“La prison C'est comme un long sommeil dont on voudrait sortir" Avec Sirius Black

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James Potter & Sirius BlackLa prison C'est comme un long sommeil dont on voudrait sortir.

“La prison C'est comme un long sommeil dont on voudrait sortir"

Quelques jours après l'attaque de l'université

*Le service des urgences de Sainte Mangouste était surchargé. Quelques étudiants avaient même été obligé de rester dans les couloirs en attente de soin. Certains était mort d'autre pratiquement. Des psycho-mages avaient été délégué au près de tous ces jeunes choqué et apeuré par l'attaque des mangemorts. Voldemort avait très bien jouer son coup. Effrayer la jeunesse sorcière c'était prendre sa place plus rapidement comme maître. Maintenant les opposants de Voldemort allait être considéré comme des fous furieux au mieux et des dangereux suicidaire au pire. La plus part des étudiants avaient fait ce qu'il pouvait pour protéger ceux qu'il aimait. A l'instar de James Potter. Retrouvé inconscient non loin d'Héléna White. Les deux amis avaient été placé rapidement en soin intensif. La nuit avait été déterminante pour les deux futurs aurors.
James de son côté avait subit un Doloris puissant. Seulement quelques secondes mais suffisamment pour provoquer des séquelles. Le Doloris avait été lancer sur lui à un moment décisif. Auparavant Potter avait lancé un sort trop gourmand et il avait puisé dans ses dernières ressources. Effectuant un malaise. C'était le sortilège impardonnable qui l'avait sorti de sa léthargie. Son corps ainsi que son esprit ni étaient clairement pas préparé. (si ont peut être préparer à un doloris.) James était passé très proche de la mort. C'est quelques secondes aurait pu être fatale. Et si il n'avait pas été rapidement emmené aux urgences qui sait ce qu'il aurait pu se passer. Bref James avait passé la nuit entre les mains expertes de médecins pour finalement se retrouver dans une chambre tenu à l'écart. Héléna se trouvait aussi dans cette chambre et son père était le chef des aurors forcément que la chambre avait été mise sous étroite surveillance.

Dans l'esprit de James c'était un peu le bordel. Actuellement il dormait encore sous sédatif. Mais son esprit lui fonctionner à merveille pour lui rappeler sans cesse l'attaque. Les cadavres, l'odeur de la mort et Lily, Léna, Bee qu'était elle devenu. Leur vissage défiler dans la tête du jeune homme ne lui laissant pas de répit. Sa respiration s’accéléra et il se réveilla en sursaut. Son corps refusa de bouger et il ne vouait strictement rien. Il avait peur et il ne savait pas ou il était. Et puis la lumière revient. Blanche éblouissante. Il voulait demander parler mais c'était impossible. Sa voix refuser de sortir. Néanmoins l'un de ses sens ne l'avait pas abandonné. Il entendait des personnes discuter autours de lui et puis il reconnu distinctement son nom de famille. Potter. Quelqu'un le répétait sans cesse. Il avait envie de fermer les yeux mais enfin des taches de couleurs refaisait surface et il commençait à apercevoir ou il était. Sainte Mangouste. Au moins il était en sécurité.

"Mr Potter, Mr Potter. Vous êtes à Sainte Mangouste. Ne vous inquiétez pas votre vue va revenir petit à petit comme votre voix. Vous avez dormit sous l'effet d'une potion léthargique c'est pour ça que vous vous sentez faible. Nous avons prévenu vos parents de votre réveille il ne devrait pas tarder. Il y à un ami qui attend de vous voir depuis plusieurs jour. Sirius Black. Voulez-vous que je le laisse rentrer. Faite un signe de tête pour me répondre. Laissez le temps à votre voix de revenir."

*James esquissa un bref signe de tête. L'infirmière le laissa alors tranquille et invita Sirius à rentrer. James força alors un peu sur sa voix qui revient peu à peu. Elle était stridente mais au moins elle était présente.*

- Siiiirius....*James plissa les yeux pour essayer de le voir. Il tendit doucement un bras. Quand il rencontra enfin Patmol il tenta de l'attirer à lui pour le serrer dans ses bras. Soulager d'avoir son frère près de lui.*
Je te connais...tu n'aurait rien pu faire...au moins tu n'est pas blessé...
*James se doutait que Patmol aurait aimer pouvoir se battre et défendre ses amis. Mais s'en vouloir n'allait sûrement pas faire avancer les choses.*

La prison c'est comme un long sommeil dont on voudrait sortir

Je n’aurais jamais dû. Jamais. Ce remord tournayait en boucle dans mon cerveau, ravageant sur son passage les rares fortifications que mon esprit avait été en mesure de bâtir. Et dire que c’était moi qui clamait haut et fort notre amitié. Que quoi qu’il arrive, les Maraudeurs seraient toujours là. L’un pour l’autre. Se soutenir dans les moments les plus durs et profiter des moments les plus gais. Je suis incapable de compter le nombre de fois où j’ai tenu ce discours, une choppe de bierraubeurre tenue bien haut aux Trois Balais.
« Que de la gueule. » J’ai envoyé cette phrase bien trop de fois pour que ma mémoire ne me la renvoie pas en pleine tronche aujourd’hui. Des belles paroles, et rien derrière… Je ne peux empêcher un gémissement de franchir mes lèvres alors que, assis sur une stupide chaise en plastique du couloir, je prends ma tête entre mes mains.

Autour de moi, le brouhaha ambiant ne cesse pas. Si les lits circulent moins dans les couloirs depuis hier, ils n’en sont pas moins présents. Stationnés sagement le long des murs, garnis de leurs occupants hagards, assomés par les drogues et autres médicaments.

Je n’étais pas là.
La pensée me vrille le cerveau. Je n’étais pas au Ministère. J’avais posé un jour de congés. De ceux dont les stagiaires comme moi ne possède que très peu. Tout ça pour traîner mes fesses à ce stupide mariage d’une vague connaissance. Je me revois danser auprès d’une rousse un peu alcoolisée alors qu’au moment instant, James risquait sa vie au Ministère. Une subite envie de vomir me retourne l’estomac.

Un raclement de gorge lui fit lever la tête. C’était l’infirmière. Je reconnus presque instantanément la demoiselle aux yeux cernés de fatigue. C’était celle que j’avais harcelé. Prétendant être de la famille proche du blessé. Mon nom de famille l’avait fait tiquée, et elle n’avait pas mordu à l’hameçon. J’avais tenté de la flatter pour l’amadouer mais, devant le peu de résultat et son assurance que mon ami dormait pour récupérer, j’avais abandonné la partie et m’étais plongé dans l’auto-apitoiement. En trois mots, elle m’informa que je pouvais entrer dans la pièce. Et je ne lui fit pas dire deux fois. Je quittais ma chaise précipitemment pour rejoindre mon ami.
Pressé de le voir vivant.
Anxieux de ce que j’allais trouver derrière cette porte.

- Siiiirius....

Il m’appelle, prononce mon nom. Et, comme s’il s’agissait d’une formule magique, je suis là. A ses côté, un quart de fesse sur le matelas et le reste dans le vide. Une position pas très confortable, mais destinée à ne pas le déranger. Et que vaut quelques crampes fessiennes quand l’infirmière vous a enfin permis d’entrer ? Je lui rend son étreinte maladroite, soucieux avant tout de ne pas le blesser davantage.

- Je te connais... Tu n'aurais rien pu faire...Au moins tu n'es pas blessé...

Ses paroles agissent comme un baume sur mes blessures. Savoir qu’il ne m’en veut pas me soulage d’une inquiètude que j’ignorais supporter jusqu’ici. Au moins, j’aurais le monopole. Je serais seul à en vouloir à ma personne… Car l’entendre parler de ce sujet me fait contracter nerveusement ma mâchoire. C’est mon meilleur ami. Mon presque-frère. Et pourtant, il me faudra encore plusieures longues semaines avoir de pouvoir me regarder dans le miroir. Et James ne pourra malheuresement rien y changer je crois…

- James… J’ai sûrement l’air con. Mais prononcer son nom le rend plus réel. Comme si c’était la preuve parfaite que l’homme en face de moi est bien réel. Mec, je t’interdis de mourir sans moi ! Ça aussi c’est stupide. Au fond, je me doute qu’on mourra sans doute chacun de notre côté, un jour, de préférence vieux et croulants.

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“La prison C'est comme un long sommeil dont on voudrait sortir"

*Sirius avait toujours été là pour aider James à surmonter ses épreuves. Celle-ci était sûrement une des plus importante que James devait supporter. Il ne le montrait pas mais il avait laissé une parti de lui même le jour de l'attaque. Il s'était rendu compte que rien ne pouvait empêcher les massacres. Qu'il avait été inutile comme tous les étudiants. Au fond ce qui l'avait sauver c'est qu'il avait déjà l'air d'un mort. Mais il avait vu des étudiants assassiné à terre. Et lui il était resté à terre ne pouvant ni bouger, ni crier. Son corps était incapable du moindre mouvement et son esprit avait peut et lui disait de ne pas bouger. De jouer le mort. Instinct de survie. Mais avec le recul un sentiment d'impuissance c'était emparé de lui. Comme se relever après ça ? Il commençait même à avoir des doutes sur son choix de métier. Au fond il avait choisit de devenir un auror pour empêcher ce genre de chose. Mais il n'avait rien pu faire.

Néanmoins pouvoir tout simplement serrer Patmol dans ses bras était réconfortant et un premier pas vers la guérison. James c'était réveiller il y a seulement quelques minutes mais il n'en pouvait déjà plus de cette hôpital. Le jeune homme avait l'impression d'être emprisonné. Avec tous ces fils qui pendait autours de lui cela lui donnait envie de vomir. Il n'avait qu'une envie tout arracher et fuir loin très loin d'ici. James revient à la réalité quand il entendit la voix de Sirius. Il sourit rien qu'à ses dires.*

- La même chose pour toi ! *ça aussi c'était stupide. Mais il avait besoin de lui dire des phrases aussi stupide pour se sentir mieux. Tiens d'ailleurs la phrase suivante allée être stupide aussi.*
Fait moi sorti d'ici je t'en prit ! *James n'en dit pas plus. Il n'a pas besoin d'ne dire plus. Maintenant c'est son chers Patmol de savoir si oui ou non il avait emmener son pote faire un tour. Qui est le plus fou des deux le fou ou celui qui le suit ?*

La prison c'est comme un long sommeil dont on voudrait sortir

Je ne savais pas ce qu’il s’était passé là bas. Je ne le savais pas, et je n’avais pas le courage de le demander à mon ami. Le voir replonger dans ce qui avait sûrement été un enfer pour me le conter, je ne pourrais le supporter. Le voir revivre tout ça une seconde fois, tout simplement car je n’avais pas été présent la première… Alors mes lèvres étaient restées immobiles et ma bouche silencieuse. Et la question demeurerait sans réponse. Car ce qu’écrirait la Gazette ne serait qu’un pâle reflet de ce qui s’était réellement passé. Un récit incomplet, emplit d’incertitudes. Qu’est-ce qu’il s’était passé là bas ? Une ombre vient se poser un instant sur moi, ternissant un instant mes prunelles d’ordinaire brillantes et joyeuses. Parler de la mort et de tout ça ne me réussit pas… Et inquièter James est le dernier de mes désirs. Alors j’inspire un grand coup, et tâche de récupérer une contenance alors que je m’écarte un peu de James, échappant à son étreinte.

Un sourire était venu barrer le visage de mon ami. Un sourire un peu trop mince. Comme s’il était à deux doigts de se craqueler et de tomber en poussières, brisé en mille éclats. Un sourire que je protégerais, puisque je n’ai pas pu protéger son propriétaire il y a quelques jours. L’entendre m’interdire de mourir sans lui fait poindre un sourire chez moi, que je m’interdis de réfréner. Alors qu’il vient étirer mes lèvres, je pose un regard de remerciement sur mon meilleur ami. Il ne sait pas à quel point il m’est précieux…

- Fait moi sortir d'ici je t'en prie !

Sa supplique me fait marquer un temps d’arrêt. Mes yeux dévisagent rapidement mon ami encore trop pâle et les fils qui s’échappent de son corps pour le relier à un tas d’appareils. Ce n’est pas raisonnable. Mais il faut dire qu’on ne l’a jamais réellement été. Raisonnables, je veux dire.

- Dès que tu n’as plus la voix d’un Peter en train de muer, promis, je te kidnappe ! Donc tu ferais mieux de t’entraîner à faire des vocalises dès maintenant. Qui sait, on pourrait peut être monter une chorale ?

Et je suis sincère en disant ça. Après tout, c’était bien ce qu’on avait fait lorsque James s’était vautré lors d’un match de Quidditch. Il était en moins mauvais état que maintenant, certes, mais on avait tout de même réussit à détourner l’attention de Pomfresh suffisamment longtemps pour embarquer James jusque dans la salle commune… Jusqu’à ce que l’infirmière bougon ne vienne nous le reprendre en nous traitant d’imbéciles heureux à cervelles de boursoufs. Certes.

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*Sirius avait vu juste. James était incapable d'en reparler. Incapable de décrire ce qu'il avait vécu ou tout simplement ressentit. Tout était encore confus. Le jeune homme n'avait seulement quelques brides de souvenirs qui lui revenait. La seule chose dont il se souvenait et c'était sûrement la pire. C'était la douleur et la peur qu'il avait ressentit au moment ou il avait du endurer un doloris. Encore jamais jusqu'ici James avait été confronté à un sort impardonnable. Clairement cela avait remit beaucoup de chose dans sa vie en question. James Potter avait pensé laisser sa vie ce jour là. Alors il pourrait très bien ressortir le cliché de "la vie qui défile sous vos yeux" mais cela n'avait pas du tout été le cas. Non James n'avait été capable de ressentir que la douleurs et seulement la douleur. Rien d'autre. Que ça pendant ce qui lui avait semblé une éternité. Il avait pleuré oui pleuré comme un enfant de douleur priant pour que cela s'arrête. James Potter lui qui se pensait courageux et sans aucune limite aurait tout donné pour que cela s'arrête. Et maintenant alors que lui restait-il ? Un sentiment de honte et d'inutilité. Car oui il avait eu envie de mourir sous le coup de sortilège. Car la mort était sois disant plus bref moins violente. Certains vous répliquerez qu'après la mort malheureusement c'est fini. Il n'y à pas de deuxième chance et James en était bien conscient. Ayant été à la limite de la mort il ne savait pas vraiment quoi penser, quoi faire. Quelle décision prendre ? Abandonner le combat. Fuir comme un lâche ? Donc ne plus jamais risquer de ce prendre ce genre de sort. Mais non ce n'était pas lui. Ce n'était qu'une pâle copie qui s’immisçait dans sa tête. Ce n'était qu'offrir ce que Voldemort avait toujours voulu. Les voir abandonner par peur. James se relèverait de cette tagédie mais avec beaucoup de temps.

Sirius était présent pour lui. Et James voulait tenter sa chance. C'était le seul qui pouvait accepter de l'emmener loin d'ici. Devenait-il fou ? A vouloir fuir ainsi l'endroit qui devait le protéger ? Peut être. Et finalement c'était peut être une bonne chose que Sirius refuse de l'emmener ailleurs. La porte c'était refermé trop rapidement pour James. Frustration voila ce que maintenant il ressentait. Colère ? Contre Sirius ? Sûrement pas. Contre lui même oui malheureusement. SA colère avait besoin de sortir alors il avait besoin de faire des choses stupides et de prendre des décisions stupides. Tout ça pour se sentir exister. Il aurait mieux fait de prendre une camomille et de se recoucher mais ce n'était pas James.

L'évocation du souvenir de Poudlard lui fit se poser une question existentielle. Avait-il trop grandit ? Trop mûri pour prendre ce genre de décision stupide. Après tout c'était ça la vie. Grandir et devenir des adultes. Sauf que là dans ce cas présent la vie avait été trop cruelle avec James Potter et celui-ci s'enfermer dans ce personnage d'ado rebelle qu'il avait été. Patmol était sûrement le seul à pouvoir le faire revenir à la réalité. Il regarda alors son meilleur ami droit dans les yeux avec cet air de malice que seulement James pouvait afficher.*

- C'est un défi Patmol ? *Il regarda les différents câble servant la plus part à le maintenir de façon stable. Nouveau coup d’œil vers Sirius comme pour le signifier que oui il allait faire ce à quoi il pensait.* Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaise. *James tire alors sur les fils et les arraches de son corps un à un. Ne ressentant aucune douleurs seulement l'euphorie de pouvoir s'échapper de cette prison. Il se lève chancelle. Et s'accroche de Sirius puis tente vainement de transplaner. Mais malheureusement il n'y parvient pas. Serait-ce du à son état ? Ou peut être seulement parce que à Saint Mangouste ou ne transplane pas comme ça ? Je vous laisse décider. James quand à lui se rendant compte de la situation ne sait pas quoi faire si ce n'est qu'il veut sortir d'ici. Se relevant il décide de sortir de sa chambre complètement flippé. Il tente d'ouvrir la porte mais celle-ci est bloqué. Il frappe dessus de toute ses forces. Voulant absolument sortir. Il finit par se laisser tomber à terre recroquevillait contre la porte.
Qui à bloqué la porte ? L'infirmière peut être ? Ou la porte n'est peut être pas bloqué ? Ceci étant dit James à complètement pété une durite et qui va devoir le ramasser à la petite cuillère ? Dans le mille Sirius Black.

» VERY BAD TRIP // Ft Sirius Black
» It's been a long time [ft. Sirius]
» Sirius Black
» Ca faisait longtemps, old friend. [ft. Sirius Black]
» Are you serious? [ft. Sirius Black]