[Terrain de Quidditch] "... Tu marches sur mes plates bandes, Blavis..." (Iré-God)

"Hein que t'es même pas cap de me renvoyer mon cognard dans la figure ? Allez si tu y arrives, je fais ce que tu veux...

L'entrainement des Serpentards avait lieu comme d'habitude après les cours le mercredi soir. Et comme à son habitude, Irélia avait montré à tout le monde qui était la plus forte dans ce sport. Elle connaissait son rôle jusqu'au bout des doigts, et elle usait de toute sa force, sans mauvais jeu de mot, pour défendre ses co-équipiers. C'était peut-être une des rares fois où l'on pouvait voir Iré travailler en équipe. Elle n'était plus aussi insupportable sur le terrain, elle savait se concentrer et viser là où ça faisait mal. C'était aussi le seul moment où personne ne l'enguirlandait, ni ne lui faisait de remarque. Sie lle avait été meilleure élève, elle aurait même été capitaine, mais le poste lui été passé sous le nez. Qu'importait, tant qu'elle jouait. Avec leur nouvelle stratégie, ils ne pouvaient pas perdre la coupe cette année. Après deux heures à voler sur le terrain, le reste de l'équipe partit, laissant Irélia seule. Le couvre-feu n'avait pas sonné, et il n'était même pas encore l'heure de manger. La jeune fille se posa au sol, et ramena ses cheveux en arrière, les relevant au-dessus de sa nuque. Elle fit tourner doucement sa batte dans sa main, la lança et la rattrapa. Irélia posa son regard sur le milieu du terrain. Elle remarqua alors que le capitaine avait laissé la malle de balle sur le terrain. Elle soupira bruyamment, elle devrait encore la ramener au vestiaire plus tard.

Elle laissa tomber la batte par terre pour refaire quelques tours de terrain. Elle se vidait l'esprit, pour rien au monde elle aurait voulu être dérangé. Elle n’avait même pas remarqué que quelqu'un avait déjà entreprit de lui casser les pieds rien que de par sa présence. C'est au bout de ces quelques tours qu'elle distingua une silhouette près de sa batte. Irélia fronça les sourcils, et descendit sur le terrain au niveau de la malle de balle. Elle reconnut alors le jeune homme, un des nouveaux arrivant de cette sois-disant école de sorcellerie du sud de l'Angleterre, elle avait même eut l'occasion de lui souhaiter la bienvenue en lui envoyant un cognard dans la figure lors d'un match de Quidditch. Un sourire narquois s'afficha sur son visage."- Alors, on se remet de sa blessure ?" Son ton amusé montrait bien qu'elle l'avait fait exprès. "- C'était pour te souhaiter la bienvenue."

Elle prit appuie sur son balais d'une main, puis mit son autre main sur sa taille. Gardant ce sourire sur les lèvres, elle se tourna vers la malle, qu'elle ouvrit du pied. Elle avait une idée derrière la tête. Elle voulait continuer de s’entraîner en vérité, mais la présence du jeune Gryffondor s'avérait être une bonne occasion pour faire ce qu'elle faisait de mieux : s'amuser et faire ch**r le monde ! Il commençait à faire un peu sombre, l'air était un peu frais, mais Irélia avait pensé à mettre son écharpe verte et argentée avant l'entrainement. Elle la remonta un peu, avant de reporter son attention sur le jeune homme. "- De toute façon, j'aurais pas pu t'amocher plus..." Elle ne pensait pas du tout ce qu'elle disait, il était loin d'être laid. Mais c'était tellement plus fort qu'elle...

Depuis qu'ils étaient dans cette époque, Godric trouvait que tout était 'cool'. Le château était debout, ce qui était cool. Il avait repris son poste de batteur dans l'équipe de Quidditch, ce qui était encore mieux et surtout... son charme était toujours intact, même si certaines filles attiraient son attention d'une façon assez fracassante... en l’assommant avec un cognard par exemple, ce qui l'avait mis chaos pendant quelques heures lors de son premier match ici. C'était un coup très Serpentard en même temps... la fille était une vipère au sens propre, c'est bien pour cela que l'égo du Gryffondor avait été touché au vif et que, maintenant, ce dernier n'avait en tête que de se venger. La première règle était de ne jamais chercher un Black, et même si cette fille ignorait qu'il en était un, elle allait devoir faire amende honorable pour excuser son geste lors du match... ainsi, quand les serpents eurent terminé leur entraînement, le lion s'était fait discret un temps, avant de pénétrer sur le terrain, son balais sur l'épaule, avant de fixer la batte qui traîner au sol. Lui envoyer un cognard maintenant serait traître... heureusement, la fille le remarquait vite et c'est avec un visage remplis de dédain – pour ne pas dire de dégoût – qu'il écoutait Morgan se pavaner comme seuls savent le faire les amoureux de Salazar.

« Tu as une manière bien à toi de recevoir les gens alors, Morgan. » grondait le jeune Blavis, qui peinait d'ailleurs à se faire à ce nom.

Hein ? Comment ça elle n'aurait pas put l'amocher plus ? Il était l'un des plus beaux gars de Poudlard de sa génération, et pas pour rien... il tenait de ses parents que diable!Son père détenait le record de conquête et lui, du haut de ses presque 17 ans, il comptait bien battre ce record avant de terminer sa scolarité. Alors non, il n'était ni difforme, ni laid... si bien qu'avec cette certitude en tête, Godric affichait un sourire goguenard au départ, puis volontairement provoquant ensuite.

« Attend voir... vu que tu sembles être ce genre de fille... et j'entends par là celles qui ne savent jamais rien dire de gentil, même pour complimenter... je crois que tu viens en fait de me faire un grand compliment. » il ne croyait pas en fait, c'était une certitude et le jeune homme feignait de chasser une poussière de son balais avant de darder de nouveau son regard dans celui de la blonde. « Tu sais, t'as pas besoin de faire ta princesse. Je sais que je te plais, ton cognard me l'a dit l'autre jour... »

Vantard. Ses amis le traitaient de vantard quand il faisait cela, mais Black riait toujours de son rire proche de l'aboiement, comme son père avant lui. Enfin... l'heure n'était pas – seulement – à se pavaner... les balles venaient de s'envoler à cause de cette vipère et rapidement, Godric se saisissait d'une batte avant de s'envoler. Elle voulait jouer ? Très bien, ils allaient être deux dans ce cas et malgré le vent qui soufflait – le brun se maudissait d'avoir oublié son écharpe d'ailleurs – le fils en devenir de l'un des maraudeurs lâchait, assez fort pour que son adversaire l'entende :

« Voilà le deal ! On fait la revanche, si j'arrive à te toucher, tu fais tout ce que je te demande... »

Et avec lui, il valait mieux faire gaffe... mais ça, vu qu'il était nouveau ici, miss Morgan ne pouvait pas encore le savoir. Comme pour sceller l'accord de son côté, Godric renvoyait un cognard vers la fille... à son tour, si elle jouait le jeu comme lui, peut-être qu'il allait s'amuser un peu, la fatiguer avant de passer aux choses sérieuses...

hein que t'es même pas cap de me renvoyer mon cognard dans la figure ? allez si tu y arrives, je fais ce que tu veux.

Elle était assez fière d'elle quand elle vit que ses provocations avaient eut l'effet escompté : il répondit. Irélia n'avait qu'une envie, le faire sortir de ses gonds, elle avait juste envie d'une bonne confrontation, avec un Gryffondor en plus, quoi de mieux pour elle. En général, c'était ceux qui ripostait le plus, elle avait souvent embêter les maraudeurs. C'était pas pour rien qu'elle avait un nombre de colles au compteur quasiment égale à celle de Sirius ou James.
Mais la n'était pas la question. Elle préféra l'écouter bavarder, d'ailleurs il lui rappelait quelqu'un en parlant ainsi, mais elle n'aurait sut dire qui sur le coup. "- Tu te feras vite à ce genre d'accueil, Blavis." Elle n'était pas forcément la plus sympas des Serpentards, enfin, avez-vous déjà vu un Serpentard sympas ?

Elle haussa un sourcil. Pourquoi aurait-elle du le complimenter ? Elle ne le connaissait pas plus que ça, bon de la à dire qu'il était horrible, Irélia avait certes mentit, mais elle n'était pas obligée non plus de tarir d'éloges. Surtout qu'Irélia ne faisait déjà pas de compliments à ses amis ou petit-amis potentiels, alors en faire à un Gryffondor, il pouvait toujours courir. Elle eut un fou rire incontrôlable quand il annonça qu'en vrai, il lui plaisait. "- Tu te fais vraiment des idées, mon pauvre." Quiconque connaissait Irélia savait qu'elle envoyait ses cognards en priorité sur les attrapeurs et gardiens, mais qu'elle les envoyait aussi aux autres joueurs, juste pour le plaisir. Elle était un peu folle, certes. "- Vraiment, tu parles aux cognards toi ? Tu es encore plus à plaindre que je ne le pensais !"

Son sourire moqueur restait sur le bout de ses lèvres, alors qu'elle lâchait les cognards de la malle. Elle le regarda s'envoler avec sa batte, son sourire était devenu un peu franc que moqueur, car mine de rien, elle l'avait provoquer pour s'amuser et il avait répondu. C'était presque trop facile. Mais Irélia ne s'attendait pas à ce deal. Et cela aurait été honteux pour elle de refuser. Avant même de pouvoir répondre il renvoya le cognard vers elle, qu'elle évita de justesse en enfourchant son balai. "- Tu peux toujours rêver pour réussir ! Mais deal accepter." Elle avait un sérieux désavantage sur lui, il avait une batte, la sienne d'ailleurs, et elle se retrouvait à voler en évitant les deux cognards sans autres défenses que son talent pour voler. Quand soudain, au côté de la malle, elle remarqua que son co-équipier batteur avait oublié sa batte. Elle se rappellerais de dire à ses camarades d'arrêter d'être bordélique. Mais pour l'heure, elle plongea pour l'attraper, et se retourna pour frapper dans le cognard vers Blavis. "- Alors, on fatigue déjà ?" Elle avait deux heures d'entrainement derrière elle, mais ne semblait pas épuisée. Elle ne semblait pas se déconcentrer. Leur petit jeu pouvait durer longtemps à ce rythme là.

Vite se faire à ce genre d'accueil... c'était bien mal connaître Godric que de penser qu'il allait simplement s'y faire sans riposter... très mal le juger même... cela étant, le jeune homme affichait un sourire en entendant la fille dire qu'il se faisait des idées. Les demoiselles disaient toutes cela à son sujet, avant qu'il ne finisse par les charmer et passer un agréable moment avec elles. Alors même si Morgan affirmait qu'il rêvait – elle le sous-entendait en tout cas – le fils Black pouvait affirmer qu'elle ne dirait pas cela éternellement, autrement, il voulait bien embrasser Rusard. Rien que l'idée l'horrifiait bien entendu, mais c'était pour souligner qu'il ne doutait pas des capacités offertes par son héritage paternel.

« C'est une façon de parler, chérie. » grommelait Godric, il détestait que l'on vienne lui tenir tête, cela avait le don de le mettre en boule, en quand il était vexé, le brun était apparemment encore plus facile à mettre en boîte. Il tenait de toute manière sa vengeance quand la vert et argent acceptait son défi. Il allait lui mettre une raclée et dans ce cas, il se ferait un plaisir de lui demander quelque chose qui ferait verdir l'étudiante dans la maison de Salazar. Rien n'était plus drôle que de faire perdre le contrôle de ses nerfs à une personne aussi imbuvable.

Lui piquer sa batte ne fut pas très sympa, mais honnêtement... qui irait lui faire croire que la fille n'aurait pas fait la même chose dans une situation inverse ? Heureusement – autrement leur jeu se serait vite terminé – la Serpentard trouvait une autre batte et lui renvoyait le cognard avec une force surprenante. Ok... elle était douée et savait frapper fort... son crâne s'en souvenait encore quand il bougeait trop rapidement – disons que son oreille interne se remettait encore du choc – mais heureusement, Godric savait aussi voler, question de famille, et évitait le premier en l'esquivant, avant de chasser l'autre qui arrivait dans sa direction, pour le détourner vers les gradins. Il avait fait des dégâts une fois en opérant cette méthode lors d'un match.

« T'aimerais bien que je fatigue hein ? Mais moi, j'suis en pleine forme. Je pourrais tenir toute la nuit comme ça... » et là, il ne parlait pas que de Quidditch. Quiconque le connaissant assez pouvait le dire sans craindre de se tromper, et afficherait sans doute un sourire moqueur en saisissant le sous-entendus derrière ses mots. Pas un Black pour rien... et si quelqu'un ici voyait soudain cette similitude, l'école risquait de ne plus connaître la paix. « T'as aucune chance, j'ai appris à jouer avant même de savoir lire et écrire... »

Bon, c'était un peu vantard... sa mère lui avait certes appris à jouer, offert très tôt son premier balais, et même s'il envisageait de devenir joueur professionnel plus tard, il avait encore beaucoup à apprendre avant de pouvoir rivaliser avec les meilleurs... mais contre une étudiante, ce devait être simple, non ? Par contre... qu'est-ce que ce garçon était bavard... certains se moquaient même gentiment de lui en disant que les cognards le fuyait en fait pour éviter de l'entendre parler pendant des heures. Après un moment à voler et s'échanger des coups – façon de parler en tout cas, les cognards prenaient surtout les coups – Godric finissait par lâcher, essoufflé, les cheveux en désordre mais franchement hilare tant il s'amusait :

« Tu sais, tu peux abandonner si tu veux... et on ira prendre une douche ensemble... »

Dans son esprit, Godric pouvait presque voir ses amis en train de se claquer la main sur le front – ou rire selon les cas – mais comment dirait l'autre, il avait du sang Black dans les veines. La provocation était dans sa nature.

hein que t'es même pas cap de me renvoyer mon cognard dans la figure ? allez si tu y arrives, je fais ce que tu veux.

Chérie ? Il venait de l'appeler chérie ? Elle ne supportait pas ça, elle n'avait jamais laisser personne la nommer ainsi. Ce qui mettait plus de rage dans ses coups. Et elle espérait vraiment qu'il se souviendrait toute sa vie du cognard signé Morgan, quand elle serait célèbre, il trouvera que c'était un honneur d'avoir été défigurée ! En attendant, il donnait tout de même du fil à retordre à la demoiselle. Elle devait bien s'avouer qu'il était un bon joueur, qu'il volait plutôt bien, mais elle arrivait à tenir tête encore. Non, elle ne devait pas perdre.

Il jouait avant de savoir lire et écrire ? Il avait du être bien chanceux ce jeune homme. Irélia n'avait pas eut la chance d'avoir un père qui accepte de lui enseigner ce qu'il savait faire de mieux. Et malheureusement, elle avait apprit seul en entrant à Poudlard. "- Ca na fait pas de toi un meilleur joueur que moi. Tu t'es fais mettre K.O par quelqu'un qui joue depuis seulement cinq ans.Qui plus es une fille." Irélia esquiva de justesse la balle, et fila droit. Elle cherchait la petite bête, elle voulait voir sa limite.

Irélia commençait à fatiguer. Il fallait bien à un moment. L’élastique de ses cheveux avait lâché, s'était envolé au loin, et elle se retrouvait avec ses long cheveux ondulé qui flottait au vent, ce qui n'aidait pas à voir. Mais un grand sourire apparaissait sur ses lèvres, on aurait presque put la croire heureuse à ce moment précis. Il lui suffisait d'un balais, d'un peu de challenge, c'en était presque magique. Elle était presque à hauteur de l'herbe du terrain quand elle entendit sa phrase. Elle secoua vivement la tête. "- Tu parles trop, Bla..." BAM ! Irélia n'eut pas le temps de voir le cognard qui fonçait droit sur elle, et qui heurta l'arrière de son balais. Elle fit une sorte de salto avant en tenant son balai, avant de le lâcher, et de rouler sur l'herbe. Elle avait envoyer sa batte en l'air avant de tomber, elle ne savait même pas où elle avait atterrie. Elle resta un instant comme ça, légèrement sonné, en passant sa main sur son visage. Elle marmonna doucement "- J'y crois pas, j'ai perdu contre... ça." S'il fallait admettre une chose, c'est qu'Irélia n'était pas une mauvaise perdante, et qu'elle savait reconnaître quand son adversaire était à sa taille. Elle se redressa doucement, posant son regard sur Blavis. Il allait être intenable.

"- Bon, un deal est un deal." Irélia était assez fâchée avec elle même. Elle se releva avec peine, regardant autour d'elle. Elle n'était pas du genre à se défiler. Elle croisa les bras, regarda le sol en soupirant, et en tapotant du pied, attendant sa sentence sans vraiment grande impatience.

Si elle n'avait pas été son ennemie, Godric aurait sans doute admis que cette fille, pour être douée comme cela, devait avoir ce sport dans le sang. Au lieu de quoi, l'égo du plus jeune en prenait un coup, le faisant envoyer son projectile plus fort qu'il ne le pensait vers la blonde. Elle était mignonne, une fois décoiffée... hum... non, il ne devait pas penser cela... c'était une Serpentard, une ennemie, quelqu'un qui pouvait rejoindre les rangs de Voldemort... par contre, c'était quoi ce préjugé de dire que c'était la honte de se faire battre par une fille ? Elles jouaient aussi bien qu'eux... et oui, Ste-Mangouste se fichait de la chârité en laissant Godric blâmer ici les préjugés de genre alors qu'il était bourré de ces idées reçues dans d'autres cas, comme celui des maisons.

Du coup, armé de ces idées, ce ne fut pas un air inquiet qu'affichait le Gryffondor quand son adversaire se ramassait sur la pelouse. Il avait gagné ! Comment dire la joie qui le touchait en ce moment ? Son imagination n'était pas en reste non plus, il se devait de trouver un gage horrible pour la blonde, quelque chose qui lui montrerait que l'on ne plaisantait pas avec lui et surtout, que parier contre un Blavis pouvait s'avérer risqué, en particulier quand on a la gagne comme cela. Pour peu, nous pourrions voir à la place de ce garçon un chiot si heureux qu'il se mettrait à courir après sa queue. Fier comme un paon, le futur fils Black posait pied à terre en gardant son balais en main. Bien, pour une Serpentard, elle ne se défilait pas devant ce qui lui pendait au nez... la pauvre... si elle savait seulement l'esprit tordu qu'avait ce garçon, à qui certains avaient la naïveté de confier le bon dieu sans confession. Un gentleman aurait aidé Irélia a se lever... seulement quelque chose soufflait à Godric qu'il aurait été bien reçu.

« Hum... qu'est-ce que je pourrais te demander... »

Demander un baiser, cela reviendrait comme une récompense pour eux deux... les chevilles vont bien oui.... en revanche, plusieurs choses horribles se pressaient dans son esprit. Embrasser Lucius Malefoy était en tête de liste... seulement, il n'était plus ici, et le nouveau n'était pas supposé le connaître. Soudain, une lueur machiavélique anima le regard du garçon, qui croisait les bras sur son torse, avant de lâcher avec un sérieux qui masquait en fait une hilarité interne :

« Durant la semaine à venir... tu vas devoir persuader Peter Pettigrow que tu es amoureuse de lui. Et l'embrasser. »

Il aurait presque de la peine... presque... mais se jouer de celui qui avait trahis les parents de ses amis, c'était un moindre mal. Et puis, il n'était pas un mauvais bougre, la preuve il venait à déposer une main sur la joue de la jeune femme – se jurant de la laver vite ensuite – pour la faire se rapprocher et sceller très brièvement leurs lèvres.

« Un petit encouragement... tu vas en avoir besoin... » souriait Godric, clairement moqueur cette fois.

hein que t'es même pas cap de me renvoyer mon cognard dans la figure ? allez si tu y arrives, je fais ce que tu veux.

Irélia pestait un peu bruyament, mais ce n'était pas contre lui, c'était vraiment envers elle même. Elle savait ce qu'il lui restait à faire après cet "échec". S’entraîner encore plus dur. Sans doute avait-elle oublier que contrairement à lui, elle s'était déjà bien dépenser avant, et que ce désavantage avait du jouer. Mais elle était une acharnée, elle avait une idée en tête, elle voulait être la meilleure, elle voulait être meilleure que ce crétin de Gryffondor en face d'elle, meilleure que tous ces crétins de Poudlard d'ailleurs.
Elle replaça ses cheveux, toujours un peu essoufflé. Elle remonta un peu son écharpe. La nuit était déjà tombée, mais elle le distinguait clairement devant elle.

"- Bon dépêche toi, on a pas toute la nuit..." Ce qui était entièrement faux, vu qu'Irélia s'en fichait bien de restait tard ici. Mais sa compagnie commençait à l'énerver, il lui rappelait qu'elle allait devoir faire un truc immonde. Et quand il lui annonça la couleur, Irélia fit un genre de bond en arrière, avec une grimace, comme si elle avait manger un Bertie Crochue goût vomit. Pettigrow, sérieusement ? Elle plaça ses mains sur sa taille, et secoua la tête. "- Tu es immonde Blavis. Vraiment immonde. je crois que je préférerais embrasser le cul d'un troll." Irélia balança sa tête en arrière en soupirant. Qu'airait-elle donné pour ne pas être une femme de parole ? C'était bien un trait qui n'appartenait pas à sa maison. "- J'ai pas vraiment le choix, je crois. Mais je te promet que tu me le paieras." A ce train là, ces deux là allaient s'envoyer des vacheries et des gages à la figure pendant un long moment. Mais Irélia était rancunière, et elle savait que sa vengeance serait terrible. Mais elle ne viendrait pas de suite.

Elle finit par se remettre droite, remarquant que le bougre s'était trop rapproché d'elle. Elle fronça un peu les sourcils, eut un infime mouvement de recul. Elle le laissa finalement faire. Ce fut bref, mais pas désagréable. Elle leva les yeux au ciel. "- Hum... Je m'attendais à plus comme encouragement au vue du gage..." Provocante et moqueuse, elle ne savait pas trop elle même ce qu'elle cherchait en lui disant cela. Une chose était sûre, c'est que pas toute ses idées étaient saines.

Hilarant. Le visage de la blonde avait été hilarant quand il avait annoncé sa sanction. Bon sang... ce qu'il n'aurait pas donné pour avoir un appareil photo sous la main, histoire d'immortalisé ce moment. Cela dit, il éclatait de rire en entendant ce que la blonde aurait encore préféré faire plutôt que devoir user de ses charmes avec Pettigrow.

« Désolé mais... j'ai épuisé le stock de troll... »

Puis quand il y en avait un dans l'école, d'après ce qu'il avait entendu, Harry les assommait en leur flanquant une baguette dans le nez... en revanche, sa menace n'entrait pas dans l'oreille d'un sourd et Godric se jurait de rester sur ses gardes, que ce soit sur terre ou dans les airs... on ne savait jamais. Pour le moment en revanche, le jeune homme feignait la surprise en entendant la blonde dire qu'elle s'attendait à mieux comme motivation avant d'aller embrasser une horreur comme Peter. Bon ok, il venait d'ajouter le terme 'horreur' mais ils le pensaient tous les deux. Autrement, ce ne serait pas un gage. Tous les deux moqueurs, Black-Blavis prenait le temps de la réflexion, histoire de ne pas montrer qu'il attendait cette réaction, avant de rétorquer quelque chose d'incroyablement censé vu les âneries qu'il pouvait exprimer en quelques secondes.

« L'offre que vous sous-entendez, mademoiselle, me semble légèrement osée... vous cachez bien votre jeu. » puis de rajouter, la partie sérieuse en fait : « Si c'est ce que je pense, le terrain de Quidditch ne me semble pas être le meilleur endroit, sauf si nous voulons être accusés d'enfreindre le règlement, et la pudeur aussi. »

Après, il connaissait plusieurs endroits, sauf qu'en temps que nouveau, il ne pouvait pas le dire et se devait de jouer les idiots... il avait horreur de ça, laisser le choix à l'autre...

« Après, si tu connais un endroit plus intime, sauf un placard à balais... je te suis et on finira de te motiver au chaud. Je sais pas toi, mais je commence à me geler ici. »

hein que t'es même pas cap de me renvoyer mon cognard dans la figure ? allez si tu y arrives, je fais ce que tu veux.

Peter Pettigrow quoi. Et il riait aux éclats. Il y avait de quoi en vérité, Pettigrow était connu pour être un empoté, toujours au basket de James et Sirius. Elle ne portait pas dans son cœur les maraudeurs, mais Pettigrow était le pire. Et dans tout ça, Irélia était sûre qu'il ne serait pas difficile de lui faire croire ce genre de chose, il avait l'air tellement désespéré au niveau relation amoureuse. "- C'est tellement dommage..." Irélia aurait vraiment préféré embrasser un troll. Genre un de ceux qui sont dans les livres moldus fantastiques qu'elle avait lu. Elle se demandait déjà comment abordé Pettigrow sans s'attirer les foudres des autres maraudeurs. La galère je vous dis...

Il était le premier à avoir parler des douches des vestiaires. Irélia ne faisait que suivre dans sa lancée, même s'il n'était pas sérieux à la base. Après tout, elle pouvait se prendre un vent, au pire elle lui en aurait fait baver mille fois plus. Mais sans grande surprise, il répondait à ses avances, et pour une fois il ne répondait pas n'importe quoi. Elle lui adressa un vrai sourire, elle avait beau être moqueuse, là, elle s'amusait plutôt bien. Pas comme elle pensait au départ, mais la tournure des choses était très intéressante. Et on pouvait dire ce que l'on voulait, Irélia assumait ce côté d'elle un peu volage.

Mais trêve de bavardage. Irélia s'approcha un peu du jeune homme, elle n'était pas collée, mais juste assez proche pour le frôler. Elle passa ses doigts le long de la joue du jeune homme, délicatement, c'était presque improbable. "- Je peut-être pleine de surprises." Elle frôla ses lèvres un instant "- Tu n'as pas idées." Elle recula en le regardant dans les yeux, un sourire malicieux aux lèvres.

"-Tu voulais prendre une douche non ? Alors, suis moi..." Oui, elle le menait droit dans les vestiaires, et elle profita du chemin pour retirer ses protèges tibias et coudes, car il fallait l'avouer, ce n'était pas très sexy. Elle poussa la porte, sans trop vérifier s'il l'avait vraiment suivit. Elle se posa contre pour le laisser passer. "- Après vous mon cher..."

Oh oui... c'était vraiment dommage qu'il n'y ait plus de troll dans le coin... mais en fait, la scène aurait été moins drôle pour le jeune homme qui calmait tout de même son hilarité entre temps et une pensée vint effleurer son esprit en même temps que la blonde, après avoir eu un mouvement de recul envers lui, revenait d'elle-même – sans qu'ils soient trop proches quand même – non pas pour l'embrasser selon la définition de chacun, mais bien pour mettre ses nerfs à rude épreuve en ayant l'impression que le geste n'avait été qu'une caresse de la part du vent. Bien joué petite... elle était forte aussi... même si cela lui rappelait une histoire de sa jeunesse... quand sa mère lui racontait comment son père était tomber dans son propre piège de séduction en ce qui la concernait. Enfin... ce n'était pas pareil... là, c'était une Serpentard, il n'allait pas s'éprendre d'elle, il était juste en train de constater que son piège se refermait sur lui car maintenant, la fille avait clairement l'air de mener le duel qu'ils avaient commencés dans les airs... qui a dit que les filles étaient faibles déjà ? Qu'il lui fiche un coup de batte dans les dents...

Enfin bizarrement... Godric était bien entendu intrigué – mais aussi inquiété, par cette fille. Est-ce qu'il voulait vraiment savoir à quel point elle pouvait être pleine de surprise ? Pas certain... la surprise pouvait être un sort habilement jeté avant de l'abandonner dans les douches et lui fiche la honte quand il serait retrouvé là le lendemain, ou quand quelqu'un viendrait ici... quoi ? Mais non ! Il n'avait jamais envisagé de le faire à quelqu'un... sauf Malefoy peut-être... une fois... parce que ce gars est un frimeur.

Toujours est-il que, sa curiosité piquée au vif... Godric finissait par suivre la vipère de toute manière, espérant ne pas se diriger dans un traquenard, comme lui savait si bien les imaginer dans son esprit.

« Merci bien mademoiselle... »

De toute manière, il avait une idée de génie... vue qu'elle avait l'air de penser qu'ils allaient fauter... il allait agir mot pour mot à ce qu'il avait dit... soit, juste prendre une douche. Ils allaient être deux à jouer, même s'il était le premier, pire qu'un gosse, à bondir pour aller sous l'eau, au point d'en oublier le plus important : retirer ses vêtements... bon... il avait pensé à retirer ses capes et ses chaussures, c'était déjà pas mal... non?

hein que t'es même pas cap de me renvoyer mon cognard dans la figure ? allez si tu y arrives, je fais ce que tu veux.

Même elle ne savait pas dans quoi elle s'embarquait. Elle était sûre qu'elle n'allait pas lui jouer un mauvais tour, quoique les idées fusaient dans sa petite tête. Elle aurait pu l'abandonner dans les vestiaires après avoir voler ses vêtements, mais à vrai dire, ce châtiment, elle l'aurait volontiers utilisé sur Black, mais depuis qu'il s'était casé, il s'était calmé. Non, Irélia avait ce qu'on appelle les hormones en boule, pour être polie. Et puis, elle ne se faisait pas tout les types qui passait, non, elle marchait à l'instant présent, et peu de monde comprenait ça venant d'une fille. Elle était sûrement en avance sur son temps.

Bref, la demoiselle avait à peine rougit en faisant cela, d'un air tellement naturel que s'en était déconcertant, même pour elle. Elle se demandait quand même s'il serait assez curieux pour la suivre, et pour son plus grand bonheur et amusement, il passa la porte du vestiaire, devant Irélia qui souriais toujours de la même façon. Elle pensait mener le jeu, elle en était persuadée. Ce qu'elle avait oublié, c'est qu'un Gryffondor ça pouvait être plein de surprise aussi. Elle ne regarda pas de suite vers les douches, non, elle garda une certaine retenue quand elle l'entendit bondir derrière elle, prenant le temps de poser quelques une de ses affaires sur un banc, d'accrocher son écharpe à un crochet. Elle prit même le temps de retirer son pantalon et ses chaussettes, comme si de rien n'était, comme si elle avait été seule. On ne pouvait pas vraiment dire qu'elle était pudique.

Elle entendit l'eau couler, et eut un étrange pressentiment. Comme si elle devait aller voir ce qu'il se passait. Elle garda son long pull en laine au couleur de sa maison, un peu trop grand pour elle, et qui lui tombait jusqu'à mi-cuisse. Et là, elle fut figé un moment en observant Blavis. Elle écarquilla les yeux, en se demandant s'il était stupide ou s'il le faisait exprès. Ses chaussures et sa cape trainait au milieu du chemin, mais il était sous la douche, là, complètement vêtu.

Un éclat de rire, un qui venait du fond du cœur, sortit de la bouche de la jeune Serpentarde, qui s'attendait à tout sauf à ça. Elle se mit à rire devant tant d'idiotie. Il avait fait fort sur ce coup là, car elle avait du mal à se calmer, les larmes lui montant même au yeux. Elle passa sa main au coin de ses yeux, en respirant un grand coup. "- C'est pas très malin, tu vas devoir retourner au château trempé plus tard." Il devait bien exister un sort pour se sécher. Mais l'idée de le voir rentrer au château trempée lui plaisait mieux.
Après avoir tant bien que mal retrouver son sérieux, elle se dirigea dans la cabine, portant toujours son pull je le rappelle. "- Pousses toi tu prends toute la place !" Pleines de surprises, effectivement.

Si Godric avait seulement eut idée que la jeune femme face à lui aurait aimé abandonner Black père ici, sans ses vêtements, le fils aurait bien été capable de vouloir l'aider. D'accord, on parlait de son futur géniteur... mais de toute manière, ce n'était pas une méchante farce... et il aurait juste payé cher pour voir ce charmeur – à ce qu'il savait – se faire avoir par une fille. Lui n'était pas mieux, mais à sa manière bien personnelle.

Toujours est-il que oui, Black junior s'était rendu sous la douche sans enlever grand chose de sa tenue, et ceux le connaissant jusqu'au moindre secret aurait presque été en capacité d'imaginer une boule de poils en train de sauter toutes pattes devant dans les différents jets d'eau de la cabine. Depuis toujours, le Gryffondor adorait cet élément, et il n'était pas rare qu'à la vue d'un lac en été, il se jette tout habillé dedans, avant de revenir sur le rivage se débarrasser de tous les encombrants. Au moins, son comportement eut l'avantage de faire éclater de rire la serpentard. D'ailleurs, Godric ne se souvenait pas avoir déjà vu un représentant de cette maison s'esclaffer de la sorte et il ouvrait des yeux ronds le temps que l'information s'imprime totalement dans son cerveau. Il ne rêvait pas, la jeune femme en pull – elle avait de belles jambes d'ailleurs – se bidonnait totalement à cause de lui, si bien que malgré tout, le rire de Godric finit par s'élever aussi, semblable à un aboiement, comme toujours.Cela dit, elle n'avait pas tort dans son propos, une fois son fou rire passé, et l'idiot de service affichait pourtant un sourire XXL, d'une oreille à l'autre, comme si c'était justement le fait de rentrer trempé qui était amusant.

« Nous sommes des sorciers, mademoiselle Morgan. Je ne traverserais le château à l'état de serpillière... » sans mauvais jeu de mots, « … que si c'est que je désire. »

Pensez bien, à force de finir dans l'eau habillé – et d'être un spécialiste des réveils humides, qui se retournaient parfois contre lui – le garçon avait appris à jeter un sort de séchage rapide. Autrement, il aurait déjà eu une pneumonie. L'instant suivant, Godric prenait cependant un air offusqué en se décalant pour laisser sa camarade et rivale entrer avec lui. Les sourcils froncés, Black fit une chose qu'il ne pensait jamais faire de sa vie, il vint à chatouiller les côtes d'une serpentard, dans le simple but de la taquiner. Il allait devoir consulter un psy à ce rythme, cette époque commençait à lui griller les neurones, il n'avait jamais même plaisanté avec les vipères. Bon... celle-ci avait l'air d'avoir de l'humour aussi... ce qui aidait sans doute.

« Je ne suis pas gros ! » protestait vivement, en même temps, l'un des batteurs de Gryffondor. Pourtant, avec tout ce qu'il pouvait avaler, il pourrait être énorme comme le moine gras. « Ce sont les vêtements qui font cet effet. » et ça, c'était une certitude, aussi certain qu'il s'amusait...

hein que t'es même pas cap de me renvoyer mon cognard dans la figure ? allez si tu y arrives, je fais ce que tu veux.

Irélia trouvait cette situation totalement irréelle. Elle lança ses cheveux humide en arrière, se disant qu'elle avait bien fait de ne pas se maquiller avant l'entrainement, auquel cas elle ressemblerait à un panda. Oui, oui elle avait le sens des priorités. Mais la situation était plus qu'hallucinante. Quiconque les auraient vu comme penserait qu'ils étaient gravement malade. Irélia même avait du mal à reconnaître qu'elle passait un bon moment là, sous la douche, avec un de ses ennemis, jamais elle n'aurait cru cela possible, pire que ça, elle qui avait émit des réserve sur ces nouveaux élèves, elle devaient admettre que ce Gryffondor là, il était plutôt cool. Mais ça, elle le garderait pour elle.

Et alors qu'elle le taquinait sur le fait qu'il prenait toute la place, il fit quelque chose à laquelle elle ne s'attendait pas : il se mit à la chatouiller. Elle commença à se tortiller dans tout les sens en rigolant, elle était sensible la petite, surtout aux chatouilles. Elle tenta de se défendre, mais il avait lancé l'assaut en premier, elle avait du mal à faire autre chose que rire et se recroqueviller. "- Ah non, c'est pas du juste !" Elle avait prit un ton enfantin, qu'elle ne prenait qu'avec ses sœurs en général. Pour être franche, il y avait peu de monde à Poudlard avec qui elle s'était autorisé ce genre de moment qui pourtant lui faisait un bien fou au moral.

Elle tenta de faufiler ses bras pour l'atteindre, tenta de le chatouiller, tout en gardant un équilibre incertain. Le carrelage du sol devenait glissant avec l'eau, et ça aurait été bête de se blesser bêtement. Sa phrase la fit rire de plus belle, mon dieu qu'il pouvait être vantard. "- Je ne sais pas moi, je n'ai pas eu l'occasion de voir." Elle haussa les épaules, et ajouta d'un air faussement détaché. "- Et moi, je ne crois que ce que je vois." Invitation ou pas, Irélia profita d'une seconde d'inattention pour atteindre les cotes du Gryffondor et pour lui rendre ses chatouilles. Si ça se trouvait il n'était même pas chatouilleux, mais il fallait bien se venger d'une façon ou d'une autre.

Pas du juste... la Serpentard venait réellement de dire que le fait qu'il l'attaque par les chatouilles n'était 'pas du juste'... ? C'était si enfantin que Godric n'en revenait pas et levait les yeux au ciel... enfin, au plafond en l'occurence, jusqu'à ce que sa stupeur se retourne contre lui et qu'un éclat de rire ne lui échappe quand il se retrouvait attaqué à son tour. Bon dieu... il était terriblement chatouilleux, il suffisait de demander à sa famille, une fois qu'il avait même manqué de s'étouffer tant il riait. Ils étaient réellement comme deux enfants et quelqu'un qui entrerait ici pourrait sans doute les prendre pour deux amis en train de s'amuser. Des amis qui prenaient leur douche ensemble, mais des amis quand même.

« S'il n'y a que ça pour te faire plaisir... » lançait fièrement le Gryffondor, tout en se débarrassant de la chose informe qui – avant d'être trempée – s'avérait être un pull. Bon sang... même sa chemise était dans un état lamentable.... la transparence qu'elle affichait ne laissait en tout cas pas de place à l'imagination et mine de rien, Godric remerciait le Quidditch pour l'avoir rendu moins rachitique que s'il n'en faisait pas. Cependant, le vêtement finissait aussi par se décoller de la peau de son propriétaire, qui croisait les bras avec un sourire une fois cela fait. « Alors ? T'as vu que je ne suis pas gros. Je suis un dieu athlétique, c'est pour ça que mon surnom c'est God, pas par le hasard. »

Le regard bleu de l'adolescent ne montrait pas la condescendance que l'on pourrait atteindre, juste la plaisanterie dont il n'arrivait jamais à se séparer totalement. En parlant de ça...

« Au fait... tu es en quelle année déjà ? Ça se trouve, t'es en train de faire du détournement de mineur si t'as déjà 17 ans, ce n'est pas très sérieux ça, mademoiselle... »

Il avait commencé pourtant, ce n'était pas un secret, mais vu que mademoiselle Morgan semblait bien mener la danse depuis tout à l'heure... juste que... son sang se figeait un peu en entendant quelqu'un parler soudain, et ce n'était aucun d'eux : « Hey ? Y'a encore quelqu'un ici ? » retenant un rire, Godric fit signe à la Serpentard de ne pas de bruit.

– Ouais ! Deux minutes ! Je fermerai derrière moi !
« Magne toi, rate pas le couvre-feu ! »

Un instant après, la porte claquait et le garçon soupirait.

– Eh beh... on a eu chaud... ricanait-il.

hein que t'es même pas cap de me renvoyer mon cognard dans la figure ? allez si tu y arrives, je fais ce que tu veux.

La demoiselle commençait à se demander ce qui ne tournait pas rond dans sa tête. Elle songeait vraiment qu'elle devrait consulter un docteur après ce petit épisode. Mais pour l'heure, elle décida tout simplement d'en profiter, car après tout, c'était bon pour son moral. Elle rigolait tellement qu'elle commençait à en avoir mal au ventre. Elle s'amusait comme un petite folle, et pour une fois ce n'était pas en étant la pire des garces de l'école. Quoi que, les chatouilles qu'elle prodiguaient à Godric pouvait s'apparenter à une forme de torture. Mais puisqu'il rigolait, c'était une torture douce.

Elle recula tout de même ses mains quand il retira son pull, elle ne s'y attendait qu'à moitié. Après tout, elle ne savait pas vraiment où tout cela les menaient, mais la tournure des choses ne déplaisait pas à Irélia, qui se mordilla la lèvre inférieur en observant le spectacle devant elle. Il avait certes une chemise, mais on voyait tout au travers, et le spectacle était de toute beauté. Mais là encore, Irélia n'allait pas le lui dire, puisqu'elle l'avait quand même limite insulté de balafré avant. Elle permit de toucher du bout doigt, comme pour tâter si c'était musclé, mais avec de la retenue tout de même. Elle pouffa de rire, il ne s'arrêtait donc jamais de sortir des bêtises ? "- Ça va les chevilles ?" Il n'allait plus pouvoir passer la porte à ce rythme.

La demoiselle leva ensuite les yeux au ciel en rigolant. Elle n'avait strictement rien fait, encore du moins, et elle doutait vraiment qu'il soit vraiment dérangé par son âge. "- J'ai encore 16 ans, jusqu'en décembre... Et puis ça ne te déranger..."
La serpentarde n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle l'entendit aussi ce bruit. Irélia pinça fort les lèvres pour ne pas rigoler et en priant pour que la personne présente n'est pas l'idée de regarder près des douches. On ne sait jamais, un fétichiste des pieds auraient pu vouloir regarder les pieds du jeune homme par le dessous et... Mais où vas-tu pêcher ça Irélia ? Elle mit sa main devant sa bouche, elle se faisait rire seule la pauvre.

Irélia entendit la porte claquer, Godric soupira, et elle laissa tomber sa main qui était plaqué sur sa bouche. Elle n'osait même pas imaginer si quelqu'un de sa maison les avaient surpris. Bon il ne faisait rien d'autre mis à part rigoler, se taquiner, mais c'était cette vision d'elle "trop gentille" qu'elle ne voulait pas que l'on voit de trop. Et la situation prêtait à confusion quand même, peu importe qui passait par là et voyait deux personnes sous la même douche se dirait qu'ils étaient en train de faire d'autres trucs.
Elle posa les yeux sur lui, et eut un petit rire. "- Juste un peu !" Mais à vrai dire, ce n'était pas ça qui lui ferait peur, elle s'était déjà sortit de situation pire que celle là. "- Mais c'est ça qui est amusant, le risque..." C'était même grisant de savoir que n'importe qui pouvait les entendre. Et c'était d'ailleurs sur un ton mi-amusé, mi-sérieux (je sais pas comment le décrire autrement) qu'elle se redressa, qu'elle se rapprocha de lui. "- Bon, où en étions-nous ?"

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