Autumn • I will find you

Autumn Octavia Shafiq est née à Edimbourg en Ecosse, le 15 Février 1957, ses parents lui ont toujours bourré le crâne en lui disant qu’à présent elle était fille unique et qu’elle devait l’accepter. En effet, celle-ci a une sœur de deux ans, Rebekka, son aînée, elle a toujours été la « préférée » des Shafiq jusqu’à l’arrivée de sa petite sœur, cependant les deux parents furent heureux de voir arriver deux filles dans la famille même s’ils déploraient le fait de n’avoir pas de fils pour perpétuer la lignée des Shafiq. Cette famille de sang-pur, a toujours s’est affichée comme partisane du Seigneur des Ténèbres sans forcément vouloir massacrer des familles, ils risquaient trop pour leur peau. Ils ont fait en sorte que leurs filles pensent de même et cela n’a pas vraiment fonctionné avec Bekka. Effectivement lorsque la jeune femme eut la possibilité d’entrer à Poudlard et en grandissant sa seule pensée a toujours été de fuir ce parti et de s’en choisir un à son image.

Autumn eut une enfance heureuse malgré l’incident qui arriva un an après son entrée à Poudlard. D’ailleurs, elle ne savait pas dans quelle maison elle serait répartie, c’est toujours Rebekka qui lui donnait le courage d’avancer. Cependant malgré son manque de courage, elle a toujours été une jeune femme déterminée bien qu’elle restait toujours hésitante dans ses choix, surtout en ce qui concernait l’avenir. Par contre, elle était déjà conditionnée aux idées du Seigneur des Ténèbres sans forcément partager le fait de massacrer des sangs impurs. Elle n’avait qu’onze ans lorsqu’elle est entrée à Poudlard, et c’est en laissant le Choixpeau magique choisir sa maison d’adoption qu’elle espérait « se trouver ». Elle rejoignit la maison de Serpentard, rendant fiers ses parents pensant qu’au moins l’une de leur fille feraient leur « bonheur » mais ils ne pensaient pas que tout ceci serait de courte durée.

Tout s’est écroulé lorsque Rebekka obtint l’âge de quinze ans et disparue du jour au lendemain, cela se déroula lors des fêtes de Noël, elle devait rentrer en même temps qu'Autumn, mais plus les heures passaient et plus Bekka manquait à l’appel. Le lendemain elle fut déclarée comme disparue, et une semaine plus tard, un corps fut retrouvé et repêché dans le lac noir de Poudlard, celui-ci était indéchiffrable, c’est-à-dire qu’on ne pouvait même pas dire de qui il s’agissait – mis-à-part qu’il s’agissait d’une personne féminine - à cause des multiples griffures sur son visage ainsi que sur son corps. Depuis les Shafiq souffraient, ils pensaient qu’il s’agissait de Bekka mais la vérité n’a jamais éclaté, et Autumn ne voulait toujours pas le croire.

Depuis la révélation de la probable mort de sa sœur, la jeune femme s’était renfermée sur elle-même, alors qu’auparavant elle était souvent joyeuse, le sourire accroché à ses lèvres. Maintenant elle se sentait vide, pourtant elle ne montrait que sa force, elle ne pouvait s’apitoyer sur son sort. De leurs côtés, ses parents ont déjà fait, et bien trop rapidement, le deuil de Rebekka, menant la vie dure à Autumn. En effet, depuis qu’elle a obtenu ses seize ans, ses parents n’ont qu’une idée en tête : « Marier leur fille avec un riche héritier, pour en obtenir les fruits ». L’argent, c’était tout ce qui les motivaient, et ils ne songeaient plus à ce que voulait vraiment leur fille cadette. Le mari avait déjà été choisi bien qu’ils ne puissent se marier avant leur majorité, Autumn ne le connaissait pas vraiment, mais il était dans sa maison, âgé d’un an de plus qu’elle et il faisait partie de la famille Rowle. Sa famille était l’une des fidèles de Voldemort et c’est tout ce qu’ils souhaitaient.

Autumn ne voulait plus écouter ses parents, et c'est comme ça qu'elle décida de mener son enquête à propos de son aînée et de pouvoir finalement la retrouver. Entre temps, elle termina ses études à Poudlard, et ses recherches n'avancèrent pas vraiment. Elle entra ensuite à l'université ainsi que dans la Diamond House, comme ses parents l'auraient souhaité, et choisit de poursuivre un cursus de Magiezoologie, elle avait toujours été vivement intéressée par les créatures magiques et cela lui permettait de songer à autre chose qu'à Bekka. Dès sa première année, elle songea à prendre un job étudiant pour ne jamais vivre aux dépens de ses parents pour lesquels elle n'avait plus vraiment de sympathie, voire même du dégoût. D'ailleurs ils n'ont jamais été au courant de ce choix. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi ils ne s'étaient pas lancés à la recherche de leur fille aînée, comme si cela les arrangeait.

Puis, même si ses parents étaient toujours décidés à ce qu'elle épouse un digne héritier et qu'ils la relançaient quasi tous les jours, la brune réfutait chaque demande, ayant autre chose en tête qu'un mariage arrangé et ce, pour donner de l'argent à ces parents qui n'en avaient absolument pas besoin.

Maintenant en seconde année à l'université, elle était d'autant plus déterminée à tout mettre en oeuvre pour retrouver sa sœur et qu'importe les obstacles à franchir pour cela. Autumn savait que cela ne serait pas de tout repos, surtout qu'elle avait déjà commencé à tâter le terrain. Cela faisait alors quelques semaines qu'elle cherchait pour tomber au final sur une piste qui l'aiderait potentiellement et si cette information se révélait bonne, cela l'avancerait considérablement dans son enquête, et cela pourrait éventuellement la rapprocher un peu plus de la vérité. Autumn restait de jours en jours convaincue que sa sœur était toujours vivante.

Elle avait trouvé la trace d'un certain Owen Porter, alors qu'elle suivait son stage au Ministère, qu'elle avait contacté une semaine plus tôt au sujet d'une disparition, et elle devait le retrouver au chemin de traverse, non loin de l'allée des embrumes, cet endroit malfamé. Alors qu'elle retrouvait son contact, il faisait nuit, elle eu un mauvais pressentiment, comme si tout n'allait pas se dérouler comme elle l'aurait espéré. A cet instant, elle avait serré sa baguette contre elle, au cas où cela se passerait mal. Ils s'étaient rejoints dans une ruelle non loin de la boutique de l'Apothicaire, et malheureusement pour elle, il n'avait rien dit qui pourrait l'aider pour la suite, pourtant Autumn avait cette impression étrange qu'il ne voulait rien lui dire, ou qu'il ne le pouvait pas tout simplement. Il ne cessait de regarder de l'autre côté de cette ruelle, comme si quelqu'un allait venir, il avait l'air apeuré comme s'il risquait de recevoir un châtiment. Aussi, dès que leur « entrevue » fut terminée, il fit en sorte que seuls tous deux puissent entendre et il lui murmura de courir, que son « employeur » savait tout de leur rendez-vous et qu'il allait venir et qu'il l'enlèverait tout comme il l'avait fait pour sa sœur. Ce à quoi la brune ne comprit rien du tout. Et lorsque le sortilège s'estompa, elle courut dans une autre direction espérant échapper à cette « personne », sans savoir exactement si c'était le cas. Puis alors qu'elle s'arrêta, ayant du mal à reprendre son souffle, elle entendit un hurlement, cela ressemblait à un loup, elle tenta alors de regarder brièvement de quoi il s'agissait puis elle comprit ensuite qu'il ne s'agissait pas que d'un animal, celui-ci était bien plus fort et il l'avait repéré. Elle braqua alors sa baguette, se trouvant alors non loin de la bête qui n'avait qu'une seule envie : la tuer. Seulement elle n'eut pas le temps de lancer un sortilège que la bête se jeta sur elle et Autumn reçut quelque chose sur la tête qui la fit tomber dans les pommes.

Elle se réveilla le lendemain dans lieu qu'elle ne connaissait pas avec une douleur au niveau du bras, elle jeta un regard pour voir ce qu'il se passait et il y avait une trace de morsure et là, elle sut que tout serait différent désormais. Elle se débarrassa de ses liens, et fit diversion pour sortir d'ici. Elle courut ensuite de plus vite qu'elle ne put, sachant pertinemment que le loup en question qui était aussi un homme partirait à sa recherche. Dans toute cette histoire, elle avait gagné un indice à propos de son aînée, mais également une malédiction, elle était désormais un loup-garou et devrait se tenir le plus possible à distance des soirs de pleine lune.