"... La gourmandise est un vilain défault..." [BeeCissy]

"Vingt secondes dans la bouche, vingt ans sur les hanches.."

Ce n'était peut-être pas la meilleure idée pour une future mariée d'être là, devant chez Honeydukes, devant toute cette tentation. Pourtant Narcissa se tenait là, la tête relevée devant la vitrine, tout cela sur demande de Lucius. On n'aurait pas dit comme ça, mais le jeune Malfoy était gourmand, et quand il a sut que Cissy passerait une partie d ela journée à Pré-au-Lard pour voir le jeune Severus Rogue, il avait formulé cette demande exacte : "- Ah oui, Cissy, tant que tu es à Pré-au-Lard, tu pourrait passer chez Honeydukes me prendre quelques Patacitrouille et Fizzing Whizzbees ? S'il te plait ma chérie..." Un soupire plus tard, Narcissa lui cédait à se demande, assistant à une scène que seule elle pourrait voir, puisque Lucius n'était pas du genre très expressif à l'extérieur. Un baiser pour se souhaiter une bonne journée, et il était partit au ministère de la magie.

Mais en attendant Cissy restait planté là, l'air toujours fière néanmoins, en se demandant si elle tiendrait sa promesse de ne pas grignoter avant le jour J. Non pas que la jeune Black soit énorme et qu'elle est besoin d'un régime. Mais elle savait très bien que si elle commençait, elle ne pourrait plus s'arrêter. Elle se mordilla la lèvre, puis poussa la porte du magasin délicatement. Elle n'y était plus passée depuis sa septième année à Poudlard, et la boutique n'avait pas changé. Toujours aussi coloré, avec ce doux parfum de sucre et de barbe-à-papa qui flottait dans les airs. Cissy ferma une seconde les yeux, profitant de cette douce odeur qui lui parvenait au nez. Elle reprit assez vite ses esprits, secouant la tête, et attrapant un panier à l'entrée. Elle se dirigea vers le fond, en essayant de se faufiler au travers des élèves qui était de sortit ce Samedi. Elle détestait quand il y avait trop de monde. En fait, elle avait une sainte horreur que quelqu'un qu'elle ne connaissait pas la touche. Et elle n'était pas très sympathique quand ça se produisait.

Narcissa saisit une dizaine de Patacitrouilles et de Fizzing Whizzbees. Une vendeuse qui passait par là lui proposa de goûter un chocolat. Avec hésitation, Narcissa se dit que finalement un chocolat, ça ne la tuerait pas. Mais avec l'affluence de monde, ce qui devait arriva, Cissy mordit dans la gourmandise, et se fit bousculé, fit tomber son chocolat sur sa robe de sorcier, et prenant soin de se laisser du chocolat sur la joue. Cissy pinça les lèvres, regarde la petite tâche sur sa robe en soupirant l'air exaspéré. Elle aurait put enlever ça avec de la magie. Mais elle était plus exaspérée par tout ces jeunes qui bousculaient à tout va. Et elle s'énervait encore plus parce qu'elle savait que ce chocolat, elle n'aurait pas du le prendre. En attendant, elle se retourna, attendant au moins des excuses de la part de la personne qui l'avait bousculé. "- Hum..." Et elle haussa un sourcil, une main sur la hanche.

Luna lui avait dit qu'avec la guerre, elle souriait moins et qu'elle devrait sortir. Justement ce samedi il y avait une sortie à Pré-au-lard de prévue. La blondinette ne lui avait pas laissé le choix d'y aller, alors même qu'elle était clouée à son lit et que Lullaby souhaitait rester avec elle. Luna n'avait tout simplement rien voulu savoir, rien voulu entendre. C'est ainsi que ce jour là, dans une robe de laine de bon goût et très automnale, la demoiselle se trouve au chemin de traverse où elle reste seule m pour ne pas ennuyer ses amis. Elle se sait être d'une bien mauvaise compagnie en ce moment alors que les ennuis semblent s'enchaîner pour elle. La rousse va donc son chemin d'un air pensif, sans prendre part à la joie environnante de ses semblables. Tout le monde est marqué par la guerre mais Bee est confrontée à un peu plus d'ennuis, elle en a bien l'impression.

Alors la belle trace sa route dans les rues du petit village sorcier, quand une odeur de confiserie la tire de ses songes. Élevant le regard la jeune femme remarque qu'elle est devant la boutique d'Honeydukes, le confiseur. Hésitant un instant, Lullaby finit par se décider et entre dans le magasin en apercevant du coin de l'oeil une élégante femme blonde qui semble elle aussi se tâter à entrer. Comme Bee elle ne doit pas trouver cette idée raisonnable mais elle va se laissée tenter. Le confiseur est doué pour cela.

Prenant un panier, la demoiselle prend quelques bonbons dont des chocogrenouille, une passion chocolatée qui lui vient de sa mère semble-t-il. Même si la jeune femme préfère les plumes en sucre, dont elle compose d'ailleur un petit stock. Elle s'apprête à prendre des patacitrouilles, lorsqu'une cravate verte se dessine devant elle. Un serpentard de dernière année la pousse sans ménagement pour se servir le premier et Bee percute alors quelqu'un, bien malgré-elle. Adressant un regard noir à ce malotru en grinçant entre ses dents, Lullaby reporte finalement son attention sur sa victime, qu'elle reconnaît même si elle la connaît avec vingt ans de plus. Narcissa Malefoy, du chocolat sur la robe et sur la joue. Bee est désolée.

"- Je suis navrée madame de vous avoir entrainé dans mon infortune, causée par cet indélicat. Me permettez-vous ?" interroge la Serdaigle en pointant sa baguette sur le vêtement. Puis elle prononce une formule et la tâche s'efface comme pour masquer cet accident. "Voilà pour votre joue..." propose la jeune femme en tendant à Narcissa un élégant mouchoir blanc, brodé d'un L. Elle se voit mal lancer un sortilège sur la joue de Madame Malefoy, dont elle ignore que le mariage n'a pas encore été célébré. Cette dernière aimera probablement mieux se servir d'un mouchoir.

"Vingt secondes dans la bouche, vingt ans sur les hanches.."

Cissy tentait de rester imperturbable. Son air hautain et froid se traduisait par son sourcil relevait, et la façon dont elle toisait la demoiselle en face d'elle. Elle l'a jugeait juste par son apparence. Une rouquine, mon dieu, elle lui faisait un peu penser à une branche de sa famille lointaine que tous avait renié, les Weasley. Enfin, Molly était une cousine éloigné au second degré, et elle avait épousé un sang-pur certes. Mais son mari était vraiment très étrange, pire il travaillait dans le domaine des Moldus. Non, mais, vous vous rendez compte ? Pour Narcissa c'était impensable de tomber aussi bas, c'était limite pire que de s'acoquiner avec un sang de bourbe.

Mais là n'était pas la question. Narcissa restait sur sa défensive, même si la petite rouquine devant elle n'avait pas l'air bien menaçante. Mais elle détestait se mêler au bas peuple. Dieu qu'elle pouvait haïr Lucius à ce moment précis. Elle l'écouta s'excuser, un indélicat disait-elle ? Cissy jeta un œil derrière vers les étagères des patacitrouilles, finissant par soupirer d'exaspération. Si elle avait encore été à Poudlard, elle aurait corrigé ce Serpentard sans ménagement. Elle eut un léger mouvement de recul quand la demoiselle sortie sa baguette, mais la laissa faire après tout. "- Attention, c'est de la soie de plus haute qualité jeune fille." Elle avait prononcé ces mots calmement, histoire de glisser qu'elle avait les moyens de se payer le meilleur. Ou plutôt que Lucius lui cédait ses moindres caprices. Il tenait à ce que sa femme soit la plus belle et qu'elle soit élégante en toute circonstances.

Elle hésita un instant, regardant le mouchoir brodé d'un L d'un air un peu dubitatif, puis finit par sortir son propre mouchoir. Non pas pour ne pas salir celui de la jeune femme, mais Narcissa ne voulait pas utiliser le mouchoir d'une autre. Qui sait ce qu'elle avait pu faire avec ? Elle pouvait paraître un peu détestable vu comme cela, mais c'était une question d'hygiène et surtout de fierté personnelle. Elle passa le mouchoir en soie sur sa joue, en marmonnant "- Si j'étais encore Préfète à Poudlard, crois-moi que celui là ne s'en serait pas sortit comme ça." Elle rangea son mouchoir délicatement. Elle reposa ses yeux sur la demoiselle. Cissy, qui pourtant au départ n'avait pas envie de s'attarder, fut prise d'une curiosité soudaine. Elle était comme ça, malgré son air froid. "- Je suppose que tu es à Poudlard, n'est-ce pas ?"

Alors que la demoiselle lance un sortilège sur la robe de son involontaire victime pour débarrasser cette dernière de toute preuves de l'accident, Miss Black ne peu s'empêcher d'être hautaine, de la toiser, de se faire valoir. De la soie de la plus haute qualité et alors ? Les Williamson aussi ont de l'argent pourtant, Bee ne se la pète pas autant. Mais les Malefoy sont des gens à part, il n'y a qu'à voir Drago. Ou même Phoenix, qui peu dire ce qu'elle veux, appartenir à la maison Poufsouffle, mais qui reste dans son attitude, dans son aura, dans ce qu'elle dégage, une membre pure et dure de cette famille qu'est la noble famille Malefoy. Quoi qu'il en soit, Lullaby lance un sortilège plus que correct et la tâche ne se voit presque plus. Et puis elle reporte son attention sur son interlocutrice, lui offre un mouchoir que cette dernière dédaigne... C'est qu'elle en tient une couche de « princessitude » celle-là.

«- Oui je suis de Poudlard.» confirme Lullaby quand la femme qui lui fait face pose la question.

Ce n'est pas bien difficile à deviner, puisque Lullaby porte son uniforme et sa cravate aux couleurs bleu et bronze, les couleurs de sa maison. Mais elle n'en fait pas la remarque. Vu ce qu'elle sait de cette femme ou de l'avenir qui doit être le sien et n'étant pas suicidaire, la jeune rousse préfère s'abstenir du moindre commentaire. Ce n'est pas comme si l'idée d'être poursuivie par Lucius Malefoy lui était agréable et elle était presque sûre qu'il était capable de la tuer pour cela. Il avait bien failli faire tuer Ginny Weasley après tout et s'apprêtait à tuer Harry peu de temps après, simplement parce que le brun de Gryffondor avait fait libérer Dobby l'elfe de maison. Une famille de fous en somme.

«- Je m'appelle Lullaby. Lullaby Williamson.» décrète l'étudiante en se présentant, se souvenant des règles élémentaires de politesse. Et puis, comme elle doit jouer le jeu à fond, l'étudiante s'amuse à jouer l'ignorante. Il le faut, elle ne peut pas faire comme si elle savait déjà : ce serait suspect. Aussi, posant son regard vert sur la femme sans avoir encore conscience du rôle qu'elle pourrait avoir dans sa vie, Lullaby lui adresse un sourire aimable avant de la questionner. «Et vous ?»

"Vingt secondes dans la bouche, vingt ans sur les hanches.."

Cissy regardait la demoiselle, à dire vrai, elle n'avait pas fait attention à sa tenue. Elle regarda d'un œil un peu juge. Serdaigle, oui, ça pourrait être pire. Elle aurait put être une Gryffondor. Au moins, être à Serdaigle prouvait qu'on était intelligent. D'ailleurs, elle venait de lui répondre qu'elle était à Poudlard. Cissy ramena son bras contre elle, leva les yeux au ciel un instant. Elle perdait un peu son temps là, et le fait que la demoiselle se présente ne l'arrangea pas. Elle reposa les yeux sur la demoiselle. Lullaby ? C'était originale, Cissy devait l'avouer. Elle fit une moue quand elle lui demanda son nom. "- Narcissa Black." se contenta t'elle de dire. "- Tu as un prénom peu commun. Original, j'aime beaucoup." C'était parler pour ne rien dire, mais elle était franche.

Une idée traversa l'esprit de Narcissa. Elle avait entendu dire par Severus que de nouveaux élèves étaient arrivés à Poudlard. Elle se demandait si Lullaby en faisait partit. Elle prit un air légèrement moins hautain, son regard devenant plus intéressé. "- Tu es une de ces élèves qui vient de l'école du sud de l'Angleterre ?" Narcissa espérait fortement que oui. Elle n'en n'avait pas croisé et voulait justement en savoir plus. Et elle voulait surtout en parler à son mari car tout se qu'il se passait à Poudlard l'intéressait. "- J'ai entendu cette drôle d'histoire par Severus Rogue, il est à Serpentard." Il lui en avait parlé des qu'ils étaient arrivé en fait. Et elle ne s'imaginait même pas ce qu'elle avait put provoquer en parlant de Rogue.

En attendant la réaction de la demoiselle, Cissy se fit bousculer légèrement à nouveau. Elle fit une grimace, puis reporta son attention sur Lullaby. "Cela ne te dirais pas continuer cette discussion dehors, nous nous sentirions moins oppressés." Narcissa lui adressa juste un léger sourire, avant de se diriger vers la caisse sans trop attendre sa réponse. Elle commençait à se sentir vraiment mal avec tout ce monde autour d'elle.

Narcissa Black ? C'est étrange. Lullaby aurait parié que les Malefoy étaient déjà mariés, elle devait avoir la vingtaine passée et il lui semblait que les familles de ce genre se mariaient dès la majorité atteinte. Qu'importe toutefois, la jolie rousse est loin d'être une spécialiste des affaires matrimoniales selon les lois et traditions sorcières et ne souhaite pas le devenir, si bien que la question n'a finalement à ses yeux que peu d'intérêt. S'en détournant, elle pose son regard sur Miss Black qui fait une réflexion positive sur son prénom.

"- Merci beaucoup." répond-elle poliment sans rien ajouter de plus.

La curiosité soudaine de la blonde à l'égard des nouveaux étudiants pousse par instinct la jeune femme à se méfier. Severus Rogue, tient donc ? Bee mord discrètement l'intérieur de sa joue pour éviter le moindre commetaire. Qu'a-t-il été dire celui-là ? Evidemment il ne sait rien au sujet de la véritable histoire des étudiants donc il ne leur met pas volontairement des bâtons dans les roues mais tout de même la rousse aimerait bien que ce dernier la laisse tranquillement lui sauver la peau, si elle y parvient.

"- Oui nous devrions poursuivre dehors." reconnait la serdaigle.

En réalité elle espère gagner un peu de temps, de sorte à trouver quoi dire à cette femme qui ne porte pas trop préjudice à leur entreprise. Après tout elle n'est pas sans ignorer que Madame Malefoy flirte avec les forces du mal, de par son mariage futur avec Lucius Malefoy. Donc Bee se doute qu'elle ne peut pas trop parler de ce qui leur arrive. Sortant donc dehors, la jeune femme se tourne vers son interlocutrice en lui accordant un sourire agréable, poli, comme pour faire passer la pilule. Oui, Rogue la dénoncera probablement bientôt, mais pour le moment, la jeune femme préfère mentir à la sorcière qui lui fait face.

"- Non, je ne viens pas de cette école au sud. Je suis née en France de parents anglais d'où mon accent, mais j'ai fais toute ma scolarité à Poudlard."

"Vingt secondes dans la bouche, vingt ans sur les hanches.."

Tout en discutant avec la demoiselle, Narcissa regardait quelques dragées en chocolats, se disant que faire une grosse commande pourrait être sympas pour son mariage. Ou alors faire une farce aux invitées qu'elle n'aimait pas en mettant des Berty Crochues. L'idées fit rire intérieurement Cissy, non il ne valait mieux pas faire vomir les gens à son propre mariage. Elle reporta son attention sur la demoiselle rousse devant elle. Elle la remerciait pour son compliment. Elle avait de la chance d'avoir réussit à décrocher un petit compliment, il valait de l'or, il venait de la bouche d'une Black après tout. Oui, elle pensait valoir mieux que les autres, et elle le montrait bien. Elle hocha juste la tête.

Cissy pensait qu'en savoir plus sur ses nouveaux élèves pourrait être bénéfique pour Lucius. D'ailleurs, elle se garderait d'en parler à Bellatrix, elle, elle n'y verrait que de futur serviteur, et elle savait que la patience n'était pas son fort. Lucius, il avait beau être mangemort, il était plus dans la négociation, dans la discussion, et il tuait, oui, mais quand cela était vraiment nécessaire. Mais avec l'abondance de monde, il y avait un bruit d'enfer, elle préférait sortir. Avant de partir, elle alla payer, bien évidement, elle n'était pas une voleuse. Elle suivit la demoiselle dehors, qui lui disait avoir fait toute sa scolarité à Poudlard. Narcissa était dubitative. Elle avait beau être blonde, elle n'était pas stupide.

Elle sortit ses gants de son sac, et les passa à ses mains délicatement. Elle arrangea ses cheveux l'air de rien. "- Je m'excuse, au vue de ton accent, je pensais que tu en faisais partie." En vérité, elle restait presque persuadée qu'elle lui mentait. C'était une intuition féminine. Elle essaya de rester neutre. "- Et tes parents n'ont pas voulu t'envoyer dans une école en France pour te garder près d'eux ? Il parait que Beaubâton est magnifique." Elle n'était pas gêné de lui poser toutes ces question, elle était curieuse de nature. Et puis, elle voulait vraiment savoir le vrai du faux dans ce qu'elle lui disait.

La question qui tue, évidemment, Narcissa Black ne pouvait pas passer à côté de l'accent français de la demoiselle. A vrai dire, personne ne pourrait l'ignorer, il s'entend dès qu'elle ouvre la bouche, dès qu'elle souhaite dire un mot. Cet accent fait parti d'elle et puis, elle a passé quinze ans en France tout de même. On ne peut pas effacer cela de sa vie. C'est trop présent, trop ancré en elle. Mais heureusement, Bee n'a pas dit avoir passé toute sa vie en Angleterre, elle n'a parlé que de sa scolarité à Poudlard. Donc, elle a un moyen de riposter, elle a quelque chose à répondre à la blonde qui se montre tant curieuse à son sujet mais qui ne saura pas davantage que ce que la rousse peut lui dire sans risques.

"- Mes parents, comme je l'ai dis, sont originaires d'angleterre et ce même si je suis née en France et y ai passé les premières années de ma vie. Seulement, quand il a été question d'aller au collège, ne pouvant plus faire l'école à la maison avec ma mère, mes parents ont souhaités m'envoyer à Poudlard. Ils n'y ont pas étudiés mais ils disent que c'est la meilleure académie de magie de toute l'Angleterre. Et ma mère commençait à avoir le mal du pays, nous avons donc quitté la France et c'est ainsi que je ne suis pas allée à Beauxbaton, même si on dit que c'est une école magnifique."

Bee ne frémit pas, ne tressaille pas. Elle qui déteste mentir s'en sort pourtant cette fois sans sciller, sans se compromettre. Elle s'en étonne elle-même. Elle se rait attendue à faire une bêtise, à dire une bêtise, quelque chose qui ferait comprendre à son mensonge mais non, il lui semble qu'elle a été absolument parfaite ce coup-ci. Ferme et déterminée, assurée. Vraiment pas le genre de celle qui a quelque chose a cacher et crains d'être découverte, plutôt l'inverse. Narcissa n'obtiendra rien de plus.

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