Snow - Hibou d'Héléna White à votre service !

Code:

[b]Salutation[/b]

[right]Date[/right]

Texte,
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[i]Petit mot de la fin (PS)[/i]

[b]Signature[/b]

Je ne sais pas pourquoi je t'envoie ce hibou. Enfin si, je sais pourquoi. Je ne sais juste pas pourquoi c'est à toi que je l'envoie. Je crois que j'ai... besoin de te voir ? Principalement pour te remercier mieux que ça pour... enfin tu sais bien de quoi je parle. J'aimerai t'offrir un coup à boire, c'est la moindre des choses.

Je comprends tout à fait.

J'imagine qu'ils n'ont pas vu. Tout s'est passé si vite. Tout le monde était très occupé. Et pour ce que je suis censé l'intéresser d'après toi, il ne m'a pas aidé non plus tu sais. Merci de l'avoir fait.

C'est noté. Bon courage pour tes affaires.

Héléna White,

3 Novembre 1977,

Héléna,
J'essaie de replacer les évènements de Pré-au-Lard, de manière assez fructueuses je l'avoue - il faut dire que je n'ai pas grand chose d'autre à faire depuis que la sécurité a été renforcée - et ta magnificence m'est revenue soudainement. Tu noteras que j'use de grands mots, Remus m'assure que plus d'éloquence ne fait que ressortir notre Sang Pur. Alors soit, soyons éloquents.

Parce que je m'ennuie, et parce que je le pense, je tiens à t'écrire cette lettre pour te dire combien j'ai pu admiré ton courage (normal tu portes le rouge et l'or comme personne (sauf les Maraudeurs évidemment) sans rancune). Il faudra que tu m'apprennes à l'occasion, à avoir aucun d'élégance quand on met à la manque un mangemort.

Il ne m'étonnerait pas de n'avoir aucune réponse à cette lettre, aussi je m'arrêterai ici dans mes éloges car j'ai bien peur de ne nourrir que trop ton égo déjà imposant.
PS : inutile de me renvoyer que mon propre égo cachera sans contexte le peu de prétention que tu t'accordes.

Ton cher Sirius.

Expéditeur : Sirius Black
Date d'expédition : 7 Novembre 1977

Ma chère White,
J'avais décidé que notre conversation devait s'arrêter à ta lettre car elle était la réponse exacte que j'attendais de ta part. Tu ne m'as pas déçue, comme toujours. Comme tu peux le constater, le ton aristocratique que j'emploi ne me quitte plus, je pense que je suis bien trop accoutumé à écrire mes lettres ainsi. Surtout si je sais que cela te cause des migraines - je te pensais plus solide que cela, en outre.

Je ne reviendrais pas sur tes petites piques qui me font tant sourire, ni sur ton ton condescendant qui te va à ravir. Cela fait partie de ton charme, et me pousse chaque jour à me surpasser pour obtenir de toi un regard agacé ou m'implorant d'arrêter d'être stupide.
Par contre, connaissant le peu de Sang pur sur cette terre, je ne peux que croire que tu es aussi consanguine que moi, et que sans doute même nous sommes cousins au quatrième ou cinquième degrès. Je devrais me pencher sur la question, une White doit bien se glisser dans l'arbre généalogique que j'ai tant de fois admiré chez mes parents.

Mais là n'est pas la raison de ma lettre aujourd'hui.

Qu'est-ce que tu es allée raconter à James ? Je ne reviendrais pas sur les réactions des élèves lors de l'attaque de Pré-au-Lard. Celle des Maraudeurs, la tienne, celle d'Evans ou même de Charlie Davis ont été stupide. Entrainés par l'inquiétude, et le désir de combattre pour nos convictions, sans doute.

Néanmoins, en ce qui concerne James et Lily je pense que t'en mêler est la dernière chose à faire. Tu ignores tout des sentiments que James éprouve à son sujet, et alors qu'il ressent le besoin de s'éloigner d'Evans, tu viens lui laisser entendre qu'elle s'intéresse à lui ? Sais-tu ce que cela lui ferait si elle le repousser encore ? Je ne vais pas faire la morale à ta meilleure amie, alors laisse le mien en paix. Vraiment. Surtout si c'est pour lui offrir un espoir qui pourrait lui faire plus de mal que de bien.

Je me fiche de connaitre le fin mot de cette histoire, ça ne concerne qu'Evans et James. Ou alors, si tu continue à jouer les marionnettistes je m'autoriserais à m'en mêler également. Je doute que c'est ce que tu souhaite.

Sur ce, je t'offre mes sincères amitiés,
Sirius.

Expéditeur : Sirius Black
Date d'expédition : 8 Novembre 1977

Héléna,
j'ai hésité à t'envoyer cette lettre parce que je crains de ne recevoir tes foudres encore une fois. Et je le mériterai amplement mais je préfère les remords aux regrets. Et je regrette amèrement ce que j'ai pu t'écrire hier. Tu sais que je fonctionne aux coups de sang, et que mon sang irrigue assez rarement mon cerveau. D'autant plus lorsqu'il s'agit de James. Je m'en suis pris à toi sans raison, et j'en suis désolé. Tu t'inquiète pour Lily Evans, c'est ta meilleure amie et je doute que tu irais jouer de ses sentiments ou de ceux de James. A bien y réfléchir mes mots étaient stupides et cruels, c'est pourquoi je viens te présenter mes excuses. Platement.

Puis-je te dire mes sentiments sur cette question ? Cela fait cinq ans que James hurle au reste du monde combien il aime Lily Evans, de sorte que personne à Poudlard ne saurait ignorer ce petit jeu qu'il a installé. Cela le fait passé pour un garçon prétentieux, joueur et peut être même stupide. Pour le dernier point c'est sans doute le cas, mais James est aussi la personne la plus honnête et loyale que je connaisse. Ce que tu pourrais prendre pour un jeu d'enfants, là pour humilier et mettre Evans mal à l'aise, je sais que ce n'est que maladresse. Il s'est enlisé dans tout cela, et à présent je ne sais s'il garde encore quelque espoirs de voir Lily Evans l'aimer comme il peut l'aimer. Car il en est épris à un point que je ne peux imaginer. Jamais je n'ai vu un homme aussi mordu. Il la rendrait heureuse, j'en suis persuadé. Mais à cause de sa manière d'agir tout le monde le juge mal. Personne ne voit James quand il rentre le soir dans notre dortoir. Personne ne voit les dégâts qu'a pu faire Lily Evans.

Je me rends compte que je connais assez mal Lily, et de ce fait je me méfie d'elle - je t'écris en toute honnêteté car en réalité j'ai confiance en toi bien plus que tu ne peux le croire - et j'attends toujours ses réactions avec appréhension. Je la juge sans la connaitre, je le sais, mais je suis ainsi. Preuve que je suis bien stupide. Tout comme je t'ai bien trop vite jugée hier. Je m'en veux, profondément. Je devrais ravaler mon impulsivité quelque fois, ou apprendre à tourner sept fois ma plume avant d'écrire. Ce genre de truc...

Mais elle est sans doute la seule à pouvoir rendre James heureux. Et jamais un homme ne l'aimera autant que lui.

PS : si tu te décide à écrire à ma mère pour la féliciter, pense à lui glisser mes franches salutations.
Sirius.