Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi :
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »
En parlant avec elle, Leroy se rendait compte qu’elle avait vécu énormément de choses pendant son année à l’étranger. Pendant toute cette année loin de l’Angleterre où elle avait pu découvrir de nouvelles choses, voir et apprendre des manières d’utiliser la magie qu’il ne connaitrait probablement jamais. Leroy était un enfant né dans un monde de moldu, qui avait simplement passé sa scolarité à Poudlard et s’il n’était pas mauvais en sortilège, il avait toujours ses manières de faire à la moldu. Mais en l’entendant parler, il se rendait compte que lui avait stagner pendant tout ce temps. Il n’avait pas rien fait non plus, recherchant ses parents, se baladant la nuit après son boulot, tentant de vivre avec la souffrance, la haine et la colère, mais il n’avait pas changé son quotidien. D’une certaine manière ses habitudes étaient sa sécurité, sa manière de faire pour se sentir bien. La solitude l’avait toujours accompagné comme une vieille amie et il y faisait face, sans trop de soucis. Il n’avait rien apprit, il avait rencontré des gens, comme on en rencontre dans toute les auberges. Il avait appris que son père était un mangemort, un membre de ses forces sombres qui s’en étaient prit à la mère d’Allison. Il avait compris qui était son père, il l’avait suivi et attendu simplement le bon moment pour lui parler. Mais personne n’était au courant de ça pour le moment, personne ne savait son ascendance et il n’en parlerait sans doute jamais, même à Allison. Peut-être aurait-il dû ? Maintenant que Kayla n’était plus là elle était la personne en qui il avait le plus confiance … autrefois … maintenant c’était différent. Leurs retrouvailles étaient étranges, alors qu’auparavant ils se seraient amusés de voir ce qu’elle avait appris, qu’il savait qu’elle se serait vantée de connaitre des choses qu’il ignorait, qu’elle aurait surement prit le temps de lui parler plus longuement de son voyage, aujourd’hui elle n’en faisait rien. Non Allison était simplement là, distante comme lui l’était avec lui, mais à la différence de la jeune femme, Leroy ne savait pas trop comment briser la glace. Il ne savait même pas quel mot employé, ni quoi dire, ni quoi faire face à elle. Non reprendre tout au moment où elle l’avait abandonné n’était pas possible, ce n’était pas envisageable ni pour l’un ni pour l’autre. Pas après tout ça, ce n’était pas leur genre. Ils n’aimaient surtout pas en parler. Ils ne voulaient pas vraiment aborder le sujet ni l’un ni l’autre, ni de savoir ce qui allait se passer, ni même de savoir comment rompre la distance qui s’était créer entre eux. Pourtant ne le souhaitaient-ils pas tous les deux ? Allison le connaissait et lui proposa alors de se montrer honnête, de jouer à un jeu qui avait sans doute tout déclencher entre eux. Poser des questions, y répondre de manière honnête, sans filtre, sans jugement, simplement se comprendre et s’apprendre l’un et l’autre.
Mais la première question qu’elle lui posa, ne plaisait pas au garçon. Leroy n’aimait pas parler de sa vie, ni même de ses malheurs. Lui parler de la mort de Kayla était très douloureux pour lui, encore frais dans sa mémoire, personne dans son entourage était au courant. Pendant tout ce temps il avait évité d’y penser, il avait voulu oublier comme si le fait d’oublier sa mort lui donnait l’impression qu’elle était toujours vivante quelque part, qu’elle était en pleine santé et qu’il pourrait toujours la voir quand il le voudrait. Mais simplement avouer le décès de sa meilleure amie, lui faisait un choc. Leroy aurait sans doute pu pleurer en comprenant que plus jamais il ne pourrait entendre la douce voix de Kayla lui crier dessus quand il se lamentait sur son sort, qu’il ne pourrait plus rire avec elle des autres, des choses qui leur arrivait dans la vie, avoir de longues discussions et la revoir sourire. Non il ne pourrait plus. C’était fini, elle n’était plus là, il était seul désormais, seul face à son destin, à ses choix et jamais Kayla ne pourrait l’aider à choisir. Il aurait aimé pouvoir lui parler d’Allison avant qu’elle ne meure, mais Leroy avait été trop confiant dans la vie, ne se rendant pas compte de ce qu’il allait perdre. Et en expliquant la situation à Allison, une rage inconditionnelle prenait possession de lui, colère, tristesse et une folle envie de se venger. La jeune femme semblait comprendre ce que Leroy ressentait, elle avait vécu la même chose, mais alors qu’il entendait ses paroles, le jeune homme comprenait le changement qu’il s’était opérer dans la mentalité d’Allison. Elle ne semblait plus être aussi naïve qu’autrefois, elle avait sans doute envie d’oublier aussi qu’elle avait vu la mort, mais se rendait compte que ce n’était pas possible, essayant d’y faire face. La jeune femme lui parla d’un homme qui lui avait donné un bon conseil. Leroy l’écouta d’une oreille et crut entendre les mêmes paroles que Destiny Rosier lui avait dit le jour de la mort de Kayla. Et qu’avait-il répondu à son ancien professeur ? La même chose qu’il pensait si vrai autrefois : s’attacher rendait faible. Il n’avait pas entendu ce qu’on lui disait, il n’avait vu que la tristesse et la colère. « Cet homme avait sans doute raison. » répondit-il. C’était sans doute le cas, le moins qu’il pouvait faire c’était de continuer à penser à sa meilleure amie, de ne pas l’oublier, comme un dernier hommage. Mais il aurait tellement aimé faire plus, il avait en lui un désir de vengeance qui grandissait au fur et à mesure que les jours passaient. Peut-être parce qu’il n’avait pas pu tuer Léopold de ses propres mains, il cherchait un coupable qui n’existait pas. Mais il en voulait un, il se savait capable de tuer, il l’avait compris en ressentant ce sentiment ce jour-là, cette envie puissante de meurtre face à quelqu’un, une envie qui l’avait emmené au fil de l’année dans un gouffre dont il ne se sentait pas capable de sortir. La noirceur l’envahissait petit à petit, et il la laissait faire simplement, ne sachant même pas ce qui pourrait le rattacher à la lumière, à un bonheur qu’il pensait avoir perdu. Mais Allison était simplement revenue. Est-ce que sa simple présence pouvait l’empêcher de sombrer ? Il voulait y croire. La jeune femme le qualifia de fort, mais Leroy nia tout de suite. Il ne l’était pas, pas quand on était dans son corps et qu’on comprenait tout ce qu’il se passait. Pourtant Allison semblait y croire, avouant qu’elle le connaissait suffisamment pour avoir prédit sa réponse. Elle continua en lui confessant sa peur de devenir un être horrible. Avait-elle aussi envie de vengeance à l’égard des mangemorts qui avait tué sa mère ? Cela aurait pu être compréhensible ? Mais Leroy se posa une nouvelle question : aurait-il envie qu’elle noircisse son âme avec le meurtre ? Elle avait toujours été si pure, si positive, mais la mort l’avait sans doute changé. « La vie peut nous pousser à l’être, oui mais c’est à nous de faire le choix de ne pas tomber dans ses travers. Ça fait peur parfois surtout quand on a l’impression de ne rien contrôler, mais on peut sans doute contrôler une petite partie pour tenir bon. Et c’est dur je te l’accorde, de ne pas se laisser porter par la vie, mais tu peux faire ce choix si tu le désire au plus profond de toi. » Il voulait qu’elle y croit. Il le voulait car il savait que si c’était dur de ne pas tomber, c’était encore plus dur de se relever.
Si Leroy était fort selon les dires d’Allison, il lui avait déjà dit qu’elle l’était elle aussi. Allison ne devait pas douter de ses capacités, elle avait le pouvoir entre ses mains, elle était intelligente et avait soif d’apprendre, connaissait sans doute plus de choses qu’il ne connaitrait jamais et bien qu’il pensât tout ça, il ne le lui dirait sans doute jamais. Mais il ne voulait pas qu’elle pense que le destin allait l’emmener vers la pire version d’elle-même, Leroy avait envie de la voir sourire, de continuer et de ne pas se laisser porter par les effets néfastes que la vie pouvait avoir sur nous. Il n’avait pas eu la chance d’en être capable, mais elle pouvait, il le pensait. Malheureusement la vie les changeait, il s’en rendait compte, rien que dans ses paroles aujourd’hui les rôles s’étaient inversés. Elle qui comprenait ce que lui avait ressentit toutes ses années, il semblait dans le cas de Leroy qu’il commençait à percevoir que l’attachement n’était nullement une question de notre propre fait. Certains arrivaient très bien à s’immiscer dans notre vie, à se faire aimer de nous et devenir important sans que l’on ne s’en rende compte. Et la perte que produisait ses êtres chers étaient si intenses, si mortel pour le cœur qu’on ne souhaitait qu’une chose : ne plus rien ressentir. La mort semblait alors peut-être la solution dans ce genre de cas, mais il fallait tenir bon, se rendre compte qu’on ne pouvait pas lutter contre le propre de l’être humain. Allison semblait percevoir les paroles du jeune homme, comprenant, mais quand elle parla de faiblesse, Leroy tiqua légèrement. Oui l’amour était une faiblesse, la pire de toute et il s’en était rendu compte. On pouvait la cacher au fond de nous, on pouvait ne pas croire qu’elle existait, mais elle était bel et bien là malgré tout. Les mangemorts pouvaient sans doute ressentir quelque chose aussi, mais pas tous. Il voyait mal son père apprendre à l’aimer ou le prendre dans ses bras par exemple. Pourtant tout être humain avait dû ressentir de l’attachement au moins une fois ce n’était pas possible autrement. Même Leroy qui s’était protégé de ça toute sa vie en avait ressenti. « J’imagine que tout être est capable d’aimer, même des mangemorts. Pas tous sans doute, mais certains. Peut-être peut-on aimer et tenter de le cacher pour protéger ceux à qui on tien ? A défaut de ne pouvoir se défaire de l’attachement ? » Se protéger pour protéger ceux qu’on aimait ? C’était une solution, ne pas montrer son attachement pour ne pas faire de mal aux autres ? Mais d’un autre côté n’en faisions-nous pas d’une certaine manière ? Leroy ne savait pas. C’était tout nouveau pour lui.
Les questions continuaient à être posée parmi le silence qui s’installait régulièrement. Leroy avait envie de savoir comment ils en étaient arrivés là, mais ni l’un ni l’autre n’avait de réponses. Ce n’était qu’un concours de circonstances, de nombreux choix qui avaient été fait qui les avait tout les deux mener à se rapprocher. En soit, ce n’était pas une mauvaise chose, mais le destin les avait séparés et les avait emmenés ici aujourd’hui, tous les deux avec un silence qui pesait tel un mur entre eux qu’il était impossible de défaire malgré eux. Alors qu’Allison lui posait une autre question, Leroy se retrouva sans savoir quoi dire. Parler de choses de ce genre n’avait jamais été facile entre eux, ou alors c’était tout simplement brouillon pour ne pas aller trop dans le détail. Et il ne savait pas ce qui allait se passer maintenant, pour lui les clés n’étaient pas entre ses mains, mais dans celles d’Allison qui était partie, mais il devait quand même lui donner une réponse, il le devait comme dans un jeu. Pourtant Leroy se leva, posa sa bière et se dirigea vers la fenêtre pour avoir sa dose de nicotine. Il n’aimait pas parler de tout ça et pourtant Allison avait toujours réussit à le pousser dans ce genre de discussion, elle avait toujours réussi à le faire parler, il se devait de lui donner un semblant de réponse. Il proposa des solutions, tout en avouant son incapacité à avoir une véritable réponse. Leroy continuait toujours à fumer, observant la ville par la fenêtre. Il l’entendit lui reprocher de ne jamais répondre de manière simple à ses questions. Le jeune homme eu un petit sourire : « J’en ai bien peur que ce soit toujours le cas, en effet. » Il sentit sa présence à côté de lui quelque temps après, pour lui voler allègrement sa clope. Bon il aurait pu s’offusquer si ça avait été quelqu’un d’autre, mais ce n’était pas bien grave. Allison tira quelques taffes dessus. Et les paroles qui suivirent le ramena des mois en arrière. Ils se posaient trop de questions. Elle avait raison, ça avait toujours été le cas. Mais avant qu’il n’ait put répondre, Allison l’attira à elle pour lui voler un baisé. Furtif, mais bien loin d’être non réfléchis comme le premier baisé qu’ils s’étaient échangé. Il écouta à peine ce qu’elle lui disait par la suite, légèrement surprit par le geste qu’elle venait de faire. Il dut sans doute rester quelques secondes sans rien dire, sans rien faire, avant finalement d’emmener la jeune femme contre lui et de l’embrasser à son tour. Leroy n’aurait pas dû faire ça, il n’aurait pas dû en sachant tout ce qu’il savait, il aurait dû éviter pour la protéger, mais pourtant il avait fait consciemment ce choix. La lâchant, le jeune homme murmura : « J’ai déjà fait mon choix. » Leroy fait des choix continuellement, il ne prévoyait rien à l’avance, mais aujourd’hui il avait fait le choix d’oublier, de vivre et de voir où ça l’emmènerait.
electric bird.
NEUTRE
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❝ Allison S. Carter ❞
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser
Sujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy Ven 29 Nov - 21:50
[quote="Allison S. Carter"]
allison carter + leroy odgen
PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2
Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
« Un homme m’a dit un jour qu’on ne devrait pas oublier, qu’on devrait au contraire chérir chacun de ses souvenirs car les disparus continuent de vivre à travers le cœur et la mémoire de ceux qui restent sur cette terre. » Voilà ce qu’on lui avait dit. Cet homme dans cette petite tribu d’Afrique. Une phrase sage parmi tant d’autre qu’il avait prononcé ce jour-ci. Elle n’oublierait jamais cet homme et ce qu’ils avaient partagé. Elle n’oublierait pas à quel point il l’avait aidé spirituellement à remonter cette tragique spirale dans laquelle elle s’était enfermée depuis la mort de sa mère. Sans cet homme, elle ne serait pas ici aujourd’hui. Elle ne le reverrait sans doute jamais … et pourtant il avait surement changé sa vie, il lui avait donné la force qui lui manquait. Cette force qui l’avait poussé à rentrer à Londres. Cette force qui l’empêchait de s’enfuir en courant devant cette conversation compliqué avec Leroy. Elle le pensait fort, bien plus qu’elle ne serait jamais. Après tout, il avait parcouru l’horreur pendant des années. Il avait vécu des situations qu’elle ne pouvait même pas s’imaginer. Des choses à un jeune âge : l’abandon, la trahison, tout cela était ancré en ce garçon. Et pourtant il avait réussi à se relever, à avancer, à se construire. Il ne se l’avouerait surement jamais à lui-même mais elle savait qu’il était bien plus fort qu’il ne le pensait. Il avait beaucoup de ressources en lui. Il avait également perdu quelqu’un de cher à ses yeux pendant cette dernière année, le poussant peut-être un peu plus dans ses retranchements. Elle n’avait pas été là pour lui. Elle ne pouvait imaginer à quel point il avait pu se sentir seul dans cette période. Mais malheureusement elle ne pouvait pas revenir en arrière. Encore une fois, il avait du traverser quelque chose d’horrible seul … Allison et Leroy avaient un peu de mal à être à l’aise. Cela faisait tellement de temps qu’ils ne s’étaient pas retrouvés dans la même pièce, tellement de temps passé sans se parler, sans se voir … Les automatismes avaient disparus, tout comme la légèreté dont ils faisaient preuves par le passé. Etre honnête était la solution. Ils en avaient besoin l’un comme l’autre. Ils ne pouvaient plus continuer sur des secrets, ou des non-dits. Du moins, pas s’ils voulaient que cette conversation mène quelque part. Ou allait-elle mener ? Allison n’en avait pas la moindre idée. Elle ne savait pas ce qui allait advenir de leur relation. Sa première question n’avait pas été facile pour Leroy, elle le poussait surement un peu plus dans ses retranchements. Il n’aimait pas réellement se confier sur ses sentiments ou parler des mauvaises choses, et là elle l’y poussait dans un certain sens. Mais la jeune femme avait besoin qu’il soit complètement honnête avec elle si elle voulait à son tour trouver la force de dire réellement ce qui se passait pour elle, ce qu’elle avait sur le cœur.
Allison n’était plus cette petite fille naïve qu’elle avait pu être pendant ses années à Poudlard. Elle n’avançait plus dans sa vie les yeux fermés, le cœur remplie d’espoir. L’injustice du monde l’avait rattrapé. Elle avait compris que le monde n’était pas blanc ou noir, que les mauvaises choses n’arrivaient pas qu’aux autres, et que parfois la vie pouvait être très cruelle. Allison avait cette peur qui continuait de grandir en elle : cette peur de devenir la pire version d’elle-même rongée par la haine et le désir de vengeance. Cette pensée ne la quittait pas, s’engouffrait dans son esprit la journée, dans ses cauchemars le soir venu. Cet homme sur qui elle déversait toute sa haine et qui méritait à ses yeux la sentence capitale pour avoir ôté la vie d’une innocente simplement par désir de torture psychologique. La mort l’avait changé elle s’en rendait compte. Mais était-ce cette peur de devenir sombre qui allait la sauver ? Cette peur d’entacher son âme de noirceur pouvait la tenir éloigner de ce désir envoutant de vengeance. Pour combien de temps ? Comment comprendre que la vengeance n’a pas lieu d’être quand une personne est responsable de cette douleur immense ? Tellement de questions auxquelles elle n’avait pas de réponses. Des questions qui continuaient de la ronger jours et nuits. Car la douleur ne s’arrêtait finalement jamais. Leroy lui répondit en lui donnant un message plein d’espoir. Il comprenait qu’elle ne voulait pas qu’elle se laisse emporter par ce côté sombre. « J’ai peur qu’un jour cette envie de vengeance me consume au point de perdre pied. Cette noirceur … ces images si sombres dans ma tête … Et j’en viens à me demander où est la limite finalement entre cette homme et moi. Il a tué par esprit de vengeance, pour faire du mal à quelqu’un … et aujourd’hui, je veux qu’il souffre, je veux le voir mort … » La jeune femme laissa finalement sa phrase en suspens. Parce qu’elle ne pouvait pas réellement exprimer cette pensée à voix haute jusqu’au bout. Cette pensée seule l’effrayait réellement au fond d’elle. Quelle différence entre elle et Callaghan ? Le désir de tuer, le désir de vengeance, le désir de voir souffrir quelqu’un … Ces choses étaient présentes en chacun d’eux. Cela faisait-elle d’elle quelqu’un d’aussi horrible que cet homme ? Ou était la limite entre le bien et le mal ? Le meurtre et la vengeance ? Que considérait-on être comme de la justice ? La jeune femme n’avait pas regardé Leroy dans les yeux quand elle avait laissé échapper ses craintes à voix hautes. Elle ne pouvait pas regarder quelqu’un dans les yeux en ayant en même temps des pensées noires comme cela. Son regard s’était perdu dans le vide. Avant que finalement elle ne se reprenne. Non elle ne pouvait pas se laisser retourner dans ce tourbillon de pensées. Pas maintenant.
S’il y avait quelque chose de perceptible dans cette conversation, c’était l’étrange inversion des rôles. Leroy semblait avoir compris des choses sur l’impossibilité de ne rien ressentir, sur l’importance de laisser des gens entrer dans sa vie. Alors qu’Allison s’interrogeait désormais sur cet attachement. A quoi bon si l’on devait souffrir à ce point ? Car perdre une personne chère était la pire des douleurs que l’on pouvait ressentir. Allison en avait fait les frais, cela l’avait changé, et elle ne serait surement plus jamais la même personne qu’elle était. L’amour était une faiblesse. Ce sentiment aussi étrange qu’incompréhensible … il donnait l’occasion de se faire blesser. De tout perdre. L’amour, c’était ce qu’avait utilisé le mangemort pour sa petite vengeance. Il avait joué sur les relations et sur l’attachement de Spencer pour Allison pour faire les détruire. Comment les mangemorts faisaient-ils ? En tout cas, ils semblaient s’en sortir mieux qu’eux. En ne laissant personne approcher leur cœur, et en laissant la noirceur s’emparer d’eux, ils faisaient le mal autour d’eux tout en se protégeant. Leroy la reprit sur ses paroles. Tout le monde était capable d’aimer selon ses dires, même les mangemorts. Allison ne savait pas réellement quoi répondre aux interrogations de l’ancien serpentard. Pourquoi tout devait être aussi compliqué, pourquoi vivaient-ils dans un monde aussi sombre ? « Vivre pour aimer, et vivre cacher ? J’ai l’impression qu’on ne pourra jamais réellement protéger personne. Parfois on se croit à l’abri, on pense que rien ne peut arriver, et on se trompe. On ne sait jamais d’où vient le danger. » Peut-être que dans un monde corrompus politiquement et idéologiquement parlant, il n’y avait absolument nulle part où quelqu’un pouvait être totalement hors de danger. Les mangemorts avaient beau faire profil bas, la guerre (aussi froide soit elle) était encore là. Les dangers étaient partout. On ne pouvait pas faire confiance à n’importe qui dans cette société actuelle.
Et finalement leur discussion continua de s’enchainer de manière un peu plus fluide. Comme si ce désir d’être honnête leur permettait de se libérer quelqu’un peu et d’être un peu moins tendu. Comment en étaient-ils arrivés là ? Allison ne pouvait pas donner de réponse claire au jeune homme. Elle savait qu’il aurait aimé comprendre, qu’il aurait voulu avoir des explications … mais malheureusement personne n’en avait. Les choses auraient pu être totalement différentes. Qui sait ce qui se serait passé si Allison avait pris le temps de vérifier auprès de Spencer avant de se rendre au rendez-vous ? Sa mère aurait-elle survécu ? Et si elle n’avait pas tourné les talons quand Leroy lui avait demandé de rester ? Des décisions avaient été prises, et maintenant ils se retrouvaient tous les deux au même endroit … Allison lui posa une nouvelle question. Qu’allait-il se passait maintenant ? Leroy lui répondit de la même manière qu’il l’avait déjà fait. Jamais il ne trouverait une manière simple de répondre, n’est-ce pas ? Il avait d’ailleurs migré jusqu’à la fenêtre et entamé une cigarette. La demoiselle le rejoint finalement quelques minutes plus tard. Il se posait beaucoup trop de questions … Et elle l’attira vers lui pour lui voler un baiser … Furtif … pourquoi avait-elle fait ça ? Peut-être qu’elle ne le savait pas réellement elle-même. Mais elle avait souvent choisi la fuite ces derniers temps. Elle avait choisi de se laisser sombrer. Aujourd’hui elle voulait choisir la vie alors elle prenait un risque. Un véritable risque … parce qu’elle ne savait absolument pas comment le jeune homme allait réagir. Il resta un moment sans rien dire ou faire. Elle le savait surement surpris. L’instant d’après, alors qu’elle commençait à penser qui allait peut-être mal prendre ce geste, il l’attira vers elle pour l’embrasser à son tour. Allison se laissa aller dans ce baiser. Pour la première fois depuis des mois, elle lâchait prise. Elle sentait son cœur battre un peu plus vite, cette même sensation qu’elle avait ressentit la première fois qu’elle avait été intime avec lui. Elle laissa passer ses mains dans son dos, puis sous son tee-shirt. Il y aurait toujours des non-dits entre eux, et peut-être auraient-ils dû jouer cartes sur tables avant de se laisser aller comme cela. Mais Allison voulait sentir sa peau contre la sienne, elle voulait encore une fois l’espace d’un instant se sentir vivante, loin des problèmes, loin des peurs qui l’entouraient … « Alors montre-moi. » Dit-elle dans son oreille alors qu’elle retire son haut devant lui. Le message ne pouvait pas être plus clair …
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi :
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »
Perte, trahison, abandon, des mots sans aucune signification jusqu’à ce qu’un jour on doivent y faire face. Tout le monde connaissait ses mots, en avait sans doute peur pour certains, mais beaucoup se disait que jamais cela n’arriverait. Et lorsque cela venait, on y répondait de manière totalement différente, une manière humaine. Tout être sur terre était unique, agissait comme il lui semblait juste pour lui ou pour les autres d’agir. Mais personne ne comprenait totalement quelque chose qui se trouvait bien au de-là des raisons logiques. Leroy connaissait ses sentiments depuis longtemps, il vivait avec, faisant ce qu’il pouvait pour y faire face. Mais malgré tout ses espoirs de parvenir à ne pas laisser entre ses sentiments néfastes dans sa vie, le destin ou une quelconque entité supérieure semblait se jouer de lui en continuant à mettre ses mots en travers des ses chemins. Perte d’un être cher, une perte qu’il avait pensé à savoir surmonter, mais qui ne lui avait fait que sombrer plus profondément dans les pires pensées de sa vie. Abandon d’une personne à qui il avait donné sa confiance, mais qui n’avait pas été là quand il en avait eu besoin. Trahison … un mot qui résonnait dans sa tête mais qu’il ne percevait pas. Pouvait-on parler de trahison quand il ne s’agissait que de choix conscient fait par les autres ? Après tout personne ne l’avait réellement trahi dans l’individualité humaine, l’égoïsme pur ou tout simplement la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Leroy arrivait sans doute mieux à relativiser sur les choses qui se produisait, comprenant que si tout autour de lui s’effondrait, il ne pouvait rien y faire. Et d’un côté ça le rendait complètement malade de savoir qu’il n’avait d’autre choix que de subir. Il n’avait pas eu d’autres choix. Le jeune homme avait affronté ça tout seul, la mort de sa meilleure amie, celle qui le comprenait parfaitement. Allison le pensait fort d’avoir été capable d’affronter tout ça, mais elle était sans doute loin de se douter des pensées les plus sombres qu’il pouvait avoir eu tout au long de l’année. La volonté de tuer un Léopold déjà mort, une envie de vengeance irrationnelle, une noirceur qui s’emparait de lui dans les moments les plus sombres de son existence. Non il n’était pas quelque de fort, il refusait ce terme le qualifiant. Leroy n’avait pas mieux fait qu’Allison. SI elle avait fui, le jeune homme avait préférer se refermer encore plus sur lui-même, rejetant toute possibilité de s’attacher à nouveau à quelqu’un. Malgré tout en se trouvant dans l’appartement de la jeune femme, il se rendait compte que si pendant toutes cette année, éloigner les autres avait très bien marché, le passé pouvait le rattraper. En revenant Allison avait réveillé en lui des souvenirs qui ne ressurgissaient que dans les moments les plus faibles de la vie de Leroy, quand il dormait principalement. Dans ses rêves, son passé prenait place, autant avec Kayla qu’avec Allison, comme pour lui montrer qu’il ne pouvait se soustraire à tout ça et devait simplement accepter d’avoir aimé à nouveau malgré sa promesse.
Et il essayait de lui montrer qu’il n’était pas fort, qu’il n’avait pas réussit à l’être. Mais s’il lui disait qu’il comptait retrouver son père qui était un mangemort, Leroy savait que la réaction d’Allison ne serait pas positive. Il pourrait sans doute le dire, la discussion se basant sur l’honnête après tout, mais c’était l’un de ses secrets. Un secret qui ne devait pas se révéler avant l’heure. Le jeune homme ignorait encore comment son père pourrait réagir face à lui, même s’il en avait une vague idée. Ce que Leroy ignorait c’était le lien qui allait se créer entre son père et le meurtre de la mère d’Allison. Le jeune homme écouta la jeune femme parler, craindre de devenir une version d’elle-même sombre et prêt à tuer. Elle semblait avoir des pensées contradictoires consciente que cela pouvait lui arriver, mais en même temps incapable de savoir si elle le ferait. Une envie de vengeance envers l’homme qui lui avait enlever sa génitrice. Leroy ne pouvait que la comprendre, il pouvait percevoir les pensés qu’elle pouvait avoir à ce moment même, les ayant déjà eu. Le jeune homme tenta de la rassurer sur le fait qu’elle ne deviendrait pas ce qu’elle craignait d’être, mais pouvait-il seulement prévenir un avenir incertain et plein de doutes ? Il savait ce que cela faisait de sombrer, il connaissait parfaitement ce sentiment et Leroy savait également qu’une fois dedans, il était difficile d’en sortir. Comme une spirale infernale qui nous emmenait encore plus profondément dans les ténèbres. Allison avait changé, elle avait compris de nombreuses choses en une année. La vie n’était pas parfaite. Elle semblait avoir perdu son innocence. « Je ne sais pas si ça arrivera. Mais avoir envie de vengeance est sans doute une chose totalement logique pour le cerveau. La question n’est pas tant de savoir si tu as envie de le faire, que si tu te sentirais capable de le faire. Y penser est une chose, le faire est différent. L’acte et les pensées sont totalement séparés. Et je ne te crois pas capable une seule seconde de tuer quelqu’un de sang froid comme il a pu le faire. » Contrairement à lui, contrairement aux pensées les plus noirs que Leroy pouvait avoir au fond de lui. Il imaginait que c’était sans doute ça la différence entre Allison et lui. L’ancien serpentard se sentait capable de tuer si on le poussait à bout, s’il en voyait un quelconque intérêt, mais il ne pensait pas la brune pouvoir le faire. Peut-être se trompait-il ? Peut-être que les choses se passeraient autrement ?
Le jeune homme n’était sans doute pas le meilleur réconfort face à ce genre de pensée. Il ne voulait pas se trahir en avouant avec lui aussi un désir de vengeance grandissant. Elle ne devait pas le savoir. L’amour qu’il avait porté à Kayla pendant toute l’existence de sa meilleure amie, l’avait amené à y penser. L’amour l’avait rendu faible, cédant à la facilité des ténèbres. Leroy avait compris qu’il ne pouvait se soustraire à l’attachement, que les gens pouvaient s’attacher à lui et inversement, ne pouvant pas faire quelque chose face à ça. La preuve était sans doute qu’il se retrouvait dans cet appartement avec Allison, une femme avec qui il avait partagé de bons moments avant de la perdre également. On ne pouvait se soustraire à quelqu’un qu’on appréciait, on ne pouvait pas lutter. Il y avait deux choses totalement incontrôlables dans le monde : la mort et l’amour. Leroy l’avait compris cette année, acceptant presque cette fatalité. Et au contraire Allison avait tenter de ne plus se lier à rien, de refuser les autres en fuyant. Mais elle se rendait sans doute compte que ce n’était pas aussi simple. L’amour était une faiblesse tout deux étaient d’accord là-dessus. Et en y pensant, Leroy se demandait si ce n’était pas une erreur de se retrouver ici. Il allait la mettre en danger en s’attachant, il pouvait la mettre en danger tout simplement parce qu’il allait se rapprocher d’un psychopathe qui n’était autre que son père. Pour la protéger il aurait sans doute dû partir, ne plus lui parler, l’éloigner de lui. Mais pouvait-il simplement le faire, alors que son corps ne voulait pas bouger de ce canapé ? Comment expliquer cette situation à Allison ? Comment lui dire ? Comment éviter qu’elle ne souffre à nouveau ? Comment … ? Il n’avait pas la réponse, mais peut-être qu’il pouvait simplement cacher cette faiblesse. Cacher l’attachement qu’il avait envers elle. Il fut surpris en l’entendant parler du fait d’être incapable de protéger quelqu’un. Allison avait raison, on ne pouvait pas parfaitement le faire. Ça ne tenait pas qu’à nous. Il reprit une gorgée de sa bière avant de répondre, méditant sur les paroles de la jeune femme. « On ne peut protéger personne … C’est peut-être ça le souci. Comme on ne peut pas décider des choix des autres, comme on ne peut les contrôler, comme ce qui fait que chaque individu est unique au monde. On doit simplement rester sur ses gardes. » On ne pouvait pas protéger les autres, on pouvait simplement essayer sans aucune garantie de réussite.
Entre Allison et Leroy il y avait beaucoup de choses qui n’avait jamais été dites et des questions qui restaient en suspens. Ils avaient décidé de jouer carte sur table. Parler tout les deux de leurs interrogations intérieures, comme si cela leur permettrait de répondre à ce qu’il se passait entre eux. Leroy ne savait pas si c’était véritable une solution, mais il avait accepté. LE jeune homme ignorait comment ils étaient arrivés tous les deux à se retrouver dans cet appartement, comment le destin avait fait en sorte que d’une haine palpable ils en soient venus à être si proches d’une certaine façon. Il ne savait pas et ce n’était peut-être pas la question la plus importante. Chacun avait fait des choix qui les avaient amenés dans des chemins totalement inimaginables auparavant, mais ensemble il les avait pris. Que ce serait-il passé si elle était restée lorsqu’il lui avait demandé de le faire ? Si elle n’était pas revenue ? S’il avait choisi de ne pas lui parler aujourd’hui ? Leroy ne le savait pas. Mais elle lui posa une question bien plus difficile à répondre que la précédente. Ce qu’il allait faire maintenant. Le jeune homme se leva alors et alla fumer à la fenêtre. Et ne répondit pas du tout à la question, préférant se dédouaner d’une éventuelle réponse. C’était sa manière de faire, ne jamais répondre aux questions trop complexes. Et elle le connaissait suffisamment. Il fut bientôt rejoint par Allison qui lui vola une taffe. Peut-être qu’il n’y avait pas de réponses à tout ça, et peut-être qu’ils devraient arrêter de trop s’interroger autant sur le passé que sur le futur. C’était sans doute la meilleure chose à faire. Allison l’attira soudainement vers lui pour lui voler un baisé furtif. Le jeune homme resta un instant surprit devant son geste. Clairement il ne s’attendait pas à ça, il ne se doutait pas qu’elle le ferait et laissa passer quelques secondes en ce demandant ce qu’il fallait faire. Leroy ne tarda pas à répondre, l’emmenant vers lui pour l’embrasser à son tour. Il avait fait un choix, un choix qui se savait totalement irréfléchis. La protéger, la mettre en danger, tout ça semblait s’être évaporer au contact des lèvres de la jeune femme. Tout en l’embrassant, il sentit les mains de l’ancienne serdaigle se placer dans son tour, l’entourer pour finalement se glisser sous son t-shirt. Leroy remonta sa main, dans les cheveux de la jeune femme, sentant le contact du corps d’Allison contre lui, son cœur battant fort dans sa poitrine. Coller contre lui, l’ancienne préfète lui murmura quelques mots avant d’enlever son propre t-shirt, montrant clairement que la demande était tout ce qu’il y avait de plus claire. Leroy récupéra les lèvres de la belle demoiselle, passant ses mains dans son dos, le long de ses hanches, sentant le contact de sa peau contre ses mains. Il rompit le baiser à nouveau pour enlever son t-shirt à son tour, reprenant ses baisés par la suite, descendant ses lèvres dans son cou, la serrant contre lui. Retrouver le corps d’Allison entre ses mains, était un réel plaisir, faisant ressurgir en lui, les gestes d’un moment passé qui lui semblait bien loin aujourd’hui. Cette fois ce serait sans doute différent. Elle ne fuirait, il l’espérait et il comptait bien lui faire profiter de ce moment de manière bien plus intense que la première fois.
electric bird.
NEUTRE
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❝ Allison S. Carter ❞
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser
Sujet: Re: After all this time, I'm back w/Leroy Jeu 19 Mar - 18:14
allison carter + leroy odgen
PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2
Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.
Allison n’avait jamais pensé que sa vie basculerait de la sorte. Elle avait toujours été le genre de personne qui planifie tout au moindre détail. Et sa vie ne faisait pas exception à cela. Maintenant, elle ne savait pas réellement comment se reconstruire. Le fait de tout quitter et de s’enfuir sans donner de nouvelles avait été très lâche, elle en avait conscience maintenant. Elle se rendait compte que même si elle avait terriblement souffert, elle n’était pas la seule. En partant, elle avait laissé derrière elle des gens qui comptaient sur elle, des gens qui se sentaient aussi démuni qu’elle avec tout ce qui s’était passé : son père, Spencer, et même Leroy. Egoïste, elle l’avait surement été un peu. Mais parfois dans la vie, il faut penser à soi-même, il faut se mettre en priorité pour se sauver. C’était ce qu’elle avait fait. Et elle avait décidé de revenir avec tout ce que cela impliquait, avec toutes les vieilles souffrances qui pouvaient maintenant revenir la hanter. Leroy … elle l’avait surement croisé trop tôt après son arrivée. Incapable de savoir comment réagir face à ce garçon alors que toutes ses pensées, tous ses sentiments étaient toujours confus en sa présence. Mais la vie lui avait rappelait qu’on ne pouvait pas échapper à toute confrontation. Leroy était tout ce qu’elle n’était pas. C’était terrible à dire, mais dans un sens il était fort à cause de toutes ces choses horribles qu’il avait vécu dans sa vie. Chose que personne ne voulait vivre. Il avait passé tellement de situations, et il était encore debout aujourd’hui, continuant à vivre, continuant à avancer. Comment faisait-il ? Alors qu’elle, à la moindre difficulté se semblait tomber sans réussir à totalement se relever. Et elle était perdue … entre une version d’elle-même qui n’existait plus et une nouvelle version qui lui faisait froid dans le dos. Elle avait toujours été innocente, toujours loin des problèmes politiques, ne voulant pas forcément se mettre en danger en prenant une position. Chose qu’elle avait été obligé de faire malgré elle … L’innocence s’en était désormais allé. Et son cœur pur s’était empli de désirs et de pensées noires. Elle n’avait aucune idée comment s’en débarrasser, ou comment les atténuer. Ce qu’elle savait, c’est ce qu’elle voulait voir l’homme qui lui avait tout pris souffrir. Elle voulait le voir tout perdre, ressentir le mal qu’elle avait elle-même ressenti un mois auparavant. Mais elle avait peur d’elle-même, de sombrer dans les ténèbres, un monde qui appartenait à cet infâme personnage. Peut-être était ce parce qu’elle se sentait à l’aise avec Leroy ou parce qu’elle savait qu’il ne la jugerait pas sur ses idées noires, dans tous les cas, la jeune femme avait laissé échapper le fond de sa pensée sur le sujet, ses peurs, ses craintes, ses désirs de vengeance.
Leroy parlait calmement. Pour lui, ce sentiment de vengeance était quelque chose de normal, une réaction humaine à une terrible épreuve. Après tout, qui n’avait pas envie que justice soit faite face à un assassin. Elle n’était sans doute pas la première victime collatérale des mangemorts, et bien avant elle des gens avaient surement eu envie de réaliser ce désir profond de les voir chuter. L’ancien serpentard appuya tout de même sur le fait que désir et acte étaient très différents. Ce n’était pas parce que la jeune femme le désirait au fond d’elle qu’elle serait capable d’agir sur ses mots. Lui, en tout cas ne le croyait pas capable de tuer quelqu’un de sang froid comme lui avait pu le faire. Elle n’était pas une meurtrière, elle n’était pas comme lui. Mais cet homme méritait tout de même d’être puni pour ce qu’il avait fait, il méritait de verser son sang pour toutes les personnes qu’il avait détruit, qu’il avait tué, qu’il avait fait souffrir. Comment un homme aussi cruel pouvait encore se retrouver libre sans que rien ne soit mené pour l’arrêter le plus vite possible. « Je ne sais plus vraiment de quoi je suis capable ou non, Leroy. Je veux le voir souffrir, je veux le voir tout perdre … et ces pensées me révulsent à un point … tu pourrais toi ? tu pourrais tuer quelqu’un de sang froid par vengeance ? » Demanda la jeune fille. Elle ne savait pas réellement ce qu’elle recherchait en posant cette question.
Allison semblait avoir compris qu’on ne pouvait protéger personne. Peu importe à quel point on le voulait, peu importe l’énergie qu’on y mettait, certaines personnes étaient plus forte, la vie était injuste. Encore plus maintenant, dans cette période. Ils étaient en guerre, tout aussi froide soit elle. Et c’était sans doute l’une des erreurs que tout le monde avait fait dans ce monde. Oublier qu’ils étaient en période de guerre … car ce n’était pas parce qu’ils ne voyaient pas tous les jours le danger des ennemis qu’ils n’étaient pas là. L’ordre avait peut-être le pouvoir au ministère pour le moment … Mais Voldemort était toujours debout, ses mangemorts étaient toujours en libertés. Et tant que cela serait le cas, personne ne sera à l’abri. Alors concrètement qu’est-ce que cela voulait dire ? Devaient-ils s’engager maintenant ? Avaient-ils encore vraiment le choix ? S’ils continuaient à rien faire, eux, les autres étudiants, les parents, les familles, tout cela allait continuer. Cette atmosphère où mort et trahison règnent n’allait jamais disparaître, et ils continueraient de vivre inlassablement dans la peur de voir quelqu’un qui leur tient à cœur disparaître. Leroy proposait simplement de rester sur ses gardes pour essayer de se protéger. « On continue chaque jour de subir ce climat qui s’est installé … personne n’a rien fait et maintenant chaque jour des gens disparaissent, se font torturer, se font tuer … je ne sais plus ce qu’il faut faire, mais rester sur ses gardes n’est plus suffisant. »
Se retrouver dans la même pièce que l’ancien serpentard était étrange, surtout après tout ce temps et tous ces non-dits. Parce que s’ouvrir complètement n’avait jamais été le fort ni de l’un ni de l’autre, comme s’ils avaient constamment peur de jouer cartes sur tables. Comme s’ils étaient simplement perdus face à ce que se passait entre eux, comme s’ils ne comprenaient tout simplement pas. Leroy ne perdit pas trop de temps à lui poser des questions. Mais ce n’avait jamais été le fort de la jeune femme de répondre à ses interrogations complexes. Il le savait. Il la connaissait maintenant. Alors elle l’avait rejoint à la fenêtre. Elle ne savait pas réellement ce qui la prenait, mais elle lui vola un baiser. Furtif certes. Ce fut une surprise pour le garçon. Evidemment, comment aurait-il pu deviner un tel geste après tout ce qui s’était passé. Ces quelques secondes de pause avait semblé une éternité pour la jeune femme qui ne savait pas comment son geste allait être prendre. Et finalement il l’attira vers lui, posant à son tour ses lèvres sur les siennes. Cette attraction physique entre eux était indéniable. Ses mains remontèrent doucement sous son tee shirt tandis qu’elle rapprochait ses lèvres de son oreille pour lui murmurer quelques mots. Elle ne pouvait pas être plus ouverte ou plus claire avec lui. Ses mains se posèrent sur son corps, et Allison se laissait guider par le garçon. Il faut dire qu’elle n’avait que trop peu d’expérience dans ce domaine, la seule et unique fois où elle avait été intime avec quelqu’un, c’était lui, un an plus tôt. Mais étrangement, elle ne se sentait bien avec l’ancien serpentard, se laissant guider. Elle lui rendit son baiser. Un baiser chaud et sauvage, tandis qu’elle laissa ses mains se glisser vers son pantalon. Elle le déboutonna, pour le faire glisser doucement. Et finalement la demoiselle se recula un peu pour se retrouver sur le canapé. Un petit sourire aux coins des lèvres : « je t’attends ici. »
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi :
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »
Pouvaient-ils arriver à oublier leur passé ? Ce qu’il s’était passé les avaient forgés, l’un comme l’autre, changeant leur habitude, devenant peu à peu des êtres différents de ce qu’ils auraient sans doute voulu être. Après tout aucun d’entre eux ne pouvaient savoir ce que demain pouvaient leur réserver, ce qui allait leur arriver, ce qui allait changer pour eux. Ils étaient en guerre, une guerre qui se faisait si silencieuse qu’on pouvait penser qu’elle n’existait pas. Leroy était bien conscient qu’elle existait, il le savait et se torturait l’esprit à savoir s’il devait choisir un camp. Depuis que tout ça avait débuté, il avait pensé ne pas se mêler de tout ça, prendre le camp des vainqueurs, ne pas faire de vague pour éviter d’attirer les problèmes. Et puis il avait creusé là où il n’aurait pas dû. Comme si quelque chose lui avait manqué au fond de lui, Leroy avait cherché une figure paternelle dans laquelle se reconnaitre. Son père, mangemort, tueur et sans doute psychopathe sur les bords l’amènerait sans doute à faire un choix. Devait-il céder à ses pulsions qui le guidaient depuis un moment dans sa vie ? Devait-il choisir ce camp pour simplement se libérer des pensées qu’il s’efforçait de chasser ? Et puis elle était revenue. Elle était revenue après un an d’absence, un an de vide que Leroy n’avait comblé que de la noirceur. Au fond de lui il se sentait pris dans un profond gouffre qui ne faisait que s’agrandir au fur et à mesure. Les gens creusaient bien pour lui, il ne faisait que subir sans agir. Mais qu’aurait-il pu faire ? Qu’aurait-il dû faire ? Il n’avait pas réussi en reniant l’attachement, il n’avait pas réussi en tentant de garder ses distances. Leroy y avait cru, naïvement, refaisant inlassablement les mêmes erreurs que d’accepter des gens dans sa vie. Et toujours le gouffre se creusait. Mais elle était là, elle était revenue. Et il n’arrivait pas … il n’arrivait pas à se dire qu’il aurait dû lui crier dessus. Il aurait dû, pour l’éloigner de lui. Et pourtant il l’avait suivi dans son appartement, pour parler, pour discuter, essayer de recoller les morceaux d’un autre passé.
Le jeune homme avait des choix à faire, mais n’en faisait réellement aucun. Il avait pensé que le camp de son père pourrait sans doute être une solution, mais en revoyant Allison, en entendant qu’elle avait perdu sa mère à cause de mangemort, il ne savait plus si c’était la bonne solution. Neutre lui semblait alors être une bonne solution, mais s’il devait se retrouver dans le feu des combats, dans le cruel dilemme de faire un choix pourrait-il le faire ? Préférait-il voir des gens souffrir plutôt que de discuter avec eux ? Pourrait-il protéger ceux à qui il aimait ? Tenterait-il plutôt la manière douce ou la manière force ? Le jeune homme sentait dans sa tête ses interrogation lui prendre l’esprit, ne sachant pas de quoi il pourrait être capable. Sa tête le brûlant intérieurement, sa bière le calmant légèrement. Allison devait-elle courir après sa vengeance ? Voulait-elle vraiment le faire ? Pouvait-elle seulement ? Y-avait-il une chose qui l’en empêcherait. Dire les choses et les faire était quelque chose de totalement différent, Leroy le savait. Il tenta quelques mots pour la rassurer sur le fait qu’il ne la pensait pas capable de tuer quelqu’un. Mais elle n’était plus la même, toutes ses épreuves l’avaient changé autant que lui l’avait changé. Était-elle aussi … détruite que lui ? Dans la voix d’Allison, Leroy comprenait tout le dilemme de la jeune femme, entre les deux possibilités. Tuer ou ne pas tuer. Elle lui posa alors une question, qui le surprit légèrement. Pouvait-il tuer ? Leroy ne le savait pas, il y avait pensé de nombreuses fois, par vengeance, par simple désir de montrer que ce qu’on craignait de lui pouvait être vrai. Par simple envie de laisser agir les pensées noires qu’il avait dans les moments les plus sombres, celles qui lui demandaient de tout briser, de tout casser simplement parce qu’il ne trouvait aucune autre solution à ce qu’il se passait en lui. Au fond était-il mieux que le mangemort qui avait tué la mère d’Allison ? Après tout ce meurtrier n’avait laisser parler que ses instincts profonds pour et les avait laisser guider sa vie. « Je … » commença-t-il. Il marqua une courte pause avant de répondre : « Je ne sais pas … peut-être que je le pourrais … peut-être pas. Quand les sombres pensées prennent le dessus on ne sait pas de quoi on est capable. Mais si tu arrives à trouver ses pensées révoltantes peut-être est-ce parce que tu ne penses ne pas vouloir le faire ? » Mais il y avait toujours une différence entre les mots et les actes. Après tout si elle arrivait à repousser ses sombres pensées, qui pouvait savoir si elle ne reviendrait pas à la charge au moment où elle retrouvait le meurtrier de sa mère ?
Les questions s’enfilaient dans sa tête à mesure que la discussion avançait. Comme toujours quand il revoyait Allison elle arrivait à mettre le doigt là au bon endroit. A quoi bon s’attacher ? Elle avait raison, mais ce qu’il voyait en elle aujourd’hui, il l’avait vu en lui. Comme un miroir, Leroy sentait au fond de lui que quelque chose lui avait manqué qui l’avait poussé ainsi à éloigner des gens. De l’attachement. Il lui avait manqué une personne qui puisse lui dire que personne ne pouvait totalement vivre seul sans aimer quelqu’un. Personne ne pouvait tout simplement vivre de manière associable, à un moment où un autre on craignait qu’il arrive des choses à ceux qu’on pouvait apprécier, voire aimer. Et cela malgré tout ce que la vie pouvait nous réserver. La mort, la disparition, l’abandon, des parties d’une vie dont il fallait réussir à se ressortir plus fort. Allison avait les mêmes mots que lui, que faire maintenant ? Pourquoi s’attacher ? Pourquoi vouloir souffrir en donnant de l’amour aux autres au risque de les perdre ? Leroy n’avait pas les réponses à ses questions, mais il sentait au fond qu’il pouvait la comprendre mieux que quiconque à cet instant. Tout ce qu’il pouvait leur rester à faire était de rester sur leur garde, de tenter de protéger ceux qui tenait à nous et à qui on tenait. Même si on ne pouvait pas totalement prévoir ce que, eux allait faire. Tenter par tous les moyens que rien ne se reproduise comme avant. Allison lui parla alors du fait qu’ils ne feraient que subir, que de faire attention ne suffisait pas, comme s’il fallait agir. Leroy tiqua légèrement ? Pourquoi agir ? Qui étaient-ils pour le faire ? Deux gamins à peine sortis de l’école, même si Allison était sans doute une sorcière exceptionnelle. « Que voudrais-tu faire ? Te lancer à leur poursuite ? Au risque de … mourir ? » Il contrôla sa voix, tentant de rester calme, sa curiosité active de savoir ce qu’elle penserait pouvoir faire. Mais il avait senti son cœur se serrer à ce simple mot. La mort nous enlevait des choses et la plupart du temps elle ne servait à rien.
Il s’était levé après une énième question qui demeurait sans réponse. Les mots n’avaient jamais été leur point fort, ni à Allison ni à Leroy. Enfin si mais pas entre eux. Ils s’étaient toujours posé des questions auxquels ni l’un ni l’autre n’avait de réponse. Le jeune homme s’alluma une cigarette, se mettant à la fumer pour éviter de penser. Il ne pouvait pas bien sûr, cela le tracasserait toujours. A quoi bon penser à ce qui allait se passer ensuite ? Allison allait peut-être très bien lui demander de partir dans quelques temps. Peut-être ne se reverraient-ils plus jamais ? Peut-être choisirait-il un camp et Allison un autre ? Leroy la sentit venir à ses côtés et lui enlever la cigarette de ses doigts pour tirer dessus à son tour. A quoi bon tout ça ? Ni l’un ni l’autre ne pouvaient répondre à ce qui arrivaient, ni entre eux, ni même dans le monde. Et ça avait toujours été comme ça. Il la savait détester donner des réponses et elle savait qu’il adorait poser des questions. A ce niveau là l’un comme l’autre se connaissait. Il sentit le baisé furtif qu’elle lui donna et mit quelques secondes avant de réagir. Surprit qu’il fût, il ne tarda pas à la prendre dans ses bras et l’embrasser à son tour. Leroy ne s’était jamais réellement expliqué pourquoi, mais il y avait toujours eu une sorte d’attraction physique entre eux. Il ne savait pas depuis combien de temps, mais en sentant le corps de la jeune femme contre lui, la moindre question semblait s’envoler. Il remonta sa main dans les cheveux d’Allison alors que celle-ci venait glisser quelques mots dans son oreille. Leroy laissa descendre ses lèvres dans le cou de la jeune femme, l’emmenant encore plus près de lui, l’embrassant tendrement où il pouvait. Il sentit le contact chaud des lèvres d’Allison contre les siennes, lui rendre un nouveau baisé bien plus sauvage, alors que les mains de la demoiselle descendaient vers son pantalon pour le déboutonner et le baisser légèrement. L’ancienne préfète recula alors soudainement, Leroy ne s’y attendait pas et elle alla retrouver le canapé, un sourire au coin des lèvres, lui disant qu’elle l’attendait. Le jeune homme eu un léger sourire amusé à son tour. Il enleva son pantalon déjà bien descendu, puis s’approcha doucement du canapé, son sourire ne quittant pas son visage. Il aurait pu jouer avec elle, la faire attendre, mais l’un comme l’autre semblait en avoir envie. Tout en s’approchant encore plus, Leroy reprit les lèvres d’Allison, la faisant basculer allongée sur le canapé. Ses lèvres descendirent le long de son cou, avant d’arriver au niveau de ses épaules, prenant le temps d’enlever le t-shirt de la jeune femme, laissant découvrir son simple sous-vêtement, avant de descendre le long de son ventre, la couvrant de plusieurs baisé le long de la courbe de ses reins. Sa peau était toute douce sous les mains de Leroy et il avait l’impression de connaitre ce corps presque par cœur, ne sachant pas toutefois si ce qu’il faisait pouvait plaire à Allison. Ses lèvres l’emmenèrent au niveau du bas de la demoiselle, mais alors qu’il aurait pu déboutonner son short, il n’en fit rien et remonta son visage au même niveau que celui de l’ancienne serdaigle, plongeant ses yeux dans son regard. A cet instant précis il la trouvait si belle, se rendant compte que malgré tout ce qu’il avait tenter de faire, elle lui avait manqué. Mais au lieu de simplement le lui dire, il préféra récupérer les lèvres d’Allison, lui donnant un baisé passionné. Leroy laissa glisser sa main le long de son corps, caressant la moindre partie de son corps qu’il pouvait toucher, jusqu’à son short, laissant sa main passer sous sa culotte pour atteindre son anatomie. Laissant sa main agir presque seule, Leroy continuait de déposer des baisés dans le cou et sur les épaules d’Allison, reprenant parfois ses lèvres. Il voulait profiter de ce moment, totalement ignorant de ce qui pourrait se passer par la suite.