• Commençons par le caractère •
Allison est quelqu’un de très ambitieux. Elle est une jeune femme très travailleuse dans ses études, et n’accepte pas l’échec. Elle se pose très souvent des objectifs assez élevés à atteindre pour être sûre de ne jamais baisser l’effort. A cause de cela, elle se met une pression vraiment importante sur les épaules. Heureusement pour elle, son travail paye, car elle a toujours été l’une des meilleures élèves de son année. Malgré ses excellents résultats, elle ne se relâche pas pour autant, voulant absolument atteindre ses objectifs. Elle aimerait d’ailleurs pouvoir intégrer le Ministère de la Magie après ses études à Poudlard, elle souhaiterait avoir un jour un poste haut placé pour pouvoir faire bouger les choses dans la communauté magique.
Névrosé à tendance bipolaire, Ali est une adolescente bourrée de complexes. Les filles passent surement toutes par là au moment de la puberté, mais cette instabilité fait que ses sentiments sont souvent décuplés, ses paroles et ses actes exagérés. Allison possède un humour quasi-inexistant et prend tout au premier degré. Elle a sa propre vision du bien et du mal et n’aime pas qu’on remette en question ses idées.
Allison aime tout ce qui est droit, tout ce qui est bien fait, tout ce qui est propre, tout ce qui est politiquement correct. Ouais elle peut paraître super chiante, exigeante et même autoritaire au premier abord.
« Superficielle moi ? Non. Pas du tout. Bon d’accord mais en tout cas pas autant que les autres filles de ma maison. D’ailleurs c’est surement ce qui fait mon charme (oui oui, j’en ai un, Cab me l’a dit … ou du moins il l’a pensé.) Vous voyez mes cheveux … Rouge comme le feu … Pourquoi cette couleur ? Parce qu’une brune aux yeux marrons c’est tellement banal (Pardon Capu.) et puis comme ça on me remarque.
Bon je suis petite pour mon âge (encore quelques centimètres et des talons, et j’arriverais à l’épaule de Cab), et j’ai tout d’une petite fille modèle : j’aime le rose et les nœuds …
Voilà maintenant que vous me connaissez un peu mieux, j’aimerais vous informer que je ne tolérerais aucun écart de tenue dans MA maison (je fais une exception pour Télia, mais n’allez pas croire que j’ai peur d’elle !). La vulgarité sera bannie, je déteste les jupes ras la culotte et les décolletés qui arrivent au nombril. Faites attention mes chers camarades, maintenant que votre préfète est là, il va y avoir tout de suite beaucoup moins de prostitués qui vont se balader dans les couloirs. »
• La petite vie ennuyante d'Ali •
Bon comme Ali est en train de pioncer, je me permets d’écrire dans son mémoire pour résumer sa vie jusqu’à maintenant. Parce que je m’ennuie grave et qu’en plus elle ronfle. Bon c’est parti, il était une fois un bébé aux pommettes saillantes qui n’avait pas les cheveux rouges. A vrai dire la gamine n’avait pas de cheveux du tout. En ce mardi 2 février, le bébé poussa son premier cri dans l’une des salles d’accouchement de l’hôpital Sainte Mangouste. Allison était né. Le père arrive en courant dans la chambre, trop heureux de découvrir son nouveau-né. Pourquoi ce prénom ? Parce que la grand-mère d’Ali s’appelait comme ça j’crois. Ou alors c’était sa tante. Bref, c’était pour rendre hommage à une personne de sa famille. C’est sa mère qui me l’a raconté, mais comme elle un peu trop picolé, les détails sont plutôt flous. Donc … Sa mère était une joueuse de Quidditch célèbre et reconnue pour son talent puisque c’était l’Attrapeuse de l’équipe des Pie de Montrose. Hélas, pauvre femme, elle stoppa sa carrière parce qu’elle n’arrivait pas à perdre toute cette graisse qu’elle avait accumulé quand elle était enceinte de cette charmante Ali. Son père est un gros moldu très à l’écoute des gens, et surtout bienveillant. Il a sa propre entreprise de fabrication de couette dans une petite ville dans le Sud de l’Ecosse. Pas de frères, pas de sœurs, pas de chien, mademoiselle Allison est fille unique et ça se voit très clairement.
Bon voilà, je vous ai quand même bien résumé la situation. Du moins dans quelle famille elle a pointé le bout de son nez. On va aller vite fait sur son enfance, parce que très clairement elle était chiante à mourir. C’était une gamine banale avec une vie banale dans un environnement banal. Vous avez compris l’idée ? Parents aimant, et tout le blablabla. Je crois qu’elle s’est tapé le délire de suivre des cours de moldu avant d’aller à Poudlard. On va passer directement à la première apparition magique pour la petite Ali. Elle avait neuf ans et demi ou neuf ans trois quart. Sa mère désespérait que sa fille soit une cracmol et soignait sa détresse avec de l’alcool … Non je dec’. Sérieusement. La gamine ultra hyper chiante et ennuyante. Elle voulait attraper un livre dans la bibliothèque pour faire son intello une fois de plus, mais comme c’est une naine, elle arrivait pas à l’attraper, et comme par magie elle fut soulevé dans les airs, pour attraper son bouquin. Vous voyez, l’univers savait déjà qu’Ali serait une grosse intello. Voili Voilou, pas besoin d’en dire plus sur ça, de toute façon on s’en fout un peu, vous croyez pas ?
Super contente (cette fille qui deviendra plus tard ma meilleure amie). Ouais elle reçut sa lettre à Poudlard, et son cri de joie retentit dans toute la maison, et dans tout le voisinage surement aussi. Oui elle était acceptée dans la fameuse école de sorcellerie. Time for Ali to go buy some books. Bref, sa mère l’emmena donc au chemin de traverse pour acheter tout ce que sa gamine aurait besoin pour sa première année : chaudron, potions, robes, bouquin. Et pour finir la baguette magique. Ali fit des dégâts monstres dans la boutique d’Ollivander (c’était tordant) avant de trouver la bonne : Bois de prunellier, crin de licorne, et mesurant 25.6 centimètres. Voilà Ali était enfin toute prête pour se rendre à l’école.
Franchement la vie d’Ali est un peu chiante à décrire. Donc je vais vous le faire rapide. Elle arriva à Poudlard, rencontra la meilleure fille du monde, la plus sympa, la plus cool, la plus belle : Capucine (oui c’est-à-dire moi). On a été toutes les deux envoyés dans la maison Serdaigle. Parce qu’en plus d’être des bombasses, on est intelligente. Bon Ali est en train de se réveiller, et si elle me voit écrire sur ses trucs, elle va m’étrangler.
• Et pour que vous vous rendiez bien compte de qui elle est •
Kings Cross – Quai 9 ¾ - Poudlard Express – Septembre 1977– Chéri la valise ! ELLE EST DANS LE COFFRE. Alli, princesse, va aider ton père.– MAIS MAMAN J’PEUX PAS J’AI MES CHIENS A TENIR DEJA.Commença à protester l’adolescente, en montrant ses trois chihuahuas tenus en laisse. Non la jeune fille n’avait définitivement plus de mains libres pour venir en aide à ses parents. Bon elle n’avait pas non plus envie de se casser un ongle, donc l’excuse des chiens était la bienvenue. Son père était revenu, suffoquant légèrement, il annonça à sa femme que ça allait. Le pauvre avait beaucoup trop de choses à porter. La plupart des voyageurs se retournèrent à leur passage. Il faut dire que la famille d’Ali était particulièrement bruyante et sans gêne. Dans cette gare remplie de voyageurs pressé, il faut dire qu’ils ne passaient pas inaperçu. Le look tape à l’œil (ou pute de luxe) de sa mère n’arrangeait rien du tout d’ailleurs.
– Capu est surement déjà sur le quai, on va être en retareeeeeeeeeuh. Papa dépêche-toi !Commença à s’exciter la jeune fille après avoir jeté un coup d’œil à sa montre rose pailleté. Elle sautait d’impatience, attendant que son père réussisse à franchir cette foule avec toutes ses valises. Le père marchait difficilement derrière sa femme qui avait même trouvé le temps de se repoudrer le nez. Il commençait à sérieusement transpirer. Ali, quant à elle, tenait ses trois petites saucisses dans les bras pour qu’ils ne se fassent pas écraser par les voyageurs pressés. Elle continuait de regarder inlassablement sa montre. La petite famille finit par traverser le mur et arriver sur le quai. Capu et sa famille était déjà là. Ali déposa ses chiens à terre et courut pour sauter dans les bras de sa meilleure amie, best friend forever. Elle était tout aussi impatiente qu’elle de rentrer dans le train et de retourner à Poudlard pour leur Sixième année. Capu avait bronzé pendant les vacances, quoi que, elle avait plutôt cramé. Sa cops avait toujours sa longue chevelure marron tandis que les cheveux d’Alli était d’un rouge éclatant.
Et là commencèrent les cancans de fille. Capu et Ali s’embrassèrent, l’une disait à l’autre que sa robe était trop d’enfer, tandis que l’autre la complimentait sur son rouge à lèvres. Ouais elles étaient vraiment les meilleures amies du monde, aussi timbrée l’une que l’autre. Finalement, exit les discussions chiantes des vieux, il était temps de dire au revoir à papa et maman, pour entrer dans le Poudlard Express.
– Tu l’as croisé ? chuchota Ali à sa meilleure amie.
– Naaaaaaan, j’ai bien cherché pourtant … La préfète des Serdaigle se contenta d’hausser les épaules et ouvrit une cabine vide. Les deux filles décidèrent donc de s’y installer. Elles ouvrirent les fenêtres, et tandis que le train commençait à quitter la gare, les filles firent coucou à des gens qu’elles ne connaissaient pas. Chose faite, Ali se mit à son aise dans la cabine, sorti son vernis à ongle qu’elle s’empressa d’étaler sur les ongles de ses pieds. La liberté.
– On partira à sa recherche quand on aura fini de se peindre les ongles. Lança Ali, avec une expression un peu trop concentrée qui lui donna un air de psychopathe. Oui Ali avait quand même passé tout l’été sans voir Cab et c’était bien trop. Elle et Capu trouveront bien une excuse pour lui parler.
Bon vous l’avez compris, ce petit post signe l’arrivée de votre préfète favorite à Poudlard. On dit coucou Ali !