| Sujet: OS * Retrouvailles familiales Mar 12 Déc - 23:47 | | |
Elle avait peur, en tenant sa fille contre elle. En ce mois de décembre, la sorcière ne savait pas comment sa famille allait réagir. Elle avait disparu depuis deux ans... Ils l'avaient cherchés en vains, sans la retrouver, l'avaient croisés sans la voir, à cause du sortilège d'Hadès, qui avait transformé son apparence à leurs yeux. Et voilà qu'elle revenait auprès d'eux, mère de famille, la mémoire aux trois quarts effacés, ne se souvenant pas de tout les détails de sa vie... Malheureusement pour elle, et pour eux, les souvenirs effacés ne reviennent jamais. Ce qu'elle avait oublié d'eux, les souvenirs qu'ils avaient ensemble, la jeune femme ne pourrait jamais les récupérer. Et face à la grille du manoir, elle se demandait comment, tous, allaient prendre son retour. Elle n'avait pas osé venir plus tôt, n'ayant pas trouvé le courage nécessaire. Et elle venait sans Damon, pour aujourd'hui.
Toquant à la porte, la sorcière attend un instant et c'est un elfe de maison qui ouvre, qui semble se figer en la détaillant, en regardant le bébé. L'elfe recule d'un pas, la reconnaissant tout en ayant du mal à croire que ce soit bien elle et une seconde plus tard, une voix se fait entendre depuis le salon, appelant l'elfe par son nom et demandant qui est-ce. L'elfe bégaie.
«- C'est Mademoiselle Elisabeth, monsieur... » couine l'elfe et un homme fait irruption dans le vestibule.
Il détaille sa fille de haut en bas, rejoint par son épouse qui se presse contre lui, portant une main à sa bouche en reconnaissante sa fille, avant de voir l'enfant et abandonner son mari pour rejoindre la jeune femme, la prenant dans ses bras alors que les larmes roulent sur son visage, embrassant la tempe d'Elisabeth. Le père, digne malgré son émotion, observe son épouse et sa cadette, avant de venir jusqu'à cette dernière et s'autoriser, finalement, à la prendre brièvement dans ses bras, un peu gauche, peu habitué aux marques d'affections. Et puis, il invite la sorcière au salon et Elisabeth lui emboîte le pas. Sa mère les suis et ferme la porte du salon, Bridgess étant absente pour son travail et tout le monde s'installe alors au salon où s'engage une longue conversation, un flot de questions pour savoir de qui est l'enfant, s'il est pur, si c'est le sien, ce qu'elle a fait tout ce temps passé, où elle était. Patiemment, la demoiselle comble toutes les interrogations de ses parents, son regard se perdant parfois sur le feu de cheminé qui brûle, chauffant la pièce, lui rappelant ces années dans cette maison, et le temps loin de ses parents, loin de sa sœur, qu'elle a à rattraper, maintenant qu'elle est revenue. |
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