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 Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.

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NEUTRE
Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

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MessageSujet: Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.  Ayla ▬  Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them. EmptyVen 24 Juin - 21:38


“Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.”



Ayla & Mathéo




Il était là, de retour dans la fameuse école de Sorcellerie Poudlard après deux longues semaines de vacances. C’était étrange vraiment car même si ça ne faisait que quatorze jours qu’il était parti, cela lui avait semblait être une éternité. Se retrouver ici, chez lui, dans ce grand château lui apportait un immense réconfort, et il avait enfin l’impression de pouvoir souffler à nouveau. Il avait toujours considéré Poudlard comme son foyer, comme l’endroit où il se sentait à sa place, bien plus que nulle part ailleurs.  Une semaine, le bal de noël et une autre semaine. Grâce à ce bal en plein milieu des vacances, Mathéo avait pu gouter au monde magique l’espace d’une soirée. Une soirée totalement magique qu’il avait passé en la compagnie de la belle Serdaigle Ayla. Oui cette fille était avec lui, on pouvait l’appeler sa « petite amie ». C’était étrange dit comme ça, oui le jeune homme n’avait pas l’habitude mais c’était bien. Il voulait être avec elle. Il l’avait voulu dès la première fois où il l’avait vraiment vu, et aujourd’hui tout ça, était devenu réalité.

Tout lui avait manqué : les cours, les élèves, les professeurs, les elfes de maison qui leur préparait de délicieux repas chaque jour, son balai, le Quidditch et même les retenues. C’était ici qu’il avait sa place, ici à Poudlard. C’était sa maison et rien ne pouvait le rendre plus heureux que de la retrouver. Durant tout le trajet dans le Poudlard Express, il avait été impatient de retrouver son endroit. Et maintenant il était revenu, il était à Poudlard et il savait qu’il allait pouvoir y rester quelques mois maintenant sans avoir à retourner chez lui. Il n’y avait jamais vraiment pensé mais il se demandait ce qu’il ferait quand l’école serait terminé en juin. Devrait-il retourner chez lui ou pouvait-il désormais rester dans le monde magique et se construire une vie. Une vraie vie rien qu’à lui où il n’aurait pas à affronter les reproches perpétuels et ces tensions qui le bouffaient un peu plus chaque jour.

*Tu auras une chouette vie petit bébé, ne t’inquiète pas pour ça.*

Les vacances de l’horreur étaient terminées. Aujourd’hui cela faisait donc deux jours qu’il était rentré au château, les cours reprenait demain. Mais il y avait un problème. Mathéo avait tout fait pour croiser le moins de monde possible depuis qu’il était arrivé, y compris Ayla. Il avait vraiment envie de la voir, ce n’était absolument pas ça le problème. C’était d’ailleurs ce qu’il avait envie de faire depuis des jours, bien avant qu’il revienne ici. Mais au lieu d’aller la voir, il avait passé le plus clair de son temps dans la salle commune car il savait qu’à cet endroit, il ne risquait pas de la croiser. Si la jeune femme avait compris son petit manège, elle risquait surement de ne pas apprécier mais surtout de ne pas comprendre. Pourquoi Mathéo n’aurait plus envie de la voir ? Après tout, ils avaient passés une excellente soirée au bal de noël et s’étaient quitté en bons termes, et pas sur une dispute. Il n’y avait donc aucune raison pour que le jeune homme n’ait pas envie de croiser la belle Serdaigle.

En fait, il y en avait bien une. Mais si Ayla ne le voyait pas, elle ne risquait pas de le deviner comme ça. Et la dernière chose que Mathéo voulait, c’était que la belle Serdaigle le voit dans cet état. Ses vacances avaient été un véritable cauchemar. Littéralement. Mais le jeune homme n’était pas encore sûr d’être prêt à affronter le regard d’Ayla. C’était stupide, oui, mais bon c’était irrationnel et Mathéo ne pouvait pas faire grand-chose à propos de ça.

*De toute façon, elle va quand même s’inquiéter si elle ne te voit pas dans le château, autant aller la voir, tu ne crois pas ?*

Cela faisait donc deux jours que Mathéo avait passé le plus clair de son temps dans la salle commune. Et même s’il voulait passer inaperçu, ça commençait à faire beaucoup pour lui. Il avait besoin de bouger, de se balader un peu et de quitter l’atmosphère austère de la salle commune des Verts et Argent. C’est ainsi qu’en ce dimanche après-midi, il se décida à en sortir. Il ne savait pas vraiment où il voulait aller. En fait il s’était contenté de marcher et de voir où ses pas le menaient. Finalement il était rendu au sixième étage. Il n’y avait pas grand-chose ici à part un long couloir et quelques salles de classes vide. Mais comme les cours n’avaient pas encore commencé, Mathéo n’était pas le seul à se balader un peu partout dans le château, et il lui arrivait de croiser quelques personnes. Et là de loin, il la vit. Celle qu’il avait délibérément évité depuis son retard à l’école de Sorcellerie se trouvait dans le même couloir que lui. Mathéo s’était retourné en l’apercevant. Mais c’était sans doute trop tard, elle l’avait déjà vu. En même temps, il était difficile de le louper. Elle avait surement remarqué que Mathéo s’était directement retourné quand il l’avait vu. Au cas om, elle ne pensait pas qu’il l’évitait, maintenant elle devait l’avoir clairement deviné.

*Mais qu’est ce que tu peux être stupide. Bouge toi et va la voir, de toute façon tu n’as plus le choix maintenant.*

Le jeune homme ferma les yeux un instant, planta un sourire sur son visage et se tourna pour rejoindre la jeune femme qui ne se trouvait plus très loin de lui désormais. Il essayait de paraître le plus naturel possible. Son sourire bien sûr était quand même un peu sincère, car il voulait la voir vraiment. Le problème c’est qu’il ne voulait juste pas qu’elle puisse le voir.

– Salut Ayla, je suis content de te voir. Tu as passé de bonnes vacances ?

Il savait qu’il ne pouvait pas gagner beaucoup de temps, mais il essayait comme il pouvait. En posant son regard sur Mathéo, la première chose qu’elle avait dû voir était son œil au beurre-noir, qui ne passait pas du tout inaperçu. Preuve visuelle que ses vacances avaient été bien plus que pourri. Voilà l’une des raisons pour laquelle il l’avait évité. Il avait eu l’espoir que la marque de coup sur son visage s’estompe un peu avant de pouvoir la retrouver. Mais aujourd’hui, de toute évidence il était encore bien marqué par ce poing qui avait fini dans sa figure.

– J’ai entendu une anecdote trop marrante aujourd’hui, tu veux que je te la raconte ?

*Mais qu’est ce que tu es en train de faire en fait ?*

Bon il essayait de détourner Ayla de son œil pour lui faire penser à autre chose. Il savait qu’il risquait juste de gagner un petit peu de temps, car la jeune femme allait surement vouloir savoir ce qui avait bien ou lui arriver, mais il voulait tenter quand même au cas où.

– En fait c’était une fille de Poufsouffle qui a appelé Sirius Black par son nom de famille, et il lui a répondu qu’il était pas black mais blanc. Elle lui a demandé d’arrêter de faire des blagues stupides. Et tu sais ce qu’il lui a répondu ?

*Tu nous emmène où avec ton histoire en fait là ?*

– Il a dit : « je suis sirius ». T’as compris le truc ?

Demanda le jeune homme en éclatant de rire avant la fin de sa phrase. Oui cette petite anecdote était quand même hilarante. Mathéo guetta un peu la jeune femme en espérant trouver au moins un sourire sur son beau visage. Après tout sa blague était tellement marrante qu’elle pouvait bien détourner la Serdaigle de son œil l’espace d’un instant non. Bon en voulant gagner du temps, il ne l’avait pas non plus laisser parler mais ça ce n’était qu’un détail.

*Elle s’en fout de ta blague, crois moi.*




par humdrum sur ninetofive
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MessageSujet: Re: Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.  Ayla ▬  Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them. EmptySam 25 Juin - 20:42

❝  Life is like riding a bicycle. In order to keep your balance, you must keep moving ❞What lies behind us and what lies ahead of us are tiny matters to what lies within usLa rentrée scolaire avait eu lieu depuis deux jours maintenant, deux longues journées pendant lesquels la jeune fille à passer de longues minutes à chercher son désormais petit ami, elle avait peur, vraiment très peur que le brun regrette ses paroles lors du bal qu'il ne veuille plus la voir, elle ne voyait que cette explication pour comprendre la fuite du brun, pour elle, c'était une fuite parce que le château avait beau être grand, ils mangeaient au même endroit et ils avaient des amis en commun, et même lorsqu'il était prêt de personne qu'elle connaissait et qu'elle arrivait près d'eux le Serpentard avait fuit le plus vite possible pour ne pas qu'elle puisse lui parler, c'était douloureux pour Ayla d'être ainsi mise sur la touche, mais elle n'abandonna pas son idée d'avoir une conversation avec se garçon, on n'ignorait pas Ayla Abbot, elle ne se laissait pas faire. Quand elle l'avait vu aujourd'hui dans ce couloir sans possibilité réelle de la fuir, elle avait saisi sa chance avait abandonné ses copines et avait courut pour arriver au niveau de vert et argent avant qu'il ne change d'endroit ou qu'il se cache à nouveau d'elle. Pourtant, Mathéo ne lui laissa pas l'occasion de parler quand il se retourna la blondinette ne pu que remarquer les traces de coups sur son visage, amoché comme il était elle ne pouvait pas passer à côté, et celui-ci semblait avoir envie de l'amener sur une conversation bateau et banale pour ne pas qu'elle le questionne, mais Ayla ne pouvait pas passer à côté de chose aussi grave que de s'être fait taper, parce qu'elle savait ce que l'on pouvait ressentir après s'être pris des coups sur le visage. Et la tentative d'humour du Serpentard tomba à l'eau, car la Serdaigle ne comprit pas le moins du monde ce qui se trouvait de drôle dans cette petite histoire. Maintenant, il lui fallait réagir, mais quoi dire, quoi faire pour ne pas braquer l'homme en face d'elle surement pas ravie de lui montrer qu'il était blessé, elle comprenait mieux sa fuite d'un coup, il avait surement eu honte de son état et n'avait pas voulu l'inquiéter, mais une fille comme Ayla s'inquiète toujours pour les personnes qu'elle aime, surtout qu'elle savait que les vacances du brun n'allait pas être de tout repos pour lui et que ce genre de situation pouvait arriver. D'un coup, elle prit son interlocuteur dans ses bras, le serrant contre elle voulant sans doute le réconforter et les gestes pouvaient mieux fonctionner que les mots. Parce qu'il fallait pouvoir trouver les bons mots qu'un câlin était plus simple et lui laissait plus de temps pour pouvoir réfléchir à ce qu'elle allait pouvoir lui dire.


" Je n'ai strictement rien compris à ta blague, je ne dois pas avoir un humour Serpentard ou Gryffondor" Autant commencer par cela, c'était sans aucun doute le plus simple à abordé, elle ne savait pas si elle devait parler du bleu ou attendre qu'il aborde le sujet, pour le laisser être libre de se confier ou non alors elle décida de tenter une autre approche, de simplement lui parler elle aussi d'une chose un peu moins grave que ce qui la préoccupait désormais " Je me suis inquiété de ne pas te voir, tu sais ? Je pensais que tu regrettais d'avoir fait de moi ta petite amie et que tu cherchais un moyen de rompre en étant le plus loin possible de moi, j'ai même envisagé de te kidnapper pour pouvoir te voir un moment" Un petit sourire sur ses lèvres accompagna ses mots, elle était sérieuse sur la première partie de sa phrase la deuxième relevait bien entendu de l'humour, elle était trop gentille pour pouvoir réellement kidnapper une personne même si celle-ci la fuit réellement. Irélia elle aurait sans doute pu faire une crise pas possible au brun pour qu'il vienne lui parler, sans doute aurait-elle choisi de lui en parler si cela avait duré plus longtemps sans qu'elle n'arrive à régler la situation par elle-même. Heureusement aujourd'hui, elle l'avait croisé dans un couloir sans importance et elle avait enfin pu comprendre se rendre compte de l'ampleur de la situation et des vacances pourries que le brun avait dues passé. " C'est douloureux ? " Sans préciser de quoi elle parlait Ayla était sûre d'être comprise, bien mieux comprise que la blague sur Sirius Black, elle retournait l'anecdote en boucle dans sa tête, mais impossible pour elle de comprendre la chose risible là-dedans. Et là révélation lui vint d'un coup sirius était surement la façon anglaise de dire sérieux, elle en avait mis du temps à trouver, mais elle n'allait pas faire preuve de sa découverte au brun, pour lui expliquer, il lui parlerait et c'était ce qu'elle voulait, qu'il lui parle même si c'était de tout et de n'importe quoi. De la pluie et du beau temps, pourvu qu'il ne reste pas dans la fuite et le silence, temps qu'elle n'était pas ignorée, elle pouvait aider " Tu n'as pas besoin de te cacher de moi, tu sais, j'ai connu une situation quasiment identique, je peux même t'apprendre un sortilège pour camoufler se bleu si tu veux éviter les regards gênants sur toi" Elle avait utilisé cette technique toute sa première année pour ne pas que ses marques se voient, elle aurait sans doute dû ne pas le faire pour qu'un professeur soit en mesure de l'aider. Mais si sa supercherie pouvait aider Mathéo, elle pouvait bien faire ça pour lui.




" Alors comment tu vas depuis le bal, comment tu vas réellement hein ?" Au final, elle n'avait pas pu contenir sa curiosité trop longtemps parce qu'elle voulait savoir ou en était le brun, si il était en colère, triste ou blessée d'une manière ou d'une autre pour pouvoir être présent pour lui, l'aider ou le rassurer du moins, juste pouvoir être réellement un soutien pour lui, c'était son rôle et son envie, mais elle n'était pas sûre que le jeune homme et envie de se confier à elle, qui est envie de lui parler. " Et pour quand même répondre à ta question tout va bien pour moi"
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Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

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MessageSujet: Re: Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.  Ayla ▬  Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them. EmptyDim 26 Juin - 0:28


“Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.”



Ayla & Mathéo





Bon d’accord, Mathéo n’était pas stupide, il se doutait bien que la première chose que verrait la jeune femme en posant son regard sur lui était son visage quelque peu abimé. Et c’est bien pour cela qu’il avait fait de son mieux pour l’éviter ces deux derniers jours. Il ne voulait pas qu’elle commence à s’inquiéter pour lui. Mais bon dans ce fameux couloir il avait été totalement impossible de l’éviter, et Mathéo avait dû prendre son courage à deux mains pour lui faire face. La technique qu’il avait choisi était la diversion. Bon utiliser ça quand on veut éloigner une personne d’un sujet qui est clairement affiché sur son visage est plutôt compliqué. Pour minimiser l’affaire, le jeune homme se décida à raconter une anecdote qu’il avait entendu, une petite blague à propos de Sirius Black, qui était en plus très marrante. Il l’avait entendu aujourd’hui ou hier sur le chemin de la salle commune à la Grande Salle lorsqu’il était allé prendre son petit-déjeuner. Si ses souvenirs étaient bons, c’était une Poufsouffle de cinquième année qui parlait avec Black à ce moment-là. Hannah ou Sarah, Mathéo ne se souvenait plus vraiment de son nom. Mais elle faisait partie des groupies du Gryffondor. Oui ce genre de filles qui battent des cils, rigolent très fort et ne peuvent s’empêcher de parler avec une voie suraigüe insupportable lorsque le maraudeur est dans le coin.

La jeune femme venait de le prendre dans ses bras. Mathéo lui rendit son étreinte. Bien qu’agréable, il trouvait quand même étrange qu’elle réagisse comme ça, après qu’il ait fait une blague justement pour lui faire comprendre qu’il allait bien. Visiblement, elle se fichait totalement de sa blague et n’avait remarqué que les marques de coup sur son visage. La Serdaigle lui avoua d’ailleurs qu’elle n’avait strictement rien compris à sa blague et qu’elle ne devait pas avoir un humour Serpentard ou Gryffondor. C’est vrai que quand il s’agissait de blague, Mathéo était plutôt bon public mais il n’avait pas l’impression d’avoir un humour différent des autres.

*On s’en fout de ta blague en fait, tu as compris ?*

Mathéo était quand même content qu’elle n’aborde pas tout de suite le sujet. A vrai dire, il ne savait pas vraiment ce qu’il devait dire ou pas. Sa dernière envie était de l’inquiéter. Il lui aurait bien dit que tout s’était passé bien, mais bon son visage le trahissait quand même pas mal sur la véracité de ces paroles. Ayla lui annonça qu’elle s’était inquiété de ne pas le voir. Elle pensait qu’il regrettait d’avoir fait d’elle sa petite amie et qu’il cherchait un moyen de rompre en étant le plus loin possible d’elle. Elle lui confia qu’elle avait même envisagé de le kidnapper pour le voir un petit moment. Le jeune homme fut soulagé de voir qu’elle n’était pas trop en colère face à la fuite du Serpentard ces deux derniers jours. Bien sûr qu’il ne regrettait pas le moins du monde d’être avec elle, bien au contraire. Il était même heureux en repensant à cette soirée magique qu’ils avaient passés ensemble au bal de noël. C’était un excellent souvenir, et une véritable bouffée d’air frais pendant ses vacances dans sa famille.

Puis Ayla lui demanda si c’était douloureux. En réalité, tant qu’il n’y touchait pas, c’était supportable. Mais il ne fallait pas qu’on effleure son visage sinon la douleur revenait au galop. Ce n’était qu’un œil au beurre noir, ce n’était pas non plus une blessure trop grave, il n’y avait pas vraiment matière à s’inquiéter. Bon certes il avait l’air bizarre quand même et les rumeurs allaient surement bon train pour deviner ce que le Serpentard avait bien pu faire de ses vacances pour revenir dans un sale état comme ça. Mais il s’en fichait, les gens pouvaient bien dire ce qu’il voulait après tout, c’était bien le cadet de ses soucis. En fait il ne voulait juste pas que la Serdaigle s’inquiète pour lui. Il allait bien au final, il était entier. Et par-dessus tout il était enfin de retour à Poudlard dans sa vraie maison. Et il avait enfin retrouvé la belle Ayla.

– Non c’est rien du tout, ne t‘inquiète pas.

*Mais oui rien n’est grave avec toi, tu as juste le visage bien abimé mais c’est rien.*

La jeune femme continua en lui disant qu’il n’avait pas besoin de se cacher d’elle. Elle lui rappela qu’elle avait connu une situation quasiment identique et qu’elle pouvait même lui apprendre un sortilège pour camoufler son bleu s’il voulait éviter les regards gênant sur lui. Le jeune homme fit un petit non de la tête qui voulait dire qu’elle ne devait pas s’inquiéter, il s’en fichait. Il n’avait pas besoin de sortilège ou quoi, ce truc partirait très vite. Ce n’était pas si moche que ça. Quoi qu’il ne s’était pas vraiment regarder dans la glace depuis qu’il était revenu à Poudlard mais ça ne pouvait pas être pire que l’instant d’après où il s’était reçu ce fameux coup. Mathéo imaginait qu’elle avait dû utiliser ce fameux sortilège lorsqu’elle était en première année à cause de cet homme violent avec elle. Si elle n’avait pas connu ce sort, peut-être que des gens auraient vu qu’elle était malmenée et l’auraient aidé. Mais ce n’était pas vraiment le moment d’en débattre.

Elle lui demanda comment il allait depuis le bal. Elle voulait qu’il lui dise comment il allait réellement. Elle répondit néanmoins à sa question en lui annonçant qu’elle allait bien pour sa part. Tant mieux, Mathéo espérait qu’elle avait passé de fantastiques vacances en compagnie de ses parents. Elle qui était tellement excité à l’idée de les retrouver et de passer les fêtes de fin d’années en leur compagnie.

– Je suis désolé, je voulais attendre d’être un peu plus beau pour venir te voir.

Lança le jeune homme avec un sourire. Sauver les apparences : une sale habitude depuis des années. Et pour se faire, Mathéo utilisait souvent l’humour. Mais au final, il n’allait pas si mal que ça. Depuis qu’il était de retour à Poudlard, en réalité, il se sentait bien mieux. Puisqu’il avait enfin retrouvé sa maison, ses amis et sa vie au final. Alors non ce ne serait pas un mensonge s’il répondait à la jeune femme qu’il allait bien. Puisqu’ici à Poudlard, rien n’allait aussi mal que chez lui. Ici, il se sentait bien et en sécurité.

*C’est grave de pas se sentir en sécurité chez soi, tu t’en rend compte au moins ?*

Il ne savait pas vraiment ce qu’il pouvait répondre à la jeune femme : lui dire qu’il allait bien ? Elle n’allait surement pas accepter une réponse aussi bateau en ayant le visage de Mathéo sous ses yeux. Devait-il tout lui raconter depuis le début ou simplement l’histoire des coups sur le visage. En réalité, la première semaine des vacances ne s’était pas si mal passé que ça. Ce n’était pas le bonheur absolu, il ne fallait pas se méprendre, mais ce n’était pas si catastrophique. Mathéo avait passé le plus clair de son temps dans sa chambre ou en dehors de la maison, minimisant les contacts avec sa mère ou son oncle. Quand on ne se voit pas, difficile de s’embrouiller, n’est-ce pas ?

– J’ai retrouvé ma maison, et toi, alors oui je pense qu’on peut dire que je vais bien.

Lui répondit-il avec un sourire. Ce sourire agaçant qui est accroché sur un visage de quelqu’un qu’on sait qu’il ne va pas aussi bien qu’il le dit. Ce sourire qu’on aurait envie d’arracher pour faire avouer le fond du problème.

Il avait donc passé le plus clair de son temps dans la salle commune depuis qu’il était de retour et bien évidemment des curieux lui avaient demandés ce qui lui était arrivé. Mathéo leur avait répondu qu’il était simplement tombé dans les escaliers. Cela devait donc toujours être la rumeur principale qui allait surement se rependre bien plus vite dés demains lorsque les cours auront repris et que tout le monde aura vu la sale tête que se traine le Serpentard.

Bref peu importe. Ayla attendait surement plus d’explications que des phrases bateau tel que « je vais bien » ou « ne t’inquiète pas ». Elle était mignonne et Mathéo se rendait compte qu’elle lui avait réellement manqué pendant ses vacances. Quand tout se passe mal, on pense forcément aux gens auquel on tient, les personnes avec qui on voudrait être. Et pour sa part, c’était Ayla, la belle Serdaigle, la Poursuiveuse des Bleus et Argents.

– Les choses ont juste dérapés. C’est pas si grave que ça en a l’air.

Annonça le jeune homme.

*Oui c’était un accident et tu as reçu un coup de poing totalement par hasard, c’est ça ?*

– Et toi tes vacances avec tes parents ?

*Bah bien sûr, change de sujet. C’est pas parce que tu as l’habitude de garder les apparences que tu dois le faire aujourd’hui encore.*




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MessageSujet: Re: Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.  Ayla ▬  Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them. EmptyDim 26 Juin - 20:05

❝  Life is like riding a bicycle. In order to keep your balance, you must keep moving ❞What lies behind us and what lies ahead of us are tiny matters to what lies within usAyla ne savait pas vraiment si elle devait rire ou bien pleurer, le brun ne semblait pas décider à prendre les choses avec sérieux et pourtant, cela semblait quand même assez grave pour elle. Mais c'était à lui de décider de se confier ou non à elle pas l'inverse. Alors elle l'écouta, et elle resta un moment dans ses bras, parce que cela lui faisait du bien et qu'elle était rassurée de le voir en assez bonne forme physique devant elle et surtout rassurée de voir qu'il ne la repoussait pas et que si il ne se confiait pas, il était quand même présent pour lui faire la conversation. Surtout qu'il faisait de l'humour, il devait donc aller assez bien moralement. Même si se prendre des coups n'était jamais bon pour le moral certain arrivait à s'en remettre plus vite que d'autre, il fallait dire qu'Ayla avait tellement subi ce genre de comportement qu'à la fin, elle n'avait plus aucune fierté, plus d'amour-propre rien, elle n'était qu'un fantôme d'elle même, depuis elle avait reprit du poil de la bête, mais cela lui avait pris bien un an, en quelques jours le brun avait réussis lui, l'humain était vraiment différent sur bien des points. Et elle ne voulait pas juger ou forcer Mathéo à revenir là-dessus elle préféra répondre à ce qui lui disait aux questions qu'il lui posait pour pouvoir alimenter leur conversation et leur retrouvaille. Après tout, elle voulait passer un moment avec lui, le bal avait été tellement agréable qu'elle n'avait fait qu'attendre de retourner à Poudlard pour vivre un autre moment féerique avec son petit ami, tout ne s'était pas passé comme prévue, mais l'Aiglonne n'abandonnerais pas son idée de profiter de chaque second avec cet homme. Même si pour cela, elle devait le traquer dans le château, elle espérait quand même que ce genre d'ignorance n'arriverait plus et que maintenant, il allait lui faire assez confiance pour venir la voir qu'importe son état, un couple devait normalement partager le plus important, mais pour ce faire, il fallait prendre le temps de se connaître parfaitement.


Quand elle eut assez de câlins, elle recula un peu pour parler " Tu est toujours beau, tu sais même avec ce vilain bleu sur le visage" Parce qu'il n'était pas moche à ses yeux, même amoché par les traces qui étaient sur son visage. Elle comprit que pour le brun, c'était Poudlard sa réelle maison, pas chez sa mère et c'était bientôt fini pour lui, il allait falloir qu'il se trouve une autre maison ou il pouvait se sentir bien et en sécurité. Elle n'était pas sûre de quitter toute la maison familiale bien qu'elle envisageait de quitter le pays pour quelque mois après ses études pour faire un voyage en France pays connu pour sa mode et ses défilés, le rêve pour la jeune fille qui voulait créer et porté les plus belles tenues du globe. Quitter Poudlard allait être difficile pour tous les étudiants, qui passaient sept longues années entre ses murs, c'était ici qu'il découvrait vraiment la vie, il apprenait à grandir seul, il découvrait l'amour et l'amitié, les valeurs de la solidarité et de l'entraide.
" Si nous pouvons dire que tu vas bien, je vais m'en contenter pour le moment, au moins ici, je pourrais t'avoir à l'œil et pouvoir prendre soin de toi" Ayla n'était pas stupide le sourire sur le visage de Mathéo lui paraissait trop faux pour être vrai mais attaqué de front ne lui ferait pas obtenir des réponses plus sincères alors elle préféra rentrer dans son jeu pour qu'il baisse la garde et qu'il se livre plus facilement. Il en parla un peu d'ailleurs lui disant simplement que les choses avaient dérapé et que rien n'était grave là-dedans, pour elle des insultes n'aurait pas été un grave dérapage, mais finir avec des bleus était quelque chose de bien trop important pour elle pour être simplement mis de côté, même si il était toujours difficile de trouver le courage de dénoncer là choses et d'en parler ouvertement. L'aigle n'était pas la mieux placé pour faire la moral au serpent s'étant pendant un moment laissé faire sans rien dire à personne, mais depuis les vacances, elle avait réglé les choses de la meilleure manière qui soit.


" Mes vacances ont bien commencé même si mon meilleur moment à été le bal où j'ai pu te voir. J'ai enfin eu le courage de parler de mon ex petit ami avec ma mère et j'ai porté plainte contre lui. Je voulais me libérer pour cette nouvelle année pour être à la hauteur de ta personne et ne plus traîner ses mauvais actes en silence" au bout de cinq années la blondinette avait enfin parler, devant les autorités compétentes et devant sa mère qui avait était déçue que sa fille ne lui en ait pas parlé plutôt, triste de savoir que sa jeune fille de seulement onze ans avait connu cette épreuve et l'avait traversé seule comme aucune jeune fille n'aurait dû le faire. La conversation avait été compliquée et l'étudiante avait longuement hésité avant de tout déballer à ses parents qui avaient été sous le choc pendant plusieurs, mais cela n'avait pas vraiment plombé ses vacances juste rendues le tout plus sérieux et plus compliqué émotionnellement parlant. " Les choses n'auraient pas dû déraper aussi loin... C'était ta famille tout de même et les coups, c'est une chose de grave..." Le changement de sujet n'avait pas duré bien longtemps étant donné que la Serdaigle ne pouvait pas oublier pourquoi le brun l'avait fui pendant deux jours, elle avait parlé d'elle pour lui montrer qu'elle arrivait à se confier et qu'il était possible pour lui de faire l'inverse et de lui ouvrir son cœur, même debout, face à face dans un couloir désormais désert à part eux deux, elle était présente pour lui quoi qu'il est pu dire ou faire, même si il avait poussé son oncle ou sa mère dans leurs retranchements ou que ceux-ci l'est poussé lui à s'énerver. Quoi qu'il se soit passer, elle ne jugerait et ne critiquerait rien, elle l'écouterait et tenterait de lui redonner le moral, pour qu'il puisse mettre se mauvais moment derrière lui une bonne fois pour toute et qu'il puisse se projeter dans son avenir sans sa mère à ses côtés.
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NEUTRE
Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

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MessageSujet: Re: Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.  Ayla ▬  Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them. EmptyLun 27 Juin - 0:05


“Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.”



Ayla & Mathéo




Mathéo ne voulait pas vraiment prendre les choses au sérieux. En fait ça faisait des années maintenant qu’il faisait comme si tout allait bien quand il revenait à Poudlard après des vacances dans sa famille, que ça semblait presque naturel pour lui maintenant de faire semblant. Alors il essayait tant bien que mal de garder son sourire, de faire des blagues et simplement de parler d’autre chose. Changer de sujet et ne pas à avoir à faire face à ses problèmes qu’il avait laissé derrière lui en partant de chez lui quelques jours plus tôt. Il allait bien mieux, ou du moins on pouvait dire qu’il allait mieux depuis qu’il était revenu à Poudlard. C’était étrange à expliquer, mais il avait vraiment cette impression, tout au fond de lui, que c’était ici sa vraie maison. A Poudlard, il pouvait être lui-même, il pouvait être un sorcier. On ne lui faisait pas de reproches sur sa nature même. Cette école lui avait ouvert ses portes il y a maintenant plus de six ans, elle lui avait offert un refuge, un endroit où vivre et des personnes à aimer. Bien sûr, il avait beaucoup de choses à critiquer ici. Mais toutes ces imperfections, il les aimait. Tout ce temps passé en retenue, il apprenait à l’apprécier quand il rentrait chez lui.

Le jeune homme savait pertinemment qu’il ne pourrait pas berner longtemps Ayla avec son humour et ses blagues pourries mais si ça pouvait lui faire gagner quelques minutes c’était déjà bien. Puis l’important pour lui, maintenant c’était de profiter de ces moments qu’il avait la chance de passer avec la belle Serdaigle. Le bal qu’ils avaient passé ensemble était l’un de ses plus beaux souvenirs. Il savait que leur relation n’était pas parfaite mais il l’appréciait énormément, et chaque petit défaut en était que plus beau. Le fait qu’Ayla soit totalement différente des femmes qu’il avait côtoyées était aussi sa force. Il aimait la personne qu’elle était et c’était elle qu’il voulait à ses côtés. Il l’appréciait beaucoup et espérait pouvoir passer encore de nombreux moments avec elle. Ils avaient d’ailleurs en quelque sorte officialisé leur couple au bal de noël. D’un côté c’était une étrange nouveauté pour le Serpentard, mais de l’autre c’était un immense bonheur de savoir qu’il avait quelqu’un sur qui compter et qu’il n’était finalement plus seul contre le reste du monde.

*Elle te fait tourner la tête cette demoiselle.*

La jeune femme mit fin à leur étreinte et lui annonça qu’il était toujours beau même avec ce vilain bleu sur le visage. Le jeune homme lui sourit. Franchement, lui se trouvait tout simplement horrible avec cette trace de coup qui lui recouvrait la moitié de son visage. Mais il s’en fichait pas mal. Cela lui importait peu ce que pensait les autres de son physique. Il n’allait pas mal dormir pour autant. Cependant, savoir que sa belle Serdaigle le trouvait encore séduisant lui faisait quand même du bien. Et l’amusait quelque peu, il fallait le dire. La jeune femme sembla se contenter pour le moment des paroles de Mathéo qui lui disait qu’il allait bien maintenant qu’il avait retrouvé Poudlard. Elle rajouta qu’au moins ici elle pourrait l’avoir à l’œil et prendre soin de lui. Sincèrement, si Ayla voulait prendre soin de lui, il n’y avait absolument pas de problème, il n’allait surement pas refuser. La jeune femme s’inquiéter surement parce que le coup était très visible, en effet il suffisait de poser son regard sur le visage du jeune homme pour s’apercevoir que quelque chose n’allait pas. Si le coup porté avait été sur son corps, cette discussion n’aurait surement pas existé puisqu’il aurait été caché par ses vêtements. Malheureusement pour le jeune homme il n’avait surement pas été assez vif pour l’éviter.

Mathéo avait décidé de dériver la conversation sur les vacances de la jeune femme, en espérant s’éloigner un peu de la discussion qui portait sur lui. La Serdaigle lui expliqua que ses vacances avaient bien commencés même si son meilleur moment avait été le bal durant lequel ils s’étaient vus. Puis elle lui confia qu’elle avait enfin eu le courage de parler de son ex petit ami à sa mère et qu’elle avait porté plainte contre lui. Elle lui expliqua qu’elle voulait se libérer pour cette nouvelle année pour être à sa hauteur et ne plus trainer ses mauvais actes en silence. Mathéo était bouche-bée devant son courage. Alors ça y est, elle avait entrepris les démarches pour faire payer ce sale type, et elle en avait parler à ses parents.

*Quel courage !*

– J’espère que tu te sentiras mieux maintenant que tu n’as plus ce poids à porter toute seule.

Répondit le jeune homme, impressionné par la Serdaigle. Elle avait réussi à parler et à combattre ses démons. Elle avait entrepris de régler ses problèmes, ce qui n’était pas vraiment le cas du Serpentard pour le moment. Elle n’était pas à hauteur de Mathéo, c’était plutôt à lui d’essayer d’être à sa hauteur maintenant. Lui n’avait non seulement rien fait pour arranger les choses de son côté, et même pire, cela avait sans doute empiré. Qui pourrait le nier d’ailleurs, vu l’état de son visage. Mathéo était vraiment très fier de sa jolie petite amie. Après tant d’années de silence, elle avait enfin réussi à se sortir de son silence, et à parler. C’était incroyable et c’était un exemple que beaucoup de personnes devraient avoir le courage de suivre.

Bon par contre, le changement de sujet sur les vacances d’Ayla n’avait pas durer très longtemps. Alors que Mathéo lui avait dit un plus tôt que ce qui c’était passé n’était pas grand-chose et que les choses avaient juste dérapés, elle lui répondit que les choses n’auraient pas dû déraper aussi loin, que c’était sa famille tout de même et que les coups c’était quelque chose de grave. Oui surement, quand on entend aux informations que des enfants se font maltraité et taper par leurs parents, tout le monde trouve ça horrible et pense que ces fameux parents devraient tout simplement être punis. Mais Mathéo, lui, n’était plus un gamin sans défense. Ce n’était sans doute pas une raison pour qu’il se reçoive un coup au visage non plus mais visiblement dans cette famille, ils avaient tous un peu le sang chaud.

*Va peut-être devoir penser à raconter l’histoire avant qu’elle ne s’imagine tout et n’importe quoi, non ?*

Mais c’était compliqué, car cette histoire était loin, très loin d’être simple. Il n’y avait pas qu’un fautif et une victime, ça allait bien au-delà de ça. Mais comment expliquer ? Par où commencer ? Mathéo n’en avait pas la moindre idée. Il était très calme aujourd’hui, par un brin énervé ou triste. Finalement maintenant qu’il était de nouveau à Poudlard, il revivait simplement la scène de loin, sans porter de jugement, sans penser à ce qu’il aurait dû faire ou dire.

– Quand j’ai décidé que je retournerais finalement chez moi pendant les vacances, j’étais parti pleins de bonnes intentions, je voulais faire des efforts et essayer de calmer le jeu, mais il a suffi d’un regard posé sur lui pour que je change complètement d’avis.

Oui après avoir reçu cette fameuse de lettre de la part de sa mère, il y avait beaucoup pensé pendant des jours et des jours et avait finalement décidé de rentrer. Après sa discussion avec Ayla, il avait eu l’impression d’ouvrir un peu les yeux et d’être capable de prendre sur lui, et d’essayer d’arranger les choses, d’essayer peut-être pas de faire la paix complètement mais au moins de ne pas déclarer la guerre dès le début. Il pensait vraiment en être capable. Il était monté dans le Poudlard Express plein de bonnes résolutions mais au final quand il était arrivé sur le quai et qu’il avait vu son oncle Phil l’attendre, il s’était passé quelque chose à l’intérieur de lui, comme si simplement en le voyant toutes ses bonnes résolutions étaient parties en fumée. Il ne lui avait encore pas adressé un mot que déjà il ne voulait plus faire d’effort. Il était venu seul. Sa mère ne l’avait pas accompagné. D’un côté, il aurait dû s’en douter, elle l’avait prévenu dans la lettre que c’était cet homme qui viendrait le chercher. Elle n’avait pas mentionné sa propre présence.

Alors c’était lui qui l’avait conduit jusqu’à la maison de campagne, à une heure et demi de Londres. C’était vraiment un bel endroit, proche d’une petite forêt où l’on pouvait entendre les oiseaux chanter en été. La maison était mignonne elle aussi. En réalité, Mathéo avait toujours trouvé cet endroit sympa. Et il aurait surement beaucoup aimé vivre ici, s’il avait pu, si ce n’était pas lui qui y habitait. La vie à la campagne était beaucoup plus agréable que la vie dans la folle ville de Londres. Mais peu importe. Le trajet jusqu’à chez lui s’était déroulé sans encombre, en même temps pas étonnant, puisque Mathéo n’avait pas décroché un mot pendant tout ce temps.

C’était donc là qu’ils allaient passer les deux semaines de vacances. C’était prévu comme ça apparemment. La première semaine s’était passé sans encombre, sans disputes majeur. Mathéo avait passé le plus clair de son temps dans sa chambre ou dans la forêt à se promener. Eviter au maximum les contacts, c’était son plan, il pensait que ça suffirait pour ne pas perdre le contrôle de lui-même. Et ça avait marché au début.

– J’ai passé mes vacances dans sa maison de campagne. J’adore cet endroit. Cette petite forêt est vraiment incroyable. C’est dans ce genre de maison que j’aimerais vivre un jour.

Lança le jeune homme avec un sourire. C’est vrai que lorsqu’il imaginait son avenir lointain, il se voyait bien vivre dans une maison comme ça, dans le calme de la campagne, avec une forêt où ses enfants pourraient jouer, où il pourrait construire de jolies petites cabanes, ou personne ne pourrait les atteindre. Mais cette maison-là, était loin de renfermer de jolis petits souvenirs. Elle n’était pas synonyme de bonheur ou d’espoir.

Des détails bateau, voilà ce qu’il lui donnait, surement pour retarder le moment de donner de réelles explications. Ce n’était pas du tout un manque de confiance, car il avait confiance en Ayla, ça c’était sûr, mais dire à voix haute ce genre de chose les rendaient plus réelles et Mathéo n’avait peut-être pas envie de rendre tout ça encore plus réel.

Raconter son histoire était bien plus dur qu’il ne le pensait au final. Il ne savait même pas comment dire en quoi c’était difficile. Sa gorge était nouée et les mots semblaient être coincés dedans.

– Je voulais pas faire ça, je maitrisais plus rien et … J’arrivais même plus à me contrôler.

Il ne la regardait pas. Il ne pouvait pas. C’était au-dessus de ses forces de regarder Ayla dans les yeux et d’assumer en même temps les tords qu’il avait eu, d’assumer qu’il avait surement été le déclencheur de ce coup de poing final.




par humdrum sur ninetofive
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MessageSujet: Re: Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.  Ayla ▬  Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them. EmptyLun 27 Juin - 23:21

❝  Life is like riding a bicycle. In order to keep your balance, you must keep moving ❞What lies behind us and what lies ahead of us are tiny matters to what lies within usAyla essayait de ne pas montrer son inquiétude au brun pour ne pas qu'il ne puisse pas la voir et qu'il soit tranquille pour pouvoir parler de ce qui s'était passé quand il en avait envie. La jeune fille, elle avait réglé certains problèmes pendant les vacances en parlant dans un premier temps avant d'agir en allant voir les aurors pour porter plainte et que son ex soit inquiéter à cause de ses actes. Pour ne pas laisser une autre jeune fille être victime de la même chose qu'elle, pendant son témoignage la jeune fille avait beaucoup pleurer, tout revivre et se remémorer avait été difficile pour elle, mais elle s'était forcé à le faire, pour pouvoir régler sa vie et enfin régler un souci qui durait depuis bien trop longtemps et qui aurait du être réglé depuis bien longtemps. Mais la jeune fille n'était pas sûre que les soucis de famille de Mathéo soit réglable, les choses s'aggravaient à chaque fois qu'ils se voyaient et c'était tellement mal parti pour qu'un jour leur relation soit au moins cordial, si jamais ils n'étaient une famille, il fallait au moins qu'ils arrivent à se tolérer le qu'ils se voyaient. Ayla n'était pas bien placer pour l'aider parce que le garçon était assez grand pour savoir quoi faire, elle ne voulait qu'être là pour l'écouter, le réconforté si il n'allait pas bien, c'était pour Mathéo qu'elle voulait être présente. Et quand il commença à parler, elle l'écouta attentivement pour pouvoir ensuite lui répondre, convenablement prononcer des mots utiles. Quand elle était face à une situation t-elle la blonde réagissait totalement à l'opposé du brun, elle prenait tout au sérieux quand lui essayait d'en rire, mais à eux deux, ils pouvaient rendre le tout plus agréable et régler certaines choses, comprendre ce qui était arrivé et tout analyser avec un regard neuf et extérieur. Ayla écouta donc attentivement les débuts d'explication du brun qui semblait décider à tourner autours du pot pour ne pas exposer clairement les faits, il lui donnait des détails un peu inutiles, mais qui intéressait quand même la jeune fille, car elle apprenait des choses sur le brun comme le fait qu'il aime les forêts, et les ballades. Cela pouvait sembler inintéressant, mais pour elle, c'était important de toujours apprendre des choses sur son petit-ami. Pour commencer, elle répondit à la phrase la concernant cela demandait moins de réflexion vue que c'était un sujet qu'elle connaissait vu que c'était elle qui l'avait vécue. " Je me sens déjà beaucoup moins coupable, ma mère veut que je voie un psycomage pour pouvoir totalement libérer"


Il semblait réellement sincère, il avait fait le choix de partir quand même pour pouvoir arranger un peu les choses, mais cela ne s'était pas passé comme prévu. Elle l'avait bien compris. Pourtant, il n'entrait pas dans les détails alors elle ne pouvait pas savoir à quel point cela avait dévié de son plan de base, si il était le seul à avoir pris des coups ou si il lui en avait donné aussi, pourquoi son oncle l'avait-il frappé, c'est ce qu'elle aurait aimé savoir, mais il parlait de tout ce qui sauf de ça et elle le laissait faire pour ne pas le brusquer en espérant qu'il entre un peu plus dans les détails de l'affaire, mais quand il arrêta de parler, elle n'en savait pas vraiment plus et sa reprise de paroles était vraiment très compliquée pour elle alors elle tourna ses possibles réponses dans sa tête, ouvrant et fermant la bouche comme un poisson pour enfin pouvoir parler de la façon la plus intelligente qui soit. " Oh moins tu avais envie de bien faire même si cela n'a pas duré assez longtemps, tu as quand même décidé d'y aller avec de bonnes intentions... Je sais que c'est compliqué pour toi, mais dis toi que tu ne seras plus obligé d'aller le voir désormais" Ensuite elle allait répondre à propos de la maison de campagne le genre de maison qu'il aime et dont il rêve un jour d'être le propriétaire, la jeune blonde, elle s'était toujours imaginé vivre en bord de plage peut-être bien dans un autre pays, pour son travail. C'était deux envies d'être différent " Les forêts, j'adore pour mon jogging, mais je m'imagine toujours vivre dans un autre pays au bord de mer, j'aime la mer, le soleil, le sable, je pars souvent en vacances en bord de mer et c'est une vie que j'adore. Je n'ai jamais vécu dans une maison de campagne à vrai dire donc je ne peut pas juger la qualité de la vie dans une telle demeure" Sujet bateau, mais qui semblait faire du bien à son petit ami et donc auquel elle répondait avec application, cherchant à alimenter elle aussi la conversation sans la rendre trop lourde en ne se focalisant que sur le gros problème à savoir la marque du garçon cela allait bien finir par venir sur le tapis même si l'homme en question prenait tout son temps, surement parce qu'il était toujours difficile de parler à voix haute d'une histoire complexe et que même si ils étaient désormais ensemble, il y avait certaines choses que l'un et l'autre ignorait encore sur la personne en face d'eux et que déballer son sac n'était jamais plaisant alors elle laissait le temps et l'espace nécessaire au Serpentard, étant juste présente devant lui écoutant chaque mot, regardant avec douceur et bienveillance ce garçon si différent des autres qui était doucement, mais sûrement en train de lui voler son cœur. Qui fuyait son regard tandis qu'il lui avouait avoir perdu le contrôle, sa maîtrise et la blondinette comprenait sans doute que la bagarre avait commencé de lui et de ce manque de contrôle, elle ne le jugeait cependant pas, elle savait que la colère était un poison destructeur et que peu de personnes pouvaient réellement contrôler ce vicieux sentiment. Doucement, elle mit ses mains sur les joues du brun et elle le fixa cherchant à retrouver son regard, un peu par la force, parce qu'elle voulait qu'il la regarde qu'il voit qu'elle n'était pas en train de le juger et qu'elle n'avait pas peur de lui non plus. " Cela arrive à tout le monde de perdre le contrôle de sa colère, tu le dis toi-même, tu ne voulais pas et les accidents arrivent explique moi la suite. Mais sache que je suis là et que je ne te juge pas quoi que tu sois pu dire ou faire dans cette altercation, je ne porte aucun jugement, je veux juste être une épaule sur laquelle tu peut t'appuyer pour que tu ne traverses pas tous les moments difficiles de ta vie tous seuls" Parce que là solitude renforçait la rancœur et la rancune et qu'elle ne voulait pas son copain se pourrisse la tête avec cette histoire, cette famille qu'il devait apprendre à mettre derrière lui à laisser sur le banc de touche. Pour continuer à se construire sans eux vu que la réconciliation n'était pas possible. " Rien n'est jamais tout blanc ou tout noir, vous avez tous vos tors sûrement, mais quoi qu'il se soit passer n'oublie pas que tu es juste humain et adolescent, tu ne peux pas t'en vouloir d'avoir perdu le contrôle parce que tu n'es pas infaillible cela pourra sans doute surement arriver à nouveau dans une situation très tendue, mais je serais là si je le peux et que tu me le permet pour t'aider à te calmer. Tu n'es plus tout seul" Ayla se voulait réconfortante pour que le brun ne soit pas gêné ou mal à l'aise devant elle pour qu'il sache et soit certains qu'elle serait aussi longtemps que possible à ses côtés, c'était une fille comme ça qui se donnait à cent pour-cent et qui était un soutien indéfectible pour les personnes qu'elle aimait.
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MessageSujet: Re: Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.  Ayla ▬  Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them. EmptyMar 28 Juin - 4:16


“Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.”



Ayla & Mathéo




Mathéo n’avait pas envie d’inquiéter Ayla à propos de ses vacances, c’est pourquoi il avait décidé de jouer la carte de l’humour. Il avait l’habitude, ce n’était pas la première fois qu’il le faisait, et au fil des années, ça devenait de plus en plus facile. Une petite blague pour détendre l’atmosphère et restait loin des vrais problèmes. Il avait voulu les résoudre mais son envie était vite partie, et comme à son habitude, il avait laissé les choses s’empiraient. Néanmoins, il n’avait plus vraiment besoin de penser à ça maintenant. Il était de retour à Poudlard, et ne retournerait pas chez lui de sitôt. Les vacances étaient encore loin après tout. Il savait qu’il n’allait pas réussir à berner la Serdaigle longtemps. Car même s’il avait l’habitude de jouer la comédie, ça semblait beaucoup plus difficile maintenant que c’était Ayla qu’il avait en face d’elle. Il n’avait pas envie de lui mentir, mais assumer et dire la vérité sur ses vacances n’était pas une chose facile non plus. C’est pourquoi il préférait vivement aborder d’autres sujets.

Ayla, elle, contrairement à lui, avait eu le courage de faire face à ses problèmes pendant les vacances. Elle avait parlé de cette triste histoire qui lui était arrivé en première année à ses parents en premier puis aux autorités compétentes. Mathéo était vraiment fier d’elle pour le coup, et le trouvait très courageuse. Faire front à ses problèmes comme elle l’avait n’était pas donner à tout le monde. Maintenant les choses pouvaient enfin bouger à propos de cette histoire, et il retrouverait peut-être cet homme qui lui avait fait tant de mal. Le Serpentard espérait vraiment que les Aurors feraient leur job et ne laisserait pas ce mec s’en tirer sans payer les conséquences de ses actes. Elle avait fait un grand pas depuis leur discussion en haut de l’une des plus grandes tours de l’école. Elle lui avoua qu’elle se sentait déjà moins coupable. Puis elle lui confia que sa mère voulait qu’elle voie un psychomage pour pouvoir totalement se libérer. Si ça pouvait lui faire du bien, c’était une bonne idée. Personnellement, Mathéo savait bien que lui n’irait jamais voir quelqu’un pour se confier, même si c’était son métier. Il préférait garder ses problèmes pour lui et essayer de les résoudre. Mais le cas de la Serdaigle était différent bien évidemment.

*Ça pourrait pas te faire de mal de parler un peu, toi.*

Mathéo lui confia tout d’abord qu’il était parti avec un bon état d’esprit. Il voulait arranger les choses, ou du moins calmer le jeu avec sa famille. Mais ses démons étaient bien vite revenus quand il avait vu son oncle à la gare. Il ne pourrait même pas expliquer ce qui était passé par sa tête à ce moment-là. C’est comme si tous les sentiments négatifs étaient revenus à la surface, donnant un grand coup de pieds aux bonnes résolutions. Mathéo aurait voulu être plus intelligent que ça, et ne pas laisser s’en aller de bonnes choses comme ça aussi vite. Mais ça avait été bien au-dessus de ses forces. Il faut croire que certaines rancœurs sont bien plus tenaces qu’on ne le pense.

La jeune femme se voulut rassurante en reconnaissante qu’au moins il avait envie de bien faire même si cela n’avait pas durer assez longtemps, il avait quand même décidé d’y aller avec de bonnes intentions. Elle lui confia savoir que c’était compliqué pour lui mais qu’il ne serait plus obligé d’aller les voir maintenant. Ses résolutions il ne les avait même pas tenus cinq minutes, alors son envie de bien faire avait été totalement inutile, et on ne pouvait pas le nier. Il n’avait pas réfléchi au fait qu’il ne serait plus obligé de les voir. En réalité, il n’était pas sûr que ça se passe comme ça. Il connaissait sa famille.

– Ils me lâcheront pas comme ça.

Répondit le jeune homme. Il était sûr que la confrontation qu’il avait eu avec eux était loin d’être la dernière. Il aurait bientôt dix-sept ans et serait majeur dans le monde des sorciers. Mais sa mère ne voyait absolument pas les choses comme ça.

Mathéo continuait à parler, mais il restait quand même assez loin du sujet principal. Il parlait de cette maison de campagne : peut-être l’une des seules choses qu’il avait apprécié pendant ses vacances. Cet endroit où il aurait aimé vivre, et passer son enfance. C’était un endroit magique et magnifique mais malheureusement pour Mathéo, terni et Sali par de nombreux mauvais souvenirs. Il se voyait bien vivre dans ce même genre de maison plus tard. Ça pourrait être sympa de construire une famille et de vivre avec elle dans un endroit calme et naturel. Bon c’était peut-être trop tôt pour qu’il s’imagine son futur aussi lointain, mais c’était surement l’une de ses envies. Il verrait avec le temps si cela allait se réaliser ou non.

Ayla lui confia qu’elle adorait faire son jogging en forêt, mais qu’elle s’était toujours imaginé vivre dans un autre pays en bord de mer. Elle aimait la mer, le soleil et le sable. Elle partait d’ailleurs souvent en vacances là-bas, et c’était une vie qu’elle adorait. Elle lui confia qu’elle n’avait néanmoins jamais vécu dans une maison à la compagne et qu’elle ne pouvait donc pas juger la qualité de vie dans une telle demeure. La plage, Mathéo ne connaissait pas vraiment. A vrai dire, il n’était pas allé en vacances souvent et n’avait même jamais quitté le pays. Ses vacances se résumaient à des séjours à la campagne ou alors à rester dans la folle ville de Londres : rien de très excitant en soi.

– Je n’ai jamais mis les pieds à la plage.

Lança le jeune homme en rigolant. Il ne s’était jamais imaginé vivre dans un endroit comme celui-là mais après tout c’était quelque chose de totalement inconnu pour lui. Le sable, la mer, il n’en avait pas l’habitude du tout. Peut-être que plus tard, il pourrait voyager un peu et découvrir ce que c’était des vacances en bord de mer. Mais ce n’était surement pas demain qui le découvrirait. Ce n’était pas dans ses projets proches.

Mathéo continuait d’aborder des sujets complètement bateau et passe-partout. C’était beaucoup plus simple que d’aborder le vrai fond du problème. Le Serpentard lui confia qu’il ne voulait pas faire ça, et qu’il ne maîtrisait plus rien, qu’il avait totalement perdu le contrôle. Il ne l’avait pas regardé dans les yeux, surement trop honteux de sa propre attitude. Il ne voulait pas être cette personne. Mais en présence de ces gens, le pire ressortait à chaque fois. Mais la Serdaigle mit doucement ses mains sur les joues du jeune homme pour le forcer à le regarder. Puis commença à parler : ça arrivait à tout le monde de perdre le contrôle de sa colère, il l’avait dit lui-même qu’il ne voulait pas et les accidents arrivaient. Elle voulait qu’il lui explique la suite. Elle lui confia qu’elle était là et qu’elle ne le jugerait pas quoi qu’il ait pu dire ou faire dans cette altercation. Elle voulait juste être une épaule sur laquelle Mathéo pouvait s’appuyer dans les moments difficiles.

Elle reprit la parole en disant que rien n’était jamais tout blanc ou tout noir, qu’ils avaient tous surement leurs torts, mais quoi qu’il se soit passé, il était juste humain et jeune, et il ne pouvait pas s’en vouloir d’avoir perdu le contrôle. Il n’était pas infaillible et cela pourrait sans doute arriver de nouveau dans une situation très tendue. Mais elle serait là, si elle le pouvait et qu’il lui permettait pour l’aider à se calmer. Il n’était plus tout seul. Ayla était réconfortante et douce, elle savait trouver les mots justes, tout le contraire de sa mère semblait-il.

Ce n’était d’ailleurs pas la première fois qu’il perdait le contrôle lors d’une altercation avec sa famille, et les choses avaient déjà dérapés par le passé. Pas plus tard que cet été d’ailleurs.

La première semaine du jeune homme à la campagne ne s’était pas passé sans encombre. Mais si l’ambiance n’était pas cordiale, on pouvait dire qu’elle était supportable. Mathéo avait passé beaucoup de temps dans sa chambre, au point d’être totalement à jour dans ses devoirs. Et quand il n’était pas dans sa chambre, il était dans la forêt. Ce bout de bois était bien calme durant l’hiver, mais c’était ce que le jeune homme avait besoin : du calme pour échapper à l’atmosphère pesante de la petite maison. Sa mère était donc arrivée deux jours plus tard. Il avait donc passé deux jours seuls avec son Oncle Phil, auquel il n’avait pas parlé. Son oncle avait bien essayé de faire la conversation au moment des repas (les seuls moments ou Mathéo daignait bien se montrer), mais le Serpentard était resté buté dans son silence. Deux jours sans prononcer un mot, c’était bien long. Phil n’avait quand même pas abandonner et il avait continué d’essayer de parler à l’adolescent à chaque repas. Il avait parlé de tout et de rien, particulièrement de sport, sachant que Mathéo aimait ça. Mais il avait quand même échoué à le faire parler.

Elle était donc arrivée le lundi à la maison de campagne. De ce qu’il avait compris, elle avait dû faire des achats de dernières minutes à Londres, et c’était ce qui l’avait retardé à les rejoindre. Elle avait été souriante et agréable, ce qui avait été vraiment très étrange pour le jeune homme. Il avait l’habitude de retrouver sa mère dans un climat plutôt froid. Elle ne montrait en général pas vraiment de sympathie à l’idée de le voir. Mais cette fois-ci elle n’avait pas agi comme d’habitude. C’était comme si elle avait été transformé ou échangé avec une autre femme. Elle était arrivée, avait embrasser son fils et lui avait posé des questions sur l’école et ses notes, avant de lui proposer d’aller faire un tour ensemble : juste lui et elle.

– Elle nous a rejoint à la maison deux jours après. Elle était enthousiaste et « heureuse ». On est parti se promener tous les deux sans lui. Et elle s’est intéressé à moi. Je crois que c’était la première fois qu’on avait une vraie discussion à propos de ce que je faisais à Poudlard.

Commença le jeune homme. C’était sans doute vrai. Auparavant sa mère n’avait jamais pris la peine de s’intéresser à lui et à ce qu’il pouvait bien faire dans son école de sorcier. Car c’était encore une chose qui lui rappelait que Mathéo était exactement comme son père : quelqu’un d’anormal. Mais elle l’avait emmené faire un tour, ils avaient marché longtemps dans la forêt tous les deux et elle lui avait posé des questions. Mathéo n’avait pas été très bavard au début. Après des années de silence sur cette part aussi importante de sa vie, il avait eu du mal à en parler avec elle. Mais finalement, l’enthousiasme de sa mère lui avait fait baisser la garde et ils en avaient longuement discuter. Ils avaient passé environ deux heures ensemble. Deux heures mémorables. Il s’en souviendrait longtemps, car il ne s’était pas senti aussi proche de sa mère depuis bien longtemps. Mathéo avait été beaucoup plus ouvert à la discussion à ce moment-là. Mais dès qu’ils étaient retournés à la maison, le jeune homme s’était renfermé dans son silence.

La semaine s’était écoulé sans grandes encombres. Les tensions étaient présentes entre Phil et Mathéo. Aucun des deux n’avaient surement oublié les problèmes qu’ils avaient eu cet été. Mais Mathéo semblait être le plus rancunier. Tout était tellement étrange.

– Tu comprends pas, je peux pas me permettre de perdre le contrôle. J’ai peur de ce que je suis capable de faire quand je suis dans cet état.

Annonça le jeune homme en réponse aux paroles précédentes d’Ayla. S’il n’arrivait pas à garder le contrôle de lui-même et si la prochaine fois c’était contre elle qu’il n’arrivait plus à se contrôler. Il ne pouvait pas. Certes il était humain et ça arrivait à d’autres mais il ne voulait pas et ne pouvait pas se permettre de plonger dans ses démons comme ça sous prétexte qu’il n’était pas infaillible par rapport à diverses situations. Même si les choses continuaient d’aller bien avec la belle Serdaigle et que leur relation durerait dans le temps, il n’était pas sûr de pouvoir un jour l’emmener dans sa famille, car il ne voulait pas qu’elle puisse le voir dans une situation comme celle-là. Elle apprenait à le connaître, voyait ses bons côtés et ses défauts ici à Poudlard, mais chez lui avec sa famille c’était une toute autre histoire.

Revenons donc aux vacances du jeune homme. La première semaine s’était donc écoulé, finalement, sans évènements majeurs. Et puis il y avait eu le bal de noël, cette fantastique soirée qui avait pu aider le jeune homme à souffler un peu même si ça n’avait été que l’espace de quelques heures. Il avait tellement apprécié le fait de pouvoir passer du temps loin de chez lui et qui plus est avec Ayla. Mais il avait dû retourner chez lui après cette soirée. Et bizarrement Phil n’était pas au lit quand il était rentré. Il était encore réveillé et semblait l’attendre. Sa mère, elle, devait déjà être au lit. Un peu de morale sur le fait que c’était égoïste de sa part d’être retourné dans le monde des sorciers l’espace d’une soirée alors qu’il était censé être en vacances. Mathéo avait prononcé ses premiers mots à son égard : « Me cherches pas. », une menace très clairement, avant d’aller s’enfermer dans sa chambre pour se coucher. Il n’avait pas la patience de se faire sermonner par ce type alors qu’il venait tout juste de renter de sa soirée idyllique. Peut-être aurait-il mieux fait de rester dans son silence pendant les deux semaines.

– C’est à elle que je m’en suis pris.

Annonça le jeune homme en retrouvant la parole. Il avait entendu les paroles d’Ayla, qui lui avait dit qu’elle ne le jugerait pas. Mais lui se jugeait. Et il ne pouvait pas la regarder dans les yeux tandis qu’il continuait à dévoiler des parts de cette histoire. Il voulait lui dire et lui raconter tout ce qui s’était passé mais il avait peur. Peur de lui-même, de ce qu’elle pouvait penser.



par humdrum sur ninetofive
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MessageSujet: Re: Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.  Ayla ▬  Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them. EmptyMar 28 Juin - 20:48

❝  Life is like riding a bicycle. In order to keep your balance, you must keep moving ❞What lies behind us and what lies ahead of us are tiny matters to what lies within usAyla comprendre que parler d'une telle chose était difficile, parce qu'elle comprenait que le brun se pensait totalement coupable et qu'il s'en voulait pour avoir perdu le contrôle de ses nerfs en présence d'une personne qui ne le méritait a priori pas sur le moment, elle avait noté les tentatives de la mère du brun pour apaiser les choses, mais au final au lieu de s'en prendre à son oncle qui tentait de le faire sortir de ses gongs et qui le piquait autant qu'il le pouvait, il s'en était pris à sa mère et c'était sans doute ça qui rendait le brun si en colère contre lui-même. Parce qu'il avait foutu en l'air sa chance de renouer des liens corrects avec celle qui l'avait mis au monde. Elle était désolée pour lui parce qu'il avait besoin de sa mère pour pouvoir correctement se développer, mais il fallait sortir l'oncle Phil de la vie du jeune homme pour qu'il puisse apprendre à réellement découvrir sa mère, qu'elle se comporte réellement comme une mère avec lui, et que lui se comporte comme un fils avec elle. La famille était une chose importante malgré le fait que pour certains les relations pouvaient être conflictuelles, tendu et tout plein de trucs dans le genre. On avait qu'une mère et qu'un père le brun était déjà privé de son père qui les avait fuies lui et sa maman quand il était petit, mais il pouvait encore rattraper les choses avec sa génitrice, elle avait tenté une approche, et même si les vacances avait mal tourné et c'était mal fini, il devait tenter une nouvelle fois de retrouver une relation saine avec cette femme. Mais elle n'était pas vraiment en mesure de l'aider, il fallait qu'il trouve le courage de le faire, et qu'il ai une réponse positive pour que les choses puissent s'arranger si cela était encore possible entre eux. Mais elle n'était pas sûre de pouvoir donner ce genre de conseil à son petit ami, c'était peut-être un peu trop personnel pour qu'elle se mêle de tout ce qu'il lui disait alors elle garda le silence et l'écouta avec attention. Il se livrait un peu plus et elle allait bientôt savoir le fin mot de cette histoire, pourtant l'aigle ne savait pas si il attendait son avis sur ses paroles ou si elle devait le laisser prendre le temps de tout déballer sans l'interrompre. Pour faire simple, elle ne rebondit pour le moment que sur le sujet plage, il lui avouait ne jamais y être allé, et elle avait envie de partager un peu son expérience avec lui pour rendre la conversation un peu plus légère par de petites touche disperser et que cela soit plus simple pour Mathéo de lui parler si il voyait qu'elle gardait un peu d'humour et qu'elle n'était pas trop dans le jugement ou le choc de ce qu'il lui avouait. " La plage, c'est magnifique, et le surf est une de mes vraies passions, un jour si nous restons ensemble assez longtemps, je t'apprendrai, je pense que vu que tu aimes le sport, je pense qu'on pourra partager un bon moment ", C'était un réel moment de liberté pour la blondinette d'être dans l'eau et de prendre les vagues, comparables surement au Quidditch pour les sorciers. Chaque été, elle passait son temps dans l'eau ne sortant que pour manger et pour profiter de la ville quand il faisait nuit. Une vraie droguée de la glisse.



Du point de vue d'Ayla tout n'était pas négatif dans les vacances du brun malgré le fait que cela est dérapé et que cela aurait été mieux si ça ne s'était pas passé. Il avait réussi à tenir deux jours seul avec son oncle en l'ignorant et ne s'était pas, de suite, pris la tête avec alors qu'il avait avoué avoir oublié ses bonnes résolutions dès la gare. Il avait donc eu un bon self contrôle qui n'avait pas tenu assez longtemps malheureusement. Mais il fallait surtout mettre en avant les points positifs plus que les négatifs pour ne pas qu'il s'en veuille trop longtemps quoi qu'il ait pu se passer. Elle osa quand même prendre la parole pour tenter de mettre en avant ce qui semblait important pour elle et tenter de donner un petit conseil à Mathéo pas sûr qu'il le prenne bien, mais elle ne pouvait pas laisser le garçon en face d'elle se sentir coupable pendant des mois " Concentre toi sur le plus important, ta mère à changer, même si c'est surprenant, elle s'est intéressée à toi, ta poser des question elle a été une mère et si tu t'en as pris à elle sans raison valable, tu devrais lui écrire t'excuse peut-être et tenter de retrouver une relation saine avec elle comme elle était en train de le faire pendant cette ballade, à mes yeux, c'est la chose dont tu dois te souvenir, je ne te dis pas d'oublier les mauvaise mais fait les passer après les bonnes pour pouvoir garder le moral et ne pas te sentir coupable toute ta vie. Tu es jeune et tu as fait une erreur ça arrive, fait toi pardonner et cela ira mieux" Elle ne parlait pas dans le vent pour donner de l'espoir au Serpentard mais parce qu'elle s'était rendu compte après le bal qu'elle devait laisser le mauvais de sa vie derrière elle pour pouvoir, se concentrer et profiter à fond du bon qui pouvait lui arriver. À commencer par l'arriver du jeune homme dans sa vie, leur mise en couple toute fraîche et le plaisir qu'elle ressentait à être prêt de lui-même si c'était pour une conversation tout aussi sérieuse que celle-ci. Chaque petit moment de bonheur se devait d'être vécu au maximum pour que les regrets ne soient pas là quand il est temps de quitter la personne ou le lieu dans lequel on se trouve, ou avec qui on se sent si bien. Une philosophie de vie qu'elle tente d'apprendre à Mathéo, de lui faire découvrir ce qu'elle a compris, parce qu'elle sent que cela peut lui servir. " En ne voulant pas craquer, tu encaisses beaucoup trop et forcément, tu craque, et là tu peut-être dangereux pour toi et pour les autres, ils n'est pas bon de trop prendre sur soit, craque avant d'en arriver à ta limite, hurle cela ne verra de mal à personne même si tu leur donneras mal à la tête. Le contrôle de sois ce n'est pas de ne jamais avoir de coup de colère, c'est savoir gérez sa colère pour exploser avant que cela ne soit trop important" Trouver le juste-milieu, le bon dosage pour pouvoir éliminé la colère sans cause de gros dégâts, car tant qu'il garderait tout en lui, il n'arriverait pas à se contrôler réellement, chaque humain avait ses failles, ses limites, certaines pouvant être repoussées d'autre non, pour réussir à trouver une certaine stabilité, il fallait se connaître par cœur et pour un adolescent, c'était une chose difficile, il allait continuer à grandir même après Poudlard. À se forger et se construire, il ne devait pas s'auto braquer contre lui-même rien de bon n'en sortirait.



" Je comprends que la colère puisse faire peur, car c'est un sentiment vicieux qui falsifie notre jugement et nous rend parfois dangereux ou blessants sans qu'on ne le veuille, mais c'est une chose que tu apprendras à contrôler si tu t'en donnes là chance. Certes, tu n'aurais pas dû t'en prendre à ta mère après les effort qu'elle a fournie mais tu ne peut pas oublier ta rancœur contre elle en une fois, c'est un travail que vous devez faire tous les deux en vous laissant le temps, en éclatant la bulle de colère que vous nourrissez l'un envers, l'autre, une bonne fois pour toute..." Il fuyait de nouveau son regard, et Ayla ne savait quoi faire pour qu'il la regarde tandis qu'il lui parlait, elle aimait avoir un contact visuel pour se sentir mieux, pour pouvoir lire dans les yeux ce que les mots ne disent pas, à ce moment, elle sait que si elle capte le regard du brun, c'est de la honte ou de la gêne qu'elle va y trouver, mais elle aimerait pouvoir le voir pour être certaines de ne pas se tromper sur l'état d'esprit de son interlocuteur. " Je ne te laisserais jamais te perdre dans la colère, jamais... Je serais le soleil, et je t'aiderais à repousser toute les mauvaises choses de ta vie pour que tu n'est pas à nouveau à te sentir coupable pour avoir perdu le contrôle" La blondinette n'était pas sûr que ses mots soient entendu et compris comme elle l'espérait, mais elle serait là pour les répéter autant de fois qu'il faudrait pour ne pas voir le brun s'en vouloir à vie, cela pouvait détruire une vie et elle refusait de voir une si belle personne bousiller sa vie à cause d'une erreur de parcours, et elle pouvait être très têtue quand elle avait une idée en tête, elle n'abandonnait que très rarement, et là, les sentiments qu'elle éprouvait pour Mathéo la poussait à être le plus présent possible pour lui, un soutien indéfectible pour qu'il ne soit jamais seul, ou qu'il sache qu'il pouvait toujours venir la voir et parler de tout et de rien, de truc sérieux comme aujourd'hui, ou de chose drôle comme au bal, Ayla pouvait être les deux la fille joyeuse et blagueuse, et la fille posée et sérieuse, elle s'adaptait à là situation sans aucun soucis c'était une de ses grandes qualités. " Ne sois pas ton propre ennemi, tu ne pourras pas te battre contre toi-même, c'est humainement impossible, tu sais..." Ses mains toujours sur les joues du brun caressèrent un peu la peau sous ses doigts un peu de tendresse dans un moment si difficile ne pouvait pas faire du mal. Vraiment pas, il ne connaissait pas assez bien le calme qu'un moment de tendresse pouvait apporter dans une situation de crise et elle allait lui apprendre, comme elle le faisait depuis leur rencontre, de léger contact, sans double sens, sans pensées coquines ou autre, juste pour l'apaiser un peu et qu'il la regarde. Qu'il raconte la fin de son histoire, qu'il se livre à elle et qu'elle puisse l'aider autant que possible.


La vie n'était pas un long fleuve tranquille, pas un jeu d'enfant, c'était quelque chose de bien plus difficile, plus complexe ou tous ne sont que des pions, d'un destin choisi en partie d'avance par un super mage qui leur mettait obstacle après obstacle sur leur route pour tester leur résistance. Leur envie de vivre réellement sans se priver, en sachant parfois passer outre les règles pour ne pas avoir à regretter de ne pas avoir fait certaines choses, chacun avait le droit à son lot de souffrance pour se forger et pour ne pas prendre la vie pour un grand terrain de jeux ou tout est beau, amour, joie et paillettes. Merlin en à décider autrement et certains moments son plus dur que d'autre, mais tous sauf la mort sont surmontable, il faut du temps, de la patience, et un entourage présent mais tout fini par passer. Ayla accompagnera Mathéo dans cette étape de sa vie, pour lui montrer qu'il a eu raison de lui faire confiance et de se livrer à elle, qu'il n'est plus seul contre sa famille, pour qu'il puisse un peu de sa force en elle. Revoir un sourire, un vrai sur le visage de son petit ami sera sa prochaine mission, l'aider à régler certains soucis familiaux la deuxième. Pour qu'il trouve la paix de ce côté-ci de sa vie.
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NEUTRE
Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Lui-même en mangemort.
Patronus: Renard
Capacité spéciale: Aucune

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MessageSujet: Re: Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.  Ayla ▬  Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them. EmptyVen 1 Juil - 3:19


“Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.”



Ayla & Mathéo




Parler de ses vacances n’était pas vraiment facile pour Mathéo. Pour plusieurs raisons, déjà parce qu’il n’avait absolument pas l’habitude de raconter à quelqu’un ce qui pouvait réellement se passer dans sa famille lorsqu’il y était. En général, le jeune homme se contentait de raconter des trucs bateau, prétendait que tout allait bien et ne s’attardait pas sur la question. Ensuite, il était assez difficile pour lui de se replonger dans ses souvenirs, il avait vécu cela une fois et le raconter était comme le revivre une seconde fois, avec tous les sentiments négatifs qui revenaient également. Et puis, montrer une mauvaise partie de lui-même à la douce Ayla le dérangeait. Parce qu’il aurait préféré qu’elle le prenne pour quelqu’un de bien et pas cet imbécile qui était faible et qui ne savait pas se contrôler quand il s’agissait d’affronter sa famille.

Mathéo avait besoin d’air et c’est ce que Poudlard lui avait apporté depuis deux jours, il avait juste simplement essayé de ne plus penser à ses vacances et à sa vie là-bas et de profiter maintenant qu’il avait retrouvé son nouveau chez-lui. Ici c’était son endroit, c’était sa véritable maison, où il se sentait bien. Bien sûr, il savait qu’Ayla allait le questionner sur sa vie à la maison, et ça ne l’avait pas surpris, mais c’était quand même compliqué d’en parler. Il avait l’habitude de jouer la comédie, et tout était plus simple comme ça. Mais avec elle, il savait qu’il ne pouvait pas, qu’il n’avait pas le droit. Il devait se montrer honnête avec la Serdaigle, et qui sait, peut-être que ça lui ferait du bien de se confier à quelqu’un après tout.

*Ca peut pas empirer les choses de toute façon donc bon.*

Mathéo avait préféré rester sur des sujets bateau pour commencer. Il avait donc parler de son amour pour les maisons en campagne, et pour les forêts, tandis que sa petite amie lui racontait qu’elle préférait la plage et qu’elle aimerait bien vivre à l’étranger et en bord de mer si elle le pouvait un jour. C’était un beau projet. Lui n’avait jamais mis les pieds sur une plage dans sa vie. En effet, il avait vécu avec sa mère qui n’avait pas forcément l’argent à dépenser dans des voyages. Ainsi, depuis qu’il était petit il n’avait vu que l’Angleterre : la campagne et Londres. Il aimerait bien découvrir d’autre endroits, mais il s’était toujours dit qu’il pourrait le faire plus tard quand il serait lui-même adulte. Il avait encore du temps devant lui de toute façon. Ayla lui raconta que la place, c’était magnifique et que le surf était l’une de ses passions. Elle proposa même que s’ils restaient ensemble assez longtemps, elle pourrait lui apprendre. La jeune femme pensait qu’il pouvait apprécier puisqu’il aimait beaucoup le sport lui aussi. Mathéo ne put s’empêcher de sourire quand il entendit les paroles de la Serdaigle. Il aimerait beaucoup qu’elle lui apprenne à en faire. L’idée d’être avec Ayla, peut être en vacances, sur une plage en train d’apprendre un nouveau sport était très alléchante. Qui sait ce que l’avenir leur réservait après tout. Peut-être qu’un jour, ça arriverait réellement.

*Avoue que ça te plairait petit bébé.*

L’idée de rester avec Ayla lui plaisait. Il n’avait pas attendu deux ans, pour que leur histoire ne dure que quelques semaines mais après tout on ne savait jamais ce que l’avenir nous réserve. Et puis Mathéo allait quitter Poudlard à la fin de cette année contrairement à la Serdaigle qui avait encore un an à faire ici. Alors leur histoire pourrait-elle survivre à l’éloignement ? Tiendra-t-elle jusqu’aux vacances déjà ? Trop de questions sans réponses. Mathéo découvrirait les réponses à ses questions au fur et à mesure du temps.

Ayla pensait à tort que sa mère était la gentille de l’histoire. Mais il s’en doutait, vu comment il avait dit les choses, il y avait sujet à interprétation. Il n’avait pas encore révélé tous les détails de ses vacances à la jeune femme. Alors oui, certes pour le moment on pouvait voir que sa mère avait fait un pas vers lui, ce qui était vraiment bien et courageux de sa part. D’ailleurs la Serdaigle lui conseilla de se concentrer sur le plus important, que sa mère avait changé et même si c’était surprenant, elle s’était intéressé à lui, lui avait posé des questions. Pour une fois dans sa vie, elle avait été une vraie mère. Elle rajouta que s’il s’en était pris à elle sans raison valable, il ferait mieux de lui envoyer une lettre pour s’excuser de son comportement afin d’essayer de retrouver une relation saine, comme elle était en train de le faire pendant cette fameuse balade. Il ne fallait pas oublier les mauvais souvenirs mais il fallait mettre les bons en avant, et les faire passer en premier, c’était ce que pensait la Poursuiveuse. Pour garder le moral et ne pas se sentir coupable, car il était jeune et il avait fait une erreur.

Pour le fait d’écrire à sa mère, c’était tout d’abord hors de question. Il ne lui enverrait pas de lettre, et encore moins pour s’excuser. Même s’il n’aurait pas dû s’en prendre à elle, elle était aussi fautive que lui dans l’histoire. Il ne se rabaisserait donc pas à s’excuser. Ce n’était pas possible, Ayla pouvait essayer de le convaincre mais elle perdrait son temps face à un mur. Mathéo était quelqu’un de têtu et quand il était sûr de quelque chose, on ne pouvait vraiment pas le faire changer d’avis. A vrai dire, il pensait même que c’était à sa mère de lui envoyer une lettre pour s’excuser et pas l’inverse. Elle l’avait berné sur toute la ligne.

*Bon tu es un ado et c’est presque normal, mais tu as le don d’exagérer, tu t’en rends compte au moins ou pas ?*

– Il est absolument hors de question que je m’excuse auprès de qui que ce soit.

Répondit le jeune homme. Sa voix était ferme mais pas méchante. Il voulait simplement faire comprendre à Ayla que sur cette partie, il serait impossible pour elle de le convaincre. Il y avait trop de rancœurs, et Mathéo avait définitivement trop de fierté pour faire le premier pas vers sa famille. Mais sur ça, sa décision était prise.

La Serdaigle reprit la parole en analysant un peu la situation. Pour elle Mathéo encaissait beaucoup trop en essayant de ne pas craquer, ce qui provoquait donc l’effet inverse et il pouvait donc être dangereux pour lui et pour les autres. Elle lui rappela qu’il n’était pas bon de trop prendre sur soi, elle lui conseilla de crier ou de faire quelque chose qui puisse le libérer. Le contrôle de la colère n’était pas de jamais craquer, mais c’était savoir la gérer pour exploser avant que cela ne soit trop important. Mais Mathéo était comme ça, il gardait tout pour lui et encaissait encore et encore jusqu’à qu’il n’en puisse plus, et ensuite sa colère prenait possession de lui et il devenait assez incontrôlable. C’était dur de changer, car il agissait comme ça depuis maintenant des années, et il ne savait pas s’il était capable de changer de comportement.

Ayla semblait vouloir le rassurer, lui montrait qu’elle comprenait ce qui lui arrivait, ce qui pouvait lui faire peur. Elle voulait surement le mettre en confiance afin qu’il n’ait pas peur de révéler ce qui s’était passé pendant ses vacances. Mathéo l’écoutait tranquillement. Elle lui parlait de la colère, ce sentiment vicieux qui pouvait altérer notre jugement mais qui pouvait apprendre à se contrôler si on s’en donnait la chance, selon la jeune femme. Elle rajouta qu’il n’aurait pas dû s’en prendre à sa mère après les efforts qu’elle avait fournie. Peu importe ses efforts, de toute façon maintenant c’était fait. La jeune femme semblait dire qu’on ne pouvait pas oublier la rancœur en une seule fois, que c’était un travail sur le long terme. Mais Mathéo n’était plus très sûr d’avoir envie de faire ce travail. Il ne savait plus s’il avait vraiment envie d’arranger les choses avec sa mère. De toute façon ça faisait maintenant presque dix-sept ans que tout allait mal. Ce n’était pas maintenant qu’il était presque adulte que tout pouvait être réparé. Peut-être devrait-il simplement se faire une raison au fait qu’il ne pourrait jamais avoir une relation normale avec elle, qu’il ne pourrait pas avoir une vraie famille sur laquelle compter.

Tandis que Mathéo dévoilait un peu plus à chaque phrase l’histoire de ses vacances, son regard se faisait plus fuyant, il ne se sentait pas capable de regarder la jeune femme dans les yeux tandis qu’il lui avouait ce qui s’était passé. Parce qu’il avait peur qu’elle voie le mauvais en lui, peut-être aussi parce que la regarder allait le faire craquer, et parce que revivre encore ce moment était déjà bien assez douloureux comme ça. La jeune femme lui annonça qu’elle ne le laissera jamais se perdre dans sa colère, qu’elle serait son soleil et qu’elle l’aiderait à repousser toutes les mauvaises choses de sa vie pour qu’il n’ait pas à nouveau à se sentir coupable pour avoir perdu le contrôle. Elle voulait être là pour lui, et à ses côtés. C’était mignon et rassurant. Mais s’il y avait bien une chose que Mathéo ne voulait pas, c’est que la jeune femme le voit un jour dans cet état.

*Elle prendrait peur, tu crois ?*

La Serdaigle était quelqu’un de bien et elle méritait d’être avec une personne à sa hauteur. Et Mathéo essayait dur de remplir ce job. Mais il ne pourrait pas continuer si elle le voyait comme ça. Il ne voulait pas, parce qu’il avait déjà suffisamment honte de lui-même sans qu’elle ne soit là. Il voulait vraiment être quelqu’un de bien pour elle, car elle le méritait. Elle méritait vraiment d’être avec un homme gentil et presque parfait après ce qu’elle avait vécu avec la gente masculine. Et il voulait essayait de se montrer à la hauteur et de la mériter.

Elle conclut finalement en lui disant de ne pas être son propre ennemi, qu’il ne pourrait pas se battre contre lui-même car c’était humainement impossible. Elle avait sans doute raison.

Donc la suite des vacances de Mathéo, quand il fut rentré du bal de Noël au ministère de la Magie, il avait donc croisé son oncle Phil. Le jeune homme l’avait clairement menacé de ne pas le chercher. Il n’avait pas la moindre envie de lui parler, ou de partager le moindre détail de sa vie avec cet homme. Il voulait qu’il ne sache absolument rien sur lui. Le lendemain, quand le jeune homme s’était levé, son petit-déjeuner était tout prêt, et l’attendait bien sagement sur la table dans la cuisine. Tout cela était très étrange. Mathéo avait toujours eu l’habitude de s’occuper de ses repas lui-même, car étant presque tout le temps en conflit avec les membres de sa famille, il ne se voyait pas de leur demander de lui faire de bons petits plats. Cela faisait donc des années que Mathéo se préparait lui-même ses repas ou se débrouillait avec les restes qui trainaient dans le frigo. Mais ce jour-là, tout était prêt pour lui : un bol de chocolat chaud encore fumant, des toasts, un jus d’orange fraichement pressé, et même quelques pancakes. Au final c’était surement ça qui avait mis la puce à l’oreille du Serpentard. Quelque chose ne tournait pas rond dans cette maison. Il avait quand même mangé, et les pancakes si moelleux et délicieux lui avait fait oublié un peu ses doutes.

– J’aurais dû m’en rendre compte plus tôt, j’ai été tellement stupide : ma mère qui s’intéresse à moi, mes repas prêts et moi qui n’avait qu’à mettre mes pieds sous la table. Ça sentait le coup foireux à plein nez et pourtant j’ai rien vu.

Oui sur le coup, le jeune homme avait réellement pensé que sa mère avait finalement ouvert les yeux, qu’elle voulait faire des efforts pour s’entendre avec son fils unique, car elle l’aimait, car il était son sang et qu’il avait besoin d’elle. Il pensait vraiment qu’elle avait ouvert les yeux et qu’elle voulait vraiment apprendre à le connaître, que ces moments en tête à tête et le fait de préparer ses repas étaient sa manière à elle de faire le premier pas, de lui montrer qu’elle voulait que cette situation change et qu’elle était prête à faire des efforts pour lui, pour eux.

Alors qu’il essayait de parler ou de voir Phil le moins possible, il avait passé beaucoup de temps avec sa mère qui multipliait les séances de tête à tête. Parfois ce n’était qu’une demi-heure, parfois plus. Mais elle prenait du temps chaque jour pour voir son fils, pour lui parler, et pour lui poser des questions. Ils avaient leurs moments intimes tous les deux, et vraiment Mathéo avait beaucoup aimé ça. C’était surement ça qui lui faisait le plus de mal : il avait tellement pris de plaisir à être proche de sa mère que le retour à la réalité avait été très dur. Il avait aimé cette relation mère et fils qu’ils avaient eu et il ne s’était pas méfié, il n’avait pas cherché plus loin, il n’avait pas pensé à se protéger l’espace d’un instant, et avait complètement baisser sa garde.

– Tu sais ce que c’est le pire, c’est que c’était surement les meilleures vacances de ma vie.

Balança le jeune homme avec un peu de colère dans sa voix. Il était en colère contre lui-même d’avoir juste été trop stupide. Mais oui les vacances de l’horreur avaient été ses meilleures vacances depuis tellement longtemps. Il avait eu une mère une vraie, il n’avait pas été le sorcier différent. Il avait été simplement un gamin avec une famille : sa mère.

Les jours avaient passés. C’était ce vendredi que tout avait dérapé, soit une journée avant de retourner à Poudlard. Au milieu de l’après-midi alors que Mathéo faisait tranquillement ses bagages pour retourner au château, sa mère lui avait demandé de descendre dans le salon parce qu’ils avaient quelque chose d’important à lui dire. Alors le jeune homme s’était exécuté. Après tout, elle avait fait des efforts considérables pendant toutes les vacances, il pouvait bien écouter ce qu’ils avaient à lui dire.

– Elle est enceinte de lui.

Lui annonça le jeune homme. C’était la nouvelle qu’ils avaient à lui annoncer. Bon son Oncle Phil n’était pas vraiment son Oncle à proprement parlé, c’était un très bon ami de sa mère, si proche qu’elle avait toujours dit que c’était son oncle. Bref, elle lui avait balancé ça comme ça. Et tout était devenu si clair dans la tête de Mathéo face à cette annonce. Un coup de massue dans la tête : car en plus de cette nouvelle, il venait de comprendre que sa mère le connaissait bien mieux que lui la connaissait. Son plan avait été de jouer les familles parfaites, de se rapprocher de lui, de le manipuler parce qu’elle savait que Mathéo tomberait dans le panneau, il savait qu’en faisant mine de s’intéresser à lui, il baisserait totalement la garde et lui ferait confiance. Tout ça n’était que manipulation afin d’essayer peut-être qu’il ne s’énerve pas au moment de cette annonce, ou qu’il ne parte pas en claquant la porte.

Le jeune homme avait perdu son calme quand même. Cette nouvelle était trop grosse pour lui, trop grosse à apporter ou à assumer. Elle l’avait amadoué, et il avait été assez stupide pour tomber dans le panneau. Elle avait avoué que c’était l’idée de Phil d’essayer d’être plus proche de son fils pour pouvoir lui annoncer la nouvelle. Evidemment. Elle était encore plus stupide que Mathéo, car elle c’était par Phil qu’elle se faisait entièrement manipulé. Il en avait rien à foutre que le jeune homme s’énerve ou pas. Il voulait juste sa vengeance, et vu la mine décomposée de Mathéo et ce sourire en coin, il l’avait très clairement eu. Alors il s’en était d’abord pris à elle, le ton était très vite monté, Mathéo l’accusant de l’avoir totalement manipulé et d’avoir joué de ses sentiments. Sa bouche niait mais ses yeux étaient criant de vérité. Sous le coup de la colère, le jeune homme l’avait poussé un peu violement. Pas assez pour qu’elle tombe, mais assez pour lui filer une bonne trouille. Et l’instant d’après il s’était retrouvé contre le mur, Phil le tenant fermement pour qu’il ne « repose plus une main sur sa mère ». Il lui avait craché au visage pour lui montrer tout le mépris qu’il avait pour lui. Et c’était à ce moment-là qu’il s’était pris son poing dans la figure.

– Cette nouvelle, c’était trop pour moi. Elle m’avait manipulé toute la semaine pour pouvoir me balancer cette nouvelle sans encombre. Mais le ton est vite monté et je l’ai poussé, l’instant d’après, je me retrouvais plaqué contre le mur incapable de bouger. Je lui ai craché au visage, ce qui m’a valu ce beau visage.

Raconta le jeune homme. Le fait que sa mère ait pu coucher avec ce mec le dégoutait au plus haut point. Il le détestait, vraiment. Et maintenant il allait faire partie de la vie de sa mère pour toujours. C’était un véritable cauchemar. Raconté comme ça, la réaction avait l’air vraiment disproportionné. Mais Mathéo n’avait vraiment pas pu se contrôler. Il n’avait pas donné les détails de tout ce qu’ils s’étaient dit parce que ça n’avait aucune importance. Les cris avaient duré pendant un bon moment avant d’en arriver à cette conclusion. Mais l’important était là : il s’était fait manipulé du début jusqu’à la fin. Du moins c’était ce qu’il pensait.




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MessageSujet: Re: Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.  Ayla ▬  Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them. EmptyDim 3 Juil - 0:15

❝  Life is like riding a bicycle. In order to keep your balance, you must keep moving ❞What lies behind us and what lies ahead of us are tiny matters to what lies within usAyla venait de tomber de haut, elle avait attentivement écouté les nouvelles confidences du brun pour pouvoir saisir ce qui l'avait poussé à s'en prendre à sa mère au vu des efforts de celle-ci, mais elle n'avait que la moitié des infos, il était maintenant clair que cette femme n'avait jamais cherché à se rapprocher de son fils à le comprendre et à l'aimer et n'avait fait que le manipuler, chercher à l'amadouer pour pouvoir une nouvelle fois le blesser de manière profonde un nouveau couteau planté dans son dos, bien tranchant cette fois-ci. Elle se trouvait bête parce qu'elle ne savait pas comment réagir, c'était une nouvelle qui aurait dû être joyeuse, mais non au vu de leur relation familiale et de la façon dont les deux adultes, c'était jouer de l'adolescent, ils n'avaient fait que signer l'arrêt de leur relation, une coupure encore plus nette que la précédente, pas sur de pouvoir régler les choses maintenant, et la blonde n'en n'avait pas vraiment envie au vu de leur comportement, elle ne pouvait pas défendre des personnes qui agissaient de la sorte, parce qu'il n'avait rien à dire ou à faire pour les défendre, ils étaient coupables, ils avaient voulus jouer avec le besoin d'amour d'un fils pour sa mère, pour pouvoir l'anéantir ensuite avec leur relation cachée et leur nouvelle famille qu'ils allaient construire, ou cette fois l'enfant n'aurait pas de pouvoir, il ne serait pas régner comme Mathéo pouvait l'être, et surement que le brun n'allait plus avoir de nouvelle d'eux après la naissance de leur rejeton et elle ne pouvait pas en vouloir au Serpentard de, c'être emporter face à ses deux adultes jouant avec lui et le poussant dans ses retranchements sans aucune honte ni aucune gêne. L'aiglonne ne savait plus quoi dire, elle restait debout en face de lui l'écoutant se laissant le temps de réfléchir à toute la situation pour pouvoir répondre quelque chose d'intéressant et d'utile, elle ne pouvait pas juste dire quelque chose comme oui d'accord, je vois, cela ne serait pas suffisant et Mathéo méritait mieux qu'une réponse aussi nul.


" Je... Je dois te dire que je tombe de haut maintenant que tu rajoutes cette partie-là... J'espérais que les choses s'étaient réellement améliorées entre elle et toi, mais tout cela n'était que des mensonges ... Et je ne sais pas comment j'aurais réagi si j'avais été à ta place, la colère que tu as ressentie est légitime." Il fallait ne pas avoir de cœur et de conscience pour agir de la sorte avec une personne que l'on a mit au monde, que l'on à créer, même sa mère avait de la rancœur envers les sorciers à cause de la fuite de son ex compagnon père de Mathéo ce n'était pas à lui de payer les pots cassé, pas à lui qu'on devait s'en prendre de la sorte, que l'on devait rejeter pour des erreurs d'adultes, des soucis bien trop grand et incompréhensible pour un petit garçon, des problèmes qui durait depuis bien trop longtemps pour pouvoir être réglé un jour, et qui ne devaient pas empoisonner plusieurs vies pour de rien. Dans l'esprit de la blonde, la famille est une chose importante, une valeur transmise par sa mère, mais elle se rend compte que cette valeur n'a pas été inculquée à son brun qu'au final, lui ne sait pas ce qu'est une vraie famille, unie, heureuse, bien sûr tout n'est pas toujours tout beau ni tout rose, chaque humain étant différent et imparfait des conflits peuvent arriver à tous moment, mais jamais des choses aussi graves que dans sa famille à lui, sinon ce n'est pas réellement un vrai clan. Juste plusieurs personnes partageant le même sang sans plus, et ce n'était pas une chose que la blonde aimait voir. " Ton "oncle" si on peut l'appeler de la sorte ta frapper pour la "défendre" ? Je ne sais pas quel mot employé parce qu'elle ne méritait pas vraiment d'être défendue et que cet homme m'a l'air d'être une belle pourriture qui ne mérite aucun surnom gentil, cela m'arrache la bouche de dire que c'est ton oncle même si tu as toujours dû l'appeler comme cela... Je n'aimerais pas être à ta place vraiment..." Cela lui avait échappé, mais elle était avant tout franche pour rien au monde, elle n'aurait voulu être dans la situation de son petit ami, elle n'aurait sans doute pas su comment s'en sortir, comment réagir, elle n'avait jamais subi de gros coups de colère, elle ne connaissait donc pas ses réactions dans ce genre de situation à haute tension.


" Mais tu es bientôt majeur, tu n'auras plus aucune obligation d'aller les voir dans peu de temps, j'aurais aimé que cela finisse mieux, mais au final, je ne pense pas que les choses puissent être apaisé entre vous... Les miracles n'existent vraiment pas même avec un peu de magie "
Personne ne pouvait réellement changer un être humaine, on pouvait souhaiter voir des changements chez cette personne, on pouvait tenter de l'aider à changer, mais pour cela, il fallait que l'autre humain le veulent, et la mère et monsieur Phil ne semblait pas décider à changer leur mode de fonctionnement, leur personnalité était trop pourrie pour pouvoir subir un changement radical. Et pour le coup, elle était totalement inutile ne sachant pas quoi faire pour pouvoir aider le brun à accepter la situation, à avancer en oubliant ce qui avait été sa famille depuis le temps, même si ils n'avaient jamais été réellement proches, complices ou qu'il n'avait jamais vraiment partagé de moment heureux, leur relation prenait encore un nouveau tournant, mais pas un bon, c'était un tournant pire que les autres, qui marquaient surement la fin de toute relation ou tentative de réconciliation de la part du brun. C'était tellement difficile d'entendre ce genre de chose quand elle voyait à quel point sa mère était importante pour elle, une amie avant tout autre chose, son père était un modèle pour elle, il lui apprenait des choses, lui donnait des conseils et pouvait la réconforter quand elle allait mal, depuis toute petite, elle vivait entourée de personne qui ne faisait que l'aimer plus que tout au monde, et Mathéo lui n'avait pas eu le droit à autant d'amour, ce qui n'était pas juste du tout, tout le monde méritait d'avoir droit à de l'amour. Elle allait pouvoir lui en apporter un peu, mais elle ne comblerait pas le vide, parce qu'on ne remplaçait pas une mère, personne ne pouvait copier ce lien, tenter de le remplacer, elle ne tenterait pas. Elle ne voulait pas de cela juste apporter un peu de bonheur dans sa vie pendant le temps qu'il leur restait ensemble à Poudlard, avant qu'il ne parte pour construire sa vie d'adulte... Et qu'il n'est pas peur d'aimer une personne à cause de sa mère qui ne lui avait jamais appris à aimer ou à être aimé. " Je suis là moi et je ne jouerais jamais de la sorte avec toi, tu vas découvrir ce que c'est vraiment que les valeurs de l'amour Mathéo parce que tu n'as pas eu de bons exemples dans ta vie"


Ayla ne connaissait pas tout de la vie du Serpentard, elle en apprenait de temps en temps, découvrait des choses, de plus en plus grave, de plus en plus triste, ce n'était pas simple parce qu'elle ne voulait pas paraître égoïste à parler de son propre bonheur, de sa famille alors que le garçon lui confiait des morceaux de sa vie qui n'avait rien de bien joyeux à entendre, elle allait lui laisser un peu de temps pour pouvoir réellement retrouver sa joie de vivre, parce qu'ici, il était entouré de personne pour qui il comptait réellement, qui ne voulait pas lui faire du mal et avec qui il pouvait rigoler sourire tout en le pensant vraiment. Dans cette école, on mettait un peu les parents de côté, les échanges étant espacé vu que c'était juste des courriers par hiboux, mais au moins ils pouvaient grandir et devenir mature d'une manière beaucoup plus rapide ce qui n'était pas plus mal surtout dans une situation comme celle de Mathéo. En sortant de l'école par contre le brun allait se sentir un peu seul, elle ne savait pas pour le moment grand chose des projets du garçon pour sa vie d'adulte, mais elle aurait le temps de le découvrir avant la fin de l'année scolaire. " Je ne sais pas comment tu comptes agir avec eux, mais il faut que tu continues d'avancer même si c'est dur, même si c'était sans eux... Je te dis ça, mais sans mes parents, je serais sans doute perdu si je sors de l'école maintenant et mes conseils ne doivent pas te servir à grand chose mais je ne sais pas comment t'aider, quoi dire pour pouvoir t'aider... En gros, je suis un peu inutile pour le coup même si je suis contente que tu te sois confié à moi et que je ne suis plus obligé de te courir après pour tenter de te voir..."
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Mathéo A. Collins
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Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

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MessageSujet: Re: Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.  Ayla ▬  Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them. EmptyLun 4 Juil - 21:41


“Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.”



Ayla & Mathéo




Et voilà, le jeune homme avait enfin eu le courage de dévoiler ses vacances et de lever le voile et les doutes sur ce qui s’était réellement passé. Ce n’avait pas été facile pour Mathéo car il avait eu l’impression de revivre à nouveau la situation, et puis dire tout ça à haute voix rendait les choses encore plus réels. S’il avait pu, il aurait simplement voulu effacer tous ses souvenirs de sa mémoire et ne plus jamais y penser. Mais il ne pouvait pas, tout était ancré en lui et il n’arrivait pas à se sortir ses pensées de sa tête. Il était heureux d’être de nouveau à Poudlard mais cette scène hantait son esprit jour comme nuit. Il savait qu’avec le temps, il y penserait moins mais pour le moment tout était dur, et il ne savait vraiment pas comment gérer la chose. Ces deux personnes l’avaient blessé profondément et même s’il était trop fier pour l’avouer réellement à haute voix, préférant dire que les sentiments qu’ils ressentaient, étaient de la colère, il était tout simplement dévasté par cette nouvelle, et par cette trahison.

Oui car le jeune homme avait vraiment pris ça comme une trahison. Pas de la part de son oncle Phil car lui il n’avait jamais rien attendu de lui, mais par sa mère qui lui avait vraiment fait passé de bonnes vacances, avec qui il avait pu partager des morceaux de sa vie à Poudlard, à qui il s’était confié. Ils avaient longuement parlé et commençait à construire une promiscuité. Mathéo avait relâché sa garde l’espace d’un instant et avait fait confiance à cette femme. Il avait eu tort et on le lui avait vite rappelé. Cette histoire s’était fini assez rapidement au final. Après le coup de poing de l’oncle Phil, Mathéo fut légèrement sonné, mais une fois qu’il avait totalement repris ses esprits il était simplement monté en trombes dans sa chambre, rassemblant toutes les affaires qui lui restaient, et avait appelé un taxi. Dans l’heure qu’il suivit, il avait quitté cet endroit. Il ne pouvait pas rester en leur compagnie plus longtemps et avait préféré fuir encore une fois. Le taxi l’avait emmené jusqu’à Londres, Mathéo avait pris un hôtel près de la gare pour passer la nuit et le lendemain il était dans le train pour son retour à Poudlard.

Tout était allé très vite. Mais Mathéo ne regrettait pas d’être parti sans un mot de plus. Il était encore trop sous le choc pour parler calmement, et s’il était resté, il aurait peut-être bien plus qu’un simple œil-au-beurre-noir aujourd’hui.

Ayla semblait sous le choc après les dernières révélations sur ses vacances de la part de Mathéo. En même temps, elle pensait quelques minutes auparavant que sa mère avait fait des efforts in considérable. Elle lui confia qu’elle tombait de haut maintenant qu’il avait rajoutait cette partie-là. Elle espérait que les choses s’étaient réellement amélioré entre la mère et son fils mais tout cela n’était que des mensonges. Elle lui confia qu’elle ne savait pas comment elle aurait réagi si elle avait été à sa place, sa colère était légitime. Oui elle l’était. Mathéo n’était pas très calme, il avait le sang chaud quand il s’agissait de sa famille, et pour le coup il n’avait pas vraiment se contrôler. Le sang n’avait fait qu’un tour en lui quand il avait entendu cette nouvelle, et puis après il ne contrôlait plus rien que ce soit ses paroles ou ses actes. Rien n’excusait la violence, peu importe ce qu’il se passait, mais à ce moment précis, c’était comme si le jeune homme avait simplement été spectateur de sa propre colère et ne pouvait rien faire pour l’arrêter.

*Va falloir trouver un moyen de te contrôler un jour ou l’autre, tu ne crois pas ?*

Elle reprit la parole en s’insurgeant du fait que son oncle l’avait frapper pour la défendre. Oui c’était sans doute ça. Il voulait défendre sa « femme », ou alors il voulait également empêcher Mathéo de trop partir en vrille, pensant qu’il valait mieux intervenir plutôt que de le laisser s’énerver encore plus sans rien dire. Oui car si son oncle Phil n’était pas intervenu, que ce serait-il passé ? Aurait-il été capable de vraiment faire du mal à sa mère. Sincèrement il ne savait pas, c’était possible. Il la détestait à un point inimaginable à ce moment précis, et il n’avait qu’une envie : la faire souffrir autant qu’il le pouvait, comme elle avait pu lui faire du mal.

Ayla continua en lui disant qu’elle ne méritait pas d’être défendu, et que cet homme avait l’air d’être une véritable pourriture qui ne méritait aucun surnom sympathique. Elle ne supportait pas de devoir dire que c’était son oncle même si Mathéo avait toujours appris à l’appeler comme ça. Elle n’aimerait pas être sa place. Sincèrement, lui aussi aimerait ne pas être à sa place en ce moment, mais il n’avait pas le choix. Après un instant, elle continua et lui rappela qu’il serait bientôt majeur, et qu’il n’aurait plus aucune obligation d’aller les voir, elle aurait aimé que ça se finisse mieux mais au final elle pensait que la situation ne pouvait peut-être pas s’apaisé entre eux.

– J’aurais pu la blesser vraiment. J’étais plus moi-même et je voulais simplement la voir souffrir.

Avoua le jeune homme, en regardant Ayla dans les yeux pour la première fois depuis quelques minutes. Il n’était pas innocent, il n’était pas une pauvre victime, il voulait qu’elle le sache, qu’elle comprenne pourquoi il ne pouvait pas perdre le contrôle. Car dans son moment-là, il perdait le contrôle de ses actes mais avait également l’impression de perdre le contrôle de son esprit également, comme si quelqu’un de mauvais se cachait au fond de lui et cherchait à ressortir dans des situations extrêmes comme celles-ci.

– De toute façon, elle n’a plus besoin de moi maintenant.

Répondit le jeune homme d’une voix impassible. Oui maintenant, elle allait avoir un enfant normal. Elle l’avait conçu avec un homme sans pouvoirs magiques dans le sang, alors son marmot serait banal et moldu. C’est ce qu’elle avait toujours voulu de toute façon : la normalité. Alors là, elle était servie. Elle n’aurait pu besoin de s’embêter avec son premier gamin qui était étrange, bizarre et sorcier. Elle pourrait même faire comme s’il n’avait jamais existé après tout.

Elle lui avait fait croire qu’elle en avait quelque chose à foutre de lui pendant deux semaines, et maintenant il avait vraiment l’impression de disparaître totalement. Etait-ce vraiment la fin alors ? Il n’aurait plus de famille et puis voilà ?

Mathéo fut chasser de ses pensées par la voix de la belle Serdaigle. Elle lui rappela qu’elle était là et qu’elle ne jouerait jamais de la sorte avec lui, qu’il allait découvrir les valeurs de l’amour parce qu’il n’avait pas eu de bons exemples dans sa vie. Oui d’ailleurs, si on lui demandait ce qu’était l’amour aujourd’hui, il serait surement incapable d’y répondre correctement. Parce que le seul « amour » qu’il avait connu était celui de sa mère remplie de reproche et d’humiliation. Est-ce qu’on pouvait appeler ça de l’amour ?

– J’espère sincèrement que l’amour, c’est pas ça.

La colère était encore là, même après quelques jours. Même s’il essayait tant bien que mal de rester impassible, comme si tout ça ne l’atteignait pas. Mais c’était impossible, c’était trop dur à assumer pour un gamin de dix-sept ans qui ne savait réellement pas ce qu’il allait faire maintenant. La Serdaigle reprit la parole, elle ne savait pas comment il comptait agir maintenant avec eux mais elle lui conseilla de continuer à avancer même si c’était dur, et sans eux. Elle lui confia néanmoins que sans ses parents elle serait sans doute perdu. Elle se pensait inutile même si elle était contente qu’il ait réussi à se confier à elle et qu’elle ne soit plus obligé de lui courir après pour le voir.

– J’ai plus de famille et par conséquent plus de toit. Je sens que le départ de Poudlard va être dur.

Répondit simplement le garçon avec un sourire en demi-teinte sur le visage. Un sourire pour faire comprendre à Ayla qu’il allait s’en remettre, que ce n’était pas grand-chose. Même s’il se doutait qu’il n’était pas très convaincant et qu’il en faudrait plus pour duper la jeune femme. Mais qu’est-ce qu’il pouvait faire d’autre. De toute façon, il n’avait plus d’autres choix que d’être fort maintenant. Mais aujourd’hui encore plus que jamais il était incapable de se projeter dans six mois. Il ne savait pas ce qu’il allait faire, il ne savait pas ce qu’il allait devenir.

– Et je suis désolé. Je vais reprendre le dessus. Ce sera pas la première fois après tout.




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MessageSujet: Re: Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.  Ayla ▬  Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them. EmptyJeu 7 Juil - 14:15

❝  Life is like riding a bicycle. In order to keep your balance, you must keep moving ❞What lies behind us and what lies ahead of us are tiny matters to what lies within usLe brun avait donné des détails plutôt sérieux sur ses vacances, sur les raisons qui l'avaient poussé à s'en prendre à sa mère, et donc à récolter son bleu autour de l'œil cadeau de départ sans doute. Ayla n'aimait pas réellement la violence physique, elle comprenait que parfois, il était trop dur de garder le contrôle de ses nerfs, mais elle n'arrivait pas à concevoir ce que cela pouvait apporter de positif de cogner sur quelqu'un alors oui Mathéo venait de lui avouer avoir poussé sa mère et ne pas être sûr que sans l'intervention de Phil, il n'aurait pas été plus loin dans ses gestes, la blonde ne pouvait pas accepter qu'une telle situation se reproduise, il allait falloir trouver un moyen pour ne pas que le Serpentard perde de nouveau le contrôle de sa personne dans une situation compliquée, qu'il crie si cela pouvait l'aider, qu'il parte même, mais pas qu'il devienne physiquement violent. Pour le moment Ayla n'avait pas de plan d'attaque, pas de solutions miracle surtout que la situation en elle-même était complexe, sa famille et lui avait toujours eu des liens tendus et compliqués, la goutte d'eau avait été l'arrivé prochaine de ce bébé qui serait sans doute l'enfant parfait pour la génitrice du brun. Un enfant sans pouvoir sans problème et avec un père pour le moment toujours présent, c'était sans doute une occasion rêvé d'oublier son premier enfant celui qu'elle hait pour se venger de la trahison de son père. Rien de tout cela n'est juste, mais merlin et parfois sournois et il nous obligent nous êtres humains faible et fragile à surmonter des épreuves bien souvent difficiles, mais qui nous rendent à chaque fois plus fort. Les mois et les années à venir allaient être difficile pour le jeune garçon désormais livré à lui-même sans famille et sans autre toit que ce château, la blonde sait pourtant qu'il n'est pas seul pas totalement, elle est là elle et sans doute Rebecca aussi même si elle n'a pas trop envie d'y penser ou même d'en parler. Il a des amis, et même si cela ne remplace pas une famille, c'est toujours ça de gagner, des présences réconfortantes et de l'aide en cas de besoin.


" Tu ne peux pas être violent de la sorte même si l'on te pousse dans tes retranchements, la violence physique, je l'ai vécu et sa détruit une personne, il faut que tu trouves un autre moyen d'extérioriser ta colère, ta haine pour ne pas avoir à te retrouver dans des situations similaires... Tu es une bonne personne ne laisse pas certaines personnes apporter de la noirceur en toi" Ayla aimait voir le bon chez les autres et laisser le mauvais de côté, des fois, c'était possible d'autre fois non, car le mauvais prenait trop le pas sur le bon et la personne perdait sa luminosité pour la noirceur totale et complète. La blondinette ne voulait pas que cela arrive aussi à son petit ami, sa mission était de garder le garçon dans le droit chemin de ne pas laisser la colère prendre possession de lui et lui faire, faire des choses regrettables. Ils continuaient de parler, de l'amour et de la suite des événements pour la vie après Poudlard du septième année, dans quelque mois, il devra quitter le château, mais pour aller où ? Pour quoi faire ? Elle ne savait pas grand chose de ses projets, mais elle savait qu'il allait surement se sentir seul que tout allait être compliqué pour lui. Et elle voulait se montrer rassurante et convaincante dans ses mots sauf qu'elle ne pouvait pas réellement savoir ce qui allait se passer et qu'elle n'était pas du genre à tomber dans l'hypocrisie, elle ne parlait que de chose dont elle était sûre pour ne pas donner de faux espoirs. " Non l'amour ce n'est pas du tout cela... Je vais te le montrer, je vais t'apprendre et tu vas voir que l'amour le vrai, c'est un beau sentiment, je ne dis pas qu'il ne fait jamais souffrir, parce que la vie décide parfois de compliquer les choses. Mais quand on aime une personne et que celle-ci nous aime en retour, on se sent plus fort, apte à déplacer des montagnes parce qu'on n'est pas seul. On ne joue pas avec l'autre en amour, on se livre et on se donne sans secret sans faux-semblant, on se fait confiance sinon cela ne marche pas... C'est compliqué d'aimer totalement une personne, on a souvent peur de souffrir si on se donne complètement à l'autre, peur de l'inconnu aussi parfois, car aucune histoire d'amour n'est semblable, mais quand on y arrive quand on combat ses peurs, le bonheur efface tout le reste, tu verras un jour, tu aimeras une fille et elle te donnera envie d'aller lui décrocher la lune ..." Dans le fond quand Ayla parlait d'amour, elle pensait un peu à eux deux, mais elle ne voulait pas effrayer le garçon en face d'elle surement pas habituer aux déclarations alors elle avait tourné ses phrases de manière à en faire un discours qui pouvait englober tout le monde. Mais elle voulait être celle qui décrocherait le cœur de Mathéo qui lui redonnerait confiance en l'amour, et qui lui apprendrait enfin à aimer réellement une personne. Une lourde responsabilité, mais un bonheur tellement puissant à la clef qu'elle était prête à faire beaucoup d'effort pour y arriver.


C'était pour elle plus simple de parler d'amour que de parler de l'après Poudlard, parce qu'elle n'avait aucune idée de comment ça allait se passer pour le brun et que prévoir l'avenir n'était pas dans ses capacités, elle ne pouvait pas savoir de quoi demain serait fait alors parler d'événement qui aurait lieu dans plusieurs mois était pour elle quasiment impossible. " Cela risque en effet d'être compliqué pour toi, mais désormais, tu as une petite blonde un peu collante qui peut t'aider si jamais tu en as besoin, cela ne remplacera pas une famille et un toit, mais je ne peux pas proposer mieux pour le moment la situation est tellement compliqué que je n'ai pas les mots pour te réconforter un peu". Le Serpentard tentait de lui donner l'impression qu'il était fort que cela lui passait un peu au-dessus de la tête, mais la jolie blonde était persuadée que cela n'était pas vrai, qu'il souffrait, mais qu'il ne voulait pas le montrer tout simplement, et elle ne pouvait pas vraiment le forcer à lui parler, c'était toujours difficile d'étaler nos faiblesses devant les autres leur relation était encore fraîche et il n'était pas encore arrivé au stade où l'on arrivait à tout se confier sans la moindre hésitation ou gêne " Tu n'as pas à être désolé... On a tous nos épreuves dans la vie et nos moments ou on est moins bien que d'autre... Tu es juste humain et c'est normal que tu aies besoin de temps pour pouvoir refaire surface."


" Tu resteras toujours le fils de ta mère, tu sais ? Même si elle pense surement pouvoir te remplacer par ce bébé sans pouvoir et parfait pour elle à un moment donner, elle regrettera son choix et son comportement, à ce moment-là, tu devra être heureux, fier pour lui prouver que tu n'est pas juste un poids que tu sais te débrouiller et que tu a réussis ta vie sans elle... C'est la meilleure des façons d'agir et cela te libérera de ta haine contre elle" Ayla ne savait pas vraiment pourquoi elle avait rajouté cela, mais elle sentait qu'elle devait le dire, que le brun devait garder confiance et entrevoir un avenir assez joyeux pour lui donner envie d'avancer. Aller savoir si cela sera ou non-utile à Mathéo, mais au moins elle l'avait dit, elle ne savait quoi dire d'autre alors elle garda ensuite le silence tout en observant son interlocuteur, son regard enfin posé sur elle. Il avait arrêté de la fuir, c'était un bon point et elle allait le garder en mémoire.
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Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

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MessageSujet: Re: Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.  Ayla ▬  Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them. EmptySam 9 Juil - 17:56


“Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.”



Ayla & Mathéo




Il avait enfin donné l’explication de son visage amoché à la belle Serdaigle. C’est vrai qu’il n’était pas vraiment beau à voir avec cette saleté d’œil-au-beurre-noir, mais finalement il s’en fichait complètement. Il était le signe des violences qui entouraient sa famille. Mathéo, à l’origine, n’était pas vraiment de ceux qui règlent tous ses problèmes par la violence. Il n’aimait pas vraiment les conflits et quand il pouvait les fuir, il le faisait. Pendant la dispute qu’il avait eu avec Ayla, avant les vacances, il avait préféré calmer le jeu avant que les choses ne s’enveniment de trop. Il lui arrivait également de se disputer avec des garçons de l’école, mais il n’en était jamais arrivé aux mains. Parce qu’il lui en fallait beaucoup pour s’énerver au poing de frapper quelqu’un. Pourtant quand il s’agissait de sa famille, tout semblait très différent. Peut-être était-ce à cause de toutes ces années d’amertumes. En tout cas, avec eux, il avait vraiment beaucoup de mal à se contrôler que ce soit dans les paroles ou dans les gestes physiques. La preuve étant que pendant ses vacances, il avait commencé à crier, et avait même poussé sa mère violement avant de se faire arrêter par son oncle Phil et son poing dans la figure. Ce n’était pas des relations de famille saine et Mathéo en avait totalement conscience. Maintenant, il n’y avait pas de moyens pour changer les choses. Du moins, le Serpentard ne voyait vraiment pas comment il pourrait faire. Ils ne seront sans doute jamais une famille unie, une famille présente les uns pour les autres. La cassure était là, les ressentiments étaient trop présents, et il n’y avait pas la moindre confiance entre les différents partis. Partant de là, il semblait quasiment impossible d’arranger les choses de quelques manières que ce soit.

Et puis maintenant, il y avait un bébé en route. Un bébé : fruit de l’ « amour » entre son oncle Phil et sa mère. Ce n’était pas de l’amour entre eux, ou du moins Mathéo n’arrivait pas à le croire. Si cette famille était un film, on pourrait comparer sa mère au personnage principal et son oncle Phil le meilleur ami looser, qui n’aura jamais la fille. Voilà ce qu’il était, un idiot qui désirait sa mère. Mais voilà tout. Et pourtant, on ne sait comment, il avait réussi à lui faire un gamin. Mathéo ne comprenait vraiment pas, il n’avait rien vu venir. Pour lui ces deux personnes ne pouvaient pas être ensemble, c’était tout bonnement impossible. Peut-être que l’annonce aurait été un choc moins important s’il avait vu quelques choses venir. Et qu’allait-il avenir de ce bébé ? Allait-il être élevé comme Mathéo ? Non surement pas, cet enfant aurait sans doute l’amour dont le jeune homme avait malheureusement manqué, car il serait tout à fait normal, sans pouvoir magique.

*Il serait idiot de ta part de détester un enfant innocent Mathéo.*

Cet enfant signait sa fin à lui dans cette famille. Il avait été accueilli quand il était la seule progéniture. Mais maintenant il allait être remplacer par un meilleur modèle. Verrait-il cet enfant un jour ? Cela paraissait peu probable maintenant. Il ne savait pas s’il en avait envie d’ailleurs, ils seraient certes parents par le sang mais est-ce que cela voulait vraiment dire quelque chose dans la famille Collins. Pas vraiment.

Ayla reprit la parole en lui disant qu’il ne pouvait pas être violent de la sorte même si on le poussait dans ses retranchements, il fallait qu’il trouve un autre moyen d’extérioriser sa haine pour ne pas à avoir à se retrouver dans des situations pareilles. Elle ajouta qu’il était une bonne personne et qu’il ne fallait pas qu’il laisse certaines personnes apportaient de la noirceur en lui. Bien sûr qu’il savait que ce n’était absolument pas la bonne solution d’être violent, mais Ayla n’avait jamais été dans sa famille. Peut-être comprendrait-elle mieux à quel point il était impossible de rester calme et pacifique en présence de ces gens.

*Pourtant il le faut.*

– Tu crois que j’ai envie d’être comme ça ? C’est le seul moyen de survivre quand tu as une famille comme la mienne.

Il avait du caractère, beaucoup de caractère et c’était surement ce qui l’avait aidé à supporter toutes ces années ce climat désagréable. Il s’était battu pour ce qu’il était et ne pas se faire détruire par des paroles constamment rabaissante ou humiliante de la part de sa famille. Sa colère l’avait aidé à traverses ses épreuves. Il avait eu la chance de pouvoir compter sur Poudlard. Ici, il avait rencontré des gens exceptionnels qui valaient beaucoup plus que sa propre famille. Tout d’abord Rebecca. Même si elle en savait que très peu sur ce qui se passait chez lui, elle avait été là, avec son tempérament de feu à toujours pousser le Serpentard vers le haut. Elle lui avait montré qu’il n’était pas personne et qu’il avait sa place dans ce monde. Elle avait toujours été là pour lui, et c’est pour ça qu’elle était sa meilleure amie aujourd’hui. Elle était comme une sœur pour lui, et le jeune homme n’imaginait vraiment pas sa vie sans elle. C’était une personne qui ne l’avait jamais lâché au cours de ses années à Poudlard. Elle avait toujours été là, et méritait amplement sa place dans le cœur de Mathéo.

Et puis Ayla était arrivé, depuis peu certes, mais elle aussi avait pris une grande place dans sa vie. Il avait l’impression qu’avec elle à ses côtés il était plus fort, moins vulnérable. Elle était sa petite amie. Et elle était là pour lui.

Deux personnes très différentes mais qui avait su montrer au jeune homme qu’il n’était pas celui que sa famille voyait en lui. Chaque personne a une part de bon et de mauvais en lui. Et si sa famille faisait ressortir le mauvais côté de lui-même en permanence, Ayla et Rebecca avait plus tendance à faire ressortir le meilleur de lui-même.

*C’est ce genre de personnes que tu as besoin dans ta vie Mathéo, et pas d’une famille qui te fait te sentir plus mal à chaque fois que tu les vois.*

Mais maintenant qu’il allait surement tirer un trait sur sa famille, il n’avait plus vraiment d’endroit où vivre en dehors de ce château, ce qui devenait assez effrayant pour un gamin de dix-sept ans qui ne savait absolument pas ce qu’il voulait faire de sa vie. Il devrait se construire tout seul une vie lorsque le moment serait venu de quitter Poudlard. Et ça n’allait pas être facile, mais ça en vaudrait surement la peine.

Ayla lui avait dit qu’il avait eu de très mauvais exemples en ce qui concernait l’amour. Et Mathéo espérait tellement qu’elle avait raison, que l’amour n’était pas ce qu’il avait vu et reçu ces dix-sept dernières années. Parce que si tel était le cas, il se demandait vraiment pourquoi les gens voulaient à ce point être aimé. La Serdaigle le rassura en lui disant que l’amour ce n’était pas ça du tout. Elle allait lui montrer, elle allait lui apprendre et il verra que l’amour était un beau sentiment, même s’il pouvait faire souffrir de temps en temps. L’amour nous faisait ressentir plus fort. Elle lui expliqua qu’en amour on ne jouait pas avec l’autre et on se faisait confiance. L’amour était effrayant, selon Ayla, il était difficile de se livrer entièrement mais le bonheur était la clé de l’amour. Le jour où il aimerait vraiment une fille, il aurait envie de décrocher la lune pour elle.

La Serdaigle lui avait donné son point de vue sur l’amour, ce qu’il devait être selon elle, et à quoi il ressemblait. L’ « amour » qu’il avait eu avec sa mère n’avait rien à voir, et il ne le retrouvait certainement pas dans les paroles de la jeune femme. C’était l’amour dont parlé sa petite amie dont il avait envie de ressentir. Il ne demandait pas grand-chose au fond, il voulait simplement être heureux au final.

– Pour moi, l’amour a toujours été associé à la haine, tu sais.

C’était le cas. L’amour s’accompagnait forcément de la haine dans la famille Collins. On ne pouvait pas s’aimer sans se déchirer et se blesser mutuellement. Alors la description d’Ayla semblait tout simplement idyllique dans les oreilles de Mathéo.

La jeune femme reconnut que la suite allait surement être difficile pour lui maintenant, sans sa « famille », mais il avait désormais une petite blonde collante qui pouvait l’aider s’il en avait besoin, même si ça ne remplaçait pas une famille et un toit. La situation était compliquée et elle avoua qu’elle n’avait pas les mots pour le réconforter. Elle n’avait pas vraiment de pouvoir et ne pouvait rien faire pour arranger la situation, mais ce n’était pas grave. Elle était présente pour lui et à ses côtés et c’était sans doute le plus important.

Mathéo voulait rester fort, et donnait l’impression que tout allait bien se passer pour lui. Il ne voulait pas qu’elle s’inquiète plus que nécessaire. Et puis c’était devenu monnaie courante pour lui après six ans de faire croire aux gens que tout allait bien, qu’il s’en sortirait toujours. Malgré ça aujourd’hui, il avait un peu plus de mal à faire semblant, parce qu’il avait vraiment aucune idée de ce qu’il ferait, de comment il vivrait désormais. Il s’était excusé, parce qu’il n’avait pas envie de l’embêter avec ses histoires. Mais Ayla lui annonça qu’il n’avait pas à s’excuser, qu’ils avaient tous des épreuves dans la vie et des moments où ils se sentaient moins bien que d’autres, que c’était normal qu’il ait besoin de temps pour refaire surface.

– Je m’en sors toujours, de toute façon.

Lança-t-il avec un sourire. Ils n’avaient jamais réussi à le mettre totalement à terre et Mathéo refusait que ça commence aujourd’hui. Il allait reprendre le dessus, il en était sûr, et un jour ils regretteront tous les deux d’avoir été comme ça avec lui.

Ayla lui annonça qu’il restera toujours le fils de sa mère, même si elle pensait surement pouvoir le remplacer par ce bébé sans pouvoir et parfait pour elle. Ayla partageait son avis, et pensait qu’elle le regretterait un jour, et à ce moment-là, lui devait être heureux et fier pour lui prouver qu’il avait réussi sa vie sans elle. Pour la Serdaigle c’était la meilleure façon d’agir et ça le libérerait de sa haine contre sa propre mère.

– J’ai du mal à croire que tout ce qu’elle m’a dit était des paroles en l’air.

Finit-il par répondre. Il était toujours son fils bien évidemment, peu importe ce qu’il dirait. Et un jour il lui montrait qu’il était quelqu’un de bien. Mais ils avaient tellement partagé en l’espace de deux semaines, que Mathéo ne voulait pas croire que tout ce qu’ils s’étaient dit n’étaient que du faux, pour appréhender la nouvelle imminente. Etait-elle aussi bonne actrice et manipulatrice ? Une part de Mathéo avait quand même envie de croire qu’il n’y avait pas que du vent dans leur rapprochement. Que les meilleurs vacances qu’il avait passé depuis longtemps n’était pas que le fruit d’un coup monté pour lui mettre un coup dans le dos.

– Je lui ai parlé de toi.

Annonça t-il en plantant son regard dans celui de la belle Serdaigle.




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MessageSujet: Re: Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.  Ayla ▬  Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them. EmptyLun 11 Juil - 21:31

❝  Life is like riding a bicycle. In order to keep your balance, you must keep moving ❞What lies behind us and what lies ahead of us are tiny matters to what lies within usLes deux jeunes continuaient de parler de la mère du brun de ses actes pendant les vacances, et de la colère qui avait pris par du petit ami de la jeune fille, ils pouvaient en parler pour que le brun soit mieux, qu'il extériorise sa colère et sa rancœur pour pouvoir aller de l'avant. Il ne pourraient jamais oublier sa mère et ses mauvais actes, mais il pourrait la mettre de côté pour pouvoir travailler sur sa propre vie et son bonheur. Elle comprenait bien sûr que tout cela pouvait être difficile à vivre, à contrôler et qu'elle n'était pas vraiment bien placée pour savoir quoi dire ou comment apporter son aide à Mathéo, elle s'éloigne d'un pas après ses premiers mots la tête baissée, elle a l'impression qu'il à mal pris ses mots et qu'elle la mit en colère ce qui n'était pas son but, elle qui voulait juste aider était, au final, bien inutile et ne servait à rien. " Désolé, je ne te sers à rien aujourd'hui... Je ne suis pas capable de t'aider, je n'ai pas le même type de famille que toi et mes paroles ne servent à rien dans ta situation ", C'était difficile pour elle de ne pas savoir gérer la situation, elle était normalement toujours capable de comprendre et d'analyser les choses pour pouvoir trouver ou du moins proposer une solution, mais là, elle ne pouvait rien faire, personne ne voulait rien faire, car les deux partis n'étaient pas prêts à réellement vouloir arranger les choses, la situation, c'était beaucoup trop empiré pour pouvoir être arrangé d'une quelconque façon. La mère et le fils n'auraient jamais une relation courtoise, ils n'arriveraient jamais à s'aimer sans se haïr en même temps. Tout cela déprimait beaucoup Ayla qui n'était pas certaines de pouvoir tenir sans sa famille comme soutien, et comme moteur, elle aurait aimé que ses vacances tournent bien pour le brun pour qu'il reprenne fois en l'amour d'une mère et d'une famille, mais rien ne, c'était passer comme elle l'aurait voulu, mais le brun semblait trop en colère pour vouloir laisser une nouvelle chance à sa mère qui s'était joué de lui ce qui était totalement normal, mais qui rendait la situation tellement complexe que la blondinette n'était pas sûre qu'un jour, ils pourraient réparer les dégâts causer à leur relation pourtant, ils partageait le même sang, ils devraient être plus proche l'un de l'autre surtout après l'abandon du père du brun, mais non cela les avaient éloignés et aujourd'hui, la famille avait définitivement éclater. Et pour un adolescent de dix-sept ans qui allait quitter l'école cela ne pouvait être qu'une dure épreuve, un obstacle qui était vraiment très difficile à surmonter. " J'aimerais pouvoir aider, mais je ne peux pas ne vivant pas la même situation"


L'aiglonne ne pouvait pas faire grand chose d'autre que d'écouter, être présente pour le brun et l'écouter se livrer à propos de ses vacances. Elle pouvait cependant l'aider sur un autre sujet, elle pouvait lui apprendre ce qu'était réellement l'amour, ce beau sentiment qui remplissait les cœurs, et créait des vies, pour cela, elle pouvait être utile, car elle connaissait ce qu'était l'amour, elle avait été aimer par sa famille. Lui non mais ce n'était pas très très grave Ayla allait lui apprendre, lui montrer, elle allait l'aimer et il allait se rendre compte que la haine et l'amour étaient des sentiments devaient être dissociés. Elle pouvait réussir à le faire pour lui qu'il se rend compte que ce qu'il avait connu jusqu'alors n'était pas la normalité, mais pour réussir, il lui fallait la confiance et l'envie du brun sans quoi elle ne pourrait rien obtenir. Son amour serait sans doute petit et pas assez important pour remplacer celui d'une mère, mais elle l'aimerait de tout son cœur et cela serait sans doute conséquent et important aux yeux du brun qui n'avait pas connu ce sentiment pour le moment. Ayla savait que pour aimer une personne, il fallait se laisser, réellement aller, s'ouvrir entièrement à elle pour la laisser apercevoir nos bons et nos mauvais côtés. " Je vais t'apprendre à dissocier l'amour et la haine, parce que ses deux sentiments ne doivent pas être mis ensemble en temps normal. Tu dois juste laisser une chance à d'autre personne de te montrer ce qu'est le vrai amour... Même si je sais que c'est sans doute difficiles à croire vu que ce n'est pas ce qu'à vécu jusqu'à présent." La Serdaigle ne peut pas faire ou dire plus, elle ne peut pas prouver ses mots de manière immédiate, ils leur faudra du temps pour apprendre à s'aimer et non pas à s'apprécier, pour avancer et découvrir l'amour cela ne se faisait pas du jour au lendemain. Il allait devoir lui donner sa confiance et laisser le temps faire son œuvre. Le Serpentard disait qu'il s'en sortait toujours et que cela arriverait aussi cette fois-ci, elle aimerait le croire sur parole, mais elle avait peur pour lui, que cette fois-ci, cela soit trop dur à surmonter. Elle allait être présente autant que possible, pour être sûre qu'il remonte bien la pente, une bonne fois pour toute. " Je ne te laisserais pas seul de toute manière, tu n'auras pas le choix que de remonter la pente si tu ne veux pas que je te botte les fesses" Ayla tentait de faire un peu d'humour, pour détendre l'atmosphère un peu autant que possible au vu de la tension qui régnait dans ce couloir désormais désert.



Mathéo revint sur sa mère, sur le fait qu'il n'arrivait pas à croire que tout cela ne soit que du faux, que sa mère se soit jouer ainsi de lui, que ses mots n'ai pas été un minimum pensé. Mais Ayla, elle pensait que tout n'avait pas été faux, que même si le rapprochement avait des fins plus que douteuse, la femme ne s'était pas réellement forcé à aller vers son fils, elle avait dû se faire prendre à son propre jeu en parlant au jeune garçon, vouloir en savoir bien plus que nécessaire et se rapprocher de lui plus que voulu à la base. Elle restait
une mère, une très mauvaise mère, mais une mère quand même avec un minimum d'instinct maternelle, malheureusement celui-ci n'avait pas été assez présent pour ne pas courir dans le plan du fameux oncle Phil. " Je ne pense pas que tout soit faux... À mon avis et cela n'engage que moi, elle s'est rapprochée de toi pour suivre leur plan, mais au fur et à mesure, son instinct maternel à refait un peu surface, pas assez malheureusement pour vous..." Le serpent lui annonça qu'il lui avait parlé d'elle, et cette fois, il la regardait droit dans les yeux ce qui était une bonne chose, la curiosité de la blonde était piquée, elle voulait désormais savoir ce que son petit ami avait pu dire sur elle à sa mère. " Je peux savoir ce que tu lui à dis sur moi... Où suis-je trop curieuse ? Gros défaut de fabrication dont j'ai hérité de ma mère"
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Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Lui-même en mangemort.
Patronus: Renard
Capacité spéciale: Aucune

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MessageSujet: Re: Ayla ▬ Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.  Ayla ▬  Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them. EmptyMar 12 Juil - 4:42


“Destiny has two ways of crushing us... By refusing our wishes... And by fulfilling them.”



Ayla & Mathéo




Les sujets de conversations tournaient autour de ses vacances, de sa mère et de son oncle Phil, ce qui n’avait rien d’étonnant vu ce que Mathéo venait de balancer. Ses vacances avaient été un mélange d’horreur et de bonheur. Oui c’était compliqué. Compliqué à expliquer même pour le jeune homme. La colère était encore tellement présente en Mathéo qu’il avait du mal à réfléchir, et à se poser. Tout cela était tellement dur à vivre. Il aurait aimé être plus fort, être capable de contrôler sa propre colère, sans avoir peur de perdre le contrôle à chaque fois qu’il se trouvait dans la même pièce que sa propre famille. Oui parce que c’était sa famille, c’était ça le pire, le plus triste. Il était incapable de vivre avec sa famille sans avoir peur de complètement sortir de ses gonds. Ce n’était pas quelque chose de normal. Mais Mathéo n’avait pas une famille comme les autres, bien au contraire. Ses relations familiales semblaient tellement différentes de ceux des autres jeunes de son âge, à commencer par Ayla qui semblait, selon ses dires, avoir une famille formidable qui était vraiment prête à tout pour elle. Une famille qui était à son écoute et avec qui elle avait de nombreux magnifiques souvenirs. Une famille qu’elle aimait retrouver pour les vacances, où elle n’avait pas peur de retourner. Le jeune homme aimerait être à sa place. De temps en temps, il pensait aux autres familles, et à quel point la vie semblait plus simple. Et il aurait voulu l’espace d’un instant, échanger sa vie avec quelqu’un d’autre et pouvoir souffler, pouvoir rentrer chez lui et être accueilli chaleureusement par des gens qui se préoccupaient de lui sincèrement. Mais ce n’était pas possible. On ne pouvait pas choisir sa famille et on ne peut encore moins la changer.

La jeune femme lui avait dit qu’il ne pouvait pas réagir comme ça, qu’il devait apprendre à contrôler cette colère qui était en lui pour ne pas se retrouver dans de telles situations. Mais c’était dur voir même impossible. Elle ne pouvait pas comprendre, elle avait une gentille petite famille qui l’aimait et prenait soin d’elle. Chez lui, c’était tellement différent. Il lui avait peut-être répondu un peu trop violement mais ce n’était pas son intention première. Il lui avait demandé si elle pensait qu’il avait vraiment envie d’être comme ça, et que c’était le seul moyen de survivre quand on a une famille comme celle de Mathéo. Il ne voulait pas être méchant envers elle, car elle n’y était pour rien. Après tout, non elle ne pouvait pas comprendre, elle ne pouvait pas savoir ce qu’il fallait faire pour survivre dans ce genre d’ambiance parce qu’elle ne l’avait pas vécu. Pas comme lui. Et il n’allait pas lui en vouloir d’avoir eu une enfance heureuse, et d’avoir une famille soudée. C’était stupide, tout comme sa réaction envers elle à ce moment précis. La jeune femme s’excusa, parce qu’elle ne servait à rien aujourd’hui, qu’elle n’était pas capable de l’aider, parce qu’elle n’avait pas le même type de famille que lui et que ses paroles ne pouvaient pas servir dans cette situation.

*Elle n’est pas contre toi Mathéo.*

– Excuse-moi, je ne voulais pas te parler comme ça. Bien sûr que tu ne comprends pas et heureusement pour toi.

Répondit le jeune homme. Oui il devait s’excuser auprès d’elle. Elle n’était pas responsable de ses propres malheurs et au final elle ne cherchait qu’à l’aider du mieux qu’il pouvait. Elle n’était pas l’objet de sa colère bien au contraire. Mais cette situation pesait tellement sur le jeune homme, que c’était comme si elle le dévorait de l’intérieur. Il était toujours très en colère contre sa mère, contre son oncle. Bien que son retour à Poudlard l’ait apaisé, en reparler aujourd’hui lui avait fait remonté tous ses sentiments qu’il avait essayé d’étouffer ces derniers jours. L’habitude de tout garder pour lui était tenace et ne le servait pas, encore aujourd’hui.

Et puis il avait dix-sept ans seulement, à peine. Et il devrait bientôt quitter Poudlard. Maintenant qu’il s’était vraiment brouillé avec la seule famille qu’il ait jamais eu, qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir faire ? Il avait bien trop de fierté pour retourner là-bas comme si de rien n’était. Alors il devrait surement construire sa vie de zéro. Les prochains mois semblaient vouloir être compliqué. Ayla lui confia qu’elle aimerait aider, mais elle ne pouvait pas, ne vivant pas la même situation. C’était vrai. Mais ce n’était pas de sa faute. Il valait mieux pour elle qu’elle soit incapable d’aider après tout. Il préférait qu’elle ait une belle vie, une belle famille, qu’elle soit heureuse plutôt qu’elle soit au fond du trou ou dans la même situation que lui en ce moment.

Dans tous les cas, elle était là pour lui. Elle était présente, et elle l’écoutait. Elle était une oreille attentive dont Mathéo avait cruellement besoin, même s’il ne l’avouerait surement jamais à voix haute.

Et l’amour ce sentiment tellement complexe qui avait une définition différente pour chaque personne. Pour certains, elle n’était que synonyme de beauté et de bonheur. Mathéo, de ce côté-là, avait eu une expérience plutôt différente et en général dans son vocabulaire le mot amour était souvent associé à la haine. Ayla lui confia qu’elle allait lui apprendre à dissocier l’amour de la haine car ces deux sentiments de devraient pas être mis ensemble en temps normal. Il devait juste laisser une chance à une autre personne de lui montrer ce qu’était le vrai amour, même si c’était difficile pour lui en vue de ce qu’il avait vécu jusqu’à présent.

*Tu dois pas avoir peur de donner ton cœur à quelqu’un à cause de ce que tu as vécu avec ta famille, mon grand.*

Il s’en sortait toujours. Voilà ce qu’il annonça à la jeune fille. Il voulait la rassurer, et éviter qu’elle s’inquiète pour lui. Après tout, ce n’était pas totalement faux. Il s’en était toujours sorti jusqu’à maintenant alors il pouvait bien continuer sur la même lancée. Chacune des épreuves qu’il avait vécues auparavant l’avait rendu plus fort, celle-ci l’aiderait surement de la même façon à grandir. Même si au fond de lui il n’en avait pas très envie. L’important était de rassurer la Serdaigle de toute manière, lui aviserait plus tard. Elle lui expliqua qu’elle ne le laisserait pas seul de toute manière, qu’il n’aurait pas d’autre choix que de remonter la pente s’il ne voulait pas qu’elle lui botte les fesses. Le jeune homme eut un petit sourire au coin des lèvres. Une petite tentative d’humour pour apaiser la situation. Au moins, ils se ressemblaient sur ce genre de choses.

Mathéo avait vraiment du mal à se faire à l’idée que tout ces moments passés avec sa maman n’était que du vent, qu’un coup monté de toute pièce et orchestré par Phil. Ils s’étaient dit beaucoup de choses plus ou moins personnels. Peut-on vraiment aller aussi loin juste pour mener un plan aussi machiavélique. Ayla ne pensait pas non plus que tout est été faux. Elle s’était rapproché de lui pour suivre le plan mais l’instant maternel avait peut-être refait surface à un moment, pas assez néanmoins.

– Je suis peut-être complètement stupide ou naïf mais j’ai vraiment besoin de croire au moins un instant qu’elle n’a pas été totalement malhonnête.

Répondit le jeune homme. Oui il avait besoin de croire qu’elle avait vraiment pensé ce qu’elle lui avait dit. Qu’elle avait vraiment été elle-même lorsqu’elle lui avait parlé d’une histoire resté très longtemps tabou dans la famille Collins.

– Sans ce mec, ma famille se porterait beaucoup mieux.

Lança-t-il. A chaque fois qu’il parlait de son oncle, il ne pouvait s’empêcher de fuir le regard d’Ayla. Peut-être pour éviter que ses yeux le trahissent. La haine qu’il éprouvait par rapport à cet homme était inconsidérable. Et s’il n’existait pas, s’il était mort, tout le monde se porterait mieux, y compris sa mère. Ce n’était qu’un poison, voilà ce qu’il était. Bien sûr, Mathéo n’était pas un tueur loin de là, et ne ferait jamais ça. Mais il ne pouvait pas s’empêcher d’y penser. C’était horrible, vraiment horrible de souhaiter la mort de quelqu’un. Peut-être aussi à cause de ce sentiment d’être quelqu’un de foncièrement méchant qu’il ne voulait pas poser son regard sur une personne aussi douce, en même temps.

Il avait laissé échapper qu’il avait parlé d’elle à sa mère. La réaction ne se fit pas attendre, et Ayla lui demanda presque instantanément ce qu’il lui avait raconté. Avant de se rattraper en demandant si elle n’était pas trop curieuse, un défaut qu’elle avait apparemment hérité de sa mère. Le jeune homme esquissa un sourire, amusé par la réaction de la belle Serdaigle.

– Je lui ai dit que j’avais rencontré une fille qui s’appelait Ayla Abbot et que je t’aimais bien.

Répondit-il avec un petit sourire malicieux sachant très bien que la jeune femme ne serait surement pas satisfaite avec une réponse aussi courte.

C’était le deuxième mardi des vacances que le sujet avait été abordé. Ils étaient partis se balader en forêt, et sa mère s’était risqué à aborder le sujet des filles. Alors Mathéo lui avait raconté un petit peu qu’il ne s’était jamais vraiment intéressé aux filles avant cette année, ce qui avait surement surpris sa mère vu l’expression de son visage, mais elle n’avait pas fait plus de commentaires. Et puis, il lui avait parlé de cette première fois où il avait discuté avec Ayla au terrain de Quidditch. Il lui avait décrit la jeune femme physiquement, et lui avait dit qu’il la trouvait vraiment extraordinaire. Sa mère l’avait écouté patiemment, un sourire aux lèvres. Il n’avait pas donné son nom encore, il l’avait seulement décrite comme une jolie Serdaigle. Sa mère lui avait demandé s’il se voyait plus loin avec la jeune femme. Mathéo n’avait pas vraiment su quoi répondre à ça. A vrai dire, il ne s’était pas encore trop posé la question à ce moment-là. Puis elle lui avait demandé comment cette jeune femme qui avait réussi à taper dans l’œil à son fils s’appelait. Il lui avait répondu. Petite mimique étrange sur le visage de sa mère après cette révélation.

– Elle a eu une réaction bizarre quand elle a entendu ton nom de famille, comme si ça lui était familier.

Confia le Serpentard.





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