Nightcall #Ginny

Sujet: Re: Nightcall #Ginny Dim 2 Sep - 8:15

Nightcall feat. James Potter

Ginny venait à peine de se remettre des premiers assauts de la rune qu’elle allait bientôt remettre ça. Elle n’avait pas le choix si elle voulait donner une explication logique à James sans trop compromettre le secret. La jeune femme comprenait l’état d’esprit dans lequel se trouvait James. Il ne pouvait pas comprendre la moitié des choses qu’il voyait. S’il savait qu’il y avait beaucoup de personnes concernées avec ce secret… La rouquine ne le regarda toujours pas dans les yeux, préférant esquiver ce visage si familier à ses yeux tellement la ressemblance entre Harry et James étaient évidente.

”Vous n’êtes pas les seuls concernés…”

C’était tout ce qu’elle pouvait dire sans se faire avoir par la Rune. Elle voyait que le Maraudeur avait du mal à garder son calme. Qui aurait pu ? Ginny tremblait aussi, mais de peur. Peur de devoir sacrifier une amitié au nom d’un secret. Peur de devoir sacrifier son état mental au profit d’un groupe qui ne se préoccupait pas d’elle. Peur de se retrouver une nouvelle fois seule. Sentant que James commençait à douter de lui, elle essaya de le rassurer par rapport à ses qualités de père. Autant qu’elle le sache, Lily et James Potter ont été de bons parents jusqu’à leur mort. Protégeant leurs enfants au péril de leur vie, le seul malheur de cette famille, c’est de ne pas avoir été ensemble assez longtemps pour que les jumeaux se souviennent de leurs parents… James lui dit alors que si c’était le cas, Harry serait venu le voir au lieu de se cacher derrière une rune. La jeune femme regarda de nouveau ses pieds.

”Si seulement tu savais à quel point il avait envie de te voir…”

Elle laissa sa phrase en suspend pour éviter de se prendre le pouvoir de la Rune, mais tôt ou tard, elle allait devoir encore une fois lui faire face. Lorsque la rouquine lui parla du fait que le Survivant avait été son petit ami, elle sentit le regard de James sur elle. Qu’est-ce qu’il allait penser ? Qu’elle était encore fidèle à son fils et qu’elle cachait le secret pour bien se faire voir ? James lui dit alors que cela expliquait la fidélité au secret… Brusquement Ginny lui balança :

”Ca n’a rien à voir. Si je le pouvais, je te dirais tout.”

La blessure qu’avait laissé sa dernière conversation avec Harry n’était pas encore complètement guéri. Dans sa tête, elle aurait eu envie de rester avec lui tout le temps, de fonder une famille, d’être heureux. Mais non, la guerre avait tout détruit et le sort qu’Hermione avait lancé pour se retrouver dans le passé avait emmené beaucoup plus de gens qu’il n’était supposer. Serrant les poings, la jeune femme sentit que les larmes coulaient sur son visage, mais elle n’essaya même pas de les essuyer. Au point où elle en était… Elle dit alors à James que s’il avait comprit que Harry était son fils, il devrait comprendre autre chose. Mais la rune, sentant la faiblesse de Ginny et son envie de dire le secret, lui balança de nouveau une douleur indescriptible au ventre, mais la jeune femme tient le coup. Elle tomba à quatre pattes du canapé, souffrant le martyr pendant que James sortit de la pièce avant de revenir avec quelques objets qu’il posa sur la table basse. Il aida Ginny à se remettre sur la canapé. Il lui demanda d’arrêter, que c’était très louable de sa part, mais qu’elle ne pourrait rien dire avant d’être débarrasser de cette rune. Le corps de la rouquine tremblait sans qu’elle ne puisse le contrôler. Le Maraudeur attrapa le torchon d’eau froide, releva doucement le t-shirt de la jeune femme pour nettoyer la blessure. La jeune femme serra les dents et ne dit rien, mais la douleur lui faisait encore plus mal maintenant. Elle allait avoir des marques maintenant, mais peu importe. James ne dit rien pendant qu’il effectuait ses gestes. La rouquine ferma les yeux pendant qu’il appliquait la pommade. Il lui demanda alors comment Harry avait accepté cette rune, qui était la personne qui les avaient forcés à l’avoir et il voulait que cette personne leur enlève la rune. Les larmes continuaient de couler sur les joues de Ginny et James semblait s’être rendu compte qu’il était peut-être aller trop loin. Il ajouta qu’il voulait des réponses pour protéger sa famille, qu’il était désolé que ça tombe sur elle. Il voulait juste protéger sa famille jusqu’au bout. Essuyant ses yeux d’un geste rageur, se maudissant de craquer ainsi devant James Potter, la jeune femme lui dit :

”Saches avant toute chose, que je ne crois pas qu’Harry ai vraiment accepté cette rune, comme moi.. Mais c’était le moyen le plus simple pour garder le secret… Oh, on aurait pu faire le serment inviolable… Mais, le but n’était pas de mourir pour ce secret…”

Le but était avant tout de revenir dans le futur, en espérant ne pas trop avoir modifier le passé. Mais c’était déjà trop tard pour ça. Le passé avait déjà été modifié par Lullaby et sans doute par d’autres. Le Futur allait changé et au moment où ils allaient entrés chez eux, peut-être que certains élèves n’allaient pas revenir du voyage parce que leurs parents ne les avaient pas conçus ? Elle se redressa légèrement, mais s’arrêta dans son geste car elle avait la tête qui tournait.

”Ta famille est en danger comme la mienne, comme celle de milliers de sorciers, c’est un fait. Mais moi, je serais là pour vous protégez. Ce sera ma nouvelle mission pour l’Ordre s’il le faut. Je ferais tout pour vous, pour que vous puissiez…”

Elle allait dire ”Pour que vous puissiez vivre heureux dans le futur”, mais la rune considéra que c’était donner une information trop importante à ses yeux, lui envoya une nouvelle dose de douleur. Puisque James avait soigné la blessure à son ventre et que la pommade empêchait la douleur de sortir vers l’extérieur, le feu prit le chemin inverse. Brûlant l’estomac de Ginny, il finit par remonter par le pharynx. La jeune femme se tordit de douleur et se mit à tousser jusqu’à cracher du sang dans ses mains. Elle leva les yeux vers James et bascula vers l’avant, s’effondra au sol. Elle était venue à bout de ses forces et Ginny regrettait presque qu’Hermione ait réussi ce soir, le 2 mai 1998...

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Nightcall

*James ne savait pas quoi faire. Devait-il poser toutes ses questions à son fils ? Impossible pour lui de le forcer à souffrir simplement pour obtenir des réponses et c'était pareil pour Ginny. Le jeune homme n'avait jamais été cruel et il finirait par obtenir des réponses à ses questions par d'autres moyens. Il voyait bien que GInny éviter son regard et il commença à comprendre pourquoi. S'il elle avait été aussi proche de son fils, cela devait être difficile pour elle de le voir. Lui rappelant surement son fils, James ajouter une autre question aux nombreuses qui étaient déjà dans sa tête. Que s'était-il passé entre son fils et Ginny ? Enfin c'était peut-être juste de curiosité mal placé, mais il n'était pas aveugle et voyait bien que la jeune femme tenait encore à Harry.

Le jeune homme en avait plus que marre de devoir tenter de relier les phrases de Ginny avec son futur prochain. Cela le rendait fou, de penser toujours eu pire et tôt ou tard James Potter allait savoir que son futur était funeste et qu'il était bien trop cours. Plus la discussion avancée et plus James se perdaient dans ses hypothèses. Au moins visiblement il n'allait pas être tout seul dans cette situation. Puisque d'autres allaient avoir la chance de passer par le même état que lui. Que c'était-il passé dans le futur pour qu'il tente pareil voyage ? Rien ne présageait un bon futur. Avait-il perdu le combat contre Voldemort ?

James ne se rendait pas compte de la solitude de Ginny. Il ne savait pas à quel point cette situation l'avait laissée seule et vulnérable. Personne ne mériter pareil traitement pour le profit d'un secret. Peut-être qu'à trop vouloir protéger le présent, la génération 98 avait fait tout l'inverse. Le futur père ne faisait pas encore les bonnes déductions, se pensant toujours en vie dans le futur il ne comprenait pas pourquoi son fils refusait toute altercation avec lui. Ne comprenant pas que si Harry ne venait pas le voir c'était parce que jamais il ne l'avait connu, du moins pas suffisamment pour qu'il le considère comme un père.

”Si seulement tu savais à quel point il avait envie de te voir…”

Cette simple phrase fut le déclic dans la tête de James. Comprenant ce qui allait se passait, son regard se voila. Il resta quelques secondes complètement stoïques. Il allait mourir, c'était ça le plus gros secret. Il n'allait connaitre que très brièvement ses jumeaux et alors qu'il commençait à s'affoler il se rendit compte du pire. Lily...Lily allait mourir également. Il avait échoué. Il n'avait visiblement pas su la protéger jusqu'au bout. James savait déjà qu'il était prêt à mourir pour sa famille, mais dans le but de les sauver. Son sacrifice avait-il était inutile ? Car oui James en donnant sa vie contre Voldemort était mort en pensant sauver sa famille. Mais là tout s'inversait. Maintenant il savait qu'il allait échoué et que pouvait-il faire face à tout ça ? James s'était brusquement écarté de Ginny après les soins qu'il venait de lui faire. Il devait se calmer, car déjà il sentait l'angoisse venir lui enserrer les entrailles. Comme si Voldemort était déjà devant sa porte. Son regard se porta vers sa chambre ou Lily dormait encore. Elle allait mourir, la femme qu'il aimait, ses enfants ne connaitraient jamais leurs parents. C'était beaucoup trop pour James qui finit par craquer lui aussi. Les larmes coulèrent sur ses joues sans qu'il ne puisse rien y faire. Il ne dit pas un mot, il en était incapable. Ses jumeaux qu'allaient-ils devenir ? Qui s'était occupé d'eux ?

”Ta famille est en danger comme la mienne, comme celle de milliers de sorciers, c’est un fait. Mais moi, je serais là pour vous protégez. Ce sera ma nouvelle mission pour l’Ordre s’il le faut. Je ferais tout pour vous, pour que vous puissiez…”

*James allait répondre à cette phrase en disant que c'était à lui de protéger sa famille, que c'était son devoir, sa raison de vivre, mais qu'il avait échoué. Mais avant qu'il n'ait pu dire le moindre de mot, il vit Ginny à nouveau se tordre de douleur. Regardant le sang qui venait de s'écouler de la bouche de la jeune femme, James se précipita à sa rencontre pour la rattraper. Dans l'état de panique dans lequel il était difficile pour lui de se focaliser sur la santé de la jeune femme. Il se secoua lui-même pour agir et ne pas rester là à ne rien faire. La suite logique aurait été de l'emmener à Sainte-Mangouste, mais comment expliqué la rune et surtout l'histoire qu'il y avait derrière ? Personne n'allait le croire. Dans un premier temps James essaya de réveiller Ginny.*

- Ginny ! Allez ! Reste avec moi s'il te plait ! *James essuya le sang sur le vissage de la jeune femme. La redisposant sur le canapé, il ne savait plus quoi faire. Continuant de pleurer, il était lui aussi à bout.* Je suis désolé ! Je ne voulais pas tout ça...*Il finit par s'écarter. S'adossant contre le canapé, continuant à pleurer complètement démuni.*

Sujet: Re: Nightcall #Ginny Dim 2 Sep - 18:17

Nightcall feat. James Potter

Ginny était arrivée au bout de ses forces. Se prendre trois fois les brûlures de la rune venait de l’affaiblir au plus au point. Le fait que ses pensées soient constamment occupées ne l’aidait pas non plus. Ses défenses étaient affaiblis. Elle n’était pas certaine que la rune aurait dû l’affecter à ce point. Mais puisqu’elle avait essayé de parler trois fois, elle avait atteint ses limites. Le sang qui s’écoulait de sa bouche en était une conséquence. Au moment où elle tomba au sol, elle sentit les bras de James la rattrapé avant qu’elle ne se fracasse au sol, mais l'inconsciance lui tomba dessus comme précédemment.

L’inquiétude de James était tel que même dans l'inconsciance, la jeune femme le ressentait. Elle comprenait qu’il puisse être inquiet. Avec tout ce qu’elle venait de dire, il avait sans doute deviner ce qui allait se passer dans le futur. Elle venait à son tour de modifier le futur. La douleur de la brûlure était telle que Ginny mit un certain temps à sortir de l’insconciance. Il faisait encore sombre quand elle se réveilla… James était assis contre le canapé, endormi ? Elle n’arrivait pas à le déterminer. Lily n’était pas dans les parages, il n’y avait aucun bruit dans la maison. D’une voix faible, elle essaya de parler :

”James…”

Mais la brulure de la rune avait laissé des traces contre ses cordes vocales et son pharynx. Elle leva doucement une main pour la poser doucement contre le bras de son coéquipier. Elle le vit sursauté et se retourner vers elle, les yeux rougis.

”James… tu peux… tu peux tout changer encore… Le futur peut bouger… Tu… Tu es plus fort que ça.”

Sa voix était tellement faible qu’elle n’était même pas sûre qu’il ne l’ai entendu. Elle essaya de se redresser, mais elle toussa de nouveau et sentit le goût du sang dans sa bouche une nouvelle fois. Elle essuya ses lèvres et se laissa retomber sur le canapé.

”Je pourrais combattre cette rune… s’il n’y avait pas d’autres… pas d’autres paramètres qui entrent en compte… Je suis au bout du rouleau James… Je n’y arrive plus…”

Les larmes se mirent à couler sur ses joues. Elle avait besoin de se vider le coeur, mais est-ce que c’était le moment. James semblait être aussi fragile qu’elle.

”Je… Je ne veux pas t’embêter avec mes histoires… Saches simplement que… que je suis désolée de ce qui se passe actuellement… J’aimerai te donner des réponses… J’aimerai te soulager de cette peur… mais… mais je ne peux pas le faire… Je…”

La jeune femme toussa de nouveau et sentit le sang coulée le long de ses lèvres. Elle ferma les yeux doucement, mais elle ne devait pas s’endormir sinon elle risquait d’y rester…

”Je crois que je fais une hémorragie interne… Tu peux m’aider… Tu peux arrêter l’hémoragie James… Je… Je le sais… J’ai confiance en toi..”

Ginny ferma les yeux, sa main serrant doucement le bras de James, à bout de force.

”J’ai autant confiance en toi… que j’avais confiance en Harry…”

Les larmes de Ginny se mêlait au sang sur les lèvres. Elle savait qu’elle pouvait mourir à tout moment, sa vie pouvait s’arrêter maintenant, dans ce passé qui n’était pas le sien... Elle trouva sa baguette magique près d'elle, profitant d'un moment où James ne la regardait pas, elle forma son patronus et murmura "J'ai besoin d'aide... Godric's Hallows... Vite...". Son patronus passa au travers la fenêtre la plus près... Elle espérait sincèrement que Minerva McGonagall n'allait pas tarder sinon, c'était la fin de tout...

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Minerva prenait son petit déjeuner comme tous les matins dans la Grande Salle du château de Poudlard. Tout semblait habituel, identique aux autres matins qu’elle avait vécu à Poudlard depuis qu’elle était professeure à l’école de magie. Albus était à ses côtés, au centre de la table réservée aux professeurs, ses autres collègues étaient aussi installés à leur place respective, les élèves étaient tranquillement assis à leur table, selon leur maison. Tout le monde mangeait leur petit-déjeuner, tout le monde sauf elle, comme si elle se doutait de quelque chose, mais elle ne savait pas de quoi. Le bruit de plusieurs bruissements d’ailes annonçait l’arrivée des hiboux, qui, comme chaque matin, apportaient le courrier aux élèves. La vieille professeure de Métamorphose recevait très rarement du courrier, une lettre par semaine, exactement, arrivant tous les lundis, de sa mère, et signée aussi par son père, leur donnant des nouvelles de la famille, de son village natal et demandant des nouvelles de la seule fille de la famille McGonagall. Aujourd’hui n’était donc pas ce jour de courrier, mais Minerva ne pouvait s’empêcher de scruter son assiette, attendant qu’une lettre tombe à l’intérieur. Et cette lettre finit par arriver, comme une fatalité, que l’Écossaise aurait prédit, elle qui pensait que la Divination n’était que des foutaises. Les mains tremblantes, elle ouvrit sa lettre et du sang coula sur ses doigts. Le mystérieux courrier était écrit avec du sang frais, qui remplaçait l’habituelle encre. Minerva parvenait à déchiffrer un seul mot, « Mort », répété en boucle dans cette lettre. A ce moment-là, un éclair crée par le faux ciel du plafond, déchira la salle en deux et se planta dans le directeur qui tomba sous le choc, mort. Alors qu’elle ne comprenait toujours rien à ce qui se passait et qu’elle semblait juste être une spectatrice d’une horrible tragédie, qu’elle ne pouvait plus rien faire, qu’elle n’était même plus maîtresse de ses actes, un cheval apparut dans son assiette et hennit. Un cheval ?

Minerva se réveilla en sursaut, tout en gardant les yeux fermés, afin de les laisser s’habituer peu à peu à la luminosité. Elle pensait qu’il était le matin et que le soleil avait déjà franchi la mince protection qu’offraient les rideaux de sa chambre. Elle entendit un autre hennissement. Non pas possible, elle ne pouvait pas être encore en train de rêver. Ce fut le troisième hennissement qui la tira définitivement de sa rêverie. Non ce hennissement ne venait pas de son rêve, il était bien réel. Mais que faisait un cheval à Poudlard ? Commençait-elle à devenir folle ? Le cauchemar qu’elle venait de faire sonnait-il les prémices d’une folie qui causerait sa perte ? Un quatrième hennissement finit par la convaincre d’ouvrir les yeux. Elle était allongée dans son lit dans une chambre toujours plongée dans le noir. Au dessus d’elle, un cheval. Elle tendit vite fait sa baguette, toujours près d’elle, au cas où, prête à riposter si on l’attaquait mais rien ne vint. Alors qu’elle commençait vraiment à se demander si elle n’était pas devenue folle, le cheval prit la parole.

« J’ai besoin d’aide… Godric’s Hallows… Vite… »

Un Patronus. Elle reconnut le Patronus de Ginny. Elle avait appris les Patronus des autres membres de l’Ordre au cas où. Minerva ne devenait pas folle. Aussi rapide que l’éclair, elle mit sa robe de chambre écossaise, elle n’avait pas le temps de s’habiller convenablement. La seconde d’après, elle se transforma en Animagus, un chat avec des traces autour des yeux qui rappelaient ses lunettes et courut jusqu’au portail de Poudlard. Elle ne pouvait pas transplaner dans Poudlard et elle était plus rapide sous sa forme féline. Arrivée hors de l’enceinte de l’école de magie, la professeure de Métamorphose reprit sa forme humaine et transplana jusqu’à Godric’ Hallows. Elle y était dans la soirée, pour une réunion de l’Ordre, que s’était-il passé entre la réunion et maintenant, à cette heure très matinale, alors qu’il faisait encore nuit dehors ? Arrivée dans la ville endormie, elle suivit le Patronus qui la guida jusqu’à une maison, celle des Potter.

Pendant ce cheminement, de son réveil brusque à son arrivée dans le domicile des Potter, Minerva, dans sa tête, essaya de se souvenir du fil de la soirée afin d’essayer de comprendre ce qui se passait. Une réunion de l’Ordre avait commencé la veille au soir, comme d’habitude. Les réunions de l’Ordre du Phénix devenaient de plus en plus nombreuses, ce qui était tout à fait normal, vu les événements extérieurs. La réunion s’était éternisée, à tel point, qu’Albus Dumbledore, vers une heure du matin, finit par faire une annonce qui soulagea les personnes dans la salle : la réunion était close et une décision sera prise le lendemain, à tête reposée, malgré une courte nuit de sommeil. Minerva, comme à son habitude, avait vite fait salué les autres membres avant d’atteindre le directeur pour rentrer ensemble à Poudlard. Ils allaient aux réunions de l’Ordre et en repartaient souvent ensembles. A partir de là, la professeure n’avait aucune moyen de savoir ce qui s’était passé entre son départ et l’appel à l’aide de Ginny.

Armée de sa baguette, ne sachant pas à quoi s’attendre, Minerva rentra dans le domicile familial des Potter, la porte étant restée ouverte. Cette porte ouverte fit naître les pires pressentiments à la sorcière. Et si les Mangemorts avaient attaqué les Potter et que Ginny, chez les Potter pour une raison que la professeure ne savait pas, avait appelé son ancienne professeure à l’aide, et si la vieille femme n’avait pas été assez rapide et qu’à l’intérieur, elle ne retrouverait que les cadavres de ses anciens élèves, et si, et si… Il fallait qu’elle arrête avec ses suppositions, avec des si on pourrait mettre Poudlard en bouteille. Le seul moyen d’avoir le cœur net, et encore, sur les événements et la raison pour laquelle Ginny l’avait appelé à l’aide, était de rentrer et de voir de ses propres yeux la scène qui se déroulerait sous ses yeux.

Minerva suivit le Patronus jusqu’au salon, où elle découvrit deux personnes, James Potter, adossé contre le canapé, en pleurs, n’arrêtant pas de s’excuser, pour quelque chose que la professeure, extérieure à la scène qui venait de se produire, ignorait. Sur le canapé, Ginny, dans un état faible, du sang sur les lèvres. La vieille sorcière ignorait tout ce qui s’était passé, mais une chose était certaine, elle devait agir et vite, soigner Ginny le plus rapidement possiblement, ou au moins la mettre dans un état stable, pour qu’elle puisse y recevoir des soins le plus rapidement possible. La vieille femme comprit, en voyant le ventre de la jeune fille briller de manière inhabituelle, qu’une rune s’y trouvait et qu’elle avait été activée, d’où l’état de la jeune fille. La sorcière lança plusieurs informulés pour rendre l’état de la jeune fille stable, elle ne pensait pas pouvoir la guérir, n’étant pas compétente dans le domaine de la guérison mais elle savait qu’Albus Dumbledore pourrait l’aider et dès que l’état de la jeune fille s’améliorait, elle l’emmènerait à Poudlard. Elle n’aimait pas s’avouer vaincue, mais elle savait qu’un sort mal placé pouvait faire beaucoup de dégâts, et elle préférait éviter d’aggraver l’état déjà alarmant de la jeune fille. Premièrement, Minerva fit en sorte d’empêcher le sang de continuer de couler, et referma les plaies qui s’étaient ouvertes. Deuxièmement, elle lança un Anapneo, un sort qui aidera la jeune fille à respirer et finit par lui un Revigor pou lui donner de l’énergie pour qu’elle puisse lui expliquer ce qui s’est passé et ce qu’il fallait faire immédiatement. Comment Minerva pouvait-elle deviner qu’elle devait lancer des Oubliette juste en voyant une fille qui faisait une hémorragie et un homme répéter qu’il était désolé ?

« Miss Weasley, vous allez mieux ? Que s’est-il passé ? »

En attendant que Ginny retrouve l’esprit et réponde à Minerva, cette dernière s’approcha de James, dont l’état était moins inquiétant. Elle se baissa à son niveau, et lui toucha le bras pour lui faire remarquer sa présence mais rien n’y fait. D’une voix douce, elle prononça les mots suivants :

« Mr Potter, vous allez bien ? Que se passe-t-il ? Pourquoi êtes-vous désolé ? »

N’obtenant aucune réponse, elle transforma un une feuille morte qui s’était accrochée à sa chaussure en mouchoirs et le tendit à James. Aucune réaction. Elle s’occupa donc de lui essuyer les larmes qui coulaient de ses yeux, quand un bruit sur le canapé lui fit lever la tête. Ginny bougeait. Minerva se leva.

« Miss Weasley, ne bougez pas trop. J’ai stabilisé votre état, mais je crains ne pas pouvoir faire plus, je vais vous emmener à Poudlard. Le professeur Dumbledore saura quoi faire. Mais d’abord dites-moi, que s’est-il passé ici ? »

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Nightcall

*James avait appris en quelques minutes son futur funeste et celui de sa femme. Cela faisait beaucoup pour le jeune homme qui était déjà à bout de nerfs. Beaucoup trop de révélation ce soir dans le salon des Potter. En tout cas bien trop pour le futur papa qui ne savait pas quoi faire pour sauver sa famille. Pourquoi fallait-il que tout lui tomber sur la tête maintenant. Avec cette foutue guerre, James n'avait jamais le temps de pleinement profiter et il rêvait de pouvoir avoir l'espace d'un instant l'esprit tranquille. Pour le moment il se sentait complètement démuni. Après tout il n'était pas médicomage et il n'avait que de faible notion de soin. Deux, trois sorts qu'il avait appris sur le tas pendant des missions, mais rien qui pouvait complètement guérir la pauvre Ginny. Du coup il était là au-dessus de son corps à essayer tant bien que mal de l'aidé, mais pensant déjà au pire comme d'habitude.

Savoir que peut-être il allait avoir sur la conscience la mort d'une amie qui avait essayé d'être sincère avec elle jusqu'au bout c'était trop pour James. Il se laissa glisser le long du canapé, au pied de la jeune femme. Il avait un peu de son sang sur les mains et il était complètement paralysé. Le jeune homme eu seulement la descende de prendre son pouls pour vérifier qu'elle était toujours avec lui. Les larmes avaient bien séché quand Ginny émergea de son inconscience et Potter était toujours à ses pieds. Choqué, mais toujours contre le canapé. Attendant peut-être un miracle qui vienne sauver la jeune femme. Il n'entendit pas Ginny qui l'appelait tellement sa voix était faible et son esprit à lui aussi sombrer également peu à peu dans l'inconscience. Sentant une main se poser sur son bras il sursauta. James se retourna vers la jeune femme avec beaucoup de lenteur. Ayant simplement du mal à faire fonctionner sur cerveau correctement James était déjà persuadé de finir six pieds sous terre à la fin de l'année.

Changer le futur ? Est-ce seulement possible ? Il n'en avait aucune idée et ne pas trouver une solution dans l'immédiat le rendait fou. Son esprit imaginant déjà pour lui les pires images. Lily morte devant lui sans qu'il ne soit rien put faire. Inutile, faible, incapable de protéger sa famille. Au fond s'il était incapable de protéger ce qu'il avait de plus précieux à ses yeux était-il en droit de continuer à se battre ? De continuer de vivre ?

”Je pourrais combattre cette rune… s’il n’y avait pas d’autres… pas d’autres paramètres qui entrent en compte… Je suis au bout du rouleau James… Je n’y arrive plus…”

Lui aussi était au bout du rouleau et il aurait dû reprendre la parole pour lui demander de se préserver. De ne pas utiliser ses forces pour un combat qui n'était pas le sien. Qu'elle ne devait pas s'infliger pareil souffrance pour l'aider, mais il resta silencieux. Aucun mot ne sortit de sa bouche complètement paralysée. Il resta là à la fixer et les larmes refirent à nouveau leur apparition. Tenant toujours la jeune femme par le bras il ne savait pas quoi faire.

”Je crois que je fais une hémorragie interne… Tu peux m’aider… Tu peux arrêter l’hémorragie James… Je… Je le sais… J’ai confiance en toi..”

Le jeune homme tenta de se relever d'agir, de trouver une solution, mais rien ne lui vient. Bien sûr il y avait de nombreuses solutions, mais James était complètement aveuglé par sa tristesse. Pensant que tout était déjà joué pour son compte il était sous le choc et dans cet état il ne pouvait pas faire grande chose. Se retrouvant avec encore plus de sang dans ses mains il perdit encore plus ses moyens.*

- Je peux ne rien faire ! Ginny, je ne peux pas t'aider. Je suis tellement désolé !

*James complètement démuni à nouveau il se réinstalla contre le canapé. Tenant toujours le bras de la jeune femme. Murmurant toujours des désolés en continuent. Bien sûr qu'il était désolé. Désolé pour ses enfants, pour sa femme, pour Ginny, pour toutes ses personnes pour qui il n'avait rien pu faire. Tellement sous le choc qu'il ne capta absolument pas le patroneux de Ginny. Complètement absorbé par ses pires craintes.

Le miracle arriva enfin. James ne s'attendait juste pas à ce que ce miracle soit son ancienne professeure métamorphose. De toute façon dans l'état où il se trouvait il ne s'attendait plus vraiment à grand-chose. Minerva venait de rentrer chez les Potter et James n'avait pas bougé d'un pouce. Toujours à répéter ses excuses il ne bougea toujours pas quand Minerva tenta d'avoir une réaction de sa part. Ce n'est que seulement ou elle essuya ses lames que le jeune homme sortit de sa torpeur. Sauf qu'il n'était pas lui même. Cela avait fait beaucoup trop de choses à assimiler en une soirée pour le jeune Potter qui ne comprenait plus rien à ce qu'il se passait autour de lui. Il dégaina d'un coup sec sa baguette et la pointa vers Minerva.*

- sortez de chez moi...

*James avait pris la parole, mais rien ne lui ressemblait. Il était froid, distant et rien ne montrait qu'il ne reconnaissait Minerva. Il s'était relevé. Se tenait face à son ancienne professeure, mais son regard n'inspirait que la méfiance bien loin du James que le professeur Mcgonagall avait connu.*

Sujet: Re: Nightcall #Ginny Lun 3 Sep - 22:52

Nightcall feat. James Potter

Ginny commençait à avoir du mal à respirer à cause de sa position et aussi à cause du sang qui coulait de plus en plus dans sa bouche, mais aussi vers ses poumons. Il fallait qu’elle fasse quelque chose… Elle avait essayé de rassurer James, mais ce dernier était complètement en état de choc. La rouquine avait provoqué tout ça et elle s’en voulait. Elle aurait dû se taire dès la seconde où James avait commencé à parler d’Harry. Elle venait de provoquer la plus grosse catastrophe dans le passé qui avait, sans doute, déjà modifier le futur. Elle s’en voulait, mais elle s’en voulait encore plus de ne pas pouvoir donner des réponses à James. Ce dernier était anéanti. Lorsque Ginny lui demanda de l’aide, il n’arriva à rien faire, il était paniqué. Il se laissa de nouveau tomber contre le canapé, attrapa le bras de Ginny. Cette dernière toussa un peu plus à chaque respiration, mais elle réussit à envoyer son patronus vers la seule personne qui était au courant de ce qui se passait : Minerva McGonagall.

La rouquine essaya de se redresser pour prendre James dans ses bras, mais elle n’y arriva pas. Le Gryffondor la tenait pas le bras comme si sa vie en dépendait. C’était un peu le cas maintenant qu’il avait découvert à moitié ce que les 98 lui cachait, leur cachaient. James n’arrêtait pas de dire qu’il était désolé. Il le répétait en boucle. Ginny lui murmura :

”Ce n’est pas toi… ce n’est pas toi qui vient de créer une catastrophe en chaîne…”

Elle avait presque hurlé le dernier mot car la rune lui avec encore une fois fait mal. Bizarrement, plus le temps passait et plus Ginny ne sentait plus la douleur comme la première fois. Pourtant, c’était le contraire qui devait arriver. Peut-être que l’adrénaline lui donnait un effet anesthésiant… Elle espérait seulement que le professeur McGonagall arrive à temps. Les minutes s'écoulèrent et finalement, la porte des Potters s'ouvrit en grand. Le professeur de Métamorphose était là. Ginny sentait son coeur s'apaiser légèrement, mais elle ne pouvait pas parler. Elle était maintenant trop faible. Pourtant, la vieille dame vient l’aider. Elle soigna son ancienne élève du mieux qu’elle le pouvait. Pour l’instant, elle ne pouvait faire que le minimum, mais Ginny se sentait déjà légèrement mieux qu’il y a trentes secondes. Minerva McGonagall lui posa une question, mais elle ne pouvait pas répondre tout de suite. James. Il fallait s’occuper de James. C’est ce qui fit le professeur de métamorphose, mais le jeune homme était dans un état second. Elle essuya ses larmes et ce simple geste fit réagir James plus rapidement qu’autre chose. La baguette magique du Maraudeur fut pointer vers le professeur et Ginny essaya de se lever pour arrêter d’une main James. Si l'aînée des personnes présentes avait posé une question à la rouquine, cette dernière n’y répondit pas tout de suite. Elle s’était relevée, tenant à peine en équilibre, sa baguette magique serrée dans l’une de ses mains et son autre main posée sur le bras de James. Elle lui faisait face, tournant le dos à Minerva.

”James… James arrêtes… Tu sais qui elle est… Elle est de notre côté… Tu n’as pas le droit de t’attaquer à elle… Elle n’a rien fait… Si… Si tu dois t’attaquer à quelqu’un, c’est à moi…”

Elle fit un pas en arrière, lâchant le bras de son ami et se mit entre le professeur et James. Ce dernier n’avait pas le même regard et semblait être prêt à attaquer n’importe qui. La rouquine fronça les sourcils, prête à se battre même si son état ne le lui permettait pas. Elle n’avait pas l’intention de laisser James s’attaquer à son ancienne directrice de maison. La main tremblante, Ginny continuait de pointer sa baguette magique vers son collègue, ses jambes ayant de plus en plus de mal à la porter. Le silence était lourd et la jeune femme se demandait comment Lily pouvait dormir encore… Dans un ultime effort, Ginny s’écroula à genoux au sol, morte de fatigue. Sa baguette magique n’avait pas quitté sa main, elle la pointait toujours vers James, mais elle n’était plus en position de force… La jeune femme regarda Minerva McGonagall par dessus son épaule et lui dit :

”J’ai fais une erreur professeur… Il… il faut tout effacer… James... Lily... moi... j'ai... J'ai parlé du... secret… les… 98…”

Un hurlement de la part de Ginny déchira la nuit. Dehors, la neige s’était mise à tomber de nouveau. Le futur commençait déjà à se modifier, le passé aussi. Ginny Weasley avait peut-être causer la perte de toute une génération…

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Minerva ne comprenait pas grand-chose à ce qui se passait. Il faut dire que tout une succession d’événements s’était déroulée, et elle n’en voyait que les conséquences : un patronus d’un autre membre de l’Ordre du Phénix, celui de Ginny Weasley, l’appelant à l’aide en plein milieu de la nuit, une porte d’entrée d’une maison laissée ouverte, un James Potter en pleurs, et une Ginny Weasley en train de faire une hémorragie interne, avec une rune en train de briller dans on ventre et faisant des dégâts dans l’organisme de la rouquine. Pour une personne qui arrivait après le déroulement d’une scène, c’était tout à fait normal que celle-ci lui paraisse complètement incompréhensible.

Minerva avait beau essayé de comprendre le cheminement de la soirée et du début de la nuit, afin d’essayer de comprendre ce qui s’était passé, vu que des les deux protagonistes de la scène n’étaient pas vraiment en état de parler, James, étant en pleine crise de larme, ce qui était tout à fait bizarre venant de Potter, et Ginny, étant trop blessée pour murmurer ne serait-ce qu’un mot. La veille, ils avaient tous les trois étaient conviés à une réunion de l’Ordre du Phénix, ce n’était pas la première et la professeure n’était pas assez optimiste pour penser que cela serait la dernière fois. La réunion s’était finie tard, comme souvent, très tard même, elle avait même été remise au lendemain, les personnes dans la salle n’étant pas assez éveillées pour prendre des décisions qui les concernaient eux, qui concernaient aussi les autres membres de l’Ordre, mais qui concernaient aussi les autres sorciers et tout simplement la paix dans le monde sorcier. Oui juste ça. La directrice adjointe de Poudlard était partie et avait rejoint Poudlard en compagnie du directeur de cette école de magie. Après avoir parlé rapidement de la réunion, ils s’étaient tous les deux souhaités une bonne nuit, ne souhaitant qu’une chose, rejoindre les bras de Morphée, qui, à cette heure de la nuit, avec le nombre d’heures de sommeil à leur actif, semblaient si confortables et si attirants. La sorcière qui prenait d’habitude du temps pour s’endormir, n’eut aucun mal cette-là pour trouver le sommeil. Sommeil qui avait été perturbé par l’arrivée d’un patronus hippique, pas vraiment prévu. Depuis, Minerva avait suivi le Patronus sans rien comprendre à ce qui se passait. Elle avait le début de l’énigme, elle avait aussi la fin, mais il manquait tout le reste, ce qui empêchait de trouver la solution. C’était comme si, elle essayait de faire un puzzle avec tous les pièces qui formaient le bord, les quatre pièces du milieu, mais qui manquaient tout le reste. Difficile de deviner ce que le puzzle représente s’il manque la majorité des pièces. Cette soirée était exactement pareil, il manquait des pièces à la sorcière écossaise pour qu’elle finisse le puzzle et comprenne ce qui se passe.

Même en ne comprenant rien, Minerva avait essayé de faire de son mieux avec les cartes qu’elle avait dans les mains. Ginny était blessée. Il fallait la soigner, ou au moins stabiliser son état pour que quelqu’un de qualifié ait le temps de la soigner avant que la rouquine succombe à ses blessures. Il fallait rappeler que Minerva était professeure de Métamorphose à l’école de magie et de sorcellerie de Poudlard, ni infirmière de cette même école, et encore moins médicomage. Elle ne savait que faire les soins qu’on pourrait qualifier de « premiers secours », c'est-à-dire, soigner une petite blessure de rien du tout, empêcher quelqu’un de s’étouffer et autres sorts du même genre. En tant que spécialiste de la Métamorphose, elle savait aussi les sorts pour défaire une métamorphose loupée ou réussie, sauf si celle-ci était irrécupérable. La directrice adjointe fit donc de son mieux pour aider Ginny Weasley. Après tout, elle ne voulait pas avoir une autre mort sur la conscience, elle en avait déjà bien assez comme ça. Après avoir lancé les trois sorts de guérison sur la rouquine, elle entendit à la respiration de cette dernière, qu’elle allait mieux, que son état s’était stabilisée. La sorcière soupira de soulagement.

Après Ginny, il fallait s’occuper du cas de James Potter. Lui n’était pas blessé, du moins, il ne saignait pas et ses habits ne laissaient deviner aucune plaie ouverte. Ses blessures semblaient plus intérieures, plus intimes, plus psychologiques. Minerva, là encore, ne savait pas ce qui s’était passé pour que son ancien élève soit dans cet état-là. Elle le connaissait depuis qu’il avait onze, avait été sa professeure de Métamorphose durant sept ans, durant la même durée, elle avait aussi été la directrice de la maison Gryffondor, maison dans laquelle James avait séjournée durant sa scolarité à Poudlard, et durant cette même période, elle l’accueillit un nombre incalculable une fois dans son bureau pour une retenue. Elle aurait dû lui mettre la palme d’or de l’élève le plus souvent mis en retenue par elle. Elle le connaissait depuis longtemps, mais elle ne l’avait jamais vu pleurer. Elle l’avait vu en colère, en train de rire, amoureux, sage, quand ça arrivait, trop rarement au grand malheur de la sorcière, en train de faire des bêtises, mais en pleurs jamais, elle en était certaine, et cette vision lui déchirait le cœur en plusieurs petits morceaux. Elle avait beau lui avoir crié dessus, l’avoir puni, un nombre incalculable de fois, elle s’était attachée à lui et aimait beaucoup son ancien élève, même si lui l’ignorait et devait sans doute penser qu’elle le détestait. Et elle n’aimait pas voir souffrir une personne qu’elle appréciait beaucoup. Elle avait essayé de lui faire quitter sa torpeur, en vain. Elle avait donc fini par lui essuyer les larmes qui coulaient telles des rivières de chagrin sur ses joues, comme une mère aurait fait avec son enfant qui pleurait. Ce geste fut très mal accueilli par James qui sortit enfin de sa torpeur et pointa sa baguette en direction de son ancienne professeure, en lui hurlant de partir de chez lui, les yeux remplis de méfiance à son égard, une méfiance qu’elle n’avait jamais connu non plus. Surprise, voire choquée, elle recula d’un pas, son visage laissant exprimer le choc de cette scène. Elle ne s’était jamais imaginé que Potter aurait pu se comporter de cette manière, elle n’aurait jamais pu imaginer qu’un jour Potter ose la menacer. L’acte de Potter rendait sa professeure triste, et elle sentait des larmes qui commençaient à apparaître au coin de ses yeux. Elle ferma rapidement pour les empêcher de sortir. Potter la menaçait, mais jamais, ah non, jamais, elle le laisserait voir, et même deviner, qu’il la faisait souffrir.

Minerva se remit rapidement du choc de la scène, elle sortit aussi sa baguette, prête à se défendre au cas où James irait beaucoup loin, et oserait attaquer son ancienne professeure. Ginny aussi, semblait craindre la réaction du jeune marié, car malgré le conseil de Minerva de ne pas bouger afin de ne pas aggraver son état, elle s’était levée et s’était interposée entre la professeure et le futur père.

« Miss Weasley ! », cria Minerva à l’attention de la rouquine, qui était en train d’aggraver son état pour quoi ? pour protéger son ancienne professeure et empêcher que James Potter l’attaque. La vieille sorcière ne voulait absolument pas que la rouquine meurt d’épuisement pour la protéger, elle pouvait le faire seule.

Finalement, les forces de la jeune fille l’abandonnèrent et elle s’écroula au sol, menaçant toujours James de sa baguette. Elle regarda Minerva et lui dit ses mots, d’une voix faible : « J’ai fait une erreur professeure…. Il… il faut tout effacer… James… Lily… moi… j’ai… J’ai parlé du… secret… les… 98…»

Ginny ne parvint pas à finir sa phrase, un cri de douleur déchira le silence endormi de Godric’s Hallows. Minerva, d’un mouvement vif comme l’éclair, se baissa au niveau de la jeune fille, et la souleva jusqu’au canapé.

« Je vous avais dit quoi Miss Weasley ? Je vous avais demandé de ne pas bouger. »

Elle relança les trois mêmes sorts que tout à l’heure, essayant encore une fois de stabiliser son état. Ce n’était pas suffisant, ce n’était plus suffisant. Ginny n’était plus sur le point de mourir mais elle était beaucoup trop faible pour supporter un voyage jusqu’à Poudlard. Puisqu’elle ne pouvait plus aller jusqu’à Poudlard, c’était Poudlard qui allait aller jusqu’à elle. Ou du moins le professeur Dumbledore. La professeure de Métamorphose ne voyait pas quoi faire d’autre. Mais avant, elle avait un autre problème à régler : James Potter. Il la tenait toujours en joue. Se détournant rapidement de Ginny, elle fit face à Potter. Elle pointa sa baguette, et murmura un « Je suis désolée Potter, c’est la seule solution. Je n’ai pas d’autres choix. Je n’ai jamais souhaité allé jusque là. OUBLIETTES ! » A son regard vide, abruti, ahuri, elle comprit que le sort avait fonctionné. C’était la première fois qu’elle utilisait ce sort, et elle avait toujours espéré ne jamais devoir s’en servir. Il faut croire que le destin, ou plutôt la fatalité, en avait décidé autrement. Elle profita de l’état inconscient de James pour lancer le même sort à Ginny. Il ne restait plus que Lily, mais avant cela, elle avait plus urgent à faire. Elle devait absolument envoyer un Patronus à Albus pour qu’il vienne le plus rapidement possible et s’occupe de la rouquine. Elle lança un sort et un chat ressemblant à sa forme Animagus naquit de sa baguette. « Albus, venez le plus rapidement possible chez les Potter, c’est urgent. Miss Weasley est gravement blessée et j’ai besoin de votre aide. Venez vite ! » Elle alla ensuite dans la chambre des Potter et y trouva Lily en train de dormir dans le lit. Elle lança pour la troisième fois de la soirée le sort pour que Lily oublie toutes les informations au sujet des élèves venant de 1998. Lily se réveilla après le lancement du sort et regarda étonnée, son ancienne professeure, se demandant sans doute ce qu’elle faisait là. Minerva lui sourit et essaya de la rassurer :

« Ne vous inquiétez pas Mrs Potter. Les Mangemorts ont essayé de vous attaquer dans votre sommeil mais l’Ordre a été plus rapide. Votre mari va bien, il viendra bientôt vous rejoindre. Je vous conseille de vous rendormir, la journée de demain risque d’être longue. Bonne nuit Mrs Potter. »

Lily essaya peut-être d’en savoir plus, mais le sommeil eut raison d’elle et elle s’endormit rapidement. Minerva retourna dans le salon, s’enquérit de l’état de Ginny. Pour éviter que le jeune homme se pose dès questions au sujet de la rune dès qu’il se réveillerait, la professeure la recouvrit doucement avec les vêtements de la jeune fille et une couverture. Elle s’agenouilla près de Potter, et dès qu’il fut conscient, murmura :

« Vous allez bien Potter ? L’Ordre a été prévenu à la dernière minute d’une attaque de Mangemorts vous visant. Pas de problème, tout est réglé. Dans le combat, vous avez été un peu secoué. Ne bougez pas trop, il ne faudrait pas que vous vous fatiguiez trop. Ne vous inquiétez pas pour votre femme, elle dort tranquillement dans votre chambre, les Mangemorts n’ont pas été assez rapide. Le professeur Dumbledore devrait bientôt arriver pour s’occuper de Miss Weasley, son état est plus inquiétant. Je vous conseille d’aller rejoindre votre femme, vous devez être fatigué. Le professeur Dumbledore et moi allons nous occuper de tout et renforcer les protections. » mentit Minerva. Elle détestait plus que tout le mensonge, mais elle n’avait pas vraiment le choix. Dans la vie, parfois, surtout en temps de guerre, il fallait savoir faire des concessions. Mentir et effacer la mémoire de trois personnes en faisait parti, malheureusement. Maintenant, la professeure attendait l’arrivée d’Albus, en espérant qu’il ne tarde pas trop.

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James Potter & Ginny WeasleyNightcall

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Nightcall

*James était complètement perdu. Il n'arrivait plus à faire la part des choses et la situation devenait de plus en plus catastrophique. Ginny était en train de mourir sur son canapé et tout ça à cause de sa curiosité. Si seulement il était resté à sa place et qu'il n'avait pas cherché à en savoir plus, si seulement il n'avait pas posé toutes ces questions. Il regrettait tellement d'être allait aussi loin . Peut être la génération 98 avaient une bonne raison de les maintiendras à distance, mais James ne supportait absolument pas cela. Ce qu'il regrettait c'est d'avoir conduit Ginny dans cette situation, mais savoir enfin la vérité cela avait eu quelque chose de libérateur. Il avait enfin compris les sentiments qu'il avait pour son fils et il pouvait maintenant mettre une explication sur tous ces moments étranges qu'il avait eus avec Harry. Beaucoup de questions venaient parasiter l'esprit de James. Déjà avec les deux oubliettes qu'il avait prit James n'était pas au meilleur de ses capacités. Alors au-dessus du corps de GInny, James ne réussit qu'à paniquer, ne sachant même plus quoi faire. Tellement paniqué que celui-ci dérailla complètement. Perdu dans ses propres peurs, il n'était d'aucune utilité dans ce genre de moment. Peut être qu'un simple encouragement entre quatre yeux lui aurait permis de tenter d'aider la jeune femme, mais l’appart lui tenir la main il ne savait plus quoi faire.

Le jeune homme était complètement ailleurs. Prisonnier par son propre esprit, il ne cherchait même pas à s'en défaire. Comme une boucle infinie qui lui répétait qu'il ne sauverait pas sa famille et qu'il allait mourir pour rien. Tellement ailleurs qu'il ne se rendit même pas compte de l'arrivée de Minerva Mcgonagall. Pour lui à ce moment donné elle n'était rien de plus qu'une intruse. Une nouvelle personne qui venait chambouler son esprit. James était complètement tendu sa main libre tremblant il n'était plus lui-même et cela pouvaient vite dégénérer. Difficile donc pour la professeure de comprendre ce qui était en train de se passer dans la maison des Potter. Il suffit d'un geste ce que fit Minerva et James décida de la menacer. Pour lui elle n'était qu'une menace. Il ne savait plus qui croire, qui voulait lui cacher des choses et qui voulait les protéger ? Pourquoi Minerva était au courant et pas lui. Il avait besoin de savoir ou bientôt seulement que quelques personnes ne pourraient l'approcher. Et alors qu'il tenait en joue son ancienne professeure, il vit cette dernière sortir sa baguette. Mauvaise réponse pour le jeune homme qui était prêt à se battre avec n'importe qui pensant que la vie de sa femme et ses enfants étaient en danger. Le jeune homme allait lancer le combat quand Ginny s'interposa entre eux. James recula d'un pas effrayé. Continuant à pleurer il reprit la parole de façon glaciale.*

- Elle préfère nous tenir à l'écart comme vous tous. Depuis que vous êtes arrivé, vous ne faites que changer le présent et maintenant en apprenant tout ça je devrais rester assis là sans rien faire. Vous êtes devenu maitre de nos destins le jour ou vous êtes arrivé dans cette époque et je devrais accepter de laisser la vie de ma femme, de mes enfants et là mienne dans vos mains sans me poser la moindre question...

*Juste après sa tirade, Ginny s'effondra. Ils pouvaient encore en agissant vite, mais James ne voulait pas perdre ses souvenirs maintenant. Et alors qu'elle hurla, Lily se réveilla en sursaut appelant son mari. James perçu l'inquiétude de sa femme et voulu lui répondre, mais aussi rapide qu'un félin Minerva reporta son attention sur lui. Il garda baguette pointée dans sa direction il murmura juste avant de se prendre le sort.*
Ne faites pas sa Minerva...Vous ne pouvez pas faire ça...*Et alors que le sort partait, James ne fit rien pour se défendre. Jamais il ne serait allé jusqu'à blesser Minerva pour garder ses souvenirs, mais c'était terriblement déchirant de l'entendre hurler un non juste en se prenant le sort. Lily était restée dans le lit entendant le cri de son mari elle avait plu ou moins comprit ce qu'il se passait. Avec les révélations de ce soir contrairement à James elle avait déduit que Minerva faisait surement ça pour les aider et ne fit rien pour aller à l'encontre du sortilège.
James pendant ce temps reprit ses esprits, affalé contre le canapé il était complètement assourdi par le sort. Son mal de crâne avait repris le dessus et il mit du temps à éclaircir sa vue. Pensant ne pas avoir ses lunettes sur le nez, il avait dû prendre un sacré coup pour ne pas réussir à voir clair. Comprenant que Minerva Mcgonagall s'adressait à lui il mit du temps à comprendre le sens de ses paroles.*
- Professeure, merci d'être venu nous aider. J'espère que cela va aller pour Ginny ?
*James se leva difficilement et regarda l'état de sa maison, rien n'avait bougé visiblement et il ne se souvenait pas de l'affrontement. Certaines questions commençaient à apparaitre, mais James les chassa de son esprit. Ce n'était pas le moment de se pencher dessus. Albus finit par arriver. Son arrivée calmant les esprits James aurait bien voulu aider, mais dans l'état où il était il ne pouvait rien faire pour la jeune femme. Il rejoint finalement Lily comme lui avait conseillé Minerva. Vérifiant que tout allait bien sa femme dormait paisiblement. Clairement le jeune homme ne comprenait rien à cette histoire d'attaque, mais à peine était-il dans le lit qu'il s'endormit comme une masse.
Les jours qui suivirent, James fut pris d'une migraine assez virulente. Inexplicable, James réussit néanmoins à convaincre Lily qu'il avait juste besoin de repos et que cela ne servait à rien de s'inquiéter. Lui demandant seulement de le tenir au courant de l'état de santé de sa coéquipière de mission.*

Sujet: Re: Nightcall #Ginny Dim 9 Sep - 17:52

Nightcall feat. James Potter

Ginny était à bout de force et voir le professeur McGonagall arrivée fut une libération pour la jeune femme. Elle savait que les choses allaient vite s’arranger. Un coup d’oubliette et puis… Mais la rouquine se souvient qu’elle avait déjà lancé un Oubliette à James et que ce dernier avait déjà eu le même sort quelques jours plus tôt par Lullaby, mais personne ne le savait. Déjà deux sorts dans la même journée c’était énorme, mais un troisième…

James semblait pété les plombs. Il menaçait maintenant leur ancien professeur et Ginny vient se mettre entre eux deux. Elle ne voulait pas de drames plus important ce soir. Quand la rouquine s’interposa, elle vit que son collègue avait fait un pas en arrière, effrayé. Il disjonctait complètement. Il se lança dans un tirade, pleurant en même temps. Il parla de destins, de secrets et Ginny ne pu lui dire que :

”Arrête ! Arrête de vouloir comprendre ! On n’avait pas le choix, elle devait savoir !”

Ginny s’écoula au sol et cria. Son cri réveilla Lily qui était dans la chambre et demanda ce qui se passait. La plus jeune se tourna vers son ancien professeur et lui dit qu’elle devait lancer un oubliette. Qu’elle avait fait une erreur et que tous les 98 étaient en danger, que les choses allaient bougé… Minerva avait comprit ce qui s’était passé lorsqu’elle avait vu l’état du ventre de Ginny. Elle lança un premier oubliette à James qui s’effondra sur le canapé. La jeune Weasley fit un geste pour se diriger vers James, mais Minerva lui lança un Oubliette avant même qu’elle ne fasse un pas. La jeune femme sentit son corps tombé sur le sol et ses souvenirs s’envolés. Elle ne comprenait pas ce qui se passait, elle avait mal au ventre. La douleur la fit tombé dans l’inconscience pendant quelques instants.

Lorsqu’Albus Dumbledore arriva dans la maison, tout le monde avait eu sa dose d’Oubliette. Minerva McGonagall disait à James qu’ils avaient été attaqué par des Mangemorts après la réunion Ginny et lui. Pour une raison inconnue, la jeune femme ne se souvenait de rien. Puisque la rune n’avait plus lieu d’être, elle avait cessé de s’illuminer. Dumbledore avait donc eu qu’à soigner les blessures de la jeune femme. S’il avait vu la rune ou eu connaissance de celle ci, il n’en dit rien. Ginny entendit que James s’inquiétait pour elle, mais déjà on la ramenait chez elle. Dumbledore la déposa dans son lit, s’assurant que la jeune femme n’allait pas avoir de séquelles. Heureusement pour eux, Dumbledore avait connaissance des maisons et appartements de tous les membres de l’Ordre. La rouquine fut en sécurité chez elle et dorma jusqu’au lendemain midi… Elle se réveilla d’ailleurs sur sursaut, complètement affolée parce qu’elle était en retard au travail. Tom allait la tuer. Elle s’habilla en vitesse et courut le long des quelques rues qui la séparaient du Chaudron Baveur. La jeune femme arriva essoufflée et s’excusa auprès de son collègue, lui disant qu’elle avait loupé son réveil ce matin… Mais quelque chose de plus profond inquiétait la jeune femme : Elle n’arrivait pas à se souvenir ce qu’elle avait fait après la réunion de l’Ordre. Minerva leur avait dit qu’ils avaient été attaqué par des Mangemorts, mais aucun souvenir ne revient à la mémoire de la jeune femme… Quelque chose ne tournait pas rond et ça n’allait pas s’améliorer au cours des semaines à venir…

FIN DE RP POUR TOUT LE MONDE

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Sujet: Re: Nightcall #Ginny

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