Caleb - I'll be back for you no matter where you go

Le huis-clos était levé. Enfin les élèves allaient pouvoir sortir sans crainte de se faire avoir par les mangemorts, ils allaient pouvoir être libres de leur mouvement et Jaylin allait enfin pouvoir se casser de ce château pourris qui l’enfermait. Elle avait passé ces derniers mois de manière horrible, cassant, brisant les objets qui se présentait à elle, déprimant, se faisant engueuler, engueulant à son tour, toutes les émotions y était passé y compris la tristesse. Mais s’il y avait une chose qui l’avait rendu heureuse c’était les lettres qu’elle avait reçu de la part de Caleb. Il allait bien, il s’était inquiété pour sa vie à cause de son statut de sang, ce qui était normal et cela n’avait pas forcement aider Jaylin a se sentir plus sereine. Evidemment qu’elle avait peur pour lui, tout ce que lui avait dit Télia ou tout ce que Jay avait dit, avait ouvert l’esprit de la demoiselle. En apprenant la levée du huis-clos la première chose que la serdaigle avait fait, c’était envoyer un hibou à Tibus pour lui demander de dégager. Elle avait été gentille dans sa lettre même l’envie d’écrire ‘Tu peux dégager, s’il te plait ?’ avait été très forte. Ho oui elle aurait aimé pouvoir écrire ça au lieu de faire quelque chose d’un peu plus correct, mais le hibou était parti avec les mots qu’elle avait griffonné. Le message était clair, Tibus comprendrait son envie. Elle observa un instant le hibou s’envoler loin en se demandant combien de temps il mettrait pour aller jusqu’à l’ancien poufsouffle, mais lorsqu’elle perdit de vue l’oiseau, Jay s’en alla de la volière. Il n’y avait plus de neige et le temps était clément, agréable sensation que de sentir le vent dans ses cheveux. La serdaigle espérait pouvoir avoir une réponse rapide, très rapide, elle voulait s’en allait, elle voulait retrouver Caleb. Il lui avait terriblement manqué, plus que ce qu’elle n’aurait pensé et c’était pour cette raison qu’elle voulait aller le retrouver. Mais sans Tib dans ses pattes. La jeune femme traversa le château en direction de sa salle commune pour se changer, elle n’avait pas cours aujourd’hui, la joie du huis-clos avait entraîner un tel engouement de joie que Jaylin de son côté avait choisit de ne pas y aller. Enfilant des vêtements plus confortables, attendant que le hibou de Tib dédaigne à revenir pour lui donner une réponse et qu’elle puisse se barrer d’ici, la jeune femme en flânant dans les couloirs ne s’attendait pas à voir le fameux garçon dans l’établissement. Apparemment il avait reçu son hibou. Il courrait comme un demeuré dans les couloirs et lorsqu’il l’aperçu Tib lui donna donc sa réponse. Deux heures ?! Sérieusement ? Elle aurait dû être moins gentille. Rouspétant intérieurement, Jaylin répondit au garçon : « Deux heures seulement ? Crois-moi Tib que je vais en profiter plus longtemps. » Elle n’en avait rien à faire que les gens puissent écouter ce que Tibus Tagel venait de lui dire concernant les attentions qu’elle comptait faire à Caleb, elle s’en fichait qu’Allison Carter ait pu entendre tout ça et elle s’en fichait que les gens trouvent ça étrange que deux heures ne soit pas suffisant. L’ancien poufsouffle ne prit même pas le temps de répondre avant de continuer sa course pour aller rejoindre Télia. Malgré la discussion que les deux amies avaient eu la dernière fois concernant l’amour, Jay se fit la remarque intérieure que Télia aurait le droit de la remercier pour avoir fait venir Tibus vers elle.

Jaylin se mit alors à courir à son tour dans la direction opposé de Tibus, afin de sortir de l’établissement. Rien à faire qu’elle ne puisse pas ou non, qu’elle se fasse engueuler, Jay était déterminée à y aller. Sans savoir d’ailleurs où elle allait aller, puisque l’appartement de Caleb lui était totalement étranger. En chemin elle bouscula de pleins fouet Elliot Tagel, frère de Tibus. « Pardon, je suis pressée. Attends, tu sais quel est le numéro de l’appart de Tib ? » demanda-t-elle au garçon. Elliot n’était pas quelqu’un de stupide, sachant surement pourquoi elle courait ainsi et lui donna sa réponse. Toute heureuse, Jaylin lui sourit avant de reprendre sa course. Avant de disparaitre, elle lui balança : « Au fait Tib est au château, il cour comme un demeuré voir Télia. ». Arrivé au portail du château, Jaylin qui avait tout juste appris le transplanage, se concentra pour pouvoir y aller. Elle pensa à Caleb, a son envie d’être avec lui, cette détermination et visualisa l’université qu’elle avait déjà vu. Elle transplana rapidement pour faire face à la bâtisse en pleins cœur de Londres. Jaylin avait le numéro en tête, mais pour le coup elle ignorait totalement où se trouvait les résidences universitaires. Elle qui voulait tout bien faire se retrouvait un peu penaude de ne pas savoir comment aller à l’appartement. La serdaigle marcha vite, pour finalement demander le chemin à l’un des étudiants qui passaient par-là. Il l’observa attentivement et Jaylin se demanda si elle n’avait pas une tête de demeurée à voir le regard qu’il lui lança. Bon elle devrait peut-être trouver un miroir histoire de voir si elle était a peu près présentable. Remerciant l’étudiant, elle reprit le chemin des résidences, d’un pas précipité. En chemin elle s’observa dans une vitrine. Ouais, Jay avait été plus présentable, ses fringues étaient d’un commun, ses cheveux étaient un peu en pagaille. Un instant, comme une idiote elle entreprit de se coiffer avec ses doigts pour redonner une image un peu mieux à sa coiffure, mais lorsqu’elle remarqua que ça ne faisait qu’empirer le bordel, la jeune femme chopa un élastique dans la poche de son jean et attacha sa chevelure en queue de cheval. Il allait la prendre pour une folle et voyant tout ce qu’elle faisait pour plaire, Jaylin pensa elle-même qu’elle l’était. C’était une jolie fille après tout, pas besoin d’artifice pour être belle, mais là elle sentait au fond d’elle une sorte de pression nouvelle très étrange. Elle tourna les talons et entra dans l’endroit où se trouvait les appartements. Arrivée devant celui qu’occupait Tib et Cab, Jaylin se stoppa un moment. Elle y était. Des mois d’attentes et la voilà devant, avec la discussion qu’elle avait eu avec Télia en tête et elle se surpris à ressentir une excitation mélangée à de la peur. Et s’il n’était pas content de la voir ? Elle aurait dû envoyer un hibou avant. Sa respiration était toujours forte d’avoir marché vite. Jaylin reprit son souffle avant de frapper. Un instant plus tard, elle entendit la clé dans la serrure et Caleb lui ouvrit. Son cœur fit un bond dans sa poitrine, heureux de le revoir après si longtemps. « Caleb ! ». N’y tenant plus elle sauta dans ses bras et l’embrassa. « Tib est venu en furie à Poudlard pour voir Télia, alors je viens en furie pour te voir. » balança-t-elle toujours dans ses bras. Elle ne savait pas comment elle avait pu passer des mois sans le voir, ça avait été un véritable calvaire pour elle. Jaylin le fixa longuement reprenant ses lèvres, puis rompant le baisé elle observa l’appartement. « Une vraie garçonnière votre appartement. Ta chambre ressemble-t-elle au reste de l’appart ? » demanda-t-elle avec un petit sourire en coin.

Caleb dormait, il était enroulé dans sa couette et se trouvait bien au pays des rêves profitant simplement du fait que personne ne vienne le réveillé normalement Tibus le faisait depuis la mise en place d'un contrôle à l'entrée de l'université vu qu'aucun des deux n'avaient prêté allégeance ils restaient là a traîné. Mais aujourd'hui son poto n'était pas venu lui hurler dans les oreilles pour le réveillé et avoir de la compagnie le Poufsouffle ne supportant pas de se retrouver seul avec rien à faire c'était donc une donnée différente mais quand on dors on ne remarque pas les différences on profite juste de son sommeil et rien de plus. Un bruit le réveilla par contre quelqu'un se trouvait à la porte et son poto ne semblait pas bouger pour aller ouvrir, vêtu seulement de son caleçon et la trace de l'oreiller encore présente sur la joue le garçon quitta son cocon de douceur pour aller ouvrir la porte ne s'attendant pas à voir Jaylin de l'autre côté ça c'était sur et certain surtout que la jeune femme lui sauta dessus, tout en parlant vite et de plein de chose différente sans doute parce qu'elle avait un tas de chose à lui dire depuis la dernière fois qu'ils c'étaient vu mais l'esprit encore embrumé de Caleb avait du mal à suivre il serra la jeune femme contre lui en laissant le temps à sa tête de se mettre en marche et d'analyser la situation. " Jaylin" Il avait vraiment loupé un chapitre comment Tibus pouvait-il être à Poudlard, et la menace mangemort ? Et le huis -clos le Poufsouffle ne serait quand même pas partie sans rien lui dire ? Sinon il allait mourir quand il rentrerait même si il était en manque son pote passait avant sa saucisse quand même du coup il posa directement la question à la brunette pour avoir enfin des réponses et pouvoir mieux comprendre tout ce qui était entrain de se penser. " Attend Attend, comment a t-il pu aller à Poudlard ? Je dormais moi je ne comprend rien vous n'êtes plus bloqué dans l'école ? Si il est partis sauté son aiglonne et qu'il ne m'as pas prévenu que je pouvais enfin te voir je vais le castré celui-là"


Il adorait son pote mais celui-là il était sans doute un peu trop égoïste pour son propre bien mais bon il n'allait pas passer trop de temps sur cette histoire il avait Jaylin devant lui et il avait entendit le mot chambre dans sa dernière phrase ce qui intéressait fortement le garçon même si pour le coup elle ne serait pas déçu il venait de quitter son lit tout était donc encore défait et plongé dans la pénombre le beau brun dormant dans le noir complet. " C'est chez Tib et moi on ne pouvait pas faire autrement que d'avoir une garçonnière" Il ne lui dirait sans doute pas qu'elle était la première fille qu'il ramenait là, il voulait juste continué à l'embrasser et la tenir contre lui, du coup il lui vola un baiser à son tour avant de répondre à sa question sur sa chambre. " Ma chambre me ressemble, je l'ai plus personnalisé qu'on a fait attention au reste de l'appartement, je te montre si tu veux mais tu ne juge pas l'état du lit je me lève tout juste" Il la tira vers la chambre en souriant avant d'ajouter une fois devant la porte prêt à laisser entrée la jeune femme dans son antre. " Et puis quand tu y sera nue et gémissante tu l'adorera mon lit encore tout chaud" Il n'était pas dupe elle ne voulait pas aller dans sa chambre pour regarder si la couleur du papier peint lui plaisait elle le ferait peut-être après une fois qu'il l'aurait fait grimper au rideau et qu'ils auraient pu fêter leur retrouvaille comme il se devait.



" Bienvenue dans mon antre personnel fait comme chez toi princesse" Et il poussa la porte de sa chambre pour la laissée entre entrant derrière elle en souriant on y voyait pas grand chose pour le moment et il alla allumé la lumière la jeune femme ne connaissant pas les lieux il ne voulait pas qu'elle se fasse mal en tombant ou en se cognant sur un de ses meubles. Ensuite il l'attira contre lui pour l'embrasser à nouveau elle lui avait tellement manqué qu'il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir envie de l'embrasser.

Le huit clos levé il n’avait pas fallu beaucoup de temps à Jaylin pour être convaincu que la seule chose à faire été d’aller voir Caleb. Adieu cours, adieu monotonie, elle allait enfin le revoir après plus de six mois sans sa présence à ses côtés. Et dieu savait qu’il s’était passé beaucoup de chose dans l’esprit de la jeune femme. Exécrable avec les autres, insultantes devant les professeurs, énervée, agacée, nerveuses, triste, seule, tout un tas de sentiments étaient passé par là et celui qu’elle gardait au plus profond d’elle-même était l’amour. Elle s’en était rendu compte il y a peu, enfin elle le savait, mais en parler avec Télia l’avait poussé non seulement à envoyer une lettre à Caleb de peur qu’elle ne le perde, mais en plus à accepter plus ou moins qu’un tel bonheur lui était possible, alors qu’elle se le refusait. Et elle avait sans doute fait un acte de véritable amitié en demandant à Tib de dégager de l’appartement puisque ce fou furieux avait couru comme un demeuré pour retrouver sa chère et tendre Télia. Cette dernière lui devrait une fière chandelle dès qu’elle apprendra. Et oui même si les deux jeunes filles avaient faillit se taper dessus ça n’empêchait pas d’être amies quand même. N’empêche bien que Jaylin traitait Tib de demeuré, il n’en resta pas moins qu’à l’annonce d’avoir un peu de temps avec Caleb, elle avait filé sans rien dire à personne pour le rejoindre. Jaylin n’avait même pas réfléchit à se dire qu’elle pourrait lui envoyer un hibou avant, ni même sur le fait qu’elle ne connaissait pas le numéro de son appartement mais Eliot, comme un ange tombé du ciel, que la jeune femme bouscula lui donna sa réponse. Et là voilà maintenant après avoir couru, essayé de se rendre présentable, pour une femme qui aimait se trouver belle, mais qui n’avait sans doute pas prévu d’avoir une réponse aussi rapide de la part du blond, n’était pas au meilleure de sa forme. Mais elle était tout heureuse, excitée et en même temps tiraillé. Cab et Jay continuaient à jouer un jeu, même si ce dernier avait dit dans ses lettres qu’il ne pensait pas moins concernant l’amour qu’il lui portait, il lui avait dit qu’il ne le dirait pas. Alors si elle craquait aujourd’hui dans ses bras, ce serait la fin du jeu ? Un autre type de relation comme lui avait dit Télia ? Ouais il faudrait réfléchir à ça avant, en fait ça aurait été mieux, parce que maintenant elle avait frappé à sa porte et attendait comme une gamine qu’il lui ouvre. Et elle espérait sincèrement qu’il serait dans son appart à ce moment-là, sinon elle allait être telle une idiote à attendre sans savoir combien de temps. Mais lorsqu’il ouvrit, Jaylin ne put s’empêcher de sauter dans ses bras pour l’embrasser. Il la serra contre elle et prononça son prénom, ce qui fit frémir la jeune femme. Cette dernière l’observa, toujours serrer contre lui, et remarqua qu’il semblait qu’il venait tout juste de se réveiller, l’air un peu perdu. En même temps Tib n’avait sans doute pas dû lui dire que le huit clos était levé. Mais il reprit rapidement ses esprits en lui posant pleins de questions, se demandant d’ailleurs pourquoi son meilleur pote ne l’avait pas réveillé avant pour le lui dire. Souriante, Jaylin lui répondit : « Le huit clos a été levé aujourd’hui. J’ai envoyé une lettre à Tib, pour qu’il s’en aille et te faire la surprise en venant ici passer du temps avec toi. Il est venu comme un demeuré à Poudlard et m’a balancé que j’avais deux heures de libre avant qu’il revienne. Deux heures seulement ! Si tu veux le castrer pour ça ne te gêne pas. » Comment ça elle était méchante ? En même temps dans sa lettre elle avait parlé d’un petit moment, mais traduit dans le langage de Jay ce n’était pas seulement deux heures. Et s’il revenait vraiment dans les deux heures suivantes, elle préparerait sa vengeance, quitte d’ailleurs à mettre un sort sur la porte pour empêcher quiconque d’entrer. C’était une idée. Si Caleb ne voulait pas castrer son pote, elle pouvait toujours faire ça.

Jaylin continua à parler encore, comme elle ne l’avait pas fait depuis six mois en vrai avec lui. Et elle donnait sans doute beaucoup d’information à la minute, mais faisant également des commentaires sur l’appartement que les garçons occupaient. D’un côté c’était une vraie garçonnière, mais de l’autre quand on connaissait le duo ce n’était pas étonnant à voir. Caleb lui en fit la remarque et les yeux de Jaylin qui parcourait l’endroit ne put qu’acquiescer : « C’est pas faux, mais je m’étais fait une vision de votre appartement et c’est très différent. » Evidemment qu’elle s’était faite une idée du logement, vu qu’elle avait rêvé mainte et mainte fois d’y aller en courant, huit clos ou non, c’était d’ailleurs cette image qui la faisait tenir. Mais un peu comme on idéalisait Poudlard quand on était enfant, elle avait sans doute eu une idée fausse de l’appartement. Quoiqu’au final à part le fait que ce soit des garçons qui vivent là-dedans, c’était a peu près identique. Elle s’imaginait bien vivre dans ce genre d’endroit, peut-être en colocation ou plus si affinité. Alors qu’elle demandait si la chambre était pareil au reste de l’appartement, il lui vola un baisé avant de lui dire que ce n’était pas le cas. Elle lui ressemblait et il confirma l’hypothèse comme quoi il venait juste de se réveiller. Apparemment il allait rapidement retrouver son lit. « J’ai hâte de voir ça, mais vous ne devez pas travailler beaucoup pour que tu te lèves à cette heure-ci. » Après avec l’état des derniers mois ce n’était pas étonnant que les deux garçons n’aient pas envie de mettre les pieds à l’université. Jaylin avait été obligé d’aller en cours de son côté et Ayla comme Télia étaient témoins de ce que ça avait donné pour l’érudite. Elle lui vola un nouveau baisé, avant qu’il ne la tire vers la chambre en question. A ses mots, Jaylin se mit à sourire : « Je ne doute pas une seconde d’avoir bien chaud, suffit juste que je sois nue et gémissante maintenant. » Comme un petit défi lancé, cela ne tenait qu’à lui.

Il poussa la porte de la chambre, mais elle n’entra pas trop, de peur de tomber sur quelque chose dans le noir, de se casser la gueule et de ne plus être capable de fêter dignement leurs retrouvailles. Aller après six mois, on file à l’hopital … si on pouvait éviter. Mais Caleb après lui avait dit de faire comme chez elle, alluma la lumière. Jaylin eu donc un aperçu de la pièce, sans avoir le temps de faire un seul commentaire là-dessus, Caleb la ramena à lui pour l’embrasser à nouveau. La jeune femme plaça ses bras autour de la nuque du jeune homme pour savourer le plus longtemps possible le goût de ses lèvres. Rompant toutefois le baisé, elle murmura : « C’était beaucoup trop long … » Le départ à l’université, le huit clos, tout avait été contre eux depuis le début de l’année scolaire, mais aujourd’hui, il pouvaient enfin profiter de l’autre. Plus que deux heures, bordel ! Faisant attention où elle marchait, elle prit la main de Caleb, pour l’emmener jusqu’au bord du lit avant de déposer à nouveau ses lèvres contre les ciels. Dans la vision qu’elle avait eu de la chambre, le lit avait l’air très confortable et semblait leur tendre les bras.

Le réveil du jour avait été différent de tout ceux de la semaine pour Caleb déjà parce qu'il était beaucoup plus tôt lui qui ne pouvait plus aller en cours ne se levait plus avec les poules. Et en plus il avait été réveiller par Jaylin qui devait normalement être bloquée à Poudlard à cause du huis clos ce qui était un peu difficile à comprendre quand on venait tout juste de sortir des bras de Morphée surtout que normalement il vivait avec Tibus et que ce dernier ne semblait plus être présent dans leur appartement c'étant sauvé sans apprendre à son poto de toujours que le monde sorcier n'était plus en proie à la folie des mangemorts mais de nouveau libre de vivre sa vie comme il l'entendait. Ses pensées allait donc dans tout les sens passant du fait de pouvoir de nouveau sortir, aller en cours, voir Jaylin au fait de tuer son binôme pour n'avoir rien dit plutôt le tout se bousculant dans un drôle de mélange si bien qu'il ne savait plus réellement se situé dans la situation actuel. Mais du coup il essayait de ce concentrer sur la présence de Jaylin et sur les paroles qui sortait de bouche pour réussir à se situer un peu mieux dans l'espace et la situation c'était vraiment un réveil bizarre et pour peu il aurait pu penser être encore entrain de dormir mais cela n'était pas le cas parce que dans ses rêves la brunette ne tenait jamais aussi longtemps habillée; oui son esprit était lui aussi un peu coquin sur les bords mais cela faisait sa personne et tout le monde devait se douter qu'il avait régulièrement se genre de rêve dans l'esprit. " Jay bébé ne traite pas mon meilleur pote de demeuré il a juste le zboub en feu de ne pas avoir pu revoir se chérie avant c'est rien de bien grave. Deux heures et tu ne le dis que maintenant je vais mettre un sort sur la porte il ne pourra pas rentré quand il le souhaitera cela sera ma vengeance pour le non réveille de ce matin, bon sang ce Tibus et son cerveau c'est pas encore tout à fait ça j'ai encore un peu de boulot à faire" Parce qu'il ne serait pas mauvais au point de castrer son pote il voulait que celui-ci puisse avoir un jour une descendance et puis c'était son poto et on ne faisait pas de mal à son poto même quand celui-ci était un peu crétin sur les bords et ne pensait pas toujours à tout quand il s'agissait de pouvoir aller sauter une fille rapidos chose que pouvait comprendre Caleb il aurait peut-être fait pareil si il avait appris en premier que le château n'était plus bloqué.

Le regard de Jaylin passait sur l'appartement elle le scrutait de long en large et le brun eut un sourire l'endroit n'était pas parfaitement rangé c'était clair et net mais c'était leur chez eux et c'était comme ça qu'ils se sentaient bien surtout que ses derniers temps il n'avait peut la tête à faire du rangement était un peu trop perturbé par la situation du monde magique. Il comprenait du coup que la jeune femme avait imaginer son lieu de vie sans réussir à avoir une image correcte de l'endroit mais au moins elle pouvait voir par elle même à quoi ressemblait l'appartement de son amant. " Au moins là tu le vois enfin par toi même et comme ça tu n'aura plus besoin de l'imaginer par la suite tu saura comment c'est chez nous et tu sera comme chez toi ici" Parce que bon maintenant qu'elle pouvait sortir de Poudlard comme elle le voulait il allait la faire venir souvent pour pouvoir l'avoir avec lui souvent et puis sa chambre était mieux ranger que le reste de l'appartement et il allait le montrer à la brunette qui serait dans un endroit un peu mieux ranger que le reste et elle serait moins perturbée surtout qu'une fois dans son lit il ne comptait pas la laisser se concentrer sur l'état de la pièce ou son heure de lever, il n'avait pas vraiment fait grand chose ses derniers temps mais sa vie allait reprendre son cours maintenant. " On ne pouvait plus aller à l'université sans prêté allégeance et le faire pour moi aurait été donner mon accord pour me faire marqué mon père aurait sauter sur l'occasion mais on bossait un peu depuis l'appartement pour pas prendre trop de retard mais c'était compliqué de s'y mettre quand on ne peut plus aller à son stage et à ses cours" Mais il n'avait pas craqué et avait tenu bon la barre pour ne pas avoir de regret par la suite prendre la marque aurait marqué la fin de sa vie pour lui. Et après un nouveau baisé volé par la jeune femme il la tira jusqu'à se chambre encore plonger dans la pénombre qui camoufla son petit sourire supérieur quand la jeune femme parla d'être nue et gémissante ce qui n'allait pas louper et pas prendre longtemps avant d'arriver. " Ne me chauffe pas trop princesse sinon tu finira nue et gémissante avant d'avoir pu voir que que se soit d'autre que le salon de l'appartement. Je me retient de ta sauter dessus pour ne pas passer pour un mal élevé depuis que je t'ai vu sur le pas de la porte"

Ne pas passer pour un salaud voilà l'envie de Caleb qui était trop heureux de retrouver la jeune femme pour tout gâcher il la lâcha pour allumer la lumière et lui dire de faire comme chez elle mais plutôt que de prendre possession du lieu elle préféra s'accrocher à son cou pour l'embrasser à nouveau le garçon n'étant pas comprendre il plaça ses mains sur les hanches de la jeune femme pour la coller à lui et ne pas la laisser prendre des distances. " Je suis tout à fait d'accord je n'avais pas prévu ce foutu huis clos je comptais d'invité à venir passer les vacances de noël ici avec moi" Mais ses plans était tomber à l'eau et il ne la retrouvait que maintenant comptant bien profiter de tout ça alors que la jeune femme le tirait vers son lit pour l'embrasser à nouveau. Le brun pris le contrôle de la situation, allongeant la demoiselle pour se placer au dessus d'elle tout en l'embrassant et en laissant une de ses mains faire des aller retour sous le haut de la jeune femme de la limite de son bas à sa poitrine il allait faire de leur retrouvaille un moment inoubliable pour la brunette.

Il y a des jours qu’on retient dans notre vie. Certains bons comme certains autres mauvais, mais on les revit continuellement et ils nous font tenir. Jaylin savait que ce jour-là resterait dans sa mémoire à jamais. Elle avait passé des mois entiers sans sa présence, des mois à péter des câbles toutes seule pour éviter de s’avouer à elle-même qu’elle aimait la personne qui venait de lui ouvrir la porte. Et Jaylin avait passés des mois a chercher un moyen de ne pas tomber amoureuse, elle avait essayé, mais son cœur avait battu sa raison pour lui montrer une possibilité dans laquelle elle serait heureuse.  La jeune femme se souviendrait de ce jour, de ce visage surpris qui se tenait devant elle, cette joie qu’elle avait eue quand elle l’avait embrassé à nouveau. Elle s’en souviendrait comme cette nuit passée dans la salle-sur-demande avec lui, un seul moment de bonheur où ils s’étaient retrouvés à nouveau. Depuis ce jour-là, depuis le moment où ils avaient décidé de ne pas tomber amoureux, Jaylin avait sut que ce ne serait pas possible, qu’un jour ou l’autre elle serait toucher par le sentiment d’amour. Et elle ignorait si ce serait le cas pour lui également, mais elle l’avait toujours su de son côté, elle avait eu besoin d’aide. Alors quand elle l’avait revu dans l’encadrement de la porte, son envie de lui sauter dessus avait pris le dessus et Jaylin avait déposer les siennes sur celle de Caleb, qui ne semblait pas vraiment réveiller. Sans doute que Tib n’avait rien dit et était partis sans prévenir, mais cela semblait logique vu qu’elle avait eu envie de faire une surprise à son amant. Elle ne pouvait pas vraiment dire petit-ami, car même s’ils couchaient ensemble et être loin de lui la rendait folle, jamais ils n’avaient remis cette question sur la table. Mais elle était à lui et lui était à elle. Enfin en espérant qu’il n’ait pas fricoter à droite à gauche pendant que Jay n’était pas là, mais elle lui faisait confiance et savait que même si à une autre époque avec une autre fille il l’aurait fait, avec Jay, Caleb avait changé. Ils avaient changé tous les deux. Elle expliqua la situation à son amant, concernant le huis clos qui avait été levé, expliquant par la même occasion que si Tib n’avait pas pris le temps de réveiller son pote c’était parce que cela devait rester une surprise, le blondinet en ayant simplement profiter pour aller retrouver sa Télia chérie. Alors oui peut-être qu’il aurait dû informer Cab avant, mais le plus cruel selon Jay c’était que ce genre Tibus ne leur avait donné que deux heures à passer en temps. La serdaigle fit une petite mou lorsque l’ancien serpentard lui interdit de traiter son meilleur ami de demeuré, mais elle lui répondit un peu taquine : « Je ne le dis que maintenant parce qu’il n’est pas question que je reste uniquement deux heures avec toi aujourd’hui. Je compte rester toute la journée au moins, voir plus longtemps, même si pour ça on doit mettre un sort pour éviter à Tib de rentrer. Mais je ne pense pas qu’il soit si stupide que ça, vu qu’il a compris que si je lui ai envoyé un hibou à lui c’était bien parce que je ne voulais pas que tu sois au courant de ma visite. » Elle marqua une petite pause, profitant d’être serrer contre lui, se rendant compte que peut-être Caleb aurait préféré être au courant au lieu de l’apprendre sur le fait. « Désolée je sais que tout le monde n’aime pas les surprises, mais j’espère que celle que je te fais te plais quand même. » Et sincèrement elle espérait que c’était le cas, parce que dans ce cas même si elle avait voyager dans le temps, Jaylin ne pourrait pas utiliser ce talent pour modifier les choses. Et puis cela aurait sans doute fait bizarre de voir Tib et Cab revenir à Poudlard en même temps.

Jaylin observa la pièce principale de l’appartement, ne s’imaginant pas vraiment tout ça comme ça. Avant le huis clos elle avait de nombreuses fois pensés à venir, mais c’était compliqué de quitter Poudlard surtout pour eux, alors elle avait simplement fait une image, un rêve de parfois être dans les bras de Caleb quand elle n’y était pas. Jaylin parfois en rêvait, comme si elle sentait la présence de son amant toujours auprès d’elle. L’appartement avait sans doute dû être leur quartier général pendant le huis clos et encore heureux pour Jay, les deux garçons se débrouillaient plutôt bien pour gérer leur logement, enfin pas niveau rangement, mais rien que niveau odeur, ça n’empestait pas. Faisant la réflexion à Caleb, le jeune homme lui fit comprendre que les images qu’elle s’était faites pouvaient disparaitre de son esprit vu qu’elle pourrait maintenant venir autant de fois qu’elle voudrait à l’appartement. « Comme chez moi ? Vraiment au point que tu me donnes un double des clés ? » demanda-t-elle en souriant. Elle en voulait bien une pour pouvoir vraiment venir quand elle voulait et puis faire de nouvelles surprises à Caleb. Si elle ne vivait pas à Poudlard, Jaylin aurait aimé passer son temps dans cet appartement avec lui. Pouvait-elle le faire ? Ou alors est-ce qu’elle devrait attendre et ne pas précipiter les choses ? Les choses n’avaient jamais été simples entre eux et ne le seraient sans doute jamais, mais elle voulait espérer pouvoir atteindre le bonheur, cette petite période si courte, avec lui à ses côtés. Et plus elle le regardait dans les yeux, plus elle se disait que tout ce qu’elle avait traverser cette année n’avait pas été vain. Les crises, la tristesse, la colère, tout ça n’avait été là que pour lui faire comprendre à quel point elle tenait à lui. Pourrait-elle le lui dire et briser ainsi le jeu qu’ils avaient mit en place un an plus tôt ? Caleb lui expliqua pourquoi l’appartement semblait si occupé et dérangé en ce moment, avec le huis clos les deux amis avaient décidé de rester dans leur logement afin de ne pas prêter allégeance. Jaylin pouvait comprendre, elle ne connaissait pas le père de Caleb, mais elle savait que ce n’était pas le meilleur papa du monde et que sans doute la nature de son sang faisait qu’il avait rejoins les idéaux du seigneur des ténèbres. Et les propos de son amant le confirmaient. Les choses allaient changés maintenant. Elle passa la main dans les cheveux de Caleb avant de lui répondre : « Cela devait être compliqué en effet, tu as bien fait de ne pas retourner à l’université. Je ne sais pas comment ça se passait là-bas, mais je peux imaginer que ce ne devait pas franchement être la joie. On était peut-être mieux lotis à Poudlard, bien qu’enfermer. Au moins tu n’étais pas tout seul et tu n’avais pas à voir la tête de ton père trop heureux de sa victoire. Il doit être bien triste de sa défaite aujourd’hui j’imagine. » Sans aucun doute, mais l’essentiel ce n’était pas le père Carlton, c’était que Caleb soit heureux. C’était tout ce qui importait, qui avait toujours compté pour la jeune femme. Elle voulait que celui qu’elle aime soit heureux, avec elle ou sans elle, il le méritait largement.

Jaylin se mit à sourire après lui avoir volé un baisé, tandis que lui l’emmenait en direction de la chambre, cette fameuse chambre où il la voyait déjà nue et gémissante. Forcément cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas eu le contact de son corps contre le sien, ses lèvres contre les siennes. Jay s’en amusa, jouant avec les mots expliquant que tout ça ne tenait qu’à lui. S’il voulait la voir nue, il pouvait et s’il voulait la voir gémissante, il pouvait tout faire pour. Et bien évidemment Caleb savait que tout ceci n’était que pour lui donner encore plus envie d’elle. La vision de leurs corps nus, donnait chaud à Jaylin et savoir qu’il se retenait presque pour lui sauter dessus, l’exciter encore plus. « Cela fait six mois, tu as le droit d’avoir envie de me sauter dessus sans paraitre mal élevé. » Sans lui donner tout les droits sur elle, Jaylin avait tant envie de lui, que le jeune homme pouvait la faire sienne où il voulait, dans le salon ou dans le couloir, qu’est-ce qu’il pouvait en avoir à faire. Même si elle préférait largement le confort d’un lit, comme la princesse qu’elle était. Entrant dans la chambre du jeune homme à son invitation, elle attendit que la lumière s’allume pour pouvoir marcher, mais elle préféra s’accrocher à lui et l’embrassa. Elle avait passé trop de temps sans le contact de ses lèvres pour ne pas avoir envie de les baisés toutes les cinq secondes. Jaylin sentit les mains de Caleb sur ses hanches, tandis qu’il l’approchait contre elle. Plus jamais elle ne voulait quitter ses bras, pas alors que six mois sans lui s’était écoulés. Alors que la jeune murmurait ce manque qu’elle avait eu, Caleb lui partagea le même ressentit, s’étant imaginé que peut-être Jay aurait pu venir pour Noël dans leur appartement. Cette idée plaisait à la serdaigle, elle qui avait dû passer deux ans de sa vie à vivre ce Noël sans sa famille. « J’aurais été si heureuse de pouvoir venir te voir. J’ai attendus ce jour depuis trop longtemps. » Doucement, elle l’emmena vers le lit, l’embrassant à nouveau. Le brun semblait pressé, mais dans une douceur certaine, il la fit s’allonger sur le lit se mettant sur elle et glissa ses mains le long du haut du corps de la jeune femme. Sentir ses caresses faisait un bien fou, une satisfaction qu’on ne pouvait ressentir qu’avec un certain type d’homme. Ils partageaient quelques choses. Jaylin laissa ses mains glisser sur le corps de Caleb, caressant la moindre partie de son corps qui lui était accessible, le jeune homme n’étant vêtu que de son caleçon et prêt à retourner au lit aussi rapidement qu’il en était parti ce matin. Au moins vêtu ainsi, Jaylin n’aurait pas grand-chose à enlever.

Un réveil différent des autres, une joie immense qui envahis le cœur tout entier. Dans chaque membre, dans chaque partie de son corps, Jaylin se sentait libre de pouvoir rejoindre l’homme qu’elle aimait. Il ne le savait pas encore, mais c’était vrai. Et bien que l’angoisse se fasse sentir au fond d’elle, la serdaigle était heureuse d’être là dans ses bras. Peu lui importait le monde extérieur à présent, elle n’en avait rien à faire de la guerre, des mangemorts, des études, tout ce qu’elle avait toujours voulu c’était être dans ses bras. Vous connaissez ce vide qui vous remplis lorsque l’être aimé n’est plus dans votre champ de vision, que vous avez beau vous dire que cela passera cette sensation reste. Jaylin l’avait ressenti lorsqu’elle était retournée à Poudlard en septembre dernier. Une sensation qu’elle en pouvait même pas combler ou du moins qu’elle n’avait pas envie de combler. Et elle avait refuser pendant des mois d’y croire, de croire que tout cet énervement qu’elle avait au fond d’elle qui lui faisait devenir exécrable était dû au fait que Caleb n’était plus dans sa vie. Il avait fallu qu’elle se retrouve enfermé sans avoir eu l’occasion de le voir avant, quitte d’ailleurs à rester dans l’appart avec lui pendant toute la durée du huis clos. Il avait fallu que les mangemorts prennent le pouvoir pour qu’elle se rende compte que son cœur se déchirait dans sa poitrine à l’idée qu’il ait pu lui arriver quelque chose. Et surtout il avait fallu que Télia lui ouvre les yeux pour qu’elle comprenne que l’amour avait bien pris possession de son cœur depuis un bon moment. Alors forcément être dans les bras de Caleb aujourd’hui c’était tout simplement grandiose, embrassé ses lèvres, sentir son corps contre le sien. Mais lui avait clairement louper le chapitre de la chute des mangemorts à cause de Tibus qui était partis comme une fusée sans prévenir son pote. Si Jay était en partie responsable de ça, voulant surprendre Cab en venant à l’improviste, elle comprenait la rancœur que son … en y pensant ils n’avaient jamais placé un mot sur leur relation et ignorait si elle pouvait penser à Caleb en des termes comme ‘petit-ami’. Il fut encore plus surpris quand il apprit que son meilleur pote avait osé dire à Jay qu’elle n’avait le droit qu’à deux heures. SI la serdaigle était pour mettre un sort et éviter au blondinet d’entrée, elle afficha une mine déçue quand Caleb le lui interdit, prétextant que c’était quand même chez Tib ici. Il n’avait pas tort, mais Jay aurait bien aimé : « Je suis triste, j’aurais aimé pouvoir lui bloquer la porte de l’appartement moi. D’autant que tu as pleins d’arguments pour le faire. Mais s’il aime ton lit, ça veut dire qu’il rentre parfois dans ta chambre sans prévenir ? » Elle n’avait pas envie que Tibus la voit nue, ça c’était hors de question et encore moins si Cab et Jay étaient en train de faire des choses. Alors soit Caleb avait un verrou sur sa porte, soit Tib respectait l’intimité. Elle se mit à sourire quand le brun parla du fait que son pote n’avait pas bien réfléchit en courant vers Télia une fois le huis clos levé. Et elle ne put s’empêcher de répéter sa dernière phrase « Dont il ne pense pourtant plus … en effet. » Le blondinet était le seul à ne pas voir les choses en ce qui le concernait. Il se leurrait encore et toujours. Pauvre Télia, même si Jay connaissait plus ou moins leur avenir, elle ne vivait pas tous les jours des choses faciles.

La serdaigle s’excusa consciente que les surprises n’étaient sans doute pas appréciées par tout le monde et si elle en avait fait une à Caleb c’était partis d’une bonne intention. Elle avait eu envie de le voir, venant ainsi dans l’espoir que ce soit réciproque. Toujours dans ses bras, elle écouta Caleb lui confirmer ce qu’elle craignait concernant les surprises, mais lui dire également qu’aujourd’hui en était une bonne. « Je note pour le côté surprise, mais je prends note aussi que s’il s’agit de moi je peux le faire. » répondit-elle avec un petit sourire. Avec des mots on pouvait interpréter les choses différemment c’est ça qui était beau. Alors qu’elle observait la pièce de l’appartement, ne s’étant pas imaginé ça comme ça, Caleb lui expliqua qu’elle aurait le droit de revenir quand elle voudrait, elle serait toujours chez elle ici. Mais cela laissait supposait qu’elle aurait le droit à une clé, même s’il fallait demander à Tib avant de lui en donner une. « S’il ne s’agit que de demander à Tib j’aurais sûrement le droit à une clé. Il faudra simplement que j’évite de passer mon temps ici. » Elle le taquina par la suite sur l’heure à laquelle il venait de se lever, mais cela entraîna un sujet, qu’ils n’avaient abordés que par lettre ses derniers mois. Les nouvelles règles à l’université, le fait de prêter allégeance. Jaylin avait vécu un enfer dans le huit clos, enfermé de toute nouvelles, mais ce qu’avait vécu Caleb était sans doute pire. Et elle regrettait d’avoir été absente pendant ce temps-là. Regretter d’être égoïste et de ne penser qu’à elle parfois. Au lieu de s’occuper de savoir si elle avait le droit ou non de l’aimer, elle aurait dû se dire qu’affronter son père était quelque chose de très difficile. « Tu as affronté ton père ? J’aurais préféré être là, pour te soutenir, les lettres c’est bien, mais longues à arriver. On était mieux à Poudlard, mais c’était intenable en vrai. On était coupé du monde, on ne savait rien. Et oui c’est dur de tenir tête à ses parents, mais tu aurais réussi j’en suis sûre, avec ou sans Tib. » Mais elle voulait croire malgré les paroles de Caleb, qu’il n’aurait pas sombrer que Tibus soit là où non. Peut-être était-ce fou, après tout pendant des périodes de guerre, les gens nous surprenaient. En bien ou en mal, on ne décidait pas de ça.

L’attirant pour qu’elle le suive, il l’emmena vers sa chambre et Jaylin savait très bien ce que cela signifiait. Ils en mourraient d’envie tout les deux, au plus profond d’eux-mêmes et peut-être était-ce les convenances qui faisaient qu’ils ne s’étaient pas encore sautés dessus. Par de simple mot pour le moment, ils se cherchaient. Et plus elle l’écoutait parler, plus elle en avait envie, se retenant à l’instant de ne pas lui sauter dessus sur le moment. Il lui fit remarquer que pour éviter de paraitre en manque, Caleb préférait éviter de lui sauter dessus directement, mais que l’autorisation de la jeune femme avait sans doute déclencher en lui de nouvelles envies. Et chez elle aussi. Avant qu’ils ne rentrent complètement dans la chambre, elle s’amusa en caressant son torse nu : « Hum et si je te dis que j’ai envie de te sauter dessus, ça fait de moi une fille en manque aussi ? Je devrais donc me contrôler selon toi et ne rien tenter ? » demanda-t-elle en laissant sa main glisse le long de la peau de Caleb. Alors que Jaylin déposait un énième baisé sur les lèvres du jeune homme, elle se retrouva rapidement sur le lit en dessous de lui. Et elle ne put s’empêcher de le fixer avant lui dire dans un murmure : « A noël prochain , on sera ensemble. » Les caresses et les baisés avaient repris de plus belle et Jaylin se laissait totalement porté par lui, ne rouspétant pas qu’il enleva d’abord le haut puis le bas qu’elle portait, en profitant par la même occasion pour lâcher ses cheveux, préalablement attachés. Elle sentit la bouche baisé sa peau sur tous les endroits de son corps et plus elle les sentait son corps devenu chaud. Jaylin avait envie de lui, comme une envie intense qu’elle ne pouvait pas contrôler, qui revenait à la charge après avoir été enfouit pendant six mois. Et alors qu’il continuait ses baisés au niveau de son coup, elle passa la main dans le caleçon de son demi-petit-ami.

Six mois à passer sans se voir, sans se toucher, sans ressentir le contact de l’autre contre sa peau et Jaylin avait ressentis une réelle sensation de manque pendant tout ce temps. Pas étonnant qu’elle ait envie de lui sauter dessus, qu’elle ait envie de lui et de lui parler jusqu’à pas d’heure. Elle voulait passer plus de deux heures avec lui, peut-être passer toute sa vie, mais pour l’instant rien ne pouvait être certain. Elle oubliait le voyage dans le temps à chaque fois qu’elle était en présence de Caleb, enfin oublier était un grand mot, elle l’occultait simplement de son esprit pour éviter de se sentir mal vis-à-vis de lui. Jaylin ne pouvait pas vraiment oublier tout ça, elle savait très bien que cette relation qu’elle entretenait avec Cab n’était pas bonne pour lui, parce que l’attachement qu’il avait envers elle pourrait le faire souffrir, mais elle continuait ce qui n’était pas vraiment bien. Mais c’était la première fois qu’elle ressentait des sentiments si fort pour quelqu’un, si fort au point que l’affection s’était transformé en amour, un amour qu’elle ne s’avouait pas du tout. Qu’elle refusait de ressentir, consciente que quand on aimait quelqu’un la vérité devait être dite, qu’on ne voulait uniquement que le bonheur de l’autre et qu’on cherchait par tous les moyens à le protéger. Elle était sans nul doute égoïste d’agir avec lui en sachant tout ça, mais tous les chemins la poussaient dans ses bras, encore et encore. Une simple envie d’être à lui aujourd’hui, ils avaient le droit selon leur jeu, ils ne devaient pas tomber amoureux tout simplement, mais la tâche du côté de la jeune femme avait été trop complexe, incontrôlable même. Le savoir en dehors, parmi des mangemorts, son propre père qui n’était pas un homme très fréquentable selon les dire de Caleb, l’avait totalement rendu folle, même si elle avait exprimé sa rage d’une manière très peu conventionnelle. Ils avaient tous été touché par ça, tous de manière différentes et l’envie avait pris le dessus sur la raison quand le huis clos avait été levé. D’autres seraient aller voir leurs parents, mais elle n’en avait pas ici, elle avait simplement couru pour rejoindre son amant de la nuit, stressant à l’idée de le revoir surtout après s’être rendu compte de ses sentiments envers lui. Jaylin ne se sentait pas capable de le lui dire encore. Parce qu’elle perdrait le jeu et qu’elle avait peur que cela ne l’effraye plus qu’autre chose ou qu’il ne soit pas prêt à entendre ses trois petits mots. Et elle ne savait pas si elle-même était prête à les dire. Trop tôt et surtout que cela amènerait encore plus de complications dans son cœur.

Elle avait sauté dans ses bras à peine la porte ouverte pour l’embrasser, la chaleur de ses lèvres contre les siennes lui ayant manqué pendant tous ses longs mois. Sans même sortir ensemble ils avaient une certaine exclusivité tout les deux et si elle aurait pu imaginer qu’il ait fréquenter des filles pendant qu’elle était enfermée à Poudlard, la serdaigle ne pensait pas cela possible. Elle avait confiance en lui, elle sentait au fond d’elle que là-dessus, elle pouvait. Jay expliqua la situation, parlant de Tibus en le traitant de demeuré et étant prête à venger Caleb en fermant à clé la porte de l’appartement par magie. Mais son demi-petit-ami ne semblait pas vraiment enclin à une telle proposition, chose qui attrista un peu Jaylin qui avait envie de faire payer au blondinet le fait de lui avoir laissé que deux heures avec l’homme qu’elle aimait. Deux heures pour six mois sans se voir, Tibus était un fou c’était certain, il pouvait comprendre non ce que cela faisait de ne pas avoir vu quelqu’un pendant si longtemps. Après tout lui il en avait fait de même avec Télia. Elle afficha une moue déçue à Caleb en entendant sa réponse avant de s’imaginer le blond de mauvaise humeur. Bon pas certains qu’il le soit beaucoup après avoir couché avec sa belle serdaigle, mais quand il n’était pas de bonne humeur, il pouvait être clairement agaçant, alors Jaylin comprenait. « Un Tib de mauvaise humeur, j’avoue que je préfère éviter de le voir comme ça. Donc je ne ferais rien et tu lui feras la morale, dans tous les cas, il ne m’empêchera pas de profiter de toi. Et puis il a un certain respect de la vie privée quand même. » Elle n’avait fait aucune remarque sur le fait que Caleb parle d’être avec des demoiselles, se disant que ce n’était clairement pas le moment pour parler de ce genre de choses et qu’il devait plus parler de Tibus que de lui. Si certains auraient pensés qu’elle était stupide de penser de cette manière, Jay savait que tous les deux avaient énormément changer sur les rapports sexuels avec les autres. Autant profiter d’une bonne partie de jambes en l’air avec quelqu’un qui nous faisait monter au septième ciel à chaque fois plutôt que d’enchaîner les actes médiocres. Tibus n’avait pas vraiment réfléchis en allant voir Télia, oubliant de prévenir son meilleur ami de la fin du huis clos, amenant Jaylin a lui faire une surprise, chose qu’il n’aimait pas sauf quand ça venait d’elle, ni Caleb ni la brune ne savaient vraiment pourquoi Tib avait couru ainsi vers Poudlard. Enfin si, il était amoureux tout simplement, mais dans son cerveau ce n’était pas clair. Comme Jaylin, il refusait sans doute de se l’avouer, depuis la première fois qu’il avait vue Télia. Toujours collé contre Caleb, elle eue un petit sourire. « Je ne sais pas s’il faut vraiment le chercher à le comprendre, son histoire avec Télia est compliqué et honnêtement c’est un coup à attraper des migraines de chercher à comprendre comment Tib fonctionne quand il s’agit d’elle. » Moins Jaylin y pensait mieux s’était, même si elle savait très bien comment cette histoire allait se terminer, la question restait de savoir quand.

Toutes les histoires prenaient sens au bout d’un moment, celle de Jaylin et de Caleb finiraient sans doute également par avoir une fin, un moment où ils se retrouveraient bien ensemble sans avoir peur d’aimer. Si ce jour pourrait arriver prochainement, aujourd’hui la surprise que venait de faire Jaylin à Caleb montrait bien cette relation particulière qu’ils avaient l’un avec l’autre. Mais il n’aimait pas les surprises, préférant la prévenir à l’avance que dans certain cas il valait mieux éviter de lui en faire. Pourtant certaines surprises valaient le coup, rendait les gens fous de joie, mais Jaylin pouvait comprendre ce qu’il ressentait c’était comme lorsqu’on offrait un cadeau à quelqu’un et que ça ne lui plaisait pas, une certaine gêne se créait alors autant pour celui qui recevait que pour celui qui donnait. Alors elle acquiesça simplement comprenant que venir frapper à sa porte à l’improviste, elle avait clairement le droit. « J’en prend note dans ce cas, je n’ai pas envie que tu me déteste parce que je t’aurais fait une surprise qui ne t’aurais pas plu. » répondit-elle ne plongeant ses yeux dans ceux de son demi-copain. Qu’il la déteste pour une chose qu’elle aurait pensé faire bien et qu’elle aurait mal fait, Jaylin ne voulait pas que cela arrive, mais peut-être que cela arriverait un jour. Quand elle partirait. Il pourrait la haïr, il aurait totalement le droit de le faire, mais pour le moment la jeune femme voulait simplement profiter de sa présence. Ne pas s’occuper d’un futur qui était en train de se réécrire. Cab lui promit de demander à Tibus pour qu’elle puisse avoir une clé de l’appartement et venir quand elle le voudrait, avant de lui expliquer ce qui s’était passé pour lui pendant les six derniers mois. Cela avait été dur pour tout le monde, mais si Jaylin avait vécu à l’abris pendant tout ce temps, lui avait dû se montrer plus prudent. Il lui parla de son père, du fait qu’il avait dû l’affronter à l’université et que malgré les liens de sang, ce dernier aurait préféré le tuer plutôt que d’avoir un fils qui déshonorerait son nom. Cette simple information fit faire un bond dans le cœur de Jay. Aucun parent ne pouvait réellement tuer son enfant, à moins d’être entièrement mauvais, mais dans les familles traditionnelles des sang-pur il y avait une certaine logique d’honneur que la jeune femme n’avait jamais vraiment connu dans la sienne. Elle fixa attentivement Caleb en l’écoutant lui dire qu’il était rassuré de la savoir en sécurité, malgré les difficultés d’obtenir des informations de l’extérieur. Il se serait inquiété pour elle, mais Jay savait que l’inquiétude était partagée, même si elle avait mis du temps avant de lui adresser une lettre. Posant sa main sur la joue de Caleb, Jaylin lui répondit avec une pointe d’inquiétude mélangé à une sorte de culpabilité dans la voix : « Ta relation avec ton père ne s’arrangera pas j’ai bien l’impression … Et je ne comprends pas comment on peut avoir envie de tuer son propre enfant. Je n’ai rien vu de ce qui s’est passé à Pré-au-lard, on a simplement été avertis par la suite, mais vu le regard de certain je n’imagine même pas ce que ces deux batailles ont pu donner. Heureusement tu vas bien maintenant, grâce à Tib en partie. » Tenir le coup ce n’était pas une chose facile, on avait besoin de quelqu’un pour nous soutenir et elle se demandait comment les six derniers mois avaient pu se passer en sachant Tib et Cab enfermés dans cet appartement.

Mais l’un comme l’autre devait laisser ça derrière eux, ou du moins pendant un moment. Il l’entraîna vers sa chambre, passant à une envie qu’ils partageaient tous les deux. Ils en mourraient d’envie, de se sauter dessus l’un comme l’autre, mais comme le disait si bien Caleb tenter était une chose alors que sauter sur la personne en était une autre. Mais Jaylin en mourrait d’envie autant que lui, alors elle l’emmena tranquillement jusqu’au lit, promettant à Caleb de passer leur prochain Noël ensemble, avant de le ramener contre lui et de murmurer : « Alors savourons ce moment. » Elle avait bien l’intention de profiter aussi longtemps qu’elle le pourrait, un nombre incalculable de fois, mais elle avait six mois à rattraper. Allongé l’un contre l’autre, elle sentait les baisés de Caleb sur sa peau, son haut ayant était rapidement enlevé, Jaylin récupérait les lèvres de son demi-copain dès qu’elle le pouvait, mais alors qu’elle aurait largement pu prendre son temps, sa main glissa dans le caleçon du jeune homme, sentant l’objet de son désir entre ses mains. Ho oui elle aurait pu faire durer plus longtemps, mais l’envie était si grand en elle que ses gestes en disaient long sur le manque qu’elle avait eu ses six derniers mois. Sans doute que Caleb l’était autant, car il ne laissa pas beaucoup de temps à la jeune femme avant de prendre les choses en mains et de la faire sienne à nouveau. Et cette sensation de bien-être, d’être totalement entière, Jaylin avait eu peur de jamais plus le ressentir. Au rythme des vas et vient de Caleb, elle sentait sa respiration devenir haletante, mais elle reprit rapidement le dessus en le faisant basculer sur le dos, prenant alors le contrôle. Leur acte continua alors ainsi jusqu’à ce moment d’apothéose où l’un comme l’autre se sentait dans un plaisir ultime. Reprenant son souffle, sa respiration était toujours aussi rapide, lorsqu’elle se posa à côté de lui. « Mon dieu !  » réussit-elle à dire, avant de reprendre « Tu crois que six mois d’attente t’ont rendus plus performant ». Elle eue un petit sourire. Un adage disait que ce quittait c’était pour mieux se retrouver, Jay n’aurait pas imaginer que cela puisse être aussi vrai. Mais même si le désir avait été totalement comblée, l’envie était toujours là et elle ne dirait pas non à recommencer encore et encore.

Si elle en mourrait d’envie, Jaylin se voyait mal lui sauter dessus directement. Elle s’était inquiétée pour lui pendant ses six derniers mois, et bien qu’enfermer comme un lion en cage dans Poudlard, c’était lui qui avait le plus à craindre. Six mois c’était bien long pour eux deux, bien que n’étant pas en couple officiellement, elle ne pouvait imaginer ce que cela ferait vingt ans à attendre s’il l’attendait. Elle ne voulait pas vraiment y penser car elle savait très bien qu’elle n’avait pas le droit de lui demander ce genre de chose. L’attendre pour qu’il la retrouve dans un corps de seize ans quand lui aurait grandi, vieillit et pourrait très bien ne pas vouloir d’elle. Il aurait refait sa vie tranquillement, aurait peut-être une femme et des enfants. Oui c’est tout ce qu’elle pouvait lui souhaiter, mais au fond d’elle elle espérait qu’il l’attende. Jaylin ignorait si le fait de se lier à Caleb ainsi avait influencer l’enfance de quelqu’un de son époque, même quelqu’un n’ayant pas fait le voyage dans le temps, mais à l’instant présent, elle ne voulait pas vraiment penser à ce que ses actes auraient comme conséquence. Depuis le début, elle jouait avec le feu et elle était prête à se brûler pour lui. Jaylin l’avait compris par le biais de Télia, mais son cœur n’était pas prêt à l’avouer comme si le dire signerait sa perte, sa damnation dans les enfers d’avoir ainsi jouer avec la vie de Caleb. Mais elle continuait ainsi, ayant suivit son désir de le rejoindre après six mois d’attente, virant presque allègrement Tibus que cela ne semblait pas vraiment déranger puisqu’il pouvait aller retrouver sa chère et tendre Télia. Le seul souci était qu’il avait osé donner aux deux jeunes restés dans l’appartement uniquement deux heures pour se voir et déjà Jaylin s’imaginait des plans pour lui faire payer cet affront, n’imaginant pas pouvoir rester que ce laps de temps si court dans les bras de Caleb. Mais ses envies furent rapidement refreinées par l’ancien serpentard, qui lui expliqua que normalement Tibus ne devrait pas être un problème pour la suite des évènements. Il ne rentrait pas dans la chambre du brun quand il se savait en compagnie et si Jaylin aurait pu tiquer sur le fait d’être en compagnie de, elle ne rétorqua rien préférant se taire pour une fois, se concentrant sur le fait que le blond soit capable de respecter la vie privée des autres. Cela dit d’après Caleb ils avaient tous les deux une vision de la vie intime, mais se connaissant bien et avec le respect qu’ils avaient mutuellement l’un envers l’autre il ne semblait y avoir rien à craindre. « C’est vrai qu’il devrait être de bonne humeur, mais sait-on jamais s’il avait envie de nous raconter ses exploits. » Elle eut un petit rire, avant d’imaginer Tibus en parler. Ho elle ne le supporterait pas et était totalement consciente qu’il ne le ferait pas. Et puis elle était certaine que ni Cab ni elle n’aurait envie d’entendre ce que le blond avait fait à Télia.

Toutefois Jaylin était loin d’être stupide, elle savait que tout ses longs mois avaient été long pour tout le monde. Le courrier était filtré et recevoir des nouvelles de l’extérieur était relativement rare. Rien ne leur était dit, alors Jaylin avait choisis un moyen de laisser échapper sa rage par un moyen que tout le monde n’avait pas à sa disposition. Et puis Tibus même s’il ne l’avouerait jamais, comme Caleb ou Jaylin était loin de s’avouer qu’ils s’aimaient, avait quand même dû ressentir le manque de Télia. Elle le comprenait dans les mots que prononçaient Caleb, mais elle n’était pas sûre qu’il y ait que ça. Et pourtant il y avait bien ne grande part de Télia dans le cœur de Tibus puisqu’il était aller la voir directement dès qu’il avait sut pour la fin du huis clos. Leur histoire était aussi compliquée que celle de Jaylin et de Caleb et pourtant parfois la brune avait l’impression que la leur était plus simple. Mais parfois il valait mieux ne pas comprendre et se laisser porter au risque de se taper une bonne migraine à chercher le pourquoi du comment de choses qui ne nous regardait pas ou peu. Et Caleb était d’accord sur ce point, même s’il essayait d’être plus intrusif dans la vie de son pote. « Un jour leur histoire ne sera plus aussi compliqué. » Ho ça elle le savait déjà, mais elle ne pouvait pas en parler aussi facilement à Caleb et puis il en comprendrait sans doute pas tout ce qu’elle racontait. Ce serait aussi amener énormément de questions et elle avait déjà de la chance que Télia ne l’ait pas fait simplement accepter le fait que son amie avait plus d’espoir pour leur couple qu’elle-même. Bien que Tib et Jay soient très différents, ils avaient tous les deux fait une surprise à ceux qu’ils aimaient en venant ainsi les rejoindre, mais même si cela semblait faire plaisir à Caleb, il préféra l’informer qu’il n’aimait pas les surprises. Sauf s’il s’agissait d’elle. Jaylin continuait de sourire, prenant note de ce fait, mais apparemment son aversion des surprises était bien présente. Elle aimait bien en faire et parfois on avait des surprises imprévues. « Et bah moi j’adore les surprises, je te le dis au cas où, enfin tant que la surprise est bonne. » D’un autre côté elle connaissait peu de monde qui aimait recevoir une mauvaise surprise, c’était un peu masochiste sur les bords, mais ça devait bien existé.

Le ton léger qui était employé depuis le début de la conversation changea lorsqu’elle prit des nouvelles de comment cela s’était passé pour lui pendant la période de domination mangemorte. Ce qu’elle apprit lui fit froid dans le dos, en apprenant qu’il avait dû affronter son père pendant la bataille de l’Université, bataille qui avait eu lieu en même temps à Pré-au-lard, mais donc Jay n’avait pas pris part. Elle ne pouvait imaginer ce que pouvait ressentir Caleb, ou si elle pouvait. Son père était un mangemort, elle l’avait rapidement compris même s’il ne lui avait parlé que de problèmes familiaux à la base, mais elle savait aussi à quel point cela pouvait être dur d’aller à l’encontre de sa famille, d’éviter le seigneur des ténèbres et de ne pas gonfler les rangs pour rendre fiers des personnes qui ne montraient guère leur amour. Jaylin aurait aimé savoir si Caleb était passé de se côté autrefois, dans son époque, mais elle n’en savait rien du tout, s’imaginant simplement ce que cela aurait pu lui faire de se retrouver en face de lui à la bataille de Poudlard si jamais. Mais les choses avaient changé maintenant et elle savait très bien que si dans un futur à réécrire Caleb avait pu se tourner vers les mangemorts, elle était certaine que ce n’était pas par choix et qu’aujourd’hui ce ne serait plus le cas. Il lui expliqua n’avoir pas penser que ça en arrive à là, comme un point de non-retour. Jaylin chercha son regard. « Je comprends que ça puisse faire un choc, on ne s’attend jamais à ce genre de chose venant des personnes qui sont censés nous aimer. Je suis désolée … » C’était la seule chose qu’elle se voyait dire, elle ne pouvait pas changer la relation qu’il avait avec son père, elle ne le connaissait pas et puis dans ce genre de cas, elle ne savait pas ce qu’il fallait faire. Tout ce qu’elle lui donnerait en retour était un soutien, indéfectible. Elle l’écouta parler du fait d’être bien accompagné pendant les périodes les plus troubles de leur vie, notamment ses six mois et elle savait que Cab comme Tib avaient eu de la chance de s’avoir mutuellement. « Disons que tu as de la chance d’avoir Tibus pour vous aider mutuellement. J’ai eu l’impression que même bien accompagné à Poudlard chacun avait leurs propres angoisses dont ils refusaient de parler. Et chacun à extériorisé comme ils le pouvaient, enfin pour ceux qui ont pu. » Elle l’avait fait et avait tenter de donner un moyen à Télia également même si casser des objets dans un pièce magique était une activité somme toute anormale. Mais ça lui avait fait du bien.

Ni l’un ni l’autre arrivait vraiment à se contrôler. Six mois c’était long sans pouvoir voir l’objet de notre désir, sans sentir ses caresses, ses mains, ses lèvres et même si Jaylin comprenait pourquoi il était désireux de prendre son temps, elle résistait intérieurement pour ne pas lui sauter dessus à son tour. Et elle ne tarda pas, affirmant clairement ce qu’elle désirait comme lui la désirait, ressentait la chaleur de ses lèvres contre les siennes, de son corps presque nu contre le sien. Ils avaient beaucoup trop attendus. Ils allaient profiter oui, du contact de l’autre de cette sensation de plénitude d’être avec cette personne. Leur relation reposait sur le fait de ne pas tomber amoureux, mais à force de relation physique et de discussion, combien de temps pourraient-ils tenir avant que l’un des deux craques ? Jaylin se sentait déjà au bord du gouffre, mais sans un signe de l’ancien serpentard, elle ne ferait rien. Quand on sentait le désir monter en nous au moindre contact avec l’autre, les préliminaires pouvaient bien être brèves, ayant un besoin de communier avec l’un, se sentant aussi chaude que la braise et ne perdant pas une minute pour se lier à lui. Une sensation qu’elle n’avait pas connu depuis six mois, voir un peu plus, et elle aurait dû profiter plus la dernière fois d’ailleurs si elle avait su. Mais l’attente rendait le moment plus intense, plus fou. Elle connaissait les moindres détails de l’anatomie de Caleb et il connaissait toutes les parties de son corps qu’il devait toucher pour lui procurer un plaisir certain. Et tout son corps en fut entièrement satisfait, la faisant monter rapidement là où elle n’avait pas été depuis un moment. Jay ne put s’empêcher d’exprimer son ressentit de manière verbale, fixant le plafond, allongé sur le dos à côté de Caleb. Elle ne savait pas si c’était le manque ou le temps, mais elle avait l’impression de n’avoir jamais éprouvé ça. Il lui affirma qu’il ne pouvait être meilleur n’ayant pas pratiquer en son absence, ce qui ravis Jaylin, bien que confiante là-dessus envers lui. Depuis qu’ils avaient commencé leur jeu après tout ils n’avaient été question que d’eux à ce niveau-là. Le manque jouait donc. Elle se redressa sur son coude et le regarda. « Tu crois ? Tu savais que lorsqu’on est en manque d’une personne on devient plus performant, car notre désir est si intense que l’on oublie tout ce qui pourrait nous freiner potentiellement. » Jaylin sourit, bien consciente que jamais ni Cab ni elle ne s’étaient vraiment retenus là-dessus et ce depuis le début. Il lui avoua son envie de recommencer, mais son corps ne semblait pas vraiment vouloir suivre cette voie. C’était souvent ça après l’acte, même si pour le coup Jaylin était totalement partant pour recommencer également. Elle laissa ses doigts glissés le long du torse du jeune homme. « Pauvre petit corps, il a besoin qu’on prenne soin de lui. » susurra-t-elle. Et elle continua à laisser ses doigts glisser, puis se mit à rire en l’écoutant. Non il ne passait pas pour un animal en rut, simplement un homme en manque. Elle se redressa encore plus, passant ses mains de chaque côté de ses épaules, nue devant lui, le fixant droit dans les yeux. « Si toi tu es un animal en rut, que devrais-je dire de moi ? »

Non pas que la venue de Tibus l’inquiète plus que ça, mais Jaylin aurait tellement aimer pouvoir profiter de Caleb autant qu’elle le voudrait. Six mois c’était incroyable long et deux heures de temps ne pourraient nullement rattraper tout ce temps perdu pour la jeune femme. Pendant ses longs mois enfermés, elle s’était rendu compte de beaucoup de choses notamment de ses sentiments pour le jeune homme, des sentiments qu’elle tentait de bien contenir car même si elle commençait à se demander si ce serait possible de se laisser emporter, elle ne voulait pas le faire avant d’être sûre. Elle avait eu peur pour lui bien sûr, peur qu’il ne lui arrive quelque chose pendant que les mangemorts dominaient le monde et si Télia ne l’avait pas poussé à bout, Jaylin n’aurait sans doute jamais envoyé de lettre à Caleb. Mais elle se souvenait de ce soulagement de cette joie quand elle avait reconnu l’écriture sur l’enveloppe. Cette joie immense qui l’avait parcouru et qui ne la quittait pas. Et maintenant elle se retrouvait dans ses bras à nouveau à parler de Tibus, car elle ne voulait pas être dérangé par le blond qui semblait-il été capable d’en avoir fini à Poudlard en deux heures. D’ailleurs elle trouvait ça court pour qu’il retrouve sa dulciné, mais au moins Télia serait sans doute heureuse. Mais Caleb la rassurait en lui disant que son meilleur ami respectait son intimité et qu’il ne rentrait pas dans sa chambre s’il se savait en bonne compagnie. Cette nouvelle soulevait beaucoup de question chez la jeune femme mais elle se tue pour éviter de ne paraitre trop jalouse. Après tout même s’ils ne couchaient plus avec personne d’autres, rien ne le leur interdisait. Jaylin aimait bien Tibus, mais elle ne pouvait s’empêcher de l’embêter dès qu’elle le pouvait et il lui rendait très bien la pareille. Heureusement qu’ils ne se retrouvaient pas souvent seuls tout les deux. D’après ce que Jaylin comprenait, elle ne saurait pas comment ça s’était passé les retrouvailles entre Tibus et Télia puisque Caleb lui fit comprendre qu’il saurait mais quand les deux garçons seraient seuls. Et alors que Jaylin s’apprêtait à expliquer qu’elle aurait toujours la version de Télia, le jeune homme la coupa en lui demandant s’ils pouvaient arrêter de parler de Tibus.  Jay se sentit soudainement très stupide de parler ainsi du meilleur ami enfin avec beaucoup de vigueur. « Je … désolée. Je n’en parle plus promis. » répondit-elle presque en balbutiant ses propos. Elle n’avait pas vraiment réfléchi mais oui ils pouvaient parler d’autres choses, six mois c’était long. Bon dieu pourquoi Tibus lui avait donné que deux heures aussi. Il y avait trop de choses à dire en aussi peu de temps.

Cela ne l’empêcha pas quelques minutes de plus de parler de Télia et de Tibus. Jaylin savait très bien que Caleb n’était pas très fan de son amie, mais elle sentait qu’il ne comprenait surtout pas la relation qui pouvait unir les deux amants. Jaylin comprenait mieux, mais sans vraiment d’idée précise de comment ils allaient faire pour procréer Serena. Pour le moment cette entreprise semblait compliquée. Mais comme souvent, comme elle l’avait dit à Télia, Jaylin savait qu’un jour tout s’arrangerait et tout serait plus simple. Caleb ne semblait pas vraiment y croire et cela fit sourire la jeune femme. « Oui je pense, mais ils ne sont pas encore arrivé au mariage. Il leur reste encore pleins de choses à voir avant. » Des choses à régler, des choses à comprendre avant de pouvoir enfin se poser et vivre un bel amour comme dans les contes de fées. Enfin cela dit Caleb avait raison, même mariée cela serait sans doute compliqué de les suivre, mais Jaylin ne laissa pas transparaitre sa tristesse quand elle comprit qu’elle ne pourrait pas les voir comme ça. Elle souriait de voir Caleb ne rien comprendre, ne pas saisir comment fonctionner le couple Tibélia, mais seuls eux pouvaient vraiment se comprendre et peut-être Charlotte aussi, mais ce n’était même pas sûr. Serena aujourd’hui d’ailleurs ne pouvaient sans doute pas comprendre comment ses parents avaient fini ensemble. L’important restait pour le moment que passé et futur pouvaient être oublié pour se concentrer sur l’autre, sur la surprise que Jaylin venait de faire à Caleb en débarquant au bout de six mois sans se voir et même s’il n’appréciait clairement pas les surprises, il reconnaissait que s’il s’agissait de la jeune femme il ne disait pas non. Elle sourit de plus belle et répondit dans un message subliminal qu’elle n’était pas contre de son côté. « Je pense que ça dépend de l’intention qu’on y met, les gens pensent différemment c’est pour ça qu’une bonne surprise peut se transformer en mauvaise surprise. » Les gens étaient différents et avaient une vision des choses qui pouvait variée d’une personne à une autre. Après tout que Jay débarque comme ça, Caleb aurait pu ne pas apprécier même si en venant ainsi, la jeune femme était certaine de lui faire plaisir.

Mais ils avaient tant de choses à se dire, tant de choses à rattraper tout les deux. Avant qu’ils passent à des choses plus physiques, des choses qu’ils désiraient tous les deux, Jaylin s’inquiétait de ce qui avait pu se passer pendant la domination mangemort. Si elle avait été enfermé dans un château, lui avait dû survivre tout seul et rapidement il lui avoua qu’il avait dû affronter son père pendant la bataille survenue à l’université. Son père avait été presque à le tuer et cela semblait perturber Caleb, ce qu’elle pouvait totalement comprendre. Jaylin n’en revenait pas, elle ne pouvait pas y croire, non seulement qu’un parent en vienne à là mais qu’elle aurait pu perdre l’homme qu’elle aimait avant même de lui avoir dit ce qu’elle ressentait. Dans son cœur elle savait qu’elle aurait été anéantie si ça avait été le cas et elle ne pouvait imaginer ce que Caleb ressentait dans ce genre de moment. Abandonné par des parents prêts à le tuer, qui avaient choisi un camp alors que leur enfant ne voulait pas prendre partis. Monsieur Carlton rêvait sans doute que son fils suive ses pas, mais Jaylin ferait tout pour que ce ne soit jamais le cas, même lorsqu’elle partirait de cette époque, elle ne voulait pas si les choses se répétait à devoir affronter l’homme qu’elle aimait. Mais Caleb n’était pas choqué par tout ça, seule de la déception se lisait dans son regard, une sensation que l’amour n’existait plus si même ses parents ne pouvaient en éprouver pour lui. Jaylin plongea son regard dans celui de son demi-copain. Elle ne voulait pas qu’il cesse de croire que c’était inutile d’aimer et elle passa alors la main dans les cheveux du brun, tout en continuant à le fixer, pour répondre à la question qu’il se posait. « Parce que l’amour est un bon sentiment. Tout le monde le recherche je pense car cela nous donne l’impression d’exister, mais d’un autre côté c’est quand on arrête de le chercher qu’on le trouve. L’amour ne se prend pas, il se donne, il n’est pas menteur ni rancunier, il est simplement vrai. Les parents nous en donne parfois, les amis aussi, mais je pense aussi que c’est un sentiment qui ne se comprend jamais vraiment, qui ne peut pas répondre à la question du ‘pourquoi’ et qu’il faut simplement accepter. » C’était une réponse général, on ne pourrait jamais vraiment savoir pourquoi certaines personnes ne nous aimaient pas et d’autres oui. Une question étrange, mais l’amour pouvait être aussi beau que triste car cela nous remplissait le cœur, nous envahissait sans qu’on ait pu lutter contre et lorsqu’il partait, lorsqu’il se détruisait alors la peine que l’on ressentait était si immense qu’on ne voulait plus la ressentir à nouveau. Et pourtant le cœur décidait à nouveau d’aimer, de chérir et de s’accrocher aux autres. Jaylin l’aimait elle le savait et elle voulait qu’il continue à y croire si ce n’était par rapport à ses parents au moins par rapport à ses amis. A Tibus qui avait été là pendant toute la durée de la domination, qui même sans parole l’avait soutenu. Voilà ce que pouvait amener l’amour dans les périodes les plus sombres, quand le soutien devenait plus fort que la douleur et que malgré toutes la peine que l’on ressentait c’était ensemble que l’on pouvait avancer. Jaylin s’en était rendu compte, enfermée à son tour, Cab avait eu Tib et elle avait eu Télia. Mais elle savait que la douleur ressentis avait été commune. « Et parfois on a l’impression que notre mal en vaut moins qu’une autre ... C’est difficile de parler quand tu sais que les autres souffrent également. » Comment mesurer la douleur de l’autre par rapport à la nôtre ? En se montrant fort pour les autres ? C’était une solution.

Mais résister à l’envie de s’unir à nouveau avec Caleb devenait de plus en plus compliqué et tout deux en mourraient d’envie n’ayant pas pu se retrouver depuis six mois pour le faire. Si Jay aurait adoré passer les fêtes de Noël avec lui, elle qui n’avait pas de famille avec qui le fêter, cela n’avait pas pu avoir lieu. Le manque rendait l’instant encore plus magique, merveilleux et elle avait la sensation que c’était tout nouveau que de se retrouver ensemble, comme une nouvelle première fois. Elle savait que plus jamais elle ne voudrait passer autant de temps séparer de lui, même si elle savait aussi qu’un jour cela arriverait. Vingt ans sans elle, un peu moins pour elle. Sentir son corps, ses baisés lui procuraient un bien immense et elle ne put s’empêcher de parler pour montrer sa satisfaction. C’était tellement bon, tellement agréable qu’elle aurait voulu recommencer tout de suite, mais le corps de Caleb devait d’abord se reposer avant de pouvoir remettre le couvert. Deux heures de temps ils avaient le temps. Souriant elle lui demanda s’il s’était amélioré en six mois, mais rapidement il lui fit comprendre que personne d’autre qu’elle n’avait été dans son lit depuis. Même si leur histoire n’était pour le moment pas sentimentale, rien d’autre que physique, elle appréciait que ni l’un ou l’autre aille voir ailleurs, Jaylin aurait pu se montrer incroyablement jalouse. Il exposa sa théorie sur le manque du corps de l’autre qui les rendait plus performant et elle ne pouvait qu’acquiescer jouant alors avec les mots de Caleb : « Espérons alors qu’on n’ait pas à ressentir le manque à nouveau, ou peut-être que si. Même si je pense que maintenant ça va être compliqué de se passe l’un de l’autre. » Elle afficha un sourire ravi. Il lui confessa son envie de recommencer de suite et elle le taquina en demandant si son corps avait besoin qu’on prenne soin de lui. Elle caressait son torse quand il lui répondit qu’il avait besoin de ses doigts de fée. Jaylin se redressa, posant ses mains de chaque côté de la tête de Caleb, se retrouvant au-dessus de lui, comme elle aimait le faire. Bras tendus, elle le fixa attentivement avec un sourire. « Ais-je le droit de demander quelque chose en échange si je prends soin de lui ?  » Il afficha une grimace se qualifiant d’animal en rut et elle rigola en lui demandant ce qu’elle devrait dire pour elle qui mourrait d’envie de recommencer également. Sa réponse ne se fit pas attendre et Jaylin sourit de plus belle. « Ça me convient plutôt bien. » répondit-elle ne basculant de l’autre côté et calant sa tête contre Caleb, son bras l’entourant. Dans ce genre de moment, les réflexions qui survinrent dans la tête de Jaylin n’était pas propice, mais peut-être était-ce le moment, curieuse de voir la réaction du jeune homme. Fixant le plafond elle reprit la parole : « Je peux te poser une question étrange ? » Oui il allait la prendre pour une folle, mais elle mourrait d’envie de savoir. « Si je disparaissais du jour au lendemain, que ferais-tu ? » demanda-t-elle en tendant sa main vers le plafond comme si elle rêvait de toucher les étoiles qu’elle ne pouvait ni voir ni atteindre dans la chambre.