Pénélope - Rencontre au sommet

Mai 1978, tour d’astonomie

Encore un endroit pour se retrouver seul. Un bon moment pour ne voir personne. Ils étaient tous occupés dans leur salle commune à parler de choses et d’autres, à s’imaginer leur futur, sans se douter que celui-ci ne serait jamais comme il l’aurait prévu. On ne pouvait pas prévoir l’avenir, on ne pouvait pas savoir ce qu’il nous réservait et c’était ça qui était magnifique dans la vie. On pouvait mourir à tout moment, on pouvait perdre les autres, tout n’était qu’imprévu. Leroy le savait, il l’avait su beaucoup trop tôt à son goût. Il avait perdu toute son innocence lorsque ses parents adoptifs l’avaient abandonné. Ce jour-là il avait comprit que l’avenir ce n’était pas nous qui le décidions, c’était uniquement les rencontres, notre comportement et un soupçon de destin merdique qui se mêlait de tout. Ouais ce foutu Merlin, il était toujours là à nous glisser des bûches en travers notre chemin, juste pour nous voir nous étalé par terre, et rire de nous. Il fallait se relever c’était certains, mais parfois quand ça faisait mal, on mettait du temps à se remettre debout. Même si cela faisait longtemps pour Leroy qu’il avait été abandonné, le serpentard garde au fond de lui une certaine rancœur envers la vie. C’était pour cette raison qu’il aimait se retrouver seul avec lui-même, dans les toilettes de mimi geignarde, dans le parc près du lac, ou encore à la tour d’Astronomie, silencieuse donnant une vue de Poudlard magnifique. Assit au niveau du rebord de la tour, tenu exclusivement par la rembarde, Leroy regardait le château avec son lac, les montagnes qui l’entouraient. Un paysage splendide, sa nouvelle maison en attendant d’en trouver une autre. Leroy pensa à la famille, au fait de se marier et aux enfants qu’on élevait, aimait. Ce n’était pas pour lui, cela ne l’avait jamais été. Comment pourrait-il être père alors qu’il n’avait pas connu ses vrais parents, et que les autres menteurs ne pouvaient pas être considéré comme un exemple. Alors trouverait-il un nouveau foyer ? Après Poudlard que ferait-il ? Il avait encore le temps, enfin il allait finir sa sixième année, cela viendrait plus vite que prévu. Leroy était censé être seul. Il pensait l’être, mais peut-être que quelqu’un avait eu la même idée que lui. Tournant la tête, il aperçut une fille qu’il connaissait bien. Pénélope Jenken, nouvelle venue cette année, mais avec qui il aimait discuter. Enfin discuter c’était vite dit, puisque les deux ne pouvaient pas s’empêcher de s’envoyer des piques, parfois méchantes l’un envers l’autre. « Tiens, mais voilà Miss Jeken ? Une envie de me suivre et de me pourrir la vie ? »  demanda-t-il avec un sourire. Pas stupide ça ne devait pas être pour cette raison qu’elle était là, mais il ne pouvait pas s’empêcher. En plus avec cette simple phrase, Leroy avait flatter son propre égo, plaisantant sur le fait qu’il était une personne intéressante à suivre.

Mai 1978, tour d’astonomie

Changer d'époque voulait dire tout recommencer depuis le début, une nouvelle chance de changer l'avenir, une chance de pouvoir faire mieux, mais aussi des changements irrémédiables possible. Nous savions tous pourquoi nous étions la, mais j'avais souvent peur que nos actions actuels, empêche Charlotte de m'adopter. Allais-je être résigner à rester dans cet orphelinat maudit, au milieu de tout ces enfants méchants et vicieux ?
Qu'une chose à faire lorsque ce genre de pensée me traverser l'esprit, allait m'isoler dans un de mes lieux préféré, la tour d'astronomie. Cette tour promettait un paysage magnifique et surtout apaisant et loin des cris et des blablas des élèves de l'école. Je n'avais que peu d'ami et était en cause surement le fait que je ne suis pas du genre à perdre mon temps à blablater des derniers petits objets à la mode.
Je n'étais pas forcément du genre à vivre recluse, mais j'aimais bien avoir mes petits moments de tranquillité, de solitude. 
C'est pourquoi je me retrouvais sur la dernière marche de l'escalier de la tour d'astronomie. Et bien pour la solitude, c'était raté, mon meilleur ami/ennemi était déjà présent et à peine avait-il posé les yeux sur moi, que notre petit jeu habituel démarré déjà. 
- Odgen, soupirant, bien sûr je suis tellement folle de toi que je te suivrais au bout du monde ! dis-je d'un ton ironique.
Comme si j'aimais passer mon temps avec lui, à dire vrai, si lui est ces petites réflexions à deux balles de faisait pas parti de mon quotidien, je pense que je m'ennuierais assez.
- Ou est ton fan club ? Oh pardon j'ai oublié, tu n'en as pas. répliquais-je.
Finalement, peut-être que sa présence allait me défouler quelques peu.

Mai 1978, tour d’astonomie

Pénélope Jenkens était le genre de fille que Leroy appréciait. Il ne l’avouerait sans doute jamais devant elle, mais elle était très intéressante comme demoiselle et pouvoir lui envoyer des piques étaient très agréables. Parfois c’était méchant, d’autre fois ce n’était pas forcément voulu et ça le devenait, relation compliquée, mais amusante. C’est ainsi que le jeune homme vivait, il aimait pouvoir s’amuser des autres, rire de ceux qu’ils faisaient et surtout se moquer. Il aimait aussi pouvoir leur faire des compliments quand c’était nécessaire, poète qu’il était, mais tout le monde n’était pas réceptif au caractère du jeune homme. En ce qui concernait Pénélope c’était différent, ils avaient commencé sur cette lancé et ne s’était jamais arrêter. Sans doute que ce n’était pas partis d’une gentille intention de s’insulter ainsi, mais c’était devenu une habitude au fur et à mesure. Aujourd’hui cela n’allait pas changer, en haut de cette tour d’astronomie où Leroy pensait pouvoir être seul. Il aimait la solitude, il avait toujours pensé que c’était la solution à ses problèmes, mais il savait aussi qu’il ne restait jamais bien seul dans ce genre d’endroit. A quel moment quand il y avait plus d’une centaine d’élève dans le château, quelqu’un pouvait-il rester seul ? Leroy aurait très bien pu ne pas faire attention aux autres, rester parmi les élèves et simplement penser à lui-même sans en parler aux autres. Circuler dans les couloirs, se faire bousculer par les autres, mais penser simplement. Et elle était là, en haut de cette tour avec lui. Leroy l’avait entendu arriver, ne s’attendant surement pas à ce que ce soit elle qui vienne, mais peut-être avait-elle besoin, d’un endroit tranquille. Pénélope lui adressa la parole en soupirant, répondant à ses propos par d’autres aussi vicieux que ce qu’il venait de faire. Le jeune homme se leva pour lui faire face, s’adossant dos à la rembarde, affichant un grand sourire ravi. « Je le savais ! Toutes les filles sont folles de moi, mais il semble que tu sois très persévérante pour venir me chercher jusqu’ici.  » répondit-il taquin, en passant la mains dans ses cheveux. Leroy était loin d’être un homme à femme ou un homme à homme, mais il aimait qu’on lui fasse savoir qu’il était suffisamment agréable à regarder pour que des femmes soient folles de lui. Pénélope ne s’arrêta pas là et lui demanda ainsi où était son fan club, apparemment qu’il n’en avait pas. En l’écoutant le jeune homme ressentit un certain mal plaisant au fond de lui. Non ce n’était pas agréable à entendre, mais en même temps il ne pouvait pas nier que c’était bien trouvé. « Je leur ais donné congé figures-toi, mais bon je n’ai pas besoin des autres pour me sentir bien tu sais, la solitude me sied parfaitement bien. Etrange d’ailleurs de te voir toute seule … tu t’es engueulé avec tes amies à cause d’un mec ? » demanda-t-il, avec un air peiné, se moquant clairement des sujets que les filles pouvaient avoir. Ces propos étaient peut-être un peu misogyne.