Timothy ✤ Damn it, my teacher is so sexy.

timothy jones + lucrétia croupton

Timothy Jones ⊹ Lucrétia Croupton

Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Timothy se rendit compte au fur et à mesure de la conversation qu’il ne serait pas une mauvaise idée de jeter un coup d’œil à la partie pratique de la jeune femme avant qu’elle ne fasse son premier cours. Dans un premier temps, il avait pensé que la laisser en roues libres pourrait être bénéfique pour elle. Mais plus il y en pensait, plus il se rendait compte qu’elle n’avait pas totalement tort sur un point : la sécurité des élèves était importante. Et pour le bien être de la classe, et le respect des règles de sécurités de l’établissement, il devait s’assurer que son étudiante ne prépare pas quelque chose de totalement fou, surtout en vue du sortilège qu’elle avait choisi de travailler. Comme quoi, il allait surement en apprendre tous les jours avec ce nouveau travail. Mais en même temps, il était aussi là pour ça. Même si professeur n’était pas son domaine de prédilection en temps normal, il était ravi de pouvoir ajouter une corde à son arc. Et forcément comme tout débutant en la matière, il y aurait des fois où il allait faire des erreurs, mais tant que le tir était rectifié avant que les problèmes s’accumulent, c’était surement le principal. Ainsi, il fut convenu que Miss Croupton lui présenterait son plan pour ce qui était de la partie pratique avant de le soumettre aux élèves. Ceci étant dit, elle avait encore beaucoup de temps devant elle pour ne pas s’inquiéter de tous ces détails aujourd’hui, puisque son exercice n’était prévu que pour le début octobre. Elle semblait néanmoins bien comprendre l’importance d’intéresser les étudiants. Et Timothy était ravi de lui avoir fait ouvrir les yeux sur le sujet. Après tout, même si la plupart était désormais considéré comme des adultes aux yeux de la loi, ils n’en restaient pas moins des grands enfants sortis de Poudlard depuis quelques mois ou quelques années. Il ne fallait pas l’oublier. Surtout que chaque sortilège qu’ils allaient, désormais, étudier à l’université consistait en de la magie très avancé, souvent difficile et instable. Pas question de se laisser distraire ou de se montrer peu attentif. Les conséquences pourraient en être plus graves que prévu. Cette conversation fut donc terminée. Timothy ne voyait pas réellement d’intérêt à la continuer, surtout que la demoiselle ne semblait pas avoir de questions sur le sujet. Il resterait tout de même ouvert aux interrogations futures si elle en avait.

Si le professeur et l’étudiante en avait fini avec ces détails pour le stage, la demoiselle semblait vouloir en apprendre sur l’homme qui allait être son nouveau maitre de stage pour l’année à venir. Cette curiosité n’était pas méchante, c’est pourquoi Timothy ne le prit absolument pas mal, et se prêta même au jeu de répondre. Tout d’abord, il lui expliqua pourquoi il avait accepté un travail d’enseignant. Cela était dû à une bourse de recherches. Celles-ci étaient très rares généralement, alors une opportunité comme celle-ci ne se refusait pas. « Vous devriez avoir une réponse au plus tard à la fin de la première semaine de cours. » Dit-il pour rassurer la jeune femme. Visiblement, elle avait réellement envie de faire son stage en recherche. Et devant tant d’excitation et de motivation, Tim ne pouvait avoir qu’envie de l’aider à atteindre ses objectifs. La demoiselle ne s’en arrête pas là, et continue donc de le questionner. Cette fois-ci, on lui demande s’il a des enfants, surement pour savoir s’il a de l’expérience ou si sa première sera de se retrouver avec une vingtaine de jeune étudiante. Il lui répondit donc par la négative, expliquant donc qu’il est compliqué de fonder une famille lorsqu’on est toujours en voyage. Alors qu’il en arrive à la fin de son explication, la demoiselle semble remarquer qu’il ne porte pas d’alliance. « Oh … non en effet. J’aurais peut-être dû préciser ex-femme dans mon histoire. Il est parfois compliqué de conjurer vie professionnelle et vie maritale. » Finit-il par expliquer. Il répond honnêtement. Après tout, sa femme l’a quitté, il faut bien se l’avouer à lui-même autant qu’au monde extérieur maintenant. Il s’était même permis une petite analyse. Dans un mariage raté, les torts étaient souvent partagés. « J’espère qu’ils sont moins terrible que ce que vous laissez supposer. » Dit-il en riant avant d’appeler une nouvelle fois le serveur. Il sentait son ventre crier famine. Pas étonnant, avec tout ce remue-ménage aujourd’hui, il en avait totalement oublié d’avaler un peu de nourriture. Autant en profiter maintenant qu’il était à la cafétéria. « Pourriez-vous me servir l’un de vos sandwich, s’il vous plait. Miss Croupton, voulez-vous quelque chose ? » Demanda-t-il. Il laissa la jeune femme choisir ce qu’elle avait envie, puis très vite le serveur disparait, surement pour aller préparer leur commande. « Je m’excuse de mon impolitesse, il faut dire que je n’ai pas eu le temps d’avaler quoi que ce soit aujourd’hui. Je vous retiens surement également. Vous avez surement prévu des choses pour votre dernier jour de vacances. Les Rubys organisent-ils toujours une soirée la veille de la rentrée ? » Demanda le jeune homme en souriant, se rappelant de ses années universitaire que cela faisait presque parti du petit rituel : les étudiants revenaient de vacances, et passaient la dernière soirée à boire à l’excès et faire la fête avant de recommencer une nouvelle année …

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La jeune femme n'avait pas envie de partir tout de suite et ce même s'il semblait bien qu'ils en avaient totalement terminé avec la question de sa formation, de son stage, de la manière dont ils allaient s'y prendre pour travailler ensemble et pour lui permettre de passer un peu à la pratique. Comme l'homme lui fait savoir qu'elle devrait avoir une réponse avant la fin de la semaine, Lucrétia se sent légèrement vaseuse tout à coup, alors qu'une légère hantise s'empare d'elle à l'idée que l'école fasse encore des histoires pour ne pas changer sa convention de stage. C'ets qu'elle espère déjà fort pouvoir passer son temps non plus sur de l'enseignement mais sur de la recherche. La demoiselle ose espérer que l'homme sera en mesure de plaider sa cause auprès du doyen. Mais dans l'immédiat, leur conversation semble terminée et pourtant la jeune femme ne tient pas à mettre un terme à leur entrevue, pas tout de suite. Comme ils n'ont pas finit leurs cafés, elle le questionne quelque peu sur son domaine professionnel en s'étonnant du fait que l'homme ait accepté un poste d'enseignant qui ne semble pourtant pas être son premier centre d'intérêt. Et quand il donne les raisons, la demoiselle ne manque pas de comprendre.

Rapidement toutefois ce nouveau sujet de conversation prend fin et Lucrétia relance celle-ci en posant des questions plus personnelles à son professeur, sur son éventuel statut de père de famille, sous couvert de savoir s'il a de l'expérience avec les jeunes. Comme il parle de son mariage elle hausse un sourcil. La déception menace mais elle remarque rapidement qu'il ne porte pas d'alliance pour indiquer son statut d'homme marié. La réflexion le pousse à se corriger, précisant qu'il parle de son ex femme.

«- Je vois, beaucoup trop de travail de recherche, pas assez de temps pour elle ? C'est elle qui a mit un terme à votre union ?» demande la demoiselle, compatissante, bien que ce divorce en l'état fasse son affaire. Elle n'aurait pas poursuivit ses idées s'il s'était avéré que l'homme était marié, fidèle, heureux en ménage.

L'homme semble surprit de l'air de la demoiselle en parlant de ses camarades, semblant espérer qu'ils ne soient pas si terrible. Là encore, elle se montre légèrement compatissante. Il ne semble pas avoir conscience de ce qui l'attend, le pauvre.

«- Disons qu'ils ont tous leur particularité, qu'il y a des gens dissipés... Vous avez la bande à Potter par exemple qui peut parfois... disons vous surprendre. D'autres ne sont pas attentifs. D'autres sont orgueilleux. Certains sèment la mauvaise ambiance car, sang-purs, ils vous regardent de haut... Puis vous allez faire la connaissance de notre princesse, Victoria de Queenconnerie ! Une fille adorable. Charmante, vraiment...» répond la brune, un léger sourire en coin, narquoise. «Une seconde pour la rencontrer, deux minutes pour la détester et une vie entière à vous imaginer la gifler. Vécut. Si vous nous montrez un sort pour magnifier son visage de quelques pustules, je prends !» Elle soupire. «J'exagère à peine, je me la frappe depuis 12 ans, merci Poudlard !»

Et l'homme commande un sandwich. Elle a un sourire victorieux aux lèvres, comme elle réalise que cela lui donne l'occasion de rester bien plus longtemps en compagnie de son professeur, à faire la conversation. Elle lui offre un sourire éclatant.

«- Pour moi ce sera un bagel au saumon, cream cheese s'il vous plaît. Merci.» demande-t-elle au serveur avant de reporter son attention sur Monsieur Jones. «Toujours, nous ne serions pas les Rubys sans cela... Comment avez-vous deviné ?» demande la brune alors qu'elle ne porte rien de distinctif sur elle concernant sa fraternité. «Vous étiez rubys aussi ? Si ça vous intéresse de venir faire la fête... On laisse la porte ouverte, on est accueillants !» propose la brunette, loin d'être désintéressée par l'hypothèse.

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Timothy Jones ⊹ Lucrétia Croupton

Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Le professeur et son élève en avait fini avec la discussion purement administrative et factuelle sur le stage de la jeune femme. En effet, ils avaient tous les deux vus les derniers détails qui importaient pour le moment. Alors que l’on aurait pu penser que cela allait mettre fin à leur entrevue, il n’en fut rien. En effet, Lucretia commença à s’intéresser à son professeur, de manière plus personnelle, par rapport à sa vie professionnelle mais également personnelle. D’une part, il lui expliqua donc son choix logique d’accepter un poste en tant que professeur, même si son domaine était plutôt les recherches. Néanmoins, il lui confit un détail assez personnel de sa vie en lui annonçant que son mariage n’était plus, et qu’il avait prit fin à cause de sa carrière. Cette confidence suivit son cours dans la conversation. Même s’il pensait surement que ces petites questions n’étaient rien d’autre qu’un peu de curiosité de la part de son étudiante, il ne se rendait pas compte encore à quel point elle se nourrissait de cette information. Non il n’avait pas l’impression qu’elle essayait de flirter avec lui, ou qu’elle était dans une tentative de séduction. Pour lui, pour le moment, il s’agissait simplement d’une discussion totalement innocente. Il faut dire que les jeunes étaient plutôt curieux, et qu’elle ne serait sans doute pas la seule à lui poser des questions. Il allait devoir s’y faire. D’une voix plutôt compatissante, la demoiselle semblait comprendre ce qui avait pu tourner mal dans la relation qu’il avait entretenue avec sa femme. Dix ans de sa vie réduit à néant à cause de la vie, à cause de l’éloignement, et bien évidemment à cause de son travail. Il avait ses torts, il le savait au fond de lui. Et c’était peut-être ce qui faisait le plus mal. Parce qu’il n’était plus avec Astrid parce que l’amour n’était plus là, du moins de son côté, mais parce que cette relation était le résultat d’une négligence aveugle de sa part. Oui on pouvait peut-être dire qu’il avait été égoïste. S’il avait pris les sentiments de sa femme plus à cœur, peut-être n’en serait-il pas là aujourd’hui, qui sait. « J’ai passé cinq années sur les bancs de la faculté, puis cinq ans supplémentaires à faire des recherches à l’extérieur du pays. J’ai poursuivi mon rêve, tout en oubliant celle qui m’avait aidé à le réaliser. Effectivement, c’est elle qui a mit un terme à notre relation. » Evidemment l’homme ne pouvait parler de cela qu’avec un peu de tristesse. Il faut dire que cette rupture était encore fraiche dans son esprit, et qu’il ne pouvait pas effacer dix ans de sa vie avec la même femme en une fraction de seconde. Surtout qu’il n’avait pas fait le choix de cette rupture. Mais éventuellement, il allait devoir passer à autre chose, car elle lui avait clairement fait comprendre qu’elle ne reviendrait pas.

Mais alors que la demoiselle le met en garde envers les jeunes à qui il allait faire cours, il semble tout de même un peu surpris. Il s’imaginait ses élèves comme de grands adolescents mais ne pensait pas réellement qu’ils soient si dissipés que cela au fond. Pourrait-il avoir faux sur toute la ligne ? Devrait-il plus se méfier ? Et Lucretia entreprit de lui faire une petite description rapide. La bande à Potter … il allait retenir ce nom, comme ça il pourrait sans doute se méfier s’il le voyait arriver dans son propre cours. Il tiqua néanmoins sur un autre prénom, surement parce qu’il eut une explication détaillé sur celui-ci, et probablement car son nom de famille avait été erroné par la demoiselle. L’homme ne peut s’empêcher de sourire en comprenant que sa stagiaire n’apprécie sans doute pas cette fameuse Victoria. « Je ferais attention à tous ces charmants enfants, alors. Et j’aurais même la chance d’avoir une princesse dans ma classe, dis donc. J’aimerais vous aider Miss Croupton, mais je ne suis pas sûr que ce soit très pédagogue de ma part de vous aider à défigurer l’une de vos camarades. » Dit-il en souriant. Il peut comprendre, il a été à l’université avant. Et visiblement, cela n’a pas changé tant que cela. A chaque promotion, il y avait le même genre de personne. Timothy commanda par la suite un sandwich, se rappelant qu’il avait totalement oublié de se nourrir. La demoiselle commanda à manger à son tour, et ils purent reprendre leur conversation qui se portait désormais sur les Rubys. Congrégation dont il avait fait parti, et dont, visiblement, la demoiselle faisait actuellement partie. Intéressant. « Oh je ne me doutais pas que vous étiez une Ruby, mais en effet, j’ai fais parti de cette maison, il y a maintenant quelques années. C’est une gentille proposition, mais je ne suis pas sûre que ça serve mon image de professeur. » Répondit-il en souriant. Faire la fête avec ses étudiants la veille d’une rentrée ? Ca n’allait pas l’aider à se faire respecter.

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C'était peut-être un peu étrange, de vouloir retenir un professeur comme cela, alors qu'ils avaient finit de discuter des sujets de cours, relatifs au travail, des sujets à propos du stage. Mais cet homme lui avait frappé en plein cœur. Elle s'était sentie vaciller devant l'éclat bleu de ses yeux, devant le sourire du sorcier. Avec sa peau métissée, l'éclat de son regard était davantage souligné et elle était à peu près certaine qu'il ferait chavirer le cœur de n'importe qu'elle étudiante, dès demain. Elle ne s'y attendait pas, elle-même, en arrivant un peu plus tôt. Et quand elle l'avait eut devant elle... C'était comme si tout les astres, tout à coup, s'étaient tous alignés. La terre aurait put trembler qu'elle ne s'en serait pas rendue compte. Et si elle avait rapidement retrouvé une contenance et une attitude normale, il n'en restait pas moins qu'il lui avait tapé dans l’œil. Alors qu'elle ne devait pas y penser. Situation compliquée. Parce que dans un même temps, alors qu'elle sait qu'elle ne peut pas, qu'elle ne doit pas, qu'elle ne peut pas nourrir ce genre de désir pour un professeur, la demoiselle a lancé son petit jeu de séduction. On ne sait jamais. Elle sait ce qu'elle veut, même si ce n'est pas raisonnable. Personne n'est obligé de le découvrir après tout, si elle parvient à ses fins. Alors elle parle, elle continu son petit jeu sans en faire trop, pour ne pas le faire fuir. Elle mettra le temps qu'il faudra après tout, ça ne presse pas.

«- Je comprends ce que vous voulez dire. On ne se rend compte parfois de la chance que l'on avait que lorsque nous ne l'avons plus. A la manière dont vous en parlez, j'imagine que c'est irréparable ?» questionne la demoiselle. «Tout le monde ne peut pas comprendre les sacrifices que demandent la recherche. Tout n'est pas de sa faute et tout n'est pas de la vôtre non plus. Il vous est arrivé ce qui arrive à beaucoup de gens finalement. Dans un sens vous auriez pût lui accorder plus de temps mais ce au détriment de votre travail. Hors.. la recherche est trop imprécise, trop fragile... Un peu d'inattention, de temps perdu et quelqu'un trouve à notre place ce que nous cherchions, ruinant alors le travail de plusieurs mois ou années. Tout le monde n'est pas en mesure de l'accepter. Quelque part, vous n'étiez peut-être pas professionnellement compatibles.»

Si elle se doute bien que ses mots ne doivent pas forcément faire plaisir à l'homme, la jeune femme reste pourtant franche et droite dans ses bottes. Et dans un même temps c'est un propos relativement sage. La demoiselle fait un constat tout simple, dans un certain réalisme de la vie. Malheureusement certaines histoires ne peuvent mener à rien, parce qu'elles forcent à se perdre en chemin, à abandonner ses rêves, à les taire. Un couple est certes l'affaire de deux personnes qui se doivent de faire des efforts l'une pour l'autre, mais parfois la vie fait que c'est plus compliqué que ça.

«- Elle n'est pas princesse, elle est... comtesse, duchesse, je ne sais quoi, à peu près aussi royale que mes fesses, encore que celles-ci restent humbles... bref elle a un titre qui ne sert à rien mais croyez moi elle ne vous laissera pas l'oublier... J'étais prête à promettre de ne pas vous dénoncer... On peut vous acheter, peut-être ?» propose la demoiselle avec un petit rire.

Alors qu'il refuse sa proposition de venir faire la fête avec eux, la demoiselle adopte un petit air légèrement boudeur, vestige de son caractère capricieux. Sa mine déçue se pare pourtant rapidement d'un nouveau sourire.

«- Oh vous savez, vers 23:00 ils ne se souviendraient même plus que vous étiez là.» fait remarquer la jeune femme. «C'est un discours beaucoup trop raisonnable pour un Ruby, je suis déçue.» annonce-t-elle en surjouant cette fois son air boudeur, pour finalement rire.

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Timothy Jones ⊹ Lucrétia Croupton

Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Etrangement, Timothy passait un très agréable moment en compagnie de son étudiante. Il ne voyait pas le temps passé, tandis qu’il partageait leurs points de vue sur différents sujets. L’homme ne se rendait surement pas réellement compte que la demoiselle essayait de le retenir en faisant rebondir la conversation à chaque fois par de nouvelles questions. Mais en soit, il n’avait pas un planning extrêmement chargé aujourd’hui, et cela ne lui faisait pas de mal d’avoir des discussions avec quelqu’un d’autre que le doyen, ou sa femme. En effet, il avait toujours des contacts avec Astrid, et en ce moment, elle semblait pressé de régler les problèmes matériaux qu’ils avaient, comme par exemple ce qu’ils allaient faire de la maison, ou des autres biens acquis pendant le mariage. Timothy ne pouvait donc qu’être heureux que de sortir de ces incessantes prises de têtes, et de ces conversations qu’il n’avait pas envie d’avoir. Mais le sujet sur son ex-femme vint finalement sur le tapis lorsque son interlocutrice lui posa des questions sur sa situation maritale. Il essaya donc de lui expliquer ce qui avait mis un terme à son mariage. Son absence en était surement grandement responsable, ou du moins, cela les avait poussés vers une fin précoce. Il l’avait négligé au profit de son rêve, de son travail, il n’avait pas vu le mal être de sa femme, et l’avait ignoré jusqu’au point de non-retour, jusqu’au point où même si elle fut celle qui fauta, elle refusa catégoriquement de trouver une solution à leur problème de couple. Tout était définitivement terminé maintenant, et il ne pouvait contempler ses erreurs et la perte d’une dizaine d’année avec la femme qu’il avait tant aimée. Comme le disait si bien Lucretia, on se rendait souvent compte des choses, une fois que nous les avions perdu. Elle le questionna sur la possibilité de réparer cette relation qui semblait cassé. Mais c’était impossible, Timothy l’avait maintenant compris. « Non en effet, parfois, peu importe à quel point on veut réparer quelque chose, c’est impossible ou trop tard. » Répondit-il simplement. L’envie n’avait pas manqué, mais le fait est, qu’il ne pouvait plus rien faire, maintenant que sa femme avait pris une décision drastique. Astrid n’avait pas comprit le travail de Timothy, elle n’avait pas compris que c’était son rêve, et que pour l’atteindre, il devait faire des sacrifices. Elle n’était pas prête à en être un, ce qui était totalement compréhensible dans un sens.

Lucretia semblait plutôt doué pour analyser ce qui se passait autour d’elle, malgré le fait qu’il ne lui ait pas donné tant de détails que cela. Mais en effet, elle avait comprit qu’il l’avait négligé, qu’il ne lui avait pas accordé le temps qu’il aurait dû. Il avait ses fautes dans cette fin de relation, comme Astrid en avait aussi. Si la jeune femme lui avait fait part de ses sentiments plus tôt, si elle avait maintenant une conversation et une communication ouverte avec lui, peut-être qu’ils n’en seraient pas là aujourd’hui. Personne ne pourrait le savoir maintenant. Il était bien trop tard. Professionnellement compatible … il n’avait jamais pensé à cela, mais peut-être que le fond du problème était ici après tout. « Quand un mariage échoue, les torts sont souvent des deux côtés : un mélange de négligence, peu de communication, un peu d’éloignement. Comme vous dites, la recherche est difficile. Espérons simplement que mon métier ne m’empêche pas non plus d’avoir une vie privée. » Répondit-il finalement en retrouvant le sourire. Même s’il aurait du mal à passer cette épreuve et cet échec sentimentalement parlant, il était encore jeune, il avait encore le temps de trouver quelqu’un. Quelqu’un qui serait peut-être plus compatible avec lui qu’Astrid ne l’avait jamais été. Personne ne connaissait l’avenir après tout.

Et finalement, il entendit un peu parler de ces monstres qu’il allait avoir dans sa classe. Le jeune professeur retint certains noms, tandis qu’il entend la demoiselle blaguer sur l’une de ses camarades : une petite princesse qui mériterait, selon elle, une bonne correction. Tim rentra un peu dans son jeu, mais évidemment, lui n’avait aucun jugement sur cette fameuse étudiante encore, alors n’allait certainement pas se montrer méchant à son égard. Ce n’était pas réellement son genre de toute façon. « Désolé, Miss Croupton, je crains que je ne puisse pas vous aider dans votre révolution contre la princesse de l’université. Parfois, il suffit simplement d’essayer de voir à travers les masques pour mieux comprendre une personne, vous savez. » Dit-il comme pour lui donner le conseil de revoir son jugement sur cette personne. Ils en viennent finalement à parler de la fête des Rubys. A son époque, déjà, ils organisaient ce genre de fête la veille de la rentrée pour se mettre en ‘bonnes’ conditions. C’était quand même le bon temps, pensait-il en se rappelant tous les moments qu’il avait passé avec son congrégation. Mais passer à une fête la veille d’une rentrée alors qu’il était maintenant professeur ? Cela ne semblait pas réellement la meilleure idée du siècle, comment se faire respecter de ses élèves après cela ? « Cela fait longtemps que je n’ai plus porté l’insigne des Rubys, cela doit jouer. Je vais réfléchir à cette proposition, et peut-être que je passerais visiter à nouveau les lieux de ma débauche universitaire plus tard dans la soirée. » Dit-il sans réellement s’engager, ni même refuser.

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La jeune femme comprends plus ou moins ce que l'homme peut éprouver dans une telle situation mais contrairement à ce dernier, la recherche ne lui a pas encore coûté aussi cher. La demoiselle après tout démarre tout juste dans la vie, elle n'a qu'un peu plus d'une vingtaine d'années et elle a tout le temps de prendre des coups dans la gueule, de fait. Des claques dans la face, elle n'a pas l'habitude d'en prendre. Après tout, son statut de sang-pur lui a garantie un certain niveau de vie. Son jolie minois lui a permis d'obtenir ce qu'elle désirait. Et le nom de Croupton lui ouvrirait, si elle le voulait, toutes les portes du ministère. Non, des coups, la jeune femme n'avait pas l'habitude d'en recevoir, pour le soutenir vraiment, pour dire qu'elle comprend, qu'elle sait ce que cela fait. Mais elle est désolée, néanmoins, devant l'air arboré par l'homme quand il lui confirme qu'il n'y a plus rien qu'il puisse faire pour sauver cette relation. Et la demoiselle comprend, elle comprend ce qui a put se passer. Comme elle a supposé que la recherche était à l'origine de cette rupture, du fait que l'homme ait dit que le travail et la vie maritale ne faisaient pas bon ménage, elle continu sur cette lancée, analysant la situation. L'esprit critique, elle devine les sacrifices qu'il a été contraint de réaliser pour son travail, pour parvenir à son but.

"- Un mariage est basé sur la confiance mutuelle, l'attention aux besoins de l'autre, la conscience qu'il est nécessaire de se plier à quelques concessions et de la communication. D'après ce que les gens en disent. Pour moi le plus important reste malgré tout la confiance. Un couple n'est rien sans celle ci. Et la communication. Vous dîtes qu'il y en avait peu... Je suppose qu'elle ne vous a pas fait état de son mal-être ?" demande la demoiselle. "Dans ce cas il était donc difficile pour vous de pouvoir rectifier le tir vis à vis d'elle. Même si vous auriez put vous en rendre compte aussi... Mais la recherche a ce pouvoir de nous couper du monde, je présume. Vous vous êtes sûrement déjà réveillé une nuit avec une piste à noter... immédiatement, bien qu'il soit trois heures du matin ?" elle a un petit sourire. "Je ne pense pas. Il faut seulement quelqu'un... qui puisse comprendre et accepter votre emploi, les risques de celui-ci, son instabilité puisque tout dépend... de ce que nous trouvons. Sans nous faire doubler."

La discussion sur les élèves donne l'occasion à la jeune femme de parler de Victoria, une jeune femme qu'elle connaît depuis bien trop longtemps, qui l'insupporte ay plus haut point depuis des années comme, ayant le même âge toutes deux, elles se connaissent depuis la première année à Poudlard. Mais l'homme ne semble pas l'entendre de cette oreille et appelle à se montrer raisonnable. Voire à travers le masque. Celui de Victoria ne donnait aucune envie d'essayer de le briser.

"- Ruby un jour, Ruby toujours ! Je suis certaine que vous avez quelques restes de ce bon vieux temps. Débauche universitaire, carrément. Que voilà une information que je n'oublierait pas." répond la demoiselle, un sourire espiègle aux lèvres.

Et puis, finalement, après quelques banalités supplémentaires, la jeune femme prend congé pour ne pas le déranger d'avantage, consciente qu'il doit avoir encore pas mal de travail en prévision de la rentrée. La brune quitte alors l'université en rejoignant une amie afin de se préparer pour la soirée, espérant l'y voir.

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» Timothy • Si mentir était un crime, on serait déjà tous en prison.