Mary E. Pierce ~ ma sorcière bien aimée

La famille Pierce est une famille moldue, tout ce qu'il y a de plus normal. Un père écrivain et une mère qui fait des ménages chez des particuliers. Sauf que cette normalité a éclaté avec l'arrivée de leur petite fille, Mary. Enfant, elle ne cessait de rendre fou ses parents en courant dans tous les sens, en se cachant, comme tout petit monstre me direz vous. Cependant, est-ce que les autres bambins arrivaient à faire bouger des objets par leur simple pensée ou bien à faire disparaître des petites choses ? Et bien non ! Ses parents pensaient que c'était le vent ou qu'ils perdaient simplement des affaires, des coïncidences. Puis plus aucun événement ne s'était produit. 

La jeune Mary grandissait et gardait son énergie, mais quand il y avait beaucoup de monde, elle s'effaçait et devenait invisible. Ayant un père écrivain, elle a été, dès son plus jeune âge, attirée par les livres, de la littérature aux poèmes, en passant par le théâtre. Elle en avait toujours un à porter de main, dans son sac et quand elle avait une récréation, elle s'évadait dans des mondes imaginaires. Au jour de ses onze ans, elle reçu une lettre, bien étrange. Elle arrivait tout droit de Pouddlard. Ses parents croyaient à une plaisanterie, et elle ne trouvait d'autres explications. Elle la relu des dizaine et des dizaines de fois. Les mots « Ecole de Sorcellerie » ne cessait de tourner dans sa petite tête. Elle était excitée et en même temps apeurée. Qu'est-ce que cela voulait-il dire ? Qu'elle était une sorcière ? Elle lisait beaucoup d'histoires étranges, mais tout de même, qui irait croire une histoire pareille. Elle détaillait chaque équipement et ouvrages demandés. Les noms ne lui disait absolument rien. Elle posa la lettre dans un coin et l'oublia. Au cours du mois de juillet, quelqu'un vint frapper à leur porte. C'était une jeune femme, qui se présenta comme un professeur de l'école de magie Pouddlard. La famille Pierce au grand complet, la fixa d'un air perplexe. Son père l'invita à rentrer et ils discutèrent ensemble. Elle leur expliqua tout, de la future scolarité de leur fille, ce qu'elle allait apprendre, comment, avec qui. Son père avait un million de questions à poser. Le choc subit par l'annonce que sa seule et unique fille était une sorcière, avait été balayé par la curiosité. Sa mère les regardait d'un air incrédule, puis ce dit que de toute manière, elle n'avait qu'à suivre la danse et tout se passerait pour le mieux. Quelques minutes plus tard, elle semblait tout aussi intéressée que les deux autres. Mary remercia intérieurement ses parents d'être aussi ouvert d'esprit et de ne pas la prendre pour une folle ou un monstre. Le professeur repartie, en donnant des consigne très précise à la jeune fille. Une semaine plus tard, Mary, accompagnée de son père, se rendit donc sur le fameux Chemin de Traverse qu'on lui avait indiqué. Ils cherchèrent un moment l'établissement qui allait leur servir de passerelle entre les deux « mondes ». Une fois trouvé, ils entrèrent au « Chaudron baveur » et se présentèrent au barman, un certain Tom. Il les salua et les accompagna dans une étroite cour. Puis il tapota sur une certaine brique et un passage s'ouvrit. Ils ouvrirent de grands yeux ébahis puis franchirent la séparation. Il y avait un grand nombre de famille et d'enfants qui déambulaient dans tous les sens. Mr Pierce demanda poliment à un homme où se trouvait la banque Gringotts. Il les accompagna et leur donna quelques astuces. Une fois la surprise, de voir des gobelins, passée, et des galions en poches, ils se dirigèrent vers Ollivander, le célèbre fabricant de baguette, puis chez Mme Guipure pour un uniforme et à l'animalerie, où Mary choisi un adorable petit rat, qu'elle nomma Hamlet. Quand ils posèrent un pied à la librairie, ils se crurent au paradis. Ils ne savaient où donner de la tête tant il y avait d'ouvrages inconnus. Une fois ses achats terminés, ils rentrèrent tranquillement en attendant le jour du départ.

Le jour J arriva plus rapidement que prévu. Mary sautillait dans tous les sens, impatiente d'être dans sa nouvelle école. Ses bagages étaient prêts et n'attendaient plus qu'à être rangés dans la voiture. Le voyage se passa dans la bonne humeur, malgré la séparation qui les guettait. Ils arrivèrent bien en avance à la gare, prirent un chariot et se précipitèrent quai 9 ¾, … qui n'était nul part. Mary sentit l'angoisse montée. Ils ne pouvaient s'être trompés de gare, il n'y avait qu'une King Cross à Londres. Ils tournèrent un moment avec de voir une famille, dont le jeune garçon possédait un hibou. Ils se mirent derrière eux, les suivirent et restèrent stupéfié quand ils les virent courir droit contre le mur situé entre les quais 9 et 10. Une autre famille s'avança et dévisagea les Pierce. La femme s'approcha et leur expliqua comment s'y prendre, mais que malheureusement les « moldus » ne pouvaient le traverser. Ils la remercièrent, mais n'en étaient pas plus rassurés. La jeune fille fut déçue de savoir que ses parents ne pouvaient l'accompagner. Elle les embrassa en les serrant fort et promit de leur écrire très souvent. Elle réprima ses sanglots et fonça droit dans le mur en poussant un cri de guerre. Arrivée de l'autre côté, elle eut un petit pincement au cœur, et se sentit seule, en voyant toutes ses familles. Elle respira un grand coup et grimpa dans le train, aidé d'un monsieur qui lui monta ses affaires. Elle le remercia et se dirigea vers un des compartiments. Elle serrait contre elle, la petite cage de Hamlet. Elle s'assit dans un espace vide, qui se remplit assez vite. Elle discuta tout le trajet, heureuse d'avoir fait des rencontres. Une femme passa en poussant un lourd chariot de confiseries. Alors qu'ils étaient presque arrivés, tout le monde se mit en mouvement et enfila leur uniforme, elle suivit le mouvement. Quand le train se stoppa et qu'ils en descendirent, elle resta bouche bée devant le spectacle qui s'offrit à elle. 
Elle suivit les autres sur des barques et ils naviguèrent calmement sur un petit lac, qui menait au château. Elle voulait tout voir tout de suite, elle ne cessait de se tourner dans tous les sens. Elle allait vraiment passer plusieurs années ici. Lorsque leur petit canot avait touché terre, ils étaient tous descendus et avait suivi l'adulte qui les guidait. Plus elle se rapprochait de l'entrée, plus Mary ressentait un mélange d'excitation et d'anxiété. Elle avait hâte de voir l'intérieur de la bâtisse et en même temps, elle avait peur de ne pas se sentir à sa place. Ils pénétrèrent enfin dans un grand hall. La lumière lui fit fermer les yeux, alors qu'elle s'était habituée à la pénombre. Tous ses camarades de première année poussaient des cris de surprise et d'admiration. Ils entrèrent dans une petite salle où un professeur, qui se présenta comme le professeur McGonagall, leur expliqua que l'école était divisée en quatre maisons, Gryffindor, Slytherin, Hufflepuff et Ravenclaw. La maison qui leur sera attribuée deviendra comme une famille. Ils devront travailler dur pour faire honneur à leur directeur, mais aussi au fondateur. Elle les conduisit enfin dans la Grande Salle. Mary ne put retenir un petit « Oh la vache ! ». Le grand plafond était une étendue sombre remplis d'étoiles, ce n'était même pas un plafond, mais le ciel. La jeune fille n'en croyait pas ses yeux. Quatre grandes tables étaient alignées et déjà des élèves y étaient assis, sûrement les plus anciens. Une autre, à part, était sûrement réservée aux professeurs. Les autres devant elle s'arrêtèrent et se mirent en file indienne. Le professeur McGonagall s'avança, portant un tabouret et un objet très étrange, qu'elle pensait être un chapeau. Elle posa l'objet sur le tabouret, puis après quelques minutes, il se mit à chanter. Une fois qu'il eut fini, tout le monde applaudit. Le professeur déroula un parchemin et lu le premier nom. Les premières années retinrent leur souffle, qu'est-ce qui allait se passer ? Un jeune garçon s'avança timidement et s'assit sur le tabouret. Le chapeau lui fut posé sur la tête et il s'écria « Ravenclaw ! ». A une table, les élèves se levèrent et accueillirent leur nouveau camarade. Mary souffla, rassurée, de voir que ça allait être aussi simple. Quand arriva son tour, elle se tordit les mains de gêne, sentant tous les regards posés sur elle. Elle croisa celui du directeur de l'école, qui était doux et bienveillant. Elle fit un petit sourire timide et déterminée, elle s'avança. Le Choixpeau, car tel était son nom, cria « Hufflepuff ». Elle sourit de toutes ses dents et rejoignit la table qui était réservée à sa maison. On lui serra la main, l'étreignit, la félicita. Elle rougit. Elle n'avait pas l'habitude d'être ainsi accueilli, mais cela lui fit chaud au cœur. D'un naturel assez solitaire, elle se dit que Pouddlard, n'allait pas lui laisser le choix que de se faire de nombreux amis.