Quelqu'un a parlé de soirée détente? [PV Sirius & Daniel]

Godric était pour la première fois totalement incertain à l’idée de quitter le château. C’était rare, mais disons que sa dernière excursion s’était mal terminée (encore) et il avait plus la tête à aller se terrer dans sa chambre et ne jamais en ressortir, à tenter de chasser les pensées lugubres de son esprit en sachant qu’il n’y arriverait pas de toute manière que se rendre au village. Cependant, Sirius lui avait donné rendez-vous au village pour passer un moment ensemble et refuser serait complètement bizarre… ce qui expliquait donc le fait qu’il use de son fidèle allié à quatre pattes pour sortir du château une fois encore. Ironiquement, Godric se disait que si Sirius savait pour leur lui, il ne l’encouragerait sans doute pas à sortir alors qu’ils étaient en état d’urgence. Mais là non, dans leur dernier hibou, il avait eu le droit à un beau « les règles sont faites pour être enfreintes » et il comptait bien le resservir à son paternel dans quelques années, quand il serait conscient de tout cela.

Bref bref… tout cela pour dire qu’il avait troqué son uniforme contre une tenue plus normale, en mode moldu pour ainsi dire, et il n’y a bien que sa cape qui prouvait qu’il était bel et bien un sorcier. Cape dans laquelle il était chaudement emmitouflé malgré le temps agréable. Ce n’était pas de sa faute, il avait constamment l’impression d’avoir froid, son corps se mettait à la température de son esprit et autant dire que là-haut, ce n’était pas la fête au village, loin s’en faut. En arrivant devant la porte des Trois Balais, le Gryffondor fixait un instant la porte, pesant le pour et le contre de cette rencontre. Il pensait trop, à ce rythme il allait virer Serdaigle sans s’en rendre compte… heureusement une personne arrivait derrière lui et lui demandait (sans trop de politesse) de bouger son cul car il bouchait le passage et par la surprise, le plus jeune s’excusait avant d’adresser une grimace horrible à l’homme et entrer à sa suite dans le bar. Un instant, son regard clair cherchait un visage familier et il finissait par supposer que Sirius n’était pas encore arrivé, aussi commandait-il une boisson pour lui avant de s’installer à une table libre, le nez perdu dans un livre qu’il ne lisait pas vraiment.C'était toujours mieux que de fixer la porte comme un crétin, en tapotant nerveusement du pied comme il le faisait depuis quelques minutes.

Certain exprime leur mal être avec la parole, d’autre en chantant ou encore en faisant du sport. Malheureusement pour moi, j’avais tendance actuellement à oublier mes problèmes avec l’alcool. Cela faisait une semaine que je ne cessais pas de sortir boire des bières vers mon amie Cracmol. C’était Godric qui me l’avait présenté. En parlant de lui, il m’avait envoyé une drôle de lettre dans laquelle il semblait passablement déprimé et seul. J’étais quelqu’un de solitaire. J’avais mon groupe restreint d’amis et ce jeune garçon faisait partie de ces étranges nouveaux élèves. Pourtant, quelque chose chez lui me donnait envie de le protéger. Je lui proposais donc que l’on se retrouve à Pré-au-Lard afin de lui remonter le moral.

J’étais dans l’appartement des Maraudeurs. L’ambiance était plutôt morose. Il faut dire qu’après la bataille de l’univeristé mais camarades avaient perdu leur folie habituelle. J’étais assez content de fuir les lieux. Espérant que les trois balais m’offrait davantage de bonne humeur. J’enfilai mon jeans favori, un t-shirt noir et mon veston en cuir. Je me regardais dans un miroir, passa ma main dans mes cheveux pour les « brosser ». J’enfilai mes lunettes à soleil, sortie de l’enceinte du campus et transpana à Pré-au-Lard. C’était le seul village de Grande-Bretagne ne comportant que des sorciers. Jamais un seul moldu n’avait mis les pieds ici. Il y régnait une ambiance que j’adorais. Je me dirigeais vers les trois balais.

Godric était déjà là. Il était assis seul à une table entrain de lire un livre. J’eue un petit sourire en coin. Je me dirigeais vers mon ami et l’observa quelque instant avant de lui dire sur un ton sarcastique :

-T’espère devenir plus intelligent que moi avec ton bouquin ? Range-moi ça ! On est là pour se changer les idées pas pour du tutorat.

J’eue un petit rire et m’assis. Je fis un signe à la serveuse et lui commanda une boisson. Puis, je regardais la tête de Godric. J’eue comme un arrêt sur image. Son visage avait de sacré hématome. Il semblait avoir pas mal ramasser lors de la dernière bataille.

-En tout cas, au vu de ta tête actuel, tu ne seras pas non plus, plus beau que moi… C’est qui qui t’a mis cher comme ça ? Si tu veux, je peux peut-être te lancer un sort pour te rendre un peu plus… un peu moins… Enfin, plus beau gosse quoi ?

Je venais de mettre les pieds dans le plat. J’étais sensé être là pour lui changer les idées au lieu de quoi, je venais de l’enfoncer un peu plus.

Quelqu’un venait de lui parler et aussitôt, Godric relevait la tête en affichant un sourire. Sirius n’en manquait pas une pour se foutre de la gueule du monde. C’était de ça dont il avait besoin actuellement au lieu des gens qui étaient tous totalement moroses. Les réactions se comprenaient en même temps, mais pour sa part, il tournait comme un lion en cage entre les murs de Poudlard. Il rêvait de s’en aller, d’aller ailleurs, de se rendre utile et casser leurs belles petites gueules aux mangemorts pour leur faire savoir qui commandait et qui méritait de se retrouver derrière les barreaux.

« C’est un plaisir de te voir aussi, Black. » ironisait Godric avant de poser son livre pour réellement faire face à son ancien camarade. Ils étaient en effet là pour se détendre, pas pour parler école ou ce genre de conneries. Le but était d’oublier.

Oublier était pourtant compliqué quand il devinait le regard de Sirius sur lui. Il savait qu’il n’était pas beau à voir dans l’immédiat, mais cela n’arrachait qu’un nouveau rictus amusé au plus jeune. Ce genre de chose, ce n’était fichtrement rien. Puis… il n’avait pas besoin de tenter d’être plus beau que son père, il était plus canon, même avec la tronche refaite à la manière d’un tableau de Picasso. Sirius pouvait se voiler la face autant qu’il voulait, le gamin savait qu’il était mieux. Si une chose ne disparaissait pas, c’était bien sa manière de faire comme si tout allait bien, comme s’il était toujours aussi confiant parce que c’était ce qu’il fallait. Renvoyer une image inébranlable pour bien énerver l’ennemi et pour aussi sauver les apparences en face des visages amis.

« Tu peux te mentir autant que tu veux, je resterai éternellement plus beau que toi. En fait, je suis certain que d’ici une vingtaine d’année, je serai toujours aussi beau gosse pendant que tu te seras pris tes années dans la tronche. » et là, il était certain d’avoir raison, ce qui suffisait pour l’amuser car il était le seul à savoir que pour le coup, il ne pouvait pas se tromper. Sirius allait en faire une tête… s’il était encore vivant à leur retour. Non, pas si… il allait survivre, il voulait grandir avec son père et c’était d’ailleurs la seule raison de son entêtement ici, même après être passé entre les mains d’Indra. « Pas besoin d’un sort, j’ai eu pire l’année dernière quand j’étais… »

Et merde, il allait gaffer et la douleur de son dos se réveillait pour lui rappeler qu’il était pieds et poings liés. Il ne pouvait pas parler de sa captivité sans qu’un rappel se fasse sentir. Merveilleux.

« Enfin, disons que je suis fier d’arborer tout ça. Mais et toi ? Pas trop de dégâts ? Je veux dire… j’me suis inquiété quand t’es pas venu à la réunion de l’Ordre l’autre jour. » ils étaient tous sur les nerfs en même temps. C’était un peu comme se retrouver à un enterrement, sauf qu’ils étaient là pour faire le point et recevoir leurs ordres de la part du directeur. « Enfin… on avait bien parlé de se détendre non ? Parce que si c’est pour parler mangemorts, on a ce qu’il faut au château en fait, surtout depuis que le couvre-feu a été instauré. »

Daniel avait décidé de sortir pour aller chasser du beau mâle dans l'école de Poudlard. Pourquoi des jeunes ? Et bien les sixièmes et septième années pouvait être influençable et il trouvait cela drôle de pouvoir en profiter. Il n'était pas très éloigner de L’Université vu que le jeune homme pouvait transplaner et cela intéressait grandement certains de pouvoir transplaner. Le jeune homme se rendis au Trois balais, le bar ou tout les jeunes sorciers se rendait pour boire un coup. Il pourra profiter de l'ambiance pour draguer à sa guise. Il avait mis un simple t-shirt blanc et un jean moulant noir. Il portait par dessus son t-shirt, son blouson noir fétiche qui lui donnait cette air mystérieux. Il poussa la porte du bar et regarda la salle rapidement pour voir qui était là et s'il y avait de la chair fraiche. Il remarqua plusieurs groupe tout en avançant tranquillement dans la salle du bar sans vraiment reconnaître des conquête passer. Il remarqua deux sorcier un peu en retrait des autres qui avait commencer à discuter. Il se dirigea vers eux sans hésiter. Il voulait s'amuser un peu et c'était le seul groupe masculin du bar.

Daniel avait déjà préparer dans sa tête un plan de sa journée mais il ne savait pas ce que pouvait lui réserver les deux jeunes hommes devant lui. Il leurs fit un sourire et se racle la gorge pour se faire remarquer.

- Excusez moi, mais on ne sait pas déjà rencontrer ? Daniel s’adressait aux deux garçons. Il essaie d’être un peu timide pour être moins intimidant. Une de ses nombreuses astuce pour draguer. Je me suis peut être tromper... Pardon de vous avoir interrompu.

Daniel aimait jouer le jeu du garçon timide et mystérieux. Il avait un bon jeu d'acteur et il savait très bien l'utiliser à l'insu des autres qui parfois découvrait bien des facettes différente du séducteur. Daniel les regarda un instant attendant une réponse. Il devait avoir interrompu leurs conversation mais il ne s'en voulait pas du tout au fond. Il voulait draguer un des deux garçon voir les deux si c'était possible pour lui. Il ne refusait jamais la chance de pouvoir passer une nuit à plusieurs. Il attendait la réponse de ces interlocuteurs espérant une réponse qui le ferait rester en leurs compagnie. Sinon, il devrait trouver un autre moyens de rester. Les options était assez nombreuses.

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