Irélia ▬ J’envisage d’arrêter les cours, de me laisser pousser la barbe, et de rejoindre un cirque.

“J’envisage d’arrêter les cours, de me laisser pousser la barbe, et de rejoindre un cirque.”

Irélia & Mathéo

Et une bousculade et deux. Ca devait être des premières années, ils étaient si minuscules qu’ils étaient tombés, quand Mathéo était passé en trombe. Bon il aurait pu s’arrêter, mais premièrement il se fichait complètement des demi-portions, et deuxièmement il était assez pressé, il avait une mission de la plus haute importance à mener aujourd’hui. C’était un samedi comme les autres, les élèves profitaient de leurs temps libre en se baladant dans le château. Malheureusement, cela rendait la tâche à Mathéo beaucoup plus difficile. Comment était-il censé la trouvé si tout le monde pouvait être n’importe où. Alors le petit Mathéo continuait à courir et à chercher la jeune fille dans tous les endroits qui lui passaient par la tête. Il avait juste l’espoir qu’elle n’était pas dans les toilettes des filles, sinon il était en train de se tuer à l’effort pour rien du tout.

*Toujours l’art d’exagérer, petit bébé.*

Cette fois-ci le jeune homme descendit les escaliers en mode ninja. Il avait une super importante mission, il était temps d’agir en tant que tel. Il se cachait donc derrière un mur de temps en temps, quand il croisait des professeurs, des fantômes, ou des gryffondor. Il tenait fermement sa baguette. C’était juste pour le style, comme si c’était une question de vie ou de mort. Bon il ne connaissait pas beaucoup de sorts de défenses mais il y arriverait surement. Et puis sinon il avait toujours ses poings et ses pieds. Et il utiliserait le kung fu. Bon faut pas se moquer de lieu, il avait pratiqué ce sport de moldu pendant deux ans, avant d’intégrer Poudlard. Oui à l’époque il était jeune et stupide, en tout cas il était prêt à faire une attaque de chinois si on venait lui contrecarrer ses plans.

*Je sais pas ce que tu as fumé, bébé, mais c’est puissant.*

Le jeune homme continuait son chemin tranquillement. Il savait exactement ce qu’il avait à faire. Mais avant de pouvoir mener à bien sa mission, il devait aller chercher un assistant. Un assistant de choix, donc forcément une assistante. Bon ok, il avait même fait des listes des filles de Poudlard, mais quand on enlevait celles qui étaient trop jeunes, trop stupides, trop hautaines, il ne restait pas grand monde. Il avait donc fait son choix parmi toute.

Dans sa course, il croisa Charlie, il s’arrêta de courir un moment et lui demanda s’il ne l’avait pas vu. Elle lui répondit qu’elle n’en avait pas la moindre idée. Non mais sérieusement même si les copines devenaient complètement inutiles pour trouver la personne qu’on cherche, comment allait-il bien pouvoir faire.

Et finalement, il la vit, elle était dans un des couloirs. Elle se promenait toute seul, tranquillement, comme une pauvre sans ami. Heureusement pour elle, super-Mathéo était là. Il allait la sortir de l’ennui. Le jeune homme se cacha derrière un mur et l’appela en murmurant. Il ne voulait pas trop attirer l’attention des autres élèves de Poudlard qui se promenait ici. Mais elle ne réagissait pas. Toujours aussi sourde celle-là. C’est pas possible. Une nouvelle fois, il essaya. Encore et encore, mais il ne se prit que des vents.

*Et bien Super-Mathéo, un problème dans la mission ?*

– LIA, BOUGE TON CUL ET VIENT ME VOIR.

*Et bien là, si elle ne t’entend pas, c’est qu’elle a un vrai problème d’audition.*

– S’il te plait.

*Oh oui vachement plus classe, bravo Mathéo.*

Maintenant il fallait juste que la fille rejoigne sa cachette et qu’il lui explique le plan. Bon il fallait aussi qu’elle ne soit pas vexée parce ce qu’il venait de lui dire. Et qu’elle accepte de ramener ses fesses jusqu’à lui, et ensuite qu’elle lui dise oui. Beaucoup de si, quand même dans ce plan infaillible.

par humdrum sur ninetofive

...Attention mesdames et messieurs, dans un instant, ça va commencer...

Être collé un samedi, quel barbe ! Irélia n’en revenait pas d’être punie pour si peu. Franchement, elle n’avait pas fait grand-chose. Bon, il est vrai que faire exploser le chaudron de sa partenaire de gryffondor en cours de potion, et l’avoir fait exprès, ça pouvait faire une bonne excuse pour la coller. C’était un complot en vérité, tout était retourné contre elle, elle ne pouvait même plus faire de blague sans être punie. La barbe. Du coup, elle s’était retrouvé là, à récurer quelques chaudrons avec une brosse à dent. Oui, oui une brosse à dent qui semblait usagé en plus. Probablement par la professeur Slughorn lui-même. Il ne l’avait jamais aimé celui-là.

Enfin, Lia était là depuis huit heures ce matin, à récurer ses chaudrons, dont la moitié était mal vidé et contenait des substances à l’odeur immonde et à la consistance douteuse. Elle les tenait à bout de bras, et le pire c’est qu’elle n’avait pas droit à la magie, ni même à une paire de gants. Sadisme quand tu nous tiens. Elle passa des heures à maudire le professeur, son surveillant, et tous ceux à Poudlard qui la détestait. Et il y en avait un paquet. Si elle avait pu se transformer en « Incroyable Hulk » à cet instant précis, elle l’aurait fait, et elle aurait envoyé balader tout le monde. Sauf qu’elle n’était pas un super-héros. Elle n’était que Lia, l’exploseuse de chaudron, qui avait voulu faire une farce presque innocente à une camarade. Quelle tristesse !

Quoi qu’il en soit, c’était une Irélia pas très contente, l’air un peu furax d’avoir dû se lever tôt un samedi. Elle n’avait même pas pu faire de folie la veille, elle qui rêvait de faire un peu la fête après tout ce qu’il s’était passé. Elle ne se doutait même pas que, dans tout le château, quelqu’un la cherchait. De toute façon, elle était de trop mauvais poils, elle n’avait qu’une envie, c’était de se remettre sous sa couette. Mais avant cela, elle devait se rendre à la volière, envoyer une lettre à sa mère. Il y avait énormément de monde dans le château, normal, toutes les sorties à Pré-au-Lard avait été annulé après l’attaque du village récente. Encore de quoi leur gâcher un peu la vie. Elle se fraya un chemin dans la masse de monde, ne supportant pas de se sentir oppressé de cette façon.

Elle arrivait près du quatrième étage, non loin de la bibliothèque. Elle était littéralement dans les nuages, elle pensait. Oui, oui, ça lui arrive de temps en temps. Elle entend au loin son prénom, mais ne réagit pas. C’était tellement faible, qu’elle est persuadée d’avoir rêvé sans même vérifier. Elle semblait même entendre un écho. Son esprit lui jouait des tours, et elle était tellement dans ses pensées, qu’elle ne réagissait pas plus. Qu’est ce qui pouvait bien occuper son esprit à ce point ? Ta soirée dans le placard avec le bouffondor Lia. Tais-toi, conscience. Tais-toi toi-même, pensées indignes. Et au final, elle l’entendit parfaitement, cette phrase sortit des profondeurs d’un mur qui la fit se retourner d’un coup. Ses yeux balayèrent la zone, pour voir qui lui demandait de « Bouger son cul et venir le voir. S’il te plait. » Très poli ce jeune homme. Heureusement qu’elle le connaissait bien et qu’elle l’avait reconnut directement. Cela n’empêchait pas de râler un petit coup, avant de bouger ses fesses et de le rejoindre dans sa cachette. Qu’avait-il encore en tête ? Mais avant toute chose, elle lui frappa le bras. Pas comme une brute, Mathéo était son ami, elle se retenait un minimum. Mais juste pour lui faire comprendre qu’elle n’était pas très contente qu’il l’ai appelé ainsi. Mais elle ne lui en voudrait jamais trop longtemps. « - Tu sais, si tu voulais voir mes magnifiques fesses de plus près, j’aurais pu nous trouver un endroit plus tranquille… » C’était pas très classe non plus, mais on ne la changera plus. Mais au moins, une chose était sûr, maintenant qu’il était là, la journée se promettait des plus intéressante. « - Alors mon petit poulet… » Oui, il était un poulet. C’était affectif. Enfin, pour Lia ça l’était. « -… Tu peux me dire ce que tu fais planquer derrière un mur ? »

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Irélia & Mathéo

Après avoir bien gueulé pour que la jeune femme ramène son cul près de lui, il attendit patiemment qu’elle vienne le voir. Il se cachait à moitié, pour ne pas être vu, bien que son appel d’il y a deux minutes était vraiment très discret. Bref le jeune homme avait besoin de la Vert et Argent. Mission de la plus haute importance pour lui. Le jeune homme la regarda s’avança vers lui. Bien sur, elle ne s’empêcha pas de râler avant, surement pour faire comprendre son mécontentement à l’appel du jeune Mathéo. Mais après tout, ce n’était pas de sa faute, si elle était à moitié sourde et qu’elle n’avait pas entendu ses dix premiers appels plutôt respectueux. Elle devait être assez surprise de voir le jeune homme caché derrière un mur comme s’il ne voulait pas se faire voir. Néanmoins, Mathéo croyait en elle, et avait confiance. Elle était gentille dans le fond, elle allait quand même l’aider et ne pas le laisser dans de beaux draps tout seul.

« Tu sais, si tu voulais voir mes magnifiques fesses de plus près, j’aurais pu nous trouver un coin plus tranquille. » Le jeune homme lui lança un regard confus, mais de quoi voulait-elle bien parler. Mathéo ne regardait absolument ses fesses, ce n’était absolument pas ça qui l’intéressait chez la jeune femme aujourd’hui. Puis, ils étaient déjà dans un coin assez tranquille, le couloir était quasiment désert. Bon, le jeune homme était loin d’être doué dans les sous-entendu puis il ne savait jamais vraiment où les filles voulaient en venir. Heureusement qu’il avait des cours particuliers pour les comprendre, même s’il n’était pas sûr que ça l’aide finalement. Bon peu importe, ils étaient vraiment en train de s’éloigner du sujet pour le coup, et il ne fallait pas, car c’était une mission de la plus haute importance.

*Enfin, haute importance, tout dépend du point de vue bien évidemment.*

La jeune femme en revint au fait, en l’appelant « mon petit poulet », assez original comme surnom. Il aurait compris s’il avait été un Pouffy mais ce n’était pas le cas. Enfin peu importe, la jeune femme lui demanda ce qu’il faisait planqué derrière un mur. Cool on en revenait au plus important, sa présence ici.

– Cartes chocogrenouilles.

Oui il avait balancé deux mots comme ça. Comme si tout le monde était capable de comprendre son cerveau complètement taré. Et bien non mon pauvre Mathéo, même toi tu as du mal à te comprendre donc comment les autres pourraient réussir. Devant l’air interloqué de la belle blonde, le jeune homme se décida à raconter toute l’histoire à voix basse.

– Bon ok, je te raconte mais tu ne te fous pas de moi.

Annonça t-il. Ouais pis si elle se foutait de sa gueule, il se casserait et l’abandonnerait là comme un Bisounours mal-léché. Et elle le regretterait toute sa vie et elle finirait vieille et seule et rongeait par le remord, à pleurer et à se détester de n’avoir pas tendu la main à ce pauvre petit Mathéo qui avait tant besoin de son aide.

*Ouais exagère pas mon pote.*

– Bref, en fait t’as la MacGonnagall qui m’a confisqué ma collection de cartes Chocogrenouilles et c’est pas juste parce que j’avais rien fait et qu’elle avait surement ses règles ou alors qu’elle est mal baisé en ce moment. MAIS JE VEUX MES CARTES.

Lança t-il dans un cri de désespoir comme un gamin a qui on a piqué ses jouets. Irélia devait halluciner qu’il l’ait appelé simplement pour ça et elle allait surement être assez confuse. Après tout, qui se met dans des états pareils pour des simples cartes. Bon c’était une fille, elle ne pouvait pas forcément comprendre quelle importance avait une collection super complète de carte chocogrenouille. Mais elle devait l’aider, il avait absolument besoin d’un co-pilote dans cette mission, s’il voulait remettre la main sur ses précieuses cartes dans un futur plus proche que lointain.

– T’as du pouvoir, tu peux me les récupérer genre discrétos, ni vu ni connu, mission commando de la mort qui tue ?

Demanda t-il avec un beau sourire, genre trop mignon, impossible de refuser.

par humdrum sur ninetofive

...Attention mesdames et messieurs, dans un instant, ça va commencer...

C
omme d’habitudes, ses allusions un peu cochonne passait inaperçu, si bien qu’Irélia leva discrètement les yeux au ciel, retenant un soupir d’exaspération. Non, mais, va-t-il comprendre un jour ? Lia savait même qu’avec les autres filles, c’était la même chose. C’était amusant de le voir galérer à comprendre les sous-entendus qu’elle pouvait lui lancer. Et parfois, comme là, c’était presque exaspérant. Son regard confus lui provoque même un petit rire, Lia secoua la tête gardant un sourire en coin. Il avait le mérite de la faire sourire après sa matinée ennuyeuse au moins. Elle n’ajouta rien, elle avait hâte de savoir ce qui pouvait le faire se cacher ici, en mode ninja ou commando en mission. Il y avait du monde dans les couloirs, mais ils étaient à l’abri de tout regard indiscret. Et heureusement, puisque n’importe qui aurait pu avoir l’impression qu’ils préparaient un mauvais coup ; comme à leur habitude.

Carte chocogrenouilles. Très bien, Il devrait apprendre à s’exprimer avec moins de mots encore. Elle avait beau avoir l’habitude, elle était toujours aussi étonnée par ce jeune homme. Elle plaignait quand même celle qui réussirait à le supporter. Elle croisa les bras, haussa un sourcil. « - Mais encore ? » Elle avait besoin d’explication. Il voulait les collectionner ? Il voulait piquer celle d’un Gryffondor de première année ? Il avait réussi à l’intriguée, mais il lui fallait plus de matière. Puis il continua avec un « Te fous pas de moi ». Ca, elle en jugerait quand elle saurait. De toute façon, il ne pourrait pas l’empêcher de rire aux éclats si c’était une situation idiote. Elle l’écouta un instant, bloquant sur ses dires. Elle avait surement ses règles ou elle était mal baisée. Irélia s’étouffa dans un rire. Imaginer Mc Go faire boumboum avec quelqu’un, ça l’avait mise dans tous ses états. Son rire ne se calma pas, toussotant à cause du fait qu’elle avait failli s’étouffer, elle en était devenue toute rouge. « - Me dis pas des choses comme ça, tu pourrais me tuer ! » C’était peut-être son but au fond, la tuer à force de faire et dire des conneries. Elle se calma, soufflant un bon coup, et se faisant un peu d’air avec sa main. Vraiment, il faisait ça pour des cartes chocogrenouilles ? Bon, Lia ferait sans doute la même crise si on lui avait piqué ses comics.

Seulement voilà, elle venait de sortir d’une retenue éprouvante, et elle n’était pas forcément enclin à se mettre à dos le seul professeur qu’elle appréciait ici, aussi mal baisée soit-elle. Elle fit une moue un peu sceptique. « - On parle de Mc Go là, elle doit avoir mis des gargouilles devant son bureau pour le défendre, tu sais ? C’est pire que le bureau du concierge… » Elle marque une petite pause, continuant de réfléchir. « - Et j’y gagne quoi là-dedans ? Non parce que je ne prends pas le risque de me mettre à dos le seul professeur qui m’apprécie. » Bon il savait très bien qu’elle le ferait quand même. Elle était folle. Elle était animée par l’action et l’envie de défier le règlement. Il savait très bien qu’elle était prête à toutes les fantaisies pour faire marcher un plan. Elle eut alors une petite lueur dans les yeux. « - T’as au moins un plan pour sauver tes petites cartes ? S’il le faut, il doit me rester quelques pétards de chez Zonko… »

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Irélia & Mathéo

Ah les fameuses cartes Chocogrenouilles. Ces cartes qui se trouvent dans les friandises favorites du jeune Mathéo. Les cartes présentent des sorciers et des sorciers célèbres. Mathéo en fait la collection depuis sa première année à Poudlard. Il en avait beaucoup à ce jour et y tenait particulièrement, étant donné qu’il en avait des très rares. Puis au fond de lui, c’était encore un grand bébé, alors quand McGonagall lui avait confisqué, c’est comme si elle lui avait pris son jouet. C’était surement idiot de réagir de la sorte pour des simples cartes, et peu de gens allaient s’en doute comprendre. Mais peu importe, pour Mathéo ce n’était pas des simples cartes voilà tout. Et il avait simplement envie de les récupérer. Et s’il attendait le bon vouloir de la directrice des Gryffondor, il était sûr qu’il ne le reverrait pas de sitôt. Il avait sorti le mot « Chocogrenouilles » comme ça. Car c’était le mot important bien évidemment. Mais Mathéo oubliait trop souvent que tout le monde ne pouvait pas comprendre son cerveau et son langage particulier. Irélia haussa d’ailleurs un sourcil preuve de son incompréhension, avant de faire comprendre au jeune homme qu’il avait intérêt de développer s’il voulait qu’elle comprenne.

Bref, le jeune homme s’était lâché et lui avait balancé toutes les histoires, racontant que McGonagall lui avait confisqué. Il avait émis l’hypothèse qu’elle devait avoir ses règles ou qu’elle était mal-baisée en ce moment pour avoir réagi de la sorte, car pour lui il n’avait rien fait qui méritait cela. En entendant ces mots, la jeune femme éclata de rire. Mathéo esquissa un sourire. Bon d’accord il devait reconnaître que la façon dont il l’avait dit était assez drôle, mais pas autant qu’imaginer la directrice des Rouges et Or avoir une vie sexuelle.

*Elle en a peut-être une plus grande que la tienne si ça se trouve.*

Lia lui demanda de ne plus dire des choses comme ça, sinon il allait finir par la tuer. Quoi que mourir à cause d’un fou rire semblait ne pas être la pire des morts. Au moins on était sûr de pouvoir mourir en étant heureux. Bref, on s’en fout ce n’était pas le sujet. Mais visiblement Irélia ne semblait pas forcément très ouverte à l’idée de l’aider. Peut-être justement parce que c’était Minerva Mcgonagall. Elle lui annonça qu’elle avait surement dû mettre des gargouilles devant son bureau pour le défendre, et que ça devait être pire que le bureau du concierge. Mais au fond de lui, Mathéo savait qu’il pouvait compter sur elle, sur son acolyte de maison. De toute façon, elle ne pouvait pas le laisser dans ses ennuis sans l’aider à s’en sortir, du moins essayer, il ne la laisserait pas faire. Il avait besoin d’elle. Et puis après tout, le challenge était assez motivant. Pénétrer dans le bureau de leur professeur semblait être assez compliqué en soit, mais s’il réussissait, cela serait quand même une grande fierté personnelle à ne pas négliger.

Puis elle lui demanda ce qu’elle allait gagner dedans. Parce que oui, Mathéo avait oublié pendant deux secondes que même si elle était son amie, elle n’en restait pas moins une Serpentard. Elle ne voulait visiblement pas se mettre à dos le seul professeur qui l’appréciait. C’est vrai que de côté-ci, il s’en fichait un peu, Mcgonagall ne pouvait déjà pas le saquer depuis des années, elle était d’ailleurs responsable d’un nombre incalculable de ses retenues. Alors c’est vrai que pour lui, un peu plus ou un peu moins, il pouvait bien courir le risque. Et puis elle lui demanda s’il avait un plan. Tout d’abord, le jeune homme voulait lui expliquer, et qu’elle comprenne bien l’importance de récupérer ses cartes.

– Lia, si je touche tes seins, tu me frappes.

Il valait mieux qu’il explique immédiatement pourquoi il avait dit ça, et où il voulait en venir, car en effet, cette phrase semblait assez suspecte. Evidemment, ô grand jamais, Mathéo n’avait pensé une seule seconde à lui toucher réellement la poitrine, mais cette image allait servir son argumentaire et l’aider à comprendre un peu mieux l’importance de réussir la mission. Même si elle avait peur de la vieille aigrie, elle devait l’aider et ne pouvait pas l’abandonner.

– Non mais je voulais dire, il n’y a personne d’autre à part toi qui a le droit de toucher à tes seins si tu n’as pas donné la permission. Et bien tu vois pour mes cartes, c’est pareil. C’est pour ça qu’il est vital que tu m’aide à les récupérer.

*Vital, toujours plus ! L’art de l’exagération coule visiblement dans tes veines.*

Ok, maintenant qu’il avait expliqué l’importance de les récupérer, il avait encore deux points à aborder : son plan, et ce que gagnerait la jeune femme si elle accepter bien de l’aider. Pour le deuxième, c’était assez compliqué. Mathéo savait très bien qu’elle n’avait aucun avantage à l’aider, au contraire il n’y avait que des désavantages, surtout si la mission tournait au vinaigre et se passait mal. Bien sûr, on pouvait penser que si elle l’aidait, Mathéo lui devrait peut-être un service, et n’aurait pas le droit de refuser la prochaine chose qu’elle lui demanderait.

– Tu pourras me demander ce que tu veux, d’accord ?

Balança t-il. Il trouvait bien plus tard comment échapper à sa demande s’il n’a pas envie de le faire, ou si lui n’a pas envie de se mouiller à ce moment-là. Pour l’instant, c’était à elle de l’aider, et pas à lui. Un problème à la fois on va dire. Mais il manquait toujours le plan. Comment pouvaient-ils faire ? Ils devaient réussir soit à la faire sortir de son bureau, soit créer une diversion.

*Tu me fatigues, sincérement. *

– Ou alors, en parlant de tes seins, avec eux, tu fais diversion, pendant que moi je rentre ni vu ni connu et je récupère mes cartes, ça te dit ?

*Tu es vraiment sûr que tu n’as pas avalé, fumé, sniffé ou autre une substance spéciale avant ?*

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Irélia se demandait dans quelle histoire farfelue le jeune homme allait encore l’embarquer. Ce n’était pas la première fois qu’il avait des idées farfelues, et puis là, il avait l’air de vraiment tenir à ses cartes, elle comprenait qu’il était prêt à tout. Et en bonne amie, et amatrice de bêtises en tout genre, elle allait l’aider. On ne pouvait pas dire que les années l’assagissait. Elle allait relever le plus grand défi de tous les temps, pénétrer dans l’antre du dragon McGonagall. C’était de taille pour Lia, elle allait devoir mettre en place un plan digne des plus grands stratèges de l’histoire. Mais avant ça, elle le laissa terminer et lui expliquer ce que lui avait en tête. Elle haussa un sorucil à sa phrase, voulant rétorquer. Mais il ne lui en laissa pas le temps. Dommage, elle en aurait eu des choses à dire sur ce sujet. Elle aurait pu lui balancer un million de sous-entendu, surtout sachant qu’elle essayait de le décoincer un peu. Il n’aurait à nouveau rien comprit, et Lia se serait encore gentiment moquée. Enfin, elle pensait trop vite, parce que sa seconde phrase portait tout autant à confusion que la première. «- Il y a quand même une grosse différence entre tes cartes et mes seins. Le jour où McGonagall me confisquera mes seins, je suis prête à manger mon balai. » Elle eut un rire, amusée par sa propre bêtise. Non, mais, imaginer McGo lui confisquer ses seins, où avait-elle pu aller chercher ça ? Si lui exagérait à peine ses propos, Lia, elle, elle en faisait des tonnes. C’est sûrement pour ça qu’elle s’entendait bien avec lui.

Mais revenons-en à nos moutons. Ou plutôt à ses cartes. Elle resta songeuse un moment, en se demandant comment elle aurait pu s’introduire discrètement dans le bureau du dragon sans se faire attraper. Elle releva la tête à ses dires. « - Vraiment ? Absolument tout ce que je veux ? » L’esprit pervers de Lia s’était un peu mit en route à ce moment précis. Mathéo lui-même savait qu’il était dangereux de dire ce genre de chose à Irélia. Et elle, elle songeait déjà au fait que s’il se défilait à sa future demande, elle trouverait toujours un moyen pour qu’il paye sa dette. « - Très bien. Marché conclu. Maintenant, faut trouver un plan en béton, parce que McGo, ce n’est pas de la tarte… » Lia sentait que ce coup allait mal tourner. Pourtant, elle allait sauter les deux pieds joints dans le plat. De toute façon, c’était leur dernière année, autant finir en beauté.

Elle releva la tête d’un air un peu dépité. « - Tu veux pas non plus que je cours dans les couloirs à poils en criant ? Non mais ça ne va pas la tête ! Je ne suis pas pudique, mais il y a des limites à la décence mon petit poulet ! » Elle secoua la tête. « - Mais je vais aller chercher mes pétards, ça suffira à la faire sortir de son bureau. Et au moins, je n’aurais pas à montrer mes seins. » Elle finit par le regarder en souriant. « - Avoue, c’était juste une idée pour que tu puisses matter mes seins ?! » Ce avait été plus fort qu’elle, encore une fois…

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Irélia & Mathéo

Bon il s’était mis dans les ennuis tout seul et c’était bien à cause d’une énième bêtise qu’il s’était fait confisqué ses fameuses cartes, mais Mathéo n’en restait pas moins très motivé pour les récupérer. Il ne pouvait pas les laisser entre les mains de la Directrice des Rouges et Or : Minerva McGonagall. Ses cartes ne pouvaient pas rester dans son bureau glacial, même pas une seule journée. Mathéo voulait absolument tout tenté pour les récupérer. Mais il avait très vite compris qu’il ne pourrait pas faire ça tout seul et qu’il aurait obligatoirement besoin d’aide et de soutien de quelqu’un. Son choix s’était directement tourné vers Irélia, sa coéquipière de Quidditch, sa camarade de bêtise, et sa pote de maison. Elle était la personne parfaite pour mener à bien les opérations avec lui.

Il savait qu’en allant la trouver, elle serait partante pour l’aider. Oui la jeune femme aimait autant que lui se mettre dans des situations improbables. Mathéo n’avait pas l’air de se rendre compte que de rentrer par effraction dans le bureau de la sous-directrice pouvait lui coûter très cher. Enfin tant mieux pour lui, au moins ce ne serait pas la peur qui le bloquerait dans sa quête impossible. Le jeune homme avait essayé d’expliquer l’importance de ses cartes à Irélia en les comparant à sa poitrine. Oui c’était la meilleure comparaison pour lui pour montrer la valeur de sa collection. Bien sur la jeune femme le ramena très vite à la réalité quand elle lui expliqua qu’il y avait quand même une grosse différence entre ses seins et ses stupides cartes : le fait que McGonagall était dans l’incapacité de lui confisquer sa poitrine. Oui vu comme ça, elle avait raison. Mathéo se mit à rire de la blague stupide de la jeune femme. Au moins s’ils n’arrivaient pas à récupérer les cartes, ils passeraient quand même un bon moment ensemble, c’était l’avantage.

Mathéo lui promit que si elle acceptait vraiment de l’aider à récupérer ses cartes, il ferait tout ce qu’elle voulait. Bien sûr en lui proposant ce marché, il s’attendait simplement à qu’elle lui demande son aide dans une galère similaire ou bien devoir faire un devoir à sa place, que des choses simples et qui n’implique aucun rapprochement physique. Mais le jeune homme avait surement oublié que tout le monde n’avait pas l’esprit aussi pure que lui. La jeune femme semblait très heureuse de ce marché, un peu trop d’ailleurs, ce qui fit douter quelque peu Mathéo sur ce qu’elle avait en tête.

– Oui tout ce que tu veux. Enfin … A quoi tu pensais ?

Oui le jeune homme ne comprenait pas vraiment les sous-entendus sexuels, mais ça commençait à lui faire un peu peur qu’Irélia puisse en avoir. Ils étaient très bons amis, et de toute façon Mathéo était bien trop peu expérimenté pour s’amuser et passer à la casserole juste pour une faveur à rendre. Irélia accepta donc le marché que lui avait proposé le Serpentard. Maintenant il fallait trouver un plan en béton, car la jeune femme reconnaissait qu’avec la sous-directrice, les choses n’allaient sans doute pas être facile.

Le jeune homme proposa une idée complétement délirante. Irélia pouvait faire diversion en montrant ses seins comme ça lui pourrait entrer discrètement dans son bureau ni vu ni connu et récupérer ses cartes. C’était sans doute l’une des idées les plus stupides qu’il avait eu, et pourtant des idées idiotes il en avait eu des tas. Lia semblait assez choqué par les propos de Mathéo ou plutôt dépité. Elle lui demanda s’il ne voulait pas non plus qu’elle court dans les couloirs à poils en criant. Mathéo s’apprêtait à lui dire que c’était encore mieux que sa propre idée mais Lia ne lui en laissa pas le temps en lui disant qu’il était complètement fou et qu’il y avait quand même des limites. Elle secoua la tête avant de reprendre en lui annonçant qu’elle allait chercher des pétards, et que ça suffirait à la faire sortir de son bureau. Et comme ça elle n’aurait pas à montrer ses seins.

– Ok si tu veux pas mettre un peu de piquant et d’originalité au casse du siècle, et bien va chercher tes pétards.

Lança le jeune homme avec un sourire aux lèvres. Bien sûr, l’idée d’Irélia était quand même un peu mieux, car elle aurait l’air maligne de se faire choper par la McGo les seins à l’air. Puis Mathéo aurait surement dû fermer ses yeux pour ne pas les voir et ça aurait été compliqué d’être efficace. Oui finalement il valait mieux suivre l’idée ingénieuse de sa compatriote.

Lia le regarda en souriant avant de lui dire quelques mots. Selon elle, c’était juste une idée pour pouvoir matter les seins de la jeune femme. Mathéo devint instantanément aussi rouge qu’une écharpe d’un Gryffondor pendant un match de Quidditch.

– Mais non euh … Je … Bon laisse les à l’intérieur et va chercher les pétards, on se retrouve devant le bureau de Mcgo dans cinq minutes, d’accord ?

Oui c’était mieux comme ça. Puis au moins, Mathéo pourrait cacher sa gêne le temps qu’elle aille chercher ce dont ils avaient besoin. Quelle idée de parler de chose aussi privée et sexuel, elle voulait vraiment que Mathéo soit gêné ou quoi ?

*C’est pas de sa faute, si tu es gêné pour si peu.*

par humdrum sur ninetofive

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