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 I've missed you so much honney... (Charius)

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MessageSujet: I've missed you so much honney... (Charius)  I've missed you so much honney... (Charius) EmptyMer 13 Avr - 15:51

I've missed you so much honney...



   

   

   

Noms des participants : Sirius Black et Charlie Davis
   Relation des personnages sur le forum : Ils ne se sont pas vu depuis 14 ans
   But de ce rp, contexte : Retrouvailles au Square Grimmaurd
   Nous nous engageons à respecter les règles : Bien sûr !
Ce rp est : sans impact sur votre histoire
   

   
   CODES BY RAINBOWSMILE & ANGELUS


Dernière édition par Charlie Davis le Dim 17 Avr - 15:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I've missed you so much honney... (Charius)  I've missed you so much honney... (Charius) EmptyMer 13 Avr - 16:03



I've missedyou so much honney...

♫Un seul être vous manque et tout est dépeuplé♫



Quand le réveil moldu de Charlie sonna, elle ouvrit les yeux en soupirant. Cela faisait à peine une heure qu'elle s'était endormie. La veille, elle avait reçu un hibou qui l'avait empêchée de dormir. Elle avait enfin reçu la réponse de son ancien meilleur ami, Remus Lupin. Cela faisait des années qu'elle n'avait pas eu de contact avec son ancien camarade de Poudlard. Depuis la mort des Potter et l'emprisonnement de Sirius, ils ne s'étaient vus que quelques fois au début. Ils avaient ensuite cessé de se voir, la tristesse de l'autre les renvoyant à leur propre tristesse. Ils avaient aussi arrêté de se parler après quelques disputes au sujet de la culpabilité de Sirius. Si Charlie défendait l'homme de sa vie corps et âme, Remus était moins sûr qu'elle de son innocence et cela déplaisait fortement à la brune. Ils s'étaient tout simplement perdus de vue suite aux malheurs qui étaient arrivés dans leur vie. A la suite de l'évasion de Sirius d'Azkaban deux ans plus tôt, Charlie avait énormément hésité à le revoir. Elle s'était résignée en se disant que c'était une mauvaise idée d'aller voir un homme en cavale alors qu'elle avait enfin réussi à refaire sa vie avec Phil. Charlie se demandait si elle devait lui parler de Godric, elle s'était finalement dit que non, que cela ferait trop de mal à tout le monde. Cela en ferait à Godric, à Sirius et à elle même, non ce n'était pas une bonne chose. Avec le temps, l'ancienne Serdaigle avait eu de plus en plus de mal à tenir sa promesse de ne pas chercher à revoir Sirius. Il lui manquait c'était indéniable. La brune ne comptait plus le nombre de fois où elle s'était retrouvée en pleurs dans les bras de Phil à s'inquiéter pour le père de son fils. Après deux ans à se poser des questions, Charlie avait tenté de reprendre contact avec Remus. Elle lui avait envoyé une lettre. Exceptionnellement, elle avait repris contact avec le monde sorcier. La petite brune ne possédait plus de hibou depuis près de quatorze ans, elle s'était donc rendue sur le Chemin de Traverse qu'elle n'avait pas non plus fréquenté depuis longtemps. Elle était allée à la Poste magique et avait écrit un hibou pour Remus. Elle avait pris de ses nouvelles et lui avait demandé s'il savait quelque chose pour Sirius. La réponse de son ancien ami n'avait pas été longue à arriver. Remus savait où Sirius se cachait. Au Square Grimmaurd... Charlie en avait été choquée. Elle n'imaginait pas que Black puisse se cacher dans cette horrible maison. Elle n'y était jamais allée mais les descriptions que Sirius lui en avait fait lui permettaient d'imaginer à quel point cet endroit devait être horrible. La brune avait de la peine pour Sirius qui était contraint de se cacher depuis deux ans pour un crime qu'il n'avait jamais commis.

Charlie soupira et essuya d'une main les larmes qui avaient roulé sur ses joues comme à chaque fois qu'elle pensait au seul amour de sa vie. Elle se leva et se dirigea vers la cuisine. Godric était à Poudlard et Phil était parti en stage pour son travail. Cela faisait trois jours qu'elle était seule chez elle et pendant encore plusieurs jours elle allait le rester. En arrivant dans la cuisine, Charlie jeta un coup d’œil à la lettre de Remus qu'elle avait posé sur le frigo. Il lui avait donné quelques nouvelles et lui avait fait parvenir un parchemin de la main de Dumbledore avec l'adresse exacte de l'endroit où se trouvait Sirius. Le 12 Square Grimmaurd, était devenu le quartier général de l'Ordre du Phénix et Dumbledore en était le gardien du secret. Charlie soupira, pendant la première guerre, elle avait fait partie de l'Ordre de Phénix. Cela avait provoqué plusieurs disputes avec Sirius qui ne voulait pas qu'elle soit en danger. La brune voulait rendre visite à Sirius dans la matinée mais elle hésitait encore. Elle avait envie de le voir, mais elle savait que ce serait difficile. Elle n'avait aucune idée de l'état dans lequel elle allait retrouver Sirius. Si elle y allait, ils se retrouveraient sûrement seuls tous les deux et Charlie avait peur de ne pas savoir quoi lui dire après quatorze ans sans se voir, de ne pas savoir comment réagir face à lui. Devrait-elle lui parler de Godric? Elle ne savait pas.

La brune alluma la radio pour se changer les idées pendant qu'elle mettait de l'eau à chauffer pour faire du thé. Elle n'avait pas faim mais Charlie se força à manger un bol de céréales et à boire son thé dans la tasse préférée de son fils. Une fois son petit déjeuner avalé, Charlie fit la vaisselle et partit prendre une douche. Une fois dans la salle de bain, elle resta quelques instants devant son miroir. Elle avait vieillit, la perte de James et Lily, puis celle de Sirius avait marqué ses traits. Phil ne cessait de lui dire que cela la rendait jolie. Charlie ne le croyait pas, elle n'avait que trente cinq ans mais était épuisée comme si elle en avait dix de plus. L'ancienne élève de Poudlard releva ses cheveux en un chignon informe avant de se glisser sous la douche où elle laissa ses pensées dériver encore une fois vers Sirius. C'est déterminée à aller le voir que Charlie sortit de sa douche avant de s'envelopper dans une immense serviette et de se diriger à nouveau vers sa chambre pour choisir des vêtements. Il y avait longtemps que Charlie ne possédait plus aucune robe de sorcière, alors elle choisit tout simplement un tee-shirt, un pull rose saumon, un jean noir et une paire de bottines. Elle se brossa les cheveux et les dents avant d'enfiler un manteau et une écharpe. Elle ne se maquilla pas, Charlie avait toujours préféré le naturel.

C'est la boule au ventre que Charlie sortit de chez elle pour se diriger vers la station de métro la plus proche. Depuis quatorze ans, elle n'avait pas transplané une seule fois. Elle préféra donc prendre le métro pour se rendre chez Sirius. N'étant pas aux heures de pointe, Charlie trouva facilement une place assise pour son trajet. Elle descendit une station plus tôt pour pouvoir se préparer à se retrouver face à Sirius. Charlie avait peur, elle savait qu'il était encore temps de faire demi tour, mais elle avait vraiment envie de le voir. Et s'il n'était pas là ? D'après Remus, il avait interdiction formelle de quitter la maison, mais Charlie connaissait suffisamment Sirius et son mépris pour les règlements pour savoir que s'il voulait vraiment sortir, il sortirait... La brune ralentit le pas en arrivant au niveau du 10 de la rue, elle passa lentement devant le 11 et s'arrêta devant le 12. Charlie essaya de calmer sa respiration. Elle se demanda un instant si elle n'aurait pas du envoyer un hibou à Sirius pour le prévenir.Tant pis maintenant qu'elle était là, elle était morte de trouille mais ne voulait pas repartir sans avoir vu Sirius. C'est les jambes tremblantes que Charlie monta lentement les marches du perron avant de frapper trois petits coups à la porte...


 

Sirius Black





Charlie Davis




©Natu de Cocktail-Graph'

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MessageSujet: Re: I've missed you so much honney... (Charius)  I've missed you so much honney... (Charius) EmptyJeu 14 Avr - 1:14
I've missed you so much honney...
Une journée de plus dans le Square Grimmaurd, la lumière filtrant à peine à travers les vitres sales et ternes de la maison aux allures de maison hantée. Abandonnée. Molly Wesleay avait beau essayer de la remettre en état, il semblait que rien ne pouvait ôter l’odeur putride qui imprégnait les murs. L’odeur de la douleur, de la haine, de la mort. Il l’exécre, la hait pour cela, et pourtant il doit s’y faire, il doit être patient, disaient-ils comme s’ils pouvaient compatir. Comme s’ils pouvaient comprendre. Mais lequel le pouvait vraiment ? Même Remus qui s’évertuait à venir le plus souvent possible, au minima tous les deux jours, avec son regard compatissant et ses mots sages n’arrivait plus à calmer les tremblements de son corps. Il avait besoin d’actions, il avait besoin de sortir de cette maison, il avait besoin de plus que le passage des membres de l’Ordre, les murmures de Kreatturs, et les hurlements fanatiques du portrait de sa mère. Il avait besoin d’actions, il avait besoin de se sentir utile à nouveau, il avait besoin… Il avait besoin de respirer l’air libre. Libre, il ne l’était pas. Toujours pas. Enfermé dans cette maison. Enfermé dans ses pensés. Enfermé avec lui-même.
Il sert les dents, il sert les poings, il fait bonne figure. Il se force même à sourire de temps à autre, mais personne n’est vraiment dupe. Lorsque Harry est à Poudlard, il est morne, peu agréable. Il regarde le vide, bien souvent, ne bougeant pas durant des yeux, essayant de ne plus penser, de vider son esprit, de ne pas être esclave de son passé, esclave de ses émotions, comme il l’a toujours été. Il réprimait ses remords, ses regrets, ses erreurs, son impulsivité maladive, les années de captivités, qui continuaient malgré tous. Les quelques mois au-dehors de ces murs, à être un fugitif. Mais à être dehors, à pouvoir regarder la pleine lune, à pouvoir sentir l’air sur sa peau, à pouvoir se sentir entier, se sentir vibrer. Il ne vibrait plus à présent. Il ne vivait plus. Il attendait.

L’adrénaline contenue dans son corps est douloureuse, et il a dû mal à la supporter. De plus en plus de mal. Noël était passé à présent, et Harry ne reviendra pas avant longtemps. Ce qui lui semblait une éternité, en réalité. Le peu de joie qu’il avait pu ressentir en aillant son filleul à ses côtés pour quelques jours s’étaient évanouis, comme un instant trop fugace. Une bourrasque de vent. Un rayon de soleil. C’est l’impression qu’il avait à présent, face à l’existence. Le temps défilait devant lui, autour de lui, sans avoir d’emprise sur sa personne. Et tout ce qui le faisait sourire s’évanouissait comme s’il ne pouvait plus être heureux. Jamais. Reste de son séjour à Azkaban, sans doute. Il n’était plus capable de sourire comme il le faisait. Il n’était plus qu’une ombre.
Ce matin encore il mit du temps à se décider à se lever, et ne le fit que parce que le portrait de sa mère se mit à hurler, ce qui prouvait qu’il n’était plus seul dans la maison. Et malgré son air taciturne il n’était jamais contre le fait d’avoir un peu de compagnie. Même si c’était celle de Fôl-Œil. Il s’habilla rapidement avec ses affaires de la veille au soir. Il ne suivait plus aucun horaire logiques, ne dormait quasiment pas, ou alors s’allonger durant la journée, il mangeait quand l’envie lui prenait, et il n’était éveillé que pour les réunions de l’ordre. Il ne supportait que très mal les tenues de sorciers qu’il lui restait de ses années au Square Grimmaurd. Remus avait eut la gentillesse de lui faire parvenir quelques affaires qui n’hurlaient pas « je suis l’héritier des Black, sang pur et fier de l’être » Ce genre de coutume qu’il avait renié avec le reste, il y a des années. Avec cette maison.

C’est avec un pantalon noir et une chemise violette, sous un veston noir qu’il descendit les quelques marches, ignorant allègrement Kreattur pour retrouver Remus. Il semblait agité. La pleine lune n’était pas avant deux semaines pourtant – calcula-t-il rapidement. Il croisa le regarde de son meilleur ami qui déglutit avec difficulté. C’est quoi le problème ? « Lunard ? » Il l’invita à parler, alors que d’un même geste ils prirent place autour de la table de la salle à manger. Un même geste, une synchronisation parfaite, comme toujours. « Je ne reste pas longtemps, Patmol. Mais je voulais te prévenir qu’il risque d’y avoir un… nouveau membre de l’ordre qui devrait passer, dirons-nous. Je ne sais pas encore quand, cela dit. Mais je voulais que tu sois prévenu. » Sirius reste sceptique, le regard sur son ami. Il ne répond rien. Un nouveau membre de l’ordre ? Ils trouvaient encore de pauvres fous pour se battre dans cette guerre ? Tout le monde n’était pas encore passé à l’ennemi ? Et que signifiait ce « dirons nous » ? Remus agissait de manière étrange. « Tu es sûr que tout va bien ? » demanda finalement le Sang Pur, sans jamais le lâcher du regard, véritablement touché par son comportement si étonnant. Remus leva enfin les yeux vers lui et il fut frapper par la lueur inquiète et coupable qui y brillait. Qu’est-ce qu’il se passait ? « J’espère simplement que les choses se passeront bien. » Il semblait sincèrement tenir à cette idée, et Sirius en fut presque vexé. N’était-il pas toujours un hôte plus ou moins agréable ou en tout cas courtois ? Il fait un geste vague de la tête, comme pour lui signifier qu’il avait bien compris. Si quelqu’un devait débarquer au Square qu’il ne connaissait il ne devait pas s’inquiéter. De toute façon ils avaient pris soin de faire confiance à la bonne personne cette fois. Avec Dumbledor en gardien du secret il ne risquait rien. N’est-ce pas ?

Finalement Remus le quitta, et il resta seul. Dans la cuisine. Kreattur vint à plusieurs reprises mais sortit dés qu’il découvrait son maitre sur les lieux. Ce dernier ne prit pas la peine de lui parler. Un nouveau membre de l’ordre dirons-nous ? Il ne pouvait que se passait en boucle la conversation et le comportement plus qu’étrange de Remus. Comme s’il lui cachait quelque chose. Quelque chose d’important. Il ne se souvenait pas de l’avoir vu ainsi depuis longtemps. Jamais il ne l’avait vu aussi tendu. Sauf peut être lorsqu’il leur cachait encore ce qu’il était. Alors qu’il se faisait cette réflexion Sirius sentit les souvenirs de ses années à Poudlard l’assaillir sans qu’il n’est le temps de les réprimer : James et sa manie de passer sa main dans ses cheveux, Remus et ses chocogrenouilles, Peter… et sa manière de rire quand une de ses blagues fonctionnaient, Héléna White et son regard hautain, sourire en biais, Irélia Morgan et ses lettres à double sens, Charlie Davis… son cœur se serra, et il sentit une boule d’émotions étreindre sa gorge. Il respira plus fortement, son cœur s’emballa, et il prit sa tête entre ses mains. Pense à autre chose. Oublie la. Pas elle. Il se fustigeait mentalement, mais il lui semblait que même avec les yeux ouverts, le visage de Charlie lui souriait, dansant devant ses pupilles dilatées.
Il fut sorti de ses pensés par deux coups secs donnés à la porte. Il resta stoïque. Qui pouvait bien … frapper à la porte ? comme pour demander l’autorisation d’entrer ? « Kreattur ! La porte ! » Hurla-t-il se demandant si l’Elfe n’avait pas tenter de la condamner. Au bout de quelques secondes il entendit la vile créature ouvrir celle-ci, et dire quelque chose comme « le maitre est à la cuisine » Avec toute l’ironie et le dédain dont il fut capable. Sirius leva les yeux au ciel, excédé par son comportement. Il se leva soudainement, criant après l’elfe avant même d’atteindre le couloir. « Kreattur ! Ne t’avise plus de fermer cette port… » Charlie.

Elle se tenait là, dans le couloir, face à lui. Ses cheveux bruns s’échappaient d’un chignon rapide qu’elle avait dû faire sans vraiment y réfléchir – comme elle avait eut l’habitude. Il s’amusait à passer ses doigts dans ses cheveux pour en défaire le nœud, fasciné par leur mouvement quand ils retombaient autour d’elle dans un mouvement souple. Ses vêtements moldus, simples qui mettait les courbes de son corps en valeur, sans même qu’elle s’en aperçoive, faisant s’envoler toute pensée logiques de l’esprit de Sirius. Son regard, émeraude, qui le fixait avec une sorte d’appréhension, une retenue, mais où il pouvait encore discerner la brillance. Son visage arrondit, à peine marqué par le temps. Comme si elle était toujours la même, et en somme, il lui semblait qu’elle l’était. Charlie. Sa bouche fine, rose, séduisante. Il ne se rendit compte qu’il s’était avancé vers elle qu’à ce moment-là alors que son corps réagissait à sa place. Il leva une main, sans aucune hésitation pour caresser la joue de la jeune femme de son revers. Son cœur battait à tout rompre, mais son souffle était incroyablement calme. Un instant de délire, comme il en avait tant eut lors de sa captivité. Il s’imaginait la retrouver. Il avait imaginer la retrouver si souvent que son souvenir lui semblait à présent parfaitement réaliste. Il avait même l’impression que sa peau frissonnait contre sa peau. Comme si elle était vraiment là. Impossible. Evidemment. Il avait fini par devenir fou.
En d’autres temps il aurait tenté de combattre l’illusion d’un revers de la main, mais il en fut incapable. La peau de la jeune femme était incroyablement chaude, et son contact l’électrisa. Son esprit était perdu, son corps se rapprochant encore de celui de cette douce rêverie. Il ne quittait pas son regard, s’y accrochant comme un noyer, un désespéré. Charlie Davis… Il n’y tint plus, souffrant, délirant ; la fièvre de cette folie douce l’avait finalement emporté. Alors que ses lèvres s’emparèrent de celle de Charlie, dans un baiser passionné et emprunt de souffrances.

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MessageSujet: Re: I've missed you so much honney... (Charius)  I've missed you so much honney... (Charius) EmptyDim 17 Avr - 17:55



I've missedyou so much honney...

♫Un seul être vous manque et tout est dépeuplé♫



Après avoir frappé à cette porte sombre, Charlie fit un pas en arrière en attendant que quelqu'un vienne lui ouvrir. Elle fixa ses pieds, appréhendant la suite des événements. D'un geste rendu nerveux et maladroit par le stress, la brune arrangea une mèche de cheveux qui s'échappait de son chignon. Charlie porta sa main à sa bouche pour ronger ses ongles mais l'abaissa bien vite en se souvenant des douces remarques de Sirius qui l'empêchait de faire ce genre de chose avant les matchs de Quidditch. La jeune femme tentait de calmer le rythme effréné de son cœur et sa respiration en se concentrant sur un défaut dans le cuir de sa chaussure. Peut-être qu'il n'y avait personne, ou peut-être que Sirius ne l'avais pas entendue frapper. Peut-être encore ignorait-il les visiteurs qui tapaient à sa porte. Après ce qui lui sembla être une éternité, Charlie se décida à réagir et alors qu'elle allait frapper une seconde fois, la porte s'ouvrit sur un elfe de maison. Le serviteur de la demeure la regarda de haut en bas alors qu'elle lançait un faible bonjour. Cet elfe était particulièrement petit et ridé, particulièrement laid. Il y avait longtemps que Charlie n'avait pas vu un elfe de maison, mais elle pouvait juger que celui-ci était assez vieux, il devait servir la maison des Black depuis de nombreuses années. L'elfe l'observa méchamment avant de murmurer quelque chose que la petite brune ne comprit pas. Sentant que l'elfe ne l'inviterait pas à entrer, Charlie se racla la gorge avant de prendre la parole pour la première fois de la journée.

-Sirius Black est-il là ? demanda-t-elle d'une voix hésitante.
-Le maître est à la cuisine, répondit simplement elfe.

Charlie frissonna et perdit le maigre sourire qu'elle avait réussi à afficher en attendant l'elfe parler. Le mépris dans la voix de la petite créature était plus qu'évident. L'elfe accentua le mot « maître » qui sonnait comme une insulte dans sa bouche. L'elfe et le maître ne s'aimaient pas. Ils se détestaient, cela ne faisait aucun doute. Charlie n'en fut pas surprise. Sirius avait toujours détesté les Black, pourquoi n'aurait-il pas détesté leur elfe ? Sirius avait toujours été détesté par les Black, pourquoi leur elfe ne l'aurait-il pas détesté ? Néanmoins, Charlie en était sûre aussi, son ancien amant ne devait pas être tendre avec l'elfe. Ç’aurait été mal connaître Sirius ou être bien naïf que de croire qu'il avait un minimum de sympathie pour l'elfe des Black. La jeune femme cessa de penser à l'elfe quand se dernier se déplaça sur le côté pour la laisser entrer.

Charlie se retrouva dans un couloir sombre. Cette vieille maison sentait le renfermé, preuve qu'elle avait été inhabitée pendant de nombreuses années avant le retour de Sirius. La seule fenêtre qui donnait sur l'extérieur était occultée par rideau noir. Il fallut quelques secondes à la jeune femme pour que ses yeux s'habituent à l'obscurité du lieu. Cette maison était aussi sombre que le nom de ses anciens occupants. Et que son occupant actuel... Mais jamais Charlie n'avait considéré Sirius comme un Black à part entière, sûrement parce qu'il n'en était pas véritablement un. Il portait leur nom, mais c'était tout, il n'était pas un des leurs. Il n'était pas comme le reste de sa famille. Charlie le savait mieux que personne, elle qui connaissait des facettes de sa personnalité que jamais il n'avait montré à personne d'autre. Charlie observait ce qui se trouvait autour d'elle quand une voix s'éleva de la pièce au bout du couloir, la cuisine sans doute. Cette voix, Charlie la connaissait bien, il fut un temps où elle en connaissait toutes les intonations. Elle était légèrement différente à présent. Elle était plus rauque, plus faible, moins sûre d'elle. Résultat des années passées seul à Azkaban sans personne à qui parler. Mais derrière ses changements, Charlie reconnaissait sa peine la voix du Sirius qu'elle avait si bien connu. Son cœur se mis à battre encore plus fort quand elle entendit les pas de l'homme se rapprocher de la porte de la cuisine. Dans quelques secondes , Charlie et Sirius allaient se retrouver face à face dans ce couloir sombre de la maison du 12 square Grimmaurd après plus de quatorze ans sans se voir, ni sans avoir aucune nouvelle l'un de l'autre.

Quand Sirius dépassa la porte de la cuisine, il était encore en train de s'énerver sur son elfe de maison et se stoppa net dès qu'il aperçu Charlie à l'autre bout du couloir. Le souffle court, Charlie observa cet homme qu'elle avait tant aimé et qu'elle aimait encore tant. Il avait changé. Il avait beaucoup maigri, avait le visage émacié, le teint beaucoup plus pâle qu'avant, les yeux éteints, les cheveux légèrement plus longs, la barbe et la moustache taillées différemment. Mais malgré le temps passé et ses vestiges, Charlie reconnaissait sans difficulté la grande beauté de l'homme qui se tenait en face d'elle. Elle le regarda s'avancer vers elle. Quand Sirius arriva à sa hauteur, Charlie ne dit rien, se contentant d'inspirer tout en fermant les yeux. Son odeur lui avait manqué. Elle aussi était légèrement différente d'avant, Charlie ne savait dire pourquoi mais, cette odeur continuait de l'apaiser. Peut-être ne l'apaisait-elle que parce que la brune l'associait à Sirius. Peut importe, son stress était retombé. Pour la première fois depuis des années, elle se sentait vivre. La présence de Sirius à côté d'elle l'avait toujours fait se sentir vivante. Sans lui près d'elle, Charlie était à moitié morte, différente, elle était elle sans vraiment être elle même.

La petite brune ouvrit les yeux quand Sirius caressa sa joue avec sa main. Ce contact lui avait tellement manqué. La peau de Sirius était légèrement sèche, cela ne rendait pas la caresse moins agréable, bien au contraire. Charlie avait tellement rêvé de ce moment, la réalité était tellement mieux que dans ses rêves. Pour le regarder dans les yeux, Charlie devait pencher la tête en arrière, comme elle l'avait toujours fait, Sirius étant plus grand que la moyenne et elle beaucoup plus petite. C'est sans appréhension que la brune le regarda approcher son visage du sien. Quand leurs lèvres se touchèrent enfin, Charlie ferma les yeux, cela faisait quatorze ans qu'elle attendait ce baiser. Elle ne s'était pas senti aussi bien depuis quatorze ans. Leur baiser était à la fois doux, sauvage et passionné. Il était le reflet de quatorze ans de manque, quatorze ans d'amour, quatorze de souffrance, quatorze ans de désespoir, quatorze ans de désir. D'un geste qui malgré le temps restait naturel, Charlie enroula ses bras autour de Sirius avant de se hisser sur la pointe des pieds pour approfondir le baiser. Après plusieurs minutes où Charlie eut l'impression qu'il n'y avait jamais eu quatorze ans de coupure dans leur relation, le souffle court, elle s'éloigna légèrement de Sirius de façon à rester encore un peu dans les bras de celui qu'elle aimait. Elle lui sourit tendrement avant de passer une main dans ses cheveux. Elle ne savait pas quoi dire.

-Sirius... souffla-t-elle d'une voix timide.


 

Sirius Black





Charlie Davis




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MessageSujet: Re: I've missed you so much honney... (Charius)  I've missed you so much honney... (Charius) EmptyMer 20 Avr - 10:18
I've missed you so much honney...
Son cœur avait recommencé à battre et il lui semblait retrouver des impressions qu’il avait perdu avec les années de détention à Azkaban. Instants de démence, d’une solitude si profonde et extrême qu’elle avait été jusqu’à marquer son corps. Il n’était plus que l’ombre de ce qu’il avait pu être autrefois. Il n’était plus que le souvenir d’un homme autrefois courageux, fort, fier. Il avait parfois les réminiscences de l’être qu’il avait été, il lui semblait apercevoir quelqu’une de ses anciennes réactions lorsqu’il était en présence de Remus, ou d’Harry. Souvenir d’un autre temps, d’une autre vie, d’une vie réelle. Une vie où il se sentait parfaitement lui-même, parfaitement vivant, confiant en l’avenir. Le cœur battant, le corps puissant, le regard fixe et brillant. Il avait été beau, jadis, il le savait. Jadis il était admiré, aimé. Fut un temps, il n’était pas un être aussi taciturne et mélancolique. Fut un temps, il était capable de rire de tout, à tout instant sans même avoir de raison. Fut un temps, il se sentait complet, entouré de ceux qui comptaient pour lui et pour qui il était prêt à donner sa vie. Que lui restait-il de cette ancienne vie outre les souvenirs et les regrets aujourd’hui ? Sa vie ne lui servait plus à grand chose, et chaque jour passant, s’allongeant sans but réel lui laissait cet arrière-goût amer. L’impression qu’il n’était plus lui-même, et que plus jamais il ne pourra l’être. Il était bien plus facile de garder un visage optimiste en présence de Harry, son filleul. Espoir ultime d’un salut qu’ils désiraient tous. Autant pour le monde des sorciers que pour leur propre vie. Il le savait, Harry pouvait tous les sauver. Lourd fardeau pour un enfant, fut-il un Potter ou non, et il aurait aimé pouvoir l’en soulager. Incapacité qui le rendait fou. Sur ce point aussi il avait failli. Alors, loin de Harry, face à ces journées qui se ressemblaient tous par leur morosité, et leur solitude il se laissait mourir doucement. Déjà une ombre, ravageait par le contact des Détraqueurs qui lui avait ôté sa possibilité de croire qu’il pourrait être heureux encore, un jour.

Chose étrange que le destin et le hasard. Lui qui avait eu d’étudier l’arithmancie et la divination, s’étonnait encore de constater que les astres se jouaient de leur vie, à la manière d’un théâtre de marionnettes où ils seraient sous l’influence d’un Autre. Plus grand, imposant ses actions et ses pensés aux pauvres êtres qu’ils sont. Il se rendait compte qu’il n’avait pas beaucoup de maitrise sur les évènements qui jonchaient son existence, comme si tout avait été écrit d’avance, sans qu’il ne puisse rien y changer. Et quand bien même il se pensait à l’abris de toute surprise, jugeant son existence morose et terne, le voilà prit au dépourvu. Son cœur battant à nouveau, vivant comme il ne l’était plus. Comme il ne le sera plus jamais. Illusion parfaite qui le saisit soudainement, et qu’il n’eut pas à cœur de repousser, le voilà en présence de la seule personne capable de le faire sourire à nouveau. Espérer. Folie douce, foutaise qui le feront souffrir bien assez tôt. Il en est conscience, de la souffrance il s’est accoutumé. Mais la douce chaleur, le désir ardent qui l’enflamme l’éveille, et c’est de cela qu’il désire jouir à cet instant. Charlie Davis, dans ses bras. Charlie Davis si proche de lui. Charlie Davis, instant parfait alors que leurs lèvres se rencontrent. Se retrouvent, dans un baiser ardent et passionné. Il s’étonne de la véracité des sensations qui le consument, souvenir lointain et pourtant si présent. Son cœur explose, son corps tremble, et ses bras enserrent les hanches de la jeune femme pour la plaquer plus durement contre lui. Les bras de Charlie entourent son cou pour se hisser à sa hauteur, et il se penche pour la rencontrer dans une étreinte intime. Combien de temps se laisse-t-il aller à cette tendre illusion ? Sans doute bien assez longtemps pour en être tourmenté, il le craint. Mais qu’importe, il n’a pas la force de se battre contre la folie aujourd’hui. Il savoure le moment, retrouvant derrière ce baiser tout ceux qui l’ont précédé. Toutes les fois où il a sentit ses lèvres contre les siennes, toutes les fois où il l’a tenu contre lui. Toutes les fois où il avait pu l’aimer. Et toutes les fois où ils en ont été privés. La mélancolie lui vrille le cœur aussi durement que la passion l’avait saisie, et il grimace, alors qu’elle s’éloigne déjà. Trop tôt, bien trop vite. Il la retient en gardant une main sur sa hanche, espérant que lorsqu’il ouvrira les yeux elle sera là, encore. « Sirius… » La voix de la jeune femme le sort de sa transe et il ouvre les yeux pour croiser les siens.

Il est frappé par la mélancolie qui transperce ses traits, accompagnés par l’affliction et la surprise. Elle a changé, il s’en rend compte à présent. La réalité de la situation le frappe. Elle n’est pas issue de son imagination ou d’une quelconque folie qui l’aurait finalement rattrapée. Elle était là. Elle se tenait dans le couloir du 12, Square Grimmaurd, unique tâche colorée dans ce quotidien sombre et lugubre. Elle se tenait là, dans ses bras, couple maudit dans un lieu qui aurait aimé les voir s’effondrer, mourir, souffrir. Traite à son sang, sang-de-bourbe - insultes cruelles qui les définissait pourtant si bien aux yeux des autres Black. Du portrait de sa mère qui semblait vouloir s’agiter en murmurant ces insanités à un rythme effréné. Il reprend pied à la réalité, lentement, sans jamais se défaire du regard de Charlie. Il n’ose croire qu’elle était présente. Il n’ose croire qu’il venait de l’embrasser, réveiller un sentiment amoureux qu’il avait tenté d’endormir, de garder pour lui. Comme un souvenir précieux qui n’appartenait qu’à lui. Qui ne leur appartenait qu’à eux. « Charlie… » murmure-t-il en retour. Doucement, il lâche sa hanche pour venir remettre une mèche de cheveux tombée de la coiffure de la jeune femme derrière son oreille. Geste si familier. « Que fais-tu ici ? » demanda-t-il finalement, sans aucune once de mécontentement, uniquement mû par une curiosité réelle. Il aurait aimé bouger, il savait qu’ils ne pouvaient pas simplement rester là, dans ce couloir froid et humide à s’observer, pourtant. « Attends… laisse moi savourer cet instant encore… » Exigea-t-il en caressant sa joue, comme il l’avait fait quelques minutes auparavant, avec une douceur bien plus infinie cette fois. Elle avait changé, elle avait grandit, elle avait mûri. Peut-être trop vite. Comme lui. Comme Remus. Cette guerre les avait meurtris, les avait détruits, tous. Pourtant, derrière les rides d’inquiétudes qui se creusaient autour de ses yeux, derrière ses joues un peu plus creusés, et son teint blême, il retrouvait sans mal sa beauté juvénile et son sourire radieux. Il les devinait, avec une telle netteté qu’il en fut chamboulé. Elle était toujours Charlie Davis. Elle était toujours sa Charlie, la femme qu’il avait aimé. La femme qu’il aimait. Se reculant il lui offrit de prendre sa main. « Viens, allons dans un endroit plus… Tranquille. » Dit-il, considérait qu’aucun autre adjectif ne pouvait convenir à une quelconque pièce de cette maison : chaleureuse, intime, agréable ? Non. Et les murmures continuels du portrait de sa mère - qui s'intensifiaient lui semblait-il - commençait à l'agacer. Il prit sa main et la guida à l’étage, passant devant les portes closes sans un mot, jusqu’à s’arrêter au troisième étage, ouvrant ce qui fut, jadis, sa chambre.
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MessageSujet: Re: I've missed you so much honney... (Charius)  I've missed you so much honney... (Charius) EmptyVen 6 Mai - 14:40



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♫Un seul être vous manque et tout est dépeuplé♫



Après avoir murmuré le prénom de son ancien amant, Charlie croisa le regard de Sirius. Ce regard gris dans lequel elle tant aimé se perdre autre fois et qui lui avait tellement manqué. Les yeux de Sirius n'était plus aussi brillants, plus aussi doux qu'avant, ils étaient ternes, éteints et reflétaient une certaine folie qui lui venait des années qu'il avait passées à Azkaban. En un instant ses yeux se mirent aussi à refléter de la surprise, comme s'il venait tout juste de remarquer sa présence. Comme s'il venait tout juste de se rendre compte que Charlie était devant lui et qu'elle n'était pas juste le fruit de son imagination. L'ancienne Serdaigle frissonna quand l'homme en face d'elle murmura son prénom à son tour. Elle avait toujours aimé la façon dont son prénom résonnait dans la bouche de Sirius. Il le prononçait avec une intonation unique. Jamais une autre personne n'avait prononcé le prénom de Charlie de la même façon que Sirius. Pas même Phil. Et pourtant lui aussi avait murmuré son prénom un grand nombre de fois. Charlie eut un sourire triste en pensant à son compagnon, elle était en train de le tromper. C'était mal mais comment pouvait-elle ne serait-ce qu'essayer de résister à Sirius Black, le seul véritable homme de sa vie, le seul qui avait réussi à connaître absolument tout d'elle. Elle ferma les yeux quelques secondes encore lorsqu'il arrangea une mèche de ses cheveux. Même après quatorze ans de séparation, elle reconnaissait tout ses gestes comme s'il les avait fait la veille.

Perdue dans les yeux de Sirius, la petite brune ne réagit pas tout de suite quand il l'interrogea sur la raison de sa présence. Il paraissait réellement curieux de savoir pourquoi elle était venue le voir et Charlie en fut soulagée, elle avait peur qu'il ne veuille pas la voir, qu'il la repousse, qu'il la renvoie d'où elle venait. Mais il n'en fit rien, se contentant de lui demander de lui laisser un peu de temps pour profiter de l'instant. Elle lui en fut reconnaissante, elle ne savait pas quoi dire, elle ne savait pas comment expliquer sa présence par une phrase pleine de bon sens. Elle avait l'impression d'être incapable de parler. Si elle ouvrait la bouche elle était presque sûre de dire quelque chose d'insensé. Elle aussi avait besoin d'un peu de temps pour se rendre compte qu'elle avait enfin eut le courage d'aller voir l'homme de sa vie et qu'elle se retrouvait bel et bien en face de lui.

Une sensation de bien être envahit de nouveau Charlie quand Sirius recommença à caresser sa joue. L'infinie douceur de cette caresse plongea Charlie des années en arrière quand ils étaient heureux ensemble et qu'il n'y avait qu'eux qui comptaient. Elle se rappela de toutes les fois où il caressait sa joue avec autant de tendresse pour la réconforter suite à une défaite au Quidditch, pour l'encourager à faire quelque chose, où tout simplement lorsqu'ils étaient dans leur bulle, bien installés dans un recoin de Poudlard ou dans leur petit appartement à s'embrasser pendant des heures entières.

Elle revint à la réalité quand son ancien petit ami lui tendit sa main pour qu'elle la prenne et lui proposa de le suivre dans un endroit plus tranquille. Elle hocha légèrement la tête de bas en haut et le suivit sans lâcher sa main. Étonnamment, la main de Sirius était chaude et sa poigne ferme, tout cela contrastant avec cette maison vieille maison et son horrible décor. Encore un signe que Sirius était bien différents des autres Black. Il l'entraîna dans une montée d'escalier encore plus sombre que le hall dans lequel ils se trouvaient quelques secondes auparavant. Cessant de fixer leur deux mains jointes, Charlie releva la tête pour s'apercevoir que plusieurs têtes d'elfes de maison morts étaient accrochées dans la montée d'escaliers. La brune frissonna avant de reporter son regard sur la main de Sirius et la sienne. Les Black avaient vraiment de drôles de pratiques, des pratiques vraiment sadiques qui effrayait Charlie. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander si ces elfes de maison avaient été décapités morts ou en punition lorsqu'ils étaient encore vivants. Finalement, elle décida de ne pas se poser plus de questions et de continuer à marcher derrière Sirius. Arrivés en haut des escaliers, ils passèrent devant plusieurs portes closes et Charlie ne voulut pas chercher à savoir ce qu'elles cachaient.

Enfin, Sirius ouvrit une porte et la laissa entrer dans la pièce la plus lumineuse qu'elle avait aperçu pour l'instant. Une fois qu'ils furent à l'intérieur, Sirius ferma la porte derrière eux et Charlie lâcha enfin sa main. Elle se tourna et observa la pièce dans laquelle ils venaient d'entrer. Ce n'était pas une pièce chaleureuse loin de là. Mais comparé au reste de la maison, elle l'était. Il s'agissait d'une chambre, mais pas n'importe laquelle. C'était celle de Sirius, et Charlie ne pu s'empêcher de sourire en découvrant ce décor si semblable à l'ancien dortoir que le jeune homme occupait à Poudlard. Les rideaux du lit à baldaquin avaient été colorés en rouge vif. Des bannières aux couleurs de Gryffondor, des posters moldus et des photos de leurs anciens amis avaient été fixés sur les murs par des sortilèges de glu perpétuelle. La petite brune s'avança vers les photos accrochées au dessus du lit. Des photos moldues étaient mélangées à des photos sorcières. Charlie en reconnaissait certaines, elle se souvenait d'en avoir pris d'autres. Elle s'attarda sur une photo qui avait été prise lors du mariage de James et Lily. Ils étaient tous présents sur la photo, ils étaient heureux. James et Lily était radieux, Remus pour une fois n'avait pas l'air épuisé, Peter n'était pas sur la photo, tant mieux. Et elle, elle était dans les bras de Sirius, ils souriaient tous les deux. Sirius avait ses bras autour de sa taille et elle avait posé sa tête contre son torse. Charlie senti sa gorge se nouer en revoyant ses instants de bonheur qui avaient été si courts. Elle aurait tout donné pour revivre ses moments. La brune sécha d'un geste une larme solitaire qui avait roulé sur sa joue avant de se tourner vers Sirius.

Il était temps qu'elle lui explique la raison de sa présence. Elle voulait juste profiter de l'instant, ne pas parler, juste profiter de ses bras. Pourtant, elle leva les yeux vers lui et fit quelques pas en avant pour être en face de Sirius.

-Il fallait que je vienne, commença-t-elle, je voulais te voir... tu me manquais... finit-elle en hésitant.

Elle était gênée et avait peur de la réponse de Sirius. Elle baissa la tête et fixa le bout de ses chaussures en attendant qu'il prenne à son tour la parole.


 

Sirius Black





Charlie Davis




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