(avec Hadès) Le fruit de l'interdit était tellement délicieux à savourer
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Sujet: (avec Hadès) Le fruit de l'interdit était tellement délicieux à savourer Dim 1 Jan - 15:40
C’était les vacances d’été et donc, Elisabeth n’avait pas cours et n’était pas à Poudlard. Elle était chez elle ou plutôt elle était dans sa prison qui lui servait de maison. Depuis qu’elle s’en souvienne, elle n’avait jamais eu le droit de sortir, à part quand elle allait en cours, et elle vivait dans une cage. Dorée certes, car au fond, son père l’aimait, un peu trop, elle était bien nourrie, bien logée et avait ce qu’elle souhaitait… sauf le droit de sortir. Son père refusait à chaque fois, et elle avait tout le temps ignoré pourquoi. Jusqu’au jour où elle apprit la vérité sur son parrain, et par la suite sur celle de son père. En faisant le lien, elle comprit aussi que son père avait peur que son passé de Mangemort lui enlève sa fille, comme il lui a déjà enlevé sa femme auparavant. Mais Lizzy n’était plus cette petite fille qui venait réclamer des câlins et des histoires sur les genoux de son père… Non. Elle avait grandi et maintenant, elle lui en voulait, pour la mort de sa mère. Elle n’allait plus lui obéir comme avant.
C’était donc pour cela qu’elle se trouvait actuellement dehors. Elle avait réussi à sortir par la fenêtre de sa chambre et elle avait, par la suite, escalader le mur. Elle se trouvait hors de l’enceinte de sa maison. Mais où irait-elle maintenant ? Elle-même, elle l’ignorait. Le plaisir d’être dehors était trop grand. Le fruit de l'interdit était tellement délicieux à savourer. Elle serait une autre personne qu’Elisabeth, elle se serait mise à chanter à tue-tête pour exprimer son bonheur. Mais elle ne changeait pas d’identité et elle restait donc secrète. Elle se baladait donc tranquillement dans les rues sans se soucier un seul instant que son père pourrait la retrouver et lui enlever toute envie de recommencer.
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Sujet: Re: (avec Hadès) Le fruit de l'interdit était tellement délicieux à savourer Ven 13 Jan - 18:32
Hadès sentait quelque chose clochait. Sa petite fille semblait bouillir de l'intérieur et depuis le salon, il réfléchissait à ce qu'il avait remarqué chez sa fille depuis les dernière semaines. Elle semblait impatiente, en colère, venimeuse... En la regardant, il avait l'impression de voir sa mère lorsqu'elle était en colère. Elle devait avoir vu ou entendu quelque chose lors de la dernière visite de son parrain. Comme Calypso, elle avait son caractère et semblait bien décidée à faire tout le contraire de ce qu'il lui refusait. S'il lui disait de prendre son bain avant d'aller se coucher pour se lever tôt pur un rendez-vous ou autre, elle le prenait le lendemain à la dernière minutes. S'il lui disait de manger ses légumes, elle les cachait dans les pots des plantes. S'il lui disait d'être respectueuse avec son parrain, elle lui tirait la langue.
Lorsqu'il prit le cadre contenant l'image animée de sa douce, il entendu un bruit de chute depuis l'extérieur et des bruits de courses comme il avait laissé la fenêtre ouverte. Il soupire. Elle venait de fugué... Il fallait qu'il s'y attende un jour. Tu avais beau protéger les gens que tu aime du danger, ils finissent toujours par s'y mettre le plein nez dedans. Alors, il se leva et il la suivit discrètement en marchant les mains dans les poches. Si elle ne prit pas une autre apparence, lui si et il prit le visage d'un africain pour la dépasser, une fois fait, il s'arrête à un coin et il lui attrape le poignet avant de reprendre le visage qu'il avait choisi.
- Je peu savoir ce que tu fabrique? Tu veux me faire faire une crise cardiaque? Le monde de dehors est dangereux jeune fille!
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Sujet: Re: (avec Hadès) Le fruit de l'interdit était tellement délicieux à savourer Sam 14 Jan - 11:05
Cela faisait plusieurs années que la colère bouillait dans le cœur de la jeune fille. Mais il n’y avait pas que de la colère, il y avait aussi de la haine, de la haine, contre son parrain, et une sorte de déception envers son père. Mais comment faisait-elle pour ne pas exploser après toutes ces années ? Elle avait mis en place une carapace émotionnelle afin de ne montrer à autrui, ce qu’elle pouvait ressentir au fond d’elle. Elle s’était transformée en jeune fille discrète, voire froide, essayant à tout prix de s’effacer pour que personne ne vienne l’embêter.
Depuis que cette colère s’était vu naître dans le cœur de la jeune Elisabeth, elle faisait tout pour montrer à son père tout le feu qui bouillait en elle. Elle ne l’écoutait plus et faisait même le contraire de ce qu’elle lui demandait. Mais au fond, tout cela ne lui convenait guère, car elle en souffrait au fond d’elle. Mais son père ne semblait rien voir. Par contre, l’ordre auquel elle aimait, et cela en était même un plaisir, désobéir était celui d’être respectueuse envers son parrain. Elle s’amusait de lui manquer de respect et de lui montrer toute la haine qu’elle éprouvait à son égard.
Mais voilà, alors qu’elle marchait dans la rue, un homme qu’elle ne connaissait pas la dépassa, et lui prit le poignet avant de reprendre le visage de son père. Malheur, son père l’avait retrouvée. Il la gronda et lui demanda si elle savait ce qu’elle faisait. Il lui fit la morale pour sa désobéissance. Elle essaya de retirer sa main de celle de son père. Elle se mit à lui crier dessus.
« Père, lâchez-moi ! Je sais très bien ce que je fais ! Et le monde n’est nullement dangereux ! C’est vous… »
Elle cracha de mépris au vous quand elle parlait des Mangemorts.
« C’est vous qui l’avez rendu dangereux ! Vous n’en avez pas honte ! Je serais vous, je resterais cachée chez moi ! Mais peut-être que c’est pour cela que vous m’enfermez dans votre cachette ? »
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Sujet: Re: (avec Hadès) Le fruit de l'interdit était tellement délicieux à savourer Sam 25 Fév - 22:51
La jeune femme ressemblait à une lionne en cage rugissant pour qu'on la fasse sortir. Quelle force de caractère! Elle tirait sur son poignet afin de le déloger et il n'aurait presque pas été surpris qu'elle se mette à se ronger le bras pour se libérer. Elle lui cracha que le monde n’était pas dangereux. Du moins, ne l'était pas sans les gens comme lui. Comme lui... Elle avait écouté à la porte, il le savait! Sauf que la situation était difficile et il savait qu'il devait s'assurer de son silence. Ce n'était pas seulement de sa survie ou de celle de Darius, mais celle de sa fille. La seule famille qui lui restait... Sa puce, son ange... Il était hors de question qu'ils les retrouvent et qu'elle fasse partie des victimes. Il ne se le pardonnerait jamais d'avoir laissé sa fille mourir sans rien faire comme sa femme avant elle. Donc, il ne lui laisse pas le temps de comprendre qu'il transplane avec elle et ils se retrouvent dans le salon. Il s'assoit et lui montre le siège en face de lui.
- Je sais que pour toi... Pour toi, ça peut avoir l'air très simple. Papa est un méchant et tonton Darius est pas mieux. Nous ne sommes plus Mangemorts chérie. Plus depuis ta naissance. Nous avons fuit le maître pour assurer ta sécurité... Je ne voulais plus de cette vie-là. Ta mère... *Il soupire avant de reprendre* espérait une meilleure vie et j'ai pris son partit trop tard... Je t'aime et je ne veux pas te perdre. C'est dangereux dehors qu'on te reconnaisse...
Il se penche vers elle et lui caresse la joue. Il espérait que cela lui suffirait comme explications.
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Sujet: Re: (avec Hadès) Le fruit de l'interdit était tellement délicieux à savourer Dim 26 Fév - 1:08
En effet, Elisabeth avait toujours eu du caractère, même si petite, elle l’avait caché en étant très obéissante auprès de son papa chéri, comme elle l’appelait à l’époque. Quelle naïveté ! Mais elle avait découvert le secret qui entourait son père et son parrain, et maintenant, elle ne cessait de se rebeller. Et un fort caractère… Peut-être qu’elle l’avait hérité de sa mère, mais elle ne le saura jamais, étant donné qu’elle n’eut jamais la chance de la connaître. Mais avant qu’elle n’ait le temps de rajouter un seul mot à tout le mépris, qu’elle pouvait et surtout voulait cracher, son père transplana dans leur maison, à l’abri des oreilles indiscrètes. Il lui indiqua un fauteuil pour s’asseoir, mais encore une fois, elle voulait se montrer désobéissante, et resta donc debout. Elle finit cependant par s’asseoir aux paroles de son père. Il essaya de lui assurer qu’il n’avait plus rien de Mangemort depuis la naissance de sa chère fille, comme il le dirait, et cela serait aussi le cas de son parrain, mais elle ne l’écoutait que d’une oreille distraite, et c’était visible, et n’en croyait pas un mot. Il ne voulait pas perdre sa fille et dehors était dangereux. Tout le temps et toujours les mêmes paroles… Ils avaient, elle ne comptait même plus, elle-ne-sait-plus-combien-de-fois cette discussion et le discours ne variait que trop peu. Il essaya même de lui caresser la joue, dans un geste de tendresse, mais elle s’éloigna de lui, comme s’il portait le virus de la peste, afin d’éviter tout contact. Elle se leva, prise d’une colère, qu’elle essaya de garder au fond d’elle, et lui parla d’une voix froide, qui n’affichait aucune émotion. Elle s’était créé sa carapace désormais.
« Ne me touchez pas ! Je sais me défendre et je suis prête à lancer un sort, si l’occasion se présente. Pour moi, vous étiez, et vous serez toujours des Mangemorts, des créatures sans humanité, horribles et sans pitié. Je suis sûre que Maman est morte par votre faute. Vous serez normal, elle serait encore là aujourd’hui. Je vous déteste, vous et mon parrain. »
Et sur ces mots, qu’elle avait dit un peu plus fort, elle retourna dans la solitude de sa chambre qu’elle ferma à clef.
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(avec Hadès) Le fruit de l'interdit était tellement délicieux à savourer
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