[Libre + Minerva ] Petits patounets et rencontre inattendu.

Lets is snow, lets is snow, lets is snow!!! Ah, quel bel hiver! Je me promenais à Poudlard en courant après une souris parce que les problèmes de mon humaine ne m'intéressaient pas plus que ça. Qu'elle rêve de sa professeur n'avait pas le moindre intérêt pour moi. Par ailleurs, je ne comprenais pas son étrange attirance. Comment ferait-elle pour faire des bébés humains si elle fricotait avec une autre humaine? Ah les humains, tous les plus bizarres les uns que les autres... 

Enfin bref, là n'est pas la question parce que moi... Je ne suis pas fou! Si je vois une jolie petite minette du sexe opposé das le coin, je ne vais pas faire la fine gueule. Surtout lorsqu'elles sont à croquée! Justement, étendue sur une clôture non loin de là, je vis la plus belle des chattes que je n'avais vue de ma vie! Je n'ai pas pus retenir un ronronnement d'excitation en la voyant prendre le soleil de janvier. Miaou, qu'elle était magnifique! Tel un prédateur, ce que je suis de toute façon, je m'approche de la jolie petite grise et rapidement, je saute à côté d'elle et je me frotte à elle pour prouver tout mon amour pour elle et je me met à miaulé une chanson d'amour en concerto!

- Le ciel bleu sur nous peut s’effondrer 

Et la terre peut bien s’écrouler 

Je me fous du monde entier 

Tant que l’amour inond’ra mes matins 

Tant que mon corps frémira sous tes pattes 

Peu m’importent les problèmes 

Mon amour, puisque je t’aime… 

Je me promenais dans Poudlard en faisant une ronde journalière afin de s’assurer qu’aucun élève fasse l’acte stupide d’essayer de braver l’autorité en ne respectant pas le règlement. C’est vrai qu’il y avait quand même des choses plus intéressantes à faire, mais bon, cela faisait partie de mon travail et je me devais de l’assurer. J’étais la directrice adjointe, je devais montrer l’exemple. Mais bon, une fois ma ronde terminée, rien ne m’empêcherait de me reposer. Ce programme était alléchant, je trouvais. Et c’est que je fis, car je respecte mes engagements, même envers moi-même. De plus, par ce froid hivernal, j’avais besoin de me réchauffer, un peu et je comptais aussi prendre l’air.

Je sortis de l’enceinte du château et décidai de me reposer dans un coin d’herbe fraîche. Je me transformai sous ma forme féline d’Animagus. Cela ferait moins bizarre de voir un chat allongé dans l’herbe qu’une stricte et respectée professeure de Poudlard. Mais décidément, je n’eus pas vraiment le moment de paix tant désiré et tant mérité auquel je m’attendais. Je me reposais tranquillement quand je sentis une odeur d’un mâle chat. Oh non ! Trop tard, je n’eus même pas le temps de faire un moindre mouvement que je vis un éclair roux passer dans mes yeux et sentir quelque chose se frotter contre moi. Horreur !  C’était le chat, il ne fallait pas se mentir, laid de mon élève Hermione Ocny. Mais que faisait-il là ? C’est horrible.

Et voilà qu’il commence à chanter en langue chat. Il faudrait vraiment qu’il pense à s’inscrire un jour dans une chorale pour chat. Enfin, si cela existe. Je traduis mentalement ses paroles, car oui je suis fière de dire que je parle le chat, et je m’aperçois avec horreur qu’il était en train de me chanter une chanson d’amour. Que faire ? Aidez-moi ! Je pris mes jambes à mon cou et partit. Je ne pouvais pas entendre une minute de cette laideur, aussi bien que le chat que ce qu'il chantait.