Et pourtant, tout rappelait la demoiselle. La connaissant, le garçon l’avait sans doute remarqué. C’était son petit cocon. L’entrée ouvrait donc sur un salon. Un canapé blanc se trouvait au milieu de la pièce avec des coussins roses pales, rappelant le côté girly qui caractérisait si bien la jeune femme auparavant. Sur les murs, des photos rendaient l’endroit plus chaleureux. Des photos d’elle, de Capucine, de Spencer, et de ses chiens. Des photos de famille avec ses parents. Plus loin, le salon ouvrait sur une cuisine plutôt moderne et bien rangé. Cet appartement bien que cosy était comme neuf, comme si personne n’y avait touché, ce qui était évidemment le cas. L’impression qui parcourait la demoiselle était plutôt étrange. C’était comme si elle était chez elle, et en même temps chez une inconnue. Après tout ce temps, était-elle encore la même personne qui avait pris soin de décorer cet endroit. Elle posa ses yeux sur l’une des photos de ses chiens. Elles les avaient abandonnés derrière elle, comme tout le monde. Et Dieu sait à quel point elle était attachée à ses petites bêtes qu’elle considérait comme ses bébés. Ils avaient surement grandis et changés eux aussi, peut-être même qu’ils les avaient oubliés. Mais ce n’était pas le moment de penser à eux. Pas maintenant en tout cas, puisqu’elle savait qu’elle allait devoir affronter une conversation plutôt compliqué avec Leroy. Une conversation qu’elle avait tant repoussée en quittant le pays, une conversation qu’elle aurait dû avoir des mois auparavant. Il n’y avait plus moyen de faire marche arrière désormais. Alors la demoiselle s’était dirigée calmement vers le frigo pour en sortir deux bières. L’alcool n’était peut-être pas la réponse à tout, mais dans ce genre de situation, cela ne leur ferait surement pas de mal, ni à l’un ni à l’autre. Elle ne savait pas comment commencer, que dire ou que faire pour rendre cette situation moins gênante ou stressante. Comment agir avec le garçon alors qu’elle se savait totalement en faute sur toute la ligne. Elle ne pouvait pas faire comme si de rien n’était, clairement, mais elle aurait aimé que les choses soient plus faciles. Elle aurait aimé qu’ils retrouvent cette complicité pour se sentir plus à l’aise. Mais bien sûr, elle savait qu’elle ne pouvait rien exiger. Leroy avait sans doute été blessé de son comportement, lui qui avait été si souvent abandonné par le passé. Elle avait sans doute ouvert des cicatrices. Chaque décision prise par une personne avait un impact sur son entourage même si l’on ne s’en rendait pas toujours compte. Et celle-ci en avait surement eu plus sur Leroy qu’elle n’aurait pu l’imaginer à l’époque.

La demoiselle finit par tendre cette bière au garçon. Le silence avait envahis la pièce, et elle ne savait pas comment le rompre. Que pouvait-elle dire ? Qu’avait-elle le droit de dire ? S’excuser encore et encore, oui, mais cela ne changerait pas cette décision. Elle ne pouvait pas revenir en arrière. D’ailleurs, même si elle le pouvait, elle n’était pas sûre qu’elle aurait fait les choses différemment. Comme elle lui avait dit, elle était parti parce qu’elle en avait besoin, elle était parti pour elle, et pas contre lui. Leroy décapsula sa bouteille avec son briquet. Pour en avoir un sur lui, il n’avait surement pas abandonné son habitude de fumer. Elle ne dit rien, continuant de l’observer en silence, ayant légèrement peur de comment cette discussion allait se dérouler. Allait-il finir par lui hurler dessus, lui reprocher tout ce qu’il avait au fond du cœur ? Et même s’il avait été dans son droit de faire une telle chose, ce genre de réaction la stressait quand même. Ainsi la demoiselle décida de ne pas revenir sur le sujet tout de suite. Elle lui demanda donc ce qui s’était passé pour lui cette dernière année. Après tout, en un laps de temps aussi long, sa vie avait peut-être changé, il avait peut-être changé de travail, pris de nouvelles responsabilités, ou même rencontré de nouvelles personnes. Il ne lui répondit pas grand-chose. Allison sentait monter le stress en elle. Bien sûr, à quoi s’attendait-elle. Elle était surement la dernière personne avec qui il voulait partager sa vie comme si de rien n’était, elle aurait du s’en douter. Son regard restait posé sur le garçon, attendant peut-être qu’il ajoute quelque chose, qu’il lui montre que cette conversation n’avait pas être clôturé immédiatement. Et après avoir bu une gorgée, il lui répondit qu’il bossait toujours et qu’il avait pris un appartement. Il ne lui donnait pas grand-chose, pas beaucoup d’informations, que des futilités en soit. Mais elle comprenait qu’il n’ait pas forcément le besoin ni l’envie de s’ouvrir à elle, surtout après tout ce temps, sans savoir exactement ce qui se passait entre eux maintenant. « Je vois. J’imagine que c’est plus sympa que de vivre au dessus du bar. » Pour être totalement honnête, elle ne savait pas quoi lui répondre, comme si elle sentait la réticence du jeune homme à lui dire quoi que ce soit. Et elle ne pouvait pas lui en vouloir, mais cette conversation lui semblait doucement amère.

Toujours debout, la demoiselle observait le garçon marchant dans l’appartement, regardant autour de lui l’aménagement et les babioles. Tout était bon, semble-t-il pour ne pas croiser son regard. Allison but encore quelques gorgées histoire de calmer son stress et sa peur que cette conversation se finisse mal. Mais elle ne pouvait s’empêcher de penser et de se poser tellement de questions dans sa tête, comme celle de savoir si Leroy avait rencontré de nouvelles personnes. Cette question n’était évidemment pas banale. Elle pensait peut-être à une fille. Mais elle ne pouvait pas lui demander de but en blanc. Parce que même s’il lui répondait que oui, que pouvait-elle faire contre cela ? C’était totalement son droit. Surtout qu’ils ne s’étaient rien promis, encore moins quand elle s’enfuyait pendant des mois sans donner la moindre nouvelle. Il lui répondit que non, avant de lui renvoyer la question sur le même ton. Voulait-il parler de garçons aussi ? Car en soit, la demoiselle avait fait beaucoup de rencontres intéressantes entre les professeurs de plantes magiques au Brésil et le chef de la tribu magique africaine. C’était des rencontres exceptionnelles qui lui avaient apporté beaucoup en termes de magie, du côté professionnel et études, mais pas de la façon dont il voulait peut-être parlé. Leroy restait aussi très concis dans chaque réponse qu’il lui donnait. Il ne s’éparpillait pas, et lui donnait simplement le minimum. D’un côté, il avait souvent été comme cela. Mais cela restait quand même étrange pour la jeune femme. « Pas personnellement. J’ai rencontré des sorciers et des mages puissants qui m’ont aidé à apprendre des techniques magiques et à développer mes connaissances sur l’étude de la magie. » Avec cela, il comprendrait surement qu’elle n’avait pas rencontré de garçons.

Après tout, ce n’était réellement pas une chose qui l’avait intéressé pendant son séjour à l’étranger. Elle ne cherchait pas à laisser quiconque entrer dans sa vie ou dans son cœur. Elle était resté concentrer sur le côté professionnel, essayant d’accumuler des connaissances, d’apprendre toujours plus. Pour une Serdaigle, passer par le travail pour oublier le reste, n’était pas forcément anodin. De toute façon, Allison n’avait jamais réellement été le genre de personne qui sautait sur les garçons. Dans sa vie, elle n’avait pas eu beaucoup d’expérience, à part son amour à sens unique pour Caleb, et son « histoire » avec Leroy. Allison semblait comprendre que si le jeune homme ne s’étalait pas sur ses questions, c’était peut-être parce qu’il voulait retourner sur le vif du sujet, sur cette conversation qu’ils avaient commencés dans le parc. Elle pouvait continuer de s’excuser mais elle ne pouvait pas revenir sur ce qui avait été fait. Alors la demoiselle lui proposa de poser toutes ses interrogations en lui promettant qu’elle y répondrait et que cette fois-ci elle n’allait pas partir. Cette fois-ci, le jeune homme la regardait bien, comme s’il voulait décrypter ses pensées en l’observant. Elle ne pouvait plus reculer désormais. « Je te le promets. » Dit-elle. Des questions, comme un jeu dont ils avaient l’habitude de faire auparavant. Ce n’était pas une première. D’abord dans les toilettes pendant la retenue, puis dans le bar, ils avaient déjà joué à ce jeu de questions réponses, seulement celui-ci serait surement beaucoup plus intense. Mais dans ce jeu, avait-elle aussi le droit de poser des questions ou devait-elle simplement les subir ? Et il commença. Deux questions. Pas forcément les plus faciles à expliquer. Mais elle n’avait plus le choix maintenant. Elle prit une gorgée avant de finalement ouvrir la bouche. « Quand c’est arrivé, je me suis sentie vide. L’instant d’avant, je pleurais, je souffrais comme si on venait de me planter un couteau dans le cœur, et la seconde qui suivit plus rien. Plus de tristesse, plus de colère, plus de détresse, rien. C’est une sensation aussi horrible qu’étrange. Et je voulais ressentir quelque chose, me sentir vivante. Et … les mois qui ont précédé tout ça, je ne m’étais jamais senti aussi vivante, aussi aventureuse qu’avec toi. Tu es la personne qui m’est venu à l’esprit directement … » Elle ne savait pas réellement comment le jeune homme allait prendre ses paroles. Elle se montrait honnête comme il le lui avait demandé. Et il était vrai que les derniers mois qu’elle avait passé avec lui avait été hauts en couleurs. De l’action, des sentiments, de la colère, de l’envie. Tellement de sensations … Et encore une gorgée de bière pour faire passer tout ça. Il faut dire qu’Allison n’était pas forcément très à l’aise quand elle devrait réellement s’ouvrir à quelqu’un. « Qu’est-ce qu’il s’est passé pour toi ? » Oui peut-être que c’était simplement à Leroy de poser des questions, et elle avait déjà posé cette question. Mais cette discussion ne pouvait pas être totalement à sens unique. Et maintenant qu’elle lui avait donné un peu, il allait peut-être lui donner plus d’informations sur sa propre vie. Après tout, en un an, il devait bien y avoir plus de chose qui étaient arrivés que simplement déménagé dans un appartement, non ?


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Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
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« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

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MessageSujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy  After all this time, I'm back w/Leroy EmptyDim 6 Jan - 21:02
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 After all this time
Leroy Odgen & Allison Carter
Leroy avait envie d’être au calme pour parler avec Allison. Et pourtant il n’était pas friand de se retrouver seul. Quand il rentrait chez lui, il avait régulièrement l’habitude d’aller se balader durant la nuit pour éviter de penser. Leroy était déjà seul avec lui-même, déjà bien encombré, être seul ne lui plaisait guère car au moins le brouhaha du chaudron baveur l’empêchait de trop réfléchir. Il se plongeait dans son travail, dans les gens qu’il. Seul le soir, ses pensées revenaient en lui, sa solitude se faisait plus grande et même s’il avait décidé de prendre un appartement, le bruit de l’auberge lui manquait un peu. Mais il n’avait pas pu rester, revoir cette chambre où il avait pris la virginité d’Allison ne lui faisait que repenser au moment où elle était partie, à toutes les raisons qui l’avaient poussé à le faire. Cela produisait en lui un sentiment compliqué, lui faisant repenser à la jeune femme tous les soirs et toutes les nuits. Alors il préférait son appartement. Vide de photo et de souvenir, remplis d’un canapé miteux, d’une table basse et d’une plante qui faisait sa vie dans son coin. A la différence de l’appartement d’Allison, le sien n’était pas personnalisé, il gardait la plupart de ses effets personnels dans une boîte sous son lit, notamment une photo avec Kayla qu’il ne pouvait afficher ouvertement dans sa chambre. Leroy sentait qu’elle n’était pas restée longtemps dans l’appartement actuel il le sentait, mais pourtant il était quand même assez propre. Il reconnaissait le style de la jeune femme, les coussins roses et les photos affichés de personnes qu’il ne connaissait pas où peu. Il les voyait bouger, il les voyait sourire dans un bonheur qui semblait bien loin et figé. Leroy préférait rester focaliser sur l’appartement plutôt que sur Allison. C’était étrange d’être là avec elle, dans ce silence qui s’installait petit à petit. Et comme si changer de lieu était la meilleure des choses pour eux, la conversation était retournée sur une discussion banale. Sur ce qu’il s’était passé dans la vie du jeune homme depuis qu’elle était parti. Leroy ne donnait pas de détails, il n’aimait pas parler, ni même s’entendre, faisant des phrases très simples, très direct, sans donner toute la vérité. Autrefois il n’aurait pas agi comme ça avec elle. Il ne l’aurait pas fait car elle avait le pouvoir de le faire sortir de ses habitudes, le pousser à faire des choses qu’il n’avait pas l’habitude de faire. Il aurait sans doute aimé qu’elle ne parte pas pour garder cette complicité qu’ils avaient entre eux. Il aurait aimé la retrouver comme avant. Mais il ne pouvait pas oublier tout ce qu’il s’était passé, il ne pouvait pas simplement agir comme autrefois. Et c’était surement parce qu’Allison était importante pour lui qu’il ne pouvait pas faire semblant. Tenter d’agir comme avant aurait été comme un mensonge, comme s’il ne s’était rien passé ce qui n’était pas le cas.

Leroy tenait sa bière dans les mains, buvant des gorgées de temps en temps, son envie de cigarettes ne le lâchait pas, mais il ne devait pas céder. Si Allison savait qu’il fumait, il se voyait mal disparaitre à la fenêtre pour s’en griller une. Dans son appartement il ne se gênait pas pour le faire, ce qui ne l’aiderait pas quand il devrait récupérer la caution, mais bon. Tout deux semblaient ne pas savoir comment continuer la discussion, tel deux personnes qui se rencontraient pour la première fois et encore ils avaient toujours réussi à créer une agréable conversation. Aujourd’hui l’un comme l’autre savait que la discussion n’aurait rien d’agréable, elle pourrait être gênante, elle pourrait partir dans une dispute, Allison pourrait pleurer, Leroy pourrait hurler, l’un d’entre eux pourrait partir et c’était effrayant. Ils ne pouvaient pas simplement parler sans que rien n’arrive, tel une malédiction, une incompréhension peut-être de l’autre, entre Leroy qui ne disait rien et Allison totalement imprévisible qui ne permettait pas au jeune homme de savoir que dire ou que faire. Mais aujourd’hui quelque chose avait sans nul doute changer entre eux, quelque chose avait évoluer et Leroy savait que cette conversation ne ressemblerait probablement à aucune autre. Allison lui posait une question, elle voulait savoir ce qu’il s’était passé dans la vie du jeune homme et Leroy ne répondit que brièvement. Il ne se sentait pas capable de lui dire que sa meilleure amie était morte juste après que la brune soit partie. Il ne se sentait pas apte à le dire même après un an, bien que l’information ait longtemps été digérer et assimiler dans son esprit. Le jeune homme savait que Kayla l’aurait poussé à l’avouer, comme une sorte d’acceptation du deuil du fait qu’elle ne soit pas là, mais prononcer ses simples mots il ne pouvait le faire. Il ne l’avait jamais dit et comprenait pourquoi Allison avait tant eu de mal à le lui dire. Alors comme à son habitude il répondit brièvement. Pas grand-chose en somme dans une vie bordélique. Leroy marqua une pause avant de reprendre, donnant des informations en soit totalement inutile pour la jeune femme. Elle le sentait sans doute qu’il n’était pas totalement franc, créant encore plus de distance qu’il y en avait déjà. Après avoir emmagasiner l’information, Allison répondit que cela devait être plus sympa d’avoir son propre chez soi. « C’est moins agité dirons-nous et je crois que j’en avais besoin …  » répondit-il encore une fois très simplement. Mais il ne pouvait pas continuer ainsi, il ne pouvait pas simplement parler de banalité de ce genre pas avec elle. Et il aurait aimé crier, il aurait aimé mettre toute cette gêne de côté pour simplement tout savoir, tout comprendre pour repartir sur cette relation qu’ils avaient autrefois. Malheureusement ce n’était pas possible d’effacer le passé, il faisait partis de nous, Allison comme lui en était bien conscient.

Leroy aurait aimé crier oui, il aurait aimé pouvoir dire tout ce qui lui passait par la tête, mais il en était incapable, ses pensées désordonnées dans son esprit ne serait pas claire ni pour elle ni pour lui. Allison lui posa une autre question. Une question qui n’était pas sans sous-entendu. Le jeune homme avait sans doute bien compris l’intérêt de cette demande, ou du moins ce qu’elle voulait dire par ‘personnes’. Alors il lui répondit très franchement, lui qui n’avait jamais été douée pour quelques relations n’avait tout simplement pas rencontrer de personnes dans le sens où elle en parlait. Leroy lui retourna la question, sur le même temps, cherchant à savoir si de son côté c’était le néant également ou si elle avait profité de cette année pour faire de nouvelles rencontres. Il ignorait si elle avait compris ce qu’il voulait dire et puis si ça avait été le cas il n’aurait rien eu à dire, il n’en aurait pas eu le droit. Allison lui affirma que personnellement ce n’était pas le cas, approuvant le fait sans doute qu’elle n’ait rencontré aucun garçon pendant ce voyage, mais les rencontres qu’elle avait faites semblait être purement intellectuelles alors qu’elle lui expliquait avoir progresser en magie. C’était sans nul doute une bonne chose, personne ne pouvait le nier. « Ça devait être enrichissant comme expérience. J’imagine que tu as beaucoup apprécié apprendre tout ça.  » répondit-il. Elle avait été préfète chez les serdaigle, apprendre était quelque chose que tous dans cette maison appréciait énormément. Elle avait pu se plonger dans des magies inconnues en Angleterre et apprendre des choses que seuls certaines personnes avaient pu comprendre. Ce voyage personnel avait sans nul doute eu que des bons côtés après tout, loin de tout, loin pour oublier et pour apprendre. Entre Allison et Leroy il semblait exister quelque chose qu’il ne comprenait pas, mais tout était partis d’interrogations, d’un jeu et de réponses qui n’avaient jamais été donné. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui propose de poser des questions pour qu’elle puisse l’éclairer sur tout ce qui avait pu se passer entre eux. Mais il avait l’habitude de jouer, si elle promettait de répondre honnêtement alors il le ferait en retour. Jamais aucune proposition de ce genre n’avait été à sens unique. En même temps qu’elle promettait, Leroy promit d’en faire de même. D’être honnête peu importe les questions qu’elle lui poserait, mais sans nul doute également de lui répondre de manière moins évasive qu’autrefois. Alors il commença, il commença par une question qui lui trottait dans la tête depuis longtemps. A savoir pourquoi elle était venue le voir lui et pas un autre pour ressentir quelque chose. N’aurait-ce pas été plus simple ? Moins compliqué pour l’un comme pour l’autre ? Leroy ne pouvait que la regarder, tentant d’atteindre la réponse avant qu’elle ne parle. Il ne pouvait se détacher d’elle. Attendant sa réponse, il observait le moindre de ses mouvements, de la bouteille jusqu’à sa bouche et du regard qu’elle lui lançait. Allison lui expliqua, mais il ne s’attendait pas à ça. Elle lui parla du fait de s’être sentit vide après la mort de sa mère, lors de la disparition de la colère et de la tristesse et d’avoir eu besoin de ressentir quelque chose comme elle le lui avait dit. Mais elle continua sur le fait qu’elle était venue vers lui parce qu’il lui avait fait se sentir vivante et aventureuse pendant les mois précédents, qu’il était la première personne à qui elle avait pensée. Le cœur de Leroy fit un bond dans sa poitrine, sentant ce dernier continuer à tambouriner plus rapidement qu’auparavant. Un sentiment étrange s’emparait de lui, entre bonheur et encore plus d’incompréhension sur ce qu’ils étaient l’un pour l’autre, mais si la joie semblait prendre le dessus les mots qui sortirent de sa bouche ne semblaient pas transmettre ce sentiment. « Je vois. C’est plutôt flatteur …  » A ce moment précis, il vit Kayla dans ses pensées lui mettre une claque monumentale et secoua la tête pour s’échapper de cette vision, reprenant la parole directement après que les mots soient sorties de sa bouche. « Non, pardon, enfin si c’est flatteur … mais c’est étrange pour moi d’entendre ça. Je … je comprends ce que tu veux dire par-là, je l’ai ressenti aussi d’une certaine manière. » C’était peut-être un peu plus correct et plus honnête également, il ne devait pas se permettre d’être aussi évasif, pas maintenant et pas avec elle.

Mais alors qu’il ressentait une sorte de légèreté dans les propos qu’elle venait de tenir, Allison comprit qu’elle pouvait à son tour poser des questions et elle lui reposa la même question. Que s’était-il passé pour lui ? Il ne pouvait pas lui mentir, mais son cœur se serra à l’idée même de prononcer les mots qu’il avait tant redouter de dire à voix haute. Des mots répétés plusieurs fois dans son esprit mais qu’il avait toujours autant de mal à assimiler. Des mots qui l’avaient enfuit dans les ténèbres les plus profond. Il posa son regard sur Allison. Il ne pouvait pas lui mentir, il ne pouvait pas simplement répondre la même réponse. Il soupira, se dirigea vers le canapé où il s’assit. Ça n’allait pas être simple, mais tout comme lui avait pu enfin savoir ses raisons, elle avait le droit de savoir qu’il était plus apte à comprendre ce qu’elle ressentait qu’elle ne pouvait le penser. Alors après un moment il reprit la parole d’une voix qui se voulait calme : « Quand tu es partie, je n’ai rien compris. Absolument rien et un millier de questions m’envahissait. » Il marqua une pause, ne se sentant pas prêt à dire la suite, mais le silence ne resta bien longtemps. « J’ai perdu Kayla quelques temps après. Morte. Par cet imbécile de Leopold Zygler, dans l’enceinte même de Poudlard. Autant te dire que perdre les deux personnes qui avaient autant d’importance pour moi en si peu de temps, ne m’a pas aidé. » Leroy afficha un sourire nerveux. Tout était partis de là, toutes ses pensées les plus noires, toutes son année n’avait tourné qu’autour de ça et le pire c’est qu’il sentait qu’avec cette nouvelle, Allison n’allait probablement pas se sentir mieux à son égard. Tout ce qu’il espérait c’était qu’elle tienne sa promesse de ne pas partir, il se voyait mal devoir l’attendre dans son propre appartement.

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Allison S. Carter
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Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy  After all this time, I'm back w/Leroy EmptyLun 7 Jan - 0:08
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 PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2  


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
Il ne lui donnait pas grand-chose. Le strict minimum. Et pourtant elle n’aurait pas du être tant étonné. Leroy était le genre de personne qui ne parlait jamais pour ne rien dire, qui parlait peu mais bien. Il ne se confiait pas sur lui-même ou peu et restait évasif. Mais ça, c’était le jeune homme qu’elle avait connu pendant toutes ces années à Poudlard : cette tête de mule incompréhensible. Ce n’était pas le garçon qu’elle avait quitté un an auparavant. Cela était surement présomptueux de croire qu’il aurait pu se comporter de la même façon avec elle. Après un an. Puis, elle non plus n’y arrivait pas. Si auparavant, elle avait réussi à s’ouvrir, à moins se retenir, à être totalement elle-même, elle ne pouvait pas. Pas maintenant. Il y avait un fossé entre ce qu’ils avaient été et ce qu’ils étaient maintenant. Il y avait eu beaucoup de non-dits entre eux, beaucoup de jeu, ce qui faisait que ni l’un ni l’autre ne savait réellement comment se comporter maintenant. On pouvait voir clairement dans le langage corporel de la demoiselle qu’elle n’était pas du tout à l’aise, comme si elle avait peur de ce qui pouvait se passer, des réactions de son interlocuteur. D’un point de vue totalement extérieur et objectif, il était compliqué de voir un quelconque rapprochement. Leroy n’était pas plus à l’aise. Il observait l’appartement, portait son attention sur ce qui l’entourait. Tout sauf la jeune femme qui était dans la même pièce que lui. Naturellement, ou plutôt péniblement, une conversation banale avait repris le dessus. Mais rien n’en ressortait. Leroy restait plus évasif qu’Allison mais aucun ne rentrait dans les détails, comme s’il était compliqué de partager sa vie avec la personne en face. Son appartement était mieux que son ancienne chambre au dessus du chaudron baveur. Une information. Mais ce n’était pas grand-chose. Il ne donnait rien à la jeune femme, comme si elle avait perdu tout droit de savoir quoi que ce soit sur lui en partant quelques mois auparavant. Dans un sens, elle pouvait peut-être comprendre, mais cela restait quand même compliqué pour elle d’être traité comme une simple connaissance en ayant conscience de la proximité qu’il y avait eu entre eux par le passé. Elle aurait peut-être préféré qu’il se lâche complètement, qu’il lui balance tout ce qu’il avait sur le cœur, même si ça devait lui faire mal à elle. Cela aurait été peut-être plus facile de crever l’abcès de cette manière. Crier une bonne fois pour toute. S’époumoner, mettre toutes les cartes sur la table, et pouvoir enfin avancer dans une direction ou dans une autre. Mais Leroy restait pour le moment totalement fermé. Ce n’était pas faute d’essayer. Allison essaya de creuser, notamment pour savoir s’il avait fait de nouvelles rencontres, s’il s’était rapproché d’une fille, peut-être. Mais il lui répondit par la négative. Dans un sens, la demoiselle fut soulagée. Elle ne l’avouerait surement pas à voix haute, après tout elle n’avait aucun droit la dessus mais savoir qu’il avait rencontré une fille pendant ce laps de temps lui aurait sans doute fait du mal. Il lui renvoya la même question. Elle répondit par la négative pour ce qui s’agissait des relations personnelles. Non pas de garçons. Ce n’était pas le but de son voyage. Mais des rencontres professionnelles et éducatives qui l’avaient probablement grandement aidé à développer sa puissance magique. « Oui beaucoup, j’ai pu apprendre les prémices de la magie sans baguette. »

Mais la demoiselle se sentait toujours aussi mal à l’aise dans cette discussion. Parler de son voyage semblait ne pas être une bonne idée. Elle se sentait coupable d’avoir apprécier apprendre quelque chose alors qu’elle avait laissé le jeune homme dans l’incompréhension la plus totale. Et puis, ils n’étaient pas réellement venus dans son appartement pour parler en priorités de ce qu’elle avait appris au cours de cette dernière année, mais surtout parce que Leroy avait besoin de réponses à ses questions, et qu’il était grand temps qu’ils aient la discussion qu’ils auraient du avoir des mois auparavant. Alors elle lui proposa d’elle-même de répondre aux interrogations qu’il avait de façon honnête. Cette fois-ci elle ne le laisserait pas en plan, et elle lui répondrait même si c’était douloureux. Cette discussion ne serait sans doute pas des plus faciles, elle s’en rendait bien compte. Mais elle ne pouvait plus l’éviter, elle l’avait fait pendant trop longtemps. Alors elle lui promit. Et il commença par lui demander pourquoi elle était venue le voir lui plutôt qu’un autre. Compliqué et facile à la fois. Elle but une gorgée comme pour se donner du courage avant de lui répondre. C’était compliqué de mettre des mots sur des sentiments. Mais elle avait surtout du mal à expliquer cette sensation de vide qu’elle avait ressenti. Comme si plus rien n’avait d’importance, comme si le monde tournait au ralenti autour d’elle, que tout allait si vite qu’elle ne savait même plus quoi penser, quoi ressentir, ni comment vivre. Et elle avait vu le jeune homme. C’était lui qui lui était venu à l’esprit le premier. Pourquoi ? Surement parce qu’il avait eu un rôle dans les derniers mois de sa vie. Il avait été la personne poussant constamment ses limites, la personne qui l’avait attiré dans des aventures, qui lui avait fait faire des choses qu’elle n’aurait jamais pu penser faire. Si avec lui, elle s’était sentie vivante, elle avait pensé qu’il était surement la personne à aller voir pour ressentir à nouveau quelque chose. La jeune femme baissa les yeux comme un réflexe après avoir finit de parler. Plutôt flatteur, qu’il disait. Oui peut-être, dans un sens. Ce n’était pas forcément la réponse à laquelle elle s’attendait pour être honnête. Quoi qu’elle ne savait pas réellement à quoi s’attendre en fait. Elle releva la tête un peu surprise. Mais le garçon avait déjà repris la parole comme pour se rattraper de ce qu’il venait de dire. « J’imagine qu’on peut dire flatteur oui. Je ne sais pas si je te l’avais dit, mais merci d’avoir été là pour moi. » Dit-elle avant de reprendre. « Qu’est-ce que tu as aussi ressenti ? » Elle n’était pas sûre de totalement comprendre : l’ivresse du moment, l’aventure, se sentir vivant ces derniers mois ? Peut-être un mélange de tout. Ou peut-être l’envie d’Allison d’entendre cela de sa bouche, de le pousser à parler plus.

Allison prit finalement la décision de lui poser une question à son tour, et elle reposa la même question qu’elle lui avait posée un peu plus tôt. Que s’était-il donc passé pour le jeune homme ces derniers mois ? Non, il n’avait pas pu être totalement honnête avec lui avant. Allison le vit soupirer, et comprit qu’il y avait quelque chose derrière tout cela. Allait-il se mettre en colère et refuser de lui parler ? Allison ne le quitta pas des yeux, et suivit son mouvement vers le canapé du regard. Elle était toujours debout à le regarder, comme si elle ne se sentait pas à l’aise au point de se mettre confortable dans son propre appartement. Après un énième moment de silence, le jeune homme reprit la parole. Son départ avait soulevé de nombreux questionnements et interrogations dans son esprit. Elle comprenait, et en connaissant un minimum le jeune homme elle s’en était doutée. Elle resta silencieuse, lui laissant le temps de continuer, de lui dire ce qu’il avait envie. Mais l’ancienne serdaigle ne s’attendait clairement pas à recevoir une telle nouvelle. Il avait donc perdu Kayla, son amie et camarade de serpentard à Poudlard par la faute de Zygler apparemment. La jeune femme sentie une boule se former dans son estomac. Elle n’était pas la seule à avoir vécu des choses difficiles cette année. Et pourtant si Leroy avait essayé d’être là pour elle, elle ne l’avait pas été pour lui. Pendant un instant, elle ne savait pas vraiment quoi dire, comme si elle avait besoin d’assimiler ces informations, légèrement sous le choc. « Comment tu as fait pour continuer à vivre, à aller de l’avant ? »

Dans ce genre de moment, la plupart des gens souhaitaient « toutes mes condoléances », mais ce n’était que des mots. De plus, des mots inutiles qui n’aidaient en rien le deuil, qui n’aidait pas la douleur à s’effacer ou à diminuer. Allison imaginait que ce n’était surement pas ce que Leroy avait envie d’entendre, comme elle n’avait pas voulu écouter ce genre d’idioties. Etrangement, elle réalisait sans doute que le garçon comprenait mieux ce qu’elle avait pu vivre ces derniers mois. Elle s’approcha doucement, et prit place sur le canapé non loin de lui, laissant tout de même un peu de distance entre eux. « Il a payé ? » Par il, elle voulait dire Léopold. L’idée que Leroy ait pu le traquer pour se venger lui était passée par la tête. Allison avait bien entendu ce qu’il avait dit, qu’il la considérait, ou du moins à l’époque, comme une personne d’importance pour lui. Cela lui resserrait un peu plus le cœur, entre culpabilité et tristesse. Elle se rendait compte qu’elle avait vraiment fait du mal autour d’elle en partant comme elle l’avait fait. « Même en faisant de notre mieux pour se protéger, on finit toujours pas être blessé ou par blesser quelqu’un … ». Non elle ne voulait pas pleurer, mais parfois c’était plus compliqué qu’il n’y paraissait. Elle regardait devant elle pour ne pas croiser le regard du garçon. Parce qu’elle se doutait qu’il ne voulait pas de ses larmes qu’il prendrait peut-être pour de la pitié. Et elle ne voulait pas qu’il pense cela …


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Leroy M. Odgen
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MessageSujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy  After all this time, I'm back w/Leroy EmptyLun 7 Jan - 12:13
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 After all this time
Leroy Odgen & Allison Carter
Se retrouver là après tant de choses, tant de souvenirs qu’ils avaient vécu, comme si ce lieu deviendrait bientôt le lieu de nouveaux souvenirs, d’une nouvelle discussion entre eux et dont Leroy espérait que ce ne soit pas la dernière. Il avait toujours aimé parler avec Allison, depuis le début et bien avant qu’ils apprennent à se connaitre, ce n’était pas pour rien qu’il s’était acharné à l’énerver, amusé par la jeune femme et ses réactions. Bon nombre de personnes auraient comprit et arrêter à cette époque, mais Leroy se souvenait qu’il aimait bien l’embêter, la voir froncer les sourcils et la voir tenter de lui clouer le claper. Elle n’y arrivait pas alors, elle n’arrivait pas à l’empêcher de l’embêter, mais alors qu’ils auraient pu continuer ainsi, qu’Allison aurait pu continuer à le détester plus que nulle autre personne dans ce monde, il en avait été autrement. Pendant plusieurs discussion, Leroy avait vu en elle quelqu’un que peu de personnes semblaient percevoir. Des craintes, des angoisses et des choses qu’on avait tendance à garder pour ça pour éviter d’y penser. Il l’a vu forte, capable de beaucoup de choses sans qu’elle s’en rende compte. Oui il l’avait vu lâcher prise et Leroy dans son observation l’avait suivi dans tout ce qu’elle faisait. C’était peut-être là que tout avait commencer à être compliqué. LE moment où l’un comme l’autre avait arrêter de penser à ce qui allait se passer, à un avenir totalement inconnu. Ce soir-là, cette soirée au bar où elle l’avait embrassé, ou il l’avait embrassé en retour avant d’oublier. Ce moment précis où les questions étaient arrivées, où Leroy avait comprit que peu importe ce qu’il pouvait penser connaitre d’Allison, elle lui prouverait toujours que ce n’était pas le cas. Et il s’était sentit perdre le contrôle, des discussions mais aussi de lui-même. Emporté par l’entrain qu’elle avait eu, emporté parce qu’il s’était passé et par ses questions, Leroy s’était laissé aller sans avoir que tout ça ne pourrait pas finir bien. Il avait pensé que ça ne tournerait pas ainsi, il avait pensé qu’elle ne fuirait pas ce jour-là, cette autre discussion sur le toît d’un immeuble. Mais il s’était trompé. Cette histoire n’avait pas de réelle fin, il ne savait pas s’il pourrait la trouver, trouver la solution à tout ça, mais ces nouvelles conversations et ces nouveaux lieux ne pourraient qu’entrainer les deux jeunes gens dans des choses qui les dépassaient. Aujourd’hui, un nouveau lieu, une nouvelle conversation bien différente des autres. Si Leroy ne voulait pas la traiter comme une parfaite inconnue, il faisait tout le contraire, se renfermant sur lui-même alors que ses réponses semblaient vagues comme autrefois. Elle avait mit du temps avant d’obtenir des réponses plus claires de la part du jeune homme, mais ces réponses étaient sa protection. Le jeune homme avait peur. Peur de souffrir à nouveau à cause d’elle, peur qu’elle ne part à nouveau loin de lui, ne sachant comment il pourrait réagir maintenant. Il aurait pu être capable d’y faire face autrefois, il l’aurait fait, mais pas en la revoyant à nouveau.

Leroy espérait qu’elle ne fuirait pas ou du moins qu’il ne la ferait pas fuir, comme tant de gens en avait l’habitude par rapport à lui. Maudit comme il le pensait depuis la mort de Kayla, la vie lui avait donné raison sur le fait que s’attacher faisait souffrir et elle avait pourtant bien réussit à s’immiscer dans sa vie encore et encore. A lui faire sentir quelque chose qu’il en comprenait pas, joie de la revoir, joie de la savoir vivante mais aussi joie de comprendre qu’il pourrait obtenir les réponses aujourd’hui. Leroy restait vague, il ne la fixait pas, observant la décoration, non pas par crainte de la regarder, mais parce qu’il ne s’en sentait pas capable. Observer son regard ne lui permettrait pas de garder la distance qu’il voulait garder avec elle, comme si la garder éloigner de ses yeux l’empêcherait de penser à elle, de souffrir à nouveau et de ne pas comprendre ce qu’il ressentait à cet instant. Mais le silence qui régnait ne faisait qu’attirer la gêne entre eux, une gêne qui n’avait jamais été réellement présente, chacun s’étant toujours montré plus ou moins honnête envers l’autres. Cela ne leur ressemblait pas et il aurait sans nul doute dû dire quelque chose pour détendre l’atmosphère, pour briser ce silence, mais Allison fut plus rapide que lui. Les banalités revenaient à nouveau, comme deux inconnus qui se rencontraient, pourtant si la vie de Leroy ne semblait pas palpitante dans ses propos, le jeune homme ne lui disait pas toute la vérité. Elle devait le savoir ou le comprendre, mais elle devait aussi savoir qu’il n’était pas du genre à parler de ce genre de choses. Allison le connaissait, mais peut-être ne voulait-elle pas qu’il soit lui pour une fois, si froid comme il pouvait l’être et si distant. Et le jeune homme aurait aimé crier, oui il aurait aimé revenir des mois dans le passé et prononcer d’autres paroles que des supplications pour qu’elle ne parte pas. Mais il ne pouvait pas le faire, il devait simplement affronter le présent, il devait affronter le regard de la jeune femme, savoir ce qu’il s’était passé pour elle cette année-là. Et alors que les banalités continuaient une question bien loin d’être anodine fit son interruption. Allison comme Leroy savait ce que cette demande amenait, enfin disons que le sous-entendu était clair. Et si la réponse avait été oui pour l’un comme pour l’autre, qu’aurait-il pu faire ? Aurait-il du crier à l’idée qu’elle ait rencontré quelqu’un ? Après tout qu’étaient-ils l’un pour l’autre pour empêcher ce genre de choses. D’un côté ça le soulageait de savoir que ce n’était pas le cas, même s’il n’aurait rien pu faire dans le cas contraire. Elle lui expliqua qu’elle avait apprit des choses au cours de l’année, les prémices de la magie sans baguette et il ne put qu’hausser les sourcils relativement impressionnés. « Peut-être qu’un jour tu pourras me montrer tout ce que tu as appris. »  Apprendre c’était une bonne chose, devenir plus fort magiquement parlant ne pourrait être que bénéfique.

C’était des banalités, comme de vieux amis qui parlaient sans prendre en compte tout ce qu’il s’était passé entre eux. Ils ne pouvaient pas continuer comme ça, et Allison savait très bien ce qu’il fallait faire pour briser la glace. Leroy pouvait lui poser une question, enfin des questions et elle ne fuirait pas, mais lui donnerait les réponses. Le jeune homme savait que ce genre de choses ne pourrait être que réciproque, l’un comme l’autre avait toujours apprécié les questions, bien qu’incapable de donner des réponses parfois. Et il lui demanda simplement pourquoi lui et pas un autre. Pourquoi venir le voir ce soir-là ? Allison lui répondit, et sa réponse ne fit que battre le cœur de Leroy. Ce sentiment qu’elle avait ressenti, d’une certaine manière il comprenait ce qu’elle voulait dire, il se sentait flatté de ce genre d’attention, heureux de savoir ça, mais alors que des mots auraient dû sortir normalement, qu’il aurait sans nul doute lui dire quelque chose de similaire, ce fut tout autre chose qui survint dans sa bouche. Flatteur, oui c’était sans doute le mot qui lui venait à l’esprit, mais répondre ça aussi peu clair c’était stupide. Il la vit le regarder surprise, ne s’attendant surement pas à une réponse de ce genre et il se reprit rapidement en expliquant qu’il comprenait, pour l’avoir aussi ressenti. Enfin un peu, d’une certaine manière. Allison confirma ses propos avant de lui expliquer qu’elle ne l’avait jamais remercié. « Tu me l’avais dit …  » murmura-t-il se souvenant de ce soir, mais elle ne l’avait peut-être pas entendu alors qu’une autre question sortait de sa bouche. Qu’avait-il aussi ressenti ? Sentiment … ressenti… des choses que Leroy avait du mal à s’expliquer. Son sang fit un tour dans son corps, sa tête se mit à bouillonner alors que les mots frappaient inlassablement dans son cerveau. Il ne savait pas quoi répondre exactement, n’ayant jamais comprit ce qu’il avait ressenti en sa compagnie, mais il était certain d’un truc. « Je me suis sentit … bien. » Avec elle, pendant les mois qui avait précédé sa fuite. Il s’était sentit bien depuis un long moment. Vivant, inconscient, libre … loin de tout soucis autre que ceux d’un adolescent normal.

Il était incapable de lui expliquer clairement ce qu’il avait ressenti, incapable de mettre des mots ensemble pour faire une phrase correcte. Allison lui posa alors une autre question, pas une nouvelle, mais une déjà posé qui n’avait eu qu’un semblant de réponse. Il savait qu’elle n’était pas dupe et que quelque chose d’autre s’était passé dans sa vie. Leroy n’aurait pas aimé lui en parler, parce que c’était dur de le dire, dur de l’encaisser encore aujourd’hui. Mais il ne pouvait pas lui mentir, pas après qu’elle ait promis d’être honnête et que lui-même se le promette en retour. Il soupira et s’affala sur le canapé. Il ne savait pas par où commencer alors reprit depuis le départ d’Allison. Il expliqua ce qu’il avait ressenti, cette sensation d’être perdu et après s’être couper dans son explication, il réussit à prononcer les mots tellement craint. Kayla était morte. Leroy ne voulait pas de la pitié de la jeune femme, mais il savait qu’elle comprendrait mieux que personne ce qu’il avait pu ressentir. Le jeune homme sentait son cœur se serrer à mesure qu’il avait parlé, comme lorsqu’il avait appri la mort de son amie, mais il ne devait pas laisser les émotions revenir ni même guider sa vie. Allison lui demanda comment il avait fait pour aller de l’avant. Leroy soupira, il voulait se montrer fort, mais les mots qui sortirent de sa bouche ne pouvait que trahir sa tristesse. « J’ai été en colère, j’ai sombrer … je ne comprenais pas comment ça avait pu arriver … et je n’étais pas là pour l’aider. Mais j’ai gardé son souvenir au fond de moi, sa présence. Les gens partent me disparaissent jamais totalement. » Ils étaient toujours là. Kayla l’était prenant une grande place dans son cœur et quand Allison était partie, elle avait toujours été présente en lui chaque jour et chaque nuit.  Il sentit la jeune femme venir s’asseoir à côté de lui, non loin, pas trop près, mais il ne la regarda pas. Il ne pouvait pas, pour le moment tout ce qu’il fallait s’était que la tristesse de cette mort s’en aille pour qu’il puisse reprendre leur conversation. Allison lui demanda si Leopold avait payé. Leroy savait ce que cette question impliquait. Une vengeance, le fait que lui aurait pu tuer ce meurtrier en réponse à la mort de Kayla. La vérité était que le défunt serpentard avait eu de la chance d’être mort à l’arrivée de Leroy, car il savait qu’il aurait été capable de le tuer sous la rage et la colère. « Il est mort oui. » répondit-il calmement. C’était le point positif de cette histoire, cet imbécile suicidaire n’était plus de ce monde, mais Leroy voulait toujours trouver un coupable envers qui décerner sa haine. Il avait presque trouvé. Le jeune homme regardait le sol, fermant les yeux pour calmer les sentiments négatifs qui venaient s’ancrait en lui, colère et tristesse, ses bonnes vieilles amies. Il garda un moment les yeux fermés quand il entendit à nouveau la voix d’Allison. Tel une mélodie sortie de ses pensées qui venait doucement expliquer ce qu’il avait dû admettre au cours de cette année. Leroy redressa la tête, tournant son regard vers la jeune femme assise à côté de lui. « Tu sais ce que je pense de tout ça. Mais il y a une chose que j’ai compris : on aura beau essayé de se protéger, on ne pourra pas le faire. Parce que peu importe ce qu’on fait pour, les gens arrivent toujours à se faufiler dans nos cœurs et quand on s’en rend compte il est déjà trop tard. C’est là que c’est le plus dur, quand tu te rends compte de l’importance de ses personnes dans ta vie, mais que tu ne peux les garder près de toi. » Allison ne le regardait pas, fuyant son regard sans qu’il puisse comprendre pourquoi. Il but une gorgée de sa bière, assimilant le goût de l’alcool. Puis il se redressa sur le canapé, posant sa tête contre le dossier et la faisant balancer pour regarder le plafond. Trop de choses s’était passé en fin de compte dans sa vie, beaucoup trop et il avait l’impression qu’il n’avait pas eu le temps d’assimiler tout ce qu’il s’était passé. « Comment on en est arrivé là, Allison ? » demanda-t-il soudainement. Une nouvelle question, une nouvelle interrogation, mais une qui n’avait probablement pas de véritable réponse.

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MessageSujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy  After all this time, I'm back w/Leroy EmptyJeu 28 Fév - 4:04
allison carter + leroy odgen

 PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2  


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
Cette impression de ne pas être chez soi dans un appartement conçu pour elle. Des mois avaient passés, presque un an … et la demoiselle ressentait tellement de choses différentes en elle. L’impression de ne plus être cette personne qu’elle avait été, l’impression de retrouver un endroit peu familier, l’impression de ne plus savoir où était sa place dans cette vie qu’elle avait consciemment abandonnée. Revenir en Angleterre avait été l’une des décisions les plus compliqué qu’elle avait prise. Car cet endroit, son endroit, son pays, sa ville, renfermaient des souvenirs qu’elle aurait préféré oublier, des souvenirs qu’elle avait laissé enfoui. Revenir c’était affronté. Affronter une réalité engorgée de sentiments négatifs, engorgée d’émotions. Un prix qu’elle avait été incapable de payer l’année dernière. Elle ne saurait sans doute même pas expliquer ce qui se passait actuellement dans son esprit. Pourquoi n’était pas directement allé voir son père ?  Elle aurait pu retourner dans sa maison d’enfance pour voir l’homme qui l’avait élevé, l’homme meurtri tout autant qu’elle par une épreuve douloureuse. Mais elle n’en avait pas encore eu le courage. Peut-être parce qu’il représentait d’une manière ce qu’elle avait perdu, parce qu’il était lié à l’une des personnes les plus importante de sa vie. Alors elle s’était d’abord rendue à Londres. Pourquoi ? Peut-être avait-elle pensé que se retrouver seule avec elle-même pourrait être un bon commencement, peut-être avait-elle prévu de se rendre dans son appartement pour essayer de retrouver la fille qu’elle avait abandonné. Mais la vie, le destin en avait décidé autrement en la plongeant directement dans la confrontation. Ce n’était pas n’importe qui, qui était entré dans son champ de vision. Leroy. Elle n’avait pas réellement encore eu le temps de réfléchir à ce qu’elle pourrait lui dire quand elle le reverrait. Parce qu’il était l’une des personnes qu’elle avait quittées, qu’elle avait laissé sans explications alors qu’il lui avait expressément demandé de rester. Et il s’était retrouvé devant elle. Une situation gênante où l’un comme l’autre ne savait que dire. S’excuser d’être partie ? Oui … mais dans un sens elle savait pertinemment qu’elle avait absolument besoin de s’en aller. Elle n’aurait pas pu supporter le fait de rester ici. Impossible à expliquer, peut-être encore plus impossible à comprendre mais elle avait eu ce besoin vitale de tout quitter pour sa propre santé mentale. Ce qu’elle avait vécu avait été trop fort, trop dramatique pour elle. Cette discussion qui avait commencé entre eux avait été transporté dans l’appartement de la demoiselle. Il était déjà étrange pour la demoiselle de se retrouver dans son appartement sans s’y sentir chez elle, mais il était encore plus étrange d’avoir Leroy ici. Ils avaient été tellement proches d’une façon très intime la dernière fois qu’ils avaient été dans la même pièce et aujourd’hui on pouvait particulièrement sentir cette distance qui s’était installé entre eux. Bien sûr, elle comprenait. Comment pouvaient-ils être aussi complices qu’au moment où ils s’étaient quittés, alors qu’un an avait passait.

Le silence qui régnait entre les deux adolescents, ou maintenant jeunes adultes était quelque peu pesant. Mais en même temps, la demoiselle avait cette impression qu’il était nécessaire. Dans ce silence, il y avait toutes les choses que l’un comme l’autre ne pouvait dire, toutes ces choses qui ne s’expliquaient pas, toutes ces choses où l’on ne pouvait mettre de mots. Allison essaya de poser quelques questions au garçon, l’une d’entre elle avait été semble-t-il beaucoup moins subtile qu’elle l’avait imaginé. Elle n’avait sans doute aucun droit de demander à Leroy s’il avait connu d’autres filles cette dernière année … Après tout, même avant qu’elle parte, ils n’étaient pas ensembles. Techniquement, il pouvait déjà faire ce qu’il voulait à cette époque, et encore plus quand elle était partie sans donner de nouvelles. Elle lui avait tout de même confié avoir appris beaucoup de choses notamment les prémices de la magie sans baguette lorsqu’elle était en Afrique. Ce voyage avait été bénéfique en cela d’ailleurs, elle revenait au Royaume-Unis avec de nombreuses connaissances qu’elle n’aurait sans doute pas pu acquérir ici. « Je ne maitrise pas encore tout. Mais je peux jeter quelques sorts relativement faciles sans baguette. » Dit-elle. Oui elle aurait surement envie de lui montrer. Mais est-ce que cette discussion allait finir par les rapprocher ou souligner cet éloignement palpable entre eux.

Pour l’instant les deux jeunes adultes ne partageaient que des banalités. Comme si rien ne s’était passé entre eux. De nombreux non-dits et de la gêne étaient clairement ressentis. Comment briser la glace ? Comment passer outre ce moment gênant ? Peut-être parce qu’elle savait comment était le garçon, peut-être parce qu’elle se souvenait de ce qu’il aimait. Alors elle lui proposa de poser des questions, ce qu’il voulait. Elle savait que Leroy devait sans doute en avoir des centaines dans sa tête sans oser les poser pour le moment. Il rentra vivement dans le sujet en lui demandant pourquoi elle était venue le voir lui et pas un autre cette fameuse nuit. Alors Allison se montra honnête en essayant de lui expliquer ce qu’elle avait ressentit, le fait qu’il l’avait fait se sentir vivante les mois qui avaient précédé et que c’était exactement ce sentiment qu’elle avait recherché en venant taper à sa porte. Le garçon acquiesça bien qu’un peu surpris en lui confiant qu’il avait ressenti la même chose. Et lui qu’avait-il ressenti ? Ce fut la question que la demoiselle lui posa. Bien était sa réponse. Ce n’était pas facile de s’ouvrir ou d’expliquer des sentiments, et elle était bien placée pour le savoir. En réalité, avec Leroy, elle avait constamment l’impression d’être dans le flou.  Allison lui reposa une question qu’elle avait déjà posée auparavant. Elle voulait qu’il soit honnête avec elle cette fois-ci. Elle voulait que les barrières tombent. Elle voulait que cette gêne s’estompe et qu’ils puissent parler ouvertement, sans faux semblants. Et il lui avait annoncé une nouvelle terrible : la mort de sa meilleure amie quelques temps après qu’Allison soit partie. La demoiselle imaginait à quel point cela avait pu être dur pour le garçon. Elle ne savait pas vraiment quoi dire. Et pour cause … elle savait que rien ne pouvait aider. Les mots ne pouvaient pas suffire à panser des plaies. Alors que lui était resté, elle avait tout abandonné pour ne pas affronter cette mort qui l’avait tant effrayé. Comment avait-il réussi à aller de l’avant, à continuer à vivre … c’était la question qu’elle se posait. Allison n’avait jamais douté qu’il était fort. Bien plus qu’elle ne le serait jamais. Il lui avoua tout de même avoir sombré. Sa voix remplie de tristesse trahissait cette dure épreuve qu’il avait du traverser, seul encore une fois. Les derniers mots du garçon résonnèrent dans son esprit. « Je voulais que tout s’efface. Tous mes souvenirs, son visage, les bons moments comme les mauvais … je pensais qu’en faisant comme si elle avait jamais existé, ça serait plus facile. » Dit-elle d’une petite voix, comme si elle avait honte de ses propres paroles.

Encore une grande différence entre les deux, une manière de pensée et d’agir qui ne se ressemblait pas. Elle comprenait les paroles du garçon. Elle savait que c’était sans doute le mieux à faire, la bonne chose que de garder une pensée, un souvenir d’une personne aimée au fond de soi, et de continuer à avancer de cette manière. Pour autant, elle avait voulu que tout s’efface. Elle avait voulu renier tous ses souvenirs, laissé ce monde dans lequel sa mère faisait parti derrière elle. « Tu es sans doute l’une des personnes les plus fortes que j’ai rencontré, tu sais. Tu ne mérites pas tout ça. » Elle ne pouvait rien faire pour lui. Elle savait que lui dire qu’elle était désolée pour sa perte ne l’aiderait pas. Les langues se déliaient petit à petit. Et finalement la jeune femme pris place sur le canapé. Elle gardait toujours néanmoins une certaine distance avec le garçon. Elle posa finalement une question : si celui qui avait fait ça avait payé. Une question de vengeance … la première chose qui lui venait à l’esprit. Surement parce qu’elle voudrait que l’homme qui lui avait fait subir une terrible perte subisse la même fin atroce. Leroy lui répondit par l’affirmative. Cette conversation était compliquée, être avec Leroy était compliqué. Même en faisant de son mieux pour se protéger, elle finissait toujours par être blessé ou blesser quelqu’un, comme tout le monde. Allison avait du mal à garder son émotion pour elle. Elle fixait un point devant elle se forçant à rester forte. Le garçon commença à répondre à cette pensée. « On ne peut pas se protéger … alors on est condamner à affronter toutes les épreuves ? J’ai l’impression qu’on a pas de contrôle, que tout nous échappe. Comment on fait si on contrôle rien ? Tu te souviens à l’école quand tu m’as dit un jour que la meilleure façon de ne pas souffrir, c’était de ne laisser personne entrer dans sa vie … j’étais tellement en désaccord avec toi. Je ne comprenais pas comment on pouvait préférer vivre à moitié plutôt que de se lancer naïvement dans la vie, de prendre des risques, et tant pis pour les chutes. Je comprends maintenant. » La jeune femme n’était pas sûr que sa dernière phrase soit pour elle. Peut-être parlait-il de Kayla. Ou alors c’était en rapport avec le fait qu’il n’avait pas pu la garder près de lui ? Ou peut-être qu’elle se faisait juste des films, et qu’elle essayait un peu trop d’analyser les paroles du garçon.

Elle sentit le garçon bouger à côté d’elle, changer de position. Allison fuyait toujours son regard. Peut-être par peur, par gêne … Ne pas savoir comment elle allait réagir, si elle allait être capable de retenir ses émotions. Et finalement l’ancien serpentard laissa échapper une question, le genre de question dont lui seul avait le secret. Comment en étaient-ils arrivés là ? Allison se tourna vers le jeune homme. Comment ? Y avait-il une possible réponse à cette interrogation ? « Peut-être que ça n’a pas d’importance comment on en est arrivé là. Peut-être que la question c’est qu’est-ce qui va se passer maintenant ? »


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Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : After all this time, I'm back w/Leroy Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

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MessageSujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy  After all this time, I'm back w/Leroy EmptyDim 3 Mar - 22:46
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 After all this time
Leroy Odgen & Allison Carter
Tout cela était trop étrange, trop étrange autant pour Leroy que ça devait l’être pour Allison. Il avait l’impression de ne plus savoir où il devait se mettre, ce qu’il devait dire ou encore ce qu’il devait faire. C’était une situation beaucoup trop paradoxale après ce qu’ils avaient vécu tout les deux. Se retrouver un an après ce qu’ils avaient vécu était gênant, enfin pas complètement, Leroy avait changé comme Allison également, chacun ayant vécu leur tragédie dans leur coin, ne parlant pas pendant de longs mois pour finalement se retrouver ensemble dans l’appartement de la jeune femme. Il ne savait pas comment ils en étaient arrivés là, ni même ce qui allait se passer par la suite, en voulant presque à la jeune femme d’être parti. Partie comme Kayla l’avait fait involontairement, comme tout ceux qui s’approchaient de lui partaient un jour ou l’autre. Oui d’un côté il lui en voulait alors qu’elle le savait très bien, mais dans son cœur actuellement il était heureux de la revoir. Heureux, bonheur ce sentiment étrange de bien être qu’il avait ressentit en sa présence autrefois alors qu’aujourd’hui il agissait comme si elle n’était qu’une étrangère. Mais elle ne l’était pas, il ne pouvait pas penser ainsi ni même lui laissait sous-entendre qu’elle en était une. Allison avait pris une place dans la vie de Leroy et cette place avait été vacante pendant de long mois alors que le jeune homme tentait simplement d’oublier en s’enfonçant tout seul dans les ténèbres. Mais oublier n’était pas si simple, alors qu’un millier de questions, de raisonnements s’entremêlait dans sa tête. Que dire ou que faire ? Il aurait peut-être dû lui crier dessus après tout, ça aurait peut-être pu lui permettre d’avoir des réponses à des questions spontanées. Mais il n’avait pas pu car il sentait la jeune femme aussi fragile qu’elle avait pu lui apparaitre auparavant comme s’il la revoyait à nouveau ce soir-là quand elle était venue le voir pour ressentir quelque chose. Ce moment où les larmes avaient coulé sur ses genoux et où elle était finalement partie. Il aurait sans doute dû lui crier de l’avoir fait, mais il ne s’en sentait pas la capacité, n’aimait pas la voir triste. Alors il restait stoïque face à tout ça, de marbre presque, tentant de garder ses distances avec tout ce qui s’était passé, de garder ses distances avec elle. Dans cet appartement une bière à la main, alors qu’il regardait la fenêtre en se demandant si aller fumer une clope était une bonne idée, les deux jeunes adolescents échangeaient des banalités sur ce qu’il s’était passé pendant un an pour eux. Avait-elle rencontré quelqu’un pendant tout ce temps ? Et lui avait-il fait des rencontres ? Des questions qui se voulaient sans doute anodines, mais qui ne l’était clairement pas quand on entendait le ton employé par l’un comme par l’autre. Le pire étant était que chacun avait surement comprit l’intérêt de la question.

Le silence régnait entre deux questions et deux réponses, comme si le silence dressait un mur froid et invisible entre eux. Mais c’était sans doute la gêne de leur retrouvaille qui créaient ce mur, après tout ils n’échangeaient rien de bien important sur eux pour le moment. Ils ne repartaient pas dans leur complicité, Leroy ne tentait pas de la déstabiliser, il ne posait pas beaucoup de questions et elle n’esquivait pas ses interrogations comme autrefois. Avaient-ils grandi ou bien quelque chose d’autre se déclenchaient en eux à ce moment-là ? Allison lui parla de ce qu’elle avait appris, ou du moins du fait qu’elle avait apprit des choses. Dans un intérêt particulier et avec une voix qui ne trahissait nullement cette curiosité, Leroy proposa qu’elle puisse lui montrer un jour ce qu’elle savait, ignorant ce qu’il se passerait par la suite pour eux. Modeste elle lui avoua ne pas tout maitriser, même si elle savait utiliser des sortilèges sans baguette. Pour Leroy ce n’était pas rien, elle pouvait s’en vanter si elle le voulait. Dans d’autres conversations, elle l’aurait peut-être fait. « C’est déjà beaucoup, peu de sorciers en sont capables. » répondit-il d’une voix calme. D’un côté il était admiratif, mais pouvait-il simplement le lui montrer. Mais il serait curieux de voir ce dont elle était capable, Leroy avait envie de voir ça. Il avait envie, mais ne savait pas si ce serait possible un jour, comme si la suite de la discussion allait tout arranger sur leur situation. Pourrait-il lui pardonner d’être partie ? La question s’était posée et s’il avait pensé ne pas pouvoir le faire, il se savait capable à présent. Il avait perdu Kayla juste après avoir perdu Allison. Et il n’en avait pas voulu à sa meilleure amie d’être morte, n’ayant pas fait ce choix consciemment. Mais Allison l’avait fait. La jeune femme trouva alors le point qui leur permettrait de stopper les banalités qu’ils s’échangeaient pour aller au plus profond dans leur discussion. Se montrer honnête, répondre aux questions, sans filtre, sans esquiver. Leroy lui posa alors une question qui lui taraudait la tête. Il voulait savoir pourquoi lui et pas un autre ce soir-là. Elle lui répondit, honnêtement sans aucune difficulté et pourtant alors qu’ils continuaient à échanger sur ce qu’ils avaient ressentit pendant ces moments ensembles, les mots étaient compliqués à sortir. Il s’était sentit bien avec elle, à de nombreuses reprises, comme un adolescent normal qui n’avait pas d’autres soucis que celui de vivre. Il avait pensé que ça continuerait encore pour un moment, mais maudit comme il était ça n’avait pas durer.

Les réponses étaient dures à fournir, mais il se devait de lui répondre honnêtement. Surtout quand elle lui redemanda ce qu’il s’était passé dans sa vie. Leroy ne put esquiver, il le savait et avoua alors la chose qu’il avait enterrer profondément en lui, une chose qui avait été si difficile à encaisser et qui le remplissait de tristesse à chaque fois. Kayla était morte tout simplement par la faute du destin et celle d’un imbécile. Leroy s’était assit sur le canapé tentant de contrôler sa tristesse mais également la colère qui s’emparait de lui. Il ne pouvait pas laisser échapper tout ça, pas après qu’il ait presque faillit tout casser chez lui en rentrant ce jour-là. Briser les choses, laisser cette rage, cette colère en lui avait eu besoin de s’exprimer avant de se terrer. Mais depuis quelques temps maintenant dès qu’il y pensait cela revenait en lui comme un tourbillon de folie. Il ne devait rien laisser transparaitre, même si sa voix trahissait sans doute la tristesse qu’il ressentait. Elle lui demanda comment il avait fait et il ne put lui mentir une nouvelle fois. Il lui expliqua son ressentit, il expliqua avoir sombrer petit à petit, mais surtout que Kayla était resté en lui malgré tout. Allison avait vécu le même drame, elle avait perdu un être cher et lui parla de ce qu’elle avait voulu oublier. Oublier sa propre mère, ses souvenirs pour ne plus souffrir. Leroy comprenait. Sans doute plus que n’importe qui. « Je comprends ce que tu ressens. J’ai essayé également, à mainte reprise sans jamais y arriver. On ne peut pas oublier, c’est impossible. Il faut simplement vivre avec et ne pas les oublier pour qu’ils existent toujours quelques parts. Mais c’est normal d’en avoir envie. » Leroy tentait de la rassurer comme il pouvait. Elle n’avait pas à se sentir coupable, ni de la tristesse, ni de la colère ni d’avoir oublié. Et il avait beau lui dire ça, il n’était pas mieux, incapable de ne pas ressentir tous ces sentiments à la fois. Le jeune homme se souvenait de son envie de meurtre envers Leopold quand il avait appris, il savait qu’il aurait été capable de le tuer, de le frapper jusqu’à ce que cet imbécile meure. Sa rage avait été grande et cette pensée la hantait toujours, cherchant un coupable alors que ce dernier était déjà mort. Mais il ne pouvait pas dire à Allison qu’il voulait que quelqu’un d’autre paie, il devait se taire sur ses plus sombres démons qui parfois l’effrayait lui-même. Ses mains étaient croisées autour de sa bière et il ne s’attendait pas aux paroles d’Allison. Lui fort ? Non ce n’était pas vrai ? Méritait-il tout ça ? Leroy le pensait, même s’il n’avait pas de raisons à proprement parlé. « Je suis loin d’être aussi fort que tu le crois, Allison. Et quant à savoir si je mérite ou pas, honnêtement j’en viens à douter. La vie s’acharne tout simplement, au bout d’un moment on apprend juste à vivre avec. » répondit-il. Elle ne pouvait pas le qualifié de fort, non il ne l’était pas, ce n’était que l’expérience de son passé qui parlait pour lui, des choses apprises et comprises au fur et à mesure des années.

Il la vit s’asseoir non loin de lui. Il l’observa du coin de l’œil. Les choses étaient compliqués, mais aucun n’osait ni s’approcher ni même se regarder véritablement. Avaient-ils peur de ce qu’ils pourraient voir dans le regard de l’autre ? Comprendre des choses qui n’étaient pas dites par des mots ? C’était sans doute le cas, il y avait tant de non-dits entre eux même si la discussion allait vers des révélations. Allison exprima ses pensées sur l’attachement, un rapport sur lequel ils avaient été souvent en désaccord et pourtant en l’écoutant il avait l’impression que les choses s’étaient inversé. Lui avait comprit que ça ne tenait pas qu’à lui de s’attacher, mais elle avait compris pourquoi il avait toujours cherché à se protéger. « La vie nous joue des tours, on ne prévoit rien et on ne peut rien contrôler à part notre manière de réagir à tout ça. Je pense toujours ce que j’ai dit ce jour-là, mais j’ai aussi compris que c’était quasiment impossible. Cela me semblait simple de penser à ne pas m’attacher, à garder les gens en dehors de ma vie, mais je n’y suis même pas arrivé alors que je pensais que c’était le cas. Ça ne dépend pas que de nous, c’est là le souci. Mais ce serait tellement plus simple si on pouvait s’empêcher de s’attacher et d’aimer. » finit-il par lui répondre après avoir laisser en suspend les dernières paroles d’Allison dans le silence. Il balança la tête sur le dossier du canapé et lui posa une question. Ce n’était pas une question qui avait une véritable réponse. Après tout, ils avaient vécu tant de choses, de la haine jusqu’à couché ensemble, peut importait véritablement comment ils en étaient arrivés à là comme le disait Allison, c’était surtout l’instant présent qui comptait. Elle avait raison, mais quand elle lui posa la question, Leroy ouvrit de grands yeux ronds face au plafond. Il ne savait pas, il ne savait pas et pourtant pouvait laisser supposer pleins de choses. Le jeune homme redressa sa tête, observa sa bière, cherchant une réponse à lui donner, avant de poser la bouteille sur la table basse et de reprendre la parole : « Ok, j’ai besoin d’une clope ! » Et il se leva, chopa son paquet de cigarette, se dirigea vers la fenêtre, l’ouvrit, avant d’allumer ce qui pensait arriverait à le calmer. Il tira quelques taffes, avant finalement de reprendre la parole. « Je n’ai pas de réponses à ta question. Nous avons une multitude de choix qui s’offrent à nous, à toi comme à moi. Des chemins différents sur lequel on peut s’éloigner ou se rejoindre.  On peut tenter de reprendre le rythme d’une vie normale, faire des choix qui nous dirigeront vers un avenir différent. On peut recommencer comme autrefois alors que rien ne sera plus pareil. On peut partir, vivre ou s’arrêter. Ce qu’il va se passer, nous appartient entièrement et en même nous échappe complètement. Ainsi va le paradoxe de la vie. La question est de savoir quel chemin veux-tu prendre ? » Le choix était entre les mains d’Allison, il le lui léguait lamentablement, comme un lâche, mais elle était revenu, après être partie, après l’avoir laissé alors c’était à elle de prendre cette décision. Et Leroy tira à nouveau sur sa clope. Pour lui l’avenir était incertain et s’il retrouvait son père, il ne savait pas s’il pourrait continuer à voir Allison, au risque de la mettre en danger.

electric bird.
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NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy  After all this time, I'm back w/Leroy EmptyMer 6 Mar - 20:01
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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
Peu de sorciers en sont capables lui fit savoir Leroy alors qu’elle lui explique avoir appris les prémices de la sorcellerie sans baguettes. Ici à Londres, en Europe, la baguette était un outil très important pour lancer des sortilèges et pour pratiquer la magie en général. Lors de son voyage et notamment son passage en Afrique, Allison s’était rendu compte que la baguette n’était pas indispensable pour tout le monde. En effet, les élèves de l’école de Uagadou ne s’en servaient pas et apprenaient la magie sans baguette. Allison avait eu la chance, dans son périple, d’en apprendre d’avantage sur le sujet et même de s’entrainer pour lancer quelques sorts sans baguettes. Elle était bien sûr loin du niveau des sorciers de second cycle là-bas, mais pour les Anglais, elle avait déjà un niveau probablement bien avancé. Il fut un temps où la jeune femme aurait pris le compliment avec joie, où elle se serait même vantée de cet exploit. Mais la situation entre elle et Leroy était telle qu’elle n’arrivait pas totalement à se laisser aller. Elle restait sur la retenue ne sachant pas réellement comment se comporter avec le garçon. Un an sans nouvelles laissait des traces. Ils ne pouvaient pas continuer là où ils s’étaient arrêtés. Parce que la vie n’était pas aussi simple, parce que les non-dits et les ressentiments étaient encore frais, trop présent … Parce que chaque action avait ses conséquences. Allison avait l’impression d’être dans une impasse, face à un mur, un obstacle … elle ne savait pas comment l’appréhender, ni même comment le surmonter. Ces banalités échangées lui semblaient inconfortablement insatisfaisante. Comment remédier à cette situation ? Comment casser ces barrières entre eux ? Allison avait donc choisi la carte de l’honnêteté, donnant par la même occasion carte blanche à son camarade pour lui poser des questions. Ce qu’il voulait, tout … du moment où ils pouvaient avancer dans une direction ou dans une autre. Et puis, Allison connaissait tout de même le blond. Elle connaissait son penchant pour les questions, alors avec un peu de chance cela lui permettrait de se détendre. Il y aurait surement des questions inconfortables, des questions embarrassantes, d’autres auxquels elle ne voulait pas répondre ou aurait préféré esquiver. Mais s’ils ne mettaient pas carte sur table maintenant, elle savait que cette conversation risquait de mal finir. Peut-être n’y aurait-il pas de cris, rien de fou … mais cela se terminerait en se quittant comme deux inconnus dont la relation ne survivrait pas. Les questions étaient compliquées, mais méritaient des réponses honnêtes. Comment être totalement honnête dans une relation qui avait toujours été placé sous les non-dits, sous le jeu, sur un rapport de force et de pouvoir ?

Il avait vécu le pire cette année, et Allison s’en rendait compte en entendant ses mots, en observant son langage non-corporel. Il avait vécu sa disparition, et la mort de l’une de ses amies les plus proches. Et pourtant il était encore debout. Comment continuer à avancer quand la vie essaie sans cesse de nous mettre à terre ? Les deux jeunes adultes avaient tous les deux vécu un deuil cette année, et pourtant ils n’avaient pas abordés cette tragédie de la même manière. Leroy avait continué sa vie, il avait avancé, affronté alors qu’Allison avait simplement fui cette réalité. Alors que l’ancien serpentard lui partagea son ressentit, elle lui expliqua ce qui s’était passé dans sa tête. Elle avait voulu totalement oublié cette partie de sa vie. Pas seulement cette scène terrible dont elle avait été le témoin, mais tout souvenir qui s’approchait de peu ou de loin avec sa mère. Cela semblait terrible une fois dit à haute voix. Après tout, comment quelqu’un pouvait vouloir souhaiter oublier la femme qui l’avait mis au monde, pouvoir vouloir supprimer tous ses souvenirs ? Allison ne pouvait pas l’expliquer. Peut-être que cela lui avait apparu plus facile. La souffrance ne pouvait pas existé de façon aussi intense si la personne n’avait pas existé. Mais elle avait compris ses torts et l’impossibilité d’une telle chose en Afrique, lorsqu’elle avait rencontré un mage sorcier très puissant d’une tribu. Cette discussion privée qu’elle avait eue avec cet homme avait changé beaucoup de choses dans sa tête et dans son cœur. Elle ne raconterait peut-être jamais à personne cette conversation mais celle-ci aurait un impact sur la jeune femme pendant encore très longtemps. « Un homme m’a dit un jour qu’on ne devrait pas oublier, qu’on devrait au contraire chérir chacun de ses souvenirs car les disparus continuent de vivre à travers le cœur et la mémoire de ceux qui restent sur cette terre. » Dit-elle finalement le regard un peu perdu, comme si elle se retrouvait à nouveau quelques mois en arrière dans cette petite tente dans la nature.

Allison trouvait Leroy fort. Et avant même qu’il n’ouvre la bouche, elle savait qu’il allait la contredire. Parce qu’il n’avait jamais été capable de reconnaître cela en lui. Et pourtant c’était clairement une chose qu’on ne pouvait pas lui enlever. Il avait vécu l’enfer, il avait traversé des épreuves que personnes n’auraient du traverser à un si jeune âge, et il s’en était quand même sorti, il continuait toujours d’avancer. Et il évoluait dans le bon sens. Il ne serait pas d’accord avec elle. Surement parce qu’il avait du mal à voir le bon en lui, ou peut-être parce qu’il était modeste. Mais c’était la vision que l’ancienne serdaigle avait de lui. Il ne méritait pas tout ce qui lui était arrivé. Mais après tout, comment pouvait-on décider de ce que quelqu’un méritait ou non ? Tous les jours, des choses atroces continuaient à arriver à des gens très bien. Certaines personnes mourraient trop tôt de la main de personnes absolument abominables tandis que certains mangemorts vieillissaient et décédaient de causes naturelles. Alors où était la justice dans le monde des sorciers ? Quel était ce destin dont tout le monde parlait ? Le monde était injuste, et la vie s’acharnait sur certaines personnes plus que d’autres … C’était une réalité. Comment faire dans un monde où les inégalités sont incroyablement grandes ? Est-ce que cela valait-il le coup de se battre pour rendre ce monde meilleur ? Beaucoup de questions existentielles qui n’auraient surement jamais de réponses malheureusement. « Je savais que tu me contredirais. J’ai l’impression que cette vie, ces injustices peuvent nous pousser à devenir la pire version de nous-mêmes. Je crois que c’est ça qui me fait peur au fond. »

Parce qu’Allison avait toujours eu de grandes exigences pour elle-même. Elle avait toujours su quel genre de personne elle voulait être, ce qu’elle voulait faire de sa vie, comment elle voulait aider le monde, les autres, mais surtout elle-même à évoluer. Elle avait toujours été une personne foncièrement naïve mais remplie d’espoir, voulant imaginer le meilleur, croyant en la destiné, croyant au prince charmant et au véritable amour, croyant au bonheur. Et même si ce genre de pensée avait ses mauvais côtés, elle aimait cela chez elle … sa capacité à voir le meilleur en chaque personne qu’elle rencontrait, son envie de croire à l’amour au risque de se jeter dedans les yeux fermés. Et toutes ces épreuves qu’elle avait rencontré … qu’allait-il arriver si elle avait juste perdu tout cela ? Sa naïveté s’en était allé et sa recherche de l’amour par la même occasion laissant place à de la colère, et surtout une envie de vengeance intense. Ce n’était pas le genre de personne qu’elle voulait être. Elle n’avait jamais désiré être guidé par la vengeance … que chaque matin ce qui la fasse se lever était l’espoir de pouvoir venger ce qu’on lui avait fait subir. Elle avait peur d’être en train de devenir la pire version d’elle-même, une personne qu’elle aurait honte de regarder dans le miroir, une personne détruite et motiver par les mauvaises choses, quelqu’un qui laisse cette part de sombre en elle la contrôler. Et cette impression d’avoir changé était renforcé par cette notion de rapprochement. Quelques années auparavant, ils avaient eu cette même discussion au château. Aujourd’hui son discours avait changé du tout au tout et se faisait beaucoup plus pessimiste qu’il n’aurait dû l’être. Les avis semblaient avoir changés et les rôles s’étaient inversés. « Comme tu dis, ce serait plus simple si l’on avait pas cette capacité à ressentir des émotions. L’amour est la faiblesse de tout le monde finalement. Quoi que les mangemorts doivent être l’exception, visiblement ils arrivent très bien à agir sans états d’âmes. » Finit-elle par répondre au jeune homme. L’amour vivait en chacun d’eux. C’était ce qui les rendait humait, mais aussi ce qui pouvait causer leur perte. L’amour, la plus grande faiblesse, et la chose qu’un ennemi pouvait utiliser contre eux pour les avoir. Ca, les mangemorts, en avaient bien conscience malheureusement.

Assise sur le canapé non loin du jeune homme, Allison esquivait un peu son regard ne se sentant toujours pas réellement à l’aise. Surtout que Leroy venait de lui poser une question assez déconcertante. Pour être honnête, elle n’avait pas réellement de réponse à celle-ci. Elle ne pouvait expliquer comment ils en étaient arrivés là … surement une succession de décisions de part et d’autres, une succession d’évènements incontrôlables … Mais au fond était-ce réellement important de le savoir ? Maintenant la question principale était ce qu’ils allaient faire. Le présent comptait plus que le passé. Elle vit le garçon poser sa bière sur la table avant d’annoncer son besoin de nicotine. Un peu surprise par cette réponse, la jeune femme le laissa pour autant faire. Il pouvait bien fumer à la fenêtre de toute façon elle s’en fichait. Elle laissa le silence s’installer dans l’appartement. Et elle prit quelques gorgées de sa bière qui s’était réchauffé à température ambiante. Cette réaction de Leroy avait été causée par sa question, elle en avait bien conscience. Il ne s’y attendait peut-être pas. Elle n’avait pas de réponse à cela, du moins rien de très clair. Qu’allait-il faire maintenant ? Cela ne dépendait pas que d’elle. Que voulait-il ? Que pensait-il ? Mais même pour Allison, les choses n’étaient pas claires. Elle ne savait pas réellement sur quel pied danser, elle ne savait pas ce qu’elle cherchait, ce qu’elle voulait. Tout avait toujours été brouillon entre eux, et cela continuait de l’être, malgré tout ce qui s’était passé. Leroy reprit finalement la parole après quelques taffes sur sa cigarette. Il n’avait pas de réponses. Pleins de choix possibles qu’il disait. Oui cela, elle en avait bien conscience, mais ce n’était pas pour qu’il lui dise cela qu’elle lui avait posé la question. « Jamais tu ne répondras à une question de manière simple et clair, hein ? » Dit-elle avec un petit sourire au coin des lèvres. Après tout, il avait quand même dit beaucoup de choses pour au final simplement lui rebalancer la question au visage sans s’être réellement mouillé. La jeune femme s’avança vers le garçon, et prit cette cigarette de ses mains pour fumer une bouffée. Elle n’avait pas forcément l’habitude de fumer. Mais cela ne pouvait surement pas lui faire du mal, surtout dans ce genre de conversation. « Je crois qu’on se pose beaucoup trop de questions. » Finit-elle par dire. Elle attira le jeune homme vers elle pour lui voler un baiser avant de laisser échapper de ses lèvres. « Je choisis de vivre. A toi de faire ton choix. » Finit-elle par dire. Cela n’allait sans doute pas résoudre tous les problèmes entre eux, ni même les effacer. Peut-être qu’elle était simplement en train de les éviter, ou de les repousser en faisant cela. Elle ne promettait rien à Leroy, elle ne lui demandait pas non plus de lui promettre quoi que ce soit. C’était simplement une invitation … quelque chose d’insouciant et d’excitant, comme des jeunes normaux finalement …


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