Calendrier de l'avent ♣ Day number five

L'Alaska. Ses paysages, sa faune, sa flore et ses températures... négatives. Vous voilà rendus par portoloin dans l'un des endroits les plus frais du globe selon une idée du directeur de Poudlard, Albus Dumbledore. Que vous soyez élèves, professeur ou employés, vous avez forcément reçu votre invitation pour participer à ce voyage. Invitation étant un grand mot, qui dirait non à Dumbledore ? Naturellement vous êtes encadrés, si vous êtes élèves, par les adultes et vous ne pouvez pas faire n'importe quoi.

Selon les souhaits du directeur, le séjour durera trois jours. Mais ce que le professeur Dumbledore a oublié de vous dire, à tous, c'est que ce voyage ne sera pas sans conditions. À peine arrivés vous vous apercevez qu'en plein mois de décembre il fait vraiment froid en Alaska. Si bien que pour vous chauffer vous essayez de faire usage de votre baguette. L'idée est bonne, elle le serait en temps normal à vrai dire, mais le fait est que depuis peu la magie ne marche pas en Alaska.

Vous voilà donc coincés trois jours sans magie, à vivre dans un grand chalet, où vous allez devoir vivre tous ensemble. La seule règle reste que les dortoirs sont séparés entre les filles et les garçons, mais vous allez devoir apprendre à cohabiter ensemble peu importe votre maison. Pour leur part, les professeurs doivent s'habituer à ne plus avoir un moment de repos, puisqu'ils ne disposent plus de leurs précieux appartements pour se reposer et changer d'air.

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☆ Ce rp est un rp parallèle sans incidence sur votre histoire. Respectez seulement les règles règles la section.
☆ Ce rp est temporaire puisque lié au calendrier de l'avent, du coup essayez de privilégier les réponses spontanées pour ne pas bloquer le jeu ou le ralentir.
☆ Le minimum de mots requis, pour faciliter cette rapidité et spontanéité passe à 200 mots. Vous pouvez écrire plus, évidemment. Pensez à donner de la matière ♥
☆ Le but reste de s'amuser évidemment et que cela reste donc un jeu pour tous.♡

Emmitouflée dans pas moins de deux couches de pull, Lullaby qui vient tout juste d’arriver en Alaska après avoir emprunté un portoloin de Dumbledore, regarde le reste de ses compagnons d’infortunes. Ils viennent tout juste de se rendre compte que leur magie ne fonctionne pas ici, qu’ils vont donc devoir vivre comme des moldus. Si la sorcière n’a rien contre ce fait, n’ayant aucun préjugé sur ces derniers, elle se doute toutefois que la cohabitation va être difficile comme toutes les maisons sont confondus et que certains risquent de ne pas bien vivre l’absence de leurs pouvoirs pour ces trois jours, Dumbledore s’est bien gardé de les prévenir. A moins qu’il ne le savait pas ?

Regardant le grand chalet, la jeune femme avise ensuite sa valise. Bon et bien, il n’y a plus qu’à entrer s’installer. De toute façon ils n’ont pas le choix et la bleu et bronze aux cheveux roux a bien trop froid pour rester dehors. Elle entre donc dans la chaleureuse batisse en laissant derrière elle quelques compagnons mécontents, qui continuent de tourner et virer dans tout les sens en cherchant un moyen de rentrer,  de se plaindre à Dumbledore, ou de débloquer leur magie.

Entrant dans le dortoir des filles, la jeune femme cherche un lit le plus près de la cheminée possible, afin de ne pas avoir trop froid. Posant ses bagages aux pieds de celui-ci, elle commence à ranger ses affaires dans une petite armoire, dont chaque lit est doté à son côté. En regardant les filles qui commencent à s’installer aussi, la jeune femme repère déjà quelques tensions entre les maisons pour son plus grand damne et elle songe alors que ce quelques journées s’annoncent vraiment très longues.

«- Elles ne vont quand-même pas nous faire ça tout les jours hein ?» demande-t-elle pour elle-même.

Grelotant un peu, Phoenix observe le chalet qui lui fait face tout en refermant son manteau autour de son corps frêle. Malgré son vêtement elle sent la fraîcheur environnante de l'Alaska et admet qu'elle préfère largement le climat de l'Angleterre même si on critique souvent ce pays pour son climat et ses pluies. Roulant des yeux, la jeune femme décide de rejoindre le chalet pour installer rapidement ses affaires. À peine entrée dans la chambre, la princesse aux yeux de glace se rend compte que les petites armoires à leurs dispositions ne suffiront jamais pour placer les vêtements pour trois jours qu'elle a emporté avec elle.

"- De mieux en mieux... déjà qu'on se gèle..." marmonne la blonde en commençant néanmoins à ranger ses affaires.

Quelques uns de ses vêtements dans l'armoire et le reste rangés dans la valise sous son lit, Phoenix quitte le dortoir alloué aux filles pour descendre au salon. Plusieurs étudiants y sont déjà mais la sorcière s'installe dans un coin pour lire un livre de l'imposante bibliothèque. Elle s'interrompt rapidement.

"- On ne pourrait pas faire un feu non ?" propose-t-elle presque frigorifiée. "Je dis ça je dis rien, mais on va finir par tomber malade."

Daphné observe autour d’elle les grandes étendues de neige, tandis que d’autres regardent le chalet en se rendant compte qu’il n’y a pas de magie possible, ici. Certes il fait froid et il est regrettable de ne pas pouvoir faire usage de sa baguette, mais la jeune verte et argent ne peut quand-même pas s’empêcher de trouver le décor plaisant. Dans un même temps, elle cherche du regard la deuxième Greengrass, Astoria, en se demandant si sa jeune sœur est suffisamment couverte pour ne pas prendre froid et tomber malade. Découvrant la cinquième année un peu plus loin, son aînée la rejoint et l’entraîne en direction du chalet pour la mettre à l’abri du mauvais temps.

Ses affaires rangées, la jeune femme redescend dans le salon et observe les étudiants ainsi que les professeurs qui y sont déjà installés. Certains lisent, d’autres parlent, une poignée jouent au échec et un petit groupe tente d’allumer un feu dans la cheminée pour réchauffer le chalet. Si elle pense à aller les aider, elle décide finalement d’aller boire d’abord et rejoint la cuisine. Là, les victuailles attendent d’être cuisinés, alors que les elfes ne sont pas du voyage, leur magie étant inutile. Elle revient au salon, le sourire aux lèvres.

«- Hey, y’en a que ça intéresserai, de préparer le repas ? On a ce qu’il faut pour cuisiner le déjeuner de ce midi mais les elfes sont restés à Poudlard. Puisqu’ils sont inutiles ici, je suppose, à cause de l’absence de magie...» propose la jolie brune.

Quelques élèves acceptent la proposition de l’étudiante qui repart donc en cuisine. Le professeur Selwyn se lève alors, faisant virevolter ses longues boucles brunes en lâchant un soupir.

«- Je vais aller surveiller, histoire qu’ils ne nous fassent pas n’importe quoi et que certains ne s’entre-tuent pas...» lance-t-elle le ton morne.

Parmi tout les élèves de Poudlard présents sur les lieux, si certains sont mécontents de se découvrir privés de magie, il y en a d’autres qui restent très heureux de ce voyage en Alaska. Cela malgré les petites déconvenues qu’ils peuvent rencontrer. Lisa fait partie de ce lot-là d’étudiants. Alors que d’autres rouspètent, dont Phoenix Malefoy qui se plaint de leur dortoir et de la petitesse des armoires à leur disposition, la bleu et bronze pour sa part tente de ne voir que le côté positif de ce séjour court mais intense qui s’annonce. D’ailleurs elle choisit un lit proche de la fenêtre afin de pouvoir jouir d’une vue sur l’extérieur.

A peine installée dans son dortoir, ses habits tout juste rangés dans l’armoire mise à sa disposition, Lisa enfile un pull supplémentaire pour se protéger du froid, des gants, un bonnet et une écharpe aux couleurs de sa maison. Puis elle enfile ses bottes après avoir passé une paire de chaussettes de ski et elle quitte les lieux le sourire aux lèvres, pour descendre dans le salon. Elle ne s’y attarde pas, une idée en tête et prend déjà la direction des extérieurs, en lançant sur un ton joyeux.

«- Méga bataille de boules de neige, rendez-vous dehors les toutmous !» dit-elle avec bonne humeur en espérant motiver quelque peu les troupes.

Déjà dehors elle attend de voir qui va la rejoindre, elle se doute que sa proposition va faire des heureux et elle attend, déjà armée d’une boule qu’elle ne lance heureusement pas, la première personne à sortie étant le professeur Rosier qui vient surveiller l’activité et que les élèves «combattent» dans les règles sans viser, par exemple, la tête afin de limiter les incidents.

«- Allez venez jouer !» cri de nouveau Lisa depuis la porte d’entrée, s’étonnant de voir que même les troubles-fêtes habituels ne sont pas sortis.