NO SURRENDER ! Ft Ariana

La bataille faisait rage à Poudlard. Ce magnifique établissement où Ariana avait étudié n’était plus l’endroit qu’elle avait connu. Détruit par la rage d’un seul être humain, si on pouvait toujours l’appeler ainsi, le château semblait tombé en ruine petit à petit. Le sang se répondant sur les dalles de marbres, les étincelles brouillaient les yeux et cette vision si plaisante à Ariana autrefois ne l’était plus aujourd’hui. Suivre aveuglement les commandements d’un fou c’était comme rejoindre une secte que l’on ne pouvait pas fuir. Autrefois elle aurait tant apprécié cette image d’horreur qu’on lui offrait, elle aurait été heureuse d’y participer, mais depuis longtemps déjà son cœur n’y était plus. Elle avait des gens à protéger, des gens qu’elle aimait et pour qui elle serait capable de donner sa vie s’il le fallait. Ariana n’aimait plus ce paysage, elle voulait fuir, elle ne voulait pas rester alors qu’elle voyait d’autres le faire, d’autres partir de par ce qu’elle avait déjà vécu, la mangemorte restait. Des blessures elle pouvait les supporter, la brûlure de sa marque de moins en moins. Elle se souvenait de ce moment où elle avait cru que tout était fini, qu’elle n’était plus lié à Voldemort par nul autre que cette marque sur son bras. Et elle se souvenait de ce moment où cette dernière l’avait brûlé au point qu’elle avait faillit s’évanouir. Quand il était revenu, quand il les avait rappeler. Ni elle ni Malthael n’avaient pu prévoir ça et parce qu’ils savaient ce qui pouvaient les attendre s’ils ne répondaient pas, ils étaient revenus vers lui. Tout s’était enchaînait jusqu’à ce moment. Mais n’était-ce pas l’occasion de tout arrêter maintenant ? Ariana se battait contre des adolescents, elle avait toujours détesté ça depuis toute jeune, elle trouvait stupide que les jeunes se battent pour une cause alors qu’ils avaient toutes la vie pour le faire. Les corps elle les avait vu, elle en avait blessé et tué plus d’un, mais si cette vision lui glaçait le sang, son visage restait impassible, luttant uniquement pour sa vie et pour retrouver ceux qu’elle aimait. Ariana avait perdu de vue Malthael, mais elle avait confiance en lui pour rester vivant et ne pas mourir, il fallait simplement qu’elle le retrouve et qu’elle trouve ses filles. C’était la seule condition pour qu’elle puisse s’en aller. Par où chercher, les jumelles étaient quelque part dans le château et entraînaient par leurs parents, elles devaient sans doute réussir à se débrouiller. Mais leur mère avait bien l’intention de les sortir de là. Un nouveau sort fusa dans sa direction alors que ses pensées étaient occupées à autre choses, elle eu tout juste le temps de se cacher derrière un mur avant de voir le sort finir sa course non loin de là où elle se trouvait auparavant. C’était le bordel. Ariana prit une grande respiration, fermant les yeux trente secondes avant de sortir de sa cachette et de lancer un ultime sort dans la direction de l’adolescent qui lui faisait face. Hors de question de le tuer, mais le stupéfié n’était pas un crime pour le moment. Passant à côté du corps de son ennemis, elle commença à courir en répondant au sortilège qu’on lui lançait. Elle devait retrouver Malthael, ensemble ils trouveraient les filles et partiraient.

Elle traversa le champ de bataille avant de se retrouver face à un adversaire plus coriace que les autres, dont elle dû s’occuper pendant un bon moment. Ariana sentait ses forces la quitter petit à petit, mais mourir sans avoir pu retrouver sa famille, elle ne le supporterait pas. Alors elle se battait, tenant face aux blessures qu’on lui infligeaient, aux sorts qui rataient leur cible, ou ceux au contraire qui arrivaient à l’atteindre. Alors qu’Ariana continuait à se battre, un regard un coin lui permit d’apercevoir Malthael qui se dirigeait dans sa direction. Avait-il eu la même idée qu’elle ? Elle lança un sort à son adversaire, avant de voir un se diriger vers son époux. Non ! C’est le seul mot qui vint à son esprit, personne ne le tuerait, personne ne le toucherait, mais les deux regards des Buldstrodes se croisèrent un instant, se comprenant, le genre de moment où le temps se fige et vous permet un moment de répit. Une seconde plus tard, Malthael était attaché, pieds et mains liées. Ariana lança un dernier sort vers son adversaire avant de courir vers son époux, dans la mêlé des assaillants. Si elle n’aimait pas tué les adolescent elle ne se gêna pas pour utiliser le sortilège de mort contre celui qui s’en était pris à Malthael. Elle arracha les liens qui entravaient son mari avant de l’aider à se relever. Ariana n’eue pas le temps de dire quoique ce soit que les lèvres de son époux vinrent se poser contre les siennes, baisé qui sonnait comme le dernier et dont elle savoura toutes les notes, les secondes qui s’écoulèrent, le temps s’arrêtant à nouveau, laissant la bataille continuer à faire rage derrière eux. Mais trop court sans doute, trop rapide pour qu’Ariana accepte que ce soit le dernier, les Buldstrode se retrouvèrent à nouveau attaquer, bataillant alors de concert pour survivre. Ensemble on aurait plus dit qu’ils dansaient et non qu’ils se battaient, mais cela avait toujours était ainsi, ils avaient trouvés leur force dans l’autre. Se déplaçant aisément, ils arrivèrent à se mettre en sécurité l’espace d’un instant quand Malthael lui demanda où était les jumelles. « Elles étaient dans le château. »  Ariana reprit son souffle, respirant fort et sentant son cœur tambouriné devant la poitrine. A l’abris pour le moment, elle reprit toutefois la parole, plongeant son regard dans celui de son époux. « Malthael, nous ne pouvons gagner cette bataille … fuyons, comme nous l’avons toujours voulu. Retrouvons les filles et partons. » Fuir, loin ailleurs, mais ensemble. C’était tout ce qu’Ariana voulait depuis des années et elle savait que Malthael partageait son opinion.

La vie, la mort, tout s’enchaînait ainsi. Dans cette bataille, ils pouvaient ôter la vie si facilement et la perdre aussi rapidement qu’un sortilège fusait vers sa cible. Ils pouvaient aussi faire le choix de laisser vivre, mais si les membres de l’ordre ne voulaient que les capturer, Ariana comme Malthael ne laisseraient pas les choses se faire aussi facilement. Tous deux en prison, cela voudrait dire que leurs filles devraient se débrouiller seule et Ariana ne pourrait pas supporter ce genre de choses. Abandonner sa famille était une souffrance qu’elle ne voulait pas endurer, bien pire que la mort, se savoir emprisonner alors que leurs filles seraient livrées à elle-même comment pourrait-elle le supporter. Alors elle voulait fuir, elle voulait partir avec les jumelles et Malthael. Peu importe où, dans un pays qui voudrait bien d’eux, un endroit où ils pourraient tout recommencer, arrêter d’être des mangemorts comme ils l’avaient toujours voulu depuis qu’ils avaient été torturer. Etre libre de tout recommencer, de leur choix et de vivre pour eux, non pour un maitre qui n’en avait rien à faire d’eux. Malthael et Ariana doutaient depuis si longtemps, mais ils avaient été rattrapés par les évènements, par un être qui ne s’occupaient pas de ses partisans ou très peu. Elle n’avait pas été présente quand la marque l’avait brûlé laissant Malthael le faire, préférant protéger ses filles. Ils avaient bien réussi à leur éviter la marque, là où d’autres avaient échoués. Au moins elles n’avaient pas eu à endurer cette douleur à laquelle Ariana ne voulait plus répondre. Retrouver son mari avait été un bon début, ensemble ils ne leur restaient plus qu’à retrouver Lyanna et Alayna pour partir, car elle sentait dans les yeux de son mari, qu’il ressentait le même désir, mais elle percevait aussi une autre lueur qui l’inquiétait énormément. Malthael serait prêt à mourir pour elles, pour les sauver et les mettre en sécurité, ce qu’Ariana ne supporterait pas une seconde. Elle ferait tout pour lui éviter ça, mais elle ne lui en parla pas, elle ne lui demanda même pas d’arrêter de penser à ce genre de choses et le suivit quand il parla d’un endroit où ils pourraient retrouver les jumelles. Le coupe partis, tentant d’éviter les sorts qui fusaient, ratant leur cible ou ceux qui leur était destiné. Ariana essayait de protéger son mari, de se protéger elle-même. Ils allaient y arriver, ils allaient réussir à partir tous ensemble. Elle courrait à la suite de Malthael, l’espoir la gagnant de retrouver ses filles en vie, n’imaginant pas une seconde que l’une d’entre elle n’est pas survécu. Elles étaient fortes et entraînait, peu importe le camp qu’elles choisiraient, elles survivraient. Ils arrivèrent alors dans le couloir dont Malthael parlait, mais un bout de plafond s’était écroulé, bouchant le passage. Le couple commença à essayer de débloquer le couloir à coup de sortilège, mais sans doute par l’épuisement, aucun n’arriva vraiment à obtenir une quelconque réussit. Ils tentèrent de les appeler, mais aucune réponse ne fut entendue, Ariana commençant à paniquer à l’idée qu’il leur soit arriver quelque chose, elle du oublier cette pensée quand des assaillants arrivèrent vers eux. Malthael se mit devant sa femme, dans un geste protecteur, lui disant qu’il ne laisserait personne la toucher, étant capable de tuer tout Poudlard s’il le fallait. « Je sais. » répondit-elle dans un murmure. Mais le sang, la mort qui était pourtant leur quotidien, tout cela amenait Ariana à se dire que ses filles pouvaient être victime de personne comme les Buldstrode. Non ! Elle avait toujours cette pensée dans sa tête, tentant de la chasser comme elle pouvait. Se retournant dos à son époux, consciente qu’il la protégerait, elle tenta un nouveau sortilège pour faire bouger les pierres, mais son bombarda maxima ne fut pas suffisamment puissant pour tout détruire. Bordel. « On ne pourra pas les retrouver ici, si le passage est bloqué, elles ont dû aller ailleurs. Des idées ? » Ils devaient partir d’ici, ils pourraient le faire, mais il devait d’abord s’occuper de ceux qui leur faisait face, Ariana se retourna alors pour se batte à nouveau avec Malthael.

Les ombres s'enchaînaient devant les yeux d'Ariana. Elle ne voyait plus que ça depuis le début de la bataille, ne reconnaissait aucun visage. Seul celui de Malthael restait visibke à la jeune femme, tandis que celui de ses filles hantaient son esprit. Elle devait les retrouver aussi vite qu'elle le pouvait et même si elle pensait que les jumelles arriveraient à s'en sortir, tout pouvait arriver dans cette bataille. Ils allaient perdre, c'était cool et pour cette raison Ariana voulait simplement fuir cet endroit, cette société qui ne voulait pas de sa famille, vivre ailleurs et uniquement pour eux. S'ils se faisaient capturer personne ne les croirait quand ils diraient avoir fait tout ça à contre cœur. Quand on connaissait le couple, n'importe qui pouvait se douter qu'ils aimaient la violence et que si leur enfant n'était pas élevé ainsi, les autres pouvaient subir leur foudre. Alors le seul moyen de vivre libre était de fuir. L'endroit où Malthael les avait emmenés n'était qu'un cul-de-sac, nulle trace de leur fille même pas de réponse à leur cri. Ariana ne savait plus où chercher, elle voulait les trouver, mais il y avait trop d'ombre trop de personnes et de sang dans le château qu'elles auraient pu être n'importe où. Mais elle serait capable de fouiller tout Poudlard si elle le pouvait. Si on lui donnait l'occasion. Les pensées s’entrechoquées dans son esprit alors qu’elle tentait de réfléchir dans le brouhaha à une solution pour arriver à les retrouver. Malthael et elle s’était retrouvé coincé par la venue de nouveaux assaillants qui semblaient prêts à les emmener de force à Azkaban où ils finiraient leur jour en prison. Elle ne voulait pas de ça, ni même de la mort, mais à choisir, elle préférerait sans doute donner sa vie ici plutôt que de se laisser attraper. Elle sentit son sang ne faire qu’un tour lorsque son époux, par la fatigue, ne put esquiver un sortilège de découpe et elle se retourna vivement pour attaquer celui qui avait oser, mais plus rapide, Malthael avait déjà planté un couteau dans la gorge de son assaillant. Un instant elle croisa son regard, une certaine fierté en le faisant faire et un espoir fou de pouvoir s’en aller d’ici entier, lui traversa les yeux. Un homme, sans doute un auror, leur demanda de se rendre, conscient que les Buldstrode ne pouvaient se battre devant tant d’agresseur, un sourire s’afficha sur le visage d’Ariana tandis que son époux se mettait à rire.   Plutôt mourir que de se rendre et ils arriveraient à fuir, ils y arriveraient Ariana en était sûre. Mais si une partie de son esprit arrivait à y croire une autre s’inquiétait de savoir si ce serait vraiment le cas. Elle avait peur de ne pas réussir à fuir, peur que son mari se fasse avoir, peur que ses filles meurent à cause de leurs erreurs ou deviennent orpheline livrées à elles-mêmes. Elle fixait l’auror quand elle finit par entendre ce que Malthael lui disait. Il lui demandait de partir, sans lui c’était ce qu’il laissait supposait, mais elle ne fit aucun geste pour montrer son accord. Il pouvait se douter de sa réponse, il la connaissait parfaitement. Elle lança un énième sortilège en direction d’un assaillant tout en répondant : « C’est toi et moi, ensemble et jusqu’à la fin, il est hors de question que je parte. Surtout pas sans toi. » Il n’allait pas être content et sans doute que s’ils avaient eu le temps de plus discuté, il lui aurait dit de penser à ses filles, à sa famille et de continuer à les protéger. Mais si Ariana y pensait constamment, elle avait aussi confiance en ses enfants, les sachant en vie comme une mère seule peut le savoir. Alors que le froid commença à s’installer dans le couloir, Ariana comprit de quoi il s’agissait, les détraqueurs commençant lentement à avancer vers eux, Malthael lui cria de fuir, mais à peine avait-il prononcer la formule du patronus, qu’elle le saisit par le bras et couru en direction de ce qui lui semblait être une issus. A nouveau la mort les entourait, mais plus elle s’enfonçait dans le château, moins elle avait de chance. Repoussant un ennemis, Ariana prit toutefois le temps de se retourner vers Malthael pour lui dire  : « ça va faire trente ans qu’on est marié, quand comprendras-tu enfin que je ne te laisserais pas seul même si tu me l’ordonnes ? » Même quand tout espoir était perdu, les Buldstrode en aurait encore tant qu’ils seraient ensemble.

Elle connaissait si bien, depuis toujours. Ariana avait comprit depuis leur premier fois que Malthael et elle étaient fait pour être ensemble. Elle le connaissait, le moindre de ses gestes, ses manières de se battre, ayant vécu avec lui depuis presque trente ans, elle était habituée à ses réponses. Elle savait ce qu’il serait capable de dire, de lui demander et s’il arrivait toujours à la surprendre malgré tout, lui demander de fuir aujourd’hui sans lui, cela n’était pas envisageable. Ariana avait toujours a ses côtés dans les moments les plus durs, elle l’avait soutenue et montré qu’il n’était pas le reflets de son père, qu’il était un homme bien et que par-dessus tout elle l’aimait. Ils avaient vécu tant de choses ensemble, s’était fait torturer, avait sombré, tristesse, peine et joie, tout y était passé. Elle avait tenté de balayer ses doutes quand il s’agissait d’être un père, elle lui avait montré de quoi il était capable. Et lui avait toujours été là pour la supporter, même quand elle était en colère quand elle avait des réactions incontrôlables. Il était son tout, sa force et sans lui, Ariana ignorait si la vie pourrait continuer. Si elle avait cette pensée, elle était aussi certaine qu’il la partageait. Alors comment pouvait-il lui demander de partir en le laissant à la merci de personne qui voulaient l’enfermer, si ce n’était le voir mort. Ariana savait très bien que le couple n’avait jamais été tendre avec les autres et si cela leur permettait d’être eux même dans la folie et la souffrance, personne d’autre à part eux ne pourrait vraiment comprendre ça. Ils étaient ensemble, du début jusqu’à la fin, depuis leur naissance liée l’un à l’autre, la mort seul pourrait un jour les séparer. Elle ne prêta pas attention au fait qu’il lève les yeux au ciel à sa réponse, car elle savait très bien ce qu’il pensait à ce moment-là. Elle aurait dû penser à sa famille, à ses filles, lui faire confiance et pleins d’autres raisons qui aurait pu la pousser à s’en aller loin de lui. Mais il était sa famille, autant que les jumelles étaient le fruit de ses entrailles. Alors lorsqu’elle en eu l’occasion, elle le poussa à venir avec elle, l’attrapant par le bras pour l’entraîner dans un endroit loin de tout ça. Mais il n’y avait pas d’endroit loin, à part transplaner ailleurs, le seul moyen de partir était en trouvant les jumelles. La bataille faisait rage autour d’eux et elle évita de justesse un sort qui ne lui était pas destiné, pour se retourner vers lui et lui dire qu’il devait comprendre qu’elle ne le laisserait jamais derrière elle. Ariana observa son mari, couvert de sang, l’entaille dégoulinante de rouge, il fallait qu’elle fasse vite. Mais alors qu’elle s’inquiéter du sort de son époux, de la fatigue qui le guettait, la jeune femme l’entendit prononcer trois mots magiques qu’elle adorait entendre dans le ton de sa voix. Même au bout de trente ans les entendre fit faire un bon au cœur d’Ariana, qui plongea ses yeux dans ceux de Malthael. Quelques secondes tout au plus. « Quoiqu’il se passe. » répéta-t-elle. Et à nouveau elle commença à courir, appelant ses filles dans l’espoir de les entendre, s’inquiétant de plus en plus de l’état de son époux, Ariana esquivait les sorts, elle en lançait d’autres, mais elle sentait ses forces la quitter pas à pas. Elle ne tiendrait pas longtemps comme ça, elle devait réfléchir, elle devait respirer. Regardant autour d’elle si elle ne pouvait pas percevoir ses filles, Ariana recommença à courir ne se rendant pas compte que son mari avait de plus en plus de mal à la suivre derrière elle. Non elle courrait en avant, tentant d’éviter le plus de sorts possibles. Et dans sa course, Ariana échappa de justesse à un nouveau sortilège, cette fois clairement lancé dans sa direction. Un instant elle s’arrêta pour regarder le jeune élève qui lui faisait face, bien trop jeune pour mourir, elle pouvait sentir la peur dans ses yeux. La mangemort leva sa baguette, voulant uniquement lui lancer un stupefix ou un petrificus totalus, mais n’eue pas le temps de lancer quoique ce soit, qu’elle sentit un coup dans son dos. Elle tenta de se retourner, mais tout ses mouvements se faisaient lents, sans qu’elle ait l’impression de contrôler son corps, comme si on lui avait planter un poignard dans la colonne vertébrale, se mouvant comme une marionnette, alors qu’elle arrivait à faire face à son nouvel agresseur, la seule chose qu’elle put voir fut un éclair de lumière verte venir dans sa direction. Les forces commencèrent à l’abandonner peu à peu, sentant dans son corps la vie l’abandonner, son corps se raidir sur le coup et elle sentit son dernier souffle partir tel un petit vent glacial en hiver. Son corps commença sa descente dans les ténèbres, dans l’enfer qu’elle n’avait jamais vraiment quitter, acceptant simplement d’y être et plus la chute se faisait, moins elle avait l’impression de comprendre. Lente descente, lente chute, la douleur n’était plus, la seule chose qu’elle ressentait semblait être une paix, mais une tristesse également. Tandis que les secondes s’enchaînaient très rapidement, le temps s’arrêta pour Ariana, les pensées s’enchaînaient, mais alors que son corps rencontrait le sol remplis de décombre, la dernière pensée qu’elle eut dans ce monde fut celle d’avoir aimer un homme qui avait été sa vie et son tout.