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 Cousin, we need to talk ▬ Isidore Hepburn

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MessageSujet: Cousin, we need to talk ▬ Isidore Hepburn  Cousin, we need to talk ▬ Isidore Hepburn EmptyVen 2 Mar - 11:34
Godric était en train de discuter avec certains de ses amis à la sortie d'un cours, une discussion qui était digne de gamins immatures en écoutant plus sérieusement et il lâchait tout bonnement quelque chose qui, s'il avait remarqué la présence de son pauvre cousin non loin, l'aurait fait rougir car il tentait de passer pour un adulte responsable devant lui :

"Franchement les mecs les moules c'est moche je vous montre ma saucisse vous tomber amoureux!" et oui, c'est alors que ses amis roulaient des yeux avec un air agacé qu'il remarquait Isidore et sentait son visage passer d'un teint neutre à quelqu'un en train de rivaliser avec les tomates. Merde... franchement, pourquoi est-ce qu'il avait toujours quelqu'un pour l'entendre quand il agissait comme son père au même âge, comme un crétin quoi. "Oh euh... je reviens plus tard. Désolé les mecs..." soufflait-il avant de se lancer à la poursuite de son cousin. "Hey Is! Is attend!"

Il avait besoin de lui parler de quelque chose d'important, et vu qu'il était dans le coin autant le faire maintenant. Après quelques enjambées il rattrapait le Serdaigle et esquissait un petit sourire.

"Je dois te parler, mais pas ici... quelque part où personne ne nous entendra. C'est... enfin, à propos de notre présence ici, j'ai quelque chose à te proposer. Deux choses en fait... est-ce que tu veux bien m'accorder deux minutes?" il espérait. Il lui avait fallu un temps incroyable pour trouver le courage de lui parler, et il voulait faire les choses dans les formes pour une fois. Pas comme un idiot qui agissait avant de penser. "Is, est-ce que tout vas bien ces derniers temps?"

Non, il ne passait pas son temps à se faire du soucis pour le gamin. Un grand gamin, certes, mais un gamin quand même.
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MessageSujet: Re: Cousin, we need to talk ▬ Isidore Hepburn  Cousin, we need to talk ▬ Isidore Hepburn EmptyVen 2 Mar - 23:56


Isidore passa la bandoulière de son sac sur son épaule et sortit de la salle de cours avec son flegme habituel. Il n’avait jamais été un grand passionné ni un homme pressé. Aujourd’hui n’y faisait exception. En sortant de la salle, il balaya rapidement le couloir du regard puis se dirigea droit devant lui, ignorant les ricanements prépubères des Gryffondors. Il s’y était habitué, à leurs blagues pas drôles, à leurs obsessions pour le sexe et à leur irresponsabilité. Et aujourd’hui, passer à côté d’eux alors qu’ils parlaient cul ne lui faisait ni chaud ni froid. Il ne put s’empêcher toutefois de hausser un sourcil lorsqu’il reconnut la voix de son cousin, vantant la beauté de son membre. Ses lèvres frémirent tandis qu’il se demandait où tombait Godric et s’il y avait encore un quelconque espoir pour lui, car plus il passait de temps avec ses amis, plus il devenait…fade. Enfin, Isidore n’arrivait pas vraiment à mettre le mot dessus, mais il lui semblait de son cousin devenait plus lisse, moins brûlant et s’abaissait à ce faible niveau de réflexion. Ou alors était-ce la jalousie qui le faisait penser ainsi, le fait de le voir rire avec d’autres. De le voir vivre sa vie pleinement alors que lui… Errait dans les couloirs glaciaux de Poudlard.
Le jeune Serdaigle sortit de ses pensées lorsque réalisa que quelqu’un l’avait rattrapé afin de marché à ses côtés. Un rapide coup d’œil l’informa qu’il s’agissait du terrible Godric Black, désormais Blavis. Un sourire en biais répondit à celui du cousin tandis que son regard demeurait fixé devant lui. Ils n’avaient pas pour habitude de manifester la moindre amitié ni rien en public, ils étaient au plus des connaissances, personne ne semblait vraiment comprendre le lien qui les unissait, et c’était mieux ainsi. Isidore n’aurait aimé pour rien au monde exposer sa parenté avec Godric et se retrouver ainsi sous les feux des projecteurs.
Isidore l’écouta parlé, notant l’hésitation qui faisait vibrer sa voix. Il hocha la tête d’un geste affirmatif et dévia son chemin en direction d’un coin plus tranquille.
-Bien sûr.
Isidore n’avait jamais été un grand bavard, mais pour son cousin il faisait des efforts. Toute autre personne se serait heurté à son silence et à ses yeux scrutateurs, mais pas Godric.
Isidore haussa un sourcil et marqua un bref temps d’arrêt devant la question de son cousin. Il l’observa rapidement, fronçant les sourcils et hésita sur les mots à employer. Il haussa les épaules et ouvrit la porte d’une salle qui semblait délaissée. Il la verrouilla et appliqua un sortilège sur le panneau de bois afin d’éviter les indiscrétions.

-Ça serait plutôt à moi de te demander ça, Luci

Un sourire, sincère pour une fois, étira les lèvres du brun, tandis qu’il observait la réaction de Godric. Ah, ce surnom… il avait le pouvoir de le rendre fou, parfois. Mais Isidore chassa la moquerie de ses yeux alors qu’il reprenait la parole, plus sérieux.

- Moi, je suis simplement semblable à moi-même, peut-être plus enfoncé que jamais dans les méandres de la mélancolie, mais il n’y a aucun danger imminent. Par contre, toi… Tu traverses de véritables épreuves. C’est toi qui t’es fait enlever par des mangemorts, pas moi. C’est toi qui côtoies ton père, que le futur t’arrachera. Alors je t’écoute, et ne m’embrouille pas avec tes belles paroles, je veux savoir comment tu vas… là-dedans.


Le Serdaigle s’était rapproché du Gryffondor pour poser deux doigts froids -il avait toujours les doigts froids- sur le torse de son cousin, où se dissimulait son coeur palpitant. Celui s’emballait si rapidement Isidore s’inquiétait pour son cousin. Il le savait fort et passionné, il connaissait son tempérament de feu et la facilité qu’il avait de vivre pour les autres alors il ne pouvait que craindre les blessures qui surviendraient. Tous deux connaissaient le futur. Et Godric allait souffrir, à poursuivre un rêve. À vouloir rejoindre une bataille qui n’était pas la sienne. Et Isidore ne tenait pas à l’observer s'immoler ainsi.
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MessageSujet: Re: Cousin, we need to talk ▬ Isidore Hepburn  Cousin, we need to talk ▬ Isidore Hepburn EmptySam 3 Mar - 12:13
Godric fut soulagé de voir que son cousin ne l’envoyait pas promener. Il avait eu peur que ce dernier ait une remarque désobligeante à son égard suite à ce qu’il avait certainement entendu, au lieu de quoi il recevait un sourire. Le sourire d’Isidore bien fiché sur les lèvres du cousin… il ne souriait pas comme tout le monde lui, mais Godric savait qu’il ne pourrait pas avoir mieux pour l’instant… parce qu’Isidore avait le malheur de vivre comme était son ombre, cette personne née de la jalousie et qui ne savait pas comment exister. C’était de sa faute en réalité, peut-être que sans toutes ces histoires de famille, Isidore aurait eu une meilleure existence et qu’ils pourraient s’entendre plus librement aussi en public. Pour sa part, le Gryffondor n’aurait aucune honte à affirmer que ce jeune homme était son cousin mais sa tante pèterait sans doute un scandale et ferait de la vie du Serdaigle un enfer.
 
Enfin, ils allaient en tout cas dans une salle vide et une fois le tout rendu hors d’accessibilité pour les oreilles indiscrètes, il dardait son regard sur l’autre jeune, s’amusant des similitudes entre-eux une fois encore. Il pensait souvent à cela de temps en temps, au fait qu’ils se ressemblaient à ce point malgré le fait qu’ils n’aient de commun que le lien entre leurs mères. C’était peut-être pour cette raison d’ailleurs qu’il avait cette impression de vouloir se la jouer frère aîné avec Isidore parfois, même si ce petit con (affectueusement bien entendu) s’amusait à vouloir le faire sortir de ses gonds en l’appelant par ce surnom qu’il détestait tellement à cause de sa sonorité féminine. Luci… sérieusement… Lucifer c’était cool, Luci ça faisait damoiselle en détresse ; en train d’attendre son preux chevalier. Cependant il laissait faire à cause du sourire qui venait orner les lèvres du jeune homme. Voilà ce qu’il voulait voir plus souvent, des sourires sincères… même si son propre sourire mourrait quand il voyait arriver le sérieux d’Isidore et surtout, en entendant sa question. La conversation ne prenait pas du tout une tournure qu’il aimait. Déjà, il détestait savoir que la mélancolie rongeait encore et encore le fils Hepburn, il ne méritait pas d’être comme cela alors qu’il méritait bien mieux, tellement plus… et surtout cette langue d’argent savait parfaitement quoi dire pour lui faire perdre ses moyens, car alors qu’il jouait parfaitement la comédie en permanence, le bleu et bronze venait de faire perdre toutes traces de couleurs à son visage.  
 
« Tu sais que je n’aime pas quand on m’appelle Luci, sale gosse. » le grondait gentiment Godric, qui n’avait pas envie de s’énerver dans l’immédiat. Les mots pourraient avoir l’air cruel, en lui rappelant ce qu’il s’était passé il y a un an, en lui renvoyant à la figure que chez eux son père était mort… mais c’était Isidore, il savait que ce dernier ne voulait pas lui faire de tort, que cela venait de bonnes intentions exprimées de manière maladroite et il frissonnait à cause du froid sentit au niveau de son cœur malgré la chemise qu’il portait. Isidore avait toujours les mains si froide… c’était horrible.
 
Comment allait-il là-dedans… comment allait-il dans son cœur ? La vérité, c’était qu’il ne le savait pas. Dernièrement tout était sans dessus-dessous et il ne comprenait pas ses propres raisonnements parfois… comme s’il était dans un brouillard qui ne connaissait pas de fin.
 
« Je vais mieux. Celle qui m’a fait ça, elle est morte… elle a été tuée, alors je suppose que je suis heureux et que je commence à me dire que c’est dans le passé. Mais… tu as tort en ce qui concerne papa, on va réussir à le sauver, on va réussir à faire en sorte que tout aille mieux pour nous dans ce qui fut notre présent et… et c’est justement pour ça que je voulais te parler. » il ne voulait pas penser que tout cela serait vain, rien que l’idée faisait passer un voile d’angoisse dans son regard. S’ils échouaient ? Si Sirius était destiné à mourir jeune et que quoi qu’ils fassent, il se retrouve sans lui encore dans le futur ? Il ne voulait pas. « Je voulais te dire, on va réussir et… je voulais laisser une lettre à ma mère avant de rentrer chez nous… pour… parce que j’ai été un cousin pourri et je voudrais que tu viennes vivre à la maison, avec nous. Si papa avait été là, il aurait dit que tu devais venir et c’est vrai. Tu ne mérites pas ce que tu vis avec ta mère. Je veux que ton avenir à toi soit meilleur aussi… alors… tu serais d’accord pour que je fasse ça, et que tu viennes à la maison ? Ce n’est pas de la pitié… on est une famille, et dans les familles, on s’entraide. »
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MessageSujet: Re: Cousin, we need to talk ▬ Isidore Hepburn  Cousin, we need to talk ▬ Isidore Hepburn EmptyDim 4 Mar - 10:23


Isidore écoutait son cousin avec attention, apprenant la mort de sa tortionnaire. Mais Godric n’en semblait vraiment soulagé, lui-même le disait, il suppose qu’il est heureux. Il y avait, derrière ce visage poupon une blessure que personne ne voyait ni ne pouvait guérir, Isidore en était persuadé.
Il se plongea dans ces yeux bleus, limpides et pour lui si expressifs, tandis qu’ils parlaient du père black.
Il voulait le sauver. Il voulait vraiment changer les choses, mais.. À quel prix ? Cette question travaillait continuellement Isidore, à quel prix ces modifications les changeraient eux. Vivre avec lui, dans tous les futurs possibles. Un geste naïf et pourtant, si sincère.
Isidore l’observa, ce fameux cousin. Cet aîné fort et courageux, le regard hésitant, et les mots bafouillés. Son envie de grandir avec son père, qu’il a enfin rencontré, avec qui il a tissé une véritable amitié. Son envie de changer la vie d’Isidore. Depuis toujours, ils connaissent leurs mères et leurs affres, leur rivalité futile, mais s’entendre dire que son avenir peut ne pas être aussi merdique que son passé et son présent.. C’est douloureux. Une mère jalouse et hautaine, c’est tout ce qu’il a. Tout ce qu’il a jamais n’eut. Comment serait-il supposé vivre avec sa tante, qu’il a appris à tant détester ? Il sait déjà qu’il s’irritera de chacun de ses sourires, que chacune de ses attentions le rendra agressif. Avec Elle, il ne peut pas. Ce serait trahir toutes ses convictions, sa raison d’être. Godric… C’est différent. Sans qu’il ne parvienne à l’expliquer.
Mais il est terrifié. Terrifié par le geste de son cousin, par sa volonté que lui, Isidore Asmodée Hepburn, ait une belle vie. Il aurait été normal, il aurait prit son cousin dans les bras, accepté son offre en le serrant contre son cœur. Mais il ne l’est pas. Il ne sait pas gérer ses sentiments, il les refoule depuis toujours, il ne sait pas se comporter avec les autres. Même avec Godric il ne sait pas agir, il sait faire les choses mal et Godric lui pardonne ses faux pas. Ses éternels faux pas.
Au fond de lui.. n’est-il pas déjà condamné ?
Il ouvrit la bouche pour parler, mais il n’y parvient pas.

-Luc’… Sa voit s’étrangla. Cette fois-ci, il ne taquinait pas, mais ce surnom débile c’était son seul privilège avec son cousin, la seule chose qu’aucun autre n’avait. Je ne sais pas. Je ne suis pas comme toi, décidé à changer le cours des évènements, envieux d’étudier la botanique, ou quoi… Ma vie,… Eh bien elle me guide sur des rivages désolés. Je ne veux pas vivre ici. Dans ce passé, avec tous ces gens morts. Chaque fois que je regarde quelqu’un, je me dis, « toi, dans quelques mois, tu vas être torturé, tu perdras la raison et t’ôteras peut-être la vie ». Chaque ombre que je vois… je sais qu’elle est déjà passée. Tout, ici, ne sera que tristesse et désolation. Mort et souffrance. Je devrais travailler ou étudier… mais pour quoi faire ? Notre temps ici… n’est qu’un rêve, dont il nous est impossible de nous extirper. Je suis le rêve, je ne l’influe pas, je n’ai pas cette force, ni cette volonté. Sauver ton père… oui, je l’imagine. Tu le veux. Mais serais-tu toi-même avec ton père. Aurais-tu cette fougue et ce plaisir à chambouler ton monde ? Tu es devenu toi-même à cause de ces tragédies… Et je suis né dans ces tragédies. En évitant qu’elles se produisent, c’est notre existence même qu’on remet en jeu.

Isidore fit une brève pause, et réalisa qu’il était une fois de plus parti dans ses délires dramatiques et ridicules. Il n’aimait pas se mettre à nu comme ça devant Godric. Il ne méritait pas de voir la tristesse de sa vie, et son absence d’essence propre. Il se ressaisit, se redressa, tenta de chasser la mélancolie qui s’était infiltrée dans son cœur et reprit la parole.


-Toi et moi, on est un étrange duo. Mais c’est toi l’âme à sauver. La mienne.. On est d’accord pour dire qu’elle n’existe pas, ou qu’elle a déjà coulée. Alors, ton âme, protège-là, d’accord ? Dans cette guerre, ne la sacrifie pas pour un autre, je t’en prie. Je… J’aimerais vivre avec toi, oui, mais pas avec tes parents. Je ne peux pas avoir des parents, surtout pas les tiens. Mais toi… Pour toi, je ferais tout, toujours. Alors, retiens-le dans ta caboche de Gryffondor : ton cousin fera tout pour toi. Même pas besoin d’impérium. Pour te protéger, je pourrais tuer. Mais à ta demande. C’est con, voire glauque. Mais… Ta vie, tu la mènes où tu veux, tu prends les décisions que tu désires, je serais toujours là pour t’épauler et te soutenir. Pour me sacrifier à ta place.
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MessageSujet: Re: Cousin, we need to talk ▬ Isidore Hepburn  Cousin, we need to talk ▬ Isidore Hepburn EmptyVen 16 Mar - 11:22
Pourquoi les choses étaient-elles toujours si compliquées ? à cause d’une rivalité aussi futile que celle entre leurs mères – enfin surtout venant de sa tante en fait, mais autant ne pas entamer ce débat dans l’immédiat – Godric se retrouvait face à ce garçon qu’était son cousin. Un garçon qui ne voyait pas le monde comme étant une large palette de couleurs où l’on pouvait piocher pour obtenir ce que l’on voulait, mais plus comme une éternelle variation de gris allant d’une teinte claire jusqu’à s’approcher du noir le plus profond. Pas d’entre deux, pas de limite entre espoir et désespoir… juste un grand rien du tout. Ainsi, il pensait avoir fait une offre intéressante, quelque chose de bien pour l’aider mais en réalité il avait l’impression d’avoir tout foiré quand il ne recevait pas la réaction à laquelle il s’attendait. En même temps, c’était Isidore, il ne devrait pas se retrouver aussi surpris… il ne faisait rien comme tout le monde celui-là. Alors en entendant cette voix brisée à sa question, le plus âgé soupirait et se passait une main dans la tignasse.
 
« Asmo’, tu as le droit au bonheur aussi… » et quand il l’appelait Asmo, c’était immanquablement avec un ton totalement affectueux. Si quelqu’un osait faire de même, il risquait de se prendre une bonne vengeance de la part du Gryffondor. Il ne pouvait pas s’en empêcher, dès que quelqu’un venait emmerder son cousin il voyait rouge et cognait avant même de demander les explications… peut-être que ce n’était pas lui rendre service, mais de cette manière il savait qu’Isidore comprenait qu’au moins une personne en ce monde se souciais de son bienêtre.
 
En tout cas, malgré toute sa bonne volonté, Godric sentait une part de l’apitoiement de son cousin l’envahir aussi. Et s’il avait raison ? Si tout était perdu d’avance et qu’ils se berçaient tous d’illusion en pensant pouvoir changer les choses alors qu’en fait, le destin était écrit et que, s’ils changeaient les choses par le plus grand des miracles, ils en paieraient tous le prix une fois de retour à la maison ? Peut-être qu’ils allaient sauver son père par exemple… mais qu’en représailles le destin allait le condamner lui à une mort tragique ? Peut-être autre chose… non. Il ne devait pas penser comme ça… ils pouvaient faire les choses correctement tous ensemble et trouver quelque chose, n’importe quoi… quitte à être le duo le plus étrange de toute l’école. Poudlard en avait sans doute vu d’étranges équipée… mais alors eux… eux c’était le bouquet.
 
« Alors maintenant, tu penses que tu n’as pas d’âme ou que si elle est là, elle ne mérite pas que nous fassions tous les efforts possibles pour toi ? » c’était sans doute la chose la plus stupide qui soit, mais pour faire entrer cette notion dans l’esprit d’Isidore, il faudrait sans doute se lever de bonne heure, et ce n’était pas aujourd’hui qu’ils allaient y arriver, c’était certain. « Je ne te demanderai jamais de tuer pour moi… par contre je peux te proposer autre chose si tu veux vraiment aider. Je ne sais pas si tu étais au courant chez nous, après tout tu étais encore petit quand on a lancé ça mais… on avait formé un petit groupe quand Ombrage était au château et enfin… ici nous aimerions faire la même chose pour préparer les autres à la guerre dehors… un groupe pour contrer le mal causé par l’Ordre… »
 
Il fallu quelques minutes avant que Godric se rendre compte de ce qu’il avait dit, son regard s’écarquillant de stupeur.
 
« Je veux dire les mangemorts… pas le… ou alors… enfin… »
 
Non, il devait la fermer, son esprit était totalement embrouillé et plus il tentait de comprendre, moins son esprit coopérait en mélangeant toutes les informations, au point que même le bien et le mal étaient troubles, comme chacune de ses émotions depuis le début de cette conversation.
 
« Ne te sacrifie pour personne. Jamais. Personne ne mérite que tu fasses ça, ta vie est importante. »
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MessageSujet: Re: Cousin, we need to talk ▬ Isidore Hepburn  Cousin, we need to talk ▬ Isidore Hepburn EmptyJeu 22 Mar - 5:13

Asmo… En entendant son surnom, Isidore sent son cœur s’envoler. Ses yeux observèrent avec attention son cousin, le seul à employer un tel nom. Même sa mère n’utilisait pratiquement jamais « Asmodée », sauf lorsqu’elle en colère et qu’elle l’appelait par son nom complet. Mais Godric, c’était différent, il avait une certaine affection pour son second nom, celui qu’il taisait, celui qui les liait l’un à l’autre. Et il lisait dans ses yeux bleus toute son affection, et Isidore se sentit fondre. Son cousin était tout son monde, et l’entendre lui dire qu’il avait également droit au bonheur était étrange. Pas qu’il n’ait jamais tenu de tels mots, mais qu’il pense que lui, Isidore, le canard boiteux de la famille, ait sa place ici bas et qu’il puisse avoir une véritable existence… Ça lui ôtait les mots de la bouche.
Alors il l’écouta, continuer à parler. À lui avouer que jamais il ne doit tuer, pas même pour lui. À lui rappeler son union griffonesque avec d’autres étudiants contre leur ancienne directrice. Bien sûr qu’Isidore s’en souvenait, son cousin avait rejoint l’Armée de Dumbledore et lui avait proposé de les rejoindre. Il avait décliné l’invitation. Il n’était pas un guerrier, il n’avait pas de cause pour laquelle se battre. Et il était plutôt nul avec une baguette. Alors il se contentait de suivre la foule. Il avait même lancé des impardonnables sans rechigner lorsque les Carrow l’avaient ordonné. Et dans ces instants il se demandait où était son âme.
Alors comme ça, il voulait se battre, et s’entrainer avec d’autres. Ce n’était pas une mauvaise idée, ça les préparerait et comme il savait que dans tous les cas son cousin ne resterait pas les bras croisés, mieux valait qu’il se prépare. Une initiative honorable, mais à laquelle il n’avait pas envie de se joindre.
Il fronça les sourcils devant le lapsus de son cousin, et remarqua l’état d’effarement qui l’envahit immédiatement après. Il était gêné. Isidore retint un commentaire, peu désireux d’accentuer le malaise de Godric, mais se dit que quelque chose devait aller de travers. Son instinct, probablement, qui devait se dire qu’un tel lapsus devait être impossible de la part du courageux griffon aux belles idées.
« Ne te sacrifie pour personne. Jamais. Personne ne mérite que tu fasses ça, ta vie est importante. »
Ces mots l’étreignirent, tout comme la lueur qu’il vit dans les yeux de son cousin. Godric, lui assurait qu’il était important et que sa vie méritait de filer, libre de toute entrave.
Sans qu’il ne comprenne ses actions, Isidore se laissa guider par son intuition, cette chose impalpable qu’il aimait tenter de saisir à l’aide d’un crayon. Alors il se laissa faire et se contenta de glisser sa main sur la nuque de Godric, notant la texture soyeuse de ses cheveux courts.
-Et toi, toujours prêt à te sacrifier pour les autres…
Il secoua la tête, chassant la lueur d’amusement qui venait y briller, étroitement nouée à une flamme plus brulante. Probablement celle de l’admiration qu’il éprouvait pour son cousin.
-Je réfléchirais à ta proposition, mais ne te fais pas trop d’idées. T’aider, toi, oui. Le monde entier… non. Trop de conséquences pour que je veuille prendre le risque sciemment.
Sur ces derniers mots, trop graves à son gout, il remonta sa main dans la chevelure de son cousin et l’ébouriffa avec soin, frottant son crâne de ses doigts fins et de sa large paume. Il lui offrit en compensation un sourire sincère.
-Quant à vivre avec toi, maintenant ou dans notre présent futur... Ça risque d’être compliqué, loin d’être de tout repos. Mais.. l’offre me touche, énormément. L’idée m’effraie. D’être encore plus proche de toi, d’être le témoin silencieux de tes actions, d’attendre chaque jour ton retour avec impatience et inquiétude… Je risque de me consumer et de n’être plus que préoccupation, mais comme on dit « Les soucis c'est comme le sexe, c'est quand même mieux quand ça reste en famille ».
Ils étaient tellement proches en cet instant, Isidore le réalisa brusquement. Sa main dans ses cheveux à lui et ses propos. Cette proximité qui existait depuis toujours entre eux, ce lien puissant et tellement ténu… Il avait toujours été incapable de le définir, ou de comprendre les sentiments qu’il nourrissait à l’égard de son cousin, car il était désormais certain d’en avoir. Et en cet instant il se dit qu’il venait probablement de faire un lapsus, aussi terrible que celui de Gocric quelques secondes plus tôt. Son regard se troubla tandis qu’il se mordait la lèvre d’un geste qui se voulait agacé, tandis qu'il regrettait ses paroles.
 
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MessageSujet: Re: Cousin, we need to talk ▬ Isidore Hepburn  Cousin, we need to talk ▬ Isidore Hepburn Empty
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