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 Isidore * Au pays des Liliputiens

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MessageSujet: Isidore * Au pays des Liliputiens  Isidore * Au pays des Liliputiens EmptyJeu 1 Mar - 16:56
"- J'aurais dû être une Poufsouffle les Serdaigle sont d'un ennui..."

Samedi, moi de juin. L'approche des examens et tout les aiglons sur le qui-vive. Tous en train de réviser. Le silence et l'ennuie mortel dans la salle commune sauf qu'elle a beau dire, Amber, mais elle sait bien qu'elle fait exactement la même chose que le reste des éléments de sa maison. La jeune femme est aussi en train de préparer ses examens et c'est pour cette raison qu'elle est attablée, avec une fiole de potion de rétrécissement qu'elle est en train d'analyser.

Débouchant la fiole, Amber hume le parfum de la mixture, au cas où il y ait une épreuve de reconnaissance des potions et elle essaie d'en mémoriser l'emprunte olfactive, aussi bien que visuelle. Ce n'est pas une mince affaire et elle repose la fiole ouverte, pour noter ses premières observations, griffonnant sur une feuille de parchemin. C'était sans compter sur un geste brusque pour repousser la chouette d'Anna, venant justement se poser sur la table, qui tangue. Amber grogne, prenant la tête de la chouette, avant de remarquer sa fiole de potion, renversée sur la table. Une trainée de potion rejoins une pile de livres entreposés là, initialement étudiés par un de ses camarades... soudainement remplacé par une sorte de nain de jardin, haut comme trois pommes et qui essaie de hurler, d'une voix si fluette qu'Amber en rirait presque.

«- Bordel non...»

La sorcière ne trouve rien d'autre à dire et prend dans ses mains son camarade de classe, se mordant la lèvre inférieure. Elle était dans de beaux draps. Et il allait falloir attendre que ça passe. En surveillant qu'il n'arrive rien à son camarade, du fait de sa soudaine petite taille.


(Libre pour un aigle)


Dernière édition par Amber Bower le Sam 3 Mar - 3:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Isidore * Au pays des Liliputiens  Isidore * Au pays des Liliputiens EmptyVen 2 Mar - 23:16


Isidore pénétra dans le repère des aigles et fut assailli par l’air moite qui y trainait. Il fronça le nez devant cette odeur de révision et traversa la salle sans un regard pour personne, comme à son habitude.
Il venait de profiter des beaux jours et des douces températures pour faire un tour dans le parc, sans s’inquiéter un seul instant des examens. Sauf qu’à voir tous ses camarades Serdaigles aussi concentrés dans la préparation de leurs APICS une légère touche d’inquiétude l’envie. Voilà pourquoi il fuyait régulièrement cette ambiance studieuse : leur stress était communicatif. Si bien qu’il s’inquiétait désormais de ses futurs résultats alors que son cerveau lui répétait inlassablement : on s’en cogne.
Soupirant, le jeune homme finit par troquer son carnet de croquis et ses fusains contre un rouleau de parchemin, de l’encre et quelques livres. Il comptait s’atteler des exercices de métamorphose, car il était en retard sur le programme, chose impossible pour un élève de sa maison. Mais une fois encore il n’y faisait pas vraiment honneur. Parfois, comme ne cet instant, alors qu’il était assis à l’une des tables de sa salle commune, en mâchouillant distraitement sa plume, il se demandait quel était son but. Sa raison de vivre.
Oh, Isidore était du genre rêveur et s’inquiétait peu de la réalité. Sauf que manque de chance, sa voisine, toute à sa distraction, renversa une potion sur la table. Il ne remarqua pas le liquide qui s’infiltrait entre les livres qu’il avait disposés autour de lui afin de faire une barrière. Il revint sur terre lorsque le drame prit fin, et qu’il était de la taille… d’un dictionnaire. En fait, il réalisa que les choses lui semblaient soudainement plus grandes, presque terrifiantes et il se dit qu’il n’avait jamais perçu le monde ainsi et que c’était particulièrement intéressant… Jusqu’à ce qu’il comprenne ce qui lui arrivait, et qu’il remarque que tout le monde dans la salle l’ignorait, sauf sa voisine de table, la seule responsable de son malheur immédiat.

-Non mais quelle conne ! À se demander ce que tu fous chez les aigles et pourquoi t’as pas été internée à la place ?!

Les insultes suivantes moururent dans sa gorge lorsqu’il réalisa que son auditrice se mordait les lèvres afin de ne pas exploser de rire. Vexé et humilié, Isidore croisa les bras et la fusilla du regard en espérant que la lueur qui brillait dans ses yeux disparaisse au profit du remord.
Elle le prit finalement dans ses mains et le jeune homme habituellement calme ne put s’empêcher de lui mordre un doigt avant de la regarder fièrement, les bras croisés. Non mais ho ! On ne rapetisse pas un Hepburn sans craindre son courroux. Mais peut-être devrait-il attendre qu’elle lui rende sa taille normale avant de lui octroyer la plus belle des vengeances.
 
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MessageSujet: Re: Isidore * Au pays des Liliputiens  Isidore * Au pays des Liliputiens EmptySam 3 Mar - 4:20
La demoiselle était désolée, vraiment désolée et agacée, car elle n'avait pas voulu faire cela. Mais la maladresse est une chose qui arrive et elle n'était pas la seule, même à serdaigle, capable de créer ce genre de catastrophe. C'était regrettable mais ce n'était pas définitif et au bout d'un moment les effets de la potion allaient se dissiper, ce qui permettrait au sorcier de reprendre sa taille normale et de reprendre le cours de sa vie comme si de rien n'était. Mais dans l'immédiat, la sorcière se devait de veiller sur lui, avant que ses camarades de maison, en ne le voyant pas, ne lui fassent involontairement du mal. De fait elle allait devoir se concentrer et fixer toute son attention sur son camarade de maison le temps que la potion cesse de faire effet. Ce qui menaçait de ne pas être une tâche facile alors que le sorcier ne semblait clairement pas ravi d'avoir été rapetissé de la sorte et le voilà qui commence à insulter la jeune femme en remettant en doute sa capacité d'appartenir à la maison serdaigle.

Avec son surpoids, la jeune femme a l'habitude de recevoir des critiques. Mais qu'elle soit critiqué, rabroué si violemment, insultée à cause du fait qu'elle avait été un peu maladroite, c'était un peu fort et même si au début la mini voix de sa victime avait manqué de la faire rire, la demoiselle ne rit plus du tout, d'autant plus que cet enfoiré la mord. Comme si elle avait voulu ce qui s'était produit. Comme si elle avait eut l'envie folle et soudaine de mettre un terme à ses révisions pour s'occuper d'un espèce de nain. Évidemment.

«- Non mais sinon tu peux te calmer aussi, t'es pas obligé de me parler sur ce ton !» répond une Amber courroucée. «Tu te prend pour qui, tu crois que t'as jamais fais une connerie de ta vie ? Puisque tu es à ce point parfait, j'imagine que tu n'as pas besoin de moi pour te débrouiller et survivre tout seul ici, jusqu'à ce que tu reprenne ta taille ?» répond la demoiselle non sans une certaine humeur. Voilà que pour une fois, on ne l'attaquait pas sur son physique jugé disgracieux mais sur son intellect, pour une maladresse. A croire que l'être humain ne pouvait jamais s'empêcher de critiquer.
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MessageSujet: Re: Isidore * Au pays des Liliputiens  Isidore * Au pays des Liliputiens EmptySam 3 Mar - 10:10

Les choses commençaient mal. Isidore le savait. Et ses propos avaient envenimé les choses. Mais il fallait le comprendre, travailler étant déjà une tare pour lui, se faire agresser à ce moment-là... C’est comme si le destin cherchait à lui rappeler que c’était une terrible erreur et qu’il aurait mieux fait d’aller trainer autour des cuisines afin de se remplir l’estomac.
Le jeune homme sentait la moutarde lui monter au nez et rejoignit d’un bon presque gracieux la table où il s’y tint bien droit. Il dévisagea ensuite la fille, avec intensité, essayant de deviner ce qui se cachait derrière ses traits et surtout de savoir s’il était intéressant pour lui de mettre de l’eau dans son vin.
Celle qui était à l’origine de ses malheurs. Elle était grande. Décidément, ces nouvelles proportions étaient vraiment déroutantes, tout lui paraissait… en volume. Les choses n’étaient plus lisses, mais constituées d’une infinité d’aspérités. Les tissus étaient une succession d’entrelacs de fils qu’il aurait pu attraper du bout de ses (nouveaux et) petits doigts. La peau était une vaste terre où s’étendait une forêt presque invisible de poils fins. Secouant la tête, Isidore reporta son attention sur les yeux de la demoiselle, cherchant quel pouvait bien être son nom.
Rien ne lui venait. Le néant qui lui caressait l’esprit l’informa qu’elle n’était pas de sa génération, enfin, qu’elle n’avait pas voyagé dans le temps comme lui. C’était probablement pour ça qu’il avait l’impression de la voir pour la première fois. Ses yeux étaient… expressifs. De les voir aussi grands, il avait l’impression de se faire happer par la tourmente qui l’habite, se colère semblait capable de le réduire en cendre en cet instant. Son visage rond et les courbes de son corps qu’il apercevait du coin de l’œil ne parvenaient pas à adoucir ses traits désormais colériques.
Le jeune homme regretta son carnet à dessin, il aurait adoré croquer cet instant, mettre sur papier la force qu’elle dégageait et l’impression qu’elle était tout son monde, la seule échappatoire. Mais il n’avait rien. Si ce n’était ses vêtements à son grand soulagement, se retrouver petit ET nu, ça aurait été un grand coup du destin quand même.
Isidore soupira et leva les yeux au cie. Sa colère s’était apaisée, dévorée par celle de la jeune femme. Il aurait aimé lutter, se battre et la faire crépiter, mais il n’aurait pu. Pas parce qu’il était petit, mais parce qu’il était d’un naturel trop désintéressé. Qu’importe cette fille après tout. Méritait-elle qu’il s’énerve contre elle ? Non. S’il avait réussi à passer outre Granger et de son voyage forcé dans le temps, pourquoi perdrait-il ses moyens pour un rétrécissement forcé et malencontreux. Alors pourquoi la ferait-il accéder à ses émotions, même s’il ne s’agissait que de colère ? C’était un bien grand privilège, qu’il ne désirait accorder à personne.



-Je ne suis pas parfait, ne l’ai jamais été et n’espère jamais l’être. Des conneries, j’en fais rarement, probablement parce que je préfère ne rien faire, et quant à ma survie…

Isidore laissa son esprit filer dans les hauteurs, imaginant la scène d’un point de vue plus aérien, essayant de deviner quelles étaient ses chances de survie, seul. Assez faible, il fut contraint d’admettre.
Il soupira et observa cette fille, dont il allait probablement dépendre.

-Peut-être n’est-elle pas nécessaire.


Isidore eut envie de se baffer pour avoir lâché de tels mots. Mais quel con ! Jamais il n’avait caché son indifférence à la mort, mais là… Ça pourrait presque passer pour une envie de suicide. Rattraper le coup. Rapidement.

-Mais, je me dis, maintenant que je suis rapetissé, ça serait intéressant d’observer les réactions de notre corps. Est-ce que si je tombe de la table, je m’écrase au sol ou est-ce que j’atterrirais aussi agilement d’une fourmi ? Est-ce que ma magie, perd en puissance et serait donc proportionnelle à ma taille ? Si tu me lances un sort pour rafistoler mon corps démembré, faut-il en adapter la puissance ? Serait-il plus rapide de me guérir ?


Le Serdaigle en oublia son interlocutrice, et cessa de parler, incapable de parler aussi rapidement que son esprit. Celui-ci, agile, essayait d’imaginer toutes les situations où sa petite taille pourrait changer le résultat d’une action.
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MessageSujet: Re: Isidore * Au pays des Liliputiens  Isidore * Au pays des Liliputiens EmptySam 3 Mar - 14:48
La demoiselle était en colère. Elle comprenait bien que le sorcier puisse être bien mécontent de sa transformation forcée, mais ce n'était pas une raison pour que ce dernier se comporte avec elle comme un goujat, à l'insulter, à la traiter de conne, à remettre en question son appartenance à la maison serdaigle. Comme si l'adresse et l'intelligence ou la créativité, les valeurs de la maison Serdaigle, allaient de paire. La jeune femme n'apprécie donc pas le ton employé, ni même le fait qu'il puisse ainsi l'insulter, alors qu'elle songe, pour sa part, que des accidents cela arrive. Elle grommelle un peu et lui fait finalement remarquer, d'ailleurs, que son comportement est déplacé. Et comme il saute sur la table la brunette se désintéresse de lui pour retourner à ses leçons. Mais le baragouinement du sorcier se fait entendre et elle le regarde de nouveau, se concentrant pour essayer de comprendre et d'entendre tout ce qu'i dit, de sa petite voix fluette, transformée par sa soudaine petite taille.

Et comme l'homme dit que sa survie n'est pas nécessaire, la jeune femme lève les yeux au ciel. Allons donc, un second suicidaire entre les murs du château, Hornby n'est donc pas le seul ? La demoiselle n'accepte pas ce genre de comportement, ce genre de pensées et elle darde sur son minuscule interlocuteur un regard noir, comme pour le dissuader de continuer sur cette pente glissante. Mais non, il continu, il continu soit disant au nom de la science et perd la demoiselle dans son discours. Toutes les questions, les interrogations, qu'il pose donnent un sacré mal de tête et le tournis à la demoiselle. Qui finit par attraper le sorcier par son t-shirt pour le soulever et le reprendre dans ses mains.

« -Dis donc toi tu pourrais peut-être cesser de gesticuler deux minutes ? Et tant que tu y es tu pourrais peut-être arrêter tes conneries potentiellement dangereuses peut-être non ? J'ai pas envie d'avoir d'embrouilles avec ta famille moi et de devoir leur apprendre que tu es mort en tombant de la hauteur... d'une table alors tu reste tranquille c'est bien compris ? Tes expériences devront attendre, petit curieux ! En attendant, je m'ennuie ici et j'ai envie d'aller faire un tour...»

Et comme le sorcier inquiète la demoiselle par son comportement, Amber le glisse dans la poche avant de sa chemise, comme pour garder un œil sur lui, alors qu'elle range ses affaires d'un coup de baguette, passe son sac par-dessus son épaule et sort dans les couloirs de l'école, avec l'idée de rejoindre le parc, Isidore toujours dans sa poche.
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MessageSujet: Re: Isidore * Au pays des Liliputiens  Isidore * Au pays des Liliputiens EmptySam 3 Mar - 23:33

Isidore était trop surpris pour réagir. Cette fille lui avait coulé le bec. Elle l’avait soulevé par le t-shirt comme s’il n’avait été qu’un… chat, et lui avait fait la morale. La situation était tellement.. Incongrue. Jamais il ne s’était senti si impuissant. Il était plutôt grand d’habitude. Il n’était que rarement regardé d’en haut. Mais pas aujourd’hui.
En fait, l’inconnue possédait une grande force et ne semblait pas apprécier ses élans de mélancolies, pas plus que sa curiosité parfois morbide. Il aurait pu être vexé si son esprit ne s’était pas véritablement intéressé aux réponses de ses questions. Sa magie était-elle moins puissante maintenant qu’il était petit ?
Et sans qu’il ne réagisse, elle le glissa dans sa poche ! Comme ça. Comme s’il était un stylo particulièrement joli. Une petite statue à l’effigie d’un héros grec. Sauf qu’il n’était ni un héros, ni grec. Peut-être l’un de ces hommes dont la vie est une tragédie, sans cesse renouvelée. Peut-être était-il un nouveau Œdipe.
.. Glauque. Quand même.
Il frissonna et chassa cette pensée peu agréable et se concentra sur le chemin qu’empruntait la jeune fille. Le garçon se retourna, et réalisa qu’il se trouvait contre sa poitrine, et que la vue n’était pas désagréable. En tout bien tout honneur.
Il leva les yeux et observa le menton fier de la jeune fille, sa peau qui était d’une agréable couleur, qui ondulait à chacun de ses pas, l’ourlet de ses lèvres et le dessous de son nez…

-Psst. T’as un nom ?

Isidore se retint de lever les yeux au ciel, décidément, il ferait mieux de se taire. Il se retourna de nouveau, lova son corps désormais tout petit dans la chaire de la jeune fille, savourant l’appui qu’il lui proposait et se contenta d’observer droit devant lui.

-Moi c’est Isidore. C’est plutôt aimable à toi de prendre soin de moi. Et de me proposer une visite loin de la salle commune qui pue les révisions. Surtout que la place que tu m’as attribuée et particulièrement plaisante. Je doute qu’on te l’ai jamais dit, mais t’es une fille vraiment confortable.


Hum… Était-ce un compliment ? Oui, dans sa tête, oui, ça l’était. Mais une fois énoncé à voix haute… ça semblait l’être nettement moins. Une preuve supplémentaire qu’il aurait dû se taire. Avec sa poisse, elle allait se baisser et le faire tomber « malencontreusement » et le laisserait se faire dévorer vivant par un des chats mal lunés qui trainent dans ce château moisi.
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MessageSujet: Re: Isidore * Au pays des Liliputiens  Isidore * Au pays des Liliputiens EmptyDim 4 Mar - 3:46
La demoiselle hausse un sourcil comme le sorcier demande si elle a un prénom. Elle se doute que ce n'était pas la question qu'il voulait poser de base et qu'il avait, en réalité, eut l'intention, plus justement, de demander quel était son prénom. Car dans toutes civilisations, les gens ont des prénoms, toujours. De fait, elle ne pouvait qu'en avoir un et demander si c'était le cas, c'était un peu stupide. Elle ne réussit pas à s'empêcher de sortir une réflexion qu'elle aurait probablement mieux fait de garder pour elle mais qu'en soit, le sorcier avait été le premier à lui sortir. Et c'était mérité, dans l'esprit d'Amber, qu'elle réponde comme lui l'avait fait, parce qu'elle n'avait pas ecnore tout à fait digérer les mots qu'il avait eut, la situation dans laquelle il l'avait mise.

«-Non mais quel con ! À se demander ce que tu fous chez les aigles et pourquoi t’as pas été internée à la place ?! Sérieusement, t'en a souvent croisé toi des gens qui n'avaient pas de noms ? C'est l'une des premières choses auxquelles les parents réfléchissent chaque fois qu'ils attendent un enfant, on ne peut pas dire que ce soit quelque chose de vraiment anodin... Donc, pour ma part, je m'appelle Amber.»

La jeune femme le trouve bizarre tout à coup alors qu'il s'est radouci, inexplicablement. Elle ne comprend pas ce qui lui vaux tout d'un coup cet amas de gentillesse et elle fronce un sourcil curieux en l'observant dans la poche de sa chemise, se demandant ce que cette petite tête peut bien être en train de préparer, comme coup. Parce qu'elle ne comprend pas ce revirement de comportement et craint que cela ne cache quelque chose. Et confortable, il est vraiment sérieux !? Amber grogne légèrement.

«- Fait toi plaisir surtout, j't'en prie ! On doit t'apporter une infusion et des petits gâteaux au lit ou comment ça se passe ?» marmonne la sorcière en atteignant finalement le parc où elle peut enfin prendre un bon bol d'air frais.


Dernière édition par Amber Bower le Dim 4 Mar - 11:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Isidore * Au pays des Liliputiens  Isidore * Au pays des Liliputiens EmptyDim 4 Mar - 10:37
« non mais quel con ». Isidore haussa les sourcils devant la verve de la jeune fille. Voilà qu’elle le remettait à sa place, en beauté. Mais elle lui offrit néanmoins son nom.


-On se demande oui… Il n’y avait plus d’autre place ailleurs j’imagine ?

Il parlait autant de son arrivée à Serdaigle que du fait d’être (ou pas) interné. Parfois il se demandait ce qu’il faisait là, il doutait avoir vraiment toute sa tête.
Il se réinstalla confortablement dans la poche, sur le sein de sa porteuse et lui fit ce qu’il imaginait comme un compliment. Une fois encore il se dit qu’il aurait mieux fait de se taire. Parler n’est vraiment pas son point fort. La prochaine fois il restera enfermé dans sa chambre pour travailler.
La réponse maugrée par Amber –maintenant qu’il connait son nom- lui fit esquisser un sourire. Il se figea en le réalisant. C’était étrange. Ses rares sourires étaient destinés à Godric, alors là.. Que se passait-il ?


-Hum, je ne serais pas contre, puisque tu le proposes. Même si ça serait plutôt une goutte d’infusion et une miette de biscuits.

Isidore était dehors, avec Amber. Il inspira l’air frais et se senti bien. Il était au chaud, contre le sein généreux de la Serdaigle et profitait d’une visite du parc. C’était pas si désagréable, surtout qu’il avait l’impression que discuter avec d’autres gens n’était pas si désagréable… Il avait du mal à l’admettre, mais c’était probablement la première fis où il parlait avec quelqu’un, hors Godric. Où il parlait, pas pour demander quels étaient les devoirs, ni s’ils avaient les réponses au devoir de métamorphose, ou pour dire qu’il s’en foutait (de quoi ? de tout, probablement, c’était l’une de ses répliques préférées).
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MessageSujet: Re: Isidore * Au pays des Liliputiens  Isidore * Au pays des Liliputiens EmptyDim 4 Mar - 21:39
La demoiselle avoue que l'homme a pas mal de répondant, mais pas de la même manière qu'elle. Là où elle s'était agacée et avait prit soin de le corriger, l'homme va dans le sens de la remarque et finalement, c'est vrai, Amber se sent un peu con d'avoir voulu l'attaquer avec ses propres armes, sachant qu'un peu plus tôt, elle les lui a justement reproché. Il est surprenant et déstabilisant c'est vrai. Elle ne s'était pas attendu à ce que l'homme aille ainsi dans son sens, à ce qu'il affirme qu'il est con et que s'il n'a pas été interné c'est peut-être qu'il n'y avait plus de places nulle part. Que répondre à cela ? Rien. Ainsi Amber ne répond pas. Elle se contente de descendre pour gagner le parc, en faisant la conversation avec l'homme dans sa poche.

Comme il prend ses aises et la trouve confortable, la jeune femme ne peut garder pour elle une réflexion. Et voilà qu'il la prend au pied de la lettre en corrigeant quelque peu la pensé de la demoiselle, au vus de la taille qu'il arbore désormais. Certes, une miette de biscuit et une goutte de liquide serait largement suffisant au vu de la petite taille qu'il avait maintenant, et pour les prochaines heures.

«- Et ça t'amuse en plus ?» demande la demoiselle en haussant un sourcil. «Bon le tout c'est de savoir combien de temps tu va rester comme ça, car avec ta taille de souris, j'ai bien peur qu'un chat de l'école ne fasse une confusion malheureuse.»

Tient, voilà qui lui fera peut-être penser à autre chose, de plus sérieux, de plus problématique, que la pensé de la peloter.
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MessageSujet: Re: Isidore * Au pays des Liliputiens  Isidore * Au pays des Liliputiens EmptyDim 4 Mar - 22:49


Isidore soupira face à la question d’Amber. Est-ce que ça l’amusait ? Une être normalement constitué aurait répondu oui, qu’il profitait de la situation et préférait voir le verre à moitié plein. Mais quelque chose ne tournait pas vraiment rond chez lui, et il n’était pas certain de savoir ce qu’était « s’amuser ».
Alors comment pouvait-il répondre à ça ? Il était cartésien et trouvait que la beauté résidait dans les détails ?
La jeune fille continua sur sa lancée, l’interrompant dans sa réflexion, soulevant le point délicat de sa situation et de sa précarité. Il est vrai qu’elle n’allait pas pouvoir le transporter ainsi toute la sainte journée. Et encore moins plusieurs journées.
Manque de chance, Isidore n’était pas doté de beaucoup de réponses. Il était de ceux qui posaient des questions inutiles.
 
-Eh bien, je ne suis pas un as des potions, mais de ce que j’ai retenu de nos cours passés, c’est que la durée d’une potion dépend de sa concentration et de la quantité ingérée. Et éventuellement de la recette, certains produits permettent de prolonger les effets. Alors, quelles informations possèdes-tu à propos de cette potion ?
 
Le Serdaigle se tut quelques instants avant de reprendre la parole, d’une voix faible. Faire des aveux n’était pas son genre, mais s’il voulait trouver les réponses à ses questions et retrouver sa taille normale, il avait intérêt à jouer cartes sur table.


-Tu sais, je suis du genre à poser des questions. Tout le temps. Mes mots et mes pensées ne sont pas toujours pertinents et cohérents, mais… c’est probablement mon unique point fort. Alors je te l’avoue de but en blanc, je crains ne pas t’être vraiment utile dans cette histoire. Tu vas être la chevalière qui sauve le prince en détresse.

Comparaison foireuse, mais il était trop tard, une fois de plus Isidore avait frappé. Et en cet instant il aurait aimé se frapper lui-même.



-Et mes insultes à ton encontre, un peu plus tôt… N’étaient ni réfléchies ni pensées, ce n’était qu’un exutoire à la colère qui m’a soudainement envahi, et je regrette de m’être laissé aller à un comportement aussi grossier. Tu n’as pas à faire les frais de mes dérapages émotionnels.

Dérapages émotionnels, voilà le nœud du problème. Il dérapait dès qu’une émotion s’emparait de son cœur. Il ne savait pas réagir à leur contact, et dès qu’il ressentait quelque chose, il devait l’évacuer, la chasser au plus vite et souvent, n’importe comment. Il lui est arrivé (une fois) de claquer son cousin après qu’il lui ait offert un cadeau d’anniversaire. Comment aurait-il pu réagir lorsque la seule personne qui s’intéresse à lui, lui fait un présent émouvant, alors que les émotions sont absentes de son quotidien ? Il avait été incapable de lui sourire, de dire merci ou de lui faire un câlin. Il avait évacué ce… Cette sensation, d’un geste de la main. Il s’était éloigné de son cousin d’une claque magistrale. Il l’avait regretté ensuite, pendant longtemps. Tellement fort. Mais il n’avait cessé d’y songer, et au comportement qu’il aurait dû avoir. Et la réponse, il ne l’avait pas trouvée. Il ignorait comment évacuer ou supporter ces émotions sans aller à l’encontre de son éducation et de tout ce qu’il était.
 
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MessageSujet: Re: Isidore * Au pays des Liliputiens  Isidore * Au pays des Liliputiens EmptyDim 4 Mar - 23:13
La demoiselle n'es pas forcément rassurée par les dires du sorcier car elle-même n'est pas un as des potions à vrai dire, même si elle essaie d'être bonne dans toutes les matières. Elle est loin d'être aussi bonne que Bee, ou Severus, qui ont tout deux quittés l'école peuvent l'être. Quand aux informations qu'elle a sur cette potion la jeune femme doit bien dire qu'elle n'en a pas beaucoup. Parce que c'est une fiole qui n'est pas la sienne et que le professeur de potions lui a aimablement prêté. Donc elle ne sait pas comment la potion a été réalisée, ce qui semble être légèrement embêtant pour aider son interlocuteur à obtenir les données dont il a besoin.

«- Il y avait encore un fond de potion dans la fiole et la table avait du liquide sur elle, probablement qu'un peu de potion a été renversé par terre aussi, j'ai tout récurvité avant de sortir pour éviter que quelqu'un d'autre ne se fasse avoir. En définitive tu n'as pris qu'une toute petite portion de potion sur ta peau, je pense donc que de ce fait, les effets dureront moins longtemps que si on t'avait fait boire la même quantité de potion... Je dirais, peut-être.. une heure ou deux tout au plus ?»

C'était difficile de quantifier une durée d'efficacité pour une potion. Mais quand en plus on manquait de certaines données l'exercice se révélait être encore plus compliqué, évidemment. Mais soit, ils allaient devoir faire avec et ce d'autant plus que comme le sorcier était en train de l'avouer à la demoiselle, il avait une tendance à toujours poser des questions sans jamais avoir les réponses et il ne savait pas comment l'aider. Parfait et voilà qu'elle devait alors jouer le chevalier servant venu libérer le prince en galère. Vous parlez d'un conte moderne !

«- Je vois.. Parfait, on a qu'à imaginer que je suis le prince sur son blanc destrier, je suis si crédible pour le rôle !» remarque la brunette.

Des excuses, que voilà une idée loin d'être sotte, la demoiselle ne peut qu'approuver, alors que l'homme est allé loin. Et qu'elle en a marre, des insultes. Elle en a marre d'être le gros tas, ou d'être la larve, ou la grosse, voire la baleine, selon l'humeur de la personne qui lui parle, ou le degré de méchanceté de son interlocuteur. Mais lui semble sincère. Il semble vraiment désolé d'avoir parlé ainsi.

«- J'accepte tes excuses mais.. il faudrait faire attention, tout le monde parle, insulte toujours, sans réfléchir, sous le coup de l'agacement, on dit des mots qu'on ne pense pas. Mais la personne les a entendu, elle, et c'est trop tard, parfois... c'est destructeurs. Les mots sont la plus cruelle et la plus efficace des armes.»

 
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MessageSujet: Re: Isidore * Au pays des Liliputiens  Isidore * Au pays des Liliputiens EmptyLun 5 Mar - 8:30



Isidore se passa une main sur le visage, ennuyé par le manque d'informations à propos de la potion. Une heure ou deux... probablement. C'était tout à quoi il pouvait se raccrocher.

-Eh bien, nous verrons. Regardons le côté positif et expérimental : on connaîtra cette potion et ses effets sur le bout des doigts pour nos examens.

Les mots ridicules d'Isidore, de sa détresse et de la responsabilité d'Amber lui échappèrent, mais la demoiselle ne les prit pas mal, semblait-il. Tout comme ses excuses. Elle les accepta. Mais il ne parvint pas à s'en réjouir, car sa diatribe lui avait ôté toute envie d'émettre le moindre son.
 
Isidore demeura muet. Elle avait les mots, elle. Et pire encore, elle savait les manier.
Le jeune homme sentait à travers ses phrases pourtant simples une détresse surprenante. Il ne l'avait pas imaginée ainsi, fragile et blessée. À dire vrai il ne l'avait pas même imaginée, ni elle ni quiconque. Or... là était peut-être son erreur, dans son manque d'observation. Avec un peu d'attention, aurait-il perçu la fissure sur son doux visage ?
Il n'en savait rien, mais en cet instant il voulait l'observer, réellement. Ne pas être ainsi transporté et privé de toute liberté. Il voulait la découvrir, autrement qu'en sentant sa peau palpiter distraitement au rythme de son coeur.
Il lui demanda de la poser au sol et, lorsque ce fut fait, il l'observa. Vraiment.
De sa position, tout lui semblait différent, mais il remarqua ses formes et supposa que les critiques devaient s'y attaquer généreusement. Quel gâchis. Il laissa son regard la parcourir, observer ses proportions, ses courbes harmonieuses, savourer sa peau caramel, s'arrêter sur son visage, se plonger dans son regard chocolaté...
 
-Pourquoi les mots des autres t'importent ?
 
Voilà, une situation qu'il peinait à comprendre. Lui, il s'en moquait. Il ne doutait pas que les gens parlaient dans son dos, et rarement en faisant son éloge. Il lui était même arrivé de recevoir quelques insultes en face, mais il n'avait jamais ressenti quoi que ce soit à cet instant, et son calme olympien surprenant ses détracteurs. Tout comme ses mots tranchants, lorsqu'il répliquait, peu désireux que les étudiants imaginent pouvoir s'en prendre à lui en toute impunité.
 
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MessageSujet: Re: Isidore * Au pays des Liliputiens  Isidore * Au pays des Liliputiens EmptyLun 5 Mar - 10:15
«- Et avec énormément de poisse, nous ne tomberont même pas sur celle-ci en examen.» fait remarquer Amber, pour nuancer la positivité de son interlocuteur.

Ce n'est pas que la demoiselle soit particulièrement défaitiste en soit mais elle ne peut pas, non plus, bondir de joie en regardant son camarade de classe aussi petit qu'un apéritif pour chat ou pour volatile. Alors que c'est de sa faute et que s'il lui arrive malheur ce sera de sa faute. De ce fait, la jeune femme n'est pas forcément bien encline à plaisanter. La demoiselle espère donc que cela ne durera pas trop longtemps. Parce qu'en attendant, elle doit veiller sur lui et elle a peur que ce ne soit pas une mince affaire. En tout cas, apparemment, l'homme ne peut pas beaucoup l'aider puisqu'elle doit être la chevalière. Magnifique. Bien, elle n'allait de toute façon pas avoir le choix que de prendre soin de lui, maintenant. A cause e sa bêtise. Et tant qu'à le surveiller, autant en profiter, puisqu'il s'excuse et revient sur le sujet, pour le sermonner un peu, le conseiller, lui éviter, peut-être de refaire la même bêtise la prochaine fois. Il faut réfléchir aux mots que l'on emploie, toujours.

Amber sait parler, après tout, elle voudrait écrire des livres. La jeune femme a conscience de la portée des mots, de l'impact qu'ils ont sur les gens, elle sait comme les mots peuvent vous faire mal et vous détruire, parce que les mots, de nombreuses fois, la sorcière les as subit, malheureusement pour elle. La sorcière soupire et l'homme pose des questions, encore. La réponse n'est pas si évidente que cela. Pourquoi la demoiselle donne tant d'importance aux mots des autres ? Pourquoi ne se contente-t-elle pas de les ignorer ? Elle pourrait, mais c'est très difficile.

«- Parce que ce n'est pas facile de ne pas les entendre et quand tout le monde se moque, te pointe du doigt, te les répète, les mots des autres prennent une certaine portée. Comment ne pas s'inquiéter de propos qu'une certaine «foule» te répète sans arrêt ? Les gens n'ont pas conscience de la portée des mots. Mais qui parvient à les surpasser ? Toutes les critiques sont, pour tout le monde, des pierres qu'on nous lance.»
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MessageSujet: Re: Isidore * Au pays des Liliputiens  Isidore * Au pays des Liliputiens EmptyLun 5 Mar - 12:02



Isidore l’observa parler. Amber semblait chercher ses mots afin de trouver ceux qui lui semblaient le plus corrects et une fois encore elle fit des merveilles et le liliputien n’eut d’autre choix que de se taire. Qu’aurait-il pu répondre à cela ?
Pourtant, il aurait aimé y répondre, lui faire comprendre que les autres importent peu et que leurs jugements ne valent rien, mais … Il a appris, depuis son arrivée à Poudlard que c’est son éducation particulière qui lui a enseigné ça, la force de passer outre. Il se moque de tout et de tout le monde, alors leurs pensées, comme leurs mots, ne l’atteignent jamais.
Mais pour les autres, il qu’il comprend qu’ils finissent par croire à ce que raconte la majorité, même si une petite voix au fond d’eux leur chuchote que ce n’est que mensonges.

Et lui, les critiques le blessaient-elles ? Il n’en savait rien, il ne les entendait généralement pas.
Le jeune homme s’assit sur une branche morte qui lui permettait de surplomber légèrement la dense forêt de brins d’herbes qui l’entourait. Il ferma les yeux, essayant d’ordonner ses pensées afin de faire des phrases logiques qui permettraient de renouveler la conversation, mais il y pensait.
Les gens l’ignoraient, généralement. Etait-ce pire ?


-Ils sont jaloux.


C’était comme une évidence, pour lui, lorsqu’il la voyait, elle. Elle.
Il continuait de l’observer de sa petite taille, et la trouvait étrangement fragile, incertaine, et pourtant, tellement forte. Elle possédait une aura fière qu’il commençait à apercevoir. Un petit quelque chose qui commençait à le captiver, sans qu’il ne comprenne de quoi il s’agissait.
Le besoin de dessiner le reprit, et cette fois-ci comptait y céder. D’un geste témoignant d’une grande pratique, il effectua un « Accio » afin de faire venir à lui son carnet à croquis et de quoi le noircir. Sa faible concentration en cours et dans la vie quotidienne l’avaient obligé à maîtriser ce sortilège d’attraction afin de retrouver ces affaires oubliées aux quatre coins de Poudlard. Qui a dit que lorsqu’on avait pas de tête il fallait des jambes ? C’est une baguette qu’il faut.
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MessageSujet: Re: Isidore * Au pays des Liliputiens  Isidore * Au pays des Liliputiens EmptyLun 5 Mar - 15:08
La jalousie pour justifier que les gens soient cons, c'est tout ce que l'homme réduit à l'état de petit bonhomme trouve à dire. Ah bien, c'est donc une raison de faire du mal au gens, de les détruire, de les détruire moralement surtout, en leur disant tout un tas de saloperies et ce dès le plus jeune âge ? Fort bien mais Amber n'est pas vraiment convaincue par les dires d'Isidore, pas vraiment convaincue qu'on la jalouse non. Elle ne sait pas dire à quoi c'est dût, pourquoi les gens s'en prennent à elle. Mais c'est peut-être seulement méchant et gratuit, parce qu'ils remarquent que ça l'atteignent. Quand elle était enfant, surtout. Et aujourd'hui elle a grandit avec cela, peureuse, fracturée, perdue par les mauvaises pensées, par le regard des autres, par les accusations. Et sa vie était en bordel. Avec une première nuit en compagnie d'une meilleure amie qui sortait désormais avec une autre jeune femme. Et un garçon dans sa vie, Eren, qui avait voulu la séduire sur la base d'un paris, pour se taper deux filles en même temps. C'est de la jalousie de s'en prendre à elle comme cela ? Amber dirait plutôt que c'est de la connerie, du manque de réflexion pour Eren et de la méchanceté gratuite de la part de ceux qui lui avaient lancés le paris stupide.

«- Ouai bah j'ai pas l'impression que y'ai grand chose à jalouser à les entendre et de toute façon, c'est pas une raison pour tenir de tels propos, c'est pas une raison pour être con.

Parfois Amber en voulait à la terre entière, parce qu'elle était différente des autres, parce qu'on s'était moqué d'elle, parce qu'elle avait souffert. Non elle n'était pas la seule mais parfois il y avait ce trop-plein et la demoiselle ne savait pas comment s'en débarrasser. Et Isidore soudainement est devenu discret. Amber jette un regard dans sa poche et se demande ce qu'il peut bien fabriquer.

«- Qu'est-ce que tu trafique toi, là ? »
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