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 "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.

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MessageSujet: "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  EmptyDim 22 Jan - 17:20
Aujourd'hui était un lundi comme beaucoup d'autres : une journée de reprise paraissant interminable. Rebecca qui avait travaillé tout le week-end pour rattraper le retard qu'elle avait malheureusement pris la semaine précédente, aurait bien voulu se reposer une journée. Un jour de week-end supplémentaire, était-ce trop demandé ? Elle n'était pas une machine non de dieu ! Elle avait besoin de se reposer, de se prélasser, et de pouvoir profiter un peu. Travailler tout un week-end, elle détestait ça par dessus tout. Becca faisait des efforts pour ses études, sachant bien que celles-ci représentaient sa porte de sortie pour fuir sa famille décomposée et misogyne mais de là à être prise pour un robot, il ne fallait pas abuser ! De cette manière, en ce lundi de cours, elle n'avait pas fait grand chose, n'étant en cours que physiquement. Toute cette journée, elle n'avait pensé qu'au soir où elle pourrait se poser et s'amuser mais une fois que l'heure tant attendue arriva, elle ne su quoi faire, son meilleur ami étant en retenu. Cet idiot n'avait donc que ça à faire de se faire prendre ?! Argh, alors celui-là...

Bon, c'était peut-être sa faute s'il était actuellement en retenue. Un peu plus tôt dans l'année, un mois auparavant à peu près, Becca et Mathéo s'étaient amusés à prendre des pilules magiques et la jeune femme l'avait encouragé, presque poussé en fait, à écrire et surtout à envoyer une lettre érotique au professeur McGonagall. Sauf que ce doué avait signé et c'était donc fait prendre. "Ah bah bravo" lui avait-elle dit en roulant des yeux quand il lui avait expliqué qu'un mois de retenue l'attendait. Si elle avait été différente, la belle Serdaigle aurait pu le remercier parce qu'il aurait très bien pu la faire couler avec lui mais il ne l'avait pas fait et elle ne l'avait pas remercié. Mais après tout,  elle était Rebecca Anastasia MacMillan ou la plus grande peste de Poudlard. Mathéo avait déjà un immense avantage par rapport à tous les élèves de ce collège de sorcier, elle tenait à lui. Enormément. Eh oui, même elle pouvait éprouver de l'amitié. Bon, il ne fallait pas s'attendre à des miracles parce qu'elle passait quand même la plupart de son temps à le tacler ou à lui donner des conseils, très rarement bons mais voilà. Au moins, il profitait de ses bons côtés et mine de rien, il n'était jamais le sujet de ses manipulations et de ses plans diaboliques. Non non, celle qui l'était actuellement était la petite-amie du jeune homme : Ayla. Becca détestait cette fille non pas parce que celle-ci lui avait fait quelque chose à elle mais parce qu'elle était avec son meilleur ami et que notre blonde était comment dire... ultra possessive ? En tout cas, elle refusait cette relation et en secret tentait de la faire s'arrêter. Pour le moment, elle n'était pas encore passée à l'acte mais ça ne saurait tarder. Après tout, elle obtenait toujours ce qu'elle désirait. Toujours.

Ce lundi soir, Rebecca était donc en train de s'ennuyer dans sa salle commune lorsqu'elle décida d'aller rendre une petite visite au jeune homme. Il était tard, il faisait déjà nuit et beaucoup d'élèves étaient déjà couchés. Dans la salle commune des Serdaigles, il n'y avait plus âme qui vive si ce n'était elle, allongée sur le canapé avec un manuel sur les potions. Elle finit donc sa page et referma le livre, montant le déposer dans la chambre qu'elle partageait avec d'autres filles de sa maison. Elle balança le livre sur son lit sans faire de bruit et redescendis. Habituellement, elle ne se gênait pas pour faire du bruit et déranger les autres. Si en plus elle pouvait réveiller ses camarades, c'était parfait. Mais ce soir, elle avait besoin d'être discrète pour rejoindre le garçon sans se faire prendre. Elle serait dans de beaux draps tiens ! Au passage, Becca avait attrapé quelques paquets de chocogrenouilles pour pouvoir grignoter et se faire plaisir en regardant le brun travailler et souffrir. Elle quitta donc la tour des Serdaigles pour se rendre au septième étage et descendre les escaliers jusqu'au troisième étage, là où se trouvait la salle des trophées. Elle entendit des pas et se cacha, pouvant de cette façon voir partir Rusard et sa chatte Miss Teigne loin. Puis, elle entra dans la salle, un immense sourire narquois aux lèvres et chuchota.

- Je vois que ça bosse dur ici. J'espère que je te dérange.

Rebecca s'assit sur la seule table présente dans la pièce, assez fière d'elle. Elle croisa les jambes et posa les confiseries sur ses cuisses. Elle prit un paquet et l'ouvrit.

- M'en veux pas, la tentation de venir te voir travailler était trop forte. Surtout que c'est l'une de tes dernières retenues, je ne pouvais ne pas venir. En plus, je m'ennuyais parce que pendant que toi tu es occupé, moi je suis toute seule hein.

Elle fit une petite moue boudeuse et grignota. Bien sûr, elle n'était venue que pour le regarder travailler et le taquiner. Certainement pas pour l'aider. Elle ? Se salir les mains à nettoyer des trophées et des médailles ? Jamais. Et clairement pas par générosité. Néanmoins, elle se leva après avoir poser les confiseries sur la table et se rapprocha de lui. Elle lui fit un bisou sur la joue, comme elle en avait l'habitude et lui ébouriffa les cheveux comme à un enfant.

- J'ai eu une journée affreusement longue et chiante. Je me suis pas assez détendue ce week-end, j'ai trop travaillé du coup aujourd'hui c'était horrible. J'avais juste envie d'arriver à ce soir et de ma détendre, de profiter de te voir un peu vu que j'ai pas pu ce week-end et quand c'était enfin le soir je me suis rappelée que t'étais en retenue.

Elle faisait une moue adorable. Non, elle ne pensait pas du tout au fait que pendant qu'elle était en train de se plaindre, lui récoltait les fruits d'une erreur qu'ils avaient finalement fais à deux. Et dans tous les cas, elle s'en moquait complètement. Puis elle partit se rassoir sur la table et le regarder faire.

- En plus je suis fatiguée et toute tendue ! La catastrophe.

Elle soupira de frustration avant de rappeler qu'elle devrait peut-être lui demander comment lui allait. Après tout, c'était la moindre des choses. La plupart du temps, Becca ne parlait que d'elle. Tout tournait autour de sa petite personne. Mathéo était un peu l'exception qui confirmait la règle. De cette manière, elle lui fit un petit sourire moqueur. Bah oui, elle n'allait quand même pas se retenir de s'amuser à ses dépends. C'était bien trop drôle à voir pour ça. 

- Et toi alors ? Ca va ? Pas trop fatiguant de récurer les trophées et les médailles ? Je te plains.

Elle le plaignait sincèrement et avait finalement un peu pitié de lui. Pas assez pour l'aider, mais suffisamment pour décider de rester plus longtemps que prévu et d'au moins lui tenir compagnie. Ca le changerait et lui ferait sans doute passer le temps plus vite.

- Bon raconte moi tous tes malheurs depuis la dernière fois que j'ai réussi à te voir ce qui remonte à ... à près de deux semaines !

Rebecca afficha une tête horrifiée avant de rire doucement. Elle ne parlait pas fort et tenter de ne pas faire de bruit pour pas que Rusard débarque.

- T'es trop occupé, entre tes retenues et ta Ayla là, j'ai même plus le temps de te voir.
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NEUTRE
Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Lui-même en mangemort.
Patronus: Renard
Capacité spéciale: Aucune

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MessageSujet: Re: "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  EmptyDim 22 Jan - 23:20


“Bouge tes fesses et vient m'aider.”



Rebecca & Mathéo




Et voilà que le week-end venait de s’achever. Mathéo recommençait donc une semaine qui risquait encore d’être très longues entre les devoirs, les examens et ses heures de retenues. Le jeune homme avait passé son week-end à travailler. En effet, il avait accumulé pas mal de retard, et avait dû vraiment se mettre au boulot pour ne pas se noyer totalement. Entre les devoirs de Défenses Contre les Forces du Mal, Soins au créatures Magiques, et Sortilèges, il avait eu de quoi faire le pauvre chéri. Ce week-end avait été loin d’être de tout repos, et il avait l’impression d’être aussi épuisé, si ce n’est plus que quand il avait fini les cours vendredi soir. Ce n’était pas une école, c’était carrément un camp de travail forcé pour lui. Surtout que Mathéo était loin d’être un premier de la classe, alors forcément ça ne l’aidait pas. Il passait des heures et des heures sur chaque devoir avant de comprendre réellement ce qu’il fallait faire. Bon de temps en temps, il arrivait à convaincre Bee, une Serdaigle, de l’aider et de lui faire l’un d’entre eux. Mais celle-ci ne lui disait pas oui à chaque fois. En même temps, c’était compréhensible, elle avait, elle aussi, des devoirs à finir tout comme lui. La semaine commençait donc assez mal pour le Serpentard. Les cours s’étaient enchainés à une vitesse folle en ce lundi matin, et Mathéo avait du mal à garder la tête hors de l’eau. Entre son épuisement et son overdose de cours, ça n’allait pas très fort. Il avait franchement besoin de se détendre. D’ailleurs, c’est ce qu’il fit pendant l’heure de pause du midi. Il mangea à toute allure, et se dirigea vers un petit coin tranquille du parc histoire de fumer une cigarette magique. Bon ce n’était pas la meilleure idée du monde, je vous l’accorde, mais au moins avec cela, il serait beaucoup plus détendu. Le Serpentard n’était pas très sérieux dans le fond. S’il n’avait jamais eu d’expérience sexuelle, il se rattrapait quand même pas mal sur les drogues en tout genre.

Sa cigarette magique enfin fini, il était prêt pour continuer l’après-midi. Miraculeusement il se sentait bien mieux. Même s’il était un peu lent, il se stressait moins, et du coup arrivait un peu mieux à suivre le cours. Heureusement pour lui, personne n’avait réellement remarqué son état. Après tout, ils avaient l’habitude de voir un Mathéo un peu lent en cours, et pas trop travailleur, ça ne les changeait pas de d’habitude. La journée se poursuit donc, et le cours de Soins aux créatures Magiques sonne la fin de cette longue journée de cours. Il allait enfin pouvoir souffler un peu le pauvre petit. Quoi que pas tellement, il avait simplement deux heures devant lui pour faire ses devoirs et prendre son dîner dans la grande Salle. Après ça, il allait devoir se rendre en retenue avec le concierge. Ainsi le jeune homme prit le chemin de la bibliothèque. Il ne pouvait pas se permettre de mettre ses devoirs de côtés, étant donné qu’il n’aurait pas le temps ce soir après sa colle de s’y mettre. Et c’était partit encore une fois pour du travail. Dans ces moments, Mathéo avait l’impression d’être un elfe de maison. Non mais quelle horreur. Finalement le temps passa beaucoup plus vite que prévu. Normal quand on travaille réellement, le temps passe à une vitesse folle. Le garçon attrapa ses affaires et se dirigea vers sa salle commune. Arrivé là-bas, il balança son sac sur son lit et repartit en direction de la Grande Salle. C’était l’heure du repas, et le garçon était réellement affamé. Il s’empiffra bien pour s’en mettre plein la panse. Après tout, il lui fallait prendre des forces, sa journée était loin d’être terminé.

*Mais t’as besoin de t’empiffrer comme quelqu’un qui n’a pas vu de nourriture depuis au moins trois semaines ?*

Enfin fini de manger, il était temps pour le garçon de se diriger vers la salle des trophées du troisième étage. Il allait y retrouver le concierge : Rusard, comme chaque soir de la semaine depuis presque un mois. Mathéo en avait très clairement marre, il n’en pouvait plus de voir cet abruti tous les jours. Mais il n’avait pas le choix. Il devait assumer les conséquences de ses actes pour le coup. En effet quelques semaines plus tôt, sous l’influence de drogues, Mathéo avait envoyé une lettre érotique à son professeur de métamorphose. Si c’était bien lui qui l’avait rédigé, c’était quand même sa meilleure amie, Rebecca, qui l’avait poussé pour qu’il l’envoie. Bon cette histoire était derrière lui maintenant. En bon ami, il n’avait évidemment pas balancé l’implication de sa meilleure amie. Pour lui c’était normal, après tout elle n’avait pas écrit la lettre, c’était lui, donc il n’y avait pas de raison qu’elle paye pour ça. Rusard l’avait fait chié pendant bien dix minutes pour lui expliquer ce qu’il devait faire, comme s’il n’était pas au courant après un mois qu’il devait continuer de nettoyer le millier de médailles dans cette pièce. Bref, il s’était enfin barré, et Mathéo allait pouvoir enfin souffler. Armé de son chiffon, il commença donc à récurer tout ça. Ça allait encore lui prendre des heures, et il finirait par rentrer épuisé dans sa salle commune. Mais il n’avait pas prévu l’arrivée d’une invitée dans son heure de retenue. Le jeune homme sursauta en entendant la voix de sa meilleure amie derrière lui. Elle lui balança une petite pique, en disant qu’elle voyait que ça bossait dur ici, et lui fit comprendre qu’elle n’était pas du tout venue pour l’aider. Le jeune homme se retourna lentement vers Rebecca, et la vit s’assoir sur une table, avec son paquet de bonbons sur les genoux. Elle lui demanda de ne pas lui en vouloir mais que la tentation de venir le voir travailler était trop forte, surtout que c’était l’une de ses dernières retenues. Elle lui annonça qu’en plus elle s’ennuyait parce que pendant qu’il était occupé, elle était toute seule.

– T’as cru que tu venais assister à un spectacle ? Et puis si tu t’ennuies tellement, prends un chiffon et bouge tes fesses.

Lui balança-t-il. Il adorait vraiment sa meilleure amie, et lui avait dit tout ça avec le sourire, mais elle était quand même culottée de venir se plaindre auprès de lui alors qu’il devait se taper le ménage dans la salle des trophées. Si elle s’ennuyait tant que ça, elle n’avait qu’à prendre un chiffon et lui filer un coup de main. Mais il savait déjà la réponse de la jeune femme, elle n’allait certainement pas aider à faire le ménage que ce soit Mathéo ou un autre. Elle allait surement continuer à le regarder et à le taquiner, rien de plus. Rebecca était un peu superficielle sur les bords, elle n’allait pas risqué de se casser un ongle pour aider un ami.

Et puis elle recommença très vite à se plaindre la petite. Puisqu’elle raconta au Serpentard qu’elle avait eu une journée longue et épuisante, qu’elle ne s’était pas assez détendue ce week-end, qu’elle avait trop travaillé aujourd’hui. Elle avait juste envie d’arriver à ce soir pour se détendre et le voir, mais elle s’était souvenue qu’il était en retenue.

– Pauvre Becca. Mon week-end et ma journée n’ont pas du tout été épuisante non plus. Arrête de te plaindre, tu peux te détendre maintenant en me regardant trimer. Qu’est-ce que t’as fichu ce week-end pour être fatigué ?

Demanda le jeune homme, parce que malgré tout la vie de sa meilleure amie l’intéressait beaucoup. Il tenait beaucoup à elle. Elle avait ajouté qu’elle était fatiguée, alors forcément la question du jeune homme était intéressante. Rebecca soupira encore une fois, tandis que Mathéo levait les yeux au ciel. Elle pouvait quand même se rendre compte qu’elle avait tranquillement les fesses collées à sa table, et que lui devait continuer à bosser, après les cours finis depuis un bon moment en plus. Elle ne changerait donc jamais, à toujours voir que par elle. Elle avait beaucoup de défauts, mais beaucoup de qualités aussi, et Mathéo l’appréciait plus que tout. Pendant des années, elle avait été seule dans son cœur.

Bon finalement elle avait arrêté de faire son égoïste pendant deux minutes puisqu’elle lui demanda comment il allait, et si ce n’était pas trop fatiguant de récurer les trophées et les médailles. Elle voulait également qu’il lui raconte tous ses malheurs depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vu, donc environ deux semaines. Elle lui avait reproché en même temps qu’il était trop occupé entre ses retenues et Ayla et qu’elle n’avait même plus le temps de le voir.

– Retenues, devoirs, cours, c’est ça ma vie en ce moment. J’en peux plus, ça me soule. Je sais pas trop si j’ai envie d’une douzaine d’heures de sommeil ou de la cuite du siècle actuellement.

Commença le jeune homme. Ouais il ne savait pas trop ce qui voulait, mais il aurait bien envie de décrocher des cours un moment.

– J’ai pas choisi de me prendre un mois de retenue Becca, je suis désolé. J’ai pas fait grand-chose en vrai, depuis la soirée. Si on a fait un grand pas dans notre relation avec Ayla, on s’est embrassé pour la première fois il y a quelques jours.

Lança le jeune homme un sourire aux lèvres, tout en continuant d’astiquer la médaille qu’il tenait entre les mains.




par humdrum sur ninetofive
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MessageSujet: Re: "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  EmptyLun 23 Jan - 1:57
L'amitié entre Rebecca et Mathéo était forte et belle dans le sens où le jeune homme ne voyait que le bon en sa meilleure amie. Et pourtant, comparé à sa partie sombre, le bon était très peu présent chez elle. Mais il était l'une des seules personnes capables de le voir et au fil des années, parce que bon ça en faisait quand même sept qu'ils étaient amis, elle avait fini par le considérer comme l'une des personnes les plus importantes pour elle, si ce n'est la plus importante vu qu'avec ses parents, c'était vraiment compliqué. Elle était capricieuse, égoïste, égocentrique, ultra possessive, piquante, manipulatrice et diabolique. Et pourtant, il tenait toujours à elle. C'était quelque chose qu'elle ne comprenait pas, d'impensable parce qu'elle-même aurait fini par ne plus se supporter au bout de tant de temps. Plus les années passaient, plus elle ne le voyait pas l'abandonner, plus elle tenait à lui. A présent, l'une des ses plus grandes peurs était qu'il la laisse, qu'il l'abandonne, qu'il lui tourne le dos. C'était pour cette raison qu'elle était d'autant plus possessive avec lui. Surtout depuis qu'il était amoureux de cette fille de Serdaigle nommée Ayla. Becca détestait profondément cette fille qui lui volait la première place dans le coeur du garçon. Elle était prête à tout pour que cette "pétasse" sorte de la vie de Mathéo. Vraiment prête à tout sauf peut-être à la tuer, elle n'était quand même pas garce à ce point. Mais la séquestrer et la torturer, ce n'était pas tout à fait inenvisageable.

Non en vrai, elle n'était pas du genre à faire du mal physiquement. Si l'on partait sur uniquement le sens physique, Becca n'était pas violente, elle était même pacifiste. Le problème, c'est si l'on regardait le côté psychologique parce que par contre, dans ce domaine, elle était une experte. Harceler, torturer mentalement, se moquer, manipuler... Tout ça, elle gérait à la perfection. Et elle savait comment le faire sur l'autre blonde de leur maison. Bien sûr cela attendrait certainement encore un peu, mais elle ne se gênerait pas. Après tout, elle, elle était là depuis des années pour le brun quand bien même elle n'aimait pas qu'il puisse tenir à une autre fille, elle l'avait aidé dans ses plans foireux pour qu'il se rapproche de sa bien-aimée. Elle avait toujours été là, depuis leur premier jour à Poudlard et elle était persuadée qu'il ferait tout pour elle, qu'il la choisirait. Parce que si ce n'était pas le cas, elle serait brisée d'une certaine manière.  OH bien sûr, elle ne le montrerait pas, mais elle aurait vraiment mal et elle n'était pas sûr d'être un jour capable de lui pardonner.

Quand la jeune femme était entrée, elle se doutait qu'il ne l'avait pas entendu et qu'il avait du être surpris quand elle lui avait parlé, lui lançant une de ses petites piques habituelles en affirmant voir que ça travaillait dur. Pendant qu'elle s'installée, s'asseyant sur l'unique table de la salle, il s'était retourné et la fixait. Elle s'était alors plainte de s'ennuyer et lui avait avoué avoir craquer sous la tentation de venir le voir travailler. Elle eu un léger rire quand il lui demanda si elle était venue voir un spectacle et quand il lui proposa de prendre un chiffon et de bouger ses fesses pour venir l'aider.

- Exactement. Je suis venu voir l'un des spectacles les plus jouissifs de l'année et VIP qui plus est !

Elle se moqua gentiment de lui avant de regarder ses ongles, comme si elle faisait semblant de réellement se poser la question, puis elle le fixa à nouveau, un sourire en coin sur le visage.

- Hum, non, je crois que je préfère rester assise. Non mais sérieux, moi, Rebecca MacMillan récurer ? Et par générosité en plus ? Dis moi, t'as fumé quoi avant de venir ?

Rebecca était superficielle, totalement et il était impensable qu'elle puisse prendre ce chiffon et l'aider. D'une certaine manière, elle aurait bien voulu pour l'aider parce qu'elle avait un peu pitié même si cela l'amusait beaucoup. Sauf que le simple fait de faire un effort physique ayant peut-être pour conséquence d'abîmer son corps de rêve la révulser. Parce que c'était vrai, Becca était vraiment une belle fille même si elle l'était encore plus sans maquillage à ce qu'il paraissait. De plus, pour elle, récurer était un signe de soumission, d'esclavage et elle refusait de s'abaisser à un tel point. Non, définitivement, rester là à le regarder souffrir pendant qu'elle le taquinait et profitait de ce moment de détente était une meilleure solution. D'autant plus que c'était vraiment jouissif. Elle, sadique ? Bon juste un petit peu dans ce cas.

Par la suite, elle recommença à se plaindre. Elle abusait, c'était clair et net mais tant pis, elle ne s'en préoccupait pas. Elle se plaignait donc de sa journée, de sa fatigue, de ses épuisements musculaires dont elle ne connaissait pas l'origine, peut-être un effet de sa fatigue justement qui se mêlait avec les positions dans lesquels ils restaient assis la journée ? Ou bien elle avait mal dormi cette nuit ? Elle ne savait pas vraiment. En tout cas, il lui dit d'arrêter de ce plaindre, que sa journée à lui aussi avait été longue et chiante et il lui demanda pourquoi elle était fatiguée.

- Bah en fait, si tu pouvais me masser les pieds, ce serait encore mieux.

Dit-elle nonchalamment avant d'hausser les épaules et de rouler des yeux. Oui bon, elle exagérait peut-être un peu pour l'embêter là.

- Calme Math, je déconne. Bon je suis pas contre si jamais t'es pas assez épuisé par cette journée cruellement longue hein mais je disais ça pour te charrier. Non sérieusement je me suis mise en retard dans mes cours ces derniers temps alors j'ai passé le week-end à rattraper mon retard, à faire mes devoirs et à m'avancer. Du coup je suis explosée de fatigue et j'ai fais la mort-vivante toute la journée en cours.

Elle avait expliqué cela et avait fini par réaliser, au prix d'un certain effort qu'elle ne faisait la plupart du temps que pour lui, qu'elle n'avait pas à se plaindre alors que lui aussi était fatigué et en avait marre mais qu'il n'avait pas encore fini. C'est pourquoi elle avait fini par s'inquiéter de comment il allait et de si ce n'était pas trop fatiguant de récurer tous les soirs ces trophées et ses médailles. Sa réponse lui prouva que si, il était totalement au bout du rouleau, qu'il était en train de craquer et elle eu pitié de lui, ce qui était une première. Franchement, qu'est-ce qu'il ne lui faisait pas faire ?!

- C'est bon tu me fais de la peine je vais t'aider mais je bouge pas mon cul de cette table alors tu me ramènes un chiffon et les médailles que tu as besoin que j'astique.

Elle leva les yeux au ciel mais sourit en se rappelant qu'il avait dit avoir besoin de beaucoup d'heures de sommeil ou d'une bonne cuite.

- Pour le sommeil je peux rien faire, pour la cuite, je peux ramener ce qu'il faut demain soir. A condition bien sûr que tu sois un véritable ange avec moi jusqu'à demain soir.

En bref, si tu fais tout ce que je veux jusqu'à demain soir et que tu me fais pas trop trop bosser ce soir, je te ramène ce qu'il te faut demain de manière à te changer les idées. Surtout qu'elle était très forte pour ça, elle avait toujours pleins d'idées pour le faire penser à autre chose qu'aux cours. Bon, beaucoup étaient catastrophiques mais ce n'était qu'un détail, non ? Elle qui était jusqu'alors tout sourire grimaça quand il lui dit qu'ils passés un cap avec Ayla.

- Je croyais que tu voulais y aller doucement !

S'offusqu'a-t-elle. Elle ne voulait pas que cette fille fasse sauter la ceinture de chasteté de son meilleur ami. Bon, certes, elle était mal placée pour répondre, étant elle-même plus vierge depuis quelques temps maintenant mais elle savait à quel point c'était important pour le jeune homme.

- Un baiser maintenant et à la Saint-Valentin vous couchez ensemble ?

Bon, elle n'était vraiment pas contente. Mais elle tenait à lui et elle savait que ça ne lui plairerait pas du tout qu'elle réagisse ainsi alors elle prit sur elle et lui sourit, un peu désolée de sa réaction.

- Je suis contente pour toi si tu es heureux Mathéo, vraiment hein mais je ne veux pas qu'elle te force à aller trop vite ou à te mettre la pression.

Elle fit une moue adorable à laquelle elle savait que le garçon ne résisterait pas. Elle était sincèrement heureuse pour lui parce qu'elle savait qu'il était amoureux de cette fille depuis des années mais elle était bien trop possessive pour ne pas tout faire pour les séparer. C'était elle qui était dans le cœur du jeune homme et personne ne lui volerait sa place.

- Tu tiens beaucoup à elle, fit-elle remarquer un peu triste. Je te préviens, si tu finis par m'oublier, je me vengerais hein.

Elle avait dit cette dernière phrase sur un ton d'humour parce qu'elle voulait vraiment passer un bon moment avec lui alors autant revenir sur la plaisanterie et passer sur un autre sujet que Ayla.

- Je suis quand même bien assise là alors que tu galères debout, affirma-t-elle un sourire au coin des lèvres.
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Mathéo A. Collins
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MessageSujet: Re: "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  EmptyMar 24 Jan - 15:08


“Bouge tes fesses et vient m'aider.”



Rebecca & Mathéo




Ah l’amitié. Ce genre de relation était à la fois complexe et magnifique. Quand deux êtres se rencontrent, et que finalement ils n’arrivent plus à se quitter, qu’ils partagent tous leurs secrets, leurs joies et leurs peines. Un ami, c’est la famille qu’on a choisie. Quelqu’un qu’on a trouvé et qu’on a décidé de garder auprès de soi. Mathéo et Rebecca s’étaient rencontrés dans le Poudlard Express, le train qui les emmenait à l’école de sorcellerie pour leur première année. Le garçon était entré dans une cabine où elle se trouvait et ils avaient commencés à discuter. Depuis ce jour-là, ils ne s’étaient plus lâchés. Et même s’ils ne se trouvaient pas dans la même maison, leur amitié avait continué année après année. Cette fille, Mathéo l’appréciait réellement. Il ferait tellement de choses pour elle. Elle était sa meilleure amie, la fille qui avait toujours été là, qui l’avait toujours soutenue pendant presque sept ans maintenant. Elle avait fait les quatre cents coups avec lui, ils avaient pris leur première cuite ensemble, essayer toutes sortes de drogues, fait des balades nocturnes dans l’école, rigolait à en avoir mal au ventre. C’était une vraie amitié, le genre d’amitié qui durait et qui ne se brisait pas pour des broutilles. Mathéo ne voyait que le bon en sa meilleure amie. Pour lui, Rebecca était une fille gentille et généreuse. Elle était très à l’écoute. C’était vraiment une belle personne. Il voyait toujours le meilleur en elle, laissant parfois peut-être trop de côté le mauvais côté de sa personnalité. Non Rebecca n’était pas un ange, elle avait des défauts. Beaucoup même. Elle était très capricieuse, et parfois beaucoup trop égocentrique. Ils ne se ressemblaient pas tant que ça sur le comportement, mais ils étaient surement très complémentaires, et c’était pourquoi ils s’entendaient aussi bien. Malgré toutes les histoires, toutes les rumeurs sur la jeune femme, Mathéo était toujours resté à ses côtés. Parce qu’il ne jugeait pas les personnes par rapport à ce qu’il se disait sur eux, mais surtout sur le comportement qu’ils avaient avec lui. Il tenait réellement à elle. Elle faisait partie de sa vie maintenant. Pendant sept ans, elle avait été plus une famille pour lui que sa propre mère. Elle avait été un véritable soutien. Finalement en quelque sorte, c’était elle sa famille. Parce que c’était sur elle qu’il s’était beaucoup appuyé. En même temps, quand on a une famille comme celle de Mathéo, il valait mieux s’accrocher et avoir les bons amis pour s’en sortir.

Cette amitié, tout le monde ne la comprenait pas forcément. Elle était un peu atypique. Mais bon, Mathéo était bien connu pour se foutre totalement de l’avis des autres. Il avait besoin de Rebecca dans sa vie, et elle y resterait, c’était aussi simple que ça. Malgré tout, il savait pertinemment qu’il n’avait pas la meilleure place en ce moment. Parce qu’il sortait avec Ayla. Parce que sa petite copine et sa meilleure amie ne pouvaient pas se voir en peinture. Et ça franchement, ce n’était pas facile à gérer. Il avait toujours peur d’en blesser une, et ce n’était absolument pas son but. Il avait besoin de l’une comme de l’autre dans sa vie, c’était aussi simple que ça pour lui dans sa petite tête. Mais est-ce que les filles allaient finir par faire un effort pour que tout se passe bien ? Ça il n’en était pas sûr, après tout il ne pouvait pas les contrôler. Il espérait simplement que cette petite guerre froide n’allait pas avoir des répercussions sur son amitié avec Rebecca d’un côté et son histoire d’amour avec Ayla de l’autre. Il savait en plus de ça que les deux avaient un caractère très fort donc que cela n’annonçait pas forcément quelque chose de bien. Surtout que lui n’avait pas réellement envie de se mouiller. Et oui, il restait un Serpentard dans l’âme, le courage, ce n’était quand même pas son fort au pauvre petit garçon.

Bon dans tous les cas, Mathéo était dans la salle des trophées en train d’astiquer comme il le pouvait les médailles. Elles devaient briller, sur ordre du bouffon de concierge. Il en avait tellement marre des retenues. Mais heureusement pour lui, il en voyait bientôt la fin. Encore heureux, il n’aurait pas supporter le travail d’elfe de maison pendant encore des mois. Il sursauta quand même quand il entendit la voix de Rebecca dans son dos. Il ne s’attendait pas du tout à voir quelqu’un ici, dans cette pièce, avec lui, tard le soir. En général il passait bien des heures tout seul, alors que tout le monde était tranquillement en train de se détendre dans les salles communes. Elle était d’ailleurs assise sur une table avec des bonbons dans la main. Mathéo la regarda et lui demanda si elle était venue voir un spectacle, tout en lui demandant de venir l’aider et de se bouger les fesses. Rebecca eut un léger rire. Elle lui répondit d’ailleurs par l’affirmative, elle était venue voir l’un des spectacles les plus jouissifs de l’année, et en tant que VIP. Mathéo lui fit un sourire en levant les yeux au ciel.

– Le clou du spectacle, ça sera quand je te balancerai le seau d’eau au visage ma grande.

Répondit-il du tac au tac. Bon bien sûr, Mathéo ne le ferait jamais, mais c’était plutôt agréable de taquiner Rebecca. Puis de toute façon, ils marchaient comme ça. Ils étaient amis, ça lui donnait bien le droit de lui envoyer toutes les piques qu’il voulait au visage. Elle se moquait gentiment de lui. Mais son attitude de fille superficielle était vraiment hilarante. Elle était en train de se regarder les ongles. Puis plongea son regard à nouveau dans celui de Mathéo avant de déclarer qu’elle préférait rester assise. Elle faisait son grand show, comme si le Serpentard lui avait vraiment demandé l’impossible. Le Vert et Argent leva une nouvelle fois les yeux au ciel avant de recommencer à frotter la médaille qu’il avait entre les doigts. Elle était vraiment pas croyable celle-ci.

– Miss Superficielle, le retour.

Balança-t-il d’un ton moqueur. Et oui sa meilleure amie était vraiment une fille superficielle. Elle n’était pas du genre à faire quoi que soit qui pouvait abimer une partie de son corps. Bon ça avait quand même un côté marrant le fait qu’elle soit à ce point précieuse, même si Mathéo aurait quand même préféré qu’elle lui file un coup de main.

Mais en plus de se la jouer diva, la demoiselle avait commencé à réellement se plaindre. A l’écouter, sa vie était vraiment terrible en ce moment. L’entendre parler de la sorte faisait beaucoup rire le petit Mathéo. Non mais il l’adorait, mais il fallait quand même dire qu’elle ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Il lui demanda quand même d’arrêter de se plaindre. Parce que sa journée avait été longue aussi, mais lui n’avait pas terminé encore contrairement à elle. Et oui Mathéo n’avait pas encore le droit de poser ses fesses et de se détendre. Il était obligé de faire sa retenue, et oui il en avait marre. Il avait autant envie de se plaindre qu’elle, mais lui au moins il bossait pendant qu’il le faisait. La jeune femme lui annonça que s’il pouvait lui masser les pieds, ça serait encore mieux. Le jeune homme le regarda avec ce regard de « Tu te fous de ma gueule là ? ». Rebecca reprit vite la parole en lui annonçant qu’elle rigolait. Bon elle n’était pas contre, mais elle disait ça à l’origine pour l’embêter quand même. Elle reprit donc en lui expliquant qu’elle s’était mise en retard dans ses cours, donc qu’elle avait dû rattraper son retard, et faire ses devoirs, ce qui expliquait donc sa fatigue.

– Parce que tu t’es montré en public avec des cernes pareils ? Et pour ton massage, prend rendez-vous au spa hein, moi j’ai pas le temps pour ça.

Lança-t-il. Oui la taquiner était finalement un véritable passe-temps pour le garçon. Puis c’était aussi une manière de se détendre et de la détendre par la même occasion. Ils avaient eu tous les deux une longue journée, autant se ressourcer avec une bonne petite joute verbale. Mais finalement Rebecca eut un regain d’humanité, puisqu’elle lui balança qu’il lui faisait de la peine et qu’elle allait l’aider. Hallelujah. Mais elle ne voulait évidemment pas bouger ses fesses donc il fallait que Mathéo lui apporte l’une des médailles.

– Qu’est-ce qui t’arrives petit robot ? Quelqu’un a humanisé ton logiciel ? … Attrape.

Lui avait-il dit en rigolant, avant de lui lancer une médaille, tout en espérant qu’elle soit assez habile pour la rattraper au vol. Bon si Rebecca n’était pas toujours un ange, Mathéo lui rendait bien en lui lançant beaucoup de vannes. Mais rien n’était jamais bien méchant. Au fond, les deux s’aimaient vraiment beaucoup. Avec l’épuisement, le Serpentard avait également dit à son amie qu’il ne savait pas si e ce moment il avait envie d’une bonne nuit de sommeil ou bien d’une bonne cuite. Après tout, les deux étaient très tentants. Ca faisait un moment qu’il ne s’était pas mis totalement la tête à l’envers. Mais faire une soirée comme ça, allait le priver encore plus de sommeil. Que c’était dur d’être un adolescent franchement.

Rebecca, toujours prête pour aider, lui annonça en premier lieu qu’elle ne pouvait rien faire pour son sommeil. Oui il la voyait mal venir le border le soir et lui lire une histoire pour qu’il s’endorme, c’était logique. Mais pour la cuite, elle pouvait visiblement lui ramener ce qu’il fallait pour demain soir. Intéressant comme proposition. Franchement Mathéo était bien tenté, une bonne bouteille bien forte, ça ne se refusait pas. Evidemment sa meilleure amie posa quand même ses conditions. S’il voulait le matériel pour une bonne gueule de bois, il devait être un véritable ange avec la jeune femme pendant un jour. Le dilemme était déjà beaucoup plus compliqué.

– Tant que tu me demandes pas d’obéir à tous tes caprices, je devrais pouvoir réussir à être sympa pendant une journée.

Ah non parce que si la Serdaigle commençait à faire sa petite diva, ça allait être beaucoup plus dur. Les deux adolescents finirent finalement par arriver au sujet Ayla. Mathéo, dans la conversation, lui avoua finalement qu’il avait embrassé sa petite amie il y a quelques jours. Rebecca semblait être totalement sous le choc, balançant qu’elle croyait qu’il voulait y aller doucement. Oui en effet, et c’était toujours le cas. Il ne comprenait pas réellement la réaction de sa meilleure amie. D’ailleurs elle en rajouta une couche en disant qu’ils allaient carrément coucher ensemble pour la Saint-Valentin. Elle était devenue folle ou quoi ? Pourquoi était-elle aussi excessive tout d’un coup. Elle mélangeait vraiment tout. Sous le choc, Mathéo n’avait pas encore répondu aux paroles de sa meilleure amie. Bon elle se rattrapa quand même un peu en disant qu’elle était contente pour lui mais elle exprimait sa peur par rapport à la petite amie qui pourrait lui mettre la pression. Non elle faisait fausse route, ce n’était pas du tout comme ça.

– J’y vais doucement Becca. Ça fait plus de deux mois qu’on se côtoie maintenant, tu sais ? Et j’ai pas du tout l’intention de coucher avec elle à la Saint-Valentin, ne t’inquiète pas pour ça. C’est beaucoup trop tôt, et je me sens pas prêt pour passer cette étape-là. J’y vais à mon rythme, elle me met pas la pression. Elle est vraiment merveilleuse pour ça. Je vais bien et personne m’oblige à faire quelque chose que je ne veux pas, maman.

Lança-t-il. L’appeler maman était sa manière à lui de l’embêter et de lui montrer à quel point elle avait été excessive dans sa réaction.

– Comment est-ce que je pourrais t’oublier ? Et puis si j’avais le malheur de le faire, tu viendrais me tuer à coup sûr. Je préfère pas courir le risque.

Annonça-t-il en rigolant pour faire baisser la tension de son amie. Il avait vraiment envie de passer un bon moment avec sa meilleure amie, et n’avait pas envie qu’elle s’énerve pour rien. Ce n’était pas le but après tout. Elle lui balança qu’elle était quand même bien assise alors que lui galérait debout. Mathéo lui fit une petite moue avant de se mettre à rire. Non mais celle-là quand même. Qu’est-ce qu’il l’adorait cette fille.

– Feignasse.

Répondit-il avec toute son affection.



par humdrum sur ninetofive
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"Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  Empty
MessageSujet: Re: "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  EmptyMar 24 Jan - 22:40
"L'amitié est par définition un sentiment d'affection entre deux personnes : attachement, sympathie ; qu'une personne témoigne une autre."

L'amitié, Rebecca s'était jurée petite de ne jamais connaitre un tel sentiment parce que pour elle, ce n'était pas quelque chose de bon. Bien au contraire, c'était même mauvais, quelque chose de néfaste, de dangereux. Quelque chose qui n'en valait pas la peine. Pourquoi faire des sacrifices pour des personnes qui pourraient vous trahir ? Pourquoi donner sa confiance et prendre des risques ? Pourquoi se créer nous-mêmes une nouvelle faiblesse alors que l'on en a déjà des centaines ? Pourquoi ne pas vivre simplement solitaire et dans la haine des autres ? Ce serait tellement pratique. La belle blonde s'était réellement posée ces questions étranges quand elle avait reçu sa lettre pour Poudlard. Sa décision était dès lors prise : elle n'aurait pas d'ami. Après tout, elle n'en avait pas besoin. Les amis, mise à part vous apporter des ennuis, ça sert à rien.

Sauf que dans toutes les histoires il y a un "mais". Et Mathéo Collins était son "mais". Installée seule dans une cabine durant le trajet pour Poudlard, la petite fille de l'époque n'avait pas pensé une seconde à ce qui suivrait. Elle n'avait pas pensé que ce petit garçon au visage amusant et gentil deviendrait son meilleur ami. Elle n'avait pas pensé quand elle avait accepté de lui adresser la parole, dans l'unique but de faire passer le temps du trajet qui semblait interminable, qu'elle l'apprécierait et qu'ils ne se quitteraient ensuite plus en dépit même du fait qu'ils n'étaient pas dans la même maison. Comme quoi, il ne faut jamais être trop sûr du futur. Rien n'est jamais certain, rien n'est jamais joué.

Mathéo s'était un peu le pilier de Rebecca mais elle préférait mourir sous la torture que de lui dire. Elle n'était pas du genre à s'étancher sur ses sentiments ou à faire des déclarations. Oh non, elle était plutôt du style à dire constamment qu'elle vous déteste pour vous taquiner même si elle ne le pense pas. Parce que bien évidemment, les personnes qu'elle déteste vraiment, elle ne leur adresse pas la parole si ce n'est pour leur cracher un véritable venin de serpent au visage. D'ailleurs, ça l'avait toujours étonnée elle et même ses parents, qu'elle soit à Serdaigle et non pas à Serpentard.

C'est vrai après tout, elle en avait la panoplie : capricieuse, égocentrique, glaciale, méchante, manipulatrice, aussi venimeuse qu'un serpent, sublime (parce qu'il faut se l'avouer, les Serpentards sont les plus beaux en général), peste, intelligente et elle était de sang-pur. Qu'est-ce qui l'avait donc envoyé dans la maison des aiglons hein ? Elle n'en savait rien. En vérité, elle pensait même que c'était une banale erreur.

En tout cas, étant donné que Becca n'avait pas vu son meilleur ami depuis un certain temps, qu'elle s'ennuyait et qu'elle savait où il serait et surtout qu'il y serait seul, elle avait décidé de s'y rendre. La salle des trophées et des médailles ou plus communément appelée la salle de torture de Rusard. Bien heureusement, la jeune femme n'avait jamais été prise pendant ces bêtises et par la bonté de son meilleur ami, la dernière fois n'avait pas faite exception à la règle. Elle l'avait encouragé à écrire une lettre érotique à Minerva McGonagall puis poussé à l'envoyé. Il aurait pu la désigner comme complice, elle se serait retrouvé dans la même merde que lui. Mais il ne l'avait pas fait parce qu'avec elle il était tout simplement adorable. Elle avait beau dire et penser ce qu'elle désirait, il était un vrai amour et elle avait une chance hors du commun de l'avoir à ses côtés. Le pire dans tout ça c'est que contrairement à lui, elle était une véritable peste superficielle et hautaine. Bon, il faut aussi préciser qu'avec lui, elle l'était moins. Ils étaient amis depuis sept ans. Il faisait parti de son quotidien et avait une place très importante dans son coeur, énorme même. Alors même si elle gardait ses principaux défauts et qu'elle lui lançait des piques à tout bout de champ, elle n'était absolument pas peste ou méchante avec lui. Non, bien au contraire, il était l'une des rares personnes qui avaient le droit de connaitre et côtoyer la Becca attachante.

Enfin bref, elle l'avait rejointe en retenue après s'être assurée que le concierge était parti et l'avoir fait sursauté en entrant ce qui avait d'ailleurs eu pour mérite de la faire rire. Puis, sans même se soucier de quoique ce soit, elle s'était installée tranquillement sur la seule table de la pièce, avait croisé les jambes et commençaient à grignoter alors que lui était clairement en train de craquer sous le travail et l'accumulation. Il lui avait demandé si elle était venue voir le spectacle et que si elle s'ennuyait autant qu'elle s'en plaignait, elle n'avait qu'à venir l'aider. A la première partie de sa réponse, elle avait affirmé être en effet venu voir le spectacle le plus jouissif de l'année et en VIP qui plus est. Il se moqua alors en la menaçant de lui jeter le seau d'eau au visage. Elle posa ses mains sur ses hanches et ouvrit la bouche pour montrer une fausse indignation.

- Tu n'oserais quand même pas ?!

Elle n'était pas vraiment indignée, ne pensant pas un instant qu'il lui jetterait. Mais elle avait tout de même posait la question parce que avec lui, on ne sait jamais à quoi s'attendre. Et puis, c'était déjà arrivée que ce genre de choses arrivent et cela partait vite en bataille, créant par la même occasion de merveilleux souvenirs et de somptueux rires. Mathéo et Rebecca avait pour habitude de se renvoyer la balle, s'envoyant chacun leur tour des piques parfois cinglantes mais ce n'était absolument pas méchant, l'un comme l'autre le savait, c'était simplement une sorte de jeu entre eux.

- En tout cas, il ne vaudrait mieux pas pour toi, annonça-t-elle un sourire moqueur. Tu pourrais bien le payer très cher.

En ce qui concernait sa proposition de venir l'aider, Becca avait regardé ses ongles avant de lui demander comment il pouvait penser ne serait-ce qu'une seconde que elle Rebecca MacMillan allait récurer et par générosité qui plus est ? Bien évidemment qu'elle exagérait le truc mais uniquement un petit peu. Voir même pas du tout en fait. Elle tenait à se ongles de la même manière qu'elle tenait à chaque partie de son corps. Elle était une femme magnifique et elle comptait le rester. La beauté parfaite était son objectif et elle ne le tuerait clairement pas pour récurer. En plus, il n'y avait que les elfes de maison pour faire ça. Il lui dit qu'elle était superficielle et elle ne pu que rire.

- Ah mais je ne le nie pas mon cher. Mais je préfère être superficielle que de jouer à l'elfe de maison.

Oui, elle le taquinait et le provoquait avec plaisir. Elle aimait bien le voir réagir à ces piques, c'était amusant, divertissant et une joute verbale avec lui, ça ne pouvait que la détendre, que lui faire du bien.

- Déjà que tu devrais me remercier d'être venue un peu égayer ta journée et que tu ne le fais pas, ne t'attends pas à ce que en plus je m'abaisse à ça.

Elle sourit narquoisement, plutôt fière de ce qu'elle venait de dire. Il ne pourrait pas dire qu'il n'était pas content de la voir sans qu'elle sache qu'il mentait. Même si elle était chiante et égocentrique, il était toujours heureux de la voir. Bon il est vrai qu'elle abusait un peu à se plaindre de sa journée en plus de ça et de sa fatigue alors que lui aussi n'en pouvait plus. Il lui dit d'arrêter de se plaindre et il lui demanda toutefois pourquoi elle était aussi fatiguée. Elle lui expliqua qu'elle avait prit du retard et avait passé le week-end à se mettre à jour et à s'avancer mais que du coup aujourd'hui, elle avait été une larve complète. Puis il la taquina en lui demandant s'il était vraiment sortie avec des cernes pareilles, ce à quoi elle répondit du tac au tac.

- Mais je te ferais dire qu'une partie de ces cernes, je te les dois. A toi et à ton fichu devoir de métamorphose que j'ai eu la bonté extrême de te faire parce que je suppose que tu as oublié qu'il fallait le rendre après-demain avec toutes tes occupations. Donc en vrai, ne me cherche pas je pourrais facilement te demander ce massage en contrepartie.

Et elle lui tira la langue, comme une enfant qui venait de gagner une bataille de polochon et qui se vantait parce que oui, elle savait qu'elle retirerait une sacré épine du pied du jeune homme. Bien sûr que non, elle ne lui demanderait pas ce massage en contrepartie, elle trouverait autre chose pour l'embêter mais quand même le pauvre, quoique... Elle accepta ensuite de l'aider parce qu'il lui faisait pitié et qu'au final, elle craquait toujours un peu quand il avait besoin de son aide. Elle savait lui dire non mais il suffisait qu'il fasse une bouille adorable pour qu'elle flanche un peu. Heureusement, il ne l'avait pas remarqué étant donné qu'elle n'accepte quand même pas toujours de lui faire ses devoirs et quasiment jamais de l'aider dans des taches comme celles-ci.

- Mon logiciel est toujours intacte mais il te remercie de t'en inquiéter.

Et elle roula les yeux et attrapa la médaille en question. Elle prenait sur elle, elle faisait un sacrifice pour l'aider et cet idiot trouvait encore le moyen de la taquiner ? Argh, il méritait qu'elle le laisse se débrouiller. Pire même, il méritait qu'elle salisse tout ce qu'il avait déjà fait pour qu'il n'ait plus qu'à tout recommencer !

Mathéo avait réellement l'air au bout du rouleau, au bout du bout comme s'il ne voyait plus la lumière et qu'il continuait à avancer dans un sombre tunnel paraissant sans fin. De cette manière, quand il avait évoqué le fait qu'il ne savait pas ce qu'il aimerait le plus : une cure de sommeil ou une cuite, elle avait proposé à défaut de ne pas pouvoir l'aider pour le sommeil, de lui ramener ce qu'il lui faudrait le lendemain soir. Cependant, elle avait bien évidemment mit ses conditions : il fallait qu'il soit un amour avec elle jusque là. Il eu l'air d'hésiter avant de lui dire que si elle ne lui demandait pas d'obéir à tous ses caprices et désirs, il pourrait peut-être faire l'effort d'être sympa une journée. Alors elle se leva outrée, et lui fit une petite tapette sur la tête avant d'éclater de rire.

- Ne me tente pas.

Le menaça-t-elle avant de se baisser pour attraper un chiffon puis, debout à côté de lui, de commencer à nettoyer et récurer. C'était ça l'amitié. La vraie. Passer outre ses propres désirs pour soutenir l'autre. Une fois le chiffon entre ses mains, elle retourna s'assoir et ils évoquèrent le sujet de la petite-amie de Mathéo : Ayla. Rebecca ne l'aimait pas et c'était bien connu. Quand il lui avait avoué le baiser quelques jours auparavant, elle avait réagit de manière un peu excessive. Elle le concevait parfaitement mais ne s'en excuserait pas. Après tout, elle ne s'excusait jamais pour quique ce soit. Même pour lui.

- Oui bah quand même hein, grogna-t-elle quand il lui dit qu'il y allait doucement. J'espère bien que tu n'es pas prêt à passer à cette étape là, tu es encore un bébé innocent. Je ne veux pas qu'elle te pervertisse moi. Promets moi qu'il y aura rien de plus entre toi et elle au bal. Je serais plus rassurée, sinon je vais passer la soirée à m'inquiéter pour toi.

D'une part elle était sincère, elle avait peur pour lui. Elle s'inquiètait toujours pour lui, c'était comme ça, elle ne pouvait faire autrement mais d'une autre part, elle espérait qu'il lui promette parce que lui comme elle savaient que les promesses étaient sacrées et qu'elle ne voulait pas s'imaginer son meilleur ami perdre sa "virginité" avec cette fille. Argh, non, rien que d'y penser ça lui filait la gerbe.

- Faut bien que je joue un peu le rôle de ta mère mon petit garçon vu que tu ne sais pas rester sage.

Elle se moquait de lui gentiment, puis elle affirma être bien assise tranquillement alors que lui devait rester debout. Elle roula des yeux quand il lui dit qu'elle était une feignasse.

- Et fière de l'être.

Néanmoins, elle descendit une nouvelle fois de son perchoir pour venir le chercher. Pourquoi cet idiot restait donc debout ? Elle le tira vers la table.

- Bon maintenant tu poses ton cul ici et tu reposes un peu les muscles de ton corps hein.

Elle retourna chercher ce dont ils avaient besoin pour continuer leur boulot et elle s'assit à côté de lui. Une fois assise confortablement, elle posa sa tête sur l'épaule du jeune homme et termina de récurer une première médaille. La scène était absolument adorable. C'était vraiment rare de les voir ainsi parce qu'elle ne montrait pas souvent son affection. "Il m'a manqué ce con" pensait-elle avant de relever la tête et de le regarder droit dans les yeux.

- Au fait, que ce soit bien clair. Si tu m'oublies je te tue pas Collins, parce que la mort serait bien une fin bien trop douce par rapport à ce que je te ferais subir.

Elle sourit en coin, espérant tout au fond de son coeur qu'il ne lui ferait jamais une chose pareille.

- Bon, alors puisqu'on en était à parler de ça, autant aller jusqu'au bout hein. Je ne serais pas ta meilleure amie et pire amie surtout si je ne te posais pas la question. C'était comment ce baiser ? Tu t'es sentie comment ?
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NEUTRE
Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Lui-même en mangemort.
Patronus: Renard
Capacité spéciale: Aucune

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MessageSujet: Re: "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  EmptyMer 25 Jan - 6:24


“Bouge tes fesses et vient m'aider.”



Rebecca & Mathéo




L’amitié était l’un des plus beaux sentiments au monde, au même titre que l’amour évidemment. C’était finalement ce qui différenciait les hommes des animaux. Les personnes étaient capables de ressentir, et avaient besoin des autres pour avancer, pour se constituer, et pour vivre. Vivre seul semblait totalement impossible. On avait forcément besoin de quelqu’un à un moment ou à un autre de notre vie. Il existait plusieurs sortes d’amis évidemment. Il y avait les camarades de classe à qui l’on parlait lorsqu’on se rendait en cours, quand on avait besoin d’indications sur les cours, ou encore quand on désirait s’inspirer de la copie de son voisin, il y avait les groupes de potes, des gens avec qui l’on trainait en dehors de la salle de classe, avec qui on passait du temps pour ne pas se retrouver seul et pour tuer le temps, mais qui était des gens aussi fort sympathiques avec qui l’on rigolait bien. Mais il y avait surtout les vrais amis, ceux pour qui on serait capable de déplacer des montagnes, pour qui on pourrait se lever à deux heures du matin pour cacher un cadavre, ceux pour qui on serait pas à se sacrifier pour.  Les vrais amis étaient les meilleurs, ceux que l’on gardait pour la vie, car sans eux notre vie n’avait plus réellement de sens. Quand on trouvait sa moitié en amitié, on pouvait réellement s’estimer heureux. C’était sans doute l’une des plus belles choses au monde. Mathéo avait cette chance, de son point de vue, parce qu’il avait Rebecca. Elle avait été cette fille dans le train avec qui il avait parlé pour la première fois. Une sorcière tout comme lui qui se rendait en train vers une nouvelle école et surtout une nouvelle vie. Elle était chouette, et le petit garçon qu’il était à l’époque s’était tout de suite bien senti avec la demoiselle. Et quand il l’avait vu, il n’aurait jamais pensé que cette fille deviendrait si importante dans sa vie, qu’elle prendrait une aussi grande place. Mais elle l’avait fait, et Mathéo était réellement heureux de l’avoir à ses côtés depuis maintenant presque sept ans. Parce que la véritable amitié, ça ne courrait pas les rues, et quand on avait quelqu’un comme ça à ses côtés, il ne fallait pas le laisser partir. Mathéo n’avait pas eu une enfance particulièrement agréable, se sentant différent, rejeté parce qu’il était un sorcier. Rebecca avait su s’imposer dans son cœur, et se montrer comme une famille pour lui. Elle était indispensable dans son monde. Elle était sa meilleure amie tout simplement.

Elle était son pilier, et elle l’avait toujours été depuis leur arrivée à Poudlard. Mathéo le reconnaissait volontiers, sans elle, il n’aurait peut-être pas tenu ses sept ans ici à l’école de sorcellerie. Parce qu’il était un gamin, un adolescent et comme tout le monde parfois il avait des moments où il avait totalement craqué. Rebecca avait toujours été là pour le remonter, pour lui faire bouger les fesses, et reprendre pied. Tout le monde ne la voyait pas comme lui. Certains ne voyaient que cette fille superficielle, hautaine mais elle n’était pas que ça. Elle était bien plus que ça d’ailleurs. Et c’était parce que le Serpentard la connaissait réellement qu’il pouvait affirmer une telle chose. Il y avait une autre personne derrière ce masque. Et cette personne valait la peine d’être connue vraiment. C’était d’ailleurs dommage pour Rebecca qu’elle ne montre pas cette facette de sa personnalité à plus de monde, parce qu’elle était vraiment fantastique. Le Vert et Argent l’avait d’ailleurs toujours défendu, et il continuait encore souvent de le faire. Il n’aimait pas que l’on puisse juger la jeune fille sans réellement la connaître. Et puis elle était son amie, après tout c’était son rôle de la défendre coûte que coûte.

D’ailleurs les deux amis ne s’étaient pas vu depuis un moment maintenant. Mais Rebecca avait décidé de remédier à cela en se pointant à la retenue de Mathéo ce soir-là. Franchement le garçon ne s’y attendait pas du tout, c’était pourquoi il fut à ce point surpris quand il entendit la jeune femme parler. Mais au-delà de la surprise, il était vraiment content qu’elle soit venue le voir. Après tout, c’était toujours mieux d’être en sa compagnie plutôt que de devoir s’ennuyer à nettoyer tout seul sans avoir personne à qui parler. Le silence pouvait rendre dingue parfois. Elle avait de la chance d’avoir un ami comme lui, parce que s’il était plus ingrat, elle serait surement actuellement en retenue en ce moment-même. Malgré son implication dans la lettre érotique, Mathéo ne l’avait jamais balancé. Parce qu’il était comme ça, et puis qu’il ne voyait pas l’intérêt de la faire couler avec elle, surtout que personne n’avait eu trace qu’elle l’ait fait avec lui. Oui pour ça, il était un véritable amour, il ne trahissait jamais ses amis. A peine arrivé, la demoiselle se la jouait déjà diva en s’installant avec des bonbons à le regarder. Non elle ne voulait visiblement pas bouger ses fesses pour lui donner un coup de main, pire elle donnait l’impression de regarder un spectacle. D’ailleurs Mathéo la taquina un peu avec ça en lui disant que le clou du spectacle serait le seau d’eau qu’il allait lui lancer au visage. Il rigolait évidemment, il ne ferait sans doute jamais ça, mais c’était plutôt drôle à imaginer. Rebecca était quelqu’un d’assez superficielle, alors si Mathéo avait le malheur de ruiner son maquillage avec de l’eau, ça allait surement être la fin du monde. Mais il adorait la taquiner. C’était l’un de ses passe-temps favoris. Vu de l’extérieur, leur relation pouvait être considéré comme étrange. Ils étaient tout le temps en train de s’envoyer des piques, à faire des joutes verbales, à s’embêter. Mais tout cela était bien sûr à prendre au second degré. Il s’adorait réellement et ne faisait que se taquiner tout simplement. D’un ton faussement indigné, la demoiselle lui demanda quand même s’il n’oserait pas. Autant lui qu’elle le savait. Il ne le ferait pas mais sa tête était plutôt marrante quand même.

– Je vais me gêner.

Lança le jeune homme en pouffant de rire. Elle savait qu’il ne le ferait pas. Mais en même temps, Mathéo était le genre de garçon imprévisible, capable de tout, du meilleur comme du pire, alors il y avait de quoi se poser la question quand même. Et puis, il l’avait déjà fait auparavant. Et c’était partie en bataille d’eau évidemment puisque la belle Serdaigle avait répondu à l’attaque par l’attaque. Ces deux jeunes faisaient souvent des bêtises, et le plus drôle, c’était que c’était toujours le même qui se faisait prendre à chaque fois. Visiblement les érudits étaient beaucoup plus doués pour camoufler des bêtises que les rusés. Les deux adolescents se renvoyaient sans cesse la balle, chacun à leur tout s’amusait à lancer une pique à l’autre pour voir jusqu’où ça irait. Et puis aussi qui sortirait la meilleure vanne. Ils étaient plutôt doués à ce jeu, même si c’était toujours pour rire. Il ne fallait rien voir de méchant derrière tout ça évidemment.

Rebecca l’avait tout de même prévenu qu’il avait intérêt à ne pas oser car il pourrait visiblement payer le prix de son insolence très cher. C’était marrant, mais c’était justement ce genre de phrase qui donnait envie au jeune homme de le faire pour de vrai. Pour ce qui était de l’aider, Rebecca ne semblait pas si pressé que ça, visiblement trop occupé à regarder ses ongles. Elle était tellement superficielle. Elle ne voulait surement pas lui filer un coup de main de peur de se casser un ongle, ce qui faisait quand même beaucoup rire Mathéo. Elle exagérait surement pour l’embêter, mais le côté « je veux être parfaite en toute circonstance » était quand même présent. Au moins, elle assumait son côté narcissique superficielle, c’était déjà un bon point. Elle préférait quand même l’être plutôt que de jouer à l’elfe de maison. Touché.

– Assumer c’est le premier pas vers la guérison il parait. J’ai que le travail des elfes, malheureusement pas leur pouvoir, ça aurait pu être pratique.

Finit par répondre le jeune homme sur le ton de la rigolade. Et oui l’ambiance était bon enfant ce soir, à coup de taquinerie et de blagues plus ou moins lourde. Rebecca était une provocatrice dans l’âme. Elle aimait lancer des piques, et elle aimait encore plus qu’on lui réponde, c’était un fait. Mais Mathéo aimait bien ce jeu aussi, puis au moins ça l’aidait à mettre au point sa répartie, ce qui pouvait toujours l’aider dans d’autres situations. En plus elle continuait de se la jouer diva, ça aurait pu être agaçant, mais c’était définitivement hilarant. Elle rajouta donc qu’il aurait dû la remercier d’être venue un peu égayer sa journée, elle ne voulait pas s’abaisser plus bas. Le jeune homme leva les yeux au ciel avec un sourire amusé. Elle lui offrait du grand Rebecca ce soir encore une fois.

Et puis en plus elle était fière d’elle, ce qui était encore plus marrant. Mais Mathéo était réellement content qu’elle soit là ce soir en sa compagnie, et qu’elle lui parle, le taquine, l’embête. Le Serpentard adorait passer du temps avec elle, et après la longue et dure journée qu’il venait de se passer, elle ne pouvait que l’améliorer par sa présence. Rebecca avait eu une dure journée elle aussi, et d’ailleurs elle était bien décidée à le faire comprendre à son meilleur ami puisqu’elle n’arrêtait pas de se plaindre, en oubliant surement un instant qu’il était encore en train de travailler, lui, contrairement à elle qui avait fini sa journée de travail depuis un moment. Elle avait pris du retard dans ses cours, ce qui expliquait la fatigue. Lui aussi en avait et pas qu’un peu d’ailleurs, il avait même du mal à ne pas totalement se noyer sous sa tonne de devoirs. Il venait de la taquiner sur ses cernes, et Rebecca lui répondit du tac au tac. Elle devait ses cernes au Serpentard, à lui et à son devoir de métamorphose qu’elle avait eu la bonté de lui faire. Elle supposait qu’il avait oublié qu’il fallait le rendre dans deux jours.

– Han mon dieu, t’es un ange. Oublie tout ce que j’ai dit, aujourd’hui tu es ma sauveuse. Lullaby voulait même pas me le faire celui-là en plus.

Lança le jeune homme avec un sourire. Non pour le coup sa meilleure amie était réellement formidable. Elle lui avait fait son travail, et ça allait lui faire gagner beaucoup de temps sans que ça paraisse. Déjà qu’il en manquait cruellement, il ne pouvait pas cracher sur un devoir cadeau. Le jeune homme avait vraiment le sourire jusqu’aux oreilles. Rebecca venait de lui tirer la langue, mais elle avait bien raison, elle avait gagné cette bataille. Mathéo ne pouvait rien redire à la fille qui lui avait évité au moins trois heures de travail en plus.

Et en plus de cela, Rebecca était désormais prête à l’aider à faire briller les petites médailles. C’était son jour de bonté aujourd’hui ou quoi ? Alors Mathéo la taquina un peu en la comparant à un robot tout en lui demandant s’ils avaient humanisé son logiciel. Tout était boutade évidemment, et la jeune femme le prit tel quel. Elle lui répondit que son logiciel était toujours intact mais le remercia de s’en inquiéter. Le garçon éclata de rire. Cette fille était vraiment complètement folle, mais il l’adorait justement pour ça, parce qu’elle avait un cerveau déglingué, un peu comme le sien. Elle attrapa sa médaille, et commença à se mettre à la tâche. Mathéo était vraiment crevé, au bout du rouleau au point qu’il ne sache plus si ce qu’il avait besoin était une cuite ou douze heures de sommeil. Rebecca voulait bien lui apporter le matériel pour une gueule de bois le lendemain mais il avait intérêt à bien se tenir. Tant qu’elle ne faisait pas de caprices de diva, ça ne devrait pas être si dur que ça quand même.

Le sujet de discussion tourna vite pour en arriver finalement à Ayla, la petite amie du Serpentard. Ce n’était pas l’amour fou entre les deux Serdaigle, Mathéo en avait pleinement conscience, mais il espérait que les deux filles allaient faire des efforts pour lui au moins. D’ailleurs le Vert et Argent avait eu le malheur d’avouer à sa meilleure amie qu’il avait embrassé la demoiselle. Choqué, Rebecca avait peur que sa rivale ne l’oblige à aller trop vite en sautant les étapes. Elle s’emballait un peu mais d’un côté c’était quand même mignon qu’elle s’inquiète comme ça pour son ami. Elle espérait quand même qu’il ne soit pas prêt à passer la dernière étape : le sexe, parce que selon elle il était encore un bébé innocent. Et elle ne voulait pas qu’Ayla le pervertisse. D’ailleurs, elle voulait même qu’il lui promette qu’il ne se passerait rien de plus entre eux au bal, elle voulait être rassuré pour ne pas s’inquiéter toute la soirée.

– Alors déjà j’suis pas un bébé ma vieille. Et ensuite, si par « rien de plus » tu entends partie de Quidditch, alors non ça ne se passera pas pendant le bal, alors arrête de stresser pour rien et détend toi.

Répondit le jeune homme. Oui Rebecca le faisait beaucoup rire, et il lui avait dit tout ça avec le sourire, parce qu’il savait qu’au fond elle s’inquiétait pour lui. Elle ne voulait que son bonheur évidemment, et ils avaient tellement parlé de première fois et toutes ses conneries, que la Serdaigle savait à quel point c’était important pour le Serpentard. Elle voulait surement qu’il ne se précipite pas trop pour continuer sur le chemin qu’il s’était lancé. Un pas après l’autre, et puis tout doucement. Il ne ferait rien au bal, car ça arrivait bien trop vite, et que c’était vraiment trop tôt pour lui. Il ne se sentait pas assez à l’aise avec son corps, à l’idée de voir Ayla nue. Donc non, c’était facile à promettre pour lui puisqu’il savait pertinemment que cette étape devait attendre encore un peu.

Pour la taquiner d’ailleurs, il l’avait même appelé maman. Parce qu’elle semblait avoir pris ce rôle l’espace d’un instant, à lui faire des petites leçons. Elle lui répondit donc qu’elle devait bien jouer ce rôle vu qu’il ne savait pas rester sage. Il rigola de plus belle. Qu’est-ce que ça faisait du bien de rire enfin.

– Moi l’enfant le plus gentil, mignon, et sage comme une image de la terre entière ? Comment peux-tu dire un truc pareil.

Il voulait jouer le faussement vexé mais il en était tellement incapable qu’il rigola avant même la fin de sa phrase. Le sérieux et lui, ça n’allait définitivement pas ensemble visiblement. Elle était quand même sacrément feignante sur sa table à ne pas bouger. Mais elle en était fière de ce qu’elle disait. Elle descendit quand même pour le tirer vers elle. Elle lui ordonna de poser ses fesses sur la table et de se reposer les muscles.

– Oui chef.

Répondit-il. Mais elle n’avait pas tort, ça faisait quand même un bien fou de s’assoir et de se détendre un peu. Elle en profita pour aller chercher tout ce qu’il avait besoin. Mathéo souriait devant tant d’attention et de gentillesse. Mais elle lui rappela par la suite que s’il l’oubliait, elle n’allait pas le tuer, ce serait une fin trop douce pour lui, mais elle lui ferait bien pire. Elle pensait surement à de la torture. Mais peu importe, le garçon n’allait surement pas courir le risque. Il n’avait pas la moindre envie de l’oublier, ni même de la perdre. C’était sa Becca après tout, et il avait besoin de cette folle dans sa vie. Elle avait posé sa tête sur son épaule, dans un moment assez mignon qui leur était rare. Et l’avait ensuite regardé dans les yeux quand elle s’était remise à parler.

Mais finalement, elle repartit sur un autre sujet. Elle lui annonça qu’elle ne serait pas sa meilleure amie si elle ne lui posait pas la question. Alors elle lui demanda comment était le baiser, et comment il s’était senti. Le jeune homme sourit avant de répondre.

– C’était … mouillé.

Et puis il éclata de rire. Ouais il était vraiment fier de cette vanne totalement pourrie. Pauvre garçon, il se rattrapa quand même en répondant un peu plus sérieusement à son amie.

– Ca m’a fait vraiment tout drôle, mais c’était bien, vraiment agréable. Par contre, ça m’a provoqué une poussé d’hormones un peu gênante.



par humdrum sur ninetofive
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"Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  Empty
MessageSujet: Re: "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  EmptyVen 27 Jan - 23:16
L'amitié c'est quelque chose de compliqué. Voilà comment Becca décrirait ce sentiment si humain, si beau, si magique, si apaisant. Elle le dirait ainsi parce que si magnifique soit-il, il était indispensable et ce dont on a besoin est dangereux. Donc si un sentiment est à la fois bon et mauvais, alors il est compliqué. Simple comme bonjour tout ça n'est-ce pas ? Rebecca n'est pas ce genre de filles. Elle n'est pas de celles qui considèrent l'amitié comme un joyaux, elle n'est pas de celles qui donneraient leur vie par amitié. Elle n'est pas de celles qui considère l'amitié comme quelque chose d'existant, c'était un concept non réel, abstrait. Pour elle, c'est la personne avec qui on est ami le joyeux et c'est pour cette personne qu'on serait prêt à des choses improbables et non pas au nom d'un prétendu lien indestructible dont l'attirance pour le lien et parfois plus fort que le lien lui-même. Non, Becca elle était le genre de filles qui ne voulaient pas s'attacher parce qu'elle ne voulait pas être brisée. Becca c'était le genre de filles à se penser intouchable parce qu'elle met une certaine distance entre les autres et elle. Elle, elle préfère détester qu'aimer, se moquer qu'être moquée, trahir qu'être trahie. Elle ne donne pratiquement pas sa confiance. Il n'y a que très peu de personnes qui l'atteignent et une seule la connait réellement. Une seule personne sait qui elle est réellement.

Et cette personne est la même que celle qui se trouve dans la même pièce qu'elle. Prise d'une envie soudaine et d'un manque qu'elle n'oserait avouer, Rebecca avait décidé de se rendre dans la salle des trophées pour voir son meilleur ami à qui elle n'avait pas pu parler depuis près de deux semaines ce qui était presque un record pour les deux jeunes gens. Depuis leur première année, depuis ce jour dans le train, ils ne s'étaient plus quitté. Elle tenait à lui. Jamais elle ne lui avait clairement dit mais elle n'en avait pas besoin. Il le savait de la même manière qu'elle savait comptait pour lui. Et il était justement là tout le problème. Parce qu'elle avait peur de ne plus être la seule à compter et ça, ça lui faisait mal. Elle avait peur et ne voulait sous aucun prétexte que ça n'arrive. De base, elle n'avait rien contre Ayla mais voilà. C'était son meilleur ami. Et puis de toute manière, tout le monde savait qu'elle était possessive alors la petite-amie du brun aurait dû savoir à quoi s'attendre.

On lui avait déjà demandé si elle était amoureuse de Mathéo. Oui oui, quelqu'un, elle ne savait plus qui, avait osé lui demander une telle chose. Tout d'abord, la jeune femme avait explosé de rire. Il était rare de la voire aussi sincèrement hilare. Puis, elle avait reprit son sérieux et avait simplement répondu un "non" claire et audible. Pourquoi se justifier ? Elle n'avait pas de comptes à leur rendre. Déjà elle était honnête, il ne fallait pas trop en demander en plus. Elle adorait son meilleur ami mais elle n'avait jamais été amoureuse de lui. Ce n'était toujours pas le cas d'ailleurs et ça ne le serait jamais. Enfin bref, elle était certes possessive mais c'était de une par sa nature et de deux parce qu'elle était la seule à compter depuis presque sept ans alors ce n'était jamais facile de voir une autre blonde débarquait. Peut-être qu'un jour elle finirait par l'accepter... Mais ce jour là, elle aurait certainement déjà fait en sorte qu'Ayla sorte de sa vie et beaucoup plus vite qu'elle y était entrée.

Enfin bref, Rebecca avait rejoint Mathéo dans la salle des trophées où celui-ci était en retenu. Elle l'avait fait parce qu'elle s'ennuyait et qu'elle avait envie de venir l'embêter mais elle savait que ça lui ferait plaisir de la voir, que ça le changerait et égayerai un peu sa journée qui avait du être horrible. Cela paraissait avoir en effet été le cas. Becca arriva et s'installa, donnant l'impression de venir voir un spectacle. Ce qu'il lui fit d'ailleurs remarquer et ce à quoi elle répondit en riant que c'était le cas. Il menaça de lui lancer le seau d'eau comme clou du spectacle et elle fit semblant de s'offusquer en lui affirmant, pas totalement sûre d'elle quand même, qu'il n'oserait pas. Il lui répondit qu'il allait se gêner et elle fit une grimace.

- T'es cruel Collins. Un véritable sadique.

Lâcha-t-elle en souriant en coin néanmoins. C'était ce qui était amusant entre eux. Ils étaient aussi sadique l'un que l'autre, ils aimaient jouer autant l'un que l'autre, ils aimaient se piquer mutuellement. Cette joute verbale, elle l'adorait. Elle aimait répliquer au tac au tac. Cette amitié paraissait étrange aux yeux des autres mais à ceux de la jeune femme elle était tout simplement exceptionnelle. Ils étaient totalement opposés mais en même temps ils étaient en symbiose sur ces choses là. La seule chose qui pouvait éventuellement inquiéter Becca était le fait que Mathéo était vraiment imprévisible. C'était à la fois une des qualités qu'elle lui reconnaissait le plus et à la fois une angoisse qu'elle pouvait avoir quand il affichait l'un de ses sourires sadiques qui ne présageait rien de bon. Mais elle savait que là il ne le ferait pas. Parce qu'ils se faisaient chopper, déjà lui il se prendrait une nouvelle retenue et repartirait pour un mois et elle aussi serait en retenue. Et ça, elle lui ferait payer très très cher. Oh ça, elle lui ferait la tête pendant quelques semaines avant de craquer et de lui pardonner tout en lui faisait regretter. Elle n'était pas un ange. Elle le savait, il le savait. Tout Poudlard le savait. Elle était plus douce et attentive avec lui mais pas à ce point tout de même ! C'était un des points de sa personnalité qu'on ne pouvait pas changer. Elle était aussi très rancunière. Fêtes lui une vacherie et elle vous le rendra au centuple au moins.

Il lui demanda de venir l'aider et elle regarda exagérément les ongles, lui faisant clairement comprendre de cette manière que c'était totalement hors de question. Comment pouvait-il penser une chose pareille ? Elle était bien trop parfaite pour ça et c'est ce qu'elle lui répondit, avec d'autres termes. Il affirma alors qu'elle était superficielle et elle rétorqua qu'elle préférait l'être que de faire le travail d'un elfe de maison. De tous les défauts qu'on pouvait lui attribuer, la superficialité était le seul qui n'était absolument pas sa faute. Comment voulez-vous faire autrement avec une mère qui vous rabâche à longueur de temps, de journées, de mois et d'années que la beauté est ce qu'il y a de plus important pour une femme. Qu'elle doit atteindre la perfection parce que les apparences sont fondamentales. Comment voulez-vous faire autrement avec une mère comme la sienne ? Qui considère qu'être belle est le seul rôle d'une femme. Ah non, se taire aussi c'est important. Rebecca ne s'était pas confiée plus que ça à propos de ses parents au jeune garçon. Elle lui avait juste dit que sa famille étai assez misogyne sans ne jamais rentré dans le détail et que son père voulait lui faire un mariage arrangé et que c'était la guerre chez elle. Ca elle avait été obligé de lui raconter parce que lorsqu'ils s'étaient retrouvés dans le train les menant à leur cinquième année elle était encore furieuse de sa dispute avec son paternel et elle avait un peu lâché ses nerfs sur lui au début avant de se calmer. Depuis, à chaque fois qu'elle était obligée de rentrer chez elle, c'était la même histoire et à chaque fois, il arrivait à la calmer. Il avait parfois un effet apaisant sur elle.

- Oh le pauvre chéri. Mais si tu veux, je ne dis pas non pour que tu entres à mon service petit elfe. Je te ferais peut-être grâce de quelques pouvoirs si tu te montres soumis et obéissant.

Se moqua-t-elle gentiment. Elle eu un air un peu cruel sur le visage avant d'ajouter, faisant mine de réfléchir.

- Je suis persuadée que la tenue t'irait à merveille. Oh la la, ça pourrait être une acquisition intéressante tout ça.

Becca avait pour habitude de le taquiner, de chercher la petite bête, de le chercher. De tout faire pour qu'il réponde et la taquine à son tour parce que finalement, s'était comme ça qu'ils fonctionnaient. En se chamaillant comme un frère et une soeur. Elle était assez fière d'elle parce que pour le moment, elle se mettait en scène, l'irritant parce qu'elle savait qu'il en bavait et elle se plaignait, disait qu'il pouvait la remercier parce qu'elle avait rendu sa retenu moins ennuyante.

- Ose me dire que tu n'es pas heureux que je sois venue te faire chier.

Le provoqua-t-elle avant d'expliquer pourquoi elle était si fatiguée. En effet, en dépit de ses nombreuses plaintes exagérées, il s'était inquiété de savoir pourquoi elle était dans cet état là. C'était adorable. Mais du coup, elle en profita et expliqua qu'elle avait trop travaillé. Il osa lui demander si elle était sortie avec ces cernes là et elle roula des yeux avant de lui répondre qu'une partie de ses cernes, elle lui devait à lui et à son fichu devoir de métamorphose qu'elle avait fait par bonté puisqu'elle se doutait fortement qu'il n'aurait pas le temps de le faire. Ah franchement, ce qu'elle ne ferait pas pour lui... Il lui répondit qu'elle était un ange, qu'elle pouvait oublier tout ce qu'il avait dit auparavant pour la taquiner et lui expliqua que même Lullaby n'avait pas accepté de lui faire.

- Tu te sers toujours d'elle pour tes devoirs ? Dis moi, tu comptes avoir ton année comment ?

Elle sourit chaleureusement mais sa question était sérieuse. Il bossait mais trois fois qu'il le devrait. Elle, pour son bien, avait prit la décision de refuser la plupart du temps de l'aider. Seulement quand il était vraiment dans la merde mais elle lui avait affirmé un non catégorique afin d'éviter qu'il se mette dans la merde uniquement pour qu'elle le fasse à sa place. Elle eu par la suite un sourire diabolique.

- Un ange tu dis ? Attends que j'en ai fini avec toi, pas sûr que tu diras toujours la même chose. Tu me connais assez pour savoir que je veux quelque chose en échange.

Bon en vérité, elle n'avait aucune idée de ce qu'elle voulait en échange mais elle ne serait pas Rebecca MacMillan si elle était gentille au point de lui donner son devoir sans rien exiger en retour oh. Elle n'était pas un ange, loin de là. Elle était un petit démon qui pouvait parfois avoir des moments de faiblesses, et par faiblesses j'entends gentillesse. Puis, elle eu une idée un peu farfelue. Elle allait lui laisser le choix. Lui proposer plusieurs options et ce serait à lui de décider laquelle était la moins pire. Ca va que c'était lui hein, parce qu'elle allait vraiment pas être chiante alors que si ça avait été n'importe qui d'autre, il aurait eu affaire à la partie sadique de son cerveau.

- Bon alors, tu as le choix. Tu peux me supporter pendant une journée complète en m'emmenant faire un tour à Pré-au-Lard, rien que nous deux, tu peux me faire mon massage des pieds ou tu peux..., réfléchit-elle longuement avant de reprendre la parole, et bah la troisième option c'est toi qui choisit de faire un truc qui me fera plaisir. Tu dois trouver tout seul. Et en plus du choix que tu feras je veux des papouilles aux cheveux.

Pas exigeante la Becca n'est-ce pas ? Mais quitte à avoir le pouvoir, autant faire un peu sa chieuse et en profiter un peu surtout que là, il n'y avait rien de terrible. Ce qu'il ne savait pas c'était que c'était vraiment son jour de chance parce qu'elle lui en avait aussi fait un autre et que ce n'était pas trois heures de travail qu'elle lui évitait mais le double mais elle ne voulait pas lui dire, ce serait la surprise le lendemain. De toute manière, elle savait qu'il ne l'avait pas non plus commencé et qu'il n'aurait pas le temps jusqu'au lendemain. Ca lui ferait une surprise et lui remonterait le moral parce que la Serdaigle réalisait bien que c'était vraiment dur et fatiguant pour lui tout ça, ce rythme alors elle voulait l'aider un peu, à sa manière. Mais qu'il n'en prenne pas l'habitude hein ! Entre les devoirs et l'aide pour sa retenue, il allait finir par se voir pousser des ailes le petit chou. Alors quand elle lui proposa de lui ramener l'alcool nécessaire à sa survie le lendemain, elle demanda qu'il soit sage jusque là. Elle n'allait rien lui demander de particulier mais au moins, il ne prendrait pas pour acquit son aide. Hein, parce qu'elle le connaissait bien : vous lui donniez la main, il prenait le bras.

Le sujet avait par la suite dérivé sur Ayla, la copine du jeune homme et Rebecca s'était un peu emballée, se rattrapant en lui expliquant qu'elle ne souhaitait pas qu'il ait la pression et que l'autre blonde le pervertisse. Le pauvre petit était encore si candide... Elle lui avait donc fait promettre qu'il ne coucherait pas avec elle à la saint-valentin.

- Oh si t'es un bébé à ce niveau là Math. Mais c'est mignon tant d'innocence. Bon, si tu en es encore au point d'utiliser partie de Quidditch pour désigner ce qui tu ne veux pas dire à vois haute, alors c'est que ça va, elle ne t'a pas encore pervertit. Et puis d'abord je me détends si je veux oh.

Elle fit mine de bouder un peu, technique qu'elle adorait parce qu'il cédait souvent. Pas toujours, mais souvent il revenait vers elle et elle aimait ça. Bon, elle était peut-être un peu narcissique. Un peu ? Beaucoup, d'accord. Mais est-ce réellement un défaut ? Elle savait parfaitement que la première fois était très important pour Mathéo parce qu'ils en avaient parlé de nombreuses fois. Elle était inquiète pour lui. C'était normal non ? Si cette Ayla lui brisait le coeur, elle ne donnait pas cher du tout de la peau de l'actuelle petite-amie du Serpentard. Oh non, pas cher du tout. Il était la seule chose qu'elle avait de stable. Si cette pétasse lui faisait du mal mieux valait-il pour elle qu'elle sache transplaner ou courir très vite. Il l'appela maman pour la taquiner sur son inquiétude d'une maman-poule et elle lui répondit qu'il fallait bien puisqu'il n'était pas sage, ce à quoi il rétorqua être sage mignon et gentil. Et elle du mettre sa main devant sa bouche pour ne pas totalement exploser de rire.

- Et tu te crois crédible ? Même toi tu sais que c'est faux. Et puis d'abord tu es aussi sage, mignon et gentil que je suis gentille, généreuse et altruiste.

Puis, Rebecca en eu marre de le voir souffrir debout alors que cet idiot pouvait parfaitement s'assoir et le tira de force vers la table avant de ramener ce qu'il fallait, de s'assoir, de continuer de récurer les médailles et de poser sa tête sur son épaule. Les moments adorables comme ceux-ci étaient très rares parce qu'il était rare de la voir baisser sa garde assez pour ça, même avec lui. Puis, après avoir profité de bonnes minutes, elle releva la tête et le regarda dans les yeux. Ce qu'elle allait faire, elle n'en avait aucune envie. Mais elle était sa meilleure amie et s'était son rôle.

- Mouillé ? Mouillé ? Tu te fous de moi ? Je te demande comment était ton premier baiser et tu me réponds mouillé ? J'ai presque de la peine pour elle. Et en plus t'es fier de ta bêtise ?!

Elle secoua la tête de gauche à droite de manière à montrer qu'il était un idiot mais elle avait un sourire amusé sur les lèvres. Il enchaina alors que c'était agréable et lui expliqua le phénomène qui s'était produit.

- Ca c'est normal. Ta balle de Quidditch réagit quand elle voit une jolie fille et surtout si tu embrasses cette jolie fille. Et en dépit de tout, même moi je ne peux pas nier qu'Ayla est vraiment magnifique et séduisante. Mais je suppose que cela a du être gênant oui surtout que tu devais pas t'y attendre. Par contre mon chou, va falloir que tu apprennes à la contrôler un peu la balle sinon ces situations gênantes risquent d'arriver un peu trop souvent et vous ne serez pas forcément que tous les deux.

Elle avait un peu l'impression de parler à un enfant mais Mathéo, en matière de sexe, était exactement comme un enfant : ignorant. Et la quasi totalité des choses qu'il savait, c'était elle qui lui avait expliqué.

- Et si tu commençais par des choses simples avec elle ? Ce que je veux dire par là c'est que tu devrais t'habituer à être en contact avec elle. Essaye déjà, de l'embrasser de temps à autre, un petit baiser volé par ci par là. Essaye aussi de la frôler quand tu es avec elle. Parce que sinon quand vous passerez aux baisers dans le cou et tout ça tu auras du mal à te contrôler et surtout, ces poussées d'hormones risquent d'être de plus en plus gênantes.

Etait-elle vraiment en train de le conseiller sur comment s'approcher lentement de la jeune femme ? Le monde à l'envers mais son meilleur ami semblait être un peu perdu dans tout ça et il avait besoin d'elle mine de rien pour l'accompagner dans cette étape de sa vie même si Becca espérait réussir à les faire rompre avant d'arriver au moment où ils le feraient.

- Tu sais, même si c'est très loin d'être l'amour fou entre ta copine et moi, tu restes quand même mon chieur de meilleur ami et si tu as besoin de parler de tout ça y a aucun problème.

Elle lui souriait, toujours avec ce sourire taquin aux lèvres mais était parfaitement sérieuse.

- Même si là tu me demandes de continuer à parler de ça tout le reste de ta retenue pour que tu me poses plein de questions hein. Je suis là pour ça après tout. Pour ça et pour mettre un peu de piment à la triste vie que tu mènerais sans moi.

Et elle lui fit un clin d'oeil avant de reposer sa tête sur son épaule. Il était rare qu'ils aient de longues conversations sur ce sujet mais c'était déjà arrivé et là, c'était un moment important pour le garçon. Elle lui donnait une occasion en or, et de lui poser plein de questions, et de parler de la femme qu'il aimait sans qu'elle ne se vexe ou fasse la tête. Pour l'instant, elle était avec lui et c'est tout ce qui comptait. Il lui avait vraiment manqué ce con.
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NEUTRE
Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Lui-même en mangemort.
Patronus: Renard
Capacité spéciale: Aucune

"Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  Empty
MessageSujet: Re: "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  EmptyDim 29 Jan - 22:43


“Bouge tes fesses et vient m'aider.”



Rebecca & Mathéo




L’amitié était un sentiment parfois aussi fort que l’amour. On pourrait en parler pendant des heures, et discuter de la force de celle-ci. Aucune amitié ne se ressemblait, exactement comme aucun couple ne marchait absolument de la même façon. Elle dépendait des personnes, de leur ouverture, des confidences, des règles de cette dite amitié. Tellement de choses qui rentraient en compte. Mathéo n’était pas une personne qui avait forcément beaucoup d’amis. Il s’entendait avec tout le monde ou presque, mais rare étaient les personnes qu’il pouvait vraiment considérer comme des amis. Il avait des connaissances, des gens à qui il parlait de temps en temps en cours, ou dans un couloir, des personnes qu’il croisait de temps en temps, à qui il demandait quelques services en échange d’autres services. Il avait également un groupe d’amis dans sa propre maison composé de garçon de Septième année. Mais il avait vraiment deux personnes qu’il considérait réellement comme des véritables amis : Collin et Rebecca. S’il avait rencontré la jeune femme dès son arrivé dans le train, il avait rencontré le garçon, un peu plus tard dans la salle commune. Collin était tout comme lui dans la maison Serpentard. Ils s’étaient parlés pour la toute première fois dans la salle commune des Serpents le lendemain de la répartition. Si Mathéo était un peu impressionné en arrivant, et n’osait pas trop bouger une oreille (chose qui allait vite changer par la suite), Collin, lui, était déjà très à l’aise, comme s’il avait toujours connu l’école de sorcellerie. C’était lui qui était venu parler au petit Mathéo, avec toute son assurance, et sa confiance en lui. Et ils avaient continués à se parler, passant le plus clair de leur temps lorsqu’ils étaient tous les deux dans la salle commune ensemble. Ce garçon était marrant, cool, mais au final assez différent quand même de Mathéo. Ils avaient grandi, et aujourd’hui, lui, était le genre de garçon à raconter des bobards aux filles pour qu’elles tombent dans ses bras. Lui était tout le contraire. Mais malgré son amour des filles, Mathéo avait toujours pensé que celui-ci avait un faible pour Rebecca. Rien n’avait pour autant jamais été confirmé. D’ailleurs en parlant de Rebecca. La jeune femme et lui entretenaient une belle amitié. Une amitié qui pouvait ne pas forcément être comprise par tout le monde. Après tout, ils ne se ressemblaient pas. Et pour la plupart des personnes de l’école, la Serdaigle était une garce prétentieuse, et méchante.

Mathéo n’avait jamais vu Rebecca de cette façon. Elle avait son caractère, qui pouvait ne pas être facile à vivre tous les jours, mais elle n’était pas une méchante fille au fond. Elle avait un grand cœur, et beaucoup d’affection à donner. Et pour lui c’était dommage que les autres étudiants la critiquent à ce point, sans même essayer de la connaître davantage. Car derrière ce masque, cette barrière, il y avait réellement une fille merveilleuse que Mathéo était content et chanceux de connaître. Elle avait toujours été présente pour lui, toujours était son espoir et son rayon de soleil quand parfois les choses n’allaient pas bien. Elle valait la peine d’être connu. Et le Serpentard l’avait toujours défendu envers et contre tous, peu importe ce qui se disait sur elle. Car après tout, elle était sa meilleure amie, et c’était aussi son job de faire ça. Sept ans maintenant qu’ils étaient ensemble. Sept ans incroyables passés l’un avec l’autre à tout faire : des bêtises, des soirées, des confidences, des pleurs, des rires, de la colère. Tout y était passé. Elle avait sans doute vu le Vert et Argent dans tous ses états, et lui aussi.

Cela faisait maintenant quelques semaines que les deux camarades ne s’étaient pas vus. Bien sûr, il leur était arrivé de se croiser en cours, mais pas réellement en dehors. Mathéo avait eu peu de temps libre entre la dose d’examen et les heures de retenues. Elle lui avait beaucoup manqué aussi, parce qu’il aimait leurs conversations tard le soir sur leurs vies, sur l’école, sur tout. Il aimait passer du temps avec cette fille, il n’avait pas honte de le dire. Et pourtant, il n’y avait jamais eu plus que de l’amitié entre les deux adolescents. Et oui parce que deux personnes du sexe opposé qui passent le plus clair de leur temps ensemble, ça fait parler les gens au bout d’un moment. Mais non, Mathéo n’avait jamais ressenti plus que de l’amitié pour cette belle jeune femme. Elle était magnifique, et il l’adorait mais ça n’allait pas plus loin que ça. Elle était réellement comme quelqu’un de sa famille, comme sa petite sœur. Il l’aimait beaucoup, il avait tout le temps envie de la protéger, il avait envie d’être là pour elle, comme un frère pouvait l’être pour sa sœur. Rien de plus. Mathéo n’avait jamais réellement écouté les rumeurs à ce propos, il ne s’en était jamais expliqué, n’avait jamais forcément démenti. Parce qu’au final, il se fichait totalement qu’on puisse le croire amoureux de Rebecca, lui savait ce qu’il était, savait ce qu’il ressentait et c’était le principal. Les ragots étaient idiots, et Mathéo était bien le genre de garçon à ne pas s’y intéresser du tout. S’il avait des doutes sur quelqu’un, il allait voir cette personne directement, il ne lançait pas de rumeurs sans connaître le fond du problème. Mais bon tout le monde ne pensait pas comme lui, et les rumeurs étaient bien alimentés par certaines personnes de l’école de sorcellerie.

Rebecca avait donc rejoint le Serpentard dans la salle des Trophées, là où il devait effectuait sa retenue comme tous les soirs de la semaine depuis environ un mois. C’était bientôt la fin, ou du moins il s’en rapprochait tranquillement. Et il était bien content, il n’en pouvait plus, il était totalement exténué et n’allait surement pas faire long feu s’il continuait d’avancer avec si peu de sommeil à son actif. Trop dur, trop long, il ne tenait plus, surtout que les professeurs les massacraient en révision en ce moment. Alors ce n’était réellement plus gérable pour lui. Il en était presque rendu à devoir choisir entre le sommeil et sa réussite scolaire. Rebecca avait dû s’ennuyer dans son dortoir ce soir, pour avoir envie de le rejoindre pendant sa retenue. Mais au final, Mathéo était plutôt content de la voir. Déjà parce qu’elle lui avait manqué mais surtout parce que ça lui faisait de la compagnie dans cette grande et silencieuse salle. Elle s’installa comme une princesse comme si elle allait assistée à un opéra, ou à une pièce de théâtre. Le Serpentard qui ne mâchait pas souvent ses mots lui fit remarquer délibérément. Toujours dans la provocation, c’était un peu sa marque de fabrique, elle confirma qu’elle était bien venue pour cela. Comment répondre à la provocation ? Par la provocation bien sûr, alors le Vert et Argent la menaça de lui envoyer un seau d’eau en pleine figure. Il n’allait pas le faire, parce que sinon il allait surement devoir nettoyer le sol de la pièce, et franchement il n’avait pas envie de se rajouter du travail pour rien. Mais Rebecca devait quand même avoir encore le doute, parce qu’elle savait à quel point il était imprévisible comme garçon. Elle lui balança qu’il était cruel, et surtout très sadique. Mathéo sourit, content de sa victoire. Ils aimaient jouer autant l’un que l’autre. Leur amitié n’était pas conventionnelle dans le sens où ils n’étaient pas du genre à se dire qu’ils s’aimaient cinquante fois par jour, ou étaler leurs sentiments, ou toujours prendre l’autre avec des pincettes. Non c’était plutôt le contraire. Ils s’embêtaient, se taquinaient, pour tester l’autre, pour l’obliger à répondre tout en montant une pression. C’était un jeu, une joute verbale qui s’installait entre les deux camarades à chaque fois qu’ils étaient ensembles. Et chacun ne voulait jamais lâcher l’affaire, un petit jeu de force pour le pouvoir au final.

Mathéo continuait d’essuyer, d’astiquer et de faire briller les médailles et les trophées de cette fichue salle. Il en avait marre, réellement, en même temps il faisait à peu près la même chose depuis plus de trois semaines, et ce n’était pas un travail très épanouissant intellectuellement ou physiquement parlant. Non c’était juste ennuyeux, et long, et c’était surement pour cela qu’on lui avait demandé de le faire. Mais le Serpentard voulait profiter de la présence de Rebecca pour qu’elle l’aide un peu. Après tout, quatre mains iraient forcément beaucoup plus vite que seulement deux. Qu’il avait été naïf de penser que la jeune femme puisse bouger ses fesses pour l’aider. Ce n’était pas son fort les efforts physiques, et encore moins s’il y avait un risque d’abimer l’un de ses ongles ou sa peau parfaitement hydraté. Qu’est-ce qu’elle pouvait être précieuse et superficielle quand elle s’y mettait, c’était insupportable. Rebecca était le genre de fille à parfois se sentir un peu supérieure, elle était trop bien pour faire le travail d’un elfe de maison comme elle disait. Elle se pensait trop belle, trop parfaite, trop supérieure pour s’abaisser à ce genre d’activité. Bon Mathéo avait l’habitude de ce genre de parole, il n’y faisait plus trop attention ou du moins ça ne le choquait pas tant et plus que ça. Mais dans ce genre de moment, c’était très énervant. Lui trimait pour avancer, et elle le regardait en se plaignant de sa trop longue journée, sans véritablement se rendre compte que celle de Mathéo n’était pas vraiment fini et que lui aussi était épuisé. Il serait peut-être temps qu’elle arrête de se regarder le nombril, qu’elle lève la tête et se rende compte à quel point elle était chanceuse de pouvoir maintenant se prélasser alors que d’autres n’avaient pas encore cette chance. Mathéo agissait peut-être comme un elfe de maison, mais malheureusement il n’avait pas les pouvoirs de ces créatures. Dommage, ça aurait surement pu lui être très utile pour la tâche qu’il était en train de réaliser. Rebecca le plaignit ironiquement, avant de lui proposer de rentrer à son service en tant que petit elfe, elle lui ferait même grâce de quelques pouvoirs s’il se montrait obéissant. Mathéo leva les yeux au ciel avec un sourire en coin. Elle ne s’arrêtait donc jamais celle-ci. Elle rajouté également par la suite qu’elle était certaine que la tenue lui irait à merveille, et que cela pourrait réellement être une acquisition intéressante.

*Le cerveau de cette fille ne tourne vraiment pas rond, pars vite en courant mon garçon.*

– Je crois que je préférerais me jeter du haut de la tour d’Astronomie plutôt que faire ton chienchien serviteur.

Lança le jeune homme en rigolant. Pauvre Rebecca, il n’était pas réellement tendre avec elle. Mais elle ne pouvait avoir que l’habitude. Après tout, cela faisait plus de six ans qu’elle le connaissait maintenant. Mathéo n’était pas trop du genre à se laisser faire dans leur joute verbale. Il aimait beaucoup répondre, évaluant son pouvoir de réparti à chaque fois. Et franchement, il avait l’impression de ne pas si mal se débrouiller que ça. Ils s’amusaient bien ensemble, et Mathéo savait qu’il pouvait aller loin dans ses paroles, parce que Rebecca comprendrait toujours qu’il n’était pas totalement sérieux. Ils avaient toujours marché de cette façon, toujours à se chamailler, à s’embêter encore et encore jusqu’à qu’il y en ait finalement un qui abandonne la partie. C’était mignon, c’était de bonne guerre.

Malgré ses nombreuses piques, Mathéo s’était quand même intéressé à Rebecca. Il voulait savoir comment elle allait, pourquoi cette semaine avait été si difficile pour elle. Il avait un cœur, et se soucier réellement d’elle malgré les apparences. Toujours aussi prétentieuse et égocentrique, Rebecca lui demanda d’oser lui dire qu’il n’était pas heureux qu’elle soit venue l’embêter. Pour seule réponse, et pour unique but que de l’embêter, le jeune homme leva simplement les yeux au ciel. Ni oui, ni non, c’était sa réponse à lui. La Serdaigle reprit la parole un peu après pour lui expliquer la raison de sa fatigue. Elle avait pris pas mal de retard sur ses cours, et avait donc passé le week-end à rattraper tout ça. C’était visible sur son visage qu’elle n’avait pas eu beaucoup de temps pour se reposer la pauvre, elle avait des cernes énormes. Alors évidemment, Mathéo commença à la taquiner sur le sujet. Pour la Serdaigle, c’était de sa faute si elle avait dû sortir avec une tête pareille. En plus de rattraper ses cours et de faire ses devoirs, elle avait également rédigé le parchemin de Mathéo pour le cours de Métamorphose. Mathéo était surpris d’un tel élan de gentillesse de la part de la Serdaigle. Mais il était vraiment heureux. Evidemment, il n’avait pas eu le temps de faire ce fameux devoir, et savoir qu’il n’allait pas être obligé de passer trois heures dessus le ravivait réellement. Il la remercia réellement et sincèrement, il fallait qu’elle oublie tout ce qu’il avait dit de méchant précédemment, parce qu’elle lui avait réellement sauvé la mise. Même Bee, une fille de Serdaigle, n’avait pas voulu lui faire ce devoir. Rebecca semblait surprise qu’il se serve toujours d’elle pour ses devoirs, et lui demanda comment il comptait avoir son année.

– Oui je me sers toujours d’elle, c’est l’assurance d’avoir des bonnes notes pour pas chers. Oh commence pas avec ça Becca, tu me demandais la même chose en cinquième année pour les Buses, et tout s’est très bien passé.

Répondit le garçon. Après tout il n’allait pas se passer de Williamson, elle faisait ses devoirs pour peu d’argent, et mieux que lui. C’était réellement pratique et c’était une solution dont il se servait quand réellement il n’avait plus de temps devant lui. Pour ses examens de fin d’années, il allait évidemment mettre les bouchées doubles. Mais ce n’était pas forcément facile pour lui de se libérer du temps pour réviser et pour ses devoirs quand on lui mettait des heures de retenues tous les soirs de la semaine. Il n’était pas Superman non plus, et ne pouvait pas tout faire. Alors il était obligé de déléguer à d’autres personnes, comme les érudits qui étaient souvent en avance pour ce genre de trucs. Rebecca, pour autant, ne faisait pas souvent ses devoirs pour lui. Elle avait beau être sa meilleure amie, elle refusait souvent malheureusement pour lui. Bon elle faisait surement cela pour son bien, après tout il fallait bien qu’il travaille tout seul de temps en temps parce que sinon quand il se retrouvait devant les copies des Aspics, il aurait beaucoup de mal.

Mathéo venait de lui dire qu’elle était un ange. Parce que sur le coup, c’était ce qu’il avait pensé d’elle. En même temps, elle venait de lui épargner des heures de travail en plus. Il n’était pas trop ingrat encore. Mais il n’avait pas remarqué à temps ce petit sourire sadique sur les lèvres de sa meilleure amie. Elle avait visiblement une idée derrière la tête qu’elle confirma quelques instants plus tard. En effet, elle lui annonça qu’elle n’en avait pas fini avec lui, elle n’était pas sûre qu’il dirait la même chose quand il saurait ce qu’elle lui réserve. Et oui, Mathéo aurait dû y penser avant. Il n’était pas stupide, il connaissait assez la belle demoiselle pour savoir qu’il n’y avait rien sans rien avec elle. Le jeune homme fit une grimace. Il n’était réellement pas sûr de ce qu’elle lui réservait. Elle pouvait se montrer assez cruelle et sadique de temps en temps. Le garçon attendait patiemment sa sentence. Mais visiblement, il avait le choix. Soit il la supportait pendant une journée complète en l’emmenant faire un tour à Pré-Au-Lard, soit il lui faisait un massage des pieds, soit il choisissait lui-même quelque chose qui ferait plaisir à Rebecca. Et elle voulait aussi des papouilles dans les cheveux. Et bien dis donc elle était exigeante la demoiselle.

– Pour la journée à Pré-Au-Lard, ça me dérange pas, après tout il faut que je trouve un cadeau à Ayla pour la Saint-Valentin, on pourrait en profiter pour aller au restaurant, faire les magasins, le plein d’alcool et de friandises. Par contre pour le massage oublie. Sinon on peut se faire … euh … un pique-nique dans le parc ? Ouais je sais je suis pas original, j’ai pas d’idées, mais je suis tellement fatigué que mon cerveau marche au ralenti.

Répondit le Serpentard. Rebecca montrait très clairement son envie d’imposer son pouvoir. Elle l’avait clairement entre les mains après avoir rendu service au Serpentard, et voulait donc en profiter. En même temps, elle aurait été stupide de ne pas le faire. Si les rôles avaient été inversés, Mathéo en aurait surement profité pour lui en faire baver aussi.

Le sujet dériva très vite sur quelque chose d’autre, et c’était Ayla, la petite amie de Mathéo qui était au centre de la discussion. C’était tout nouveau pour Rebecca de devoir partager son meilleur ami avec une autre fille, surtout une qu’elle ne portait pas réellement dans son cœur. Elle n’avait pas été contente d’apprendre qu’il avait déjà embrassé la jeune femme. Tout allait trop vite apparemment. Il fallait vraiment qu’elle se calme et se détende, tout allait bien, la Serdaigle ne l’avait pas du tout perverti, il suivait son propre rythme sans avoir de pression de sa part. Rebecca s’était réellement emporté pour le coup. Elle le traita de bébé par la même occasion en lui disant que c’était mignon autant d’innocence. Elle fut rassurée en voyant que son ami était toujours incapable d’utiliser les vrais mots pour parler de sexe, pour elle c’était la preuve qu’il était toujours lui-même. Franchement, elle se prenait vraiment trop la tête pour rien, à croire qu’il était une petite chose qu’il ne fallait absolument pas froisser. Mais il n’était pas si fragile que ça, il avait quand même dix-sept ans, et il était capable de savoir ce qui était le mieux pour lui.

– Si je décide de coucher avec elle, ça sera ma décision Becca, ce sera pas parce qu’elle m’a mise la pression, ou parce qu’on a pervertit mon cerveau. Je suis pas un gamin, je peux prendre mes décisions tout seul ne t’inquiète pas.

Répondit le jeune homme. Rebecca était en train de bouder à moitié. Il savait qu’elle disait tout ça pour lui, parce qu’elle le connaissait et qu’elle savait à quel point la première fois avait une véritable signification pour lui. Mais elle devait aussi comprendre qu’il était maitre de ses propres décisions, et ce n’était pas parce qu’il était encore vierge et pur, qu’il allait forcément prendre des décisions stupides sur le coup de l’émotion. Bon évidemment avec cette tête, elle était en train de l’amadouer tranquillement, mais bon. Elle était protectrice envers lui et ne voulait pas qu’Ayla lui fasse du mal. C’était compréhensible, après tout elle était son amie et s’inquiétait des répercussions sur lui et pas sur la Serdaigle.

Mathéo l’avait taquiné en la surnommant maman. Après tout, elle avait ce genre de comportement avec lui actuellement, en le surprotégeant pour des choses assez inutile. C’était a manière à lui gentille de lui montrer qu’elle était sans doute en train d’exagérer. Mais la jeune femme lui répondit qu’elle se devait de jouer ce rôle comme il n’était pas sage. Rentrant dans le jeu, le Serpentard démentit totalement en se faisant passer pour un enfant modèle, chose qu’il était très loin d’être bien évidemment. Elle ne le croyait pas, et c’était logique puisqu’elle le connaissait mieux que personne après tout.

– Un monde ou Rebecca serait gentille, généreuse et altruiste, j’ose à peine en rêver.


Répondit le sale gamin pour taquiner une nouvelle fois son ami. Pourtant elle se montra gentille et attentive par la suite, puisqu’elle lui proposa de s’assoir. Après tout, il pouvait lui aussi se reposer même en continuait de travailler. Poser ses fesses sur la table faisait un bien fou et lui rappela à quel point il était exténué.

La série de question personnelle n’était pour autant pas fini. Si le sujet Ayla était plutôt sensible, Rebecca voulait quand même en parler. Elle voulait absolument savoir comment avait été le premier baiser de son meilleur ami. La réponse qu’il lui donna fut plutôt étonnante en premier lieu puisqu’il utilisa le qualificatif : mouillé. Visiblement ce n’était absolument pas la réponse que Rebecca attendait puisqu’elle commença à s’énerver toute seule. Elle avait presque de la peine pour Ayla, c’était nouveau ça aussi. Mathéo se contenta de rigoler, avant de donner réellement plus d’informations. Rebecca lui répondit donc que c’était normal que sa balle de Quidditch réagisse lorsqu’il voit une jolie fille. Elle avoua quand même qu’Ayla était une fille magnifique. Mais oui comme elle disait si bien, ça avait été assez gênant le garçon qui n’avait plus su où se mettre pour le coup. Elle lui balança aussi qu’il allait devoir apprendre à se contrôler s’il ne voulait pas se retrouver dans des situations gênantes en public.

– Euh … ok on peut arrêter de parler du dressage de mon balai s’teuplait ? C’est ultra gênant, surtout quand on est en même temps en train d’astiquer des médailles.

Pauvre petit garçon qui avait encore du mal à parler de sexe, et de rapprochements physiques. Tellement innocent encore. La jeune femme lui donnait maintenant des conseils. Il fallait, selon Rebecca, qu’il s’habitue à être en contact avec elle, en l’embrassant de temps à autre, ou en la frôlant. Parce que quand ils passeraient aux bisous dans le cou, il aurait surement encore plus de mal à se contrôler et ses poussées d’hormones allaient être probablement plus gênante. Oui bon ce n’était pas tout à fait exact. Visiblement, il n’avait pas tout raconter à Rebecca, et il fallait donc qu’il la mette à jour sur les contacts physiques qu’il avait eu avec la Serdaigle.

– Non mais Reb’ je l’ai déjà touché, pris la main, et tout, je suis pas un gamin de maternelle non plus. Et puis je lui avait fait un baiser dans le coup aussi à la soirée qu’on avait passé avec toi et Collin l’autre jour. On était dans un coin de la salle sur demande.

Bon ce jour-là, il avait fumé et bu, et de toute évidence n’était pas dans son état normal, mais en soit, il avait quand même déjà embrassé la jeune femme dans le cou. La conversation continuait sur le même thème. Rebecca lui annonça que même si c’était loin d’être l’amour fou entre elle et sa copine, il restait quand même son meilleur ami, et il pouvait lui parler de tout sans qu’il n’y ait de problème. Encore heureux, parce que Mathéo avait envie de partager cette partie de sa vie avec sa meilleure amie. Il en avait surtout besoin. Elle lui annonça même qu’il pouvait lui poser pleins de questions, qu’elle était là pour ça, et pour mettre du piment dans sa vie vide de sens sans elle. Et voilà que la prétentieuse était de retour, elle n’était jamais loin celle-ci. Mathéo arbora un sourire, amusé par les paroles de la jeune femme.

– En vrai, je lui ai posé pas mal de questions sur le sujet pendant la soirée qu’on a passé ensemble. Mais c’est vrai que je peux avoir ton avis aussi. Genre, toi tu penses qu’il faut attendre combien de temps avant de passer à l’acte pour une première fois ?




par humdrum sur ninetofive
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"Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  Empty
MessageSujet: Re: "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  EmptyLun 6 Fév - 0:09
Le problème avec Rebecca c'était qu'elle était un paradoxe à elle toute seule. En fait, c'était un peu comme si elle avait deux personnalités avec simplement une un peu plus présente que l'autre. La partie dominante de son caractère était la plus sombre et à mes yeux la plus amusante. Becca était une peste, une sale garce manipulatrice, égoïste, égocentrique, superficielle, capricieuse et pleins d'autres adjectifs péjoratifs qu'il était plaisant d'imaginer et rechercher pour la qualifier. Ca c'était ce que certains appelleront sa façade mais surtout c'était la Becca que tout le monde connaissait. Néanmoins, on pouvait trouver chez elle un autre trait de caractère, beaucoup plus plaisant et agréable, mais surtout bien caché et rare. Il s'agissait là d'une personne plus gentille, pas adorable mais attachante, loyale, drôle, parfois intéressée. Bon elle devenait aussi ultra possessive dans ces cas là. Mais bon la perfection n'existe pas n'est-ce pas ? Attention toutefois à ne pas croire que le démon peut devenir un ange. Même quand elle est dans son bon côté avec les personnes qui selon elle le mérite, elle reste une chieuse et peste de première.

L'amitié était pour elle imprévu. Elle ne l'avait pas désiré et n'avait jamais prévu de connaitre un tel sentiment, se destinant à la solitude mais maintenant qu'elle l'avait elle n'était pas sûre d'être capable de s'en séparer. Son amitié avec Mathéo était étrange. C'était un fait incontestable mais n'était-ce pas cela qui rendait justement le sentiment amical magnifique ? Plus une amitié était étrange, plus elle était unique parce qu'elle ressemblait aux personnes concernées. Becca n'avait pas beaucoup d'amis, de vrais amis hormis le verts et argent. Il y avait une ou deux filles de Serdaigle qu'elle appréciait suffisamment pour les considérer comme tels. De plus, il est vrai qu'il y avait un gros point noir à être l'ami de la blondinette : sa possessivité. Il est vrai qu'il était très dur pour elle d'accepter que ses amis soient proches de d'autres personnes. Par exemple, Collin et Charlotte. Le premier était le meilleur ami de Mathéo à Poudlard et au début, Rebecca ne l'aimait pas du tout. Au fil des années, elle s'était forcée à l'apprécier et avait finalement réussi à ne pas détester sa compagnie même s'il lui arrivait parfois d'avoir envie de l'étrangler. Il était amusant et divertissant. Charlotte avait eu un peu plus de chance parce qu'en sa présence, la bleu et bronze faisait quelque chose d'assez rare venant d'elle : des efforts. C'était un miracle qu'elle en fasse et elle-même ne savait pas réellement pourquoi. Bon, certes c'était pour faire plaisir à l'idiot qu'il lui servait de meilleur ami mais heureusement pour elle, elle n'était pas aussi tolérante avec toutes les personne à qui il parlait. Les efforts qu'elle faisait avec la Poufsouffle étaient donc assez étonnants mais ils étaient présents. Néanmoins, l'excentrique jaune et noir prenait un peu trop souvent Becca pour son amie au goût de celle-ci qui préférait garder une certaine distance avec les gens. Être proche était trop dangereux. Après, on s'approchait de vous, on brisait vos barrières et on ratatinait votre coeur.

Hum ce n'était clairement pas dans les projets de Rebecca. Déjà que Mathéo l'avait vu dans des états que personne d'autre ne connaissait, il ne fallait pas abuser. Bon, après, il était vrai qu'il la connaissait mieux que quiconque et s'il acceptait son caractère de peste avec les autres, il pourrait même prévoir chaque réaction, chaque parole qu'elle aurait. Mais il n'en était pas capable. Il ne voyait en elle que le bon. C'était d'ailleurs pour celle raison que les élèves de l'école de sorcellerie, les avait cru ensemble ou du moins amoureux. Et pourtant, ce n'était pas le cas. Becca l'adorait mais clairement pas en tant que copain. Au contraire du jeune homme, ces rumeurs l'énervaient parce qu'elle n'aimait pas qu'on la croit amoureuse, qu'on la sache capable d'aimer. Rebecca Anastasia MacMillan n'aimait pas, ne tomber pas amoureuse et ne vivait pas de comtes de fées tout simplement parce qu'elle ne le désirait pas. Elle n'était pas comme ça. Elle, elle n'était pas la princesse mais plutôt la méchante reine qui dans les véritables histoires, semaient la terreur et la panique, détruisaient les mariages, les familles. Elle, elle était la méchante reine qui gagnait toujours en réalité. Parce qu'il fallait bien se l'avouer, les niaiseries racontées aux enfants sont bien loin de la réalité.

Becca avait donc décidé, soudainement, de rendre visite à Mathéo lors d'une de ses dernières retenues dans la salle des Trophées mais avait attendu que Rusard parte après avoir donné ses instructions. Il ne faudrait pas qu'elle ait des ennuis quand même ! Elle tenait à lui mais clairement pas au point de se prendre elle-même une punition ! N'abusons pas. Il s'agissait d'une vaste salle avec pleins de médailles et de trophées que le concierge se faisait un plaisir de faire récurer par les élèves. Pour la jeune femme, c'était la pire des tortures. Comment diable pouvait-on s'abaisser à un travail d'elfe ? Comment pouvait-on faire ça ? Argh non, rien ne valait une horreur pareil. Encore pire que ça, c'était pour elle l'humiliation la plus prononcée qu'elle connaisse. Et elle savait que même si ce n'était pas une tare aussi grosse pour lui que pour elle, elle savait parfaitement que le brun commençait à lâcher, à craquer entre les cours, les devoirs, les retenus, son peu de sommeil et tout plein d'autres choses. Alors, si sa visite pouvait lui faire plaisir, tant mieux. Mais qu'il ne compte pas sur elle pour l'aider ! Elle ne s'abaisserait certainement pas à une telle chose. Ou du moins, c'était ce qu'elle pensait en entrant dans la salle, faisait d'une pierre deux coups en surprenant le garçon en question. Théâtralement, et surtout comme elle en avait l'habitude, Becca s'installa sur une petite table dans un coin de la pièce, un sourire aux lèvres. Bon d'accord, elle pouvait bien l'avouer, c'était plus que jouissif de voir son meilleur ami morfler ainsi alors que elle ne faisait rien et venait l'embêter par sa présence en se plaignant non stop. Il est vrai que cette simple vision, ce magnifique spectacle, lui remontait d'un coup la journée, même si elle ne l'avouerait pas avoir haute. Le voir tout court lui faisait plaisir de par les deux longues semaines qu'ils avaient passer sans pouvoir se parler. Elle, un peu sadique ? Mais totalement !

Surtout que l'une des choses qu'elle appréciait le plus dans leur amitié était ce petit jeu entre eux, cette joute verbale qui ne savait cesser, s'arrêter ou même se mettre en pause parce que même durant les sujets les plus sérieux, ils étaient incapables de ne pas s'envoyer de petites piques. La plupart du temps, c'était Becca qui lançait, tout simplement parce que c'était dans son caractère, et il lui répondait encore plus fort avec plaisir. Suite à ça, à chacune de leurs réponses, la pique augmentait, devenant plus puissante, plus violente, mais toujours autant dans la rigolade, l'amusement et certainement pas dans le sérieux. C'était d'ailleurs le cas actuellement, comme ça l'était toujours. Pour le coup, le jeune homme aurait apparemment désiré que elle, la belle, la merveilleuse, la sublime et parfaite Rebecca MacMillan prenne le risque de se fatiguer ou de se casser un ongle pour l'aider à astiquer et récurer ?! Non mais oh ! Il lui avait dit qu'elle était superficielle et elle n'avait pas démentie. Elle l'était par la faute de son éducation misogyne qui mettait la beauté et la perfection physique féminine au centre de tout et comme étant la seule chose qui compte. Il pouvait lui reprocher beaucoup de choses, la plupart étaient en effet sa faute mais ça, ça lui venait de sa famille. Alors, elle lui avait répondu tout sourire qu'elle préférait être superficielle que faire le boulot d'un elfe. "Prend ça dans tes dents Collins !" avait-elle pensée, un sourire moqueur aux lèvres avant qu'il ne lui réponde qu'il n'avait que les inconvénients et pas les avantages puisqu'effectivement, il n'avait pas leurs pouvoirs magiques. Alors, elle avait très généreusement proposé de le prendre en tant que son propre serviteur, son propre elfe de maison et que peut-être, si éventuellement il se montrait obéissant, de lui donner quelques pouvoirs. Ce à quoi il venait de rétorquer préférer se jeter du haut de la tour d'Astronomie. Et hop, un partout, la balle au centre.

Elle posa alors sa main au niveau de son coeur et prit un air offusqué. S'il croyait qu'elle allait se laisser mettre au tapis ainsi, il la connaissait mal. Parce que Becca refusait de perdre, et surtout pas leurs joutes verbales, elle était bien trop fière pour cela et il prendrait bien trop plaisir à lui rappeler constamment pour qu'elle laisse une telle chose arriver. Après tout, ils avaient beau dire et croire, ils n'étaient pas totalement amis pour rien. Mathéo aussi pouvait être très sadique.

- Oh que de méchanceté dans tes paroles ! Mais je ne puis y croire, je sais que tu rêves jour et nuit d'entrer à mon service et de satisfaire le moindre de mes désirs, le moindre caprice que je ferais. Et puis, ne te leurres pas, si tu sautais de la tour d'Astronomie, personne ne te regretterais.  Ah si, excuse moi, une personne te regretterait, ta copine mais c'est tout.

Et elle lui fit un sourire éclatant, éblouissant même, fière de sa réponse et finalement un peu impatiente d'écouter ce qu'il lui répondrait. C'était vraiment amusant et plaisant et il fallait bien avouer, ça avait presque autant d'effet apaisant qu'un bon massage. Elle se demandait s'il abandonnerait la partie, mais souvent celui qui le faisait ne le faisait pas de suite, il attendait longtemps avant. Ca lui était déjà arrivé, de perdre face à lui, rarement, mais c'était déjà arrivé parce qu'il la connaissait assez bien pour la mettre ko s'il le voulait. Malheureusement, il trainait souvent un peu trop et elle l'achevait avant. C'était leur manière à eux d'être adorable l'un envers l'autre. Manière peu commune certes, mais bon, avec Becca, il ne fallait pas trop s'attendre à mieux.

Elle avait justement continuer de se plaindre devant lui alors que celui-ci n'avait même pas encore fini sa journée. Elle ne cessait jamais de se plaindre, affirmant être totalement épuisée. Et selon ce que son meilleur ami venait de lui dire, ça se voyait parce qu'elle avait de sacré cernes. Aïe, il savait où toucher cet idiot. Pour la taquiner, il lui demanda si elle était vraiment sortie ainsi et elle lui répondit du tac au tac que certaines, elle les lui devait à lui, parce qu'elle avait passé du temps sur son devoir de métamorphose. Bon ce qu'elle avait volontairement oublié de préciser, c'est qu'elle avait également fait un autre de ses devoirs mais elle ne préférait pas lui dire, elle passerait probablement pour faible et il prendrait l'habitude. Elle l'avait aidé parce qu'elle n'était pas totalement sans coeur mais elle n'approuvait absolument pas que ce soit quand il lui demande à elle, ce à quoi elle répondait pratiquement toujours par la négative, ou que ce soit quand il le demandait à Bee, cette fille de Serdaigle que Rebecca ne détestait pas et dont la compagnie pouvait parfois être appréciable. Il se servait de la bleu et bronze mais la blondinette s'inquiéter de comment ferait-il au moment des ASPICS. Il lui répondit qu'il s'en était pourtant bien sorti au moment des BUSES. A l'époque c'était une autre fille qui se chargeait de faire ses devoirs, puisque Bee n'était arrivée qu'en début d'année.

- Les BUSES et les ASPICS c'est pas pareil Mathéo, précisa-t-elle en levant les yeux au ciel. Fais comme tu veux, mais ne viens pas pleurer. Tu sais mieux que quiconque que consoler ne fait pas parti de mes qualités et qu'il y a plus de chances que je te dise que je t'avais prévenu qu'autre chose.

Lâcha-t-elle en se mordillant la lèvre inférieur pour réprimer le sourire qui lui brûlait les lèvres. Ce qui se cachait derrière ses paroles était une absence totale d'argument et il allait directement le comprendre. Il avait gagné cette bataille mais elle était sérieuse, pas de pleurnicherie si elle avait finalement raison parce que le "je t'avais prévenu" elle n'hésiterait aucunement à lui sortir et n'en aurait aucun remord. Il lui dit alors qu'elle était un ange de lui avait fait. Il pouvait surtout qu'en plus, elle s'abaissait à l'aider pour sa retenue. Franchement, que ne ferait-elle pas pour lui ? Néanmoins, elle le prévint qu'elle n'en avait pas encore finit avec lui. En effet, on n'avait rien sans rien avec elle. Alors, elle lui proposa de choisir entre deux choix qu'elle avait proposé et un autre qu'il devait lui même trouver. C'était lui qui déciderait finalement ce qu'il ferait pour elle en échange de son devoir. Bien sûr, en plus elle voulait des papouilles aux cheveux. Quand il lui répondit, elle soupira un peu d'exaspération avant de retrouver un petit sourire.

- Bon bon bon, j'oublie le massage mais oublie le pique-nique. Va pour la sortie mais dans ce cas je te propose Londres, la partie sorcière pour que tu lui trouves un cadeau et la partie moldue parce que j'ai vraiment envie d'aller à la patinoire.

Elle éclata un peu de rire. Bon elle ressemblait à une enfant avec ses derniers mots et sa demande était vraiment enfantine mais elle était tout à fait sérieuse. Elle rajouta néanmoins une condition.

- Par contre je veux mes papouilles aux cheveux tout de suite.

Exigeante elle ? Noooon, pas du tout. Mais après tout, ce n'était pas un fait récent qu'elle aimait avoir le pouvoir et c'était d'autant plus attrayant que c'était sur lui. Et puis, après tout, elle n'avait aucun remord à avoir parce que si la situation avait été inversé, il en aurait profité aussi, grandement et peut-être même plus qu'elle.

Leur conversation avait ensuite dérivé et le sujet Ayla avait été abordé par Rebecca. C'était nouveau pour elle de devoir partager son meilleur ami surtout avec une autre fille. Autant Collin, elle s'en moquait, autant cette Ayla, c'était une toute autre histoire. Certaines personnes auraient dis qu'elle était jalouse et qu'elle cachait des sentiments pour le beau brun mais ils auraient eu tord, totalement à côté de la plaque. Elle n'était pas jalouse, elle était possessive. C'était son Mathéo à elle et merde elle ne voulait pas le partager parce que si elle le perdait lui, qui lui restait-elle ? Bon, d'accord, elle avait peut-être réagit un peu excessivement quand il lui avait annoncé avoir embrassé la jeune femme en question. Mais bon, elle ne les savait pas déjà à ce stade. Du coup, elle s'expliqua en affirmant le savoir pas près, trop innocent et pleins d'autres trucs comme ça. Il lui répondit sérieusement, ce qui montrait, à son sens, qu'il lui en voulait un peu de le traiter comme un bébé. Qu'elle ne s'inquiète pas pour lui ? Facile à dire. Alors elle hésita à ne pas répondre du tout mais finalement, elle eu un sourire en pensant à la bêtise qui sortirait de ses lèvres dans les prochaines secondes.

- Alors tu ne vois pas d'inconvénients à ce que je te raconte ma vie sexuelle dans les moindres détails ? Puisque tu n'es plus un gamin, je n'ai plus besoin de te préserver.

Bien sûr, elle le taquinait clairement et ne le ferait pas. Elle ne le faisait jamais. A la rigueur, elle lui disait avec qui elle l'avait fait mais ça s'arrêtait là. C'était une des barrières qu'elle avait su mettre dans leur amitié au fil du temps. Elle savait aussi que Mathéo avait raison dans ce qu'il disait, il était maitre de ses propres décisions mais elle n'aimait pas avoir tord alors elle s'était mise à bouder parce qu'elle se savait irrésistible avec une telle moue affichée sur le visage et qu'elle savait qu'il avait souvent beaucoup de mal à ne pas céder. Elle le connaissait quand même ! Il l'avait ensuite qualifié de "maman" et même si Becca avait parfaitement compris le message elle répondit qu'elle était bien obligée de jouer ce rôle parce qu'il était un enfant pas sage. Ce à quoi il rétorqua l'être et elle lui affirma que s'il l'était, elle, était altruiste. Comble de l'ironie si vous voulez mon avis.

- Oh mais tu peux en rêver Mathéo Collins. Rêves en autant que tu veux parce que cela n'aura jamais lieu dans la réalité. Et puis de toute manière, je ne serais pas moi, si j'étais ainsi.

Elle l'obligea ensuite à s'assoir. Non mais quel idiot franchement, il se disait fatigué mais il ne profitait même pas de ce qui était à sa portée pour se reposer ! Rebecca avait ensuite fait quelque chose qui lui coutait beaucoup mais qu'elle savait nécessaire et importante au vu de leur amitié de plusieurs années maintenant. Elle évoquée sérieusement le sujet du sexe et notamment du premier baiser entre les deux jeunes. Elle avait même avoué qu'Ayla était magnifique ! Non mais quel miracle je vous jure... Et pourtant, Mathéo avait l'air d'être assez gêné vu qu'il lui demanda s'ils pouvaient arrêter de parler de son dressage de balais et cela fit rire sincèrement Rebecca. C'était un rire beau, franc, sincère, naturel et sans même un soupçon de moquerie. Elle lui sourit ensuite. Ces rires là étaient très rares venant de sa part. Même pour le garçon.

- C'est bon ne t'inquiète pas, on arrête de parler du dressage de balais en astiquant des médailles.

La belle blonde se mit alors, pour éviter du sujet du sexe, à lui donner quelques conseils. Elle-même n'était plus vierge depuis un certain temps déjà et même si elle ne donnait pas son corps au premier venu un minimum canon, elle avait de l'expérience. Alors, elle savait de quoi elle parler même si en vu de l'expression du jeune homme, il avait du omettre de lui donner certains détails. Non sérieusement, il y avait vraiment des choses qu'elle ignorait ? Mais merde où est-ce qu'Ayla et Mathéo en était exactement dans leur relation ? Elle fronça les sourcils et l'écouta attentivement.

- Oh...

Elle ne donna pas de réponse plus longue ce qui était assez contraire à ses habitudes mais que pouvait-elle faire d'autre ? Elle ne savait pas quoi répondre. Alors et beaucoup plus sérieusement qu'elle ne l'était en générale, elle lui posa une question sur ses sentiments.

 - Je savais que tu étais sous son charme depuis de nombreuses années mais là tu es complètement épris. T'es amoureux d'elle hein ? Genre amoureux amoureux ?

Sa question pouvait paraitre étrange mais elle espérait qu'il la comprendrait. Une petite boule d'angoisse naquit dans le vendre de la bleue et bronze. Elle détestait Ayla et s'il était  à ce point amoureux d'elle, ça ne s'arrangerait pas. Becca était une véritable peste manipulatrice qui obtenait toujours ce qu'elle voulait. Toujours et ce même si cela devait faire très mal, que les ravages devaient être énormes. Elle était prête à n'importe quoi pour obtenir ce qu'elle désirait. Mais est-ce qu'elle se sentait vraiment de briser le coeur de son meilleur ami juste par plaisir personnel ? Elle était égocentrique, c'était un fait avéré depuis un certain temps et même en le sachant sous son charme, elle s'était mise en tête de briser ce couple. Mais s'il était totalement amoureux d'elle, elle n'était pas sûre d'en être vraiment capable. Becca aurait beau se leurrer elle savait déjà comment ça finirait : elle se mettrait en tête de les séparer, trouver le plan parfait et au moment de passer à l'action, de mettre son plan à exécution, elle abandonnerait. Parce qu'elle aurait trop peur de le perdre et qu'elle ne voulait pas lui briser le coeur. Si on lui demandait aujourd'hui sa plus grande faiblesse, elle répondrait sans aucun doute que c'était lui parce qu'il savait voir au-delà de ce que les gens voyaient en elle et pour ça, elle ne pourrait jamais assez le remercier.

- Euh franchement, attends le mariage c'est pas mal, lança-t-elle avant d'éclater de rire et de le décoiffer à nouveau. Non sérieusement, quand tu te sens prêt. Attends le plus longtemps possible et tu verras qu'à un moment, tu ne pourras juste plus te retenir non pas parce que tes parties masculines auront repris le contrôle mais tout simplement parce que tu n'en auras plus du tout envie. Tu désireras juste le faire avec la personne en question.

Becca sauta ensuite de la table avec un sourire aux lèvres.

- Dieu que cette conversation devient sérieuse. Pour plus de plaisanterie, passons aux choses sérieuses.

Et elle lui fit un clin d'oeil avant de rire, de mettre sa main entre ses seins pour en sortir un sac d'où elle tira une bouteille de vodka et une autre de tequila. L'alcool moldu, c'était son petit truc à elle.

- Je devais attendre demain mais là je m'ennuie trop et il me faut au moins ça pour oublier que je suis en train de t'aider à astiquer des médailles, conclut-elle avec une mine dégoutée mais amusée.
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NEUTRE
Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Lui-même en mangemort.
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"Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  Empty
MessageSujet: Re: "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  EmptyLun 6 Fév - 15:45


“Bouge tes fesses et vient m'aider.”



Rebecca & Mathéo




Mathéo avait bientôt son mois de travaux forcés, et il était d’ailleurs bien content. Sincèrement ces dernières semaines avaient été parmi les pires de sa vie. Il n’en pouvait plus et son plus grand rêve actuellement était de pouvoir dormir pendant douze heures d’affilés, pour dire à quel point il était au fond du trou. Il n’était pas du genre à beaucoup dormir en temps normal, ce n’était pas forcément son truc. En fait si. Mais il préférait de loin s’amuser et faire la fête avec ses amis. Faire une soirée en pleine semaine et ne dormir que quelques heures avant d’aller en cours, ne lui faisait d’habitude pas peur. Mais là, c’était une autre histoire. Cela faisait bien deux semaines qu’il avait totalement arrêté ses occupations en soir de semaine. Parce qu’il avait déjà du mal à tenir le coup entre ses cours, ses devoirs et ses retenues, alors s’il ajoutait à cela une grande ingurgitation d’alcool, on allait surement le retrouver dans un coma. Les professeurs étaient tous comme des dingues en ce moment. Ils étaient peut-être particulièrement stressés ou développaient le symptôme d’envie de faire chier ses étudiants, mais ils n’arrêtaient pas. Ils faisaient de longs monologues à toute vitesse et en plus de cela les massacraient en devoirs et en révisions. Certains n’avaient l’air de penser que leurs élèves n’avaient que leur matière dans la vie. Le pire de tous restait surement le nouveau professeur de Botanique. Celui-ci était totalement givré. Après une entrée remarquée, il les avait un peu pourri, et surtout leur avait donné des devoirs impossibles à réaliser dans un laps de temps aussi court. C’était un grand malade celui-ci vraiment. Sans compter les autres. En fait, ils étaient tous à mettre dans le même sac pour Mathéo qui n’en pouvait simplement plus de tous. Franchement, il aurait bien besoin d’une semaine de vacances maintenant. Mais malheureusement pour lui, il n’aurait pas cette chance avant un bon moment. Puisqu’ils sortaient à peine des dernières vacances de noëls. Encore plusieurs semaines à tenir. Surtout que pour lui, qui était en septième année, ça n’allait que de mal en pis. Plus le temps avançait, plus les examens finaux approchaient. Quelle horreur, parce que le moins que l’on puisse dire, c’était que le Serpentard était loin d’être prêt.

Ses devoirs lui prenaient désormais au moins la moitié, si ce n’est plus, de son temps libre, ce qui finalement ne lui laissait plus beaucoup de temps pour vaquer à ses occupations. Il avait d’ailleurs pas mal négligé les entrainements de Quidditch ces dernières semaines, ce qui n’était réellement pas une bonne chose, étant donné qu’ils joueraient bientôt un match très important contre les Gryffondor. Son balai lui manquait tellement, ainsi que la sensation de voler. Ce sport était une réelle passion pour le Vert et Argent, la seule chose qui l’intéressait réellement. Il aimait la sensation du vent dans ses cheveux, la pression de la foule lorsqu’ils étaient mené de quelques points, et qu’il devait absolument réussir le prochain but. Oui quand il était sur le terrain, il se sentait réellement dans son élément. Et c’était aussi pour ça qu’il était en train de perdre pied en ce moment, parce qu’il ne pouvait faire ce dont il était doué pour. Avec tout ce temps de gâché en retenue, il n’avait pas non plus beaucoup de temps à consacrer à Ayla, ce qui le chagrinait assez, puisqu’il ne la voyait que de temps en temps, quelques minutes entre les intercours. Et puis franchement, toutes ses retenues étaient d’un ennui mortel, il se tapait le nettoyage, le polissage des trophées et des médailles un jour, celui d’après, il devait récurer les toilettes, celui encore d’après il devait faire la plonge avec les elfes de maisons, et ainsi de suite. Franchement, il n’en pouvait plus et avait l’impression d’être utilisé comme un pauvre petit esclave. Il comprenait bien que son professeur de métamorphose devait montrer l’exemple en le punissant sévèrement pour sa faute grave, mais pour le coup elle était en train de réellement exagéré. A croire qu’elle voulait littéralement le tuer à la tâche.

Peu importe, ce soir il ne pouvait que se plaindre encore et encore, tout en astiquant parce que peu importe ses jérémiades, le travail devait tout de même être fait. Il avait quand même de la chance, car il n’allait pas être tout seul. Une demoiselle avait décidé de s’inviter à sa retenue, et l’avait rejoint quelques minutes après que le vieux concierge ait quitté la pièce. Rebecca s’était donc installé en sa compagnie. Il était tellement content de la voir, et de ne pas à avoir rester encore une fois seul pendant des heures et des heures. Et oui parce qu’à force on devenait un peu cinglé et on commençait même à se parler à soi-même, ce qui était plutôt étrange, il fallait l’admettre. Au moins, ce soir, Mathéo aurait quelqu’un de réel à qui parler. Elle n’était évidemment pas venue lui filer un coup de main, il ne fallait tout de même pas en demander trop à la princesse de Poudlard qui ne risquerait de se casser un ongle pour rien au monde. Son entrée détachée et son attitude de princesse était assez révoltant. Mais elle était son amie, et Mathéo voulait simplement la taquiner un peu, comme il le faisait en permanence. Elle devait surement prendre beaucoup plaisir à l’observer de son trône, pendant que lui trimait pour que les tâches qu’on lui ait demandé d’accomplir soit finalement faites. Et en plus de cela, elle lui lançait même des piques pour couronner le tout. Mathéo ne lui en tenait pas rigueur, car c’était comme cela que leur relation fonctionnait. Ils s’embêtaient, se cherchaient, se taquinaient encore et encore jusqu’à épuisement de l’un ou de l’autre. Leur relation avait toujours été ainsi et elle ne changerait surement pas de sitôt. Chacun montait en puissance au fur et à mesure de la conversation, et si les piques étaient plutôt gentillette au début, elles devenaient très vite plus piquantes. Mais ils n’avaient pas un mauvais fond, il n’y avait pas pour but de vraiment faire de mal à l’autre. Chacun savait cela, et c’était surement une raison pour laquelle il n’était pas susceptible de ce que pouvait bien dire l’autre. D’ailleurs le garçon lui lança qu’il préférait quand même se jeter du haut de la Tour d’Astronomie plutôt que de devenir son elfe de maison, et devoir exaucer tous ses caprices. Oui elle devait réellement être une impitoyable maitresse la connaissant. La jeune femme posa une main au niveau de son cœur, et eut l’air soudainement offusqué par ce que venait de lui dire son meilleur ami. Elle nota donc la méchanceté dans ses paroles. Très bien puisque c’était le but. Elle déclara quand même qu’elle ne le croyait pas, et qu’il devait sans doute rêver nuit et jour de satisfaire le moindre de ses désirs. Et en plus de ça, elle rajouta que s’il sautait de la Tour d’Astronomie personne ne le regretterait, sauf Ayla peut-être.

– Je préfère me faire poursuivre par une colonie d’araignée tueuse plutôt que d’être à ton service. Tu es une tortionnaire Becca, rien ne peut être pire que de de devoir t’obéir. Joue pas les grandes marquises sans cœur, si je me jetais réellement du haut de la tour d’Astronomie, tu serais rongé par le chagrin et tu viendrais pleurer sur ma tombe tous les jours, en regrettant toutes les horreurs que tu m’as faites subir en sept ans.

Répondit le jeune homme, content de sa répartie. Quand même, Rebecca n’avait pas pu croire qu’elle l’enverrait au tapis aussi facilement, c’était trop mal le connaître. Lui aimait particulièrement ce genre d’échange, cette petite joute verbale. C’était un plaisir que d’exercer ceci en compagnie d’un adversaire de taille. Parce que Mathéo pouvait bien le reconnaître, Rebecca était plutôt douée quand il s’agissait de balancer des saletés aux gens. Elle était même une maitresse en la matière. Mais heureusement avec lui, ce n’était que boutade. Tout le monde n’avait pas cette chance. Rebecca pouvait aussi se montrer très désagréable avec des personnes qu’elle n’appréciait pas du tout. Et avec eux, elle ne rigolait pas, loin de là. Mais elle était son amie, alors forcément c’était différent par rapport aux autres. La joute verbale continuait tranquillement. L’un et l’autre étaient bien trop têtu pour laisser la victoire aussi facilement à l’autre. Mais en règle générale, c’était souvent le Vert et Argent qui abandonnait la partie avant elle. Il fallait le reconnaitre, Rebecca était particulièrement doué, et avait surement des années d’expériences de plus que lui.

En parlant de chose assez irritante, Rebecca avait commencé à se plaindre devant lui. C’était quand même l’hôpital qui se foutait de la charité pour le coup. Mathéo voulait bien écouter ses jérémiades, mais elle aurait pu avoir la décence de ne pas exagérer de la sorte, surtout qu’elle était tranquille actuellement, ayant fini sa journée de travail depuis longtemps, contrairement à son meilleur ami qui se tapait encore le ménage des heures après la fin de leur dernier cours. Mais évidemment ce genre de chose n’avait absolument pas l’air de déranger Rebecca. Si elle voulait se la jouer Causette ce soir, Mathéo n’allait pas la laisser tranquille. En tout cas, il avait bien l’intention de lui renvoyer quelques piques pour lui faire payer son manque de délicatesse envers lui. Alors il attaqua son physique, parce qu’il savait qu’elle n’aimait pas trop ça. En même temps, son physique était sa marque de fabrique. La Serdaigle était quelqu’un de très superficielle, elle aimait être au top de sa beauté en permanence. Ses cheveux devaient toujours être bien coiffé, ses mains manucurées, son maquillage bien fait. Bref, elle était belle, magnifique même, et elle aimait entretenir son corps. Ainsi, Mathéo lui fit remarquer qu’elle avait d’horrible cernes, tout en lui faisant comprendre qu’il était absolument impossible qu’elle ait put avoir envie de sortir de la sorte. Pauvre demoiselle, elle devait quand même manquer un peu de fatigue. Bon elle n’en était surement pas arrivée à l’état mental de Mathéo, mais elle avait quand même un peu de quoi se plaindre au final. Sa meilleure amie finit donc par lui expliquer les raisons de ce visage déformé. Apparemment c’était même de la faute du Vert et Argent, puisqu’elle avait bossé tard sur l’un de ses devoirs de Métamorphose. Mathéo était surpris qu’elle ait fait cela pour lui. D’habitude, elle n’était pas du genre à lui filer un coup de main en rédigeant à sa place ses parchemins en retard. Visiblement elle avait été prise de bonne volonté, ce que le garçon ne pouvait que saluer puisque cela allait lui éviter des heures et des heures de travail en plus. Il n’allait certainement pas se plaindre, et au contraire allait plutôt la remercier chaleureusement. Il devait reconnaitre qu’elle lui avait été d’une grande aide pour le coup la petite Serdaigle. Généralement, c’était une autre fille de Serdaigle qui s’occupait de ses devoirs. Elle disait beaucoup plus souvent oui que sa meilleure amie, pour la simple et bonne raison que Mathéo lui filait quelques pièces pour son travail. Rebecca s’inquiétait quand même pour lui, ne sachant pas comment il allait faire pour se débrouiller pour les examens finaux s’il n’était même pas capable de gérer tous ses devoirs par lui-même. Pour seul réponse, Mathéo lui annonça qu’il s’était bien débrouillé pour les Buses en cinquième année, alors il n'y avait pas de raison pour que ça se passe mal cette année pour les Aspics. Mais visiblement Rebecca n’était absolument pas de cet avis, puisqu’elle lui annonça qu’il y avait une grande différence entre les Buses et les Aspics. Elle leva les yeux au ciel, avant de lui dire que consoler ne faisait pas parti de ses qualités. Oui pour le savoir, il le savait.

– Tout va bien se passer, te stresse pas pour moi. Je vais m’y mettre à fond, et ça passera tranquille. Et puis au pire, si je me foire, je resterais une année de plus … Comme ça je pourrais profiter d’Ayla encore plus longtemps.

Mathéo avait fait exprès de rajouter un petit mot sur Ayla avec pour seul but d’embêter sa meilleure amie. Il savait qu’elle n’accepterait jamais son échec par simple envie de rester avec sa petite-amie, elle serait même capable de lui mettre un bon coup de pied aux fesses, et le faire révisait des heures et des heures pour qu’il réussisse ses examens. Mais c’était tellement marrant de la voir contrarié que Mathéo n’avait pas pu s’en empêcher. De toute façon pour ce qui était des Aspics, Rebecca n’avait pas le moindre argument à rétorquer. Il avait raison, et elle le savait. Alors Mathéo était plutôt fier de lui de la voir battre en retraite. Ca faisait du bien de gagner une bataille de temps en temps, surtout face à sa meilleure amie. Il la remercia tout de même encore une fois pour le devoir qu’elle lui avait fait, car malgré tous ses défauts, Mathéo n’était quand même pas ingrat. Il appréciait les efforts que la Serdaigle avait fait pour lui, dans l’unique but de lui faciliter la vie. Elle avait vraiment un grand cœur, même si elle le cachait souvent sous une épaisse couche de piques virulentes. Bien sûr, avec Rebecca tout avait un prix. Et si elle lui avait filé un coup de main de bon cœur, elle voulait maintenant quelque chose en échange, un petit geste en guise de reconnaissance. Elle lui proposait plusieurs choix, Mathéo était d’accord pour certains trucs mais pas pour tous. Heureusement pour lui, elle oublia très vite le massage, il n’y aurait pas de pique-nique non plus. Alors ils étaient finalement d’accord pour une sortie, mais Rebecca voulait aller à Londres, dans la partie sorcière pour trouver un cadeau à Ayla, et dans la partie moldu pour aller à la patinoire. C’était un endroit où la demoiselle aimait beaucoup aller l’hiver. Et évidemment il allait lui faire ce petit plaisir.

– Parfait, on a donc enfin réussi à se mettre d’accord. J’imagine que tu vas aussi vouloir faire les magasins, je dois m’attendre à être ton porteur de sac ou tu vas te contrôler pour ne pas acheter un million de fringue que tu ne mettras jamais ?

Lança le jeune homme en rigolant pour la taquiner. Comme bonne petite fille superficielle qui se respecte, Rebecca adorait faire du shopping et acheter pleins de vêtements, et quand lui, avait le malheur de l’accompagner, il se retrouvait à devoir porter des dizaines de sacs. Mais peu importe, les eux adolescents continuaient de rire ensemble. Cependant s’ils étaient maintenant d’accord sur le dû, Rebecca voulait quand même des papouilles dans les cheveux maintenant. Ah qu’est-ce qu’elle pouvait être chiante avec ça. Mais bon, comme elle avait passé des heures sur son devoir, il était mal placé pour l’envoyer bouler, alors il s’exécuta et commença à lui tripoter les cheveux comme elle l’appréciait. Elle était quand même très exigeante la demoiselle, heureusement qu’elle avait un ami comme Mathéo qui n’était pas aussi chiant qu’elle, sinon elle aurait du mal à le supporter. D’ailleurs, Mathéo s’imaginait bien Rebecca face à elle-même un jour. Elle ne pourrait surement pas se supporter elle-même et tuerait son double avant la fin de la journée.

Les deux camarades avaient ensuite abordé un tout autre sujet : celui d’Ayla, la petite amie de Mathéo. Rebecca n’appréciait pas trop la jeune femme au plus grand désespoir de son meilleur ami. Mais c’était surement parce qu’elle avait du mal à partager. Elle était assez possessive dans son genre, et avant que la Serdaigle ne fasse irruption dans sa vie, elle avait le monopole dans le cœur et la vie de son meilleur ami. Alors maintenant devoir partager le temps, devoir accepter qu’il voie une autre fille, ça ne devait pas être si facile pour elle. Il le comprenait et essayait de faire de son mieux pour qu’elle ne se sente pas mal par rapport à ça. Certaines personnes pouvaient prendre cette possessivité mal placé pour de la jalousie, mais ce n’était pas réellement le cas, et Mathéo le savait. Après, il se fichait pas mal de ce que les autres pouvaient penser, ce qui importait pour lui était Rebecca et comment elle se sentait, rien de plus. Elle avait tout de même réagi de manière assez excessive lorsque le Vert et Argent lui avait appris pour son premier baiser. Elle le voyait comme un être innocent voilà tout, mais il n’était plus un bébé, il fallait quand même qu’elle s’en rende compte. Ce n’était pas parce qu’il n’était pas encore passé à l’acte qu’il avait toujours le même âge que la première fois qu’ils s’étaient vus. Si elle avait grandi, lui aussi, et il savait quand même ce qui était bon pour lui. Il ne fallait pas qu’elle s’inquiète à ce point pour lui quand même. Elle rétorqua par une question, en supposant qu’il n’était plus un bébé, il ne voyait donc plus d’inconvénients au fait qu’elle lui raconte sa vie sexuelle dans les moindres détails, puisqu’il n’était plus un gamin, elle n’avait plus besoin de le préserver. Bon euh … Ce n’était pas tout à fait ce qu’il avait voulu dire par là.

– Si tu pouvais m’épargner les détails, je t’en serais très reconnaissant ma chère Rebecca. Je ne suis plus un bébé, mais pour ces trucs-là, tu peux me considérer comme un pré-ado genre pas prêt à entendre comment on fait les bébés, ok ?

Lança-t-il avec un sourire. Non il n’avait réellement pas envie de connaître les détails des aventures de la demoiselle. Elle le taquinait et ne le ferait surement ça. Elle avait toujours été très respectueuse vis-à-vis de la gêne de Mathéo par rapport à ça. Elle s’était elle-même fixé des limites pour ne jamais trop lui en dire. Ils étaient très proches, alors forcément elle lui donnait souvent des noms, pour se confier, mais jamais elle ne lui raconter ce qu’ils avaient exactement fait. Elle restait très souvent floue pour le préserver. Et il appréciait réellement cela. Encore une fois, Rebecca était une fille bien, qui pensait souvent aux autres, mais ça on ne le voyait que si on creusait au-delà de cette façade qu’elle s’était elle-même construite. Mathéo trouvait dommage que certaines personnes la jugent si rapidement sans même prendre le temps de s’intéresser à elle et de la connaître. Elle méritait à être connu, il fallait simplement avoir le courage de passer le mur. Le garçon, pour embêter sa meilleure amie, encore une fois, venait de dire qu’il rêvait d’un monde où elle serait gentille, généreuse et altruiste. C’était tellement loin de la vérité que c’était presque risible. La jeune femme lui répondit qu’il pouvait en rêvait car ça n’arriverait jamais dans la réalité, après tout, comme elle le disait bien, elle ne serait plus elle si elle était ainsi. Mathéo répondit simplement par un rire qui voulait en dire bien plus que des mots.

Bon finalement Rebecca eu sans doute un peu pitié de son meilleur ami puisqu’elle l’obligea à s’assoir à ses côtés. Oui pour le coup il avait été un peu bête. Pourquoi se torturer à rester debout alors qu’il pouvait faire le même travail en se mettant un peu plus à son aise. Le sujet avait dangereusement viré sur le sexe. Domaine dans lequel Mathéo n’était pas réellement à l’aise. Mais il était vraiment mal à l’aise pour le coup, et voulait bien qu’on arrête de parler de son engin. La demoiselle comprit vite ce que voulait dire le garçon, et accepta de mettre ce sujet aux oubliettes pour le moment. Mathéo la remercia intérieurement. Rebecca, en tant que meilleure amie, voulait quand même lui donner quelques conseils. Et au fur et à mesure de la conversation, Mathéo remarqua qu’il avait sans doute omis plusieurs détails. Alors il lui expliqua. Pour une fois, ce qui était réellement rare, Rebecca sembla bouche-bée. Bon elle se reprit quand même, visiblement très surprise qu’il soit autant épris de la demoiselle. Elle lui demanda s’il était amoureux d’elle.

– Je pense oui, je l’aime vraiment.

Répondit Mathéo. Oui il pensait surement pouvoir dire qu’il était amoureux de la belle Ayla. Il avait le béguin pour la jeune femme depuis des années, mais ses sentiments avaient réellement évolués depuis le moment où il avait commencé à la fréquenter. Il aimait réellement être avec elle, pensait souvent à elle. C’était tout nouveau comme sentiment mais tellement agréable à la fois. Mathéo se décida quand même à poser une question : combien de temps il fallait attendre pour passer à l’acte. Certes il avait déjà posé la question à Ayla, mais avoir un deuxième avis sur la question ne pouvait surement pas faire de mal. Au moins il se tenait informé. Rebecca commença par lui dire d’attendre le mariage avant d’éclater de rire, et lui ébouriffer les cheveux. Le jeune homme partit lui aussi dans un fou rire. Non il n’allait surement pas attendre jusque-là quand même. Elle reprit donc sérieusement, il devait donc attendre le plus longtemps possible et il verrait par lui-même qu’à un moment, il ne pourra plus se retenir tout simplement parce qu’il en aura réellement envie. Ok donc elle non plus n’avait pas réellement de réponse claire, il devait simplement voir avec lui-même quand il serait prêt. Voilà tout, ce n’était pas si compliqué que cela au final.

– C’est quand même compliqué toute cette histoire. Je vais m’écouter moi-même alors, j’espère simplement que je ne mettrais pas trop longtemps à me décider, j’ai pas envie qu’Ayla en ai tout le temps marre d’attendre après moi.

Répondit-il simplement. Non il ne voulait vraiment pas qu’Ayla se sente mal dans leur relation. Il voulait qu’elle soit tout aussi bien que lui. Néanmoins Rebecca n’était pas enchanté que la conversation ait pris un tournant aussi sérieux. Elle voulait passer aux choses sérieuses. Elle fuit d’ailleurs un clin d’œil en rigolant. Pour le coup Mathéo n’était pas réellement sûr de la suivre. Elle mit la main entre ses seins et en sorti un sac. Dedans il y avait deux bouteilles, une de vodka et une autre de tequila. Sérieusement ? Cette fille était complètement malade. Elle lui annonça qu’elle devait attendre demain mais qu’elle s’ennuyait trop maintenant et qu’elle avait besoin de ça pour oublier qu’elle était en train de l’aider à astiquer des médailles. Sa meilleure amie était totalement déjanté. Mais bon, c’était aussi à cause de cela qu’il l’appréciait à ce point.

– Tu es une grande malade, tu le sais ça ? Si Rusard nous choppe avec ça, je suis mort, tu en as bien conscience ?


Lança le garçon mi- amusé, mi- désespéré.



par humdrum sur ninetofive
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"Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  Empty
MessageSujet: Re: "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  EmptyLun 13 Fév - 18:22
Le mois de Mathéo était heureusement pour lui bientôt fini. Rebecca espérait qu'une fois que ce serait le cas, même s'il ferait certainement passer sa petite-amie en priorité, au plus grand damne de notre jolie blonde, et même s'il lui faudrait rattraper son retard dans les cours et devoirs, il aurait un peu plus de temps à lui accordait. Elle était sa meilleure amie après tout ! Oh ! Il pouvait bien faire un effort de temps à autre. La jeune femme trouvait qu'ils se voyaient moins depuis qu'il était en couple avec Ayla et ça la soulait un peu. En vérité, elle rageait de savoir qu'il la faisait passer avant elle. Becca était possessive après tout mais ce n'était pas nouveau. Surtout que maintenant, elle n'avait plus le cours du lundi matin qu'elle aimait tant jusqu'à présent. Leur gentil professeur de botanique avait été remplacé par un monstre, cruel, sadique, et misogyne qui était d'ailleurs un ami proche de son père. Silvius connaissait la petite Rebecca depuis des années et plus le temps passait, plus elle le détestait. Elle était persuadée que si son père était ainsi c'était en parti la faute de cet homme sans pitié. Bon, elle devait bien avouer que son paternel devait déjà être ainsi avant au vu de la femme qu'il avait épousé. Sa mère était tout ce que notre belle Serdaigle refusait d'être : soumise, simplement belle, faible. Becca n'était pas idiote et n'ignorait pas que c'était ce qu'on attendait d'elle, qu'elle soit belle et qu'elle obéisse aux hommes mais elle ne le pouvait pas. C'était impossible pour elle et quand elle rentrait pendant les vacances, ne pas être aussi peste, dominatrice qu'elle l'était en général relevait de la torture. Et elle n’aimait pas quand elle ne pouvait pas être elle-même. Mais après tout, comme on dit, on ne choisit pas sa famille.

Il lui arrivait parfois de se demander ce qui aurait été différent si elle n’avait pas eu ces parents là, si ça en avait été d’autres, plus aimants, plus présents pour leur fille, moins faibles face à cette dernière, avec un père moins misogyne et une mère moins superficielle. En fait, elle se le demandait souvent mais elle ne pourrait jamais avoir la réponse à cette question parce que sa famille était ainsi, son éducation faite et son caractère formée. Ce n’est pas de vaines illusions et des espoirs enfantins qui changeraient Rebecca. La seule et unique possibilité qui lui restait pour échapper à un futur tout tracé était les ASPICS qu’elle passerait à la fin de l’année et qui définiraient son avenir. Si elle s’en sortait bien peut-être pourrait-elle quitter le cercle familial et faire autre chose de sa vie que ce qu’on lui prévoyait. Elle voulait être quelqu’un et pas uniquement une vulgaire potiche bien foutue, elle ne voulait pas être une plante, la femme d’un homme mauvais, très certainement mangemort, qui devrait simplement se montrer à son bras, sourire et obéir à son mari. Elle ne voulait pas être un simple réceptacle. Elle était bien plus que ça et elle ne voulait pas se rabaisser face à un homme. Jamais. Malheureusement, son père en avait décidé autrement et c’était très certainement la faute à ce Silvius. Depuis plus de deux ans maintenant, son père voulait la marier. Forcément, au début, elle s’y était violemment opposée mais plus le temps passait, plus son père se faisait impassible sur ce sujet. Il allait la marier par convenance avant qu’elle n’ait eu le temps de s’échapper de l’emprise familiale, elle en était de plus en plus persuadée d’autant plus qu’elle savait que ses bien trop rares visites énervait son paternel.

Depuis le début de l’année, elle tentait par tous les moyens d’oublier qu’elle jouait une véritable course contre la montre et pour cela, elle ne pouvait prendre le risque de s’ennuyer, de se retrouver seule face à ses pensées. Non, elle ne pouvait définitivement pas. Alors ce soir-là, elle avait décidé de retrouver son meilleur ami durant la retenue de ce dernier en se faufilant en douce dans la salle des trophées après le départ du concierge, Rusard.

Rebecca entra dans la salle telle une reine dans son château et s’installa sur la table comme s’il s’agissait de son trône. Quitte à venir l’embêter, autant le faire correctement n’est-ce pas ? Elle adorait Mathéo, il était tout pour elle. Il représentait très certainement la personne à qui elle tenait le plus et pour rien au monde elle ne pourrait le perdre. Elle ne le supporterait pas s’il s’avérait qu’il l’abandonnait. D’ailleurs, ce n’était pas pour rien qu’il était son épouvantard. Le pauvre, elle n’osait même pas imaginer la réaction qu’il avait eue en découvrant ce détail. Elle était bien trop honteuse pour lui en reparler, pour lui poser la question et apparemment lui n’y pensait plus puisqu’il ne lui en avait pas reparlé. A la place, ils s’étaient lancés dans l’une de leurs fameuses joutes verbales qui montait en intensité à chaque réponse, à chaque nouvelle pique et ils en étaient à cet instant arrivés à dire que Mathéo préférerait se jeter du haut de la tour d’Astronomie plutôt que de devenir l’elfe de maison de Rebecca. Elle pouvait le comprendre. C’était tout à fait logique. Néanmoins, elle lui répondit à son tour, pensant lui clouer le bec mais même si c’était souvent elle qui gagnait lors de ces joutes, il n’était pas aussi simple à abattre le petit Collins alors il lui rétorqua qu’elle était une tortionnaire et que rien ne pouvait être pire que devoir exaucer le moindre de ses désirs, pas même se faire poursuivre par une colonie d’araignée tueuses. Sympa. Il ajouta à cela que même si elle affirmait que personne sauf sa Ayla ne le regrettait,  elle viendrait pleurait tous les jours sur sa tombe en regrettant toutes les horreurs qu’elle lui avait fait subir. La jeune femme eu un sourire moqueur. Peut-être qu’il avait raison, sur le fait qu’il lui manquerait mais elle était une « Marquise sans cœur » et elle ne l’avouerait par conséquent pas devant lui.

-          Une tortionnaire ? Rien que ça ? Je prends ça pour un compliment.

Affirma-t-elle en hochant les épaules avant de réfléchir un court instant et de lui répondre.

-          La seule raison pour laquelle tu pourrais me manquer Mathéo Collins c’est que j’aurais perdu mon sous-fifre préféré. Qui m’écouterait me plaindre non stop après hein ? Et je n’aurais plus le plaisir de te voir trimer ainsi parce qu’un tel spectacle reste en mémoire je peux te l’assurer. Donc certes, peut-être qu’une larme de crocodile tomberait de mon œil pour s’écouler sur ma joue mais je crois que ce serait tout. C’est le mieux que je puisse faire.  Tu peux déjà t’en estimer heureux.

Elle, garce ? Tout à fait. Elle pensait avoir fini de lui répondre mais elle sentit nécessaire de rajouter une dernière pique, histoire de, elle l’espérait du moins, l’achever.

-          Oh et cesse donc de rêver comme un enfant, je ne pourrais jamais regretter tout ce que je t’ai fais ces sept dernières années. La seule chose que je pourrais éventuellement regretter sont les moments où j’ai pu être faible avec toi et où j’ai été gentille et attachante au lieu d’être une vraie peste, piquante et ironique.

La différence entre les méchancetés qu’elle disait à Mathéo et celles qu’elle lançait aux autres était qu’avec lui, elle rigolait, ce n’était que de la plaisanterie, que de la boutade alors qu’avec n’importe qui d’autres elle s’avérait être sérieuse et peste.

En plus de ses piques cinglantes, Becca profitait de tout ça pour se plaindre devant lui, de sa fatigue alors qu’elle savait parfaitement que lui trimait à un point presque inhumain, qu’il n’en pouvait plus et voulait juste dormir et se reposer juste une heure. Elle abusait clairement mais de toute manière il avait l’habitude avec elle. Être superficielle était la marque de fabrique des femmes MacMillan alors bon depuis sept ans, il savait parfaitement qu’elle ne l’aiderait pas pour sa retenue même si c’était en partie sa faute après tout c’était elle qui l’avait poussé à écrire cette lettre érotique au professeur de métamorphose, Minerva McGonagall. Mais bon, il est vrai qu’en plus de refuser de lui prêtre main forte pour éviter de se casser un ongle, elle aurait pu éviter de se plaindre.

Bwa, tant pis, il ferait avec. Elle avait envie de faire sa râleuse ce soir-là. Et il ne lui en voulait apparemment pas tant que ça puisqu’il lui demanda pourquoi elle était si fatiguée. Même si elle ne le disait pas à voix haute, elle appréciait qu’il s’inquiète ainsi pour elle, c’était tout simplement adorable. Becca était horrible avec lui et il arrivait quand même à s’intéresser à ses malheurs alors que le pauvre était en train d’astiquer des médailles et des trophées, épuisé. Elle était un véritable monstre avec lui. Elle commençait à culpabiliser quand il lui fit remarquer qu’elle avait de sacré cernes sous les yeux. Comme si elle l’ignorait mais à son avis c’était plus des poches que des cernes, des valises presque. Finalement, elle ne culpabilisait plus tant que ça. Il lui rendait quand même bien parfois ce qu’elle lui disait. La Serdaigle lui rétorqua alors que si elle avait autant de cernes c’était en parti de sa faute vu qu’elle lui avait fait son devoir de métamorphose. Elle lui cacha l’existence d’un autre devoir fait pour le garçon parce qu’elle ne voulait pas qu’il la trouve moins méchante que d’habitude. Elle tenait à son apparence, à sa carapace de garce même avec lui. Surtout avec lui qui était une des seules personnes capables de la faire céder, de la faire devenir presque faible. Mais de toute façon, tout le monde a une faiblesse. Et les proches de Becca sont les siennes. Heureusement pour elle, elle n’en a pas beaucoup. En fait il n’y a que Mathéo. Et Lorenzo même si elle refuse de se l’admettre. Mais ça c’est une autre histoire, trop longue à raconter et encore plus longue à comprendre. Son meilleur ami la remercia d’autant plus que même Lullaby avait refusé de lui faire. La blondinette s’inquiéta un peu de la réussite du jeune homme aux ASPICS même si celui-ci était sûr de lui, elle savait que les examens de dernière année n’avaient rien de comparables avec ceux de cinquième année. Il tenta de la rassurer en lui affirmant qu’il s’y mettrait à fond et qu’il réussirait puis il ajouta que dans le cas échéant il resterait une année de plus et profiterait un peu plus longtemps de sa petite-amie ce qui eut pour effet de rembrunir la jeune femme.

-          Ouais bah dis le tout de suite si tu comptes faire exprès de retaper, ça m’évitera de me trimbaler des cernes pour rien.

Avec lui, Rebecca n’avait pas pour habitude de se vexer surtout qu’elle savait que sa dernière phrase n’avait pour but que de la taquiner mais elle avait parlé froidement sans même s’en rendre compte, sans même le réaliser ou le vouloir, tout simplement parce que la possibilité qu’il fasse réellement exprès de louper son année pour rester avec Ayla lui semblait possible mais lui faisait horriblement mal. Toutefois et dans l’espoir de ne pas lui montrer que ça l’atteignait, elle répliqua, reprenant contenance.

-          Mais bon si ça te chante fais le hein, au moins je serais tranquille sans toi après, à la fac. Je me trouverais bien un autre acolyte pour toutes mes bêtises.

Et elle lui fit un clin d’œil. Mathéo semblait très heureux qu’elle lui ait fait son devoir et il affirma qu’elle était un ange. Le pauvre… Il aurait du se rappeler qu’avec elle, tout avait un prix. Après plusieurs échanges à ce propos, ils réussirent à se mettre d’accord sur une balade à Londres. Elle aurait la délicatesse de l’accompagner du côté sorcier pour qu’il trouve un cadeau de Saint-Valentin à Ayla et il l’emmènerait dans le Londres moldu et notamment à la patinoire où elle adorait aller. Elle était heureuse qu’il accepte de lui faire ce plaisir et il lui demanda s’il devait s’attendre à jouer au porteur de sacs.

-          Bien évidemment que je vais en profiter pour faire les magasins. Et bien tu vois, j’avais prévu de me retenir mais puisque l’envie d’être mon porteur de sacs t’attire tant, je crois que je vais me faire plaisir juste pour exaucer ton désir.

Elle était une véritable princesse et on ne pouvait rien changer à cela. Une princesse superficielle qui allait vider tout le compte en banque de papa pour acheter une tonne de vêtements, de chaussures et d’accessoires de mode qu’elle ne mettrait très certainement jamais. Becca avait exigé en plus de cette sortie des papouilles aux cheveux qu’elle voulait d’ailleurs immédiatement. Elle était chiante mais il céda sans rechigner et commença à lui tripoter doucement les cheveux. Physiquement, la jeune femme avait plusieurs points sensibles : les baisers dans le cou, les massages aux pieds et les papouilles qu’elles soient dans le dos ou dans les cheveux. Si vous désiriez la calmer, la détendre, le faire taire même il suffisait d’utiliser l’une de ces faiblesses. Ainsi, elle se détendit presque instantanément au contact des doigts du brun dans ses cheveux et ne pipa plus mots le temps des papouilles, profitant simplement. C’était assez étonnant de voir l’effet que cela avait sur elle et ça pouvait d’ailleurs être déconcertant si on n’y était pas habitué mais heureusement pour lui, le jeune homme en avait connaissance. Rebecca se dit intérieurement qu’il devait mine de rien être bien content de ce silence même s’il n’était que provisoire.

Lorsqu’il retira ses mains de ses cheveux, elle rouvrit les yeux qu’elle avait fermé au début et ils enchainèrent presque immédiatement sur un tout autre sujet : Ayla. Becca n’aimait pas la tournure que prenait la relation des deux adolescents et le fait qu’ils se soient « déjà » embrassés. Elle lui parla comme à un enfant et il lui fit remarquer en l’appelant « maman » ce à quoi elle rétorqua qu’il fallait bien qu’elle le soit vu qu’il était un bébé là-dedans. Quand il affirma que ce n’était pas le cas, elle le prit à son propre jeu en lui demandant si dans ce cas, ça ne le gênait pas qu’elle lui parle de ses propres relations sexuelles avec de nombreux détails. Sa menace eu l’effet escompté puisqu’il revint un peu sur ses propos en affirmant être un pré-ado pas encore prêt à entendre comment faire des bébés Bah tu m’étonnes.

-          Ah bon ? Oh dommage…

Se moqua-t-elle-même si au fond, ils savaient tous les deux qu’elle ne le ferait pas. Ayant trop de respect pour ses principes, elle n’avait jamais donné plus d’informations sur ses conquêtes que leur nom pour qu’ils puissent quand même en discuter et le tenir au courant. Elle tenait à le préserver. Mine de rien et même si ça ne se voyait pas du tout, elle était d’une certaine manière très protectrice avec lui, un peu trop même mais cela allait de paire avec sa possessivité. Cela se fit d’ailleurs à nouveau ressentir lorsqu’elle le força à venir s’assoir. Cet idiot restait debout aussi alors qu’il pouvait se reposer. Surtout qu’elle avait finalement accepté un peu plus tôt de lui venir en aide, ayant pitié de lui. Ce n’était pourtant pas son habitude… Ils continuèrent sur le sujet Ayla et Becca finit par lui demander s’il l’aimait vraiment ce à quoi il répondit positivement. Tout était selon elle passait trop vite du simple crush à des sentiments amoureux, elle n’avait même pas eu le temps de stopper ça ou du moins de tenter quelque chose et maintenant. Maintenant elle était perdue, ne sachant pas réellement si elle serait capable de briser volontairement le cœur de son meilleur ami.

Non, elle ne le pouvait pas. Elle était cruelle et n’avait pas de pitié, elle se moquait des personnes qui pleuraient, en poussaient d’autres à s’enfermer dans les toilettes pour vider toutes les larmes de leurs corps, elle insultait, détruisait des couples, brisaient des cœurs mais… pas celui de Mathéo. Ca s’était trop dur. Elle ne se sentait pas de le ramasser à la petite cuillère. Non, elle attendrait simplement qu’Ayla fasse un faux pas pour se venger sur cette dernière parce que c’était de notoriété public que faire du mal au jeune homme était une déclaration de guerre pour elle.

Il lui demanda par la suite combien de temps il fallait attendre pour le faire et elle lui répondit dans un premier temps jusqu’au mariage avant de sérieusement lui expliquer qu’il le saurait à ce moment-là, que le désir serait trop fort. Elle éclata doucement de rire avant d’hocher la tête à ses propos.

-          Ne te tracasse pas de trop pour ça va. Si elle a déjà attendu autant de temps pour que tu l’embrasses, je pense qu’elle est prête à attendre le temps qu’il faudra pour la suite. Et si ce n’est pas le cas et qu’elle t’abandonne, je lui refais le portrait.

Rebecca avait enfin sortit deux bouteilles d’alcool qu’elle avait prévu pour le lendemain. Elle voulait mettre un peu de piment dans la conversation. Il était trop étrange que les deux parlent sérieusement et elle préférait s’amuser.

-          Je sais bien que je suis une grande malade. Et je te ferais dire que si Rusard nous choppe, on est mort tous les deux pour le coup.

Debout elle affichait un sourire narquois. Elle se rapprocha de lui, se postant de cette manière juste devant le jeune homme, assis sur la table.

-          Alors Collins tu me suis ou tu fais ta poule mouillée ?
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NEUTRE
Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Lui-même en mangemort.
Patronus: Renard
Capacité spéciale: Aucune

"Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  Empty
MessageSujet: Re: "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  EmptyMar 14 Fév - 16:56


“Bouge tes fesses et vient m'aider.”



Rebecca & Mathéo




Un mois c’était quand même long, surtout quand on devait se taper des heures de retenue chaque soir de la semaine du lundi ou vendredi. Franchement, au fur et à mesure, Mathéo avait quand même amèrement regretté l’envoie de cette lettre érotique à son professeur de métamorphose. Avant, il avait déjà vécu des punitions aussi longues. Ce n’était pas non plus une grande nouveauté. En sept ans passé à Poudlard, il avait souvent eu l’occasion de se retrouver puni en compagnie de Rusard ou de l’un des membres du corps professoral. Mais par le passé, il n’avait sans doute pas autant de pression qu’il en avait actuellement concernant les cours, et son avenir, et c’était peut-être ça qui faisait toute la différence. Aujourd’hui, à moins de six mois des examens finaux, il ne pouvait pas réellement se permettre de mettre tout le temps ses révisions de côté et de repousser tout au lendemain. Mais en devant effectuer des travaux d’intérêt généraux chaque soir, il en devenait quand même assez difficile de garder un bon rythme d’étude. Surtout que Mathéo n’était pas un élève brillant. Il ne l’avait jamais été. Rester assis sur une chaise pendant des heures et des heures à écouter un professeur faire son monologue, ce n’était pas son truc. Il préférait l’action, la pratique à la théorie. Mais malheureusement pour lui, l’apprentissage de la pratique passait forcément par une partie théorique en amont. Il n’avait pas le choix, c’était comme cela que ça marchait. Quand il aurait fini toutes ses retenues, le garçon allait devoir surement redoubler d’effort pour rattraper le retard qu’il avait accumuler dans certaines matières. Mais il savait qu’il pourrait surement compter sur quelques personnes pour l’aider avec ça. Même Rebecca accepterait peut-être de l’aider. Bon forcément, il n’aurait rien sans rien, mais ça valait quand même le coup de demander. Pour le moment, il lui restait encore quelques jours, et malgré l’état de fatigue dans lequel il était, il allait devoir encore tenir un peu. Il pouvait le faire, après tout le plus dur était derrière lui.

Quand tout cela serait fini. Outre le temps de rattraper ses cours, il aurait également plus de temps pour Rebecca ou pour Ayla. Il avait laissé les deux un peu de côtés ces derniers temps à cause de tout le boulot qu’il avait à faire. Comme aucune n’était dans la même maison que lui, c’était encore plus dur de les voir. Il faisait de son mieux, mais il n’arrivait pas encore à se dédoubler. Mais il était vrai que Mathéo avait quand même accordé plus de temps à sa petite amie qu’à sa meilleure amie. Ce n’était pas forcément à cause d’une quelconque préférence, parce qu’il tenait autant à l’une qu’à l’autre, et il avait vraiment besoin des deux dans sa vie. Mais ça avait été dur de gérer les deux ces derniers temps. Il faisait de son mieux. Mais Mathéo avait réellement besoin de ses moments avec Rebecca, parce qu’elle était son amie, et qu’il se sentait bien en sa présence. Il avait réellement du mal à imaginer un monde où elle n’en faisait pas partie. Elle avait toujours été là pour lui, depuis le tout début de ses aventures à Poudlard, et le garçon n’avait véritablement pas l’intention de la lâcher de sitôt. Bien au contraire, il espérait l’avoir encore un moment dans sa vie. Elle était sa petite Becca après tout. Et même si elle ne le disait pas réellement, Mathéo se rendait bien compte que ça ne lui plaisait pas forcément de passer après Ayla. Il ne voulait pas qu’elle se sente mal à propos de ça, alors le garçon allait surement tout faire pour la rassurer au cours de ces prochaines semaines. Il l’aimait de tout son cœur, elle était sa famille, et elle devait réellement s’en rendre compte. Et puis quand on a une famille aussi instable et cinglé comme celle qu’ils ont, ils ont forcément besoin l’un de l’autre. Elle était comme sa sœur, et quand on a des familles aussi dingues que les leurs, il faut se soutenir tout simplement. Il serait là pour elle, toujours. C’était une promesse qu’il s’était faite. Personne ne pourra jamais se mettre en travers d’eux.

Le Serpentard était réellement content que sa meilleure amie soit venu le rejoindre dans la salle des trophées. Même si elle n’avait aucunement l’intention de l’aider, ça ne faisait rien. Sa présence auprès de lui était agréable. Parce que malgré toutes les piques et les méchancetés qu’ils s’envoyaient en pleine face à longueur de journée, on ne pouvait pas leur enlever toute l’affection qu’ils avaient l’un pour l’autre. Rebecca était une fille bien, malgré tout ce que les autres élèves s’amusaient à dire dans les couloirs. Ils devraient simplement prendre le temps de la connaître un peu, et se rendrait vite compte de leur stupidité à l’avoir jugé aussi vite. Elle s’était quand même assise telle une princesse sur l’une des tables et le regardait travaillait et trimait. Elle n’avait pas l’intention de l’aider, mais le Vert et Argent en avait l’habitude. Sa superficialité contrôlait souvent sa vie, et ici, pas question de se casser un ongle, ce serait une véritable horreur. Mathéo s’en fichait. En même temps, elle n’avait pas à l’aider, ce n’était pas elle qui était en retenue. Elle était déjà bien sympa d’être venu le voir et d’avoir un peu atténuer son ennui mortel à être tout seul. La solitude n’était pas super agréable, surtout en retenue, Mathéo s’était même surpris quelques fois à parler tout seul ou à commencer à chanter. Chose qu’il ne fait jamais en temps normal évidemment. De là, avait donc commencé une jouté verbale entre les deux camarades. Rebecca voulait qu’il devienne son elfe de maison. Complètement cinglée cette fille. Mathéo préférait sauter du haut de la Tour d’Astronomie, ou encore se faire écraser par un troupeau de centaure au galop, ou bien se faire attraper par une colonie d’araignée tueuse. Non rien n’était pire que de devoir être un jour au service d’une fille comme Rebecca. Bon évidemment il exagérait beaucoup, sans être vraiment loin de la vérité. Déjà qu’être l’ami de la jeune femme n’était pas forcément chose aisée, être son esclave serait tout simplement horrible. Rebecca était une petite princesse, alors bon. Il avait même traité la jeune femme de tortionnaire par la même occasion. Elle avait tout de même pris cela pour un compliment. Tant mieux pour elle alors, même si Mathéo ne voyait pas forcément ce mot comme une bonne chose.

La demoiselle finit par lui balancer en plein visage que la seule raison pour laquelle il pourrait lui manquer serait parce qu’elle perdrait son sous-fifre préféré. Elle n’aurait plus personne pour l’écouter se plaindre après cela, et elle n’aurait plus non plus le plaisir de le voir trimer. Elle lui accordait simplement une larme de crocodile. Quelle garce quand elle s’y mettait quand même cette fille. Elle ne savait vraiment pas s’arrêter pour le coup. Heureusement que Mathéo n’était pas du tout susceptible. En même temps, avec une amie comme Rebecca, il fallait simplement avoir du caractère et du self-control pour ne pas mourir au bout de deux semaines. Elle n’avait néanmoins pas fini de le piquer, puisqu’elle lui déclara qu’elle ne pourrait jamais regretter tout ce qu’elle lui avait fait subir ces sept dernières années. Si à la limite, il y avait quelque chose pour laquelle elle pourrait s’en vouloir, c’était simplement de s’être montré faible et gentille à quelque occasion au lieu de rester la garce qu’elle avait toujours été.

– Tu n’es tellement pas crédible dans tes paroles ma pauvre Rebecca. Tu serais juste dévasté si je venais à disparaître, surtout si c’était de ta faute. Mais si tu veux jouer les sans-cœurs, je te laisse faire, je sais que c’est de la comédie.

Commença à répondre le jeune homme avec un grand sourire. Il savait qu’il avait gagné sur cette joute, c’était évident. Rebecca essayait simplement de sauver difficilement les meubles, mais elle serait bien obligée d’assumer sa défaite tôt ou tard. Quoi qu’elle puisse dire, elle l’aimait profondément, et serait incapable de rester de marbre si quelque chose venait à lui arriver.

– Ah parce que tu n’étais pas une vraie peste piquante et ironique jusqu’à maintenant ? Et bien dis donc, je n’aimerais pas être ton ennemi, princesse.


Finit par conclure le jeune homme. Il savait bien que toutes les piques qu’elle lui envoyé n’avait pas pour but de le blesser. Elle rigolait simplement avec lui en le taquinant un peu, rien de bien méchant. Mais Mathéo ne pouvait même pas imaginer comment la demoiselle pouvait être avec des gens qu’elle n’appréciait pas. Au final, Mathéo avait toujours été heureux d’être son ami, s’il ne l’avait pas été, il aurait surement très mal vécu sa méchanceté gratuite. Mais ce soir, Rebecca ne faisait pas que lui envoyer des petites piques, elle s’amusait également à se plaindre encore et encore. En soit, ce n’était pas si grave que ça, tout le monde le faisait. Mais se plaindre de sa vie trop dure, et de sa journée trop longue devant quelqu’un qui doit encore se taper des heures de boulot avant de pouvoir se poser et se détendre dans sa salle commune, c’était quand même un peu malvenu. C’était un peu dur à entendre toutes ces plaintes, surtout que lui n’en pouvait réellement plus. Bosser devenait de plus en plus compliqué et il pourrait donner n’importe quoi pour dormir simplement une heure. Il en était arrivé à un point de fatigue incroyable. Pauvre garçon, heureusement que la retenue n’en avait plus pour longtemps. Mathéo devait quand même faire avec. Ainsi il allait essayer de continuer à faire son travail, et écouter sa meilleure amie se plaindre. Le jeune homme ne lui en voulait pas tellement. Après tout il pouvait la comprendre, et il n’était pas du genre rancunier. Il s’intéressa donc à elle, et lui demanda alors pourquoi elle était si fatiguée. La pauvre ne disait pas que des bêtises, parce qu’il fallait bien dire que son visage était marqué. Elle avait des cernes sous les yeux, ou plutôt des poches dû forcément à un manque de sommeil évident. Elle ne se plaignait donc pas que pour le simple plaisir de se plaindre.

Rebecca lui expliqua quand même que tout cela était quand même un peu de sa faute puisqu’elle avait travaillé sur l’un de ses devoirs. Mathéo ne pouvait être que reconnaissant, parce qu’ayant pris beaucoup de retard, il n’aurait surement pas eu assez de temps pour le rendre en temps et en heure si sa meilleure amie n’avait pas été là pour lui. Elle s’inquiétait par la suite de ses chances de réussite aux examens finaux. Elle ressemblait étrangement à une maman quand elle s’inquiétait comme ça. Mais il n’y avait vraiment pas de quoi. Le Vert et Argent essaya de la rassurer, tout allait bien se passer pour lui. Après tout sa meilleure amie disait déjà cela des Buses en cinquième année, et il les avait plutôt bien réussis. Alors tout allait se passer aussi bien cette année encore. Il en était persuadé pour le coup. Mathéo se décida aussi à embêter un peu Rebecca en lui disant que s’il n’y arrivait pas, il resterait à Poudlard avec Ayla, ce qui au final n’était pas une chose si terrible que ça. Rebecca lui répondit sur un ton assez froid. Qu’il lui dise tout de suite s’il voulait faire exprès de retaper, pour ne pas qu’elle se tue au travail pour lui, pour rien. Mathéo avait bien l’impression que ce sujet était quand même un peu sensible pour elle. Elle se rattrapa quand même, en lui disant qu’il pouvait bien faire ce qu’il voulait, qu’elle se trouverait un autre camarade à la fac. Mathéo sourit en entendant la jeune femme. Qu’est-ce qu’elle pouvait être drôle malgré elle parfois.

– Oh mais on dirait que j’ai vexé madame la marquise … Détend toi un peu ma grande, j’ai pas l’intention de te laisser partir pour la fac toute seule. Et puis personne n’arrivera à te supporter là-bas. Tu auras besoin de moi.


Répondit-il avec un sourire. Finalement ils ne restèrent pas longtemps sur ce sujet, Mathéo comprenant bien que Rebecca était assez sensible lorsqu’on abordait Ayla et la possibilité qu’il puisse la choisir plutôt qu’elle. Ainsi pour remercier sa meilleure amie d’avoir fait son travail à sa place, le Vert et Argent allait devoir l’accompagner à Londres pour faire les magasins. Même si ça semblait super ennuyant, Mathéo était sûr qu’ils allaient tous les deux passer un très bon moment ensemble. Après tout, cela faisait un moment qu’ils n’avaient pas eu réellement une journée entière que tous les deux, il devait réellement en profiter. Rebecca, après une réflexion de son meilleur ami, déclara qu’il serait son porteur de sac. Et mince, lui qui pensait pouvoir passer à côté de cela. Surtout que la demoiselle achetait parfois beaucoup de chose, alors s’il devait tout porter, il allait surement très vite suer le pauvre.

– Je crois que tu as du mal comprendre mes désirs. Manger du chocolat, t’accompagner choisir des robes, jouer des tours au passants : oui. Mais porter tes sacs, il y a vraiment rien de plus chiant au monde.

Lança le jeune homme tout à fait honnête. Ouais porter les sacs d’une fille n’avait rien de très plaisant. Et Mathéo n’en avait réellement pas envie. Bon si elle insistait vraiment beaucoup, il finirait surement par le faire, mais n’y mettrait sans doute pas une très bonne volonté. Il préférait passer cette journée ensemble à profiter plutôt que de devoir se la jouer elfe de maison. Elle se la jouait véritablement princesse. Mais à force, le garçon avait l’habitude, ce n’était plus une nouveauté pour lui. Mathéo savait qu’il ne pouvait pas gagner toutes les batailles et avait donc cédé pour les caresses dans les cheveux. Au moins, elle serait contente, et elle lui ficherait la paix avec ça pendant quelques temps après. Et ça avait quand même un bon point puisque Rebecca se détendait peu à peu, ce qui était assez agréable. Le silence de la jeune femme pouvait faire du bien. Après Mathéo se doutait bien, connaissant sa meilleure amie, qu’elle n’allait surement pas rester calme très longtemps. Mais au moins, il profitait du moment présent.

Il retira ses mains de ses cheveux, et la jeune femme ouvrit ses yeux et se redressa. Ils commencèrent à parler encore un peu d’Ayla. Rebecca n’était pas l’une des plus grands fans de la jeune femme et au vu de ses réactions, elle ne semblait pas apprécier la vitesse à laquelle allait les choses entre son meilleur ami et sa nouvelle copine. Elle se la jouait un peu maman sur le fond, en oubliant certainement qu’il n’était plus un gamin, et qu’il était quand même assez grand pour savoir ce qui était bon pour lui. Il pouvait bien aller a rythme qu’il voulait quand même. Elle devait réellement arrêter de s’inquiéter pour n’importe quoi. Bon néanmoins il ne voulait quand même qu’elle lui raconte sa vie sexuelle en détail et revint donc en partie sur ses propos. Visiblement elle trouvait ça dommage, mais Mathéo était confiant, il pensait qu’elle devait avoir compris le message maintenant. Du moins, il l’espérait. Rebecca savait ce qu’elle pouvait faire ou ne pas faire avec Mathéo, et ne s’était jamais permise de lui donner des détails sur ses aventures. Elle restait très souvent dans le flou, pour le plus grand bonheur de son ami. Elle avait du respect et comprenait que le garçon ne veuille pas entendre tous les détails de ces histoires. Elle avait un bon fond. Rebecca était curieuse sur le sujet Ayla, elle voulait en savoir plus, elle voulait même savoir si son ami était amoureux. Oui il l’était. Et cette réponse ne semblait pas ravir la demoiselle. Encore une fois, tout allait trop vite à son goût. Mathéo y allait doucement, du moins il en avait l’impression, il se laissait simplement glisser par ses émotions et ses envies, sans réfléchir plus que ça. Mais il avait tout de même besoin de son aide. Parce qu’il avait des questions qui lui trottaient dans le cerveau, et qu’il avait besoin de l’avis de sa meilleure amie. Combien de temps fallait-il réellement attendre pour passer à l’acte. Il n’en savait trop rien. Mais visiblement encore une fois on lui conseilla d’attendre qu’il soit prêt. Il espérait qu’Ayla aurait la patience d’attendre jusque-là, car il ne savait pas quand est-ce que ça allait arriver. Rebecca le rassura. Si elle avait déjà attendu autant de temps pour un baiser, elle pourra attendre pour la suite. Et si ce n’était pas le cas, et qu’elle l’abandonne, Rebecca serait là pour lui refaire le portrait.

– Pas de violence. Mais merci Becca, t’es une vraie amie.


La jeune femme avait sorti deux bouteilles d’alcool. Elle était vraiment une grande malade mais d’un côté Mathéo était vraiment excité par ça. Il en avait plus que marre de sa saleté de retenue, et préfèrerait réellement se prendre une cuite. Rusard allait le tuer s’il le découvrait comme ça. Rebecca lui fit remarquer que si Rusard les chopait, ils étaient morts tous les deux. Elle n’avait pas tout à fait tort, ils s’embarquaient tous les deux sur le même tableau. Mathéo avec un petit sourire en coin, qui le trahissait déjà sur sa future réponse. Rebecca avait un sourire narquois, elle s‘était rapprochait de lui, et attendait vivement sa réponse. Allait-il la suivre ou préférait-il se la jouer poule mouillée ? Oh elle le connaissait mal si elle pensait réellement cela. Il attrapa l’une des bouteilles, l’ouvrit et la porta à ses lèvres. Après quelques gorgées, il la reposa, et regarda sa meilleure amie avec un grand sourire.

– Evidemment que je te suis.

De toute façon, il avait bientôt fini son mois de retenue, ils n’allaient pas tous le souler s’il baissait légèrement en intensité, et qu’il ne nettoyait pas tout en détail. Il avait quand même fait une très grande partie du boulot.

– C’est quoi ton plan maintenant ? Histoire qu’on se fasse bien défoncer si on se fait choper ?



par humdrum sur ninetofive
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"Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  Empty
MessageSujet: Re: "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  EmptyJeu 16 Fév - 0:15
Rebecca avait aidé Mathéo pour la rédaction de cette lettre érotique à leur professeur de métamorphose et avait bien ri quand il s'était fait choppé. Il faut l'avouer, pour elle, toute cette histoire avait été assez comique parce que mine de rien, elle savait qu'il ne la balancerait pas et son côté sadique ressortait. Elle aimait voir trimer les autres. Elle aimait le voir trimer. Il fallait être franche, savoir qu'il allait se prendre des retenues pendant un mois pour une connerie qu'ils avaient faite à deux l'avait beaucoup amusée. Et puis elle avait réalisé, d'abord égoïstement ce que cela signifiait. Pendant un mois, elle ne le verrait presque plus, elle ne pourrait plus faire de bêtises avec lui. Il allait lui manquer même si elle ne lui avouerait pas. Après, lorsqu'elle avait prit un peu de recul, elle avait bien été obligé de réaliser que les conséquences pour le jeune homme seraient atroces. Le pauvre allait en baver. Pendant un maigre instant, Becca avait un peu culpabilisé. Ce n'était pas son style d'avoir de tels sentiments mais pour le coup, il lui avait sauvé la mise en prenant toute la responsabilité sur lui. La Serdaigle c'était demandé ce qu'elle aurait fait si ça avait été l'inverse. Sa première réponse était qu'elle aurait dit qu'il l'avait fait avec elle mais à bien y réfléchir, elle savait qu'elle ne l'aurait pas vendu. N'importe qui mais pas lui. Oh bien sûr, elle lui aurait fait la misère, la vie de garçon serait certainement devenue un enfer parce qu'elle aurait voulu qu'il paye autant qu'elle mais elle savait qu'elle n'aurait pas mentionné sa participation à McGonagall. Elle lui devait un sacré service parce qu'une chose était certaine : elle n'aurait jamais tenu le coup à devoir faire les tâches que lui avait du faire. C'était pour elle quelque chose d'inconcevable. Oh non, elle aurait préféré aller seule en pleine nuit dans la forêt interdite que de devoir s'abaisser à un tel niveau.

Sa culpabilité n'avait pas duré longtemps, à peine quelques instants mais il était vrai que quand elle se prélassait dans sa salle commune le soir, il lui arrivait d'avoir de la pitié pour le garçon seul dans cette salle des trophées, à astiques trophées et médailles. Alors elle s'était promise de l'aider un peu pour les devoirs quand il ne serait plus en retenu. Après tout, elle n'était pas chez les Serdaigles pour rien, elle avait un bon niveau et elle pourrait bien pour une fois faire preuve de gentillesse en aidant ce pauvre garçon qui s'emmêlait les pieds et n'arrivait plus à avancer.

Même si elle ne le disait pas, Becca en voulait un peu à Mathéo pour ces dernières semaines où ils ne s'étaient pas beaucoup vus. Elle lui en voulait parce qu'elle savait qu'il avait passé un peu plus de temps avec Ayla qu'avec elle. Bien sûr, elle savait qu'il ne pouvait pas se dédoubler et qu'elle lui avait manqué. Il n'avait pas besoin de lui dire pour qu'elle le sache, elle le connaissait assez bien pour le deviner elle-même mais elle avait un peu de mal à digérer de une qu'il se soit mit avec sa copine et de deux, qu'il n'ait pas prit le temps de la voir. Oui bon, d'accord, elle faisait un caprice de petite fille. Elle ne pensait pas un instant que le jeune homme connaissait ses inquiétudes même si depuis l'épisode de l'épouvantard, cela apparaissait clairement. Quoiqu'elle en dise, la bleue et bronze avait réellement peur qu'il l'abandonne, elle avait peur que quelqu'un puisse se mettre entre eux. Il était important pour elle et le perdre briserait tout ce qu'il y avait de bon elle.

Mais pour le moment, Rebecca avait décidé de prendre les choses en main en allant rejoindre Mathéo durant sa retenue, à la salle des trophées. Tous deux avaient besoin de voir l'autre, cela devenait indéniable. Ils passeraient un bon moment ensemble, elle en était sûre et certaine. Toutefois, il ne fallait pas que le jeune homme compte sur son amie pour l'aider. De toute manière, il la connaissait suffisamment pour se douter qu'elle ne le ferait pas. Elle ? Astiquer ? Et puis quoi encore ! Bien évidemment, en arrivant, elle avait fait du grand show en surprenant d'abord le garçon avant de s'installer comme une reine sur la table en se délectant du spectacle. Elle appréciait réellement de voir son meilleur ami faire un boulot d'elfe de maison. Pourquoi ? Simplement par plaisir personnel. Elle était très superficielle et ne se prenait clairement pas pour n'importe qui. Elle était hautaine et n'hésitait pas à faire comprendre aux autres qu'ils lui étaient inférieurs. Mathéo lui demanda rapidement de venir l'aider et elle refusa par peur de se casser un ongle. Qu'il ne se plaigne pas, déjà elle était là et lui évitait une solitude totale. Au moins, elle lui faisait la conversation. Enfin, par conversation, elle entendait joute verbale parce que c'était un peu leur mode de fonctionnement.

Mathéo et Becca adoraient leurs joutes verbales. C'était un fait vérifié et approuvé. Ils aimaient se lancer des piques et monter en puissance. C'était presque une drogue pour la jeune femme, elle aimait ça et il était vrai qu'avec le brun, elle avait un adversaire de taille. Bon, certes, il ne l'égalait pas mais il se défendait. D'ailleurs, elle lui avait proposé d'entrer à son service. Quitte à ce qu'il fasse l'elfe de maison, autant que ce soit pour elle. S'il faisait un travail satisfaisant, peut-être même qu'elle lui donnerait des pouvoirs, histoire que ce soit un peu plus simple pour lui. Il refusa, affirmant qu'elle était une tortionnaire et qu'il préférerait sauter de la tour d'Astronomie ou bien se faire poursuivre par une colonie d'araignées tueuses que d'exaucer le moindre de ses désirs. Quand elle lui répondit, elle affirma qu'il pouvait bien mourir, que de toute manière personne n'en serait attristé sauf peut-être uniquement sa Ayla. Malheureusement pour elle, il la connaissait par coeur et même si elle affirmait qu'à peine une larme de crocodile coulerait pour lui, même si elle lui faisait croire que les seuls moments qu'elle regretterait seraient ceux où elle s'était montrée faible et attendrissante, il savait parfaitement qu'elle mentait. Il avait gagné cette bataille, Mathéo le savait, Rebecca aussi mais elle ne s'avouerait pas ainsi battu. Pourtant, un sourire en coin naquit sur ses douces lèvres roses.

- La seule raison pour laquelle je pourrais être dévastée serait que tu ne meures pas par ma faute. Tu crois savoir que c'est de la comédie mais tu n'as aucun moyen de le prouver.

En fait, si, il en avait. Plusieurs mais la question était de savoir s'il les utiliserait contre elle. Elle était là la limite entre eux et la raison pour laquelle s'était quasiment toujours elle qui gagnait. Est-ce qu'il évoquerait le coup de l'épouvantard ? Elle n'en savait rien. C'était la meilleure preuve qu'il avait à l'heure actuelle vu qu'elle n'était pas du style à faire des déclarations. Mais il avait raison de toute façon, elle l'aimait et elle serait bien plus qu'en miette s'il mourait. En fait, elle serait complètement brisée. Ce genre d'amitié pouvait être compliqué à comprendre mais c'était un peu comme s'il était son âme-sœur amical. Elle ne voyait pas trop comment expliquer cela autrement. Il était le frère qu'elle avait choisi.

- Tu rigoles j'espère ? Avec toi je suis un ange. Et non, tu n'aimerais pas être mon ennemi. Mais si tu continues de m'appeler princesse je t'assure que tu ne le seras jamais.

Elle eu un petit rire doux avant de le regarder droit dans les yeux. Décidément, Mathéo ne réalisait pas la peste qu'elle pouvait être et d'une certaine manière, elle appréciait ça parce que du coup, quand elle n'en avait pas envie, elle n'était pas obligée d'être piquante et méchante avec lui. Il lui arrivait de se laisser aller en sa présence, ce n'était certes pas souvent mais ça arrivait. Avec lui, ce n'était que des petites piques pas bien méchantes n'ayant pas pour but de blesser. Des piques et des plaintes. En effet, depuis son entrée dans la pièce, la jolie blonde n'avait pas cessé un instant de se plaindre de sa journée qui avait été longue et interminable. Elle abusait de râler ainsi face à lui qui n'avait même pas encore fini. Sauf qu'elle n'était pas Rebecca Anastasia MacMillan pour rien et qu'il était dans sa nature d'abuser. Il était habitué. De plus, il s'intéressa même à ses malheurs en lui demandant pourquoi elle était fatiguée et en la taquinant sur les poches qu'elle pouvait avoir sous les yeux. Becca lui rétorqua quand même qu'elle lui devait une partie de celle-ci et lui expliqua avoir fait un de ses devoirs. Oui oui , elle était une meilleure amie parfaite.

Avec les rares amies qu'elle avait, la Serdaigle pouvait être assez protectrice et elle fit d'ailleurs une magnifique démonstration de cela au jeune homme en lui reprochant de faire faire ses devoirs ou du moins une grande partie à une fille de sa maison qu'il lui arrivait de côtoyer : Lullaby Williamson. Rebecca râlait parce qu'il risquait de rater ses ASPICS même s'il affirme le contraire, pensant très certainement que ce sera pareil et aussi simple que les BUSES. Il lui faisait peur, l'inquiétait même. Et il ne fit qu'empirer le truc en la taquinant. Il lui dit qu'au pire, s'il retaper ce ne serait pas le drame, qu'il pourrait ainsi passait un an de plus avec sa petite-amie. Elle se rembrunit et lui répondit froidement, le type de ton qu'elle n'utilisait avec lui que quand elle était vexée et que ses propos la touchaient réellement. Pour se rattraper un peu et ne pas lui montrer, même si c'était sûrement vain, que ça lui faisait mal, elle aborda l'éventualité que s'il ne la suivait pas à la fac, elle se trouverait un autre acolyte à bêtise. "Et vlam Collins ! Ca te ferait mal d'être remplacé hein ?!" pensa-t-elle intérieurement en affichant un sourire en coin, attendant sa réponse qui ne tarda pas à venir.

- Toi ? Me vexer ? Impossible.

Oh que si ça l'était mais bon, elle n'allait quand même pas lui faire le plaisir de l'avouer. Elle ne pu toutefois s'empêcher de faire une petite moue adorable quand il lui dit qu'il ne la laisserait pas partir à la fac toute seule.

- Promis ? Tu me laisses pas ?

Demanda-t-elle en gardant néanmoins une voix et une attitude assurée.

- N'importe quoi toi, je suis encore capable de me faire des amis si je le veux. Et par ami je veux dire sous-fifre. Je pourrais très bien m'en sortir sans toi. J'ai besoin de personne moi.

Oui, elle pourrait se débrouiller sans lui. Il lui suffirait d'être une vraie vipère mais bon, ça, ce ne serait pas trop compliqué pour elle. Ainsi, on la respecterait. Sa beauté et son charisme ferait le reste. Elle pourrait s'en sortir sans lui mais uniquement à court terme parce qu'il avait raison. Personne ne la supporterait aussi longtemps, personne ne pourrait aussi bien la connaitre que lui, personne ne la comprendrait comme lui le faisait.

Ils ne restèrent cependant pas beaucoup plus longtemps sur ce sujet, abordant celui du remerciement du jeune homme. Il l'accompagnerait à Londres, il passerait la journée avec elle. Il l'interrogea sur s'il allait se retrouver à porter ses sacs ou si elle allait se retenir. Pour le taquiner, elle affirma qu'elle lui ferait le plaisir de vider le compte en banque à papa pour qu'il soit bien chargé. Il râla comme quoi elle ne comprenait pas bien ses désirs et que ça n'en faisait pas parti.

- Très bien je retiens. Je saurais ne pas trop dépenser si tu m'aides à trouver une tenue sexy.

Ca pouvait paraitre pas grand chose mais elle savait que pour lui, ce ne serait pas une mince à faire. Elle ne voudrait pas savoir si elle était belle mais si elle était séduisante. Elle avait besoin d'un avis masculin alors ce serait l'occasion. Suite à ça, elle réclama la deuxième partie de ce qu'il lui devait : les papouilles aux cheveux. Becca ne se détendait pas souvent, elle était constamment sur le qui-vive et prête à se défendre sa carapace, à piquer même avec lui. Mais ça c'était l'une de ses faiblesses et les muscles de son corps se relaxaient pendant que les doigts du brun s'occupaient dans ses cheveux. Toutefois, il fallait bien se douter qu'une fois qu'il les aurait retiré, elle redeviendrait normal, elle-même mais bon, elle était ainsi après tout, on ne la changerait pas.

Le sujet qui fut par la suite évoqué était un peu sensible pour Becca qui réagit d'ailleurs de manière excessive. Elle se comportait comme une maman avec lui et il lui faisait parfaitement remarqué. Il n'était pas un adulte, un simple pré-ado mais plus non lus un bébé, il fallait qu'elle lâche prise et le laisse aller. Alors, elle se calma et lui demanda s'il était amoureux de la jeune femme en question, la fameuse Ayla. Il sembla réfléchir avant d'approuver. Il l'aimait. Rebecca ne pouvait détruire cette relation, elle tenait bien trop à son meilleur ami pour cela même si ce n'était pas l'envie ou les idées qui lui manquaient. Mais elle ne le ferait. Pas alors qu'il était amoureux, qu'il avait embrassé la blondinette et qu'il réfléchissait très sérieusement à combien de temps attendre avant de le faire, pas trop vite mais pas trop longuement quand même. Aux yeux de la jolie MacMillan, les deux adolescents allaient trop vite mais elle ne continuerait pas à lui en parler vu qu'ils n'étaient visiblement pas d'accord du tout sur tout ça. Néanmoins, elle lui assura que si jamais Ayla lui brisait le coeur, elle lui briserait la colonne vertébrale. Sans déconné, il valait mieux pour la Serdaigle que Rebecca ne voit jamais son meilleur ami pleurer à cause d'elle.

- Je serais toujours là pour toi Collins. Pour le meilleur comme pour le pire.

Dit-elle simplement avant de sauter de la table où ils étaient jusqu'à présents assis, de sortir d'entre ses seins un sac d'où elle sortit : deux bouteilles d'alcool. Et oui, la magie ça pouvait clairement servir. Il lui dit que s'il se faisait chopper, il était mort. Elle rétorqua que si c'était effectivement ce qui arrivait, ils seraient deux à avoir de sérieux ennuis. De très gros ennuis. Elle lui demanda alors, après s'être approchée de lui de manière à se retrouver juste en face de lui, s'il la suivait ou s'il allait faire sa poule mouillée. En guise de réponse, il lui arracha une des deux bouteilles des mains, l'ouvrit et la porta à ses lèvres, buvant ainsi quelques gorgées avant de la reposer sur la table et de lui affirmer qu'il en était. Becca rit. Décidément, elle adorait ce parfait idiot. Elle fit alors de même que lui mais avec la bouteille de vodka. Le liquide chaud s'écoulait dans sa bouche puis dans sa george, la brûlant et la réchauffant. Ayant fermé les yeux pendant cet acte, elle les rouvrit et sourit narquoisement à la dernière question de son meilleur ami.

- Qui a dit que j'avais un plan ? Tu crois quand même pas que je vais penser pour deux ? Utilise ton cerveau Mathéo, je sais que t'en as un et trouvons une idée lumineuse pour te venger de Rusard. Je suis persuadée que le nombre d'heures que tu as passé dans cette salle, te motivera et développera ton imagination.

Elle rit. La retenue du garçon était déjà bien avancée mais elle n'était pas encore fini et la belle blonde comptait bien profiter de chaque instant.

- A moins que Minerva McGonagall ait eu raison de toi. Tu n'es quand même pas devenu un vulgaire petit élève modèle rassure moi Collins ?

Le sourire provocateur sur le visage de Rebecca montrait bien qu'elle savait comment faire pour que son meilleur ami la suive dans ses bêtises. De toute façon, elle le savait incapable de résister à la tentation de faire une idiotie et c'était d'ailleurs une des raisons pour lesquels ils s'entendaient si bien. Becca bu une nouvelle gorgée de Vodka avant de reposer la bouteille sur la table et d'attraper l'autre. Une légère gorgée, on allait quand même pas y aller trop fort trop vite même si l'envie de finir ivre avant la fin de la retenue était bien présente chez la Serdaigle.
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NEUTRE
Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Lui-même en mangemort.
Patronus: Renard
Capacité spéciale: Aucune

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MessageSujet: Re: "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  EmptyJeu 16 Fév - 16:49


“Bouge tes fesses et vient m'aider.”



Rebecca & Mathéo




La vie à l’école de sorcellerie Poudlard n’était pas forcément facile pour tout le monde. Encore moins pour Mathéo ces temps-ci qui devait quand même essayer de garder le rythme tout en commençant à se noyer. Tout ça avait été provoqué par cette retenue d’une durée d’un mois. Franchement, c’était très exagéré, et surtout super long. Un mois, quatre semaines, trente jours. Le Serpentard, qui avait pourtant l’habitude des heures de colle, n’en pouvait plus. Cela devenait un véritable cauchemar pour lui. Il n’avait qu’une envie : envoyer tout promener. Le pire dans tout cela, c’était peut-être qu’il trimait tout seul alors qu’évidemment il n’était pas le seul impliqué dans la bêtise. Rebecca y avait une certaine application, mais contrairement à lui, elle avait été assez intelligente pour ne pas se faire prendre. Le Vert et Argent était vraiment le roi pour se faire choper. Mais en même temps quand on signe sa connerie, ce n’est pas non plus très étonnant. Pauvre lui, il allait devoir apprendre à jouer plus en finesse sinon il n’avait pas fini de passer ses soirées à astiquer des trophées et des médailles. Rebecca avait le beau rôle, puisqu’en plus de ne pas être punie à ses côtés, elle pouvait se pavaner et se reposer. Franchement, il adorait la jeune femme, et pour rien au monde il ne l’aurait balancé à la sous-directrice de Poudlard, mais venir jouer les princesses par la suite devant lui, c’était peut-être quand même un peu abusé de son point de vue. Elle était réellement sadique pour le coup. Mathéo se disait de temps en temps que ça ne lui ferait pas tant de mal que ça de se prendre une bonne retenue un jour, elle verrait ce que ça fait au moins. Non en réalité, il n’était pas sérieux quand il pensait à ça. Il aurait pu balancer son amie s’il en avait eu envie, mais ce n’était pas dans ses valeurs. Il voulait la protéger, ne voyait pas l’intérêt qu’ils soient deux à être puni si l’un ne s’était pas fait prendre, et surtout elle était son amie, il n’avait pas la moindre envie qu’elle ne coule avec lui. Même si elle n’en avait jamais eu l’occasion encore, si une chose semblable arrivait à Rebecca, Mathéo était sûr qu’elle était capable de faire la même chose pour lui. Il avait assumé les conséquences de ses actes et puis voilà. Il espérait tout de même qu’elle culpabilisait un peu à le voir dans cet état.

Rebecca l’avait tout de même rejoint dans la salle des trophées. Peut-être était-ce à cause de la culpabilité qu’elle ressentait, ou alors elle s’ennuyait simplement et pensait qu’il y avait moyen de s’amuser en retrouvant son meilleur ami. Parce que les deux adolescents n’avaient pas passé beaucoup de temps ensemble ces derniers temps. Ce n’était pas si étonnant que ça vu que le Serpentard était en train de se noyer sous la tonne de chose qu’il avait à faire. Et quand il avait un moment de libre, ce qui n’était pas très souvent, il allait voir Ayla. Il ressentait qu’il avait un peu négligé Rebecca ces derniers temps, et elle avait totalement le droit de lui en vouloir à propos de ça. Mais quand elle l’avait rejoint ici, il s’était vite rendu compte à quel point la jeune femme lui avait manqué. Parce qu’il avait besoin d’elle dans sa vie finalement. Il avait envie de passer plus de temps avec elle, même si en ce moment c’était assez compliqué. Il avait envie de la retrouver comme avant, quand ils se rejoignaient systématiquement après les cours. Ce n’était pas parce qu’il avait désormais une petite amie qu’il ne pouvait plus voir sa meilleure amie, au contraire. Elle n’était pas qu’une amie en plus, elle était bien plus que cela, elle était sa famille. La seule personne qui avait toujours été là pour lui, et qui ne le lâcherait surement jamais. Mathéo avait eu beaucoup de chance de tomber sur elle, et il remerciait Merlin de l’avoir mis sur son chemin. Maintenant qu’elle était dans sa vie, elle n’avait plus le droit d’e sortir, c’était une certitude.

Aujourd’hui, elle s’amusait de lui. Bien contente de lui faire payer sa négligence de ces dernières semaines, elle semblait très en forme pour une joute verbale. Ils aimaient se lancer des piques en permanence, mais ce n’était jamais pour blesser l’autre bien évidemment. Elle le prenait pour un elfe, et voulait même qu’il rentre à son service. Cette fille était totalement cinglée. Jamais il ne deviendrait un elfe de maison pour commencer, et même s’il en était un, plutôt mourir que d’appartenir à Rebecca. Il ne fallait pas se méprendre, il aimait vraiment la jeune femme du fond du cœur, mais il y avait une grande différence entre être son sous-fifre et son ami. Et il préférait grandement ne pas être sous ses ordres. Elle était une personne incroyable et géniale quand on la connaissait mieux, mais quand elle décidait que vous n’aviez comme valeur que de lui obéir, ça devenait très vite le gros bordel. Même si elle lui lançait des piques à longueur de journée, elle le considérait quand même comme son égal, ce qui n’était pas le cas de tout le monde. Ainsi pour bien lui faire comprendre qu’il ne deviendrait jamais son esclave, Mathéo lui annonça qu’il préférait sauter du haut de la tour d’astronomie ou bien encore se faire pourchasser par une colonie d’araignée tueuses. Au moins, c’était clair, avec ça Rebecca allait bien comprendre le message. Mais s’il finissait par mourir, Rebecca serait dévasté, et Mathéo le savait très bien. Pourtant la jeune femme continuait de nier comme si elle avait un véritable cœur de pierre. Elle lui annonça que la seule raison pour laquelle elle serait dévasté, c’était s’il mourrait mais pas de sa faute. Puis elle lui annonça qu’il pensait peut-être le savoir mais il n’avait aucun moyen de le prouver. Mathéo sourit.

– Tu te ridiculises Rebecca à vouloir continuer les frais, on sait tous les deux que j’ai raison. Avoue ta défaite une bonne fois pour toute, et on en parle plus.

Répondit le jeune homme à son ami. Elle n’avait pas besoin de nier, il savait très bien ce qu’elle ressentait au fond d’elle. Et s’il avait bien compris une chose, c’était qu’elle serait surement dévastée s’il arrivait un jour quelque chose à sa personne. Si elle était sa famille, Mathéo savait que lui aussi avait une place très importante dans le cœur de la demoiselle. Ils restaient dans la rigolade pour le moment, et Mathéo n’avait pas voulu utilisé toutes ses armes. Il ne voulait pas lui faire du mal, ou la faire sentir mal. Mais il avait bien quelque chose pour prouver ses dires. Si réellement, la demoiselle se fichait totalement de sa mort, son épouvantard ne serait pas lui, l’abandonnant. Il avait choisi de ne pas en reparler avec la demoiselle après l’épisode du cours de Défense Contre les Forces du Mal. Parce qu’il pensait qu’elle n’avait peut-être pas envie que Mathéo la confronte à ce souvenir. Si elle voulait en parler, bien sûr qu’il allait participer à cette conversation. Mais il voulait lui laisser le temps. Le temps d’être prête à aborder ce sujet. Parce qu’ils ne pouvaient surement pas le lancer sur le ton de la rigolade comme ils le faisaient souvent. C’était l’une des peurs de Rebecca, et Mathéo voulait plus que tout la rassurer à propos de cela aussi. Elle était tout pour lui, jamais il n’aurait envie de l’abandonner, elle ne devait pas se faire trop de soucis à propos de ça.

Mathéo la regarda avec un sourire. Elle devait savoir qu’il avait des raisons pour le prouver, et elle devait se demander s’il allait les utiliser contre elle. Il n’était pas comme ça, et même si elle n’était jamais sûr de rien avec lui, elle allait se rendre compte aujourd’hui qu’il n’était pas prêt à tout pour gagner. Il avait des limites, et la blesser réellement était l’une d’entre elles. Au fond, elle était comme sa sœur, et il ne cherchait qu’à la protéger. Il était toujours bienveillant avec elle dans le fond, devant ou derrière. Il n’aimait pas que les autres élèves s’en prennent à son amie, et s’il entendant des choses, il pouvait très bien intervenir. Parce qu’après tout, c’était comme ça que marchait leur amitié. Un amour vache, un amour de frère et sœur. Elle était réellement la sœur qu’il avait choisie, la famille qu’il n’avait jamais eue. Le jeune homme avait néanmoins continué de la taquiner sur un autre sujet. Elle semblait prétendre être un ange, et surtout super gentille depuis le début de leur entrevue. Et bien si elle n’était pas une peste jusqu’à présent, Mathéo n’aimerait surtout pas être son ennemi. Il l’avait d’ailleurs appelé princesse, parce qu’il trouvait cela drôle. Elle lui demanda s’il rigolait, parce qu’apparemment avec lui elle était un véritable ange. Mathéo éclata de rire en entendant ces paroles. Un ange ? Elle exagérait quand même beaucoup. Elle était loin d’en être un, même avec lui. Elle confirma qu’il n’aimerait pas être son ennemi, mais s’il continuait à l’appeler princesse, il ne le deviendrait jamais. Evidemment, la reine Rebecca aimait qu’on lui trouve des surnoms à la hauteur de sa prestance.

– Gentille ? Ça n’a jamais été l’une de tes grandes qualités. Alors je n’imagine même pas comment tu traites les gens que tu n’aimes pas. Je te trouverais un autre surnom, si celui-ci te fait trop plaisir, il faut absolument que je change.

Répondit le garçon. Oui encore une fois, il cherchait à la taquiner encore et encore. Parce qu’il aimait beaucoup ça, et surtout parce que Rebecca avait du répondant, ce qui rendait les échanges beaucoup plus intéressant. La Serdaigle était beaucoup de chose mais si on demandait à Mathéo de citer ses qualités, le mot « gentille » ne viendrait pas dans les premiers, c’était une certitude. Vu comment elle était déjà avec Mathéo, il avait quand même du mal à imaginer comment elle se comportait avec des gens qu’elle ne pouvait pas saquer, elle devait être tellement piquante et froide. Franchement, pour ses victimes, ça ne devait pas être l’éclate. Mathéo était bien content de se situer du bon côté de la barrière, il n’aurait surement pas supporté. Le jeune homme avait du caractère et une force d’esprit, mais face à de la méchanceté gratuite, il n’aurait surement pas supporter. Il n’apprécierait surement pas être la victime de quelqu’un. Bon comme beaucoup de personne probablement. Enfin la princesse avait l’air de vouloir faire ce qu’elle voulait de tout le monde. Pour l’embêter, Mathéo ne l’appellerait sans doute plus comme ça de sitôt. Mais le jeune homme ne voyait, la plupart du temps, que le meilleur chez Rebecca, et ne se rendait pas forcément compte de tous ses mauvais côtés. C’était peut-être une mauvaise habitude chez lui, mais il l’appréciait tellement qu’il la voyait sous son meilleur jour, et il avait des œillères la concernant. Même quand quelqu’un lui disait en face ce qu’elle avait fait, il ne pouvait pas y croire. Rebecca continuait de râler, de se plaindre face à un Mathéo au bord du gouffre, qui était crevé par ses longues journées. Ah pauvre Rebecca, elle devrait quand même apprendre à se taire de temps en temps, ou alors à se plaindre aux bonnes personnes mais pas à ceux qui sont en train de trimer encore plus qu’elle.

Même si Rebecca pouvait être un véritable démon parfois, elle n’en restait pas moi un ange par moment. Puisqu’elle avait passé une partie de la nuit à faire un devoir pour Mathéo. Franchement il était très content et reconnaissant de cette attention, car évidemment il n’avait pas eu le temps de s’en charger lui-même. Avec un peu de chance, grâce à elle, il allait sans doute pouvoir avoir une ou deux heures de sommeil en plus, ce qui n’était pas à négligé lorsque l’on était déjà autant fatigué. Elle s’inquiétait tout de même pour le Vert et Argent. Parce que s’il ne se mettait pas sérieusement au travail, il allait avoir beaucoup de mal pour ses examens de fin d’année. Mathéo n’était pas du genre à trop se stresser pour les cours, et puis comme tout s’était bien passé pour lui en cinquième année, il n’y avait pas de raison pour que ça se passe mal cette année encore, du moins il l’espérait. Il avait d’ailleurs voulu taquiner la jeune femme en lui faisait comprendre qu’il allait peut-être faire exprès de se planter pour pouvoir rester un an de plus en compagnie d’Ayla. Elle était vexée pour le coup, et Mathéo le remarqua directement à son ton, et à sa tête. Pour se rattraper, elle avait quand même dit qu’elle se trouverait un autre acolyte à la fac. Mais Mathéo savait bien qu’elle était un peu chafouine. En plus de ça elle jouait les innocentes.

– Arrête de te la jouer, j’ai vu ton regard. Faut pas faire sa susceptible comme ça. Mais arrête de t’inquiéter, j’ai pas prévu de te laisser de sitôt. Tu vas devoir prendre ton mal en patience, et me supporter encore quelques années.

Répondit le jeune avec un grand sourire, avant de lui donner un petit coup d’épaule. Elle ne devait pas avoir peur de ça. Ils suivaient le plan qu’ils avaient toujours prévu : aller à la fac ensemble, et s’amuser du mieux qu’il le pouvait. Il n’avait pas l’intention de la quitter de sitôt c’était une certitude. Il s’amusa quand même à la taquiner. Pour lui c’était totalement impossible qu’elle trouve quelqu’un pour le remplacer à la fac. Après tout, qui pourrait la supporter à part lui. Elle n’était visiblement pas d’accord, puisqu’elle lui annonça qu’elle était encore capable de se faire des amis, enfin plutôt des sous-fifres. Elle pouvait s’en sortir toute seule, elle n’avait besoin de personne apparemment.

– La fac, c’est pas Poudlard, je pense pas que tu réussiras à trouver des victimes aussi facilement. T’as besoin de moi, Becca, sans quoi tu te transformerais vite en méchante sorcière. En fait, je suis la personne qui fait ressortir ton humanité, c’est génial, non ?

Répondit le garçon en rigolant. Tout était prétexte à taquiner sa meilleure amie. Et puis si lui ne pouvait pas l’embêter, qui le pourrait ? Mais pas besoin de rester très longtemps sur ce sujet. Les deux jeunes continuèrent leur discussion. Ils avaient prévu d’aller se promener à Londres dans quelques temps. Ce serait la manière à Mathéo de la remercier pour le devoir qu’elle lui avait fait. Mais pour le garçon hors de question de passer la journée derrière elle à porter tous ses sacs. Il avait aussi envie de profiter d’un bon moment rien que tous les deux. Elle aimait faire les magasins, et était vraiment une fille pour ça, et puis en plus avec le compte en banque de son père, elle pouvait se le permettre. Mathéo lui avait bien fait comprendre ses désirs, en espérant qu’elle ne reste pas têtue, et qu’elle accepte de le lui laisser un peu de liberté. Elle lui promit qu’elle ne dépenserait pas trop s’il l’aidait à trouver une tenue sexy. Hum. Pourquoi pas.

– Pourquoi tu tiens absolument à te trouver des fringues sexy ? Un mec en vue et je ne suis pas au courant ?

Demanda le garçon, assez curieux soudainement. Mais Mathéo fit quand même preuve de générosité et accepta sa seconde requête : lui faire des papouilles dans les cheveux. Bon il pouvait bien céder à ses caprices de temps en temps après tout. Et puis quand elle faisait sa petite tête trop mignonne, il ne pouvait définitivement rien lui refuser. Espérons qu’elle n’use pas cette technique trop souvent, il ne voulait pas trop la pourrir. Elle était toute calme et toute gentille quand elle lui faisait ça, ce qui faisait du bien.

Et finalement, ils reviennent à parler d’Ayla. C’était un sujet sensible pour sa meilleure amie, et il en avait bien conscience. Mais elle jouait parfaitement son rôle. Elle était gentille et à l’écoute, pour conseiller au mieux le Serpentard, et le rassurer. Il en avait besoin, surtout venant d’elle, car son avis lui importait beaucoup. D’ailleurs elle lui prouva encore une fois son amitié, en lui promettant de lui refaire le portrait si la Serdaigle lui faisait du mal. Mathéo ne pensait pas qu’il y aurait besoin d’en arriver jusque-là mais il était quand même heureux qu’elle soit là pour lui. Elle le serait toujours d’ailleurs pour le meilleur et pour le pire. Le garçon lui sourit reconnaissant. Il avait réellement besoin d’elle dans sa vie. Mais la jeune femme reprit très vite du poil de la bête en sortant deux bouteilles d’alcool. Elle avait bien dans l’intention de faire des bêtises ce soir, et d’entrainer Mathéo avec lui. Franchement, c’était très tentant pour lui. Et évidemment qu’il allait accepter, rien ne pouvait être pire que de nettoyer. Mais c’était quoi son plan ? Visiblement elle n’en avait aucun, elle attendait de lui qui finisse le travail. Elle voulait aussi le provoquer, en prétendant que peut-être son professeur avait eu raison de lui et l’avait transformé en petit élève modèle.

– Un élève modèle ? Tu sais que tu parles au mec qui n’a jamais réussi à faire plus d’un mois consécutif sans avoir la moindre sanction.

Répondit le jeune homme avec un sourire.

– T’es mignonne, mais moi je commençais juste à perdre la tête avec toutes mes retenues, mon cerveau était mort, et pas assez pour penser à une quelconque vengeance. Mais si on veut vraiment lui jouer un sale coup, faudrait déjà pouvoir rentrer dans son bureau, je pense.

Commença à dire le jeune homme tout en réfléchissant.




par humdrum sur ninetofive
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MessageSujet: Re: "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  "Même les pires garces peuvent avoir des amis. Pas beaucoup certes, mais tout de même." - Mathéo Collins.  EmptyVen 17 Fév - 23:15
Ce n’est pas parce que Rebecca n’avait quasiment jamais de retenue, ou uniquement des petites qu’elle ne faisait jamais de bêtises. Bien au contraire, elle était une de ceux qui en commettaient le plus à Poudlard tout simplement parce qu’elle accompagnait pratiquement toujours Mathéo dans les siennes et que lui, la suivait en général. Pas toujours mais la plupart du temps. Malheureusement pour lui, il était toujours celui qui se faisait prendre et elle toujours celle qui s’en sortait sans trop de dégâts. Elle savait qu’il y avait plusieurs facteurs à cela. Déjà, la vice directrice de l’établissement avait une dent contre son meilleur ami depuis le début de leur première année, du à leur première bêtise où il s’était fait prendre rapidement. Leur premier moment de complicité, hormis leur rencontre dans le train bien évidemment. Le plus ironique là dedans, c’est que la jeune femme ne se rappelait même plus ce qu’était cette bêtise. C’était juste le début, d’une longue série, le début d’une amitié en or. Parce que c’est ainsi qu’elle voyait Mathéo, un meilleur ami en or, le frère qu’elle aurait voulu avoir et que pourrait rien au monde elle ne voulait perdre. Il fallait bien avouer que pour le coup, elle lui en devait une grosse parce qu’il avait eu la possibilité de la faire tomber avec lui. Si cela avait été n’importe qui d’autre, la personne en question n’aurait pas hésité un seul instant à le faire mais lui, lui il ne voyait pas l’intérêt d’attirer des ennuis à la Serdaigle si elle ne s’était pas fait choppé. Becca avait du mal à comprendre un tel altruisme. Elle, si elle pouvait enfoncer quelqu’un, elle le faisait sans hésiter, si elle pouvait lui attirer des ennuis, elle ne se privait pas et mieux encore, si elle pouvait le faire tomber à sa place, ce serait l’occasion du siècle. Sauf si c’était Mathéo. Tout simplement parce que mine de rien, il l’avait couverte tout un tas de fois, il avait réussi à obtenir la confiance de la blonde et elle était toujours fidèle, loyale à ses vrais amis. Elle ne trahissait pas. Ainsi, si les rôles avaient été inversés, elle aurait fait exactement comme lui, ne le dénonçant pas. Bon, elle aurait quand même très certainement râlé pendant des semaines, peut-être des mois, lui aurait rappelé un nombre incalculable de fois qu’elle aurait pu le faire couler avec lui et aurait exigé tout un tas de choses. Mais cela serait resté dans l’ensemble, à peu près bon enfant, et tout de même mieux que ce qu’il avait du subir pendant un mois. De toute manière, il fallait bien se l’avouer, tous deux étaient très protecteurs l’un envers l’autre. Rebecca adorait embêter et taquiner Mathéo mais si un jour, elle voyait que quelqu’un d’autre le faisait et que ce n’était pas bon enfant comme elle envers lui, la personne concernée serait torturée, morte et enterrée avant d’avoir pu réaliser et comprendre ce qui lui serait arriver.

En tout cas, et parce qu’en plus de s’ennuyer, elle culpabilisait quand même pas mal, elle avait décidé ce soir-là de se rendre dans la salle des trophées, après le départ de Rusard pour venir voir le jeune homme. Ils ne s’étaient pratiquement pas vus depuis le début du mois de retenue de Mathéo et il était temps d’y remédier. Elle n’était bien évidemment pas sans lui en vouloir parce qu’elle savait que pendant le peu de temps qu’il avait de libre, il voyait Ayla et elle se sentait négligée. D’ailleurs, en entrant dans la pièce elle s’était bien mise en tête de lui faire comprendre à un moment ou un autre et d’obtenir de lui un peu plus d’attention. Ce n’était quand même pas parce que ça y est il avait une copine qu’il devait l’oublier oh ! Bon, elle savait que ce n’était pas réellement le cas mais ça la soulait un peu quand même. Que ce soit sa faute ou non c’était la même chose. Elle voulait s’assurer qu’il ne la laisserait pas. De toute façon, il ne fallait pas réfléchir longtemps pour comprendre qu’elle ne le laisserait dans tous les cas pas faire et elle savait, en dépit de ses inquiétudes qu’il l’abandonne, qu’il ne le ferait jamais. Il avait besoin d’elle autant qu’elle avait besoin de lui. C’était une amitié très forte quand on regardait attentivement. Ils n’étaient pas réellement eux l’un sans l’autre.

En tout cas, si une chose était sûre à l’heure actuelle c’était qu’elle comptait lui faire payer sa négligence de ces dernières semaines. Pas méchamment hein, non, mais on va dire qu’elle ne se gênerait pas pour le piquer. Et d’ailleurs, leur joute verbale habituelle commença très rapidement, vu qu’à peine arrivée, il lui demanda si elle était venue voir un spectacle, vu qu’elle se prenait pour une princesse et ne comptait pas l’aider, et elle avait affirmé que c’était le cas et que c’était très jouissif de le voir ainsi trimer alors qu’elle pouvait tranquillement se pavaner et se détendre. Les piques s’étaient par la suite enchainées, augmentant d’un grade à chacune tellement qu’elles étaient à présent assez puissantes et que si les deux n’avaient pas su que ce n’était pas dans le but de blesser mais simplement de gagner face à l’autre, ils auraient pu le prendre très mal. Becca avait évoqué la possibilité qu’il devienne son elfe de maison et apparemment ça ne tentait pas trop le brun qui préférait selon ses dires sauter de la tour d’Astronomie ou se faire poursuivre par une colonie d’araignées tueuses. Enfin bref, selon elle il abusait, ce n’était pas si horrible que ça d’être à ses ordres… si ? Mh, ouais si en fait, elle devait bien avouer que ça devait être un véritable calvaire mais elle s’en moquait bien, tant qu’elle avait le bon rôle. Après l’avoir qualifié de tortionnaire, il en vint à déclarer que de toute manière, elle serait dévastée s’il venait à mourir. Il avait raison mais elle n’allait pas lui faire le plaisir de l’avouer. Sous aucun prétexte. Ainsi, elle menait une bataille qu’elle savait néanmoins un peu vaine. Alors, dans un dernier élan d’espoir, elle lui rétorqua qu’il le savait peut-être mais qu’il n’avait aucun de le savoir. Bon, en fait, elle savait parfaitement que si. Il avait des preuves dont l’une très récentes mais Becca savait qu’il ne l’utiliserait pas et au fond d’elle, elle ne voulait pas qu’il le fasse. Elle ne voulait pas en parler, avoir à s’expliquer de ce souvenir qu’elle préférerait oublier. Non elle ne voulait pas qu’il l’aborde. Déjà qu’elle s’en sentait honteuse, et de l’épouvantard et de la réaction qu’elle avait eu face à lui, mais en parler avec lui… Non, elle ne pourrait pas le regarder. Depuis qu’elle le connaissait, il était entré dans sa vie mais elle ne lui avait jamais donné de réelle preuve, bien concrète de son importance pour elle. Et maintenant que c’était le cas… Mais elle ne voulait pas non plus avouer sa défaite. Argh, il l’avait cerné et il le savait parfaitement vu le sourire qu’il affichait.

-      T’es fier de toi avoue hein ?

Elle le connaissait bien et vu qu’elle gagnait souvent leurs joutes verbales, quand c’était lui qui avait le dessus, il en était souvent très content et fier. Bon en même temps il pouvait l’être. Elle aussi appréciait et profitait à chaque fois qu’elle le battait. Elle soupira.

-      Sinon quoi ?

Le provoqua-t-elle un sourire narquois aux lèvres. Elle était dans une sale posture mais elle continuait quand même à le taquiner, à le titiller. Sauf que cette fois-ci, elle décida après coup d’abandonner. Il avait gagné et il le savait. Elle aussi alors à quoi bon continuer. Alors, avant qu’il n’ait le temps de répondre, elle le stoppa.

-      C’est bon c’est bon, répond pas je ne veux pas savoir. T’as gagné.

Et comme à chaque fois qu’il gagnait, elle bouda tout simplement parce qu’elle détestait perdre. Être odieuse, piquante, sans limite, c’était son naturel alors comment faisait-il pour réussir même si c’était rare à gagner face à elle ?! Il la connaissait mieux que personne. Voilà comment il arrivait à avoir parfois le dessus sur elle. Rebecca soupira une nouvelle fois d’exaspération et fit une grimace.

La jeune femme était cependant sûre d’une chose importante : il la protégerait toujours et ça, ça la rassurait. Affronter les épreuves de la vie peut être fatale à une personne même de caractère si elle n’a personne pour la soutenir. Il faut bien se l’avouer, on a tous besoin de quelqu’un qui est là pour nous, qui nous protège. Becca savait qu’elle comptait pour lui, qu’elle comptait même énormément et ce en dépit du fait qu’elle ne comprenne pas pourquoi il tenait tant à elle. Malheureusement, même si elle savait tout ça, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir cette peur au fond d’elle qu’il l’abandonne. Tout peut arriver un jour, qu’il le pense ou non. Peut-être qu’il en aura marre de son caractère égocentrique superficiel et capricieux et il la laissera tomber parce que de toute manière, elle ne changera. Déjà pour le faire il faudrait qu’elle en ait envie et ce n’est pas le cas. Elle trouve normal de penser continuellement d’abord à elle, après tout, les autres ne le feront pas. Elle trouve ça normal de toujours tout ramener à elle, de ne pas vouloir l’aider à astiquer juste par peur de se casser un ongle. « Ca prend un temps fou à faire ! J’ai fais le vernis en plus oh ! » Avait-elle pensé quand il lui avait demandé de bouger son cul et l’aider. Bon au final elle l’avait fait mais ça c’était parce qu’elle était un ange. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle se qualifia durant la suite de leur conversation pour le comportement qu’elle avait envers lui. Qu’il la croit ou non, c’était le cas. Purée, s’il savait comment elle était avec les autres… Cela la faisait doucement rire à ces réponses.

-      Certes. Être gentille c’est une perte de temps et après on devient ennuyeux, un peu comme toi en fait. Tu n’imagines pas et crois moi, tu ne veux pas l’imaginer. Tu abuses, princesse c’est bien comme surnom et ça me correspond. Tu n’as pas envie de me faire plaisir ? Même pas un tout petit peu ?

Demanda-t-elle de manière faussement offusquée en affichant par la suite une moue adorable. Elle n’usait pas trop cette tête parce que ce n’était pas drôle de le voir craquer si facilement mais aujourd’hui où elle avait décidé de profiter pour lui faire (un petit peu) regretter sa négligence, elle n’allait pas se gêner. La première réplique était en effet une pique mais c’est ce qui était bien dans leur conversation, ils se piquaient constamment, quand ce n’était pas l’un qui commençait, c’était l’autre. Enfin bref, Becca était en train de passer son temps à se plaindre devant lui alors que le pauvre travaillait. Heureusement qu’elle avait finalement accepté de l’aider. Ce n’était pas en son habitude mais bon… En ce moment, vu qu’elle culpabilisait quand même pas mal elle faisait un effort. Et cet élan de générosité n’était pas le premier puisque le week-end elle avait passé une partie de son temps et ainsi sacrifié une partie de son sommeil pour lui en lui faisant deux devoirs qu’il n’aurait à tous les coups pas le temps de réaliser à temps. Cette conversation avec le brun aurait pu montrer à n’importe qui elle avait un cœur mais elle n’était pas la même, même avec lui quand il y avait du monde à côté. Ainsi donc elle lui sauvé la mise sur ce coup mais des paroles qu’il prononça sous la joie, elle comprit qu’il faisait encore faire ses devoirs par d’autres et s’inquiétait pour lui, qu’il ne réussisse pas ses ASPICS. Elle se doutait fortement que ce n’était pas aussi simple que les BUSES mais lui était persuadé qu’il s’en sortirait. Vu qu’elle se montrait un peu surprotectrice, il la taquina un peu avec ça en lui disant qu’au pire ce n’était pas grave, cela lui permettrait de passer une année de plus avec Ayla. Elle le prit assez mal, se vexant et lui lança pour sauver les meubles que de toute manière, elle se trouverait un autre acolyte à la fac ce qu’il n’avait pas l’air de croire beaucoup.

-      Ah parce que maintenant tu sais ce que je ressens en me regardant les yeux ?

Se moqua-t-elle tout en sachant pertinemment qu’il avait raison. Ne dit-on pas que les yeux sont le miroir de l’âme après tout ? Pour elle en tout cas ça l’était. Elle ne releva pas sa pique sur sa susceptibilité et ne pu retenir plus longtemps un sourire franc suite à ce qu’ils venaient de dire. Toutefois elle fit mine de suer et de tomber dans les pommes lorsqu’il lui affirma qu’elle devrait le supporter encore quelques années.

-      Oh mon dieu quel malheur ! Pauvre de moi ! Que quelqu’un me vienne en aide !

Puis elle éclata de rire en lui filant une petite tape sur la tête après qu’il lui ait donné un léger coup d’épaule. Depuis longtemps ils avaient prévu d’aller à la fac ensemble mais il pouvait y avoir des changements avec le temps et elle avait réellement peur que sa nouvelle copine en soit un mais trêve de bavardage, elle voulait changer de sujet, à l’heure actuelle elle laissait un peu trop ses sentiment s ressortir et elle lui montrer trop qu’elle tenait à lui. Et apparemment il l’avait parfaitement compris vu qu’il lui dit qu’elle avait besoin de lui pour ne pas devenir une méchante sorcière parce que bon, selon lui il était la seule personne capable de faire ressortir le bon en elle.

-      Foutaises. La Fac c’est un prolongement de Poudlard et même si ce n’est pas le cas, je trouverais toujours des victimes. Et puis deux choses : la première je n’ai absolument pas besoin de toi. Que tu sois là ou non, je suis une  méchante sorcière mets toi bien ça dans le crâne. Ce qui amène la deuxième chose, quelle humanité ?

Elle eu un petit sourire taquin. Vu qu’il l’avait un peu plutôt qualifié de tortionnaire, il faudrait qu’il choisisse correctement ses mots pour ne pas se contredire et ça l’amusait assez de le pendre ainsi au piège. Au final, elle ne regrettait absolument pas d’être venue le voir, elle passait un bon moment. Le sujet dériva sur une sortie à Londres qu’il venait de programmer en reconnaissance de l’aide que Rebecca avait apporté à Mathéo avec tout ça. Il avait eu le malheur de lui demander, sachant pertinemment qu’il ferait le porteur de sacs, si elle comptait se contenir se lâcher, soit lui pourrir la journée. Finalement elle lui avait proposé une sorte de marché : elle serait raisonnable s’il l’aidait à trouver une tenue sexy. Bien évidemment, il se faisait tout à coup inquisiteur et curieux.

-      Tu me vois sérieusement avoir un mec en vue ? Et puis depuis quand il me faut une raison pour m’habiller sexy ?

Le jeune homme accéda ensuite à se deuxième requête : des papouilles aux cheveux et maintenant. C’était l’un de ses points faibles, l’une des choses qui la calmaient instantanément, qui la détendaient et la faisaient terre. Ainsi pendant quelques minutes elle pu profiter de cet agréable sensation que lui procuraient les mains de Mathéo dans ses cheveux et lui, il pu apprécier ces quelques instants de silence.

Une fois que ce moment de pause fut terminé, ils revinrent sur le sujet de la petite-amie du garçon et vu que cela était assez sensible, ils n’y restèrent pas beaucoup plus longtemps. Becca avait comprit qu’il l’aimait réellement et même si ça l’irritait au plus haut point, elle devrait ainsi se retenir de trouver un moyen de les faire rompre, ne désirant pas briser le cœur de son meilleur ami. Néanmoins, il valait mieux pour Ayla qu’elle ne le fasse pas pleurer parce que sinon la jolie blonde s’occuperait d’elle et ce ne serait sûrement pas joli joli à voir. Désirant s’amuser et quitter ces conversations beaucoup trop sérieuses à son goût, la Serdaigle sauta de la table et sortit deux bouteilles d’alcool d’un sac caché entre ses seins. Pratique la magie quand on y pense. Quitte à jouer, à profiter, à boire et à faire des bêtises, autant le faire bien non ?

-      Ah oui tu as raison Mathéo, toi tu as le roi pour te faire chopper et c’est moi l’élève modèle. T’as qu’à me montrer comment on s’amuse et moi je te montre comment on fait pour ne pas se faire chopper ?

Puis elle éclata de rire avant de se concentrer sur ce qu’il disait et boire à nouveau un peu. Il fallait qu’ils trouvent un plan génial parce que pour le coup, le Serpentard avait raison, pour lui jouer un tour, il fallait pouvoir entrer dans le bureau de Rusard. Elle réfléchit un instant avant de soupirer de frustration. Ils n’avaient qu’un moyen pour cela, ou en tout cas, elle, elle n’en voyait pas d’autres.

-      Faut que je fasse diversion pendant que tu t’introduis dans son bureau.
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