Time to be honest... [ft. Irélia]

Time to be honest

We live alone, we die alone...

Pseudo & Pseudo

Deux semaines étaient passées depuis l'attaque de Pré-Au-Lard, et cela faisait aussi deux semaines qu'Aedan n'avait plus vu son école. À l'issue des combats, son état était apparemment trop grave pour que l'infirmière puisse se charger de le remettre sur pied, et pourtant, il avait longuement insisté pour ne surtout pas aller à l'hôpital. Les médicomages pensaient que cela était une simple phobie pendant un temps, jusqu'à ce que mention soit faite de ses parents, et que de la panique s'affiche clairement dans son regard. Même s'il affirmait ne pas savoir qui l'avait mis dans cet état – sans doute un vestige d'espoir de les voir changer – Aedan savait que ses parents étaient ceux l'ayant conduit là, c'est pour cela qu'il avait tant voulu rester à Poudlard, pour ne pas les affronter. Et en voyant dans quel état il se mettait après chacune de leurs visites, les médecins avaient décidés d'interdire l'accès à sa famille, pour constater que leur patient se remettait plus facilement ensuite, surtout parce qu'il n'avait plus l'estomac noué par la peur, et que de fait, il mangeait beaucoup plus.

Bref, les deux semaines étaient passés. Il avait parlé à des Aurors, qui relevaient toutes les informations qui pourraient servir, il n'avait toujours pas vendus ses parents mais il était heureux, il retournait à Poudlard. Après avoir remercié le corps médical, le jeune homme avait donc été accompagné et une fois dans l'enceinte de l'école, il sentait quelques regards sur sa personne. D'ici une heure, tout le monde allait savoir que Cork était de retour, et les curieux allaient sans doute poser leurs questions, ou spéculer dans leur coin. En premier lieu, Aedan se rendait dans le bureau du directeur, afin de l'informer de son retour et échanger à propos de l'attaque. Le vieil homme lui fit savoir que s'il voulait en parler, sa porte lui restait ouverte et pendant un temps, le Serpentard se demanda si son directeur savait, mais il répondait simplement, avec un sourire forcé :

« Il n'y a rien, professeur. Mais je vous remercie pour votre offre. »

Le temps de discuter, la Grande Salle bourdonnait du bruit des discussions des étudiants, mais Aedan n'avait pas envie de se retrouver à sa table, c'était le dernier endroit qu'il désirait fréquenter dans l'immédiat, alors le septième année bifurquait vers les cuisines pour ne prendre qu'une collation, remerciant les elfes qui étaient bien plus humains que bien des sorciers, avant de prendre la direction du parc. Le soleil brillait, alors le froid restait supportable et un saule pleureur formait un parfait abri pour qui voulait avoir la paix. Du moins, Aedan le pensait encore pour l'instant, il n'avait pas vu qu'une personne qu'il évitait depuis un moment n'était pas si loin que cela. Autrement, il serait déjà repartit.

Que se passe t'il dans ta tête ?

L

es deux semaines qui venaient de s’écouler depuis le bal. Deux semaines où elle ne dormait plus très bien, perturbé par ce qu’elle avait vu et vécut. Elle se rappelait avoir joué les Wonder Woman en lançant son sort préféré sur un mangemort, pour sauver un camarade. Et au délà de ça, elle s’était rendue compte du danger qui planait au-dessus de tout le monde. Elle avait juste été sonnée, elle n’avait rien eu de grave. Pourtant, elle était marquée. Elle avait eu peur, mais elle ne le montrait pas. Elle avait beau être une Serpentard, elle avait des origines moldues. Elle se changer les idées comme elle le pouvait, en jouant au Quidditch, en séchant les cours, et en sortant la nuit encore plus.

Ce jour-là, elle avait passé la matinée en cours, et le dernier cours, c’était la divination. Et ce cours-là, elle était obligé de faire équipe avec un Gryffondor insupportable. Elle était bien remontée, et n’avait pas envie de se mêler à la population de la grande Salle. Elle remonta son écharpe sur son nez, trouvant un petit coin où s’installer, non loin d’un saule pleureur, à l’abri des regards indiscrets. Elle avait envie de lire un peu, et elle savait qu’elle ne serait pas mieux installée qu’ici cachée. Elle enroulait une mèche de cheveux autour de ses doigts en lisant. Elle levait la tête de temps en temps pour regarder les alentours, observant les élèves qui se baladaient. Il n’y avait pas grand monde, il commençait à faire froid, les élèves évitaient de sortir. Elle, elle n’avait pas trop froid. Emmitouflé dans sa cape, et dans son écharpe, elle était plutôt à son aise. Elle ne s’attendait pas à le voir. Aedan, au loin, qui était sous le saule cogneur. Irélia se mordait la lèvre inférieure. Il l’avait évité depuis la rentrée, et Irélia l’avait tellement mal prit qu’elle n’avait pas cherché à comprendre, qu’elle avait simplement boudé comme une gamine. Sauf qu’avec les récents évènements, Irélia s’était inquiétée de ne pas le revoir dans la salle commune. Elle avait appris alors qu’il avait été à Ste Mangouste, et malgré son inquiétude, elle n’avait pas écrit. Elle était trop fière, et trop vexée. Pourtant là, elle ferma son livre, et s’approcha doucement. Elle savait que s’il l’a voyait, il fuirait.

L’air de rien, elle arriva à sa hauteur et s’installa en tailleur à ses côtés. « - Bonjour Aedan. » Elle est étrangement calme. Elle n’arrive pas à lui en vouloir trop. Pourtant, dans une partie de son cœur, elle lui en veut. Elle est légèrement stressée, mais le cache comme elle le peut « - Peut-on parler un instant ? Ou vas-tu me fuir comme depuis le début de l’année ? » Irélia ne pouvait s’empêcher d’être distante, mais elle avait été blessé. Pourtant elle se tenait là, elle voulait savoir.

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Il ne pensait pas être dérangé ici. En fait, c'était le dernier endroit où il s'attendait à ce qu'on vienne le trouver et voilà que, alors qu'il finissait son sandwich et s'autorisait à somnoler adosser contre l'arbre, une voix le sortait de sa rêverie. Il la connaissait, c'était celle de l'une de ses amies... enfin... ancienne amie, il devait l'éviter depuis que ses parents s'étaient ralliés à la cause du 'toujours purs' et que donc, même les sang-mêlés se prenaient les foudres de la famille Cork. Enfin... ils les avaient en horreur depuis toujours, depuis que son oncle s'était marié à une moldue... bandes de tarés... ses parents, pas son oncle.

« Irélia. » répondait simplement Aedan, histoire de montrer qu'il acceptait sa présence, même si franchement, il se lèverait bien pour partir, au lieu de quoi, il se redressait en grimaçant un peu, son corps encore douloureux d'il y a deux semaines. « Je t'écoutes. Je savais bien qu'un jour tu viendrais me trouver à ce sujet, et promis, je ne vais pas m'enfuir cette fois. »

Jamais il n'avait été si froid avec son amie, ni avec personne qu'il ait eu l'occasion d'apprécier par le passé. Mais il avait beaucoup de mal à rester neutre en ce moment, même s'il se refusait à prendre partit pour le camp du Lord.

« Mais je te préviens, si c'est pour me faire ton sermon parce que tu pense que je t'évites, alors que ce n'est pas vrai, je suis juste plus concentré sur mes études, je crois que je vais m'en aller rapidement. Je sais pas si t'es au courant, mais je viens juste de rentrer, et j'ai pas envie de me prendre la tête. »

Top du tact, il allait se faire des copains comme ça.

Que se passe t'il dans ta tête ?

I

rélia s’étonnait elle-même d’avoir eu le cran de s’installer à ses côtés. Elle ne comptait pas lui faire la morale. Elle cherchait juste à comprendre. Il aurait pu dire qu’elle se faisait des idées qu’elle ne l’aurait pas cru. Non, il mettait bien trop de distance entre eux, et c’était arrivé tellement brutalement qu’Irélia n’avait pas compris. Il était son ami, et il avait réussi à la blesser, et pourtant, malgré toute la rancune qu’elle pouvait avoir, elle ne s’était jamais vengée. La demoiselle avait du mal à se comprendre elle-même depuis ce début d’année. Mais là n’était pas la question. Elle était là d’un air calme, et fatigué aussi.

Elle l’écoute, son ton lui fait mal, mais elle passe outre. Elle remonte un peu son écharpe autour de son cou. Elle remarque sa petite grimace, mais n’en dit rien. Elle fixe l’horizon, sans trop savoir par où commencer. Sauf qu’il prend les devants et fait un petit speech sur le pourquoi tu comment il l’évitait, et sur le fait qu’il venait de rentrer. Mauvaise foi, pense Irélia tout simplement. Elle eut même un rire moqueur ne pouvant s’empêché de dire, d’un air un peu triste quand même « -Tu me prends vraiment pour une bille. ». Qui aurait cru ce qu’il venait de dire ? Et surtout de la façon dont il l’avait dit ?

« - Je viens en amie. Même si je n’ai pas été une bonne amie depuis la rentrée. J'aurais du venir te voir plus tôt. » Elle ramène ses jambes contre elle. « - Pourquoi tu me parles comme ça ? J’ai fait quelque chose de mal ? » Irélia reste calme, après tout ils ne s’étaient jamais pris la tête auparavant, elle cherchait à comprendre ce qui s’était passé. Et elle était elle-même encore trop marquée par les évènements pour s’en prendre à lui. Elle gardait son énergie pour embêter quelqu’un d’autres, après tout…
Même si la question allait paraitre stupide, qu’il risquait de lui répondre méchamment, et qu’elle-même s’en voulait de ne pas avoir pris de ses nouvelles plus tôt. « - Comment te sens-tu ? » Elle regretta à cet instant d’avoir posé cette question. Mais tant pis, elle voulait vraiment savoir.

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Pseudo & Pseudo

Tenter de faire croire à Irélia qu'elle se faisait des idées, c'était une stupidité sans pareille. Jamais elle n'allait croire cela, et la jeune femme le lui fit bien savoir en affirmant qu'il la prenait pour une bille. C'était vrai en un sens, il n'allait pas nier. Il changeait du jour au lendemain, la seule surprise... c'était qu'elle ait attendu aussi longtemps avant de venir lui en parler. Vu son caractère, il s'était attendu à quelque chose de l'ordre de 3 semaines, un mois maximum.

Le visage penché pour mieux l'observer, Aedan entendait la jeune femme lui demander si elle avait fait quelque chose de mal. Bien sûr que non... son seul tort était d'être de sang-mêlé, le genre de relation que ses parents prohibait totalement désormais, au risque qu'il se fasse remonter les bretelles. Mais s'il disait ça de but en blanc, il allait passer pour un amoureux de la pureté du sang, alors qu'il était bien le dernier à tenir de tels discourt.

« Tu n'as rien fait de mal, Lia. C'est assez compliqué à expliquer, et je n'ai pas spécialement envie d'en parler non plus. » avouait le fils Cork, avant de rajouter, une pointe de regret clairement présente dans sa voix : « C'est juste que... désormais, nous ne pouvons plus être amis. »

Parce que ses parents sont des abrutis. Parce qu'il est un lâche, terrifié à l'idée d'aller à l'encontre de ses parents. Parce qu'il a même peur d'approcher son cousin, qui pourrait se prendre un mauvais sort simplement s'il lui adressait un signe cordial. Parce qu'il y avait ce sort, qui lui pourrissait l'existence, chaque jour que Merlin faisait. Alors comment il allait ? Un rire amer quittait ses lèvres. Comme s'il pouvait aller bien... après tout ça.

« Je fais aller, comme tu t'en doute. Mais je suis heureux d'être de retour ici. Ici, je suis en sécurité. Mes parents ne risquent pas de venir. »

Plus ou moins, Dumbledore n'était pas loin en tout cas et il savait pour le différent avec ses parents, apparemment, Ste-Mangouste lui avait fait savoir qu'il devait y avoir un souci avec les parents Cork, ce qui expliquait sans doute son invitation à parler si besoin. Irélia savait pour ce différent entre le fils et ses parents, rien de grave n'était dit ici.

« Tu.... tu n'as pas été blessée l'autre jour ? »

Mieux valait parler d'elle que de lui, et même s'il fuyait son contact, le sort d'Irélia l'inquiétait toujours beaucoup.

« Tu... tu sais si mon cousin va bien ? Il est petit, ça a dû le chambouler. »

Que se passe t'il dans ta tête ?

A

u fond d’elle, Irélia a peur de savoir. Elle ne sait pas si ça venait d’elle, de lui, de quelque chose d’extérieur, elle est un peu perdue et surtout, elle s’inquiète. Et c’était peut-être la première fois qu’elle se demandait si elle avait fait quelque chose de mal. Parce qu’elle n’avait que peu de véritable ami, et qu’il en faisait partit. Elle aurait même pu s’en vouloir si elle l’avait blessé en quoi que ce soit. Elle détestait ce sentiment qu’elle ressentait à chaque fois qu’elle s’approchait et qu’il fuyait devant ses yeux. C’était ça, la tristesse ?

Elle tourna enfin la tête, pour affronter la vérité en face. Elle voulait savoir, et elle ne reculerait pas. Elle ne jouerait pas les lâches. Elle avait fui depuis le début de l’année, maintenant qu’elle était là, elle était décidée à savoir. Elle tripotait nerveusement le bout de son écharpe. Et quand la phrase tomba, Irélia ressentit quelque chose qu’elle n’avait jamais ressenti. Comme si on lui prenait le cœur, et qu’on le broyait à main nue, sans ménagement. Elle reste abasourdi quelques secondes, un simple « - Oh… » S’échappant de ses lèvres. Il y avait des regrets dans sa voix, très clairement. « - C’est on ne peut plus clair… » Elle ne s’attendait pas à un truc comme ça. Et surtout sans plus d’explication. Il ne voulait pas expliquer, mais elle ne pouvait pas se contenter de ça. Elle ne comprenait pas. Elle avait la gorge serrée, et elle ne savait pas franchement comment réagir. Elle ne savait même pas si elle devait insister ou pas. « - Je… Comment… Quoi… ? » Elle frappa doucement son front, elle était stupide parfois.

Elle tentait de se contenter de ce qu’il avait dit, de passé outre. Elle détourna le regard, vers un arbre. Il était intéressant cet arbre. Elle eut un petit sourire. « - Je suis rassurée que tu sois de retour. En sécurité. » Elle n’avouait qu’à demi-mot qu’elle avait été inquiète. Elle haussa les épaules. « - J’ai juste été secoué. Je… je ne sais même pas ce qui m’a pris d’aller à Pré-au-Lard. » Elle avait bien fait d’y aller, elle avait quand même réussit à blesser un mangemort. « - Mais les images sont toujours dans ma tête. » Elle n’en dormait presque pas, alors qu’elle n’avait pas été blessée. Mais les images lui rappelaient une réalité difficile à réaliser : ils étaient en guerre. « - Il a onze ans c’est ça ? Dumbledore a fait en sorte que les plus jeunes restent en sécurité à Poudlard. Mais je pense qu’avec la panique générale, ça n’a pas dû être facile. »

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We live alone, we die alone...

Irélia & Aedan

'Oh...' c'était bien la réaction à avoir. Le genre de 'Oh...' qui laisse deviner la déception, l'incompréhension face à une décision qui n'a pas lieu d'être, qui ne trouve aucune explication logique, même pour celui qui la lâche. Donc c'était clair oui, mais sans l'être réellement. Aedan esquissait donc un sourire en la voyant chercher ce qui pouvait provoquer cela, au point de se claquer la main sur le front. La pauvre... elle semblait complètement perdue... et il ne pouvait rien faire, rien d'autre que se cantonner à cela et la voir ne pas saisir pourquoi il cessait soudain leur amitié.

« Ce que tu dis n'as aucun sens, c'est ça que j'aime bien chez toi, tu t'emmêles les pinceaux. »

Oui, c'était bien normal de dire à quelqu'un que l'on ne veut plus fréquenter qu'on l'aime bien. Ça ne jette pas du tout plus de trouble encore sur la situation. Bien jouer Aedan Cork. Oh ? Elle était rassurée de le voir de retour ? Elle devait bien être la seule, personne n'allait être à la fête autrement, dans leur maison. Aedan n'était pas populaire, vu qu'il refusait de faire comme sa famille et porter la Marque. Combien de temps encore allait-il refuser d'ailleurs ? Ne serait-ce que pour mettre en sûreté ceux qui étaient menacés par son entêtement ?

« Tu es plus courageuse que tu ne le pense, voilà ce qui t'a poussé à y aller. Tu n'es pas comme ces lâches qui se cachent sous des Masques pour attaquer des étudiants et des innocents. » c'était un compliment, voilé, mais présent quand même. « J'espère que c'est un trait qui ne changera jamais chez toi, que tu ne te laissera jamais tenter par les discours de ces cinglés. »

Les images... elles risquaient de rester longtemps encore, voire d'empirer avec la guerre qui se faisait de plus en plus forte dehors, et les tensions qui en résultaient dedans.

« Tu devrais demander à Pomfresh une potion de sommeil sans rêves. Il ne faut pas en abuser, mais c'est assez efficace pour récupérer un peu. »

Lui le faisait en tout cas, autrement il ne fermerait plus les yeux et tomberait de sommeil à tout bout de champ, ce qui serait assez embêtant, soyons honnêtes.

« Il a onze ans oui. Je ne sais pas trop quel caractère il a, alors j'avais peur que quelque chose lui soit arrivé, et je ne peux pas me permettre d'entrer en contact avec lui. Tu sais ce que mes parents pensent de lui et de ses parents... il est le fruit d'un traître à son sang et une moldue... »

Aller lui parler, ce serait comme se balader avec une cible sur le dos, pour qu'on vienne prévenir sa famille, afin qu'il ait la sanction adéquate. Merci mais... non merci.

Que se passe t'il dans ta tête ?

I

l était en train de rompre avec elle. Amicalement parlant, évidement. Elle n’avait pas les idées déjà bien en place, et cela n’allait pas en s’arrangeant. Il était flou dans ce qu’il disait, il ne semblait pas vouloir dire le pourquoi du comment, et Irélia mourait d’envie de savoir. Sauf qu’il était fatigué, qu’il semblait encore souffrir, et qu’Irélia après tout ça ne se sentait pas la force de trop insisté. Il en rajoutait, sauf que c’était totalement en contradiction avec son discours précédent, ce qui lui faisait encore plus mal. Si Lia était capable de pleurer, elle l’aurait fait là. Mais comme tous Serpentards qui se respectaient, elle gardait un maximum ses émotions de tristesses pour elle. Elle ne montrait que sa colère et sa joie, et encore sa joie, seulement à certaines personnes. « - Il y a de quoi s’emmêler les pinceaux avec tout ce que tu me dis. » Irélia avait toujours été franche, et ça n’y coupait pas. Elle ne comprenait pas, mais par respect pour lui, elle ne chercherait pas de suite la petite bête. Elle osa un peu timidement « - Et tu penses qu’un jour, on pourra se retrouver ? » Elle aurait regretté de ne pas lui avoir demandé. Elle eut un petit rire moqueur, elle se trouvait un peu stupide. Et malgré tout ce qu’il avait pu dire précédemment, elle n’avait pas l’envie de partir. Elle savait bien qu’après cette conversation, ils allaient faire comme au début de l’année, sauf si Irélia décidait de faire sa « chieuse ».

C’était la première fois qu’elle en parlait depuis deux semaines. Elle disait que ça allait, à tout le monde. Mais elle n’avait pas passé une nuit tranquille depuis. Si elle devait refaire un choix, Irélia pensait qu’elle ferait le même. Elle avait énormément de choses à défendre. « - Tu sais bien que je ne pourrais jamais me laissé séduire par ces discours. Ne serait-ce que pour ma mère. » Elle n’avait pas peur de lui dire. Même s’il mettait fin à leur amitié, elle gardait une certaine confiance en lui. Il savait bien que sa mère était née moldu « - Je me fais juste un peu discrète chez les Serpentards ces derniers temps. » Elle savait bien qu’une partie des Serpentards seulement étaient des sangs-purs mais ils étaient presque vénérés là-bas. Elle était tête brûlée, mais pas à ce point.

L’idée de la potion de sommeil n’était pas bête. « - Je n’y avais pas pensé pour être franche à la potion de sommeil. C’est vrai que ça pourrait aider » Elle est un peu bête de temps en temps, oubliant qu’ils sont dans un monde magique où tous les maux peuvent être résolus d’un coup de baguette.
Elle l’écouta avec attention, elle comprenait sans comprendre. Elle était incapable de la comprendre complètement étant donné son statut. Pour elle, tout était plus simple que pour lui. « - Je sais bien. Je ne sais pas si là de suite, il va bien.» Elle se gratta les cheveux avant d’ajouter. « - Si jamais, je peux toujours me renseigner. Enfin… » Elle proposait ça alors que deux minutes avant il venait de lui balancer à la figure qu’il ne pouvait être son ami. « - Je suis bête, laisse tomber. »

Sujet: Re: Time to be honest... [ft. Irélia]

» Irélia a besoin d'un peu d'air. Beaucoup d'air.
» Je te kidnappe mais tu aime sa non ? [Irélia Morgan]
» ... Insomnie, quand tu nous tiens... [Aldric-Irélia]
» Irélia ▬ J’envisage d’arrêter les cours, de me laisser pousser la barbe, et de rejoindre un cirque.
» EVENT n°2 - Victorian time...